Attention, images difficiles !
Alerte, génocide silencieux à Gaza: Eau, et mer, polluées. Santé menacée
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PCHR Gaza
Des milliers de Palestiniens fréquentent les plages de Gaza alors qu’ils savent qu’elles sont lourdement polluées.
Gaza : il y a quelque chose d’empoisonné dans l’eau...
Pour une population piégée dans un minuscule territoire et subissant quotidiennement les effets intenables de l’occupation et du blocus, la mer, cette compagne de toujours, reste le seul lieu capable d’offrir un peu de répit.
Tout au long de la plage de Gaza-Ville sont plantés des écriteaux portant les mots : « PLAGE POLLUEE ». La mise en garde est on ne peut plus claire : se baigner dans ces eaux équivaut à exposer sa santé à de graves dangers. Ces écriteaux pourtant ne semblent pas avoir d’autre fonction que de servir de décor vaguement ludique aux nombreux enfants qui se ruent vers la mer.
Pour se convaincre du sérieux de la mise en garde, il suffit de marcher un peu. A environ deux cents mètres vers le nord, une conduite d’eau d’égout brute se déverse dans la Méditerranée. Elle n’est que l’un des seize sites de décharge qui polluent la côte de Gaza. Cette pollution n’empêche cependant pas des milliers de gens d’envahir les plages et de se baigner. Pour le million et demi de Palestiniens piégés à gaza, privés de leur liberté de mouvement et subissant dans leur vies quotidienne les effets épuisants du blocus, la mer reste un des rares lieux capables d’offrir un peu de détente. A peu de frais, il faut le souligner, pour cette population qui a, dans sa majeure partie, été privée de ses moyens de subsistance. A la mer, on joue, on pêche, on se rencontre en famille, on rit. C’est là qu’on se sent vivre un peu. « Gaza ne serait pas Gaza sans la mer » nous dit Abdel Halim Abou Samra, chargé des relations publiques pour la Branche de Khan Younis du Centre Palestinien des Droits de l’Homme de Gaza.
Il faut connaître le lien intime entre les Gazaouis et la mer pour comprendre la profonde tristesse qu’ils ressentent face à l’état actuel du littoral. A cause du blocus complet qui leur est imposé depuis 2007, il n’y a ni matériaux pour entretenir ou construire des stations de traitement des eaux usées, ni pièces détachées pour assurer leur entretien ni suffisamment de carburant et d’électricité pour opérer correctement les cycles de traitement des eaux usées. La conséquence de cette situation est qu’environ 20 000 mètres cubes d’eau d’égouts non-traitées sont directement déversées chaque jour dans la Méditerranée selon l’estimation de Monther Shablack, Directeur général du Service des Eaux des Municipalités du Littoral, estimation qui ne manque pas de noter que le chiffre atteint par endroits de 70 000 à 80 000 mètres cubes/jour.
Les conséquences de la défaillance, due au blocus, des systèmes de traitement des eaux usées ne se limitent pas à lourdement souiller ces eaux jadis limpides. Les choses sont plus graves : la Bande de Gaza subit un véritable empoisonnement. 90% de l’eau disponible à Gaza, laquelle provient d’une seule source, à savoir l’aquifère côtier, est non-potable. Ses teneurs en chlore et en nitrates, en effet, atteignent, respectivement, six et sept fois celles que fixent les normes pour la sécurité de l’eau potable définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Directeur du Service des Eaux, Monther a pour devoir de lutter contre cet empoisonnement mais il ne peut pas faire grand-chose parce que le blocus multiforme mis en place par Israël depuis 1991 le prive du minimum de moyens nécessaires.
Comme la plupart des Palestiniens de Gaza, Monther et son personnel du Services des Eaux des Municipalités du Littoral doivent faire avec les moyens de bord. Peu de gens pourraient faire autant avec si peu de moyens, car leur mission ne se limite pas à évacuer les eaux usées que produit une population de un million et demi de personnes enfermée dans un minuscule territoire. Ils doivent aussi assurer l’approvisionnement en eau potable pour tous, une eau propre et qui réponde autant que possible aux normes de sécurité internationales. Un défi, semble-t-il, insurmontable mais qui doit être relevé en dépit de tout car il faut vivre. Il s’agit de faire face à une situation où près de 80% des habitants vivent dans des camps de réfugiés, un des lieux les plus densément peuplés au monde, où les équipement collectifs de base- tels que des réseaux de distribution d’eau- en bon état de fonctionnement sont rares et où toutes sortes de maladies- dont ceux à transmission hydrique- trouvent les meilleures conditions pour se répandre.
Monther compare le combat dans lequel sont engagés les Services de l’Eau de Gaza à celui que mènerait une vieille voiture forcée chaque jour de parcourir de longues distances alors qu’il n’y a pas de pièces de rechange pour l’entretenir. Cet engin se met alors à dégager d’épaisses et polluantes fumées noires- une image familière à Gaza où, à cause des restrictions sévères dues au blocus, les véhicules roulent au carburant frelaté.
Pour encore ajouter à l’ampleur du défi, Monther et son personnel doivent faire face, avec des installations de traitement des eaux qui ne cessent de se dégrader, à l’augmentation continuelle, due à la croissance démographique, du volume des eaux usées. Les installations actuelles ont une capacité de 32.000 mètres cube/jour. Avec un taux de croissance démographique de 3,6 % -l’un des plus élevés au monde- taux cumulé pendant des années, le volume quotidien des eaux usées atteint maintenant, selon l’estimation de Monther, au moins 65.000 mètres cubes/ jours. Submergées par ces flux, les installations n’en traitent que la moitié, le reste étant directement transporté vers la mer où il y est déversé tel quel. Ces eaux d’égout, retournées au rivage par le ressac polluent lourdement les plages et empoisonnent ces eaux dans lesquelles des milliers de Gazaouis, enfants comme adultes, se baignent pour fuir l’intense chaleur estivale.
Nulle part cependant la situation n’est aussi critique qu’à Beit Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza . La station de traitement des eaux usées de Beit Lahia -une des trois que possède l’ensemble du territoire- reçoit 25.000 mètres cubes/ jour, le double de sa capacité. Mais là, pour encore aggraver les choses, la station est coupée de l’accès à la mer, avec pour conséquence que les eaux usées sont tout simplement déversées dans les terres alentour créant une sorte de lac nauséabond qui s’étend sur 450 dunums.
La situation de Beit Lahia constitue l’un des exemples les plus extrêmes des effets désastreux du blocus israélien sur la santé et l’environnement.
En mars 2007, cinq personnes périrent entraînées par l’inondation causée par la rupture des digues du « lac ». Mais cet incident n’est qu’une des parties visibles du drame. Les matières polluantes, en effet s’infiltrent et contaminent la nappe phréatique. Par endroits, comme nous l’avons dit plus haut, la teneur en nitrates est sept fois plus élevée que celle fixée par les normes de sécurité de l’eau potable de l’OMS.
« Les nitrates sont des tueurs silencieux » nous dit Monther. Ils n’ont ni couleur, ni odeur ni goût mais quand on en prend de façon continuelle, même à des niveaux beaucoup plus bas que ceux de l’eau de Gaza, ils réduisent la capacité de transport de l’oxygène vers les différents tissus de l’organisme, dont les organes vitaux tels que le cerveau. L’ingestion de nitrates est particulièrement dangereuse pour les nourrissons chez lesquels elle peut entraîner des dégâts dans le cerveau, voire la mort. Pour l’heure, on ignore totalement les effets à long terme de cet état de fait. Mais comme l’a remarqué un donateur pour Gaza « nulle part au monde une population aussi importante n’a été sujette à des niveaux de nitrates aussi élevés pendant une aussi longue période. Il n’ y a tout simplement pas de précédent et donc pas d’études pour nous dire ce qui arrive aux gens dans le long terme quand ils subissent un tel empoisonnement et dans de telles conditions. »
La croissance rapide de la population de la Bande de Gaza entraîne, comme on peut s’en douter, une croissance rapide de la demande en eau potable. C’est un des deux grands défis auxquels doivent faire face Monther et son équipe. L’aquifère côtier, qui s’étire sur une grande partie du territoire, n’est pas seulement la seule source d’eau potable, c’est la ressource naturelle la plus importante pour les Gazaouis. Cette nappe est comme l’artère qui irrigue leur vie et cela, pas seulement aujourd’hui mais depuis les temps plus reculés, car c’est elle qui a rendu l’agriculture, et notamment les célèbres plantations de citronniers, possible. « Il y eut un temps, nous dit Monther, avant le blocus imposé par Israël au début des années 90, où il suffisait de creuser dans la limite d’environ cent mètres à partir de la plage pour trouver de l’eau potable. Maintenant, nos services ont été contraints d’adresser à la population un avertissement contre le creusement de puits à moins de 2 kilomètres de la plage. Quand on y ajoute la zone-tampon unilatéralement imposée par les Forces de Défense Israéliennes à la frontière, zone dont la profondeur tacitement reconnue est de 300 mètres mais qui, dans la pratique, est parfois très largement dépassée, il ne reste que très peu d’espace pour creuser de nouveaux puits. »
Aussi douloureuse que soit cette décision, elle est dictée par des raisons dont on ne peut ignorer la gravité : la nappe phréatique, outre qu’elle est lourdement polluée est, du fait des besoins croissants qu’elle ne peut plus couvrir, exploitée à un rythme qui la menace d’épuisement. A présent, seulement 10% de l’eau de la nappe répond aux normes internationale autorisant sa consommation. Mais si rien n’est fait, s’inquiète Monther, ce chiffre va vite descendre à 0%. Un rapport du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) publié en septembre 2009 a établi que la nappe était exploitée à un rythme double de sa capacité de renouvellement. Devant cette situation, les Gazaouis sont contraints de creuser de plus en plus de puits et à des profondeurs de plus en plus grandes, poussant toujours plus loin la pollution provoquée par la remontée des eaux de l’aquifère salin situé à l’est de Rafah (sud de la Bande Gaza ) et de la mer.
Devant une situation qui ne cesse de se dégrader et alors qu’Israël les prive des moyens nécessaires, Monther et son équipe sont forcés de recourir à des méthodes peu conventionnelles pour faire face au problème des eaux usées. A Rafah et Khan Younis, villes du Sud de la Bande de Gaza, « le problème des eaux usées, explique Monther, a atteint un seuil critique ». Comme c’est le cas à Beit Hanoun, en l’absence d’installations de traitement des eaux d’égouts et de matériaux pour en construire, ces eaux sales étaient directement déversées dans les terres environnant les villes, menaçant de priver d’eau potable une population de 350 000 personnes.
Pour affronter cette situation, Monther et son personnel ont eu recours à une pratique répandue chez les Palestiniens vivant dans les décombres causées par la dernière attaque israélienne. Ils se sont mis à collecter les agrégats parmi les ruines de la Route de Philadelphie. (Il faut rappeler que cette route, située à proximité et faisant frontière entre la Bande de Gaza et l’Egypte, fut partiellement détruite en 2008 quand des milliers de Palestiniens affluèrent vers l’Egypte à la recherche d’approvisionnements). Avec ces matériaux de seconde main, le Service des Eaux de la Bande de Gaza est arrivé à construire une installation de traitement des eaux « presque de pointe » comme nous le dit fièrement Monther. En dépit de sa teneur élevée et toujours croissante dans les eaux (6 fois la norme internationale), l’autre grand polluant qu’est le chlore « sauve » la population de Gaza en atténuant les effets des nitrates et en « traitant » les eaux usées des agglomérations urbaines densément peuplées.
Ainsi se battent Monther et son équipe pour préserver la propreté de l’eau potable de Gaza mais « ce que nous faisons n’est pas suffisant, la qualité de l’eau de Gaza se détériore rapidement et tant que nous n’aurons pas trouvé une autre source d’approvisionnement, de graves menaces continueront de peser sur la santé de la population. » En dépit des efforts et de toute l’ingéniosité déployées, peu de choses peuvent être faites tant que le blocus est maintenu. Aucune amélioration du traitement des eaux usées n’est possible tant qu’Israël continuera de restreindre l’entrée des matériaux de construction, de l’électricité et des carburants. Et avec l’augmentation rapide de la population, la situation ne pourra que continuer à se dégrader. Dans les conclusions du rapport de la Mission d’Etablissement des Faits sur le Conflit de Gaza, Desmond Travers, un membre de cette mission, note : « si rien n’est fait, Gaza risque de devenir inhabitable selon les normes de l’OMS. » Par ailleurs, le rapport, publié en septembre, du Programme des Nations Unies pour l’environnement avertit : « A moins que la tendance ne soit inversée immédiatement, les dégâts pourraient être ressentis pendant des siècles. » Tant que le blocus dure, cependant, les gens de Gaza restent impuissants devant ces problèmes. Passer des moments à la plage leur permet d’oublier un peu cette pollution qui ne cesse de s’accumuler.
jeudi 9 septembre 2010
PCHR Gaza
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9366
http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/
http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/
Le mot d'eva R-sistons
Voici un génocide qui ne dit pas son nom ! Gaza meurt dans l'indifférence générale... Privé de tout, de façon barbare, bombardé avec des armes de destruction massive interdites (uranium appauvri..), et maintenant en butte à une situation sanitaire scandaleuse: Alerte, eau polluée ! Alerte, mer polluée ! La Communauté internationale s'est tue quand on exterminait les Juifs. Va-t-elle aussi se taire quand on extermine les Palestiniens ? Il s'agit d'un crime effroyable contre l'humanité, d'un génocide de masse volontaire.... Pour se débarrasser d'un peuple indésirable, gênant pour ceux qui rêvent de domination, et aussi pour ceux qui veulent faire main-basse sur le gaz off-shore !
Il s'agit sans doute du plus grand crime de notre temps, de surcroît perpétué par ceux qui ont été victimes de l'indicible ! La "Shoah" lente des Palestiniens est aussi intolérable que la Shoah des Juifs...
Il nous appartent de la dénoncer, et de l'empêcher, sous peine de perdre notre humanité !
eva R-sistons
En clair, Israël veut que les Palestiniens, à qui il a volé le patrimoine et cherché à mettre fin à leur survie nationale, reconnaissent que l'État sioniste a le droit d'être raciste, voleur, assassin et menteur.
http://desirsdavenir31100.over-blog.com/article-israel-palestine-60-ans-de-violence-1-24-19-gaza-genocide-48149154.html
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http://desirsdavenir31100.over-blog.com/article-israel-palestine-60-ans-de-violence-1-24-19-gaza-genocide-48149154.html
Assez de morts !
Assez de sang !
Assez de destructions !
Assez de crimes !
Assez d'inhumanité !
Assez de larmes !
Notre indifférence tue autant que les bombes !
Eva R-sistons
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a affirmé mercredi que son mouvement respectera les termes d'un accord avec "Israël" s'il était approuvé par référendum.
http://www.alterinfo.net/Haniyeh-le-Hamas-pret-a-un-accord-avec-Israel-valide-par-referendum_a52267.html
ARTE Journal - 2 décembre 2010
Vers un FMI européen ?
Le sauvetage de l'Irlande n'a pas calmé les attaques sur l'euro.
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D'autres maillons faibles
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Les 27 ont adopté dimanche dernier le plan de 85 milliards d'euros pour sauver l'Irlande. Après la Grèce au printemps dernier, l'ancien Tigre celtique est donc le 2e pays de la zone euro à bénéficier de cette aide. Toutefois, le sauvetage de Dublin n'a pas suffi à rassurer les marchés. Les spéculations ont continué autour d'une possible contagion de la crise de la dette à d'autres pays fortement endettés : le Portugal et l'Espagne d'abord...mais on évoque aussi l'Italie, la Belgique et pourquoi pas la France. Lisbonne a répliqué en adoptant un plan d'austérité sans précédent, le 3e du nom. Madrid assure que tout va bien et lance un vaste plan de privatisations pour alléger sa dette publique. Rome se défend d'avoir besoin d'aide et Paris clame à tout va que ses finances sont solides et méritent bien sa note AAA.
Malgré ces dénégations, les marchés ont continué de dégringoler, anticipant une nouvelle défaillance dans la zone euro. Aujourd'hui encore, Dominique Strauss-Kahn a dit qu'il ne fallait pas « sous-estimer l'importance de la crise de la dette européenne ». Selon lui, plusieurs pays européens doivent réduire leur déficit public pour éviter une situation difficile. "Même de petites économies peuvent causer beaucoup de dommages".
Alors pourquoi cette crise de confiance ?
Selon les experts, ce qui fait flancher les marchés, c'est une décision adoptée par les ministres de l'Economie des 27, et sur pression de l'Allemagne, censée calmer le jeu. A savoir, la création d'un fonds d'aide permanent à partir de 2013, quand l'actuel fonds d'aide européen sera arrivé à échéance. Cette mesure stipule qu'à partir de 2013, si un Etat ne peut plus rembourser ses dettes, l'Europe ne sera plus la seule à jouer les pompiers. Les banques et les investisseurs privés seront aussi mis à contribution, autremement dit, ils devront aussi passer à la caisse. L'Union a donc levé un tabou en reconnaissant qu'un Etat européen pouvait faire faillite. Ce qui veut dire que cet Etat demanderait une restructuration de sa dette, c'est-à-dire d'étaler ses remboursements dans le temps, voire de les réduire. Conséquence : les banques et autres investisseurs qui auraient prêté de l'argent à cet Etat pourraient perdre une partie de leur mise. Et perdre de l'argent, c'est précisemment ce que détestent les marchés et les banques qui détiennent une partie de la dette grecque, irlandaise, portugaise, etc...
Une zone euro qui se disloque
Aujourd'hui, l'écart entre les différents taux d'intérêts ne cesse de se creuser. Quand elle emprunte, l'Allemagne paye un taux d'intérêt de 2,6% tandis que ces taux flambent pour des pays à la santé plus fragile, comme l'Italie, la Belgique ou l'Espagne qui paie 5,4%. De fait, les marchés dessinent les contours d'une zone euro à 2 vitesses. Ils sont en train de reconstituer une « zone mark ». Un état de fait qui vient soutenir les propos très provocateurs de certains analystes financiers qui décrètent que les maillons faibles doivent sortir de la zone euro. Une thèse que défend notamment Hans-Olaf Henkel, l'ex-chef du BDI, le Medef allemand.
Quoi faire face à l'urgence ?
Là, les avis divergent. Christine Lagarde affirme que "les Européens sont déterminés à défendre leur monnaie et la zone euro ». La ministre de l'Economie met en avant le principe de solidarité qui prévaut au sein de l'Eurozone. D'autres avancent des mesures plus radicales pour éteindre l'incendie et parlent de renforcer l'Europe politique.
- L'économiste belge Paul de Grauwe propose de transformer l'actuel Fonds de stabilité de la zone euro en un véritable Fonds monétaire européen car il faut « une assistance mutuelle en temps de crise ». L'idée est de faire payer les pays dont les déficits dérapent et de verser des aides à ceux qui sont en crise en échange de conditions strictes (NB Eva: Les peuples paieront pour les Banques). Ce Fonds pourrait aussi organiser un défaut de paiement d'un pays de la zone euro.
- Guy Verhofstadt va plus loin. Pour l'eurodéputé, "Il n'existe nulle part ailleurs, à travers le monde, une devise unique sans gouvernement unique". Lui plaide pour des transferts de compétences afin de créer un véritable pouvoir économique européen et un "marchéunique des obligations en euros". L'hypothèse d'emprunts lancés en commun par plusieurs Etats pour mutualiser les risques a été jusqu'ici toujours rejetée par l'Allemagne, qui jouit des taux obligataires les plus faibles en Europe. Berlin refuse de payer pour les autres.
- Pour l'économiste Daniel Gros, il faut que la BCE intervienne et achète la dette publique de tous les pays concernés.
- Enfin, pour d'autres, la priorité doit rester à l'urgence. Renforcer les fondations de la zone euro, il en sera toujours temps une fois la crise passée. "Les responsables européens devraient s'unir derrière un grand programme de redressement solidaire et responsable afin d'écarter durablement l'épée de Damoclès qui continue de menacer la zone euro", juge ainsi l'économiste Bernard Delbecque. Il suggère de renforcer l'actuel Fonds de stabilitéde la zone euro, dotéde 440 milliards d'euros.
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-journal/3575382.html
MF, 02.12.2010 (sources AFP, Le Monde, Les Echos, le Figaro)
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pour contrôler le monde
par Eustace Mullins
préface de Michel Drac
traduction : Jean-François Goulon
éditeur : le retour aux sources
436 pages
La plupart des gens, aux Etats-Unis, en Europe et dans le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de « Réserve Fédérale », mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n’en est rien : la « Réserve Fédérale » est une institution privée, possédée par des banques commerciales.
Ce livre, traduit pour la première fois en français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C’est probablement un des ouvrages les plus importants du XX° siècle. C’est le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe après 1945. C’est une enquête minutieuse, servie par l’honnêteté et la compétence. C’est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont fonctionne réellement le monde, depuis un siècle.
Dans ce livre, vous apprendrez, entre autres choses, que : Le système de Réserve Fédérale n’est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves. C’est un syndicat de l’émission monétaire, dont les membres se sont octroyé le privilège exorbitant de fabriquer l’argent que vous gagnez durement. Sans ce système, il est très probable que les deux guerres mondiales n’auraient pu être déclenchées, ni financées.
Et surtout, vous apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d’industrie et un VRAI américain : « L’unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles. » Des mots qui, à l’heure actuelle, prennent une actualité brûlante…
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Table des matières :
Préface de Michel Drac
Avant-propos de l’auteur
Introduction
Chapitre I - Jekyll Island
Chapitre II - Le Plan Aldrich
Chapitre III - The Federal Reserve Act
Chapitre IV - Le Comité Consultatif Fédéral
Chapitre V - La Maison de Rothschild
Chapitre VI - La Connexion Londonienne
Chapitre VII - La Connexion Hitlérienne
Chapitre VIII - La Première Guerre Mondiale
Chapitre IX - La Crise Agricole
Chapitre X - Les Créateurs de Monnaie
Chapitre XI - Lord Montagu Norman
Chapitre XII - La Grande Dépression
Chapitre XIII - Les Années 30
Chapitre XIV - Exposé Parlementaire
Addenda
Appendice 1
Biographies
http://questionscritiques.free.fr/edito/les_secrets_de_la_reserve_federale_291110.htm
Extrait... http://sos-crise.over-blog.com/article-la-verite-sur-la-reserve-federale-creer-dettes-inextinguibles-pour-controler-le-monde-62282304.html link
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A lire aussi :
- Paul Craig: Puanteur économie US. Quand les Américains opprimés réagiront-ils ?
- La Grèce, l'Irlande, le monde - en voie de Tiers-Mondialisatrion
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Les élections en Afrique
et l'impérialisme français :
(extrait) Le regain d'influence de la France dans ces trois pays est favorisé par la communauté d'intérêts qui se dessine entre les Etats-Unis et la France (après les rivalités de l'époque de George W. Bush), notamment face à la Chine, malgré quelques nuances tactiques en ce qui concerne le Sahel. F. Delorca
http://atlasalternatif.over-blog.com/article-guinee-burkina-faso-cote-d-ivoire-des-elections-favorables-a-la-fran-afrique-62256759.html
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Oui, mais en Côte d'Ivoire la situation a tourné !!!!!
Les citoyens avaient le choix entre un dictateur et un ancien responsable du FMI. Et ils se battent entre eux pour ces sires-là ?
Il faut savoir qu' Israël, toujours à la recherche de sources juteuses de profit, a pris pied en Afrique, face à la Chine. La France de Sarkozy étant aux ordres d'Israël (et des USA), elle se met naturellement dans le sillage d'israël contre la Chine. Une victoire de la France sarkozienne aux ordres, alignée, vassale de l'Etranger, est une victoire pour Israël et pour les USA, frères siamois.
eva R-sistons
Il y a eu des milliards pour sauver les banques et leur permettre, une fois renflouées, de continuer à boursicoter et licencier. Mais rien pour les victimes de la crise qui doivent, elles, en payer le prix.
La Chômeurs Pride
envoyé par Actuchomage. - L'info internationale vidéo.
leur montrer pourquoi le « Global Glass-Steagall Act », loi promulguée en 1933 par le Président américain Franklin Roosevelt, séparant les banques de dépôt des banques d’affaires, permettra la mise en liquidation judiciaire des spéculateurs et dégagera le terrain pour des politiques de développement économique réelles.
Face à face, les Maires et le dragon financier - Global Glass-Steagall Act
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- La finance mondiale a la trouille, mais le cache
- Le Surinam futur poumon hydraulique et agricole du non-alignement ?
Crise : l'Europe ponctionne les peuples pour sauver les banques -L’Europe contre les peuples http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2010/12/02/l-europe-contre-les-peuples.html
Les milliardaires vous remercient http://www.zinfos974.com/Les-milliardaires-vous-remercient_a22157.html?com
Jean-Luc Mélenchon - Strauss-Kahn et l'arnaque socialiste http://www.jean-luc-melenchon.com/2010/12/strauss-kahn-et-larnaque-socialiste/#more-4902
Excusez-moi pour la présentation
trop de liens,
je n'arrive pas à faire ce que je veux
il y a des problèmes techniques
eva