10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 16:26

Tous les liens sur Chavez ici, ses discours :

Hugo Chavez ...

chavez-Bolivar-y-Chavez.jpg

http://www.cerromercedario.com/2010/07/bolivar-no-descansa-en-paz.html

 

Bonjour. Je suis une rescapée de la tempête qui a sévi dans le sud, ma voiture a d'ailleurs failli être submergée (et moi avec) au moment où je quittais précipitamment la zone en proie aux fureurs naturelles. Au retour, boîte mails plus que remplie, débordant elle aussi, et puis la disparition de notre ami à tous : Chavez. Je lui rends bien tardivement hommage, excusez-moi. Le Vénézuela le pleure, le monde le pleure, jamais personne ne pleurera nos dirigeants actuels depuis que Sarkozy nous a été imposé par les Médias orchestrés par les Talmudistes pour la destruction des valeurs de notre pays et son arrimage à Tel-Aviv.. (1) Chantal Dupille (eva R-sistons)

(1) Derniers posts à ce sujet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4946
http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

 

Chávez y Bolivar.

 http://politicalcontext.org/blog/2013/01/hugo-chavez-in-the-context-of-history/chavez-y-bolivar/

 

Introduction par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

Chavez. La meilleure part d'entre nous vient de partir. Partir, vraiment ? Un homme comme lui ne meurt jamais : Il est trop en nous. Lui seul était vraiment sincère. Lui seul savait parler avec son coeur et sa faconde. Lui seul savait mettre ces putains d'Américains à leur place. Lui seul avait toujours le mot juste - et coloré. Lui seul savait s'opposer à Mâmon. Il aimait Dieu, la vie, son peuple, les pauvres, il avait un coeur immense ! Moi la croyante je suis persuadée qu'il sera au premier rang du Royaume de Dieu : Parce qu'il avait d'abord servi les pauvres.

 

Les Médias l'ont discrédité, sali, traité d' "assassin" (de qui ? Le Vénézuela n'a jamais attaqué personne, contrairement aux Yankees, et Chavez a défendu avec brio et passion son peuple !), de "dictateur" (il a toujours respecté le suffrage universel), de "populiste" (car il était aimé, adoré)... tout était bon pour le calomnier (1). C'est simple : Regardez qui sont les préférés de NOS médias collabos des oligarchies mafieuses, de BHL à Valls en passant par super Sarko ou super Mario (Monti, Draghi), et vous saurez qui sont nos vrais ennemis. Chavez a été discrédité ? Pardi, ne cherchez pas, il était le meilleur d'entre nous ! Comme il va nous manquer, maintenant : "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" (Lamartine) !

 

Pour notre ami Chavez, aucun superlatif n'est de trop. Il était tout: Homme de coeur, de foi, drôle, sincère, orateur, dirigeant, patriote, combattant de la liberté... etc, etc ! 

 

J'ai juste pu envoyer quelques tweets. Parmi mes nouveaux abonnés, une belle surprise :


Chère Cristina, tu es une privilégiée ! Ton pays a eu à sa tête le plus grand dirigeant, le meilleur d'entre nous ! Nous, nous n'avons que des pourritures depuis Sarkozy. Et peut-être le pire est devant nous, pour achever de détruire notre pays, avec Copé ou Valls.

 

Avec son sifflet, un jour, Chavez a sifflé la fin de la partie pour les charognards. Il a soustrait le pétrole du Vénézuela (en le nationalisant) et les Vénézueliens aux prédateurs sans foi ni loi.

 

Suivons son exemple ! A notre tour, sifflons la fin de la partie pour tous les ennemis des peuples.

 

Chantal Dupille

 

Sur mon site officiel :

Chavez + qu'un géant de l'Histoire et l'ami des pauvres: Notre Frère (Dossier)


(1) http://www.marianne.net/Chavez-pourquoi-tant-de-haine_a227118.html

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Mes Tweets

(que j'alimente moi-même depuis peu)

https://twitter.com/rsistons


Honte à l'UE qui envoie juste des représentants de second rang pour les funérailles Chavez (Adoré des peuples donc pas des dirigeants UE vendus !)


Funérailles Chavez: Le peuple vénézuelien pleure son immense Président. Quand verra-t-on le peuple français pleurer un Sarkozy ou un Hollande?


Médias: Milliers de partisans,dizaines de milliers,centaines de milliers,enfin,l'évidence, un aveu : MILLIONS de Vénézueliens pour les funérailles de CHAVEZ


Honte de voir François Hollande Président du Parti français encore dit "socialiste" boycotter les funérailles du dirigeant socialiste Chavez!


Travail Médias : Comment masquer l'amour des Vénézueliens pour Chavez et préparer la victoire des opposants ? Déjà, on parle de divisions des Chavistes !


Chavez toujours présent. On n'arrive pas à croire qu'il est mort, qu'il ne rira +, qu'il ne combattra +, il est irremplaçable, il est unique


Chavez: Pas seulement une politique, c'est un coeur, une force de la nature, une spontanéité, un rayonnement.. Les dirigeants sont NAINS à côté


Chavez a une telle personnalité qu'il ne nous quittera plus, il est rentré en nous. Je crois que nous sommes tous amoureux de lui ! Fabuleux


Chavez, souvenir. Avec son sifflet, il a sifflé la fin de la partie (de pillage du pétrole : Nationalisé). SIFFLONS LA FIN DE LEUR PARTIE !

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Obama "veut de nouvelles relations avec Venezuela" ? Que les USA cessent de financer des coups d'Etat et des terroristes là-bas!

 


Le avant et après Hugo

 

 

A lire :

Le capitalisme sera la tombe de l'humanité ! (Discours d'Hugo Chavez)

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Hasta Siempre, Comandante !
Hasta Siempre, Comandante !

Nous dédions cet article à un grand Homme. Au leader d’un pays et de sa région, un symbole pour le monde entier. C’était également un grand ami de la Russie, qu’il aimait beaucoup. Aujourd’hui, cet homme n’est plus. Il s’agit de Hugo Chavez.

En ces jours très tristes avant tout pour les Vénézuéliens, mais également pour bon nombre de Latino-Américains en général, ainsi que de Russes, d’Africains, d’Européens et de nombreuses personnes sur tous les continents, il est important de se rappeler qui était Hugo Chavez.

Issu d’un milieu modeste, métis dans les veines duquel coulait du sang indien, africain et espagnol, sa mère souhaitait qu’il devienne prêtre catholique. Hugo rêvait de devenir joueur de baseball. Finalement, il rejoint l’armée vénézuélienne à l’âge de 17 ans et plus tard s’inscrit à l’Académie vénézuélienne des sciences militaires, en tant que cadet. Diplôme militaire d’arts et de sciences en poche, il commence officiellement à servir dans l’armée. En 1992, il participe au coup d’État qui échoue. Il est alors emprisonné durant deux ans. A sa libération, il jouit déjà d’une grande popularité, surtout grâce à ses prises de position en faveur des classes les plus démunies du pays. Il crée le « Mouvement Cinquième République », basé notamment sur de nombreux principes de la Révolution cubaine. Chavez a par ailleurs toujours considéré Fidel Castro comme son mentor et inspirateur. Il sera élu président du pays à la fin de 1998. Combinant les principes de la justice sociale ainsi que les valeurs patriotiques et anti-impérialistes de Simon Bolivar, figure emblématique en Amérique Latine, sa popularité ne cesse de croître. Justement, les plus défavorisés, tout simplement oubliés et ignorés par ses prédécesseurs, lui assurent un soutien sans faille.

En 2000, il est réélu avec près de 60% des suffrages. En 2002, il fait face à un bref coup d’État, orchestré par l’oligarchie locale et leurs soutiens extérieurs, avant tout celui des Etats-Unis. Chavez est arrêté. Mais c’est alors que la majorité de la population vénézuélienne témoigne son soutien indéfectible envers son président et sort massivement dans les rues pour exiger sa libération. Il est finalement libéré deux jours plus tard et reprend ses fonctions de chef de l’État. En 2006, il est réélu avec près de 63% des voix. En 2007, le référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par Hugo Chavez est rejeté (à une courte majorité de 50,7%), malgré de nombreuses fraudes enregistrées lors du référendum. Malgré ces fraudes, Hugo Chavez décide de reconnaître publiquement sa « défaite ». Quant aux élections présidentielles de 2012, il est de nouveau vainqueur, avec cette fois-ci plus de 55% des voix.

En politique intérieure et au niveau des réalisations sociales, parmi les nombreuses réussites du président Chavez, on peut citer : la baisse importante du chômage, la diminution de plus de la moitié du taux de pauvreté (de 54% des ménages en 2003 à moins de 25% aujourd’hui), quant à la pauvreté elle a diminué de 72%. On citera également la chute du taux de la mortalité infantile et des inégalités sociales (le Venezuela étant devenu le pays le moins inégalitaire de la région), l’augmentation à plusieurs reprises du salaire minimum et du revenu par habitant (ayant augmenté de plus de 3 fois), construction massive de logements (surtout en faveur des plus pauvres), forte baisse de la dette publique, éducation gratuite dès l’enseignement préprimaire, et ce jusqu’à l’université, augmentation conséquente de la part du PIB consacrée à l’éducation et éradication de l’analphabétisme (selon les données de l’UNESCO), ainsi que forte réduction des importations alimentaires (pratiquement 60%), pour ne citer que ces acquis... En politique extérieure, Hugo Chavez a défendu la souveraineté de son pays mais également de ses ressources. Et c’est bien lui qui a été le chef de file de l’intégration régionale et continentale. C’est bien autour de lui que se sont réunis d’autres leaders latino-américains comme Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), Cristina Fernandez de Kirchner (Argentine), Daniel Ortega (Nicaragua) et Raul Castro (Cuba). Le pays-leader sud-américain, le Brésil, a également activement participé au projet d’ « Alliance latino-américaine ». Hugo Chavez a par ailleurs vivement soutenu la coopération entre l’Amérique latine et les Caraïbes. Son action a beaucoup contribué à la mise en place des organismes suivants : l’Alliance bolivarienne pour les Amériques, l’Union des nations sud-américaines, la Banque du Sud, ainsi que le réseau régional de télévision Telesur. Et tous ces projets grandioses ont été réalisés dans une région où il y a encore pas si longtemps, la CIA organisait des coups d’États quand bon leur semblait, en mettant au pouvoir des pantins qui arrangeaient l’empire étasunien. Hugo Chavez s’est employé à tourner cette page définitivement. Il a également activement développé les relations du Venezuela avec la Russie, la Chine, l’Iran, les États africains et le monde arabe. Il a par ailleurs vécu le meurtre de Mouammar Kadhafi comme une tragédie personnelle. Grand visionnaire, il est également l’initiateur du Sommet Afrique-Amérique latine. Mais une fin tragique est venue stopper la vie du Comandante.

Depuis juin 2011, il luttait contre le cancer. Après plusieurs opérations à Cuba et les espoirs de guérison tant espérée par ses concitoyens et tous ses partisans dans le monde entier, le Président Hugo Chavez s’est éteint le 5 mars 2013, dans la capitale vénézuélienne. Selon le président par intérim Nicolas Maduro, la maladie du leader vénézuélien ne serait pas due au hasard et les États-Unis seraient directement impliqués. On attend avec impatience tous les détails à ce sujet, mais beaucoup de questions vont se poser. Pour n’en citer qu’une : connaissant les méthodes occidentales vis-à-vis de tous ceux qui n’arrangent pas les intérêts des lobbies concernés (emprisonnement de Laurent Gbagbo, meurtre barbare de Mouammar Kadhafi), on aura en effet bien besoin d’analyser sérieusement tous les scénarios possibles.

Dans tous les cas, Hugo Chavez restera à jamais la personne qui non seulement a accompli des exploits aussi bien dans son propre pays, mais aussi à l’échelle de tout le continent sud-américain et du monde entier. Il est et restera une source d’inspiration pour un très grand nombre de personnes aux quatre coins du monde. Un homme pour qui les mots « justice, liberté, et surtout dignité » resteront des synonymes gravés à jamais dans la mémoire collective. Tous les leaders d’Amérique latine lui ont rendu hommage. Comme l’a également fort bien dit le président russe Vladimir Poutine, Hugo Chavez « était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l’avenir et qui était toujours très exigeant envers lui. Il était un ami très proche de la Russie ». Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que « toute la vie de Chavez était un celle d’un homme au service désintéressé de la justice et de l’égalité, luttant pour le bien du peuple vénézuélien ». Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaliy Tchourkine, a quant à lui qualifié Hugo Chavez de grand homme politique, et son décès de tragédie, aussi bien pour le Venezuela que la Russie : « Un grand homme pour son pays, pour toute l’Amérique latine et le monde entier. Il a joué un rôle important dans le développement des relations entre le Venezuela et la Russie, et aujourd’hui nous pleurons sa mort ». Connaissant les nombreux points communs entre la Russie et le Venezuela, ainsi que les nombreux défis communs lancés par les deux pays, notamment en matière de défense de la démocratie et de la souveraineté face à la dictature de la « pensée unique » et des grands lobbies, il est important d’aider le gouvernement vénézuélien à élucider toutes les circonstances tragiques de la maladie du président Chavez.

Pour finir, il faut dire que Hugo Chavez restera à jamais dans l’histoire. Dans l’histoire de son pays, de l’Amérique latine, du monde, mais aussi dans le cœur des hommes. Il a également réussi à prouver qu’il est possible de combattre pour les grandes valeurs dans le respect de la démocratie, la vraie démocratie. Il reste et restera le symbole de la lutte pour la justice, la liberté et la dignité humaine, où que ce soit. Nous ne pourrons jamais l’oublier. Quant à son successeur et ses partisans, nous espérons qu’ils poursuivront fièrement et dignement l’œuvre du président Chavez. Hasta la victoria siempre, Comandante !

http://french.ruvr.ru

http://www.alterinfo.net/Hasta-Siempre-Comandante-_a87639.html

 

7 mars 2013

Investig'Action - Ainsi parlait Hugo Chavez Reniflant « une odeur de soufre » à la tribune de l’ONU, poussant la chansonnette pour Hillary Clinton en conférence de presse, délivrant ses messages de paix et d’amour à la jeunesse du monde ou éveillant la fibre patriotique des Vénézuéliens « jusque dans les c... et les ovaires », Chavez ne laissait personne indifférent à travers ses interventions. Elles étaient toutefois passées sous silence dans les grands médias, quand elles n’étaient pas (...)


6 mars 2013

Investig'Action - Chavez est un pilier de l'identité vénézuélienne contemporaine Entretien avec Romain Migus, sociologue français vivant depuis près de dix ans au Venezuela. Il analye pour nous l’impact qu’a eu le président sur la société vénézuelienne à travers trois facettes : le Chavez politique, le Chavez du peuple et le Chavez de l’Etat.


6 mars 2013

Investig'Action - «  L'amour est le combustible de la révolution  » Entretien avec Vincent Lapierre à qui l’on doit les nombreuses vidéos sous-tirées en français de Chavez.


6 mars 2013

Investig'Action - Chavez et la bataille planétaire Dans ce monde plutôt terrifiant, avec la réalité de crises économiques généralisée, le chômage grandissant, la pauvreté et le désespoir grandissant dans nombre de société occidentale, Hugo Chavez représente un espoir, sa politique la preuve qu’un autre monde est possible et que la révolution n’est pas une formule utopique de hippies déconnectés de la (...)


6 mars 2013

Investig'Action - De la pauvreté extrême à la richesse humaine : les femmes au Venezuela Au cours des premières années de la Révolution bolivarienne, le journaliste belge Michel Collon a visité le Venezuela et cette visite lui a inspiré le livre Les 7 péchés de Chavez qui s’ouvre par un chapitre intitulé ‘‘Premier péché : il leur apprend à lire’’. Voyage des femmes de l’analphabétisme au savoir…| En 2012, de retour à Caracas, accompagné de l’ancien parlementaire vert belge Lode Vanoost, Collon participe à des rencontres interactives avec des femmes (...)


6 mars 2013

Investig'Action - Bruxelles-Caracas, les Vénézuéliens nous répondent « Au Venezuela, l’argent du pétrole ne profite plus aux multinationales, mais au peuple par des programmes sociaux. Qu’en pensez-vous ? » Telle était la question posée, en « vidéo-trottoir », à 20 Belges, au hasard dans la rue.

 

Pour France 2, le chavisme est une secte qui a réussi
Philippe ARNAUD

Elise Lucet [après le sujet sur les femmes] : "Direction Caracas, maintenant, où une grande partie de la population s’apprête à vivre un grand événement. Les obsèques d’Hugo Chavez vont en effet se dérouler à 16 h 30. Avant ce moment très solennel, des milliers de Vénézuéliens ont patienté pendant des heures en espérant approcher la dépouille du "comandante". Un sentiment de dévotion incroyable, mais qui ne touche pas toute la population. Certains restent critiques vis-à-vis du président défunt. Reportage de nos envoyés spéciaux, Maryse Burgot et Laurent Desbois."

Maryse Burgot : "C'est l'un de ces moments de communion collective inventés par le chavisme : une marée humaine dans les rues de Caracas". [Vue d'une femme transportée sur une civière]. "Cette femme s'est évanouie après avoir patienté neuf heures dans une file d'attente. Elle espérait pouvoir se recueillir sur la dépouille de Chavez". [Un des brancardiers parle : "Anzoategui, elle est venue de l'Etat d'Anzoategui, c'est vraiment loin"]. Maryse Burgot : "Quand la foule apprend que, finalement, Chavez sera embaumé, et visible pour l'éternité, elleexulte. [Déclaration d'une femme : "On l'aime et cet amour ne mourra jamais. Aujourd'hui, il est même plus grand qu'avant."]. Maryse Burgot : "Et c'est bien ce culte de la personnalité qui est dénoncé dans les quartiers chics de Caracas. [Vue d'une résidence de luxe, mais solidement bétonnée, avec des barbelés]. Maryse Burgot : "Dans sa maison, cernée de murs et de barbelés, cet ancien diplomate de haut rang dénonce les dérives du chavisme". [Vue du diplomate (...) Lire la suite »
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Pourquoi Chávez ?
Jean-Luc MELENCHON, Ignacio RAMONET
Hugo Chavez est sans doute le chef d’Etat le plus diffamé du monde. À l’approche de l’élection présidentielle au Venezuela, le 7 octobre, ces diffamations redoublent d’ignominie. Tant à Caracas qu’en France. Elles témoignent du désespoir des adversaires de la révolution bolivarienne devant la perspective (que les sondages semblent confirmer) d’une nouvelle victoire électorale de Chavez. Un dirigeant politique doit être jugé sur ses actes, et non sur les rumeurs colportées contre lui. Les candidats font des promesses pour se faire élire ; rares sont ceux qui, une fois élus, les tiennent. Dès le début, la promesse électorale de Chavez a été claire : travailler au profit de ceux, majoritaires dans son pays, qui vivaient dans la pauvreté. Et il a tenu parole. C’est le moment de rappeler ce qui est vraiment en jeu dans cette élection à l’heure où le peuple vénézuélien va voter. Le Venezuela est un pays très riche en raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures. Mais presque toutes (...) Lire la suite »
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50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne
Salim LAMRANI

Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.

1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable.Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points. 2. Toutes les instances internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains, en passant par l’Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins. 3. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ». 4. L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I. 5. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que (...) Lire la suite »
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ONU : Chavez me serre la main et me demande : « Comment ça se prononce, votre nom ? ».
Mon témoignage sur Hugo Chavez
Hervé Kempf

Je n’avais guère prêté attention à Hugo Chavez. Pour moi, le Venezuela évoquait un pays pétrolier longtemps réduit à un statut de semi-colonie par les Etats-Unis, et qui par ailleurs avait subi des inondations catastrophiques en 1999. Chavez ? Hmm ?

Mais peu avant la conférence de Copenhague sur le climat, en 2009, la traduction en espagnol de mon livre, Comment les riches détruisent la planète, lui fut transmise.

Il faut savoir que Chavez participait tous les dimanches à un programme radiophonique de plusieurs heures, mélange de radio-crochet, chansons, jeux, informations sur l’activité du gouvernement et éducation politique populaire. Une part de la faconde intarissable de l’animateur Chavez venait de ses lectures de la semaine, que ce quasi-autodidacte dévorait pendant ses nuits. Advint la conférence de Copenhague sur le climat en 2009. On l’a oublié aujourd’hui, mais cette conférence se produisit dans un état d’excitation impressionnant, dans un moment où la question du changement climatique n’avait jamais été aussi présente dans la conscience collective. Et tout ce que la planète comptait d’écologistes engagés et de chefs d’Etat étaient animés par l’irrépressible besoin… d’ETRE LA. Permettez-moi de vous raconter comment j’ai croisé alors Hugo Chavez – il s’agit en fait des notes que j’avais prises alors, pour le récit de la conférence. Ainsi donc, le 16 décembre 2009… me voici à côté de la salle plénière, qui (...) Lire la suite »
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Quand nos politologues se surestiment et sous-estiment un peuple
De Sandino à Chavez, « l’aube n’est plus une tentation »
Thierry DERONNE

Comme le dit le sociologue Reinaldo Iturizza, parler de “transition” ou de “post-chavisme” reviendrait à insulter l’intelligence des vénézuéliens, et à nier l’Histoire elle-même, ce mouvement profond qui ne fait que commencer dans une Amérique Latine qui a changé de nature.

Comprendre le Venezuela de 2013, c’est d’abord comprendre une vérité qui crève les yeux. Le peuple vénézuélien d’aujourd’hui n’est plus le peuple des années 90. C’est la victoire de Chavez : « à ceux qui me souhaitent la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu’ils continuent à voir la Révolution Bolivarienne avancer de bataille en bataille, de victoire en victoire. » Dans les années 80 j’ai vécu au Nicaragua, en pleine révolution sandiniste. Deux faits m’ont marqué. Augusto C. Sandino et son Armée de Défense de la Souveraineté Nationale (EDSN). Alors que sur place, les nicaraguayens jouissaient pour la première fois d’élections libres, d’un État de Droit et de la liberté d’expression, après l’interminable nuit de tortures, de massacres et de disparitions de la dictature somoziste, les médias occidentaux s’empressèrent de transformer cette révolution en « totalitarisme en marche ». A l’époque Julio Cortázar, le grand cronope argentin, envoyait ses protestations au journal français « Le Monde » pour tenter (...) Lire la suite »
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Chavez est mort (pour le moment)
Viktor DEDAJ
« Laissez les chiens de l’empire aboyer, c’est leur travail. Le nôtre, c’est de se battre pour achever la véritable libération de notre peuple. » - Hugo Chavez« Si vous voulez savoir qui était Chavez, regardez qui pleure sa disparition, et regardez ceux qui s'en réjouissent, là vous aurez votre réponse ! » - Fidel Castro J'avoue qu'en apprenant la mort d'Hugo Chavez, j'ai pleuré. Ce fut bref, mais intense. J'avoue qu'à la mort de Fidel Castro, je pleurerai jusqu'à la dernière larme de mon corps. Ce sera probablement un peu plus long et un peu plus intense. J'avoue aussi qu'à chaque annonce de la mort d'un dirigeant occidental, j'ai plutôt tendance à reprendre deux fois des moules. Oui, j'avoue : j'échangerai la quasi-totalité de la classe politico-médiatique occidentale contre un seul Hugo Chavez. Même malade. Même mort. Alors que toute la gauche latino-américaine, et même au-delà, décrète le deuil, ici La Gauche la Plus Conne de la Planète, comme à chaque fois que l'occasion lui est offerte, refait (...) Lire la suite »
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Nous savions bien qu’ils dégoulinaient de roublardise, de lâcheté et de traitrise
La Haine et l’Amour
Archibald EMOREJ

Rien. Ils ne laisseront rien passer. Ni l’injure, ni l’infamie, ni l’ignominie. Les hordes de fonctionnaires du vil, les coprophages de la lâcheté, les défroqués de la grandeur humaine, tous grouinent dans la fange en bouffant le cadavre d’un combattant qu’ils n’ont pas su abattre. Pas même touché, ni même égratigné. Eux ne sont pas des Hommes, sans respect pour la mort, à pisser sur la dépouille, comme leurs ont dit de dire leurs supérieurs de l’ombre, d’un très grand de notre monde. Notre monde. Ils n’ont pas idée de ce qu’il est. Nous avons tous nos cultures, nos langues, nos histoires, nos folklores et nos héros, et pourtant nous partageons les valeurs de ce monde, ce monde dont ils n’ont même pas idée.

Chez nous, pas d’idolâtre ni maximo ni dictateur, simplement l’humilité de reconnaitre les meilleurs d’entre nous, et pas sur leurs filiations, leurs mécènes ou leur maîtres, mais jugés sur leurs actions, leurs morales et leurs actes. Peut-être leur haine vient de cette liberté que nous partageons, celle de la critique constructive, de l’indépendance, de la dialectique pour le bien du groupe, donc de tous - ni pour l’esbroufe, ni pour une carrière aux ordres. De tous, parce que nous n’excluons personne, et même le pire de nos ennemis, sa mort nous ne l’acceptons qu’au champ d’honneur, dans le respect d’une idée chevaleresque qui fait de nous des humains, pas des bêtes dégueulasses. Est-ce naïf d’être révulsé par ce magma de haine, un flot visqueux de gratte-papiers venus vomir leur joie de la mort d’un homme que rien n’a terrassé, sinon la maladie ? Seuls les puissants sont magnanimes. La bêtise est une chose, nous les avons assez moqués. Nous savions bien qu’ils dégoulinaient de roublardise, de lâcheté et de (...) Lire la suite »
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Après la mort de Chavez, je rêve...
Gwendal Evenou
Avec la mort de Hugo Chavez, les médias m’ont appris que créer des programmes sociaux pour les plus pauvres, éradiquer l’analphabétisme dans son pays ou augmenter le salaire minimum de 30% n’étaient en fait que des pratiques clientélistes, et n’avaient d’autre visée que de remplir les urnes de bulletins de vote à son nom. Moi, simple citoyen des classes populaires, aujourd’hui, je rêve d’être à mon tour victime d’un affreux clientélisme électoral. Je rêve qu’un président de la République sans morale propose de garantir une réelle sécurité sociale gratuite pour tous et augmenter les effectifs des personnels soignants des hôpitaux, osant déclarer au peuple crédule que « la santé, ça n’a pas de prix ». Je rêve qu’un président de la république, dans l’irrespect total de toute logique économique pure, interdise les licenciements dans les entreprises faisant des bénéfices et refuse le dialogue social avec le patronat qui consiste en l’imposition inévitable de la flexibilité pour « sauver les emplois », dans l’unique but de (...) Lire la suite »
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La chronique de Recherches internationales
Hugo Chávez, la mort d’un grand.
Xavier Calmettes

Le Venezuela enterre aujourd’hui l’un des dirigeants les plus marquants de ce début de XXIème siècle. L’homme a monopolisé le débat politique vénézuélien et latino-américain durant plus de 20 ans. Détesté par les élites, adulé par les classes défavorisées, Hugo Chávez ne laissait personne indifférent. Son parcours personnel a contribué à forger le mythe.

Un parcours mouvementé Né dans une famille de l’État de Barinas, il intègre les forces armées, gravit les échelons de la hiérarchie militaire et devient lieutenant-colonel. Admirateur de Simón Bolivar, le libérateur de la grande Colombie du joug espagnol, il crée le Mouvement Bolivarien 200 au sein des forces armées en 1983. Ce mouvement d’inspiration nationaliste aurait très certainement été voué à l’anonymat, s’il n’était pas né en même temps qu’une profonde crise économique, sociale, et politique. Incapables de résoudre les problèmes économiques de la société vénézuélienne, les élites de la IVème République tentent de mettre en place des réformes de caractère néo-libéral qui échouent à relancer l’économie. Les inégalités augmentent, le Venezuela s’appauvrit, le PIB régresse, et le FMI demande la réduction des déficits publics. Le peuple reste fidèle aux deux partis historiques de la IVème République (Acción Democrática et COPEI) jusqu’à ce que Carlos Andrés Pérez (candidat d’Acción Democrática) soit élu Président. Ce (...) Lire la suite »
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Chavez : regardez France 2, vous saurez tout !
Philippe ARNAUD

J’ai regardé le journal télévisé de France 2 de 13 h de ce mardi 6 mars. Je propose quelques remarques qui constitueront une analyse des omissions, des manques, de l’implicite. C’est-à-dire une analyse des “ creux ”.

De la présentation, j'extrais ces quelques phrases : 1. "Il était le fils spirituel de Fidel Castro. Il n'a cessé, comme le Lider Maximo, de montrer du doigt les États-Unis et le modèle capitaliste..." Remarque. Cette phrase laisse penser que la mise en accusation des États-Unis par Hugo Chavez est un rituel, une plaisanterie éculée, sans raison, sans fondement (comme on rit des cocus ou des belles-mères, bêtement, parce que ça c'est toujours fait). Où est le creux, où est l'omission ? L'omission, c'est celle du rappel de toutes les interventions violentes des États-Unis en Amérique latine depuis les années 1850, et dont l'énumération prendrait plusieurs pages. Je dis "violentes" pour englober à la fois les interventions directes de l'armée américaine par bombardements (Cuba, 1961), pilonnages, débarquements (Argentine, 1853), parachutage (La Grenade, 1983), mais aussi les complots contre des gouvernements légaux (Arbenz, au Guatemala, en 1954, Allende, au Chili, en 1973), les blocus, (...) Lire la suite »

HASTA SEMPRE COMANDANTE CHAVEZ

 

HASTA SEMPRE COMANDANTE CHAVEZ ...
ELAC & ALAC Committees /

The Jamahiriyan Resistance Network / 2013 03 06 /
http://www.elac-committees.org

# Un ami sincère de la Jamahiriya nous a quitté.

Le président socialiste vénézuélien Hugo Chavez, soutien sans faille de l'ancien dirigeant libyen, avait condamné l'"assassinat" de Mouammar Kadhafi, qu'il avait qualifié de "martyr".
"Malheureusement, la mort de Kadhafi a été confirmée. Ils l'ont assassiné, (c'est) une violation supplémentaire de la vie", a commenté M. Chavez. Pour le chef de l'Etat vénézuélien, l'ancien dirigeant libyen sera désormais reconnu comme "un martyr" et "un grand combattant".
Adepte de positions anti-impérialistes conséquentes, Hugo Chavez n'avait jamais varié dans son soutien à Mouammar Kadhafi depuis le début de l'intervention des USA et de l’OTAN en Libye.

http://www.alterinfo.net/HASTA-SEMPRE-COMANDANTE-CHAVEZ_a87544.html

 

 

Mort de Chavez: Caracas accuse ses "ennemis extérieurs"
Mercredi 6 Mars 2013


Mort de Chavez: Caracas accuse ses "ennemis extérieurs"
Le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé les "ennemis extérieurs" du pays d'avoir provoqué le cancer du commandant Hugo Chavez, rapportent mercredi les médias locaux.
"Les ennemis historiques de notre patrie cherchaient à porter atteinte à la santé de notre commandant", a déclaré le vice-président lors d'une réunion des chefs politiques et militaires du pays.
"Nous n'avons aucun doute, arrivera un moment dans l'Histoire où nous pourrons créer une commission scientifique qui révèlera que le commandant Chavez a été attaqué avec cette maladie", a-t-il poursuivi.
Dans le même temps, M.Maduro a accusé les "ennemis extérieurs" de la mort de l'ex-leader palestinien Yasser Arafat.
Ces déclarations ont été faites avant l'annonce de la mort du président vénézuélien plus tard dans la journée. D'après la version officielle, le commandant Chavez est décédé des suites d'un cancer mardi à 16h25 heure locale.
Le vice-président Maduro a également fait savoir que Caracas avait pris la décision d'expulser l'attaché militaire des Etats-Unis David del Mónaco en raison de ses tentatives de "déstabiliser la situation dans le pays".

http://fr.rian.ru
http://www.alterinfo.net/Mort-de-Chavez-Caracas-accuse-ses-ennemis-exterieurs_a87549.html
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(..) Lorsqu’on parle avec les millions de personnes (parmi lesquelles un marcheur nommé Evo Morales) qui forment depuis quatre jours à Caracas des files de plusieurs kilomètres pour rendre un dernier hommage à leur président, on se rend compte rapidement qu’il ne s’agit pas de croyance aveugle comme le prétendent des médias jamais à court de mépris de classe. Tous les peuples latino-américains sont profondément religieux mais il s’agit d’abord d’une réaffirmation d’une culture politique en expansion : la participation citoyenne dans la construction de l’État. Autre caractéristique de cette mobilisation populaire : le mélange de civils et de soldats de tout bord, sans que ceux-ci suscitent la moindre peur parmi les citoyens.  Des soldats qui avant Chavez étaient utilisés par l’élite pour réprimer toute rébellion sociale. C’est un autre trait des gouvernements de gauche latino-américains que d’avoir mis fin à cette histoire de disparus, de massacres et d’avoir reconstruit l’humanité, la vocation citoyenne, pacifique des forces armées. Le premier jour sont venus surtout des habitants de Caracas et à partir du deuxième jour, depuis l’intérieur du pays, et même d’Amérique Latine.  Piedad Chavez, ex-sénatrice colombienne et militante des droits humains : « Chavez s’est chargé de faire en sorte que le chavisme ne dépende pas de lui, c’est une école de leadership collectif, aujourd’hui il y a des millions de Chavez ».

Ce samedi 9 mars 2013, depuis Quito, Rafael Correa a initié son programme alternatif de radio et télévision en parlant de « cet ami unique, sur qui on pouvait toujours compter, qui fut le président le plus diffamé, le plus attaqué par les élites propriétaires des médias ». Il a rappelé que lorsqu’il voyage en Europe, il se rend compte de l’impact de cette désinformation, quand il entend des jeunes lui parler de « Chavez assassin ». « Voilà ce qu’ils font des présidents qui luttent pour la souveraineté, pour la justice sociale : des assassins ! Et quand je demande : qui a-t-il assassiné ? quel pays a -t-il envahi ?, personne ne peut me répondre. Le fait qu’un visionnaire aussi solidaire, puisse être transformé en criminel, donne une idée de la dictature médiatique en Occident. Nous, nous devons continuer à lutter pour cette Amérique latine en pleine libération. «

Au nom du Mouvement des Sans Terre du Brésil, Joao Pedro Stedile a rappelé lors d’une interview à Telesur ce 9 mars 2013, « le combat commun des Sans Terre et du président Chavez : création d’écoles agro-écologiques, luttes contre les OGM, réforme agraire, souveraineté alimentaire, mais aussi promotion incessante des idées des  mouvements sociaux au coeur de l’intégration latino-américaine. Beaucoup de présidents lorsqu’ils arrivent au pouvoir, se croient les maîtres du monde, ne conservent que la bouche et perdent les oreilles. Chavez, lui, en toute simplicité, t´écoutait, cherchait à converser avec toi pour apprendre,  écouter ».

 

Lula da Silva : “¡Si vous n’existiez pas, vous devriez renaître !”

006_EG_0327_P.pngLa présidente Dilma Roussef et l’ex-président Lula aux côtés du Vice-président Nicolas Maduro.

“Je pense qu’un siècle ne suffit pas pour produire un homme qui possède les qualités de Chávez. On ne voit pas tous les jours un pays élire une personne qui possède un engagement différent avec son peuple”, a pour sa part exprimé l’ex-président du Brésil.  “C’etait un homme doté de 80 pour cent de coeur et 20 pour cent de raison, comme, je le crois, doivent l’être tous les grands hommes du monde”. Lula a rappelé que Chavez ne pensait qu’à son peuple et surtout aux personnes les plus pauvres. J’ai eu le plaisir de converser souvent avec lui. « Dès le début nous avons noué une relation très forte parce que nous avions de nombreuses affinités. Oui, nous avions des divergences idéologiques mais nous avions beaucoup d’affinités politiques, par exemple sur la relation stratégique entre le Brésil et le Venezuela, comme entre tous les pays d’Amérique Latine. Nous comprenions le rôle des pays pauvres, surtout ceux de l’Amérique du Sud, dans l’affrontement construit avec les pays du nord, surtout dans les questions commerciales et poltiques. Tout cela a fait qu’un jour, en 2007, nous sommes passés d’une relation entre présidents à une relation de compagnons. Chavez savait que les raisons d’arriver au

gouvernement étaient de faire que le peuple du Venezuela se sente fier, qu’il dispose enfin de droits, de travail, de santé et de la possibilité d’étudier. Il a évidement subi une très forte opposition comme nous l’affrontons tous en Amérique Latine… Chavez a valu la peine non seulement pour ces conquêtes mais pour le symbole que signifia ce qe qu’il a fait pour son pays : un peuple, les enfants, tous ont repris confiance en eux-mêmes. Un peuple a compris que le Venezuela était beaucoup plus grand que ce que les élites voulaient lui faire croire. Je crois que les idées de Chavez comme celles de Bolívar, vivront longtemps, parce que l’Amérique Latine vit un moment exceptionnel. Et Chavez a beaucoup à voir avec cela : la création de l’UNASUR, de la CELAC, du Conseil de Défense de l’UNASUR, de la Banque du Sud, et de tant d’autres idées qu’ensemble nous jetions sur papier et que nous discutions, pour les concrétiser peu à peu. J’ai eu le plaisir de partager avec lui huit ans de présidence et je ressens la fierté d’avoir construit tant de choses positives avec lui. Et je sens aussi la tristesse de n’avoir pas pu faire davantage. »

 

chavez-y-lula

Thierry Deronne, Caracas 9 mars 2013

 

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Décès de Chavez: le PC russe veut une enquête internationale
14:56 06/03/2013
MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti

Le dirigeant du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), Guennadi Ziouganov, affirme que la mort du président vénézuélien Hugo Chavez n'est pas fortuite et qu'elle doit faire l'objet d'une enquête internationale.

"Comment expliquer le fait que six leaders de pays latino-américains qui critiquaient la politique des Etats-Unis et tentaient de former leur propre bloc influent pour devenir souverains et indépendants, ont soudainement contracté la même maladie que Chavez?", a demandé M. Ziouganov interrogé par la chaîne de télévision Rossiya 24.

"Je pense que cet épisode est loin d'être fortuit", a souligné le chef du KPRF, ajoutant qu'il fallait "engager une enquête, y compris sous contrôle international".

Plus tôt mercredi, le vice-président de la commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), le communiste Leonid Kalachnikov, a indiqué à RIA Novosti que les relations entre la Russie et le Venezuela ne seraient plus aussi étroites qu'elles l'étaient sous Hugo Chavez. Le parlementaire est persuadé qu'en cas d'arrivée de l'opposition au pouvoir au Venezuela, la Russie aura peu de chances de pratiquer une coopération fructueuse avec ce pays.

Après avoir qualifié Hugo Chavez de "personnalité illustre", le député a fait savoir que les communistes russes présenteraient dans les heures qui viennent leurs condoléances à l'occasion de sa mort.

Outre Chavez, différentes formes de cancer ont été diagnostiquées chez l'ex-président argentin Raul Alfonsin (mort en 2009) et la dirigeante actuelle du pays Cristina de Kirchner, l'ex-président brésilien Lula da Silva et la présidente actuelle Dilma Rousseff, ainsi que chez l'ancien chef de l'Etat paraguayen Fernando Lugo.

 

http://fr.ria.ru/world/20130306/197720378.html

 

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Photo : === FLASH ! === 7 MARS 2013 - 19H00 == => PLUS DE 1 260 PERSONNES ONT DÉJÀ SIGNÉ NOTRE PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO" QUI VIOLE L'ARTICLE 2 DE LA CONSTITUTION FRANÇAISE => PARMI LES SIGNATAIRES FIGURENT NOTAMMENT DES FRANÇAIS EXPATRIÉS DANS 20 ÉTATS ÉTRANGERS, DONT LES ÉTATS-UNIS, LE ROYAUME-UNI, LE CANADA, L'ALLEMAGNE, L'ITALIE, LA BELGIQUE, LA SUISSE, LA CHINE, LE BRÉSIL, LE MEXIQUE, etc. --------------------------------------------------------------- Rappelons que le projet de loi du gouvernement (dit "Fioraso", du nom de la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) veut démolir la loi Toubon en autorisant des établissements français d'enseignement supérieur à effectuer TOUS LEURS examens et TOUS LEURS enseignements ENTIÈREMENT, EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN LANGUE ÉTRANGÈRE, donc essentiellement en ANGLAIS, au pays de Molière. Ce projet VIOLE L'ARTICLE 2 de la Constitution française qui stipule : « La langue de la République est le français. » Si nous laissons le gouvernement opérer cette dérive insensée, le gouvernement, de recul en trahison, pourra accepter ensuite que des établissements privés d'enseignement secondaire puissent effectuer tous leurs cours en langue étrangère (et pas seulement en anglais d'ailleurs), et bientôt que des établissements privés d'enseignements primaire suivent cette mécanique infernale. À 19h00 le 7 mars, nous comptabilisons déjà 1262 premiers signataires de notre pétition. Parmi ces 1262 premiers signataires de notre Appel figurent des Français expatriés qui vivent dans les 20 États du monde suivants: 1. Allemagne 2. Belgique 3. Brésil 4. Bulgarie 5. Canada 6. Chine 7. Djibouti 8. Espagne 9. États-Unis 10. Hong Kong 11. Irlande 12. Italie 13. Luxembourg 14. Madagascar 15. Malaisie 16. Mexique 17. Royaume-Uni 18. Sri Lanka 19. Suède 20. Suisse Leur signature est la preuve que, vu du reste du monde par des Français situés aux premières loges de la compétition mondiale, c'est de la folie furieuse que de vouloir nier l'enseignement supérieur en langue française en France. Vu de New York, Londres, Hong Kong, Rio de Janeiro, Berlin, Acapulco et de bien d'autres endroits du monde, des compatriotes expatriés nous disent que NON, LA LANGUE FRANÇAISE N'EST PAS RINGARDE. Cette signature de nos compatriotes expatriés aux 4 coins du monde doit être un encouragement encore plus grand à signer et faire signer cette pétition. ------------------------------- Loin de nous attirer de nouveaux étudiants venus du monde entier, la loi "Fioraso" et le basculement de l'enseignement supérieur vers la langue anglaise en France ne nous attireraient que le mépris du monde entier. Car la trahison de son héritage et le reniement de soi-même ne suscitent que le mépris dans toutes les civilisations et sur tous les continents. Et c'est un mépris mérité. François ASSELINEAU 7 mars 2013 ------------------------------------------------------ Pour signer la pétition, c'est ici : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

 

Les Français doivent maintenant se redresser

et dire NON à l'invasion galopante de l'américain

qui obéit non pas à une fatalité

mais à une stratégie délibérée

de domination économique, culturelle

et au bout du compte,

de colonisation politique absolue.

 

Dossier + pétition ici :


Alerte! Projet de loi ESR d’expulser la langue française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

 

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Hollande fait écrire ses discours
par un dirigeant du CRIF !
  


 

 

hessel

 

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Stéphane Hessel aussi nous a quittés. J'avais envoyé ce tweet :

"Contorsions de Hollande pour rendre hommage à Hessel. Pour la Gauche, il salue l'Indigné. Pour le CRIF, il désapprouve l'engagement pro-Palestiniens".

 

Le CRIF a osé le discréditer. Il était même poursuivi pour antisémitisme par ses pairs ! Abomination totale..

 

Triste semaine où deux grands, très grands résistants, nous ont quittés, éternels indignés et combattants pour la Justice. Ils doivent rester pour nous des modèles.

 

Chantal Dupille

 

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couv-internet.jpg

 

De la guerre économique à la guerre totale !

 

Enfin une Maison d'Edition engagée. Ouvrages explosifs, à relayer !

  Ce livre traite, entre autres, des relations secrètes qu'entretiennent les plus hautes instances de notre pays avec des groupes terroristes pour créer des « insurrections » de par le monde.

 

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 02:54
Cette nuit, j'ai suivi les événements en direct, sur la chaîne la plus indépendante, http://www.telesurtv.net/, je peux témoigner; Les médias passent l'essentiel sous silence ! Voici ce qui s'est réellement produit sur l'aéroport. Par Eva R-sistons

wikipedia - Pt  Zelaya

TOUS  LES  EVENEMENTS 
EN  DIRECT  ICI :
http://es.justin.tv/xmega


Coup d'Etat. Ce qui s'est passé
sur l'aéroport le 6 juillet 2009,
quand le Pt Zelaya tente de
rentrer dans son pays.
Par Eva R-sistons :



Rappel:

"Le président de l´assemblée générale de l´ONU Miguel d´Escoto accompagne le président Zelaya dans ce vol vers le Honduras. Les présidents Fernando Lugo, Rafael Correa et Cristina Fernandez le suivent dans un vol séparé a destination du Salvador voisin. CNN, dont la "couverture" du coup d´État, a été dénoncée par le Président Zelaya, répète a l´envie les instructions de Micheletti de ne pas laisser l´avion atterrir au Honduras."

Je suis les événements en direct, les avions avec leurs Présidents tournent toujours, ils veulent atterrir.  Pendant pas mal de temps, les pistes d'atterrissage sont vides. Un camion, quelques voitures le long de la piste. C'est tout. On ne voit personne, que l'avion qui tournoie.

Et soudain, le peuple envahit l'aéroport ! Il prie, il chante, et au bout de quelques mn, on entend des coups de feux !  Et maintenant, les assassins de la démocratie, au service des USA, chargent !!!

Il y a plusieurs TV, les officielles, particulièrement CNN, qui ont arrêté de diffuser, ou qui passent des séries ou du foot. Juste au moment où les civils se font tirer dessus ! Seule fonctionne en direct, fidèlement :


http://www.telesurtv.net/solotexto/senal_vivo.php


Voici des notes, prises au fur et à mesure :

En Espagnol (je le parle presque couramment). la TV montre l'avion qui ne peut atterrir ! Les militaires font à nouveau régner la terreur contre les peuples, la CIA est derrière pour reprendre la main sur tout le continent ! Démocratie d'assassins de la liberté et des citoyens !

Le Honduras vit un coup d'Etat contre un Président démocratiquement élu, et cela n'émeut pas les médias occidentaux comme pour l'Iran (destabilisé par l'Etranger) !

6 juillet 2009, 2 h 02

 

Les avions tournent toujours, interdits d'atterrissage, avec plusieurs Présidents (ONU, Honduras, Argentine, Equateur..) à bord ... et maintenant le peuple envahit l'aéroport ! Il prie, il chante ! (Ce sont des peuples très croyants, j'ai partagé leur vie en A. Latine, je les connais, ils sont sincères, spontanés, authentiques !). Cela dure peut-être un quart d'heure... 

Quelle page d'Histoire, les manifestants, par centaines, défient les putschistes ! 

On entend des coups de feu ! Le peuple défend la liberté, au péril de sa vie !!!!


 


 Il y a des chats, à droite de l'écran, commentaires en direct, des messages, pas seulement des images, et il semble que l'incroyable se passe, des policiers contre les militaires au service des pustchistes ! Il y a des blessés, semble-t-il ! Tout ce que les médias taisent !

02:45

 

Oui, les militaires sont en train de tirer contre le peuple non armé manifestant pacifiquement pour le rétablissement de la légalité ! Je les vois, ils sont désarmés, ce sont des civils, et ils tombent ! 2 morts, dit-on à plusieurs reprises ! Tout a basculé en quelques instants !

Je regarde CNN au lieu de la télé locale indépendante - ils ont éteint au moment où l'Armée a chargé !!!! Je reprends la télé locale... Plusieurs morts, maintenant !! On voit les blessés en sang, emportés !

02:53

 
J'ai voulu participer au chat avec les habitants du Honduras, j'ai envoyé mon mot, et Blogger a interrompu ! Alors j'ai ressayé le site, impossible, les TV officielles, et d'abord CNN, se taisent, j'ai enfin une chaîne qui montre le peuple dans les rues, ils descendent en masse, et puis sur l'aéroport quelques vues, les blessés, les morts,
...
ça y est j'ai retrouvé la bonne chaîne.

Le Pt du Honduras atterrit au Nicaragua - Ortega l'accueille, il parle, je fais du direct, là, comme si vous y étiez !!!

Le Pt du Honduras parle, il est très calme, très déterminé, il incarne la légalité, et puis Ortega prend la parole, il y a la Pte d'Argentine, Cristina, à côté de Zelaya, elle est atterrée, défaite, et puis le Pt d'Escoto prend la parole pour dénoncer les putschistes ! Le passé latino-américain ne doit pas resurgir, les militaires ne doivent plus confisquer la démocratie !

Les manifestants de l'aéroport, je suis témoin: Tous désarmés. Certains sont en moto. D'autres portent un drapeau.... 3 h 30



C'est fini, du moins pour ces événements-là, Zelaya a dit qu'il reviendrait dans son pays, qu'il était le Pt élu légalement, et puis il y a les Pt autour de lui, dont Cristina, il sont au Nicaragua avec Ortega.

CNN se lance dans des considérations électorales, quelques vues de l'aéroport, aucun mot, aucune image sur les blessés et les morts, ils n'existent pas, rien sur les militaires qui ont tiré sur des civils désarmés, je suis témoin !!! Je n'ai pas vu d'armes, ils étaient à mains nues, seulement drapeaux et motos... CNN parle maintenant des élections du Mexique. Je vais voir sur les autres chaînes latino-américaines...

Sur Canal de xmega , un court résumé, et on donne la parole aux putschistes

Ici, EN VIVO desde Py, du sport

Real Mamore vs Boliviar , du sport

OlmecaTV , pause

En définitive, à part
http://www.telesurtv.net, sports, séries, pause, infos élections, quelques mots sur le Honduras - rien sur les dramatiques événements de l'aéroport ! Elle est belle, l'info !!! C'est gênant de montrer les putschistes tirer sur le peuple venu défendre son Président élu !

Un dernier mot : L'aéroport avait été bouclé. Pendant une heure, les avions ont tourné, pas de manifestants sur les pistes d'atterrissage. Je suppose que les manifestants, trop nombreux, ont forcé les barrages pour, enfin, se retrouver au milieu de l'aéroport !

On verra ce que diront les Infos. Là, c'était une page d'Histoire, du direct.. 3 h 59. Si, il paraît qu'il y aurait des mouvements de troupe à la frontière du Honduras ...

Rideau, du moins pour le moment.

Eva R-sistons


 
 

 
Biden: Washington ne s'opposera pas
à une action militaire d'Israël contre l'Iran


WASHINGTON - Les Etats-Unis ne feront pas obstacle à Israël si l'Etat hébreu juge nécessaire une action militaire pour éliminer la menace nucléaire iranienne, car c'est un pays souverain, a déclaré dimanche le vice-président américain Joe Biden.

Les Etats-Unis "ne peuvent pas dicter à un autre pays souverain ce qu'il peut ou ne peut pas faire", a déclaré M. Biden sur la chaîne de télévision ABC. L'Etat hébreu peut déterminer par lui-même "ce qui est dans son intérêt et ce qu'il décide vis-à-vis de l'Iran ou tout autre pays".

"Que nous soyons d'accord ou non, ils ont le droit de le faire. Tout pays souverain a le droit de le faire", a-t-il ajouté. "Si le gouvernement (de Benyamin) Nétanyahou décide d'agir différemment de ce qui est fait actuellement, cela relève de leur droit souverain. Le choix ne nous appartient pas."

Barack Obama a estimé jeudi dans un entretien à l'Associated Press que la possession de l'arme nucléaire par l'Iran était "la recette d'une catastrophe potentielle" car cela aboutirait probablement à une course à l'armement dans toute la région.

Israël et Washington accusent l'Iran de développer un volet militaire clandestin dans son programme nucléaire, ce que Téhéran dément.

L'Etat hébreu considère l'Iran comme son adversaire le plus dangereux, d'autant plus que le président Mahmoud Ahmadinejad, qui vient d'être réélu pour quatre ans, prédit et souhaite régulièrement la disparition de ce qu'il appelle "le régime sioniste". Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou dit préférer la voie diplomatique pour stopper le programme nucléaire iranien mais n'a pas exclu une intervention militaire.

Interrogé sur les propos de Joe Biden, l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major interarmes, a estimé que la position de Washington au sujet d'une intervention militaire en Iran relevait d'une "décision politique".

"Cela fait quelque temps que je suis préoccupé par une éventuelle frappe contre l'Iran. Je redoute que ce ne soit très déstabilisant, pas seulement en tant que tel mais par les conséquences involontaires d'une telle frappe", a-t-il dit sur la chaîne CBS. "En même temps, je pense que l'Iran ne devrait pas posséder d'armes nucléaire et que (ce serait) très déstabilisant", a-t-il ajotué.

http://www.juif.org/go-news-102373.php



Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a réitéré son refus d'un gel total de la colonisation juive exigé par Washington pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, a affirmé dimanche un de ses ministres."

http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/102350,israel-netanyahu-toujours-hostile-au-gel-de-la-colonisation.php



Meir Dagan, chef du Mossad, a confirmé au Premier ministre Binyamin Netanyahu que l'Arabie Saoudite avait donné l'autorisation aux avions israéliens de survoler leur territoire, en cas de raid contre l'Iran.
Selon un chercheur israélien qui s'est exprimé dans le Times, "l'Arabie saoudite est beaucoup plus concernée qu'Israël par le danger d'une bombe nucléaire iranienne."

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1246443721804&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull




BHL faiseur de rumeurs.
Et va-t-en guerre !


BHL affirme que quoi qu'il arrive désormais en Iran, Ahmadinejad sera un président affaibli. Il parle de la répression violente des manifestations, et en particulier de la mort de Neda, du rôle de l'ayatollah Khamenei, de l'importance d'internet et de Twitter, avant de conclure: «Quoi qu'il arrive, le roi est nu. Quoi qu'il arrive, le régime des ayatollahs est à plus ou moins long terme condamné à composer ou à disparaitre.
http://www.slate.fr/story/7175/bernard-henri-levy-bhl-parle-de-la-crise-de-neda-et-des-manifestations-en-iran

BHL lance des rumeurs, encore. Au fond, il rêve de la guerre contre l'Iran...
"message d'apocalypse du Pt Iranien"
http://www.juif.org/go-blogs-16777.php

NB Eva:
- BHL faux intellectuel. Un intellectuel doit être indépendant. Lui est communautariste, prisonnier de ses origines - L'apocalypse ? Elle partira d'Israël. N'inversons pas les rôles ! Le déluge de feu viendra de là. - Culture de guerre d'Israël. Même leurs "philosophes" en sont imprégnés !!! BHL se bat pour la guerre, moi pour la paix!


Les rêves arabes d'Obama
http://www.juif.org/go-blogs-16777.php

Un appel à l'audace américaine en Iran
http://www.juif.org/go-blogs-16777.php

Le projet de loi sur la burqa
http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/laicite/burqa.htm





Il faut partir d'Afghanistan !!!
L'Afghanistan, tombeau de
nos ambitions infondées.

Avenir proche: Hyper-violence
en France et dans le monde.


Nous avons tous en mémoire les soldats français morts dans une embuscade voici presque un an. Il y a quelques jours, trois soldats allemands ont été tués en patrouille près de Kunduz, comme trente-trois de leurs camarades précédemment.
  
Combien de morts inutiles pour une guerre sans stratégie faudra-t-il pour retirer les soldats français de ce bourbier ? D’autant plus inutile que la moyenne d’âge de nos 3 000 soldats est de 23 ans : chaque jour, cette « sale guerre » leur inflige des traumatismes identiques à ceux que les soldats américains ont connu et connaissent encore, au retour du Vietnam ou d’Irak.
  
Vouloir une fois de plus imposer un pouvoir central désigné à Washington autour de Hamid Karzaï pour ensuite l’étendre à l’ensemble du pays est aujourd’hui un échec sur tous les plans.
  
Échec militaire car aucune zone n’est contrôlée vraiment, y compris celle de Kaboul. Les ingénieurs militaires n’arrivent pas à sécuriser les routes d’approvisionnement, malgré la mise en œuvre de moyens de plus en plus sophistiqués et coûteux.
  
Échec militaire car le conflit s’élargit maintenant officiellement au Pakistan, obligeant les États-Unis à entrer dans un combat de haute intensité à 100 km d’Islamabad. Il y a également élargissement au nord autour de la base américaine de Manas au Kirghizistan, cruciale au ravitaillement des troupes de l’OTAN, et récemment maintenue avec l’accord de Moscou moyennant 177 millions de dollars.
  
Chaque perte dans la population locale stimule la combativité des guérilleros et permet le recrutement de nouveaux Talibans. À chaque bombardement, seule action militairement efficace, les nombreux morts parmi les civils renforcent le soutien de la population aux insurgés. 75 % de la population vit dans des villages de montagnes escarpées, sur un territoire grand comme la France.
  
Échec évident au plan de la lutte antiterroriste : Al-Qā’ida se réinstalle au Maghreb, rapprochant de l’Europe une menace terroriste qui augmente dans le monde.
  
Échec au plan de la lutte antidrogue, l’Afghanistan fournissant à ce jour 93 % de la cocaïne du monde entier.
  
Échec économique : pas de construction d’infrastructures, pas d’agriculture, pas d’industrie, pas d’écoles, pas d’armée, pas de police, pas d’artisanat. Comment un pays peut-il retrouver la paix lorsqu’il ne dispose pas de toutes ces nécessités de base ?
  
Échec politique enfin. Quand, en octobre 2001, Kaboul tombe et les Talibans fuient, c’était la réponse aux attentats du 11 septembre et la volonté d’en finir avec Al-Qā’ida et Ben Lāden. Aujourd’hui Ben Lāden est vivant, Al-Qā’ida se porte de mieux en mieux et l’unité nationale afghane n’existe pas, et ne peut exister.
  
  
À travers la réintégration dans l’OTAN (voir OTAN : tout ce qu’on vous cache), qui entraîne l’augmentation du contingent français en Afghanistan à la demande des Américains, notre pays est pris au piège d’un engrenage guerrier qui s’étend progressi
vement à l’est et au nord de l’Afghanistan. Il n’y a rien de pire que de lancer des opérations militaires d’envergure dans une véritable poudrière : en allumant la mèche à Kaboul, l’incendie se propagera à Téhéran, Bagdad, Damas, Beyrouth et Tel-Aviv. La France est rattrapée par les zones d’ombre de l’attentat de Karachi alors que l’Iran, le Liban, la Palestine, Israël sont eux-mêmes déstabilisés.
  
On peut même s’interroger sur le lien qui pourrait exister entre le renforcement de notre présence en Afghanistan et la disparition, à quelques jours d’intervalle, de deux avions transportant des ressortissants français, l’un au-dessus de l’Atlantique, l’autre de l’Océan indien.
  
Il est grand temps d’économiser nos hommes et notre argent, d’avoir le courage de décider enfin de partir d’Afghanistan. Le brigadier Mark Carleton-Smith, la plus haute autorité militaire britannique en Afghanistan, déclarait le 5 octobre 2008 au Sunday Times : « 
nous n’allons pas gagner la guerre en Afghanistan. » Il y commande les troupes britanniques. Et le président Obama retire ses troupes d’Irak.
  
  
En conclusion,
il faut partir d’Afghanistan
pour quatre raisons majeures :

● Tous ces morts français, civils et militaires, sont victimes d’une politique étrangère totalement incohérente, signée Nicolas Sarkozy, qui tourne le dos à toute notre histoire.
● Nos intérêts historiques, économiques, politiques et culturels ne passent pas par l’Afghanistan.
Nous allons avoir besoin de toutes nos forces rassemblées pour faire face à un avenir proche d’hyper-violence. Assurer la sécurité du territoire, de la population et des sites stratégiques est aujourd’hui une priorité et nécessite la présence de tous nos soldats sur le sol national.
● Il nous faut redéfinir une stratégie globale cohérente avant tout engagement de forces, c’est-à-dire :
○ énoncer nos priorités : Europe, Afrique, Moyen-Orient, défense de nos intérêts fondamentaux, diplomatie d’influence, rayonnement culturel, francophonie ;
○ définir par voie démocratique, c’est-à-dire au sein des commissions parlementaires concernées et du Parlement, qui sont nos alliés, nos partenaires, nos adversaires, nos ennemis.


À l’inverse, nous avançons actuellement sans vision globale claire, dans des actions non coordonnées, coûteuses en hommes, en argent et en lisibilité, sans parler de l’attitude arrogante de notre gouvernement à l’endroit de beaucoup de peuples et du mépris affiché par le chef de l’État à l’égard de chaque soldat.
  
Pour arrêter ce gâchis, nous devons impérativement construire en 2012 une alternance politique de rassemblement de l’immense majorité de nos concitoyens, cohérente et exclusivement centrée sur les intérêts du peuple français, la prospérité publique et sur notre liberté d’action.

Gavroche
© La Lettre du Lundi 2009
http://lalettredulundi.fr/2009/07/05/lafghanistan-tombeau-de-nos-ambitions-infondees/





Suite au commentaire
d'un de mes lecteurs,
je relis un de mes articles.
Voici quelques extraits,
tellement d'actualité !



Il s'agit ni plus ni moins pour les maîtres du monde (comme Bush ou Blair..), que de faire de la politique en fonction d'interprétations bibliques - qui sucitent d'ailleurs les réserves de l'Eglise protestante.
Quant à nous, nous devons impitoyablement dénoncer les dérives de tels choix, sachant qu'on ne fait pas de politique en fonction de versets bibliques - tout
en pourfendant d'ailleurs la confusion des genres - politiques et religieux - chez les Musulmans, ce qui est une hypocrisie de plus !

Il faut voir la réalité en face : Nous sommes en présence d'illuminés qui se croient investis d'une mission divine, cela est intolérable, et vous me permettrez à moi pourtant croyante, de le dénoncer.



La Guerre de Gog et de Magog


http://kountras.magic.fr/k67gog.htm


 

La guerre de Gog et de Magog désigne la guerre de la fin des temps, une guerre impitoyable, associée à la venue du Messie.

En une période troublée comme la nôtre, il nous a semblé intéressant d’éclaircir certains points à son sujet. Une lecture des nombreuses prophéties la concernant nous révèlera qu’elle consiste en une guerre mondiale entre l’Occident et les pays arabes avec pour décor Israël ! La période actuelle ne semblerait-elle pas être propice à un tel développement ?

http://r-sistons.over-blog.com/article-19131009.html




Ingérence intolérable de l'Etranger en Iran


Certains dirigeants de pays occidentaux -au niveau des présidents, des Premiers ministres et des ministres des Affaires étrangères- sont ouvertement intervenus dans les affaires internes de l'Iran, qui ne les concernent en rien. Ils ont ensuite dit ne pas l'avoir fait", a déclaré Ali Khamenei devant une foule de plusieurs milliers de personnes réunies à Téhéran, selon la télévision officielle iranienne.

Le guide suprême a affirmé que Téhéran étudierait les déclarations et comportements de ces gouvernements, et que la situation actuelle aurait "un impact négatif" sur ses relations avec ces pays à l'avenir.

"Ces gouvernements doivent faire attention à leurs remarques et comportements hostiles, car la nation iranienne réagira", a-t-il ajouté.

Face à la crise politique qui touche le pays depuis la présidentielle contestée du 12 juin, le pouvoir iranien a incriminé plusieurs pays étrangers, et notamment la Grande-Bretagne, accusés d'orchestrer les troubles actuels.

Lors d'un sommet franco-britannique à Evian, le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé lundi la solidarité de la France avec Londres. "Le peuple iranien mérite mieux que les dirigeants d'aujourd'hui", a déclaré le chef d'Etat français lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Gordon Brown. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20090706/twl-iran-presidentielle-khamenei-ba66223.html

Et la France ne mérite pas mieux que Sarkozy ??? Eva




La Commission européenne a estimé mercredi que les colonies israéliennes en Cisjordanie étranglaient l'économie palestinienne et accroissaient d'autant sa dépendance à l'aide étrangère, contraignant au final les contribuables européens à en payer le prix


Dans un communiqué, Roy Dickinson, diplomate de la Commission européenne à Jérusalem, a rappelé que Bruxelles considérait l'implantation de colonies juives en territoire occupé comme illégale. Cette politique "sape gravement les progrès en vue d'une solution à deux Etats" et étrangle l'économie palestinienne, a-t-il affirmé.

Les colonies israéliennes "réduisent ainsi les revenus de l'Autorité palestinienne et la rendent dépendante aux distributions des donateurs", souligne le communiqué. "Et ce sont les contribuables européens qui paient la plus grande partie du prix de cette dépendance".

En 2007, la communauté internationale s'est engagée à verser une aide de 7,7 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros) sur trois ans à l'Autorité palestinienne, dans l'espoir de favoriser son développement économique. Pour la seule année 2009, l'Union européenne a contribué à hauteur de plus de 200 millions d'euros au budget palestinien, selon le communiqué de lundi

Près de 300.000 Israéliens sont aujourd'hui installés dans des colonies en Cisjordanie, en plus des 180.000 vivant dans les quartiers juifs de Jérusalem-Est. AP


http://fr.news.yahoo.com/3/20090706/twl-israel-palestiniens-ue-951b410.html



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Le Honduras s'enfonce dans l'instabilité

et la crise politique après le refus des nouvelles autorités de laisser l'avion du président renversé Manuel Zelaya se poser dimanche et le premier mort enregistré dans une manifestation demandant le rétablissement du chef d'Etat déchu dans ses fonctions. Lire la suite l'article



La police et l'armée honduriennes se sont déployées dans les rues de la capitale Tegucigalpa dans la nuit de dimanche à lundi pour faire respecter un couvre-feu imposé du coucher au lever du soleil.

Parti en avion de Washington dimanche avec l'intention de regagner le Honduras, Manuel Zelaya a finalement dû renoncer, la piste d'atterrissage de l'aéroport international de Tegucigalpa étant bloquée par l'armée. Malgré les menaces d'arrestation qui pèsent toujours sur lui, il a promis de tenter un nouveau retour lundi ou mardi.

Affirmant vouloir "résoudre les problèmes sans violence", M. Zelaya a également appelé les Nations unies, l'OEA, les Etats-Unis et l'Europe a "faire quelque chose" face au nouveau pouvoir "répressif" au Honduras.


Le nouveau chef d'Etat intérimaire, désigné par le Parlement, Roberto Micheletti, a exclu toute négociation tant qu'il n'y aura pas de "retour à la normale" dans le pays. "Nous sommes les vrais représentants du peuple", a-t-il affirmé.


Manuel Zelaya a obtenu un large soutien de la communauté internationale après le coup d'Etat qui l'a renversé le 28 juin. L'assemblée générale de l'ONU a ainsi condamné le putsch et l'OEA a de son côté suspendu le Honduras, qui risque désormais des sanctions commerciales et la perte de centaines de millions de dollars en aides de diverses natures.

Le nouveau pouvoir au Honduras a promis d'arrêter M. Zelaya, l'accusant d'actes passibles de la justice pénale, notamment de trahison, et lui reprochant de ne pas avoir mis en application plus de 80 lois adoptées par le Parlement. Il lui reproche également d'avoir voulu organiser un référendum constitutionnel jugé illégal par la Cour suprême.

(extraits)
http://fr.news.yahoo.com/3/20090706/twl-honduras-zelaya-1be00ca.html





Le point de vue d'Eva sur l'actualité

Amérique Latine :

Dangereuses turbulences, qui ne présagent rien de bon ! Les militaires sont de retour ! Les USA veulent reprendra la main sur leur ancien pré carré, en commençant par le maillon le plus faible, le Honduras ! Et ils ont l'intention de reprendre le pouvoir dans tous les Etats latino-américains, en plaçant leurs marionnettes, au bénéfice de leurs multinationales, et au détriment d'abord de la démocratie, ensuite de la volonté populaire, au dépens des peuples ! 

Cette ingérence de l'Occident en Amérique Latine comme ailleurs (en Iran, par ex) est intolérable !! Quel mépris pour les autres ! Politique néo-coloniale...

Par ailleurs, les Russes ont raison de se méfier de la main tendue d'Obama. La Russie est encerclée, et elle devrait accepter les diktats, pardon, les propositions des USA qui visent seulement à renforcer leur hégémonie honnie de tous les peuples de la planète ?  Non !

Quant à la prétendue ouverture de Sarkozy, à ses "prises de guerre " pour parler comme lui (quel langage de cow-boy à la Bush ! Le monde a son nouveau Bush, et il est Français !), il s'agit de prises d'otages (Rocard est l'homme de la situation, je suis étonnée qu'il n'ait pas encore franchi le Rubicon comme Besson, Kouchner et tous les affamés de pouvoir à tous prix !) pour diviser la Gauche, l'affaiblir, ôter aux Français la perspective d'une alternance, ce qui est parfaitement anti-démocratique !

L'UMP a fait barrage au FN non par idéologie, mais par intérêt : Pour supprimer tout risque d'opposition. Sarkozy ne veut aucune opposition à sa politique. Bayrou, non, Royal, non, PS, non, FN, non... Oui aux Verts trouble-fêtes et affadis par Cohn-Bandit. Vous avez dit "Démocratie irréprochable" ?

Emeutes en Chine: Un coup d'Etat militaire au Honduras, ce n'est pas intéressant. Mais des événements pouvant nuire à l'image de la Chine, puissance émergente, ça oui ! "Répression lourde", disent les médias occidentaux. Et les répressions organisées, certes discrètement, un peu partout par l'Occident ???  Au Pakistan, en Irak, etc avec des méthodes comme celles en usage à Guantanamo, en violation totale du Droit...  2 poids 2 mesures, toujours !

Eva R-sistons



 

Cent ans de coups d'Etat
en Amérique latine




1910-1920 - MEXIQUE. Avec pour objectif initial de renverser la dictature de Porfirio Díaz, la révolution mexicaine se mue rapidement en une révolte générale. En 1913, Francisco Madero est chassé du pouvoir par celui qu'il a lui-même nommé à la tête de l'armée, le général Victoriano Huerta. Ce dernier ne reste au pouvoir que quelques mois, incapable de s'imposer ni aux groupes réclamant la réforme agraire conduits par Venustiano Carranza, Pancho Villa et Emiliano Zapata, ni aux Américains. (Voir les grandes dates du Mexique) Lire la suite l'article


1936 - NICARAGUA. Grâce à la protection de Washington, Tacho Somoza, assassin de Cesar Augusto Sandino, prend le pouvoir et devient président en 1936. Il établit une dictature fortement anticommuniste que ses fils perpétueront jusqu'en 1979.


1945 - BRESIL. En 1937, la dictature de Getulio Vargas instaure "l'Etat Nouveau". Chassé par un coup d'Etat militaire en 1945, il est ensuite élu en 1951 président de la République. (Voir la chronologie du Brésil)


1943 - ARGENTINE. Après une tentative ratée de coup d'Etat en juin 1943, l'armée prend le pouvoir à l'automne. C'est "le coup d'Etat des colonels". En 1946, Juan Domingo Peron, colonel de la junte, est élu président de la République. (Voir la chronologie de l'Argentine)


1945 - SALVADOR. Le général Salvador Castañeda accède au pouvoir par un coup d'Etat. Il dirige le pays jusqu'en 1948 quand des officiers se rebellent et mettent en place "un conseil révolutionnaire civil et militaire".


1954 - GUATEMALA. Le gouvernement élu de Jacobo Arbenz est renversé par un putsch soutenu par les Etats-Unis. Début de 40 années d'exactions des escadrons de la mort, faisant plus de 200 000 victimes.


1954 - PARAGUAY. Le général Alfredo Stroessner prend le pouvoir et instaure une longue dictature où se mêlent népotisme, corruption, prébendes et violences, et qui perdure jusqu'en 1989.  


COSTA RICA. Plusieurs tentatives de renversement du régime et même d'assassinat du président José Figueres dans les années 19... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

http://fr.news.yahoo.com/78/20090706/twl-cent-ans-de-coups-d-etat-en-amrique-5231d91.html






L' Amérique a peur de " l'insurrection qui vient"

Sur la chaine Fox News, une sorte de chroniqueur gourou de droite a peur de "l'insurrection qui vient", ce livre écrit par le comité invisible qui fait peur aussi à nos gouvernants. Ce faisant il fait une publicité énorme au livre. Regardez la vidéo ça vaut le coup. L'Amérique a peur

VIDEO  ici :
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4747




Accès Internet coupé aux négligents...


... tu te rends coupable de « négligence caractérisée»  et on te coupera ta connexion, juste comme ça, parce que tu es trop con pour utiliser Internet ! Tu ne mérite pas d'accéder au réseau !  C'est l'article 3 bis d'HADOPI 2 qui le dit ...

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4773


 

Boutin boutée  http://laplote.over-blog.fr/article-33518078.html


jj

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 02:50
Chavez-Castro-Morales.jpg
http://socio13.wordpress.com/2009/04/17/intervention-devo-morales-a-lalba-je-veux-me-declarer-marxiste-leniniste-communiste-socialiste-et-quils-mexpulsent-de-loea/20071218phowww000711/#comment-11503


Le Sommet des Amériques :
Un moment important.


Le cinquième Sommet des Amériques a commencé,
à Port d'Espagne à Trinité-et-Tobago.

Pour la 1e fois, il se réunit dans les Caraïbes, ancienne colonie anglaise.

Officiellement, jusqu'ici 5 sommets (Le premier, en 1994, à Miami)

En 2005, G.W. Bush a claqué la porte. Lors de ce Sommet des Amériques, le Président du Vénézuéla avait mené l'assaut de l'hémisphère contre l'accord commercial prôné par George W. Bush.  Chavez avait dominé ce sommet, on retiendra surtout ses puissantes critiques contre les Etats-Unis.


La crise Cuba-Etats-Unis paralyse les discussions de ces sommets.
Puis, amorce de réconciliation USA-Cuba.

Chavez, et d'autres pays, jugent inacceptable la déclaration finale,
et menacent de ne pas la signer :

Le texte est «inacceptable car il ne contient pas de réponses
concernant la crise économique mondiale»,
ont déclaré lers membres de l'Alba réunis au Vénézuela.

Comment traiter de la crise ensemble,
avec des relances coordonnées,
alors que par le passé un pays comme l'Argentine
a appliqué les recettes du FMI, avec les conséquences
catastrophiques que l'on sait ?

Les membres de l'Alba veulent des solutions à la crise,
et que cesse l'embargo à l'encontre de Cuba.

Dossier pour comprendre la situation en Amérique Latine,
les différents traités qui la concernent.

Eva


Ce sommet à été créé pourquoi, au juste ?


C’était pour répandre le néolibéralisme en Amérique, from the North, right to the South.

C’était pour imposer la ZLÉA. La ZLÉA est morte en novembre 2005 à Mar del Plata, en Argentine.

Le sommet n’a donc plus sa raison d’être.

Ce sommet était un sommet d’imposition du néolibéralisme, les nains ont la ferme intention de le transformer en sommet humain ou à lui faire râler ses derniers râlements
http://www.legrandsoir.info/article8416.html



Sommet des Amériques :

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Voir :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommet_des_Am%C3%A9riques


Le Sommet des Amériques

est une rencontre formelle des chefs d'État des 34 pays d'Amérique du Nord, Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Le sommet est organisé par plusieurs structures intergouvernementales dont principalement l'Organisation des États américains.

Les autres rencontres au sommet :

Pays membres : (..) =


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommet_des_Am%C3%A9riques



Le panamericanisme

est un mouvement diplomatique, politique, économique et social qui cherche à créer, encourager et organiser les relations, associations et coopérations entre les états d'Amérique en vertu d'intérêts commun.


Le panaméricanisme a encouragé la création d'organisations tel l'Institut américain de l'enfance, le Banco Interamericano de Desarrollo, le Sommet des Amériques ou d'ouvrages comme la route panaméricaine.

Au XIXe siècle, il y eut des efforts de coopération dès les guerres d'indépendance avec Simón Bolívar (Grande Colombie) et José de San Martín, prenant pour exemple les États-Unis d'Amérique.

Henry Clay et Thomas Jefferson établissent les principes du panaméricanisme dès le début du XIXème siècle, duquel découle la doctrine Monroe, édictée en 1823.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Panam%C3%A9ricanisme



L'Union des Nations sud-américaines (UNASUR)

est une organisation supranationale économique et politique qui comprend les douze pays d'Amérique du Sud. Elle a été officiellement créée le 23 mai 2008, lors d'un sommet à Brasilia. La chef d'État chilienne Michelle Bachelet en a été élue présidente pour une année[1].

Ce projet a pris naissance dans un contexte d'opposition au ZLEA, « Initiatives pour les Amériques », lancé par George Bush en 1990 puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d'opposition à l'ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques latino-américaines. À court terme, il vise notamment à contourner le recours à l'Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis sont partie prenante, lors du traitement de problèmes spécifiquement sud-américains[2].

Les douze pays concernés ont signé le 8 décembre 2004 la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine, du Chili, du Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l'Union européenne.

Celle-ci a été rebaptisée Union des Nations sud-américaines lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007.

Outre une communauté économique, le projet inclut à terme :

  • une monnaie commune ;
  • une citoyenneté et un passeport commun ;
  • un parlement commun.

Cet ensemble représentera, s'il se concrétise, une population de 360 millions d'habitants et sera, en superficie (17 millions de km²), la plus vaste union économique, monétaire et politique du monde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_Nations_sud-am%C3%A9ricaines



La ZLEA, Zone de Libre-Echange des Amériques


Le
Sommet des Amériques s’est terminé par un accord pour lancer aux dates prévues, c’est-à-dire en janvier 2005, la zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), qui englobera 800 millions d’habitants. Les États-Unis n’ont pas obtenu l’inclusion d’une « clause de transparence ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Janvier_2004

  

La Zone de libre-échange des Amériques ou ZLÉA (en anglais : FTAA ; en espagnol et portugais : ALCA) est une communauté économique qui pourrait succéder à l'ALENA. Ce projet est fortement poussé par le gouvernement des États-Unis. Il prévoit la suppression des droits de douanes sur plusieurs types de produits, notamment des produits manufacturés et agroalimentaires.

Il engloberait 34 pays, soit toute l'Amérique, sauf Cuba.


Ce projet est vivement critiqué, essentiellement en Amérique du Sud, par des
associations, des syndicats et des partis politiques car il aurait selon eux des conséquences sociales très négatives. Ce projet est notamment critiqué par l'important MERCOSUR qui regroupe le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine, le Paraguay et depuis 2006 le Venezuela. (..)


27 juillet
2005 : Par un vote très serré (217 pour, 215 contre), le Congrès américain adopte un traité de libre échange avec six pays d'Amérique latine, l'ALÉAC (Accord de libre-échange d'Amérique centrale), une étape dans le processus de la ZLÉA. Celui-ci comprendra la République dominicaine, le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala, le Honduras et le Costa Rica.

Pays membres :

Voir Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_libre-%C3%A9change_des_Am%C3%A9riques

Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)
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Membres de l'ALENA


L’ALÉNA ou Accord de libre-échange
nord-américain



est un traité créant une zone de
libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Il est entré en vigueur le 1er janvier 1994.

L'ALÉNA résulte de l'extension d'un accord précédent qui ne concernait que le Canada et les É.-U. : l'ALE (« Accord de libre-échange »), dont il reprend une bonne partie des principes.


Les négociations ont été lancées par le gouvernement des
États-Unis sous la présidence de George Bush père (..) L'Accord a été signé le 17 décembre 1992 et est entré en vigueur le 1er janvier 1994.


Bien qu'il soit en partie une réponse au
Traité de Maastricht signé le 7 février 1992, l'ALÉNA, qui avait commencé par l'établissement d'un Marché commun, n'a pas vocation à créer des institutions supranationales à pouvoir législatif, comme l'Union européenne, étant plus proche d'un traité international d'ordre économico-financier....

Objectifs de l’ALÉNA[1] :

  • Éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges transfrontaliers des biens et des services,
  • Assurer les conditions d’une concurrence équitable dans la zone de libre-échange,
  • Augmenter substantiellement les occasions d’investissement au sein des trois pays membres,
  • Fournir une protection et une application adéquate des droits de propriété intellectuelle dans chacun des territoires,
  • Adopter des procédures efficaces de mise en œuvre, d’administration conjointe et de résolution des litiges,
  • Approfondir la coopération trilatérale pour étendre les bénéfices de l’accord.
  • Protection de l'environnement et des conditions de travail.


Résultats :

L'ensemble des exportations canadiennes et mexicaines aux États-Unis ont plus que triplé depuis l'entrée en vigueur de l'ALENA en 1994.(..)


Monnaie commune :

Le projet d'une monnaie commune au Canada, États-Unis et Mexique n'a jamais été abordé officiellement par les gouvernements des pays de l'ALENA et n'est pas un de ses objectifs, bien qu'il ait fait et fait toujours l'objet de discussions informelles dans les milieux financiers nord-américains.


L'ex-président mexicain
Vicente Fox Quesada en a parlé en 2007 et a exprimé son espérance d'une meilleure intégration des pays de l'Alena y incluant une éventuelle monnaie commune.


(..) Ce projet monétaire est revenu à l'actualité en octobre 2008 avec les crises financières.

Critiques :

L'ALÉNA est aussi confronté à l'opposition de groupes altermondialistes, luttant plus généralement contre le libre-échange, qui sous sa forme actuelle se limite uniquement à des zones commerciales et traités économiques et ne permet, selon eux, qu'aux biens et services marchands de circuler librement, sans accorder les mêmes droits aux populations. L'égalité en droits ne pourrait donc être obtenue que par des accords politiques ainsi qu'un codéveloppement, et non par une action libre du marché. Ainsi, le cas du Mexique est souvent mis en avant, car si l'ALENA a permis au Mexique de tripler ses exportations, il a également augmenté considérablement la dépendance économique du Mexique vis à vis des Etats-Unis [4]: agriculture dévastée par l'arrivée des produits américains subventionnés, plus de remesas que d'Investissements Directs à l'Etranger (IDE) entre le Mexique et les États-Unis, désormais 70 % du commerce mexicain s'effectue exclusivement avec son voisin du Nord.

Sur le plan national aux États-Unis, le réformateur Ross Perot, deux fois candidat à l'élection présidentielle où il obtient en 1992 le score de 18,9% des voix, a activement lutté contre ce traité. Le parti réformateur, dont il a été le leader, milite aujourd'hui encore pour son abrogation et a fortiori contre son extension.

Certaines critiques[réf. nécessaire] aux États-Unis, non étayées par la réalité économique selon plusieurs experts[réf. nécessaire], lui reprochent d'avoir délocalisé les emplois bien payés de ce pays au Canada et au Mexique, de ne pas avoir fait grand-chose pour les ouvriers américains [réf. nécessaire], d'être responsable de la stagnation économique dont souffre la classe moyenne américaine et d'avoir causé la montée des inégalités salariales. (..)


De son côté,
John McCain, le candidat républicain à l’élection présidentielle, déclare le 26 mars 2008 vouloir négocier un traité de libre échange avec l'Union européenne[7]. (..)


Zone de libre-échange. Etats membres :
Canada Canada
États-Unis États-Unis
Mexique Mexique

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_libre-%C3%A9change_nord-am%C3%A9ricain




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États membres de l'ALBA.




L'Alba : Alternative Bolivarienne
pour les Amériques


L'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) (Alternativa Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América en espagnol) est une organisation politique, sociale et économique pour promouvoir la coopération dans ces domaines des pays de l'
Amérique latine et des Caraïbes. D'abord évoquée par Hugo Chávez, président du Venezuela, lors d'un sommet, en décembre 2001, des chefs d'Etat de la Communauté des Caraïbes, l'ALBA a été officiellement lancée en avril 2005, par la signature d'un « traité commercial des peuples » entre Cuba et le Venezuela. La Bolivie, le Nicaragua, la Dominique et le Honduras se sont depuis associés à l'initiative, qui visait d'abord à promouvoir une alternative à la ZLEA (Zone de libre-échange des Amériques) promue par Washington.


Histoire :

Elle a été pour la première fois évoquée par le président Chávez lors du 3ème sommet des chefs d’Etat de la Communauté des Caraïbes (Caricom), en décembre 2001, comme alternative à la Zone de libre-échange des Amériques promue par les États-Unis. Se réclamant en partie du « libérateur » Simon Bolivar, Chávez l'a décrite ainsi:

«  Il est temps de repenser et de réinventer les processus affaiblis et agonisants d’intégration sous-régionale et régionale dont la crise constitue la plus évidente manifestation d’un manque de projet politique commun. Heureusement, en Amérique latine et dans les Caraïbes, il souffle un vent favorable au lancement de l’ALBA en tant que nouveau schéma intégrateur qui ne se limite pas au simple commerce mais qui se fonde sur nos bases historiques et culturelles communes et qui vise à l’intégration politique, sociale, culturelle, scientifique, technologique et physique ».

L'Association bolivarienne pour les Amériques est officiellement née à La Havane, en avril 2005, par la signature d'un Traité commercial des peuples (TCP) entre le Venezuela et Cuba. Le but du traité est d'échanger des services médicaux cubains contre du pétrole vénézuelien.

Le TCP est signé une année plus tard, le 29 avril 2006, par Evo Morales, le président de la Bolivie[1], quelques jours avant que ce dernier annonce sa volonté de nationaliser les hydrocarbures. Les trois chefs d'États s'engagent à lutter contre l'analphabétisme et le chômage, tandis que Cuba s'engage à prendre en charge les soins ophtalmiques des Boliviens qui ne pourraient s'offrir ces traitements.[1]

Le 16 janvier 2007 les nouveaux Présidents des Républiques du Nicaragua (Daniel Ortega) et d'Équateur (Rafael Correa) ont annoncé de concert leur intention de participer à l'ALBA. Le Nicaragua a depuis rejoint l'ALBA[2], mais l'Equateur a finalement fait part, en juin 2008, de sa décision de ne pas intégrer l'organisation [3]. Rafael Correa avait posé comme précondition à l'intégration de son pays que Caracas rejoigne la Communauté andine, organisation que le Venezuela avait quitté en 2006 suite à la signature d'accords de libre-échange entre les Etats-Unis, la Colombie et le Pérou.

En janvier 2008, la Dominique rejoint l'ALBA.[4]

Le 25 août 2008, le président conservateur du Honduras Manuel Zelaya signe un accord pour que son pays rejoigne l'ALBA[5] (..) L'executif s'est en outre distancé de la posture antiaméricaine de Chavez, revendiquant par la voix d'un conseiller son "non-alignement".


Le 16 avril 2009, "Le sucre, système unique de compensation régionale (pour le commerce) est né", a déclaré le président vénézuélien après la signature d'un accord sur ce point entre les participants au sommet de l'Alba qui se tenait jeudi à Cumana.

Buts :


Sur le plan économique, l'ALBA vise à favoriser la logique coopérative, plutôt que la création d'une zone de libre-échange avec les Etats-Unis qui passe par un abaissement des
droits de douanes, voire leur suppression. Elle s'oppose ainsi directement au « consensus de Washington » qui prônait dans les années 1990 la déréglementation et l'implémentation de mesures néolibérales. Plutôt que d'ordonner des privatisations, l'ALBA favorise au contraire le secteur public [7].

Le Venezuela peut compter sur ses ressources pétrolières pour convaincre certains Etats de la région, énergiquement dépendants. L'ALBA ambitionne par exemple de créer une compagnie pétrolière commune, Petrosur, une équivalente à l'échelle de l'Amérique latine de Petrocaribe, qui regroupe des Etats membres du CARICOM. Outre Petrosur, TeleSUR, une télévision commune conçue comme sorte d'Al Jazeera pour l'Amérique latine, a été lancée en 2005, afin de concurrencer les chaînes CNN et ABC. Le capital de TeleSUR est réparti entre le Venezuela, l'Argentine, Cuba et l'Uruguay (dans l'ordre d'importance).

Des transferts de technologie sont aussi mis en œuvre [7].

Mais la coopération pourrait s'étendre à d'autres domaines :

  • en matière de santé : Cuba a déjà passé des accords de coopération en matière de santé avec le Vénézuela : ce dernier livre du pétrole à un tarif préférentiel en échange de l'envoi de médecins par Cuba [7].
  • a termes, la défense des Etats pourrait également faire l'objet de coopération renforcée.

Outre les gouvernements, l'ALBA est dotée d'un Conseil des Organisations Sociales, qui représentent les mouvements sociaux, et est doté du même statut que le Conseil des Ministres [7]. Aussi appelé Conseil des mouvements sociaux, celui-ci est ouvert aux associations de pays d'Amérique latine n'ayant pas rejoint l'ALBA [7].


http://fr.wikipedia.org/wiki/Alternative_bolivarienne_pour_les_Am%C3%A9riques



Cuba - Obama :

Le président cubain Raul Castro (Reuters)

 

Le président cubain Raul Castro (Reuters)

 

Le gouvernement cubain est prêt à discuter "de tout" avec Washington, y compris des droits de l'Homme, des prisonniers politiques et de la liberté de la presse, a déclaré, jeudi 16 avril, le président cubain Raul Castro... tant que cela se faisait "sur un pied d'égalité".

Obama appelle Cuba à faire le prochain pas
pour montrer son "respect des droits de l'Homme", en vue d'une amélioration des relations américano-cubaines.
Le président mexicain avait alors qualifié les sanctions américaines d'absence de stratégie : "Nous (L'Amérique latine) ne pensons pas que l'embargo ou l'isolation de Cuba soit une bonne mesure pour que les choses changent".
Un peu plus tôt jeudi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait également envoyé le même type de message depuis Haïti.

L'Embargo en question

Lundi, Barack Obama avait décidé d'autoriser les Américains d'origine cubaine à voyager librement vers Cuba et à transférer des fonds de manière illimitée vers l'île communiste.
Le lendemain, Fidel Castro avait estimé que l'administration Obama n'était pas allée assez loin dans l'assouplissement des sanctions, visant l'embargo commercial en place depuis 47 ans entre les deux pays. (Avec AP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/ameriques/20090417.OBS3632/raul
_castro_pret_a_discuter_de_tout_avec_les_etatsunis.html




Chavez-gros-plan.jpg

Publié le 17 avril 2009   - Photo Reuters

 Sommet des Amériques:
L'Alba juge «inacceptable»
la déclaration finale

Le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, La Dominique et Saint-Vincent, qui composent le bloc de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba), jugent «inacceptable» la déclaration finale prévue à l'issue du sommet des Amériques, a annoncé vendredi Hugo Chavez.


Le texte est «inacceptable car il ne contient pas de réponses concernant la crise économique mondiale», ont déclaré les membres de l'Alba réunis depuis jeudi au Venezuela, dans un texte lu publiquement par le président vénézuélien Hugo Chavez.

  
Le Sommet des Amériques, qui se déroule de vendredi à dimanche à Trinité-et-Tobago, est la première grande réunion des pays latino-américains avec la nouvelle administration américaine de Barack Obama.

  
Le projet de déclaration finale du sommet «exclut de manière injustifiée Cuba, sans mentionner le consensus qui existe dans la région pour condamner l'embargo (américain contre l'île) et les tentatives d'isolement», de celle-ci, a encore annoncé le président vénézuélien.

 

L'Alba est le bloc créé en 2004 par le Venezuela et Cuba afin de contrecarrer le projet d'une Zone de libre-échange des Amériques (Zlea), promu par les Etats-Unis. Il a depuis été rejoint par la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, la Dominique et Saint-Vincent.

  
Ses membres souhaitent imposer le dossier cubain dans le programme de discussions, dont il est officiellement absent.


http://www.cyberpresse.ca/international/200904/17/01-847647-sommet-des-ameriques-lalba-juge-inacceptable-la-declaration-finale.php 

Sur ce lien cyberpresse, on pourra lire :

 

(Cliquer sur ces 8 articles du blog Changement de Société)


                          A Visiter absolument :
                       Le Site du cercle Bolivarien,
                                 http://cbparis.free.fr/


Suite dossier Sommet des Amériques :
http://r-sistons.over-blog.com/article-30376184-6.html#anchorComment



 

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 23:07
Ingrid Betancourt
Reuters


Victoire... médiatique,
pour Sarkozy,
pour Uribe le Président narco-trafiquant
allié de Bush le Grand Destabilisateur,
et au final, pour les USA et leurs complices
qui complotent en sous-mains ! 


Bonjour,

Libération d' Ingrid !
Scandaleuse récupération par Sarkozy d'une opération qu'il n'a pas menée !
La famille d'Ingrid congratule Sarkozy en le louant comme un héros !
Le héros qu'il n'est pas.... C'est l'armée colombienne qui a agi
Sarkozy a essayé, chaque fois, de tirer profit de cet événement,
surtout à des moments difficiles pour lui,
et la vérité impose de dire qu'il était prêt à sacrifier l'otage
pour des raisons géo-stratégiques, en liaison avec l'Empire.

Une fois de plus, la presse va désinformer,
et même une certaine presse, une certaine télévision,  vont se saisir de l'occasion pour faire de la propagande pour Sarkozy en baisse dans les sondages,
une propagande éhontée en mettant l'événement en scène pour la gloire de celui qui ne le mérite pas,
une propagande qui est une honte pour un pays comme le nôtre, attaché à la Défense des Droits de l'Homme,
faisant de la démocratie, et même depuis l'élection de Sarkozy, quelle imposture ! La caractéristique de notre pays, "démocratie irréprochable", n'est-ce pas,
alors que peu à peu la France sombre dans un régime personnel, anti-démocratique, aux relents de plus en plus totalitaires, Sarkozy n'est-il pas l'ami de Bush et de Berlusconi ?

Oui, l'Europe sombre aussi, des Mussolini, des Franco, des Pétain se dressent un peu partout, une Europe colonisée par l'Amérique des néo-cons, une Europe qui, sans consulter sa population, place désormais Israël, de quel droit ? pour quels buts ? Au coeur de son dispositif ... Une Europe de la paix et des peuples, à l'origine, de plus en plus tirée vers le néo-libéralisme, vers les multinationales et par voie de conséquence, vers le bas, et bientôt... vers des guerres impériales !
Et dans cette Europe, dans cette France, on se mobilise pour Ingrid, d'une famille de la grande bourgeoisie, et on oublie, par exemple,  un jeune Franco-Palestinien, Salah Hamouri, parce que Sarkozy est le défenseur des nantis, ou encore Michael, à Bali... deux poids, deux mesures ! Des choix qui creusent un peu plus le fossé entre les peuples et leurs gouvernements.


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Pensez à lui ! Exigeons sa liberté !
Il est Franco-Palestinien,

détenu arbitrairement
Sa vie est aussi précieuse que celle d' Ingrid !
Sarkozy s'en fout parce qu'il est à moitié
Palestinien, ce n'est pas juste !
Sa vie est aussi précieuse que celle
d' Ingrid !

Ecrivez-lui ! Signez la pétition !

Campagne livres de poche pour Salah

http://www.france-palestine.org/article8302.html

http://www.michelcollon.info/articles.php?
dateaccess=2008-03-19%2014:27:36&log=invites



DENONCIATION.com - La dénonciation sans calomnie ni délation. 

Réjouissons-nous pour la courageuse, et téméraire, Ingrid, saluons sa libération, mais n'oublions pas qu'elle a bénéficié d'un traitement de faveur indigne des valeurs de notre pays. Et que le Président de Colombie est un narco-trafiquant.

Voilà, en apprenant la libération d'Ingrid, ce que j'avais envie de dire, comme ça a jailli, spontanément. Des tripes. Des tripes excédées par l'injustice, encore et toujours.

Je ne supporte pas de voir Sarkozy et Uribe, ces deux gangsters (une expression employée par de nombreux observateurs, même du PS !), tirer la couverture à eux, alors qu'ils ne le méritent pas. On a libéré une sacrée femme, mais que cela ne devienne pas une occasion de célébrer deux individus indignes de notre confiance et de nos louanges. Uribe, en particulier, est une pièce maîtresse dans la stratégie de Washington de récupérer l'Amérique Latine au profit de ses multinationales §. En sous-mains, en effet, les USA tirent les ficelles et, soyons-en sûrs, les Américains, et leur frères siamois israéliens, spécialistes des opérations hasardeuses, ont soigneusement planifié la libération d'Ingrid, non pas pour elle, dont ils se moquent éperdûment, mais pour utiliser ces événements à leur profit. A un moment crucial pour leur allié criminel, Uribe.

Une fois de plus, les peuples feront les frais de ces événements soi-disant radieux. Avec l'appui des médias gangsters.

Eva

§ En réalité, que se passe-t-il, derrière le décor ? Et si tout cela était une opération pour rendre populaire Uribe au moment même où il songe, ce qui est anti-constitutionnel, à se représenter aux élections présidentielles, une troisième fois, avec l'aide de son allié américain, qui a derrière la tête des projets comme en Yougoslavie, comme au Proche-Orient... Colombie, Israël de l'Amérique Latine, soutenue par les USA afin de déstabiliser toute la région, l'ôter, bien peu démocratiquement, à la volonté des peuples, et l'offrir aux multinationales carnassières....  Ce qui apparaît comme une victoire, est en réalité une défaite pour les peuples. Car l'Empire, une fois de plus, va tirer parti des événements... à sa façon. Bien peu démocratique, et très criminelle.

L'information, la vraie, continue. Eva


Betancourt explique les circonstances de sa ...Lire la vidéo Betancourt explique les circonstances de sa ...
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080702/video/vfr-betancourt-explique-les-circonstance-3837155.html

Betancourt : fin de six années de calvaireLire la vidéo Betancourt : fin de six années de calvaire http://fr.news.yahoo.com/afp/20080702/video/vwl-betancourt-fin-de-six-annes-de-calva-acb3f14.html

Sarkozy exprime Lire la vidéo Sarkozy exprime "la joie immense" de la FranceAFP - Mercredi 2 juillet, 22h56
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080702/video/vfr-sarkozy-exprime-la-joie-immense-de-l-3837155.html

La Colombie d' Uribe,
sur Michel Collon infos

Des associations paysannes font appel
à votre solidarité pour les protéger


Les médias ne parlent en général que des FARC. Oubliant de dire que le régime en place a déplacé quatre millions de paysans colombiens. Dont les terres sont convoitées par NOS multinationales.

A Bogota, fin juillet, le tribunal des peuples jugera Nestlé, Coca Cola, Anglo American, Repsol, Carrefour, Santander, Rio Tinto, etc.

Des délégations de paysans colombiens viennent de nous rendre visite en Europe. Elles vous invitent et font appel à votre solidarité pour les protéger. Voici pourquoi...


MICHEL COLLON & INVESTIG'ACTION


Teofilo Acuña
- « Les multinationales minières chassent nos paysans de leurs terres »

Mais il n'y a pas que les sociétés minières : « Quand vous donnez de l'argent à Coca Cola, il faut savoir que les milices de cette société tuent des paysans. »
Vous êtes invités à rencontrer les associations paysannes et assister au Tribunal des peuples qui jugera les multinationales. Vous contribuerez à protéger ces paysans.
VIDEO DE VANESSA STOJILKOVIC:

http://fr.youtube.com/watch?v=FdzigiDBWPU

Edgar Páez - Nestlé : des parapoliciers suisses aux paramilitaires colombiens
En Suisse, Nestlé espionne attaque. En Colombie, elle pourchasse et tue des syndicalistes.

Nestlé

Paysans de Rio Cimitarra - « Uribe criminalise les associations paysannes »
Paysans criminalisés


José Gregorio
- Réservoirs pleins, assiettes vides
Un film qui lance le débat concret sur les agissements de nos multinationales

Manger ou conduire ?

José Gregorio - Manger ou conduire ? Les agrocarburants déplacent des millions de Colombiens
"Partez, sinon nous traiterons avec vos veuves!" Signé Monsanto etc...

Agrocarburants

TROIS TEXTES DE REFERENCE POUR COMPRENDRE LA COLOMBIE :
François Houtart -
N'oublions pas les quatre millions de personnes déplacées en Colombie
Le cofondateur du Forum Social Mondial a été enquêter sur place

Quatre millions

Hernando Calvez Ospina -
Portrait du président Uribe
Passé de drogue,
présent de terreur,
futur de guerre ?

Uribe

Jean - Luc Melenchon - Bruit de bottes et rideau de fumée en Amérique latine
Ce que nos médias ne disent pas sur "notre ami"

Rideau de fumée


pou


 Un Président narco-trafiquant !

Portrait du président Uribe

Hernando Calvez Ospina

Extrait du nouveau livre d'Hernando Calvez Ospina

Colombie, derrière le rideau de fumée -
Histoire du terrorisme d’Etat

Aux éditions du Temps des cerises
Contact : Karine Alvarez : karine_tdc@yahoo.fr
 
Chapitre 16 Portrait du Président

1. Le narco- paramilitarisme entre au Parlement.

Ce fut un véritable « bulletin de guerre triomphal ». Les élections législatives du 10 mars 2002 venaient de se dérouler quand le narco-paramilitaire Salvatore Mancuso se félicita sur Internet du fort pourcentage de candidats élus qui communiaient avec les « idéaux » paramilitaires. « Nous pouvons affirmer, chiffres en main, que notre objectif des 30 % a été largement dépassé, ce qui constitue une date marquante de l’histoire des AUC […] C’est pour nous un motif d’immense satisfaction que les candidats ayant nos préférences, issus dans leur majorité de nos bases sociales et politiques et donc fruits du vaste et solide travail de formation réalisé par les Autodéfenses, aient obtenu le soutien massif des électeurs ».

Le dirigeant libéral Carlos Lemos Simmons, qui pourtant ne s’était jamais fermement opposé au paramilitarisme, a déclaré face à de tels résultats électoraux: « Cela veut dire qu’aujourd’hui les Autodéfenses forment la majeure partie du Congrès et y sont la force la plus importante […] Mais ce qui est le plus effrayant dans cette affaire, c’est l’indifférence avec laquelle le pays a reçu l’annonce de tels résultats. Un événement de cette gravité n’a pas soulevé la plus minime réaction de la part des médias, des syndicats patronaux, du gouvernement, de l’Eglise, de la dite société civile ou de la communauté internationale […] Des considérations électorales indignes ont fait que ce qui était tenu pour haïssable et mauvais hier est devenu avantageux et bon aujourd’hui » (1).

Le ministre de l’Intérieur d’alors, Armando Estrada Villa, a confirmé les paroles de Mancuso sans toutefois annoncer de quelconques mesures à cet égard: « L’analyse qui a été faite de ces personnes, leur élection, les circonscriptions où ils furent élus se trouvant être des endroits où les paramilitaires sont influent, ,tout cela permet d’arriver à la conclusion que les paramilitaires ont donné l’ordre de voter pour ces candidats ou qu’ils sont arrivés à s’entendre pour que des pressions soient exercées sur les communautés afin qu’elles portent leurs voix sur les noms qu’ils avaient choisis » (2).
 
Tout le monde savait que dans les régions où les paramilitaires commandaient, les hommes politiques leur avaient versé 100 millions de pesos pour l’obtention d’un fauteuil au Sénat. « Comme monnaie d’échange, les seigneurs de la guerre garantissaient à leurs protégés qu’ils n’auraient pas de compétiteurs dans leurs circonscriptions et que le peuple voterait massivement pour eux le jour du scrutin. Les élus, en échange de leur « aval », fermèrent les yeux sur leurs activités et allèrent même jusqu’à adjudiquer à leurs sociétés des contrats publics » (3).

L’establishment savait que ces élections allaient être la concrétisation d’une avancée décisive de la paramilitarisation de l’Etat vu qu’on avait tout préparé pour cela. Le jour même du scrutin, Francisco Santos Calderon, qui allait être élu vice-président de la Colombie quelques mois plus tard, avait écrit dans son journal El Tiempo: « […] ce qui est certain, c’est que le Congrès que nous allons élire sera encore pire que celui que nous avons aujourd’hui. Il va être, à quelques exceptions près, un Congrès à la solde des caciques politiques traditionnels, des « narcos » et des paramilitaires ». Il ne s’agissait pas d’une prophétie mais de paroles prononcées en connaissance de cause.

On n’a pas même ouvert la plus modeste enquête officielle pour vérifier le genre de relations que certains parlementaires auraient entretenu avec les paramilitaires. Et, à l’inverse des élus de l’Union Patriotique et d’autres partis politiques de gauche ou de formations simplement critiques à l’égard du système, ces paramilitaires n’ont pas été les victimes d’un plan d’extermination. Les défenseurs du système se tuent rarement entre eux!

2. Uribe Velez, un passé qui sent le trafic de drogue.

Après la publication d’une série d’enquêtes qu’il avait menées sur les connections pouvant exister entre le narcotrafic, le paramilitarisme et le candidat de l’époque à la présidence, Alvaro Uribe Velez, Fernando Garavito Pardo, chroniqueur à El Espectador, a reçu des menaces de mort qui l’ont contraint à s’exiler en mars 2002 (4).

Ses révélations ont coïncidé avec celles d’Ignacio Gomez Gomez qui a dû, lui aussi, quitter la Colombie pour des raisons identiques. Lorsqu’il reçut, en 2002, le Prix International de la Liberté de la Presse attribué par le Comité Mondial pour la Protection des Journalistes, CPJ, il a expliqué qu’il devait cette récompense au « travail sur les antécédents qui relient Alvaro Uribe Velez au Cartel de Medellin. Il s’agissait d’une enquête divisée en cinq parties. L’une d’elles se rapportait à la coïncidence qui fit qu’au moment où Pablo Escobar siégeait au parlement et s’occupait énormément d’activités politiques ou de prosélytisme dans les quartiers pauvres de Medellin, Alvaro Uribe en était le maire et y réalisait des programmes forts parallèles à ceux de Pablo Escobar. Ensuite, Alvaro Uribe fut directeur de l’Aviation Civile. Avant lui, de 1954 à 1981, 2 339 licences avaient été accordées par l’Etat, alors qu’en 28 mois d’exercice, il réussit, lui, à en concéder 2 242, soit presque autant que pendant les 35 années précédentes, avec la circonstance aggravante qu’un très grand nombre de licences, 200 environ, est tombé aux mains du Cartel de Medellin […] On a trouvé l’hélicoptère [du père] au moment de l’héritage de ce dernier dans le laboratoire extrêmement fameux de Pablo Escobar appelé Tranquilandia. L’hélicoptère appartenait à [Alvaro] Uribe et à son frère. Il y avait aussi une relation étroite entre le père d’Uribe et le clan Ochoa, une famille très importante du Cartel de Medellin. Et la dernière partie [de la série] a été le moment où Pablo Escobar s’est évadé de prison et a essayé de passer un nouvel accord avec le gouvernement et où la personne chargée d’arriver à cet accord a été Alvaro Uribe Velez […] Sur les cinq enquêtes, nous n’avons réussi à en publier qu’une, celle qui se rapporte à l’hélicoptère. Et le jour où nous l’avons publiée, le président s’est mis excessivement en colère, il m’a insulté à la radio… ».

Les menaces commencèrent alors contre lui, contre le directeur du journal télévisé et contre leurs familles. La série fut arrêtée et plus aucune télévision n’accepta de la diffuser ni en Colombie ni à l’étranger…
C’est de cette manière que l’on apprit que l’actuel président de la Colombie avait passé les premières années de sa vie au sein d’une famille de la classe moyenne qui avait régulièrement des problèmes d’argent. Cette situation changea radicalement un beau jour, quand le père, Alberto Uribe Sierra, se mit à faire des affaires comme agioteur ou, pour utiliser une expression plus appropriée selon les investigateurs, comme homme de paille. C’est-à-dire qu’il fut le propriétaire factice de biens appartenant à des trafiquants de drogue, activité qu’il inaugura pour les caïds du clan Ochoa, des parents de son épouse. Les Uribe commencèrent à accumuler leur propre fortune ainsi que leurs propres grandes exploitations rurales. « Uribe Sierra était tellement plongé dans un monde de trafics hallucinants que, racontait un de ses amis, il pouvait s’endormir un jour à la tête de 23 propriétés ou de 10 et se réveiller le lendemain en en ayant 41 » (5). Un vrai tour de magie! Et, quel hasard, en Colombie on surnomme les « narcos » des « magiciens »!

Malgré ses hautes responsabilités, le président Uribe Velez ne s’est jamais expliqué avec objectivité sur l’origine de sa grande fortune. Les fois où il fut contraint d’aborder cette question, il le fit avec des phrases creuses sans rien dire de précis. Dès qu’un journaliste le presse de questions, il fait preuve d’agressivité. Aucune autorité ne s’est décidée à enquêter.

Le père du président est mort en juin 1983, au cour de l’attaque de son hacienda par les FARC. Les Uribe disent que les guérilleros voulaient le kidnapper et qu’il s’était retranché chez lui pour les en empêcher. Nous avons lancé cette attaque pour flanquer par terre le camp d’entraînement militaire qui s’y trouvait, assurèrent les guérilleros. Voici la partie dramatique de l’histoire. Après avoir appris l’attaque, Alvaro Uribe Velez décida de se rendre sur les lieux en hélicoptère pour tenter de sauver son père et ses frères. Interrogé à ce sujet, il répondit: « Je suis monté dans le premier hélicoptère qu’ils se sont procurés, la nuit étant presque tombée […] L’autre jour, le journal El Mundo a dit que l’hélicoptère appartenait au richissime Pablo Escobar » (6). Selon les informations parues dans la presse, l’appareil était l’un des plus modernes du pays pour la haute technologie de ses instruments de navigation et, de ce fait, le « richissime » ne le prêtait pas à n’importe qui.

Quand il était maire de Medellin, Uribe Velez présenta à Bogota, dans un grand concert médiatique, le programme « Medellin sans taudis ». Tout juste après, l’on sut qu’il s’agissait d’un plan doté d’un un sens civique évident financé par Escobar Gaviria qui recherchait la solidarité sociale et l’acceptation politique. Ledit programme consistait à construire mille maisons pour les donner aux familles qui dormaient dans des bicoques près d’une décharge d’ordures.

Les étranges « concours de circonstances » qui relient le président Uribe Velez à certains caïds du trafic de stupéfiants ne se sont pas arrêtés là. En mars 1984, la police arriva au laboratoire du traitement de cocaïne, considéré le plus grand et le plus moderne au monde, connu sous le nom de Tranquilandia, dont le propriétaire majoritaire était Escobar Gaviria. S’y trouvaient plusieurs appareils d’aviation dont trois avaient des licences de vol délivrées par l’Aéronautique Civile du temps où son directeur était Alvaro Uribe Velez (mars 1980, août 1982). On découvrit aussi un hélicoptère dont les frères Uribe Velez avaient hérité…
 
En dépit de tous ces faits, le président affirma avec insistance: « Je n’ai pas eu de relations avec Escobar, pas même à l’époque où il était fréquentable » (7).

Après avoir quitté la direction de l’Aéronautique, le futur président colombien fut élu gouverneur du département d’Antioquia. Du haut de cette charge, il devint le promoteur et l’incitateur principal des Coopératives de Sécurité Rurales, « Vivre ensemble ». Carlos Castaño Gil, chef paramilitaire, devait dire qu’Uribe Velez réussit à « faire prospérer des coopératives de Sécurité avec lesquelles je n’avais jamais été d’accord. Je ne vais pas nier qu’elles rendaient service aux Autodéfenses, mais avec elles, on n’a pas tellement avancé. Ce sont les trafiquants de drogue qui en ont profité lorsqu’ils se sont occupés de monter de petites « Vivre ensemble » sur leurs terres » (8).

Le 30 juillet 2004, le Président de la Colombie réfuta publiquement un document émanant de la Defense Intelligence Agency (DIA), une dépendance du Pentagone qui est un des services de sécurité les plus secrets et les plus puissants des Etats-Unis. Ce rapport qui avait été déclassifié au mois de mai précédent, disait dans l’alinéa 82: « Alvaro Uribe Velez – un politicien et sénateur colombien qui se consacre à la collaboration avec le cartel de Medellin à un haut niveau gouvernemental. Uribe était lié à une entreprise impliquée dans des activités de narcotrafic aux Etats-Unis. Son père a été assassiné en Colombie, en raison de ses liens avec les narcotrafiquants. Uribe a travaillé pour le cartel de Medellin et c’est un ami proche de Pablo Escobar Gaviria » (9).

Le communiqué de la Présidence n’a présenté aucun argument capable de démentir de façon catégorique une révélation d’une telle gravité. Par contre, il a essayé de faire débouter le rapport de la DIA sous prétexte qu’« il s’agit d’une information qui n’a pas été vérifiée », ce que dit effectivement le texte: « Not finally evaluated ». Ce qui est frappant, c’est que cette information a bel et bien été utilisée au cours d’enquêtes et de procès afin de mettre en cause de nombreux narcotrafiquants dont la description figurait dans ses pages…
 

3. Les parents du président…

« Je n’en ai pas la moindre idée, je n’en ai rien su », a répondu le président Uribe Velez au journaliste qui le questionnait. Pas un mot de plus. La veille, le 21 juin 2005, au cours d’une session du parlement, le congressiste Gustavo Petro Urrego avait affirmé que, Santiago, le frère du président colombien avait été mis en examen par la justice pénale pour création d’un groupe paramilitaire et assassinats de plusieurs paysans. « Dans des procédures judiciaires anciennes, le frère du président de la république fait figure d’accusé pour avoir autorisé, protégé et établi des groupes paramilitaires » soutenait Petro Urrego.
 
Un groupe paramilitaire appelé « Les douze apôtres » avait été basé dans l’hacienda « La Carolina », dans le département d’Antioquia, dont les frères Uribe Velez sont les copropriétaires. En 1997, le ministère Public avait interrogé le frère du président au sujet de délits criminels, d’enlèvements de personnes, d’extorsion de fonds et assassinats commis entre 1993 et 1994 par « Les douze apôtres ». Le groupe paramilitaire avait été accusé d’avoir assassiné 50 personnes et d’avoir perpétré le massacre d’un groupe de six personnes dont deux sont toujours portées « disparues » alors que les corps des quatre autres ont été retrouvés. Sur ce cas, une plainte a été déposée auprès de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme.

Le soir même de la dénonciation faite par le parlementaire, le procureur Luis Camilo Osorio confirmait que le frère du président avait fait l’objet d’une instruction en 1999 mais en indiquant qu’un « arrêt inhibitif [avait été rendu] en faveur de Monsieur Uribe Velez et qu’on avait ordonné le classement définitif » de l’affaire, la même année.

Petro Urrego mit l’accent sur le fait qu’il est du devoir d’Alvaro Uribe Velez, en tant que président, « d’expliquer à toute la Colombie ce qui s’est passé pendant la procédure judiciaire ouverte contre son frère et ce qui le reliait directement au paramilitarisme et à des crimes contre l’humanité… ».

Le parlementaire dénonça aussi le fait que trois parents du président colombien, dont deux de ses cousins germains, avaient commandé une autre bande paramilitaire connue sous le nom de « Los Erre » et soupçonnée d’avoir assassiné une cinquantaine de personnes dans plusieurs communes du département d’Antioquia. Ces parents furent condamnés en première instance et furent incarcérés pendant près d’une année, jusqu’à ce qu’un juge d’appel les remette en liberté et archive le dossier pour insuffisance de preuves. Les parents du président, Carlos Alberto Velez Ochoa, Juan Diego Velez Ochoa et Mario Velez Ochoa, sont aussi de la famille des caïds Ochoa…

« Je proteste contre Uribe qui a l’audace de défendre une loi qui réclame l’impunité des paramilitaires alors qu’il sait que ses proches parents sont poursuivis pour paramilitarisme… ». Telles ont été les paroles accusatrices que Petro Urrego lança pendant la fameuse session du Parlement colombien, couronnée par le vote de la dénommée « Loi de Justice et de Paix » qui confère un statut politique aux narco-paramilitaires qui sont en « négociation » avec le gouvernement du président Uribe Velez. Une loi qui devrait profiter à sa famille…

Notes du chapitre 16
1) El Tiempo. Bogota, 28 mars 2002.
2) El Colombiano. Medellín, 24 avril 2002.
3) « Los tentáculos de las AUC ». Semana. Bogota, 10 juillet 2005.
4) Garavito et le correspondant pour l’Amérique Latine de la revue étasunienne Newsweek, Joseph Contreras, ont publié Biografía no autorizada de Alvaro Uribe Velez. (El señor de las Sombras). Ed. Oveja Negra. Bogota, 2002. Cet ouvrage est disponible gratuitement en espagnol sur le site: www.arlac.be/2007/biografia_auv.pdf
5) El Mundo. Medellín, 16 juin 1983.
6) El Tiempo. Bogota, 21 avril 2002.
7) El Tiempo. Bogota, 21 avril 2002.
8) Aranguren Molina, Mauricio. Op.cit.
9) L’information complète est disponible sur le site:
http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB131/index.htm 
 


Iran-Israël :
Encore une rumeur anonyme de frappe



Hier matin, la chaîne d’informations ABC News a annoncé que selon un responsable du Pentagone, une frappe israélienne de l’Iran avait été autorisée par le Département d’Etat d’ici la fin de l’année 2008. Cette autorisation serait assujettie à deux conditions : la poursuite de l’enrichissement et l’acquisition par Téhéran d’un système anti-missiles russe. Malgré ses incohérences quant aux conditions et à son calendrier, l’annonce a enflammé les esprits.

En effet, les deux lignes rouges que Téhéran ne devrait pas franchir pour déclencher l’attaque ressemblent à un canular : les services secrets américains ont reconnu les faibles capacités du programme nucléaire iranien et cela fait plus d’un an que Moscou a livré à l’Iran 27 systèmes défensifs TOR-M1 dont les missiles ne peuvent remettre en cause la sécurité d’Israël en raison de leur très faible portée. De plus, la date avancée pour l’attaque correspond à l’élection présidentielle américaine et la fin de mandat de Bush.

Il se passa plusieurs heures avant que le Département d’Etat ne démente cette annonce en la qualifiant presque d’élucubration ! " Je n’ai aucune information qui viendrait étayer cela et je pense que c’est assez insensé de la part de personnes qui souvent ne savent rien de ce dont elles parlent d’affirmer des choses et de ne même pas avoir la courtoisie de le faire en déclinant leur identité », a déclaré Tom Casey le porte-parole du Département d’Etat.

C’est désormais un classique américain que de relancer la rumeur d’une frappe israélienne avant de la démentir d’un air agacé quelques heures plus tard. Ces rumeurs si opportunément anonymes contribuent à maintenir la pression sur l’Iran tout en influant sur les prix du pétrole, prix très élevés (143 dollars) qui nuisent énormément à l’économie chinoise et diminuent ses performances en cette année où ses dépenses vont atteindre des records olympiques.

http://iran-resist.org/article4595


Le discours dualiste de Sarkozy en Israël - extraits


Mais, quand on connaît les capacités militaires de la France, on peut penser que sa solidarité ne pourra pas dépasser beaucoup le niveau verbal des déclarations d’amitié. Israël sait bien qu’il est le seul véritable gardien de sa sécurité et nul ne l’ignore.

Dire à la face de ses représentants que le peuple juif doit partager Jérusalem, sa capitale, relève d’une forme de hardiesse difficilement conciliable avec l’amitié proclamée et constitue surtout, en fait, un geste envers les dirigeants du monde arabo-musulman.

Les déclarations pro-palestiniennes, y compris à un degré moindre celle sur Jérusalem, ont recueilli des applaudissements, certes mitigés, de la Knesset. Ceux-ci montrent, avant tout, le désarroi et la confusion qui règnent dans une partie de la classe politique israélienne, de plus en plus déconnectée de la masse du peuple israélien. Admirablement, ce peuple résiste mieux que nombre de ses dirigeants à la contamination des esprits. Avec ses amis de France, il comprendra que, malgré le versant du discours dualiste de M. Sarkozy, incontestablement chargé d’amitié, de noblesse et de courage, l’autre versant, en opposition irréductible, ajoute aux dangers qui assaillent Israël.

http://www.juif.org/go-news-58498.php

Vu, sur le blog de la star du net, Mamie Sceptix ! panier-de-crabes

Question : Pour réaliser l'objectif annuel de 25 000 reconductions aux frontières de personnes sans-papiers, à combien d'arrestations est-il nécessaire de procéder ?

Si la question semble à ce point embarrassante pour un Nicolas Sarkozy qui pour une fois peine à s'engouffrer dans la langue de bois, c'est que la réponse n'est pas de ces vérités bonnes à dire, tant elle est choquante. Il faut procéder à 2 millions de contrôles d'identité et d'arrestations pour que la police parvienne à tenir cet objectif annuel de 25 000 expulsions d'étrangers que Nicolas Sarkozy leur a arbitrairement fixé.

- Mais que fait la police ?
- Elle passe tout son temps à contrôler les papiers.
- Mais moi je n'ai jamais été arrêté ?
- C'est que vous n'avez pas la tête d'un étranger...


Un grand bravo chère Madame. Enfin une vraie journaliste  !! Le futur patron de France Télévision doit vous en vouloir "à mort" de lui avoir fait perdre pied  devant X millions de téléspectateurs. (non pas 10 millions : ixe millions)


Visionnez-la vite avant qu'elle ne disparaisse !!
Voici le lien pour la voir sur youtube :  http://fr.youtube.com/watch?v=VsEIhBeK1EM&eurl=http://hypos.over-blog.com/article-20910584.html


http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-20941443.html


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Dernières publications d' ATTAC
:
speculand, seminaire stop-finance, la PAC etc
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-20923319.html



Irak : Les chrétiens ne veulent pas de la protection américaine

Mgr G. Casmoussa : Nous ne voulons pas de leur protection, parce qu’elle représente un danger pour nous et parce que je n’y crois pas.

L’armée américaine ne nous apporté que du gâchis et du terrorisme. Où est la démocratie que George Bush prétendait importer ici? Je préfère la protection des Irakiens musulmans qui vivent à nos côtés. Un occupant, quel qu’il soit, doit finir par rentrer chez lui.

http://marcfievet.com/article-20914931.html


http://uhec.net/b/images/2007/09/07.jpg 

Nouveaux visages à la télé : voilés. Ca se passe à Bruxelles !


Depuis novembre dernier, Télé Bruxelles donne l’occasion à ses téléspectateurs de présenter eux-mêmes la météo. suite à

http://www.marcfievet.com/article-20942731.html

Eva : Je parie que Drzz va mettre ça sur son blog ! Zzzzzz !



Liste communautaire aux élections : La vie en bleu.
Ca se passe à Sarcelles...

http://www.marcfievet.com/article-20942645.html


Antisémitisme. Après l'orage...
http://www.marcfievet.com/article-20942645.html


Inde-israël : Pourquoi, maintenant, de si tendres liens ?
http://www.marcfievet.com/article-20942804.html

Et ça, c'est mon petit commentaire, que j'ai mis sur l' Aviseur. Je suis en verve, vous voyez ??? Eva

Jolis duos désintéressés...
Israël séduit tout le monde, maintenant... même l'Europe, puisque sans rien nous dire, les voici peu à peu aux commandes comme s'ils étaient Européens...

Il est vrai que l'Europe leur doit bien ça, avec la Shoah dont on ne fait que de nous parler, plus que jamais, + de 60 ans après ! Il  faut bien réparer ça, comme ils nous le demandent, ces chers amis Israéliens... alors, les postes de commandes, c'est pas mal, non ?

Au fait, qu'en pensent les peuples ? Sans doute rien, car on ne leur a rien dit... C'est beau, l' Europe, quand même, non ? Eva

PS :  Et les Pères fondateurs, qu'en pensent-ils ???



Tentative d'assassinat de Morales (Bolivie)
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6827



Parution préparée à partir de 21 h, publiée à 1 heure environ.





Publication non terminée

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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
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