24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 03:31

La dernière bonne blague de Poutine à Obama
http://actualite.portail.free.fr/monde/02-11-2012/

 

Vers un basculement du monde ?

Par Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)

 

 

Obama est loin de mériter son Prix Nobel de la Paix. Mais avec son élection, nous avons échappé au pire, face aux va-t-en guerres du camp républicain, pathologiquement opposés à la Russie (ils en sont restés à la guerre froide et au Maccarthysme), stupidement soumis à Israël (malgré les prix à payer), et rêvant de dominer le monde. Obama est plus pragmatique, et il a évolué avec son temps. Poutine est désormais l'homme le plus influent de la planète (et les BRICS émergent de plus en plus vigoureusement sur la scène internationale), il n'a pas cédé sur la Syrie, et il répondra coup par coup. Nous assistons certainement à une réorganisation du monde. Les dindons de la farce sont les Français désormais aux ordres du mauvais génie israélien (depuis  l'élection de Sarkozy), et loin d'être des acteurs de premier plan sur la scène internationale, comme du temps de de Gaulle ou de Jacques Chirac-de Villepin, ils sont devenus de simples supplétifs de très sales guerres et ce faisant, ils se mettent à dos une grande partie de l'humanité. Nous avons joué pour Tel-Aviv, nous allons recueillir les fruits de ce mauvais calcul politique. Et finalement, nos voisins allemands, en se rapprochant de la Russie (surtout depuis l'ancien chancelier Gerhard Schröder), ont mieux saisi le train en marche que les sayanim français Sarkozy-Kouchner-Hollande-Fabius au pouvoir. Ils ont été clairvoyants, car l'avenir de l'Europe n'est pas d'être à la remorque d'Etats plus ou moins en faillite et décrédibilisés (comme la GB et les Etats-Unis), mais de constituer une grande alliance culturelle, économique, et pour la paix, avec la Russie en plein essor grâce à l'énergie de l'étonnant Vladimir Poutine. 

 

Allez, j'ose une formule : Le nouveau siècle sera "émergent", ou ne sera pas. Et il est temps, en France, de se débarrasser de ceux qui sous l'égide de Tel-Aviv, conduisent notre pays à sa perte... et de retrouver notre pleine indépendance, avec un Quai d'Orsay renouant avec ses traditions gaulliennes de politique pro-russe et pro-arabe. Tout simplement !

 

Chantal Dupille. 

 

Le monde est-il en train de basculer, avec Obama et Poutine ? Géopolitique


 

Barack Obama et Vladimir Poutine

blank.gif Barack Obama et Vladimir Poutine ont abordé le cas syrien. (Reuters)

http://www.lejdd.fr/International/Actualite/

 

Un nouveau partage du monde se dessine

Obama et Poutine vont-ils
se partager le Proche-Orient ?

Dans un article publié le 26 janvier dernier en Russie, Thierry Meyssan expose le nouveau plan de partage du Proche-Orient sur lequel travaillent la Maison-Blanche et le Kremlin. L’auteur y révèle les principales données de la négociation en cours sans préjuger d’un accord définitif, ni de sa mise en œuvre. L’intérêt de l’article est qu’il permet de comprendre les positions ambigües de Washington qui pousse ses alliés dans une impasse de manière à pouvoir leur imposer prochainement une nouvelle donne dont ils seront exclus. | Damas (Syrie) | 22 février 2013

 

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En 1916, le Royaume-Uni et la France se partageaient le Proche-Orient (accords Sykes-Picot). Presque un siècle plus tard, les Etats-Unis et la Russie discutent d’un nouveau plan de partage qui leur permettrait d’évincer à leur profit l’influence franco-britannique.

Le président Obama s’apprête à changer complètement de stratégie internationale, malgré l’opposition que son projet a suscité dans sa propre administration.

Le constat est simple. Les États-Unis sont en passe de devenir indépendants au plan énergétique grâce à l’exploitation rapide des gaz de schistes et du pétrole des sables bitumineux. Par conséquent la doctrine Carter (1980) selon laquelle la sécurisation de l’accès au pétrole du Golfe est un impératif de sécurité nationale est morte. De même d’ailleurs que l’Accord du Quincy (1945) selon lequel Washington s’engage à protéger la dynastie des Séoud si ceux-ci leur garantissent l’accès au pétrole de la péninsule arabique. Le temps est venu d’un retrait massif qui permettra de transférer les GI’s vers l’Extrême-Orient afin de contenir l’influence chinoise.

D’autre part, tout doit être fait pour empêcher une alliance militaire sino-russe. Il convient donc d’offrir des débouchés à la Russie qui la détournent de l’Extrême-Orient.

Enfin, Washington étouffe de sa relation trop étroite avec Israël. Celle-ci est extrêmement onéreuse, injustifiable au plan international, et dresse contre les États-Unis l’ensemble des populations musulmanes. En outre, il convient de sanctionner clairement Tel-Aviv qui s’est ingéré de manière ahurissante dans la campagne électorale présidentielle US, qui plus est en misant contre le candidat qui a gagné.

C’est trois éléments ont conduit Barack Obama et ses conseillers à proposer un pacte à Vladimir Poutine : Washington, qui reconnaît implicitement avoir échoué en Syrie, est prêt à laisser la Russie s’installer au Proche-Orient sans contrepartie, et à partager avec elle le contrôle de cette région.

C’est dans cet état d’esprit qu’a été rédigé par Kofi Annan le Communiqué de Genève du 30 juin 2012. À l’époque, il s’agissait juste de trouver une issue à la question syrienne. Mais cet accord a été immédiatement saboté par des éléments internes de l’administration Obama. Ils ont laissé fuiter à la presse européenne divers éléments sur la guerre secrète en Syrie, y compris l’existence d’un Presidential Executive Order enjoignant la CIA de déployer ses hommes et des mercenaires sur le terrain. Pris en tenaille, Kofi Annan avait démissionné de ses fonctions de médiateur. De son côté, la Maison-Blanche avait fait profil bas pour ne pas exposer ses divisions en pleine campagne pour la réélection de Barack Obama.

Dans l’ombre trois groupes s’opposaient au communiqué de Genève :
• Les agents impliqués dans la guerre secrète ;
• Les unités militaires chargées de contrer la Russie
• Les relais d’Israël.

Au lendemain de son élection, Barack Obama a débuté la grande purge. La première victime fut le général David Petraeus, concepteur de la guerre secrète en Syrie. Tombé dans un piège sexuel tendu par une agente du Renseignement militaire, le directeur de la CIA fut contraint à la démission. Puis, une douzaine de hauts gradés furent mis sous enquête pour corruption. Parmi eux, le suprême commandeur de l’OTAN (amiral James G. Stravidis) et son successeur désigné (le général John R. Allen), ainsi que le commandant de la Missile Défense Agency —c’est-à-dire du « Bouclier anti-missiles »— ¬(général Patrick J. O’Reilly). Enfin, Susan Rice et Hillary Clinton faisaient l’objet de vives attaques pour avoir caché au Congrès des éléments sur la mort de l’ambassadeur Chris Stevens, assassiné à Benghazi par un groupe islamiste probablement commandité par le Mossad.

Ses différentes oppositions internes étant pulvérisées ou paralysées, Barack Obama a annoncé un renouvellement en profondeur de son équipe. D’abord, John Kerry au département d’État. L’homme est partisan déclaré d’une collaboration avec Moscou sur les sujets d’intérêt commun. Il est aussi un ami personnel de Bachar el-Assad. Puis, Chuck Hagel au département de la Défense. C’est un des piliers de l’OTAN, mais un réaliste. Il a toujours dénoncé la mégalomanie des néo-conservateurs et leur rêve d’impérialisme global. C’est un nostalgique de la Guerre froide, ce temps béni où Washington et Moscou se partageaient le monde à moindres frais. Avec son ami Kerry, Hagel avait organisé en 2008 une tentative de négociation pour la restitution par Israël du plateau du Golan à la Syrie. Enfin John Brennan à la CIA. Ce tueur de sang-froid est convaincu que la première faiblesse des États-Unis, c’est d’avoir créé et développé le jihadisme international. Son obsession est d’éliminer le salafisme et l’Arabie saoudite, ce qui en définitive soulagerait la Russie au Nord-Caucasse.

Simultanément, la Maison-Blanche a poursuivi ses tractations avec le Kremlin. Ce qui devait être une simple solution pour la Syrie est devenu un projet bien plus vaste de réorganisation et de partage du Proche-Orient.

On se souvient qu’en 1916, à l’issue de 8 mois de négociations, le Royaume-Uni et la France se partagèrent en secret le Proche-Orient (Accords Sykes-Picot). Le contenu de ces accords avait été révélé au monde par les Bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir. Il s’est poursuivi durant près d’un siècle. Ce que l’administration Obama envisage, c’est un remodelage du Proche-Orient pour le XXIe siècle, sous l’égide des USA et de la Russie.

Aux États-Unis, bien qu’Obama se succède à lui-même, il ne peut dans la période actuelle qu’expédier les affaires courantes. Il ne reprendra ses attributions complètes que lors de sa prestation de serment, le 21 janvier. Dans les jours qui suivront, le Sénat auditionnera Hillary Clinton sur le mystère de l’assassinat de l’ambassadeur en Libye (23 janvier), puis il auditionnera John Kerry pour confirmer sa nomination (24 janvier). Immédiatement après, les 5 membres permanents du Conseil de sécurité se réuniront à New York pour examiner les propositions Lavrov-Burns sur la Syrie.

Celles-ci prévoient la condamnation de toute ingérence extérieure, le déploiement d’observateurs et d’une force de paix des Nations Unies, un appel aux différents protagonistes pour qu’ils forment un gouvernement d’union nationale et planifient des élections. La France devrait s’y opposer sans pour autant menacer d’utiliser son veto contre son suzerain US.

L’originalité du plan, c’est que la force des Nations Unies serait principalement composée par des soldats de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). Le président Bachar el-Assad resterait au pouvoir. Il négocierait rapidement une Charte nationale avec des leaders de l’opposition non-armée sélectionnés avec l’approbation de Moscou et Washington, et ferait valider cette charte par référendum sous contrôle des observateurs.

Ce coup de théâtre a été préparé de longue date par les généraux Hassan Tourekmani (assassiné le 18 juillet 2012) et Nikolay Bordyuzha. Une position commune des ministres des Affaires étrangères de l’OTSC a été conclue le 28 septembre et un Protocole a été signé entre le département onusien de maintien de la paix et l’OTSC. Celle-ci dispose maintenant des mêmes prérogatives que l’OTAN. Des manœuvres communes ONU/OTSC de simulation ont été organisées au Kazakhstan sous le titre « Fraternité inviolable » (8 au 17 octobre). Enfin, un plan de déploiement de « chapkas bleues » a été discuté au sein du Comité militaire de l’ONU (8 décembre).

Une fois la Syrie stabilisée, une conférence internationale devrait se tenir à Moscou pour une paix globale entre Israël et ses voisins. Les États-Unis considèrent qu’il n’est pas possible de négocier une paix séparée entre Israël et la Syrie, car les Syriens exigent d’abord une solution pour la Palestine au nom de l’arabisme. Mais il n’est pas possible non plus de négocier une paix avec les Palestiniens, car ceux-ci sont extrêmement divisés, à moins que la Syrie ne soit chargée de les contraindre à respecter un accord majoritaire. Par conséquent, toute négociation doit être globale sur le modèle de la conférence de Madrid (1991). Dans cette hypothèse, Israël se retirerait autant que faire se peut sur ses frontières de 1967. Les Territoires palestiniens et la Jordanie fusionneraient pour former l’État palestinien définitif. Son gouvernement serait confié aux Frères musulmans ce qui rendrait la solution acceptable aux yeux des gouvernements arabes actuels. Puis, le plateau du Golan serait restitué aux Syriens en échange de l’abandon du lac de Tibériade, selon le schéma envisagé jadis aux négociations de Shepherdstown (1999). La Syrie deviendrait garante du respect des traités par la partie jordano-palestinienne.

Comme dans un jeu de domino, on en viendrait alors à la question kurde. L’Irak serait démantelé pour donner naissance à un Kurdistan indépendant et la Turquie serait appelée à devenir un État fédéral accordant une autonomie à sa région kurde.

Côté US, on souhaiterait prolonger le remodelage jusqu’à sacrifier l’Arabie saoudite devenue inutile. Le pays serait divisé en trois, tandis que certaines provinces seraient rattachées soit à la fédération jordano-palestinienne, soit à l’Irak chiite, conformément à un vieux plan du Pentagone ("Taking Saudi out of Arabia", 10 juillet 2002). Cette option permettrait à Washington de laisser un vaste champ d’influence à Moscou sans avoir à sacrifier une partie de sa propre influence. Le même comportement avait été observé au FMI lorsque Washington a accepté d’augmenter le droit de vote des BRICS. Les États-Unis n’ont rien cédé de leur pouvoir et ont contraint les Européens à renoncer à une partie de leurs votes pour faire de la place aux BRICS.

Cet accord politico-militaire se double d’un accord économico-énergétique, le véritable enjeu de la guerre contre la Syrie étant pour la plupart des protagonistes la conquête de ses réserves de gaz. De vastes gisements ont en effet été découverts au Sud de la Méditerranée et en Syrie. En positionnant ses troupes dans le pays, Moscou s’assurerait un plus large contrôle sur le marché du gaz dans les années à venir.

Le cadeau de la nouvelle administration Obama à Vladimir Poutine se double de plusieurs calculs. Non seulement détourner la Russie de l’Extrême-Orient, mais aussi l’utiliser pour neutraliser Israël. Si un million d’Israéliens ont la double nationalité états-unienne, un autre million est russophone. Installées en Syrie, les troupes russes dissuaderaient les Israéliens d’attaquer les Arabes et les Arabes d’attaquer Israël. Par conséquent, les États-Unis ne seraient plus obligés de dépenser des sommes phénoménales pour la sécurité de la colonie juive.

La nouvelle donne obligerait les États-Unis à reconnaître enfin le rôle régional de l’Iran. Cependant Washington souhaiterait obtenir des garanties que Téhéran se retire d’Amérique latine où il a tissé de nombreux liens, notamment avec le Venezuela. On ignore la réaction iranienne à cet aspect du dispositif, mais Mahmoud Ahmadinejad s’est d’ores et déjà empressé de faire savoir à Barack Obama qu’il ferait tout ce qui est en son possible pour l’aider à prendre ses distances avec Tel-Aviv.

Ce projet a des perdants. D’abord la France et le Royaume-Uni dont l’influence s’efface. Puis Israël, privé de son influence aux États-Unis et ramené à sa juste proportion de petit État. Enfin L’Irak, démantelé. Et peut-être l’Arabie saoudite qui se débat depuis quelques semaines pour se réconcilier avec les uns et les autres afin d’échapper au sort qui lui est promis. Il a aussi ses gagnants. D’abord Bachar el-Assad, hier traité de criminel contre l’humanité par les Occidentaux, et demain glorifié comme vainqueur des islamistes. Et surtout Vladimir Poutine qui, par sa ténacité tout au long du conflit, parvient à faire sortir la Russie de son « containment », à lui rouvrir la Méditerranée et le Proche-Orient et à faire reconnaître sa prééminence sur le marché du gaz.

Source
Odnako (Fédération de Russie)
Hebdomadaire d’information générale. Rédacteur en chef : Mikhail Léontieff.

 

http://www.voltairenet.org/article177546.html

 

 

Le plan des néoconservateurs Usraéliens

a buté sur un grain de sable... russo-syrien !

(et chinois) - Ch D

 

...
Général Wesley Clark (2007) - L'origine des guerres en Irak, Libye et les autres

 

ImpérialismeNous entreprenons aujourd’hui la publication de trois articles présentant les principes de base de l’économie politique, ses caractéristiques modernes, et son processus de déclin qui s’accélère depuis l’approfondissement de la crise systémique de 2008. À la fin de cette série vous aurez, nous l’espérons, accru votre compréhension de l’économie et de la politique contemporaine.

Les États-Unis d’Amérique sont-ils un pays impérialiste ? Oui, évidemment ! C’est que notamment, les Yankees entretiennent 770 bases militaires chez-eux et à  l’étranger. De plus, ils ont agressé et occupé de nombreux pays depuis 1890 (plus de cent invasions). La France et la Chine sont-elles impérialistes ?!… Le Canada est-il un pays impérialiste ? Le Canada n’a pas de bases militaires à l’étranger mais le Canada soutien des multinationales sanguinaires qui exploitent les ouvriers dans les mines de l’Afrique mortifiée ! La Grèce est-elle un pays impérialiste ? Évidemment non voyons ! La petite Grèce (10 millions d’habitants), sans base militaire à l’étranger est tellement dépenaillée. La population hellénique mendie aux portes des soupes populaires et fréquente les friperies dégarnies.

Et bien si, ces pays sont tous des pays impérialistes. C’est-à-dire que ces cinq États, comme tant d’autres dans le monde, sont des pays où sévit le système capitaliste de production et d’échange de marchandises et l’économie de ces cinq pays est parfaitement intégrée à l’économie «mondialisée-globalisée-néo-libéralisée», pour utiliser des termes à la mode.

L’impérialisme c’est le système capitaliste développé à son ultime limite – au moment où ce système global s’essouffle et tangue sur ses bases – n’assurant plus le développement des forces productives et se trainant d’une crise à une autre, inexorablement. L’économie impérialiste se développe de façon inégale – imbriquée – et par bonds saccadés. L’impérialisme provoque une division internationale du travail ou les États-Unis, la Chine, la France, le Canada et la Grèce ont chacun leur secteur de développement prioritaire et leur rôle à jouer.

Une question cruciale pour savoir si un pays quelconque est partie prenante du camp impérialiste en tant que grand spoliateur, en tant que petit profiteur, ou en tant que néo-colonie – il n’existe que trois catégories parfaitement imbriquées – consiste à se demander si le capital (je n’ai pas écrit l’argent, mais bien le CAPITAL) d’un pays est ou non amalgamé au capital mondial via les banques nationales (nationale dans le sens où chacune de ces banques obtient sa charte d’un gouvernement national). Autre question, les entreprises industrielles monopolistes et le marché national sont-ils enchevêtrés au système d’économie politique mondiale hégémonique ?

Ensuite se pose la question du rôle spécifique de cette économie nationale (grecque par exemple) dans l’ensemble international qui se développe de façon inégale – imbriquée – et par bonds successifs nous le répétons. Le CAPITAL ce n’est pas de la monnaie – de l’argent – le capital est un rapport social de production. Le capital c’est de l’argent investit-transformé en moyens de production pouvant générer de la plus-value et du profit. Le capital impérialiste est ce rapport social de production – la propriété privé – qui permet aux capitalistes du monde entier – quelle que soit leur  «nationalité» de confisquer le travail non payé – le surtravail – des ouvriers grecs, américains, chinois, canadiens, français et autres, dépendamment du pays où ces capitalistes ont investi leurs capitaux.

Prenons l’exemple du capital, propriété privé, des milliardaires grecs qui brassent des affaires «mondialisées-globalisées-néolibérales» dans trois secteurs économiques particuliers, soit la construction navale, le transport maritime et le tourisme de masse. C’est par ces trois canaux économiques prédominants qu’ils s’amalgament au capital impérialiste international. Évidemment, le gouvernement grec en tant que partie constituante, instrument et état-major de la classe capitaliste monopoliste grec-internationalisée, participe aussi aux complots militaires des grandes puissances impérialistes, telles que les États-Unis et la France, via sa participation enthousiaste à l’OTAN.

Dernièrement la petite Grèce, au bord du gouffre financier, achetait de l’armement à la France et à l’Allemagne avec de l’argent emprunté aux banques grecs qui elle-même l’avaient emprunté aux banques allemandes et dont la facture a été refilé aux gouvernements grecs qui la fera payé aux travailleurs grecs sous régime d’austérité (les travailleurs contribuent pour 80%aux revenus de l’État grec).

Pire encore, ce gouvernement à la solde expédiait trois officiers du renseignement sur le front de la révolte des « terroristes et des indépendantistes Touaregs » au fond du Mali africain – « Ah le bon temps des colonies ! Ses képis et ces négresses que le soldat blanc ou noir violaient à l’avenant ; et cet arabe ou ce Touareg que le soldat du BIMA carbonisait vivant avec ses enfants au fond de sa tanière – au bord  de son repère de brigand. Ça fleure bon la civilisation par ici s’écrie le soldat du BIMA français ! Vive l’empereur Hollande Premier, redresseur de torts de la Françafrique ! » –. Le gouvernement de la Grèce a livré par ses trois officiers sa rançon de soumission à son suzerain parisien. Chaque pays impérialiste participe à la hauteur de ses moyens. Le gouvernement canadien, ce vaurien, fournit un avion de transport des troupes néo-coloniales vers le Mali lointain. Il a fait pire lors de l’invasion de la Libye.

Revenons à l’impérialisme stade suprême du capitalisme. Depuis l’accentuation de la crise structurelle en 2008, les trois secteurs prioritaires de l’économie grecque ont été les premiers à s’effondrer – et à se restructurer (absorbé par des concurrents plus puissants ou éliminés par des concurrents plus gourmands). Ainsi, les impérialistes coréens et chinois détruisent ou absorbent l’industrie navale grecque comme celle de tous les pays œuvrant dans ce secteur industriel où ils prédominent. La division internationale du travail – impérialiste – fait son œuvre implacablement. L’impérialisme mafieux russe a pris une option sur l’hôtellerie touristique hellénique, tout comme la Belgique, et ainsi de suite.

Les milliardaires grecs sont toujours aussi milliardaires qu’avant mais leur capital s’imbrique peu à peu au capital impérialiste coréen, chinois, russe, belge, indien (BRICS) et toujours allemand évidemment. Les banquiers français, quant à eux, courent toujours après le remboursement de leurs prêts asservissants. Ceux-là jouent le rôle des « tondeurs de coupons parasitaires » comme on les appelait auparavant, avant la numérisation informatique et télématique des transactions bancaires et boursières parasitaires.

Enfin, la classe capitaliste monopoliste grecque a aussi planquée une partie de ses deniers en Suisse transformant ses euros mal acquis en Francs helvétiques garantis… plus rentable. Sous peu vous apprendrez que les grecques riches ont transformé leur pécule monétaire en étalon or comme la plupart des milliardaires de vos pays en crise économique. Au diable le dollar et l’Euro, tout juste bon pour les ouvriers soumis aux politiques d’austérités visant à renflouer ces monnaies avant la grande dévaluation…

La raison d’être du système capitaliste

La finalité de la production sociale des biens et des services nécessaires à l’existence humaine – de la production des marchandises – n’est pas de satisfaire les besoins de la population, ou de fabriquer des consommateurs aliénés – solvables et non solvables – accrédités ou endettés par les soins des banquiers. Le «dessein» de cette infrastructure économique de production matérielle, industrielle, technologique et scientifique et de cette superstructure sociologique, juridique, militaire, idéologique et politique complexe n’est même pas de rémunérer le capital selon les «risques» encourus, non plus que de rétribuer le travail à sa «juste valeur».

Mais alors, quelle est donc la raison d’être de ce système d’économie politique, quelle est la force mystérieuse qui pousse en avant la charrette du capitalisme obsolescent ? Cette force qui pousse en avant le système capitaliste est toujours la même depuis l’époque où Marx observait les Chevaliers d’industries capitaliser l’Angleterre et exploiter ses colonies. L’objectif du système d’économie-politique capitaliste est de se reproduire pour assurer sa pérennité.

La finalité de tout système d’économie politique, que ce soit l’esclavagisme romain, le féodalisme tsariste ou le capitalisme britannique, a toujours été de se perpétuer, de se reproduire à plus large échelle – cumulative – hégémonique, tentant de détruire toute trace d’un système d’économie politique antérieur ou en devenir. Ainsi, le capitalisme requiert le développement social des forces productives collectives mais les capitalistes s’opposent farouchement à l’émergence d’une société collectiviste préférant la propriété privée pléthorique et catastrophique.

De nos jours, la succession des crises économiques, industrielles, financières, boursières et monétaires n’est que le symptôme de l’incapacité du système d’économie politique impérialiste d’assurer sa reproduction étendue, conséquence de ses contradictions internes qui l’entrainent a contrario de sa finalité ultime et entravent le mouvement de son développement croissant. Nous allons en faire la démonstration.

Du capitalisme à l’impérialisme

Au début du capitalisme industriel – pendant sa phase concurrentielle – la propriété privée des moyens de production et de commercialisation a induit l’accumulation primitive du capital qui a permis d’acheter la force de travail des ouvriers et des ouvrières à vil prix, d’en spolier le «surtravail», d’en accaparer la «plus-value» – unique source des bénéfices industriels, des profits commerciaux, des rentes foncières et des bénéfices spéculatifs – d’assurer l’investissement du capital et le développement de la production industrielle marchande qui propulsait chaque nouveau cycle de circulation du capital (Capital argent –» Capital production –» Capital marchand –» Capital argent) et sa reproduction étendue.
Le stade ultime – impérialiste – de ce développement capitaliste se particularise par le mélange de huit (8) caractéristiques que voici :

1)    La concentration des moyens de production et de commercialisation des biens et des services et du capital productif parvenue à un degré si élevé qu’elle a créé les monopoles, dont le rôle est décisif dans la vie économique, politique et social générale de la société.

2)    L’interpénétration du capital bancaire (capital argent – épargne – rentes et bénéfices commerciaux) et du capital industriel (moyens de production, salaires, fonds de roulement, actions et obligations) et création, sur la base de ce capital financier gigantesque d’une oligarchie financière hégémonique (1). Ce «capital financier», en partie parasitaire, permet la titrisation inflationniste de tous les types d’actifs financiers et cela en dehors des circuits industriels productifs sans qu’aucune valeur d’usage ni aucune valeur marchande équivalente ne soit produite ou commercialisée (2).
Ce «capital financier», devenu en partie fausse monnaie inflationniste illégitime, concurrence puis phagocyte le capital «industriel productif» en offrant des rendements spéculatifs alléchants qui drainent l’épargne, les rentes et les bénéfices vers les placements boursiers illicites (3), sans compter le transfert d’une quantité importante de ces capitaux vers des paradis fiscaux hors la loi où ils fusionnent avec l’argent sale – mafieux (4).

S’ensuit une succession de crises financières, boursières, monétaires entraînant la disparition d’avoirs fictifs, superfétatoires, provoquant crises de surproduction, dépression économique, chômage endémique et marasme de l’économie impérialiste (5).

3)    L’exportation de capitaux en concomitance à l’expansion des exportations et des importations de marchandises d’une façon toute  particulière sous l’impérialisme. Sous l’impérialisme les monopoles écoulent leurs marchandises sur les marchés à des prix sous-évalués (coton américain par exemple) afin de détruire toute concurrence (des producteurs de coton égyptien par exemple) – après cette phase de «dumping», ayant accaparé le marché ils fixent ensuite des prix monopolistes. De plus, le développement impérialiste accentue l’exportation massive de «capital financier» qui asservit l’économie des pays dépendants (néo-colonies). Qui plus est, très souvent ces «investissements» ne correspondent nullement au développement de nouveaux moyens de production ou à l’utilisation de nouvelles forces productives dans les pays dominés, parfois même il n’y a aucun transfert de biens ou de services de ou vers ces pays néo-colonisés «bénéficiaires» de ces investissements asservissants.

Qu’y a-t-il d’étonnant à constater que depuis 1960 deux mille milliards de dollars, au titre de «l’aide au développement» ont été internationalement dilapidés et se sont soldés par davantage de pauvreté dans les pays néo-colonisés (6) ? Ces soi-disant investissements se réduisent souvent à une opération comptable (aux livres) où le pays débiteur se retrouve surendetté pour ne pas avoir remboursé un emprunt précédent. S’ensuit un déséquilibre important de la balance des paiements nationaux de ces pays néo-colonisés et dépendants et la mise en péril de leur monnaie nationale.

À titre d’exemple une quinzaine de pays de la France-Afrique sont toujours soumis à la structure monétaire, bancaire et financière du Franc CFA dont la gestion et les réserves monétaires sont déposées à la Banque de France à Paris et dont la parité est artificiellement maintenue avec l’Euro une monnaie déjà assujettie aux aléas économiques de 17 États européens sur le déclin. Les pays africains dépendants n’ont tout simplement aucun contrôle sur leur monnaie soi-disant nationale.

Les moyens de production et les «produits de base» que ces pays débiteurs fournissent sont de faible valeur marchande sur les marchés extérieurs alors que les produits ouvrés que lui vendent les pays créanciers sont hors de prix pour ces pays asservis. L’endettement de ces États souverains vis-à-vis du capital international se poursuit jusqu’à la déliquescence de l’appareil gouvernemental néocolonial où l’armée, forgée de flibustiers et de criminels militarisés que l’on a gratifié du monopole de la violence gouvernementale-légale (dont les officiers ont été formé dans les métropoles des oligopoles) demeure souvent la seule structure fonctionnelle sous contrôle de la métropole néo-colonisatrice.

L’effondrement de ces gouvernements aliénés, surendettés et spoliés, entraîne parfois leurs créanciers dans la faillite ; ainsi va la vie sous l’impérialisme. Sous des couverts intégristes-extrémistes en trompe-l’œil, la décrépitude de nombreux gouvernements d’Afrique et d’Extrême-Orient est le résultat de cette structure de domination économique, industrielle, financière et militaire internationale et de la misère qu’elle engendre partout en Afrique et en Asie.

4)    Le développement inégal, combiné et par bonds des monopoles, des oligopoles, des multinationales et des États capitalistes, ainsi que des régions sous domination des oligarchies financières internationales, amène la formation d’alliances internationales monopolistiques de groupes capitalistes se partageant le monde ; ainsi que la création d’organisations internationales de gouvernance et de régulation économique, financière, politique, juridique et militaire à l’échelle continentale (Union européenne, Alliance de Shanghai, L’ALBA, L’ALENA, Communauté Euro-asiatique, etc.) et à l’échelle mondiale (OTAN, OCDE, OCM, Banque Mondiale, FMI, CPI, ONU) (7).

La doxa économique moderne identifiant des pays dits «non-alignés» ainsi que d’autres catégories de pays capitalistes selon quelques singularités de leurs statistiques économiques conjoncturelles n’est que conjecture spécieuse. Le développement capitaliste s’est toujours réalisé par bonds et de façon inégale d’un pays à un autre et d’une région à une autre à l’intérieur même de chaque pays souverain. Pendant que de nouvelles puissances impérialistes apparaissent, d’autres amorcent leur détresse sous les coups de boutoirs des premiers et l’exploitation impérialiste mondiale se poursuit jusqu’au jour où la classe ouvrière y mettra fin.

5)    Le triomphe de l’impérialisme contemporain marque la fin du partage territorial du globe en zones d’exploitation, de spoliation, de contrôle et en sphères de dépendance entre les grandes puissances impérialistes et leurs alliés. Le partage des terres à exploiter, des pays à spolier, des peuples à surexploiter ayant été complété, il ne peut en résulter qu’une succession de guerres larvées pour le repartage suivant les aléas du développement inégal, combiné et par bonds entre les différentes puissances impérialistes déclinantes et celles «émergentes», très gourmandes.

Les multiples guerres impérialistes locales et régionales, sous prétexte hier de confondre les guérillas communistes dans les pays dominés et aujourd’hui d’éradiqués les activités dites «terroristes» des mercenaires et des flibustiers engagés, payés, armés et entraînées par les puissances impérialistes sont des expressions de ces combats pour le repartage des zones d’exploitation, d’oppression, de spoliation des ressources et de la plus-value dans le tiers-monde.

6)    L’impérialisme se caractérise aussi par une hypertrophie des activités de service et par la tertiarisation de l’activité économique générale. Une part très importante de la force de travail est désormais occupée à offrir des services en tout genre (services tertiaires de restauration et d’hôtellerie par exemple et services quaternaires de gouvernance et de recherche-développement par exemple) alors que la portion congrue des forces productives reste attachée à la production de moyens de production – industrie lourde – (production de machines, d’outils, d’appareils, de systèmes de transports, de robots, de matière première et de produits de première transformation et d’énergie) et de biens de consommation courants – industrie légère.

Dans la plupart des pays impérialistes plus des trois quarts des travailleurs œuvrent dans le secteur des services tertiaires et quaternaires (restauration, hôtellerie, commerce de détail, arts et spectacles, éducation, soins de santé, banque et finance, services-conseil, services gouvernementaux, etc.). Tous ces travailleurs se partagent une part ou une autre de la plus-value produite par les ouvriers des secteurs primaires (mines, agriculture, forêts et pêcheries) et secondaires (construction, transport, industrie lourde et légère) (8).

Tout ceci démontre la très haute productivité des travailleurs et l’intensité infernale du travail dans les secteurs primaires et secondaires des pays impérialistes alors que les taux d’exploitation de la classe ouvrière et d’extraction de la plus-value de la force de travail ont atteint des sommets inégalés dans l’histoire de l’humanité. Les chantres des parcours de productivité pour accroître la compétitivité n’ont plus qu’à se rhabiller la classe ouvrière a déjà trop donné pour sauver leur système dépenaillé.

Par ailleurs, au même instant, l’armée de réserve des travailleurs (chômeurs à temps plein ou partiel ; désœuvrés à plein temps ou temporairement ; assistés sociaux et pauvres retirés de la recherche active d’un emploi, etc.) n’a jamais été aussi imposante en nombre et en proportion que pendant cette crise économique systémique de surproduction relative.

En corolaire les activités primaires agricole, sylvicole et piscicole et de pêche hauturière sont, dans ces pays impérialistes avancés, devenues des activités très fortement mécanisées, avec usage massif d’une panoplie de produits chimiques industriels polluants (engrais, fongicides, insecticides, herbicides, OGM, etc.) atteignant des taux de rendement par unité de surface, des taux de productivité, d’agression de la terre-mère et d’exploitation de la force de travail salarié jamais égalés dans l’histoire de l’humanité (environ 5% de la main d’œuvre active produit les matières premières forestières, minières, hauturières et agraires nécessaires à l’ensemble de l’économie).Dans ces pays impérialistes avancés il ne reste plus aucune trace de la classe paysanne et des rapports sociaux féodaux. Dans quelques pays impérialistes ascendants – en cours de monopolisation-développement – les reliquats des rapports sociaux féodaux sont rapidement broyés en même temps que la classe paysanne est paupérisée – prolétarisée et chassée des campagnes vers les taudis urbains où elle s’agglutine dans l’attente d’un emploi aléatoire et misérable.

FIN – LA SEMAINE PROCHAINE : L’IMPÉRIALISME ET LA GUERRE

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14 février 2013

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:37

 

Sur ce post, "Martine Aubry deux fois victime", par eva R-sistons

 

http://img4.hostingpics.net/pics/578061torture.jpg

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On m'envoie cet article, pas le temps de le lire maintenant, mais repris de Médiapart, c'est un gage de sérieux. Et comme je suis toujours à l'affût de ce qui peut expliquer les politiques, voici donc un post qui éclaire, semble-t-il, bien des points obscurs de la politique internationale, et en particulier les raisons de faire cette très sale guerre contre Kadhafi qui en sait trop, en effet. Pauvres peuples laissés dans l'ignorance des vraies raisons des événements ! Et de même que la "mort" de Ben Laden a eu plusieurs explications, celle d'Hariri aussi, au gré des "besoins" d'Israël contre la Syrie ou contre le Hezbollah (que ces choses-là sont joliement dites !). Les guerres sont sales, très sales, la politique aussi ! eva R-sistons

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Qui veut la peau de Kadhafi ?

(titre d'eva)


Tuesday, July 12, 2011

Takkiedine est le lien direct entre Sarkozy, Israel et l'assassinat de Rafik Hariri, coupable avec certains pakistanais, et saoudiens d'avoir detourné toutes les retro-commissions des contrats, Miksa, Sawari 2 (Arabie Saudite), Agosta (Pakistan) dans les reseaux chiraco-hariristes au moyen orient. Apres l'elimination de Hariri, les fonds ont pu etre recupérés par les reseaux 'K' pour Kaddafi et l'emir du Qatar... Ces fonds etaient destinés a Sarkozy en 2007, et les malettes (36 millions d'euros passaient par la Libye et l'Italie, voir affaire de diversion 'Clearstream' et les comptes 'Nagy de Bocsa' en Italie, affaire montée de toute piece par ceux la meme qui declaraient en etre les victimes. Berlusconi a confirmé que les malettes se passaient de la main a la main comme le fiston Kaddafi avait decrit et Takkiedine aurait du etre arreté depuis longtemps). Quand Israel assassina Hariri car Olmert-Shalom avaient recu des assurances de recuperer une grande partie des fonds pour leur coup de main, Sarkozy serait sur de passer en 2007 ! Sarkozy avait plusieurs mobiles pour guerroyer en Libye dont celui-ci, effacer toutes les traces or meme le mafieux Berlusconi a confirmé cette version des faits ! Kaddafi et Berlusconi vont-ils etre assassinés par l'OTAN ?

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Qaddafi+&+Sarkozy.jpg

Les documents Takieddine: le financier secret qui met en danger le clan Sarkozy

 
Les révélations explosives de Médiapart:
 
 
Takieddine, cet homme est une bombe à retardement pour le clan Sarkozy.
Connu pour être le principal suspect dans le volet financier de l’affaire Karachi, Ziad Takieddine est bien plus que cela. Mediapart est en mesure d'affirmer qu'il est devenu à partir de 2002 un conseiller occulte et un financier de l’ombre au cœur du sarkozysme, de la conquête du pouvoir jusqu'à aujourd'hui, selon de nombreux documents exclusifs que nous nous sommes procurés.

Dans ce premier volet d’une série d’articles que nous allons consacrer à Ziad Takieddine, Mediapart dévoile plusieurs photos inédites qui attestent de liens jusqu'ici insoupçonnés, pour certains cachés, de l’homme d’affaires franco-libanais avec le premier cercle du chef de l’Etat. Sont concernés: l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, l'ancien conseiller de Sarkozy, Thierry Gaubert, l'actuel secrétaire général de l’UMP et ex-ministre du budget, Jean-François Copé, Dominique Desseigne, le patron du Fouquet's, où Nicolas Sarkozy a célébré sa victoire à l'élection présidentielle en mai 2007.
 
De nombreuses notes font également état de relations suivies avec Claude Guéant, proche de toujours de Nicolas Sarkozy et aujourd'hui ministre de l'intérieur. D'autres encore concernent très directement la politique libyenne de réconciliation spectaculaire avec le régime Kadhafi, sur fond de grands contrats, alors que le parlement doit se prononcer mardi sur la guerre aujourd'hui menée.
 
Mediapart peut également révéler que M. Takieddine a reçu, entre 1997 et 1998, 91 millions d’euros pour la vente de frégates à l’Arabie Saoudite, validée en novembre 1994 par Nicolas Sarkozy en tant que ministre du budget. Et ce n'est pas tout: à partir de l'année 2003, Ziad Takieddine aurait par ailleurs consacré 11,8 millions euros à ce qui est décrit comme des «paiements secrets» en provenance de comptes offshore, selon des documents à notre disposition.

 
Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.
Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.© Photo Mediapart
 
Source: http://www.mediapart.fr/journal/international/100711/les-documents-takieddine-le-financier-secret-qui-met-en-danger-le-clan-?utm_source=Mediapart

Ziad Takieddine et Jean-François Copé au Liban.
Ziad Takieddine et Jean-François Copé au Liban.© Photo Mediapart
   
source et suite de l'article www.mediapart.fr
Cet homme est une bombe à retardement pour le clan Sarkozy. Connu pour être le principal suspect dans le volet financier de l’affaire Karachi, Ziad Takieddine est bien plus que cela. Mediapart est en mesure d'affirmer qu'il est devenu à partir de 2002 un conseiller occulte et un financier de l’ombre au cœur du sarkozysme, de la conquête du pouvoir jusqu'à aujourd'hui, selon de nombreux documents exclusifs que nous nous sommes procurés.
Dans ce premier volet d’une série d’articles que nous allons consacrer à Ziad Takieddine, Mediapart dévoile plusieurs photos inédites qui attestent de liens jusqu'ici insoupçonnés, pour certains cachés, de l’homme d’affaires franco-libanais avec le premier cercle du chef de l’Etat. Sont concernés: l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, l'ancien conseiller de Sarkozy, Thierry Gaubert, l'actuel secrétaire général de l’UMP et ex-ministre du budget, Jean-François Copé, Dominique Desseigne, le patron du Fouquet's, où Nicolas Sarkozy a célébré sa victoire à l'élection présidentielle en mai 2007.
De nombreuses notes font également état de relations suivies avec Claude Guéant, proche de toujours de Nicolas Sarkozy et aujourd'hui ministre de l'intérieur. D'autres encore concernent très directement la politique libyenne de réconciliation spectaculaire avec le régime Kadhafi, sur fond de grands contrats, alors que le parlement doit se prononcer mardi sur la guerre aujourd'hui menée.
Mediapart peut également révéler que M. Takieddine a reçu, entre 1997 et 1998, 91 millions d’euros pour la vente de frégates à l’Arabie Saoudite, validée en novembre 1994 par Nicolas Sarkozy en tant que ministre du budget. Et ce n'est pas tout: à partir de l'année 2003, Ziad Takieddine aurait par ailleurs consacré 11,8 millions euros à ce qui est décrit comme des «paiements secrets» en provenance de comptesoffshore, selon des documents à notre disposition.
 
Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.
Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.© Photo Mediapart
 
A l’évidence, Ziad Takieddine est l'homme qui sait tout et donc trop! En mars dernier, submergé par la colère, il a ainsi menacé de «faire sauter le gouvernement» lors d’une conversation téléphonique avec son ami Thierry Gaubert, qui est aussi un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy (lire notre enquête sur sa mise en cause dans une affaire de 1% logement en cliquant ici t.gifet icit.gif). Des douaniers venaient d’interpeller M. Takieddine à l’aéroport du Bourget, porteur d’1,5 million d’euros en espèces alors qu’il revenait de Libye.
L’homme d’affaires de 61 ans raccompagnait ce jour-là en jet privé des journalistes du Journal du Dimanche partis interviewer le colonel Kadhafi. Placé en garde à vue comme un vulgaire “porteur de valises”, Ziad Takieddine avait expliqué, sans convaincre, que ces fonds correspondaient à «un transfert entre sociétés commerciales». La justice a ouvert une enquête préliminaire pour «manquements aux obligations déclaratives» et «suspicion de blanchiment», dont on est sans nouvelles depuis lors.
 
Z. Takieddine
Z. Takieddine© dr
Mais jeudi 7 juillet, c’est au domicile du même Thierry Gaubert que des policiers de la Division nationale des investigations financières (Dnif) ont mené une perquisition. Pour, encore une fois, suivre la piste de Takieddine De nombreux témoins entendus par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, en charge du volet financier de l’affaire Karachi, l’ont en effet désigné comme l’intermédiaire imposé par le pouvoir balladurien: il s'agissait de s’assurer de substantielles«rétrocommisssions» sur les marchés d’armement signés peu avant la présidentielle de 1995. Rétrocommissions que les juges soupçonnent d'avoir alimenté le financement de la campagne électorale d'Edouard Balladur.
 
Ziad Takieddine a effectivement rencontré Thierry Gaubert lors de la campagne de Balladur. M. Gaubert avait suivi Nicolas Sarkozy de la mairie de Neuilly au ministère du budget – dans de petites fonctions de communication. Dans le même temps, Takieddine s’était également rapproché du couple Léotard qui venait skier dans la station Isola 2000 (Alpes maritimes), station qu’il avait gérée jusqu’en 1992. Les deux hommes avaient partagé bien des secrets de cette campagne électorale.
L’élection perdue, M. Takieddine a néanmoins multiplié par 100 sa surface financière grâce aux marchés d’armement signés en 1994 par le gouvernement Balladur — François Léotard était alors le ministre de la défense.

Le yacht, le marchand d'armes et les ministres

Ziad Takieddine est l’homme d’un clan, qu’il aime réunir pour les grandes occasions. Ainsi, ce 27 juin 2002, il célèbre lors d’un fastueux dîner la victoire de la droite à la présidentielle et aux législatives, qui marque le retour en grâce − et au gouvernement − des ex-balladuriens.
 
Parmi les invités, Renaud Donnedieu de Vabres, ancien membre de l’équipe de campagne de Balladur, ex-ministre aux affaires européennes et futur ministre de la culture; Jean-François Copé, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement − qui avait soutenu Chirac en 1995 sans retrouver de place dans le gouvernement Juppé; Brice Hortefeux, alors membre du cabinet du ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy; Christian Estrosi, alors député; et… Thierry Gaubert, placardisé depuis sa mise en cause dans des affaires immobilières des Hauts-de-Seine. Étienne Mougeotte, alors vice-président de TF1, et Thierry Dassault, l’un des fils du célèbre avionneur, sont aussi invités.
 
Cet aréopage sarkozyste se retrouve régulièrement dans la propriété de Takieddine au cap d’Antibes. En août 2003, Jean-François Copé et Brice Hortefeux et leurs épouses partent ainsi en mer sur La Diva, le yacht de l’homme d’affaires. Voici, ci-dessous, une des photos de cette journée:
 
Ziad Takieddine en compagnie de Brice Hortefeux et Jean-François Copé et leurs épouses. Août 2003.
Ziad Takieddine en compagnie de Brice Hortefeux et Jean-François Copé et leurs épouses. Août 2003.© Photo Mediapart
 
 
«Je ne suis allé qu’une fois ou deux chez lui, explique Brice Hortefeux contacté par Mediapart, et je n’étais pas au gouvernement. Il avait invité tout le monde à un grand dîner. Je suis peut-être sorti en bateau, mais je n’ai pas fait de croisière avec lui.» Certains, comme Jean-François Copé, séjournent longuement dans sa villa du cap d’Antibes, comme en témoigne cette photo ci-dessous datée du 13 août 2003:
 
Jean-François Copé dans la piscine de la villa de Ziad Takieddine.
Jean-François Copé dans la piscine de la villa de Ziad Takieddine.© Photo Mediapart
 
 
Questionné par Mediapart sur ces vacances mais aussi sur d’autres déplacements à Londres, à Venise et à Beyrouth − dont Mediapart a retrouvé la trace −, Jean-François Copé a confirmé que dans le cadre de «relations strictement amicales», «sans aucun lien» avec ses «activités électives ou ministérielles», il avait été à plusieurs reprises «invité» par Ziad Takieddine.
 
Selon nos informations, l’homme d’affaires a effectivement pris en charge, via la société Translebanon, les voyages de Jean-François Copé et de son épouse à Londres puis à Venise, en octobre 2004. Et encore une fois à Londres, en octobre 2005. En octobre 2003, il fait aussi visiter le Liban à celui qui est alors secrétaire d’État des relations avec le Parlement, comme en témoigne une photo ci-dessous:
 
Ziad Takieddine et Jean-François Copé au Liban.
Ziad Takieddine et Jean-François Copé au Liban.© Photo Mediapart
 
 
Lors de ce voyage, l’intermédiaire des frégates saoudiennes et des sous-marins pakistanais dîne d'ailleurs avec le ministre dans la résidence de l’ambassadeur de France. «Ce voyage comportait en effet une partie officielle et une partie amicale», indiquait-on, dimanche 10 juillet, dans l’entourage du patron de l’UMP.
 
Ziad Takieddine, Jean-François Copé et l'ambassadeur Lecourtier.
Ziad Takieddine, Jean-François Copé et l'ambassadeur Lecourtier.© Photo Mediapart
 
 
À l’époque de ces escapades, Jean-François Copé est ministre et porte-parole du gouvernement. En mars 2004, il devient ministre délégué à l’intérieur, puis en novembre 2004, il obtient le portefeuille du budget. Les documents obtenus par Mediapart font apparaître à la date du 7 avril 2004, un «avoir de la famille Copé» s’élevant à 19.050 euros dans les comptes de l’intermédiaire.
L’équipe de M. Copé n’a pas donné d’explication à Mediapart sur ce point. En particulier, il n’a pas indiqué si cet «avoir» correspondait à un remboursement finalement opéré par le ministre. «On ne voit pas de quoi il s’agit», précise-t-on du côté de l’UMP.

Le clan Sarkozy au grand complet

Sur le même relevé de comptes obtenu par Mediapart, apparaît le nom de Pierre Charon, alors conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur. Une somme tellement modeste qu’on s’étonne qu’elle y figure: 110,13 euros. Un voyage en train? Un taxi? Pierre Charon ne s’en souvient pas, même s’il admet lui aussi avoir rencontré «deux ou trois fois» l’intermédiaire, dont «une fois sur la côte». «C’était une relation commune d’amis autour de Brice», explique-t-il à Mediapart.
 
Une autre promenade en mer sur La Diva réunit Thierry Gaubert et Dominique Desseigne, héritier des casinos Barrière et patron du Fouquet’s, où Nicolas Sarkozy a fêté son élection à la présidence de la République en mai 2007. Dans les années 1980, M. Desseigne avait épousé l’ex-femme de Thierry Gaubert, Diane Barrière, décédée en 2001 des suites d’un grave accident. Voici une photo de cette journée en mer:
 
Ziad Takieddine, Thierry Gaubert (au premier plan) et Dominique Desseigne
Ziad Takieddine, Thierry Gaubert (au premier plan) et Dominique Desseigne© Photo Mediapart
 
 
Précision utile: à l’heure de ces invitations, Ziad Takieddine s’emploie à décrocher − moyennant des contrats secrets de commissions − des marchés d’État au ministère de l’intérieur, alors dirigé par M. Sarkozy.
 
Le projet le plus important concerne à ce moment-là la protection des frontières de l’Arabie Saoudite, le “Saudi Border Guards Development Program”. Nom de code: Miksa. Le marché est estimé à 7 milliards d’euros! Seulement voilà, en décembre 2003, l’Élysée intervient pour stopper le ministère de l’intérieur dans ses négociations. Jacques Chirac va même jusqu’à interdire un déplacement préparatoire en Arabie Saoudite et finalement retire le dossier au ministère de l'intérieur.
 
Or, au sein du ministère, le contrat Miksa était géré en direct par deux hommes: Brice Hortefeux et Claude Guéant, en relation étroite avec Ziad Takieddine. «J’ai été en contact avec lui pour cette seule affaire Miksa, qui finalement ne s’est pas faite», assure Brice Hortefeux, qui admet avoir effectué l’un des voyages de négociations en Arabie Saoudite. «Ziad Takieddine avait des contacts avec les autorités, se rappelle l’ancien ministre. Est-ce qu’il a été utile au pays? Peut-être bien…»
 
Le fait est que l’Arabie Saoudite a, dans le passé, porté chance et fortune à Ziad Takieddine. Ainsi, dans l’entrelacs des circuits de commissions occultes mis en place entre 1993 et 1995 sur deux importants marchés d’armement, l’un avec le Pakistan, l’autre avec l’Arabie Saoudite, Ziad Takieddine a joué un rôle crucial.

11,8 millions d'euros de «paiements secrets»...

Ces deux marchés ont ceci de particulier qu’ils ont connu la même destinée une fois Jacques Chirac élu président de la République en 1995. Suspectant les balladuriens de financement occulte via ces contrats, le nouveau chef de l’État a interrompu, à l’été 1996, le versement des commissions restant dues au réseau d’intermédiaires au centre des soupçons. Ce fut une très mauvaise nouvelle pour Ziad Takieddine.
Mais selon des documents inédits auxquels Mediapart a eu accès, l’homme d’affaires franco-libanais a finalement obtenu une partie non négligeable des commissions qu’il attendait de la vente de frégates. Après avoir engagé un processus arbitral, fin 1996, il a pu ainsi obtenir, en trois versements, 130 millions de dollars sur le «compte secret» n° 3585 ouvert à la banque de la Méditerranée à Beyrouth: 75 millions le 7 avril 1997, 25 millions le 31 décembre 1997 et 30 millions le 31 mai 1998.
Ces fonds sont aussitôt répartis sur d’autres offshore, notamment la Estar Ltd, bénéficiaire de plusieurs contrats de “consultants” signés en 1995 avec la Sofresa, un office d’armement appartenant à l’État français. Ziad Takieddine assure aujourd’hui que l’intervention de Rafic Hariri auprès de Jacques Chirac en sa faveur aurait débloqué les paiements.
Cliquez sur le document ci-dessous pour le lire en plein écran:
 
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© Mediapart
 
 
De fait, ces arrivées de fonds vont permettre à Ziad Takieddine d’opérer la plupart des achats immobiliers somptueux réalisés à partir de 1998: hôtel particulier à Paris, maison à Londres, villa au cap d’Antibes…
Mais ce n’est pas tout. Un tableau analytique de ses dépenses fait aussi apparaître une rubrique qui est ainsi baptisée: «Paiements secrets». Ces paiements secrets s’élèvent à 11,8 millions d’euros entre 2003 et 2008!
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
 
PAIEMENTS.png
© Mediapart
 
 
Interrogé, dimanche, par Mediapart sur ces versements secrets et les voyages offerts à des personnalités, Ziad Takieddine a refusé de répondre à nos questions. «Qu’est-ce que vous voulez? Vous voulez abattre un président de la République? Eh bien faites-le, à votre manière, a-t-il commenté. Je n’ai rien à vous dire, sauf vous attaquer.»
 
«Allez donc voir ce que Villepin a touché», a-t-il rétorqué, sans en dire plus. «Je suis un homme propre et vous êtes sale. Vous êtes une des saletés les plus performantes dans la saleté.»
 

 

 

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Des "checkpoints" mobiles pour assurer notre sécurité.. en attendant une loi martiale ?

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Parce qu'ils pensaient initialement qu'il (Hollande, sans doute, d'après ce qui suit, note d'eva) ne passerait pas la rampe face aux caciques du PS et vis a vis de l'opinion. S'il monte un peu trop, ils vont bien lui trouver un chausse-trappe. Ca a commencé -en filigrane- avec l'affaire Banon ("il était au courant mais n'a rien dénoncé" le vilain ! Reproche qui n'est pas adressé aux sbires de  Strauss qui le fréquentaient beaucoup plus intimement: les Cambadélis-copain de stage à la CIA- Lang, et consort. 

 

Néanmoins d'accord avec vous, pas de miracle à attendre. Ceux qui ont les analyses les plus lucides, pertinentes et appropriées sont brocardés allègrement dans les médias. (Dupont-Aignan, dont le livre récent sur l'escroquerie de l'euro prend toute sa saveur: c'est maintenant qu'il devrait ëtre invité sur RMC-radio pseudo libertaire  avec des GG plus Gros Guignols que Grandes Gueules où il a été invité quelquefois) Mélenchon, Bayrou, Marine,... en fait tous les dénonciateurs de la pensée unique. Malheureusement la loi des grands nombres, l'abrutissoir télévisuel "l'assommoir des temps modernes" avec ses séries US où ces salopards nous montrent déjà -en subliminal pour ceux qui n'ont pas encore percuté- la société qu'ils nous préparent : "Soleil vert",Robocop, "5eme élément"... j'en passe et des meilleures pour finir en apothéose avec Dr Folamour/Fukushima (La réalité bien au-delà des pauvres fictions) ne permettra pas à ces sages d'obtenir -pour l'instant- un score nécessaire au  nettoyage des écuries d'Augias ! Il est encore malheureusement trop tôt ! La masse n'a pas encore assez "dégusté" puisqu'elle ne comprend pas rapidement . La" bascule" ne pourrait se produire que dans une situation à la grecque. Analogie avec Fukushima: panique générale à l'approche des premières pluies et poussières  radioactives fin mars; engouement envers les mouvements et projets ecolos (livre très instructif de Corinne Lepage sur les contres-vérités de l'électricité nucléaire/ situation allemande) et puis ...pschiiiit comme aurait dit Chirac: les effets catastrophiques étant limités -pour l'instant- au Japon et à la zone Asie-Pacifique, eh bien... business as usual : "dormez tranquilles braves gens", la telavivision ne manquera pas de vous dire, en temps voulu, quoi, et comment faire...

 

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Martine Aubry deux fois victime

par eva R-sistons :

 

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Je viens d'apprendre que Daniel Cohen l'ultra-libéral serait l'économiste de service de Martine Aubry. Ils s'infiltrent partout ! Voilà encore un signe, avec le vote pour la prolongation de la guerre contre la Libye, qui prouve en effet que RIEN ne changera vraiment avec le PS. C'est mon analyse ! Au fait, que devient Montebourg ? 

 

Je reprends la question, après avoir vu aux Infos la "garde rapprochée" de Martine Aubry. Suite à mon article sur les rumeurs au sujet de la candidate (à mon avis provoquées par les tenants du CRIF pour que François Hollande, du sérail, l'emporte sur M Aubry, afin que les intérêts de ce Lobby soient pleinement défendus), je constate que la fille de Jacques Delors est "encadrée" (terme entendu) par Daniel Cohen, l'économiste ultra-libéral, le pendant de DSK (il y en a toujours un proche des premiers cercles), puis du scientifique Axel Kahn, mais aussi d'Anne Hidalgo et de Bertrand Delanoë le fervent sioniste. Afin de mieux rapprocher le pouvoir des intérêts d'Israël et de ses idéaux militaro-financiers (ceux-là mêmes qui dévastent la panète comme ceux des anglo-saxons), le CRIF s'arrange pour infiltrer tous les rouages essentiels. Hollande étant du sérail, acquis aux intérêts sionistes, il n'a pas besoin d'être encadré. Mais au cas où Martine Aubry soit choisie par les militants, elle qui est de la mouvance catholique sociale, le CRIF, à mon avis, s'est arrangé pour l'encadrer de près afin qu'elle se moule complètement dans les idéaux militaro-financiers et pro-israéliens - à l'image de Jospin avec DSK, qui s'est glissé à ses côtés pour être son conseiller, et qui a fait de lui un homme capable d'avouer pendant la campagne électorale : "Je ne suis plus socialiste". Quelle métamorphose ! Plus socialiste, au parti "socialiste" ! Cherchez l'erreur !  Une erreur qui a détaché les classes populaires de Jospin et conduit à la présence de JM Le Pen au premier tour de la Présidentielle.

 

Donc, à son insu, à mon avis, Martine Aubry est deux fois victime (comme la très intelligente Ségolène Royal, d'ailleurs, ravalée au rang de "Bécassine", et semble-t-il aujourd'hui conseillée en matière de politique étrangère par celui qui aimerait Présider au destin d'Israël, l'inénarrable BHL):

- Calomniée, attaquée injustement (comme avant elle Ségolène Royal) pour que les militants "socialistes" lui préfèrent Hollande, bien aligné sur le CRIF et ses exigences.

- Serrée de près par les fervents d'Israël et de ses idéaux, au cas où elle l'emporte.

 

La France est occupée, dénaturée, dévastée, il est temps de le réaliser. Pour préserver son indépendance !

 

Eva R-sistons à l'intolérable

 

.

Nicolas Hulot-Eva Joly

 

Je salue N. Hulot pour son "fair-play",

et pour son choix courageux d'accepter

de passer de Droite à Gauche, c'est rare !

Je salue Eva Joly,

dont la sincérité et l'intégrité sont exemplaires.
Tous deux portent très haut les valeurs humaines !

Eva R-sistons

.

 

.

 

http://www.politique.net/img/elephants-du-ps.jpg

http://www.politique.net/img/elephants-du-ps.jpg

 

 

Pour Martin et Martine, faites le 1, pour Pipo et Pipette, faites le 2

http://laplote.blogs.courrierinternational.com/

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Commentaire reçu
Le vote pour la politique étrangère de Sarkozy

 

Complément du vote pour la guerre en Lybie

(Pris dans un article du Parisien du 12.07.2011).

482 députés (UMP et PS) ont voté en faveur de la poursuite des opérations, 27 contre. Au Sénat, la prolongation a été votée par 311 voix contre 24.

482 voix pour. En tout, 482 députés ont voté pour que ce soit dans les rangs de l'UMP, du Nouveau centre ou du Parti socialiste, et Jean Lassalle (MoDem), ainsi que les deux élus villiéristes Véronique Besse et Dominique Souchet et l'ex-villepiniste Daniel Garrigue. Les écologiste Noël Mamère et François de Rugy ont, eux aussi, approuvé la poursuite de l'engagement militaire.

27 députés contre. Communistes, écologistes (sauf Mamère et  Rugy) et autres membres du groupe GDR (écologistes, Parti de gauche...), ils étaient 27 à voter contre la poursuite de l'engagement militaire français. Parmi les opposants figurent aussi le socialiste Henri Emmanuelli, ancien président de l'Assemblée nationale, le député UMP Jean Bardet, l'ex-UMP René Couanau et le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan.

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 05:27

NWO-menteurs.jpg

 

 

Libye, l'escalade.

Les trahisons de la France et de l'Occident

par eva R-sistons

 


 

L'Occident ment. Il abuse de l'Opinion - et des pays qui l'ont soutenu à l'ONU. Déjà, la Ligue arabe a compris qu'elle avait été flouée, et elle se désolidarise: "Il s'agit de protéger la population, pas de la bombarder". Comme Rony Brauman : "Je ne crois pas aux bombardements pour imposer la démocratie".

 

Reprenons par le début. Les Français ont été abusés. Comme Thierry Meyssan, le premier, l'a expliqué, Sarkozy est un agent de la CIA, et j'avais moi-même écrit voici au moins un an que la fonction de Sarkozy était d'aligner notre pays sur les Anglo-Saxons, de le soumettre, de tuer tout ce qu'il reste du Gaullisme en France, donc son indépendance que le tandem Chirac-de Villepin avait encore affirmée à l'ONU contre la guerre en Irak, une décision qui plaçait la France en pôle-position dans l'opinion internationale.

 

Après avoir imposé aux Européens le Traité de Lisbonne dont ils ne voulaient pas, ce qui constitue un coup de force historique, Sarkozy, toujours au nom de ses protecteurs anglo-saxons, a renoncé à une Défense française indépendante, puis il a contraint l'UE à abandonner lui aussi l'idée d'une Défense indépendante. La France est dans l'OTAN, l'UE est désormais aussi sous son influence, et par l'Article V, elle sera entraînée, sur le continent, à faire les guerres de Washington contre la Russie et contre la Chine, et au profit des Anglo-Saxons dont, justement, de Gaulle se méfiait.

 

L'Europe des Pères fondateurs, indépendante, instrument de paix, défendant une troisième voie, c'est-à-dire un modèle social particulier, est morte. Sarkozy aura joué un rôle moteur dans cette trahison des buts de la Construction européenne.  Selon le cas, si les Français - et les Européens - se réveillent, réalisent la Haute trahison au service de l'Etranger, il devra répondre de ses actes devant un Tribunal international indépendant,  sinon l'Histoire écrite par des Isaac et des Jacob (je cite les  fameux ouvrages scolaires) glorifiera l'attitude du Président français.

 

Désormais, sous prétexte d'économies, la France et l'Angleterre ont quasiment fusionné leur Défense, autant dire que le complot contre notre pays, contre son indépendance, a parfaitement réussi. La France est maintenant dans le giron de l'OTAN, de l'Empire, pieds et poings liés, de surcroît sans contrepartie. Au lieu d'affirmer sa différence, au lieu de défendre un monde multipolaire, elle est désormais alignée sur la position anglo-saxonne, et aux premières loges pour défendre son unilatéralisme, et plus généralement,  l'Empire et le Nouvel Ordre Mondial. Ce dernier, en imposant  aux Français Sarkozy - via ses relais, les Médias et les sondeurs aux ordres -, a ôté un obstacle majeur à l'établissement de sa domination sur le monde, l'indépendance de notre pays ayant été contenue, matée, réduite à néant. Du beau boulot !

 

Et pour parfaire le travail, le CRIF a obtenu qu'Hubert Védrine - symbolisant justement le non-alignement servile aux Anglo-Saxons  - d'abord pressenti par Sarkozy pour occuper le Quai d'orsay (§) fasse place au très néoconservateur Bernard Kouchner, partisan, ce qu'on s'est bien gardé d'ébruiter auprès des Français, de la guerre contre l'Irak, comme Lellouche et d'autres faucons. Bref, la boucle est bouclée. Exit l'indépendance française, son exception admirée dans le monde entier, sa Défense indépendante, et toutes ses valeurs. France domptée - mais jusqu'à quand ? Car notre pays est celui qui a fait la Révolution de 1789, et il n'aime pas qu'on lui dicte sa conduite, qu'on piétine ses aspirations profondes et éternelles.

 

La trahison de la Coalition. 

 

Appuyé par les Médias et par les Sondeurs collabos, Sarkozy a donc enfourché le cheval blanc de la protection des populations libyennes (et quid des insurgés du Bahrein dans la même situation ?), et il a impulsé la croisade pour la défense des civils. En sous-mains, encore et toujours, cet Agent très spécial est utilisé pour initier le boulot à la place des Anglo-Saxons, déconsidérés depuis la lamentable aventure irakienne sous l'égide anglaise de Blair et américaine de Bush. Cette fois les Anglo-Saxons, grâce à Sarkozy intronisé en France, ne partent plus seuls en guerre, sans les Français, mais désormais avec eux, abusés, domptés.

 

Pour l'Opinion internationale, pour les insurgés libyens, la France apparaît en sauveur, en protecteur, alors qu'elle a impulsé une sinistre machination - contre l'indépendance de la Libye ! Et au profit de l'Empire militaro-financier, du Nouvel Ordre Mondial qui remodèle toute la région pour mieux la soumettre, en se débarrassant des élements indésirables - dictateurs incontrôlables, indépendants ou trop gourmands (comme Ben Ali, accaparant les richesses du pays, et... commençant à se tourner vers  les Chinois, crime impardonnable pour l'Occident, justifiant à lui seul la destabilisation de la Tunisie). 

 

Les Médias mettent en avant le crédit retrouvé de la France auprès des Arabes, une imposture de plus. Quand ces derniers réaliseront-ils le complot contre leurs intérêts ? 

 

Or donc, l'ONU avait donné son feu-vert au projet Français de zone d'exclusion aérienne en Libye, mais en voyant les images, des images qui rappellent celles de la guerre d'Irak, l'unité habilement arrachée par Alain Juppé se fissure. La Russie et maintenant la Chine commencent à donner de la voix, la Ligue arabe se désolidarise - mais cette dernière est bien embarrassée, car son Chef, inféodé à l'Occident rappelons-le, brigue la charge suprême de l'Egypte. Pas de quoi susciter l'enthousiasme de ceux qui ont  obtenu le départ de Moubarak fidèle relais de l'Occident ! 

 

Et, déjà, les Médias préparent l'Opinion internationale à l'escalade en Libye. En effet, le trio infernal GB-USA-France a trompé les délégués de l'ONU en masquant ses véritables projets :  Prendre pied en Libye, terre riche en pétrole, et plus généralement sur le continent africain, pour exploiter à son profit les ressources, au détriment des populations locales. Comme quoi, un dictateur local, libyen, égyptien, tunisien ou africain, sera bientôt remplacé par la dictature suprême, celle de l'Argent, de la City, de Wall-Street, et des multinationales de mort.

 

Un premier lapsus révélateur, sur France24, ce 21 mars : "L'intervention occidentale en Libye...". Car c'est bien de cela qu'il s'agit, en effet, c'est toujours l'Occident qui s'ingère, bombarde, menace les pays, fait les guerres. Et la veille, j'ai relevé cette analyse : "La Chine pratique une politique de non-intervention, de non-ingérence, elle a toujours été victime des interventions étrangères, elle cherche toujours les moyens négociés" (Kiosque TV5 Monde, 20.3.11. A noter que la Russie ou l'Iran n'ont jamais attaqué personne, comme la Chine, et ce sont les Médias menteurs qui les présentent abusivement en tant que menace pour le monde).

 

Bref, nous sommes loin de la Coalition internationale, en dépit de la "caution" du Qatar, avec ses... quatre avions. Les apparences sont sauves.  Du moins pour ceux qui se laissent facilement berner !

 

 Voici donc le Figaro qui prévient qu'un "un bombardement aérien ne peut suffire à contribuer à installer un nouveau régime" (sous-entendu favorable aux intérêts occidentaux). Sur France24, j'apprends aussi que les Etats-Unis "ont pris le Commandement de cette opération, qui peut être transférée... à l'OTAN" ! Que ces choses-là sont subtilement annoncées... pas à pas ! Et voyez cette déclaration du Ministre belge de la Défense : "L'opération va au-delà d'une simple intervention militaire, le but final est... la disparition du régime Kadhafi. Et après,  les forces de la Coalition doivent être présentes !" (France24 ce 21 mars 11). Et sur cette Chaîne on parle de "mission pas claire, on va plus loin que prévu, la mission dérape, la campagne militaire va s'intensifier, une frappe aérienne ne suffit pas à chasser un dictateur...". La résolution de l'ONU est opportunément très ambigüe...

 

Qu'en conclure ?

 

- Que derrière les belles intentions humanitaires, se cachent toujours des motifs bien plus égoïstes et cupides qu'on ne l'annonce. 

 

- Que derrière l'exclusion aérienne se dissimule une aventure guerrière meurtrière qui conduira à remplacer le dictateur arabe imprévisible par une potiche  plus présentable pour les peuples avides de vraie   démocratie, mais potiche au service de la dictature anglo-saxonne du NWO.

 

- Que les révolutionnaires sont toujours privés du fruit de leurs sacrifices.

 

- Et que les peuples sont toujours floués.

 

Les jours de Kadhafi sont comptés. Mon instinct me dit qu'il préfèrera mourir debout plutôt que couché comme Ben Ali et Moubarak. Et que l'occupation de la Libye commence...

 

L'Occident montrera à nouveau son SEUL visage : Menteur, voleur, cupide, assassin.

 

Eva R-sistons

 

(§) Et tenter, ainsi, de neutraliser l'exception française, comme   aujourd'hui avec Alain Juppé... doublé par Bernard Henri-Lévy !

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : révolutions arabes, Libye, occident, Sarkozy, France, Irak, Nouvel Ordre Mondial, Tunisie, Egypte, Anglo-Saxons, City, Wall-Street, Iran, Chine, Russie, de Gaulle, Chirac, de Villepin, Kouchner, Védrine, Quai d'Orsay, Lellouche, Blair, Bush, Moubarak, Ben Ali, Ligue arabe, Juppé, Traité de Lisbonne, Europe...

 

 

L'esclave libéré

 

 

A quand le Printemps des peuples contre l'occident criminel ? 

 

 

Après le Printemps arabe,

à quand le Printemps des peuples contre l'Occident

menteur, prédateur, voleur, pilleur, impérialiste, assassin

du Droit, des Etats souverains, des libertés, des emplois,

  des protections sociales, des services publics,

assassin de la nature, de la concorde sociale, des peuples...

provoquant partout où il passe

chaos, désespoir, souffrances, ruines et morts ?

 

eva R-sistons



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Guerres : Les raisons officielles, et les autres.

Par eva R-sistons

 

 

Libye : Guerre pour protéger les populations civiles.

Comprendre : pour protéger les grands intérêts financiers

des puissances occidentales.

 

 

Hier, entre autres :

 

Yougoslavie : Guerre pour protéger les populations des massacres ethniques.

Comprendre : pour protéger les grands intérêts financiers

des puissances occidentales.

 

Afghanistan : Guerre contre le terrorisme.

Comprendre : pour protéger les grands intérêts financiers

des puissances occidentales.

 

Irak : Guerre pour détruire les armes de destruction massive.

Comprendre : pour protéger les grands intérêts financiers

des puissances occidentales.

 

 

Demain, entre autres :

 

Iran : Pour protéger du nucléaire iranien.

Comprendre : pour protéger les grands intérêts financiers

des puissances occidentales.

 

 

D'une façon générale, guerres pour défendre "la liberté",

"la démocratie", "les peuples", le Bien...

Comprendre : pour protéger les grands intérêts financiers

des puissances occidentales.

 

eva R-sistons

 

 

antisemitisme-critique-no.jpg

Comment une chaîne de télévision

peut perdre toute sa crédibilité

par eva R-sistons

 

L'information sur FR2 en 2002 et maintenant. De l'info à la désinformation

 

Sur mon blog désinformation,

 

Silence médias: Les Etats-Unis subissent une défaite en Afghanistan

30 ans d’accidents et de mensonges à la centrale nucléaire de Fukushima

Libye : Quelles sont les vraies raisons de la guerre ? (Réseau Voltaire)

Libye, révolutions arabes. Analyses pour comprendre les événements

 

 

  

 

L'Alba et la Libye. Désinformation - L'excellente sélection d'Oulala.net

Cantonales, VEAUter : Abstention massive, un message clair

Radioactivité : Les taux - Kit pour contamination radioactive

"Refus de prélèvement d'ADN" pour Xavier Mathieu - Pétition pour le soutenir

Libye : Première journée de guerre

De l’Irak à la Libye, la guerre des vingt ans

 

 

Pourquoi la guerre de Libye ?

 

 Les frappes françaises sur la Libye ne sont pas une opération française, mais une sous-traitance de l’opération Odyssey Dawn placée sous l’autorité de l’US AfriCom. Elles n’ont pas pour objet de secourir les populations civiles libyennes, mais elles prétextent de la situation pour ouvrir la voie au débarquement des forces états-uniennes sur le continent noir, observe Thierry Meyssan.

 

suite sur mon blog no-war

Libye : Les vraies raisons de la guerre menée par l'Occident ?


(confirmé ici : Libye : Première journée de guerre)

.

 

 

Lire aussi sur le Bahrein,

L’invasion du Bahreïn (Consortium News)

 

La Monarchie tire sur les manifestants, sur son peuple,

l'Occident ne daigne pas intervenir comme en Libye.

Il est vrai que les USA y ont implanté une jolie, jolie base militaire...

(2 poids 2 mesures), eva

 

 

 

Le Japon attaqué ? Séisme et tsunami provoqués ?

Haarp et Fulford

 

Fulford et Rockefeller

http://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/sociopol_fulford03.htm

 

 

 

Ce mot rapide, pour cette info, qui, sans pouvoir être vérifiée, évidemment... va dans le sens de ce que nous supputons depuis le 11 mars dernier. 


Le séisme aurait bien été provoqué par les "Zilus", ainsi que le tsunami, avec une bombe nucléaire, et la centrale nucléaire volontairement "accidentée" pour masquer les radiations de la bombe. 


Bon, on aura à en reparler, cette info est sujette à caution, mais le journaliste Benjamin Fulford a une certaine crédibilité, il est spécialisé dans la finance et auteur de plusieurs ouvrages publiés au Canada et au Japon, de 1998 à 2005 il fut le chef de bureau du magazine Forbes pour l'Asie Pacifique.


En conservant le recul nécessaire devant une telle affirmation, on devrait arriver à faire la part des choses dans les jours à venir, chaque évènement, chaque déclaration, pouvant nous donner de précieuses informations en confirmant ou en infirmant...

 

Benjamin Fulford dénonce l'attaque de l'empire contre Japon, et annonce la fin de l'ultimatum posé en 2007 par la Société du Dragon Blanc.

Erreur de traduction à 6.41: "...de comparaitre devant notre comité du style du comité sud africain pour la vérité et la réconciliation"

Voir l'interview de 2007, L'ultimatum: www.renovatiotv.com/rubrique,fulford-l-ultimatum,1221739.html

 

 
Japon : LAPSUS "révélateur" ? "Nous somme en face d'un acte"...

 

Mon opinion sur les révolutions arabes et le NWO,

par eva R-sistons

 

Les Révolutions arabes ont été provoquées,

elles font partie d'un vaste plan

de remodelage de la région,

afin que les dirigeants soient remplacés

par des marionnettes

(en donnant une apparence de démocratie,

comme en Occident,

alternance de partis de gauche et de droite,

alternance démocrates et républicains,

et cela pour satisfaire superficiellement

le désir de démocratie des manifestants)

et ces marionnettes seront utilisées par le Nouvel Ordre Mondial

pour aligner tous les pays sur l'Empire anglo-saxon,

pour appliquer les politiques

mortifères, liberticides, machiavéliques du NWO,

se charger de mater toute vélléité d'indépendance

par rapport à ces plans monstrueux

(voir mes articles, notamment sur R-sistons (§)

sur le génocide planétaire en cours,

les programmes de dépopulation et d'asservissement des peuples).

 

eva R-sistons

 

(§)

  2 15 /02 /Fév /2011 16:48

Alerte, génocide planétaire en cours, sournois. Alerte, société mortifère !

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 19:23

Apocalypse.jpg

http://www.forumfr.com/sujet407449-apocalypse-un-livre-scelle-de-7-sceaux-tornades.html

 

 

Publication spéciale


Je suis aux prises avec la tempête,

avec un logement à quelques mètres de la mer,

et le plus dur est à venir (Force vent 7 à 8, intempéries, etc).

Donc je n'écris pas,

et je ne publie pas ce qui était prévu (l'autre Kadhafi, etc),

j'improvise en qq mn cette publication,

à titre d'information j'envoie quelques posts alternatifs

concernant la catastrophe du Japon.

On se retrouvera dans quelques jours

(tempête maintenant et équinoxe le 20 et ses suites).

cordialement eva

.

 

apocalypse1.jpg
http://www.changertout.com/node/135

 

 

Arme sismique US contre le Japon ?

 

 

Benjamin Fulford , journaliste de renommée mondiale, depuis son passage chez Forbes, puis une interview de Rockefeller, avait annoncé dès 2008 qu'il était probable que les américains usent de l'arme sismique contre le Japon au cas où celui-ci refuserait les contraintes économiques que souhaitent lui imposer les dirigeants de Bilderberg.

     Les récents entretiens entre l'empereur du Japon et les dirigeants de Bilderberg n'ont apparemment pas donné satisfaction, et l'attaque du Japon par l'arme sismique Haarp/Pamir 3 semble en être la conséquence. C'est ce qu'affirme aujourd'hui Benjamin Fulford dans un article où il apporte une riche documentation semblant prouver que tous ces récents tremblements de terre (Sumatra, Chili, Haïti, Chine, Japon) sont bien le résultats d'opérations militaires américaines. 

     Par ailleurs, cette thèse est également soutenue par de nombreux services secrets de gouvernements. 

 

     Benjamin Fulford est aussi l'un des rares occidentaux à entretenir des contacts avec la "White Dragon Society". 

     Il y a peu, des annonces paraissaient indiquant des accords passés entre les triades chinoises et les yakusas pour s'opposer au "Nouvel Ordre Mondial". Ces accords se sont encore renforcés en 2010 après que le Vatican ait envoyé deux commandos pour assassiner des "gêneurs" au Japon qui révélaient certaines malversations financières de "très haut niveau" incluant Berlusconi, Bush, Clinton, Ban Ki-moon, Kissinger, Greenspan... (tous du Bilderberg) et Daniele Dal Bosco de la banque du Vatican (et grand-maître de la trop fameuse loge P2). L'arnaque montée porte sur plus d'un trillon de dollars !!! 

 

     La "White Dragon Society" serait l'association de plusieurs "mafias" asiatiques ayant décidé de s'unir pour protéger leurs populations contre la tentative de génocide du Nouvel Ordre Mondial. 

 

     Ce qui est "étrange" pour le citoyen moyen, est que plus internet se développe, permettant à tous de s'exprimer (journalistes, agents secrets, etc.), et plus il découvre que la véritable mafia, ce sont ceux qui le gouvernent, tandis que les "mafias", officiellement désignées ainsi par le Pouvoir, sont maintenant ceux qui s'opposent aux plans d'hégémonie du Nouvel Ordre Mondial et tentent de protéger les populations! (Ainsi, certains écrivains, journalistes ou agents secrets sont maintenant sous leur protection après avoir dévoilé certaines de ces affaires sales dans lesquelles sont impliqués comme toujours les dirigeants américains...

 

Eric Fiorile, Démosophie

 

 

50 photos saisissantes du séisme au Japon

http://www.espacerezo.fr/

 

Quelques liens sur le Japon :

 

 

 

La ceinture de feu (appelée également anneau de feu)  se réveille-t-elle ? Cela serait donc un simple signe qui n'augure rien de bon, bien au contraire, nous pourrions nous attendre au pire, la catastrophe s'annoncerait-elle planétaire? A vous de vous faire une idée en lisant cet article: S'il vous plaît, priez pour le Japon. Les images de [...]

Lire la suite

 

 

C'est une des désastreuses conséquences du méga-tremblement de terre japonais, une réaction en chaine malheureusement logique et inévitable. Le Japon est donc maintenant frappé de toutes parts, tout s'enchainant et s'accumulant, séismes, tsunami, catastrophe nucléaire, éruption volcanique, et il n'est pas sur que cela soit terminé, mais cela va-t-il finir au moins? Un volcan dans [...]

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Impressionnant, grâce à Google earth il est maintenant possible de constater sans trop de difficulté l'ampleur des dégâts, voici une série de clichés qui vont vous montrer du ciel ce qu'il reste de certaines régions japonaises: Sendai Airport

Lire la suite

 

 

Le Japon après la catastrophe, en cent images. Un spectacle de dévastation, un autre monde dans lequel l'humain n'est plus grand chose... 100 Images qui montrent l'ampleur des dégâts actuels, à faire froid dans le dos !

Lire la suite

 

 

 Catastrophe de Fukushima : les premières mesures indépendantes de radioactivité sont alarmantes

 

 

 Fukushima (Japon): vers un SUPER-TCHERNOBYL? (mise à jour du 13 mars)

 

 

 Catastrophe Nucléaire au Japon: "Le pire est très certainement en cours", selon le président de l’Observatoire du Nucléaire

 

 

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Se protéger :

Dépêchez-vous d'acheter et de stocker des Algues et du Miso avant que le nuage radioactif n'arrive chez nous !
Comme vous l'avez compris, les cataclysmes vont aller en s'amplifiant et les risques d'accidents nucléaires risquent de se multiplier dans un futur proche.
Vous avez donc tout intérêt à faire des réserves pour quelques temps pour vous et vos enfants. Dans le bon de commande ci-dessous vous pourrez commander des flacons de 200 gélules contrairement au conditionnement des gélules d'algues que vous trouverez à beaucoup plus cher dans les pharmacies pour seulement 40 gélules par falcon.
Bon de commande pour acheter vos algues ou vos produits naturels, en PDF :
http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/02/1299742412.pdf

L'iode est un produit contingenté en France et n'est délivré que par les pharmacies sur Ordre de l'Etat. N'attendez pas qu'il soit trop tard !

Lisez bien ce que nous disent les criminels de l'OMS. Pour le vaccin contre le virus imaginaire de la GrippeA/H1N1, ils nous ont mené une campagne médiatique terroriste durant des mois, et là, le risque de contamination radioctive est faible selon eux.
.
L'organisation mondiale de la santé  (OMS), la référence en matière de santé publique, avait emboîté le pas samedi aux autorités japonaises et européennes en estimant peu préoccupants les risques d'émanations radioactives de la centrale de Fukushima suite au premier incident. "A l'heure actuelle, il semble que les risques pour la santé publique soient assez faibles. Nous constatons que le niveau de radiations émises par une centrale nucléaire est très bas", a déclaré Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS.
 
Sauf que l'atome ne connaît pas de frontières et que la radioactivité se déplace avec les vents.
La particule de Césium a une durée de vie trentenaire. Ce qui veut dire en clair, que si elle est véhiculée par les vents et rabattue sur les terres avec les pluies, nous la trouverons durant 30 ans, dans nos aliments et les nappes phréatiques.

1 - Accident nucléaire au Japon : nouveau risque d'explosion

le 12 mars 2011 à 23h01, mis à jour le 12 mars 2011 à 23:25

Dossier : Le Japon après le séisme

.

L'opérateur d'une centrale nucléaire du nord-est du Japon a déclaré dimanche matin (heure locale) qu'un deuxième réacteur donnait des signes de problèmes, avec risque d'explosion, dans la même centrale où une explosion s'était produite la veille. Dimanche au petit matin (heure locale), la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire de la centrale de Fukushima, tentait de trouver d'urgence  un moyen d'acheminer de l'eau vers le troisième réacteur de sa centrale de Fukushima, son système de refroidissement étant inopinément tombé en panne. C'est dans cette même centrale qu'une explosion avait fait, la veille, s'effondrer le toit du bâtiment sur un premier réacteur.  

L'organisation mondiale de la santé  (OMS), la référence en matière de santé publique, avait emboîté le pas samedi aux autorités japonaises et européennes en estimant peu préoccupants les risques d'émanations radioactives de la centrale de Fukushima suite au premier incident. "A l'heure actuelle, il semble que les risques pour la santé publique soient assez faibles. Nous constatons que le niveau de radiations émises par une centrale nucléaire est très bas", a déclaré Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS.
 
Mais les craintes d'un accident nucléaire majeur étaient vives samedi soir, notamment chez la population japonaise vivant à proximité de cette centrale, Fukushima n°1, située à 150 km de Tokyo, où est survenue une explosion samedi à la suite du très fort séisme et du tsunami. Samedi, des milliers de Japonais évacués des zones proches des installations nucléaires de Fukushima ont été passés samedi au scanner, angoissés par la crainte d'avoir été irradiés. Dans les centres d'évacuation, des secouristes, portant des masques de protection et des vêtements spéciaux, passaient les habitants de la région au scanner pour vérifier l'exposition aux radiations. "Il y a des fuites de radiation, et depuis que l'on sait que la possibilité d'avoir été exposé est grande, on est assez effrayés", confiait Masanori Ono, jeune homme de 17 ans, dans une file d'attente à Koriyama

L'explosion, qui s'est produite à 15H36 heure locale (06H36 GMT), a fait plusieurs blessés parmi les employés. Cet accident nucléaire a été classé au niveau 4 sur l'échelle de gravité des événements nucléaires et radiologique allant de 0 à 7, selon l'Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle, un niveau qui qualifie les accidents n'entraînant par de risque important hors du site, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Entre 70 et 160 personnes auraient été exposées
  
Le chef du gouvernement a ordonné l'évacuation des habitants dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale, tout en appelant la population locale à garder son calme. A propos de la situation à la centrale de Fukushima N°1, le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, s'est voulu rassurant : citant l'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), il a souligné que le caisson du réacteur n'avait pas subi de dégâts et que les radiations avaient par la suite diminué. L'Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle a jugé peu probable que le caisson eût été gravement endommagé, après avoir d'abord averti qu'une fusion pourrait être en cours dans le réacteur. Du césium radioactif a en effet été détecté aux alentours de la centrale, ce qui atteste généralement qu'un tel phénomène est en train de se produire, a noté un expert.
  
Selon l'agence Kyodo, la radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site correspond à la limite de radioactivité à ne pas dépasser annuellement. Les autorités japonaises ont informé l'Agence internationale pour l'énergie  atomique (AIEA) qu'"il y avait eu une explosion près du réacteur N°1 de la centrale de Fukushima-Daiichi et qu'elles étaient en train d'évaluer l'état du réacteur". A la centrale proche de Fukushima-Daini, le rayon d'évacuation des riverains est de 10 km, a précisé l'AIEA. "Les autorités ont également indiqué qu'elles se préparaient à distribuer des comprimés d'iode aux habitants des zones proches des deux centrales", a ajouté l'agence onusienne. Dimanche matin, le nombre de personnes exposées à des radiations du fait des problèmes de la centrale de Fukushima Daiichi pouvait s'élever au bout du compte entre 70 et 160, selon l'agence nucléaire nippone. Neuf personnes ont montré d'ores et déjà des signes possibles d'exposition aux radiations selon la même source.

 

Le vent emporte l'éventuelle radioactivité vers la mer

La direction des vents permet de chasser une éventuelle pollution radioactive vers le Pacifique, après l'explosion survenue dans une centrale sur la côte nord-est du Japon, a indiqué samedi le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN). "Il semble que la direction des vents éloigne pour le moment une éventuelle pollution vers le Pacifique", a déclaré André-Claude Lacoste devant la presse. "A l'évidence, la situation est grave", a-t-il estimé, tout en soulignant que ses services disposent à ce stade "d'une information parcellaire, incomplète et donc de qualité médiocre, les interlocuteurs naturels de l'ASN se concentrant sur la gestion de la crise", a-t-il expliqué. Par ailleurs, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) veillera à surveiller le territoire français en temps réel pour mesurer toute anomalie. Une réunion se tiendra en fin d'après-midi samedi autour de la ministre de l'Ecologie pour faire le point sur la situation après l'explosion dans une centrale nucléaire au Japon. Et la Commission européenne va convoquer "en  début de semaine prochaine" une réunion des autorités européennes chargées de  la sécurité nucléaire et l'industrie du secteur pour tirer les leçons de l'incident nucléaire au Japon.

 

 

 

Pour suivre toute l'actualité sur l'accident nucléaire en cours
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/

Plus que jamais antinucléairement
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"
Laura Hameaux

 

 

catastrophe japon image2

http://www.espacerezo.fr/50-photos-saisissantes-du-seisme-au-japon/catastrophe_japon_image2/ 

 

 

Catastrophe de Fukushima : 

Les premières mesures indépendantes de radioactivité

sont alarmantes

Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que six journalistes indépendants de l'association JVJA (Japan Visual Journalist Association), dont le directeur du magazine Days Japan, Ryuichi HIROKAWA, se sont rendus près de la mairie de Futaba, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, pour mesurer la radioactivité avec trois compteurs Geiger, ce dimanche 13 mars à 10h20. Il s'agit à notre connaissance de la première mesure faite de façon indépendante des autorités, par des journalistes japonais que nous saluons pour leur courage et les risques qu'ils ont pris pour faire leur métier.

À la mairie de Futaba, située à 2km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité dépasse la capacité de mesure de certains des compteurs Geiger (BEIGER COUNTR DZX2, VICTOREEN 209-SI, et MYRate PRD-10) employés par les journalistes japonais.

À l'aide d'un compteur VICTOREEN 209-SI, le débit de dose a été mesuré à 10 milli-Röntgen/h (soit 0,1 mSv/h, ce qui signifie qu'un citoyen japonais reçoit la dose annuelle tolérée en France en l'espace de 10 heures)
. Le journaliste ayant effectué la mesure, Ryuichi Hirokawa, déclare : "Quand j'ai fait un reportage fin février 2011 à Tchernobyl, le taux de radioactivité était de 4 milli-Röntgen/h (0,04 mSv/h) à 200 m du réacteur accidenté. Dans la ville de Pripyat, à 4 km du réacteur de Tchernobyl, le niveau était de 0,4 milli-Röntgen/h." (1)

Les mesures relevées avec les 2 autres appareils varient dans une fourchette de 20 à 1000 micro-sievert par heure (0,02 à 1 mSv/h). Explication : 1 mSv représente le niveau de la limite annuelle autorisée en France pour l'exposition de la population aux rayonnements radioactifs artificiels en France. En seulement 1 heure, un citoyen japonais reçoit la dose annuelle.

De telles informations accréditent un niveau de radioactivité dramatiquement élevé dans un périmètre étendu autour de la centrale, dont les conséquences sanitaires ne pourront être que très graves.

Rappelons que la radioactivité atteignait ce matin un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km de la centrale de Fukushima Daiishi (2).

Les autorités japonaises sont en train de perdre tout contrôle sur la situation. Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les citoyens : le gouvernement japonais cherche à minimiser autant que possible la gravité de la catastrophe nucléaire en cours et du relâchement de radioactivité dans l'environnement. Avec la réunion ministérielle de ce samedi 12 mars et la tentative de désinformation du ministre de l'industrie Éric Besson, la machine à étouffer l'information s'est déjà mise en marche, en France aussi.

La catastrophe nucléaire japonaise démontre s'il en était encore besoin la gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations. La seule décision politique responsable, pour le Japon comme pour la France, est de sortir du nucléaire.


Notes :

(1) http://mphoto.sblo.jp/article/43820834.html en japonais
Contact au Japon de l'association JVJA ayant effectué les mesures : JVJA Mobile: 090-6101 -6113

(2) http://english.kyodonews.jp/news/

http://www.sortirdunucleaire.org/

 

 

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée

pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

.

 

ouf ! je suis rassuré tout le monde sait qu'Eric Besson n'a qu'une parole

 

Communiqué de presse du 12 mars 2011

Séisme et catastrophe nucléaire :

les réacteurs français sont vulnérables !
 
Au Japon : un accident majeur de gravité

comparable à Three Mile Island
 
L'agence de sûreté nucléaire japonaise a annoncé samedi qu'il y a une forte probabilité pour que la présence de césium radioactif autour du réacteur n°1 de la centrale de Fukushiwa Daiichi provienne de la fusion de crayons de combustible (1), c'est à dire d'une fusion partielle du coeur nucléaire. Les autorités japonaises s'apprêtent à distribuer de l'iode aux populations vivant à proximité des centrales nucléaires en détresse (2).
 
Une partie des barres de combustible du réacteur n°1 de la centrale Fukushima Daiichi est exposée à l'air libre selon l'agence japonaise de sûreté nucléaire (3). Selon Tepco, l'exploitant de la centrale de Fukushima-Daiichi, un nouveau tremblement de terre a précédé l'explosion du réacteur n°1 (4).
Le versement de l'eau de mer destiné à refroidir le réacteur n°1 a dû être suspendu à cause d'un nouveau tremblement de terre et la peur d'un nouveau tsunami (5). C'est pourtant le seul moyen restant pour empêcher une fusion totale du coeur, puisque l'opérateur n'a plus aucun moyen de contrôle sur le réacteur.
Les deux autres réacteurs arrêtés en urgence de la centrale de Fukushiwa Daiichi sont toujours confrontés à des problèmes de refroidissement du coeur nucléaire. Dans la centrale de Fukushima Daini (située à 11 km de la centrale de Fukushiwa Daiichi), Tepco doit relâcher de la vapeur radioactive pour tenter de diminuer la température de 3 des 4 réacteurs arrêtés en urgence (6).
 
En France : des réacteurs nucléaires exposés à un risque sismique grave, construits en dépit des normes sismiques
 
Les réacteurs nucléaires français ne respectent pas les normes sismiques de référence. EDF est allé jusqu'à falsifier les données sismologiques pour éviter d'avoir à le reconnaître et d'investir au moins 1,9 milliard d'euros afin de mettre les réacteurs aux normes (7). La justice a rejeté mercredi dernier la demande de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace), la plus vieille centrale française, pourtant située dans une zone à risque sismique élevé.
 
Mais ni les normes sismiques draconiennes du Japon ni ses technologies parasismiques avancées n'ont pu empêcher la catastrophe nucléaire majeure qui s'y produit actuellement. Le Japon est pourtant le pays le mieux équipé et le mieux préparé au monde pour faire face au risque sismique dans toutes ses dimensions. Le Japon est également une des premières économies de la planète et un pays leader en matière de technologies de pointe.
 
Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », le dramatique exemple japonais démontre qu'il est totalement impossible de construire des réacteurs nucléaires résistant à un séisme. La seule solution véritable pour se prémunir de ce risque gravissime est d'engager le plus rapidement possible un plan de sortie du nucléaire.
 
La machine à étouffer l'information se met en marche
 
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, et Éric Besson, ministre de l’Industrie, ont décidé de réunir cet après midi l’ensemble des acteurs français du secteur du nucléaire... dont les industriels EDF et Areva. Il apparaît d'ores et déjà évident que le secteur nucléaire français et ses soutiens au plus haut niveau de l'État se préparent à communiquer pour sauver la crédibilité de la filière nucléaire.
Mais il ne sera pas possible cette fois de recourir au cliché usé jusqu'à la corde de l' « accident survenu sur une centrale soviétique vétuste », que l'industrie nucléaire a utilisé abondamment pour laisser croire qu'un accident nucléaire grave ne pouvait pas se produire hors d'URSS.
 
Il faut aujourd'hui considérer avec prudence les informations provenant de Tepco, l'exploitant des réacteurs japonais en déroute. En effet, 15 réacteurs nucléaires ont été fermés au Japon pendant des mois en 2002 et 2003, par décision administrative, après que Tepco avait falsifié des documents concernant la sécurité.
 
Notes :

(1) "The agency said there was a strong possibility that the radioactive cesium monitors detected was from the melting of a fuel rod at the plant, adding that engineers were continuing to cool the fuel rods by pumping water around them."
http://edition.cnn.com/2011/WORLD/asiapcf/03/12/japan.nuclear/

 
(2) http://www.sankei.jp.msn.com/affairs/news/110312/dst11031216520245-n1.htm

(3) "L'Agence japonaise de sûreté nucléaire annonce que certaines des barres de combustible du réacteur numéro 1 de la centrale Fukushima No 1 ont émergé à la surface de la piscine du réacteur samedi midi, parce que le niveau de l'eau a baissé." http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/french/top/news08.html

(4) "a vertical earthquake hit the site and big explosion has happened near the Unit 1 and smoke breaks out around 3:36PM."
http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/11031223-e.html

(5) NHK à 17h35 le12.03.11

(6) "we have decided to prepare implementing measures to reduce  the pressure of the reactor containment vessel (partial discharge of air containing radioactive materials) in order to fully secure safety. These measures are considered to be implemented in Units 1, 2 and 3
http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/11031223-e.html
 
(7) Consulter les documents confidentiels d'EDF et l'analyse effectuée par le Réseau « Sortir du nucléaire » : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=themas&soussousmenu=seismes2&page=index

 

 

 

Informations au fur et à mesure sur notre blog :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/

 

 

kobe.seisme.jpg
©Haryashi Yama Guchi/Sygma
(dernier séisme : 26 septembre 2003 magnitude de 8 (échelle de Richter) dans le nord de l'île de Honshu et sur l'île d'Hokkaido)

http://mapage.noos.fr/moulinhg01/Geographie/Japon/japon.html

 

 

 

Voici les cinq sites, dont le Japon, que les géologues classent parmi les régions qui pourraient être le théâtre d'un séisme de forte intensité.

 

ÉTATS-UNIS, DELTA DU MISSISSIPPI INFÉRIEUR

Ligne de faille: Nouvelle Madrid

Dernier séisme de grande ampleur: 1812

Raisons d'être vigilant

Une série de tremblements de terre survenus au début du XIXe siècle le long de la faille de la Nouvelle Madrid - qui s'étend sur certaines parties de l'Illinois, du Missouri, de l'Arkansas, du Kentucky, du Tennessee et du Mississippi - a inversé le sens du débit du Mississippi. Les secousses ont aussi fait teinter des cloches d'église à Boston et touché une zone trois fois plus grande que celle affectée par le séisme de San Francisco de 1906.

Il y a deux cents ans, le nombre de personnes en danger était négligeable. Aujourd'hui, les principales villes de Saint Louis et de Memphis se situent dans la zone à risque, sans doute la ligne de faille la plus menaçante des Etats-Unis. L'agence américaine des situations d'urgence, la FEMA, a lancé une mise en garde en 2008: un tremblement de terre majeur au niveau de la faille de la nouvelle Madrid pourrait provoquer les «plus graves dégâts économiques dus à une catastrophe naturelle qui frapperait les Etats-Unis», dans une large mesure à cause d'un manque relatif de préparation aux séismes, comparé à la Californie et au Nord-Ouest Pacifique.

 

TURQUIE

Ligne de faille: Anatolie du Nord

Dernier séisme de grande ampleur: Duzce, 1999

Raisons d'être vigilant

Le séisme d'Izmit (1999), ville située non loin de la côte de la Mer Noire, au sud-est d'Istanbul, a tué près de 18.000 personnes. Les secousses d'Izmit étaient les dernières d'une série de tremblements survenus ces 70 dernières années en direction de l'ouest dans toute la Turquie. A peine trois mois plus tard, une réplique a fait presque 900 morts. Ces quarante dernières années, la Turquie a connu plus de six séismes faisant plus 1.000 victimes mortelles.

Plus inquiétant, les scientifiques pensent ... Lire la suite sur Slate.fr

 

 

http://www.slate.fr/story/16447/seismes-danger-previsions-planete-zones

 

 

 

Carte des émeutes et manifestations depuis le 18 décembre 2010

 

Impressionnant!!! Tout irait bien hormis au Maghreb suivant les médias officiels, avez-vous entendu quelqu'un parler des autres événements qui ont eut lieu sur la planète? La colère gronde, cela enfle, cela en devient même très inquiétant. En France pourtant tout est calme, les moutons continuent à acheter des écrans plats, mais jusqu'à quand? Après la [...]

Lire la suite

 

 

La révolution en France : inévitable ?


C'était juste une probabilité, plus une hypothèse qu'autre chose mais Pierre Jovanovic est catégorique, une révolution en France est inévitable, pour ne citer que ce pays, d'autres seront dans la même situation. Pour ceux qui ne connaissent pas, cet animateur radio-écrivain-analyste financier est plus que fiable, peut-être même le seul si on veux être réellement [...]

Lire la suite

 

  Liens d'actualité


comite-valmy-pour-un-referendum.jpg

 

 

  Réforme territoriale: LES DÉGÂTS DE LA COURSE AU GIGANTISME par Robert Clavijo
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1249

        Ni « tout-français » imposé dans les mosquées, ni « tout-anglais » imposé partout ailleurs! par Georges Gastaud
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1261

        Dominique Strauss-Kahn, messie "socialiste" ... par Matthieu Baumier - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1262

        L’OTAN, LA GUERRE, LE MENSONGE ET LES AFFAIRES - par Fidel Castro
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1260

        Jacques Chirac – Rafic Hariri : L’implosion du couple vedette de la politique moyen orientale de la décennie 1990- par René Naba
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1257

        La pensée primitive et Staline comme bouc émissaire par Domenico Losurdo
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1247

        Jean BRICMONT : Libye, la gauche européenne et le retour de l’impérialisme humanitaire
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1256

        Appel pour un audit de la dette grecque, « Une commission publique contribuerait à mettre le peuple grec en charge de l’économie »
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1255

        Les États-Unis se retirent d’une vallée stratégique en Afghanistan par Bill Van Auken
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1263

        CORÉE : UN AUTRE FIASCO POUR LA DIPLOMATIE FRANÇAISE - par Association d’amitié franco-coréenne 
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1258

        Marine le Pen à 23%, le Monde est content, la France européenne aussi - La lettre volée
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1252

        PRCF : Il y a urgence ! Que chacun assume maintenant ses responsabilités ! - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1251

        Clara Zetkin :Une grande dame à l’origine de la Journée internationale des femmes et un poème de Pedro DA NOBREGA
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1250

        La Lybie : Est-ce qu’on nous refait le coup du Kosovo ? par Diana Johnstone http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1253

        Billet d’humeur: Le quotidien plus fort que les coups de projecteurs - Serge Portejoie
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1248

        La Mission d’Alain Juppé au Caire ! par Danielle Bleitrach -  http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1245

        Les canons de l’ « opération humanitaire » arrivent - par Manlio Dinucci -  http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1244

        La guerre inévitable de l’OTAN (II) Fidel Castro -   http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1243

        La guerre inévitable de l’OTAN (1) Fidel Castro -  http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1242

        Libye Kadhafi, portrait total : Le fossoyeur de son peuple" 3/3 par René Naba
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1246

        Appel de l’Arc Républicain de Progrès: ENTRONS EN RÉSISTANCE ! http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1137


 

 

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Dessin de Mariali

 

 

 

 

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Libye : je me refuse à hurler avec les loups

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Mensonge vert
bio-carburants

Croissance exponentielle
Les gouvernements du Sud ne lésinent pas sur les moyens pour soutenir les investissements privés (subventions, défiscalisation…). Le Brésil veut passer de 6 à 9 millions d’hectares de canne à sucre d’ici 2011 et étendre le soja qui couvre déjà 50% de ses terres cultivées. La Malaisie est passée de 158000 tonnes de biodiesel d’huile de palme en 2006 à 1,3 million en 2007. L’Indonésie prévoit de déforester 10 millions d’hectares pour le palmier à huile, alors qu’elle en a déjà coupé 18 millions (dont seulement 6 sont effectivement utilisés). Les peuples indigènes, chassés de leurs domaines ancestraux, n’ont eux qu’à aller voir ailleurs…
Enfin, même si on mesure encore mal leur impact sur la sécurité alimentaire, les agrocarburants vont de toute façon concurrencer les cultures alimentaires. Déjà les prix du maïs, du sucre, du soja grimpent… Altermondes


La déforestation de la Malaisie


http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2011/03/D%C3%A9forestation-Born%C3%A9o.jpg

De l’assiette à l’auto


http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2011/03/Paysan.jpg

 

Image provenant du documentaire,

Le mensonge vert

http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2011/03/Homme.jpg

 

Puis l’Occidental grossit, plus il lui faut augmenter la puissance de sa voiture.  Et  plus il lui faut des assiettes d’agrocarburant…

 

 

http://gaetanpelletier.wordpress.com/2011/03/14/energie-nouvelle-le-cerveau-de-sarko-pourrait-fonctionner-a-l%E2%80%99urine/


Découverte de l’énergie par l’urine
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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 13:25
Fedor Loukianov

Fedor Loukianov

© RIA Novosti.
09:00 17/02/2011
"Un monde changeant"
par Fedor Loukianov

Lors de son discours à Londres, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé à transformer la modernisation de la Russie en "projet paneuropéen", "comme ce fut le cas à l’époque de Pierre le Grand", qui "pourrait devenir crucial pour surmonter les conséquences de la crise financière mondiale." En ce qui concerne la crise mondiale, le ministre russe a certainement exagéré. Le sort de l’économie globale n’est pas déterminé en Russie, et même pas dans l'Union européenne. Mais pour le reste, le discours reflète l’esprit d'une époque qui n’est pas encore venue mais qui est en train d’arriver.


L’été dernier le président russe Dmitri Medvedev a chargé les diplomates russes de tout faire pour soutenir la modernisation. Depuis, une répartition précise des thèmes concernant les divers axes s’est établie dans la politique étrangère russe. Les problèmes stratégiques, le désarmement, la non-prolifération, etc., sont discutés et réglés avec les Etats-Unis. En ce qui concerne l’avenir de la politique mondiale, Moscou observe avec attention l’Asie où cet avenir est en train de se matérialiser. Et quant à la modernisation, c’est une question plus socio-économique que politique, concertée entre la Russie et l’Europe.

Et la tradition historique joue un certain rôle (le Vieux Continent a toujours servi de source d'inspiration à la Russie pour sa modernisation, et ce n’est pas par hasard que Lavrov a évoqué Pierre le Grand). Mais les changements qui surviennent sous nos yeux dans l’ordre du jour mondial sont plus importants. L’Europe cesse d’être un acteur géopolitique sérieux en se concentrant sur ses propres affaires. Et cela permet d’espérer que le "projet paneuropéen" annoncé par le ministre russe est réalisable.

Le repliement de l’Europe sur elle-même a commencé au milieu des années 2000, lorsque la constitution de l’UE, appelée à symboliser le pas accompli vers la fédéralisation de l’union et la centralisation de la "volonté politique", s’est enlisée. Début 2010, d’acteur international unique l’Europe s’est transformée en un conglomérat complexe de relations internes où toutes les décisions de politique étrangère étaient prises avec beaucoup de difficulté et selon le principe du plus petit dénominateur commun. Si l'on ajoute à cela les nouvelles institutions mal rodées et la stratification économique importante, il est clair que Bruxelles et les autres capitales européennes ont autre chose à faire que de se préoccuper du monde extérieur.

La politique étrangère commune s’est réduite à l’imitation, mais les derniers événements d'Afrique du Nord semblent avoir mis une croix dessus. L’Union européenne s’est avérée incapable de répondre aux événements non pas à l’autre bout de la planète, mais dans la zone de ses intérêts directs: géographiques, culturels et économiques. Si tout récemment encore l’Europe prétendait à une position indépendante des Etats-Unis sur les questions internationales importantes, maintenant la baronne Catherine Ashton écoute avec beaucoup d’attention ce que dit Washington pour faire une déclaration similaire. Et les fruits de cette politique impuissante ne se sont pas fait attendre. Le flux des réfugiés en provenance de Tunisie qui a déjà submergé l’Italie montre ce qui arrive quand on n’adopte pas une position active et lorsqu'on ne tente pas de régler préventivement les problèmes.

Quoi qu’il en soit, le repliement de l’Europe sur elle-même n’est pas un processus aléatoire. Et de toute évidence il s'inscrit dans le long terme. Dans un avenir prévisible, la tâche du Vieux Continent consistera à éliminer les diverses contradictions internes, principalement de nature économique et sociale. Des initiatives en politique étrangère, on ne pourra s’attendre à autre chose qu’à une activité résiduelle dans les pays du "partenariat oriental" (la Biélorussie, la Moldavie, l’Ukraine), et très limitée, car les fonds pour une expansion réelle sont inexistants, et l’imitation se réduira d'elle-même à néant tôt ou tard.

Le "partenariat pour la modernisation" avec la Russie, discuté depuis un an et demi, donne aux deux parties la possibilité de se sentir au centre d’un projet sérieux et prometteur. Objectivement, la Russie et l’Europe se complètent. On en parle depuis le début des années 2000, lorsque Vladimir Poutine a été le premier à soulever ce thème, et par la suite il a été soutenu par les politiciens européens. Cependant, la mise en œuvre du "rapprochement par entrelacement mutuel" (le terme utilisé par le ministre allemand des Affaires étrangères) rencontrait des obstacles. Au départ, l’Union européenne croyait être en plein essor, et pour cette raison elle voulait que la coopération s’effectue seulement selon ses conditions. Puis la Russie s'est sentie dopée par les hydrocarbures et a commencé à s’opposer à la pression européenne, en transformant parfois ce processus en une fin en soi. La confrontation idéologique ne cessait pas: l’Europe accusait la Russie de s'écarter des "valeurs" universelles, et la Russie, à son tour, inventait des systèmes idéologiques originaux.

Aujourd’hui, on semble assister à une prise de conscience de la réalité. Premièrement, tout l’espace européen se transforme en périphérie globale, et peu de choses dans le monde dépendent des différends et des contradictions (qui semblaient il y a encore peu de temps fatidiques) dans cette partie de la planète. Ce qui signifie que l’importance des acteurs européens diminue. En fait, si la Russie réussissait à l’augmenter, ce serait grâce à ses activités en Asie. Deuxièmement, on est conscient qu’au XXIe siècle aucune partie de la Grande Europe (qu'il s'agisse de l’UE ou des pays restés en dehors de l'Union) n’a la moindre chance de faire partie des leaders mondiaux. Troisièmement, le nombre des problèmes internes freinant les succès extérieurs augmente de façon inquiétante. Et leur règlement est la tâche primordiale. Pour finir, les différences en termes de valeurs devraient s’estomper au fur et à mesure de la compréhension des avantages mutuels du partenariat: le pragmatisme et le rationalisme sont aussi fondamentaux pour la civilisation européenne que les valeurs humanitaires. En fin de compte, les exemples historiques de la participation européenne à la modernisation russe, de Pierre le Grand à Staline, ne se référaient aucunement aux "valeurs communes."

Pour cette raison, la perspective de "projet paneuropéen" de modernisation de la Russie, plus précisément d'union des capacités et des besoins économiques réciproques, est aujourd’hui plus palpable qu’auparavant. La Russie et les pays de l’UE ont besoin de motivations pour se développer, et elles sont capables de se les apporter mutuellement. La dépolitisation des relations et leur passage définitif à une dimension socio-économique apporteront un espoir d'enrichissement mutuel.

 

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La Russie est-elle imprévisible? Peut-être, mais n'exagérons rien: il arrive souvent qu'un chaos apparent obéisse à une logique rigoureuse. D'ailleurs, le reste du monde est-t-il prévisible? Les deux dernières décennies ont montré qu'il n'en était rien. Elles nous ont appris à ne pas anticiper l'avenir et à être prêts à tout changement. Cette rubrique est consacrée aux défis auxquels les peuples et les Etats font face en ces temps d'incertitude mondiale.

Fedor Loukianov, rédacteur en chef du magazine Russia in Global Affairs.


http://fr.rian.ru/tribune/20110217/188641018.html

 

 

L'Europe de l'Atlantique à l'Oural :

C'était le projet du Gl de Gaulle !

Et il n'était pas qu'économique:

Aussi culturel et politique !

Et un grand facteur de paix dans le monde...

Ecoutons-le !

Eva R-sistons

 

 

L’Europe de l’Atlantique à L’Oural

 

 

La formule est tirée du discours prononcé à Strasbourg en novembre 1959 : « Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde ! » L’expression cheminait depuis longtemps dans ses interventions – ainsi le 16 mars 1950 : « L’atmosphère européenne serait changée de l’Atlantique jusqu’à l’Oural », ou, le 12 novembre 1953 (voir vidéo ci-dessous) : « [en 1945], je n’oubliais pas que l’Europe va de Gilbraltar à l’Oural. »


Employée à maintes reprises par la suite, cette expression a une formidable portée politique. En pleine guerre froide, à une époque où la bipolarité est un des grands principes organisateurs de la vie internationale, elle suggère une remise en cause de l’ordre établi à la fin de la Seconde Guerre mondiale et une posture particulière face au grand allié américain. Elle conduit à s’interroger sur la sortie du conflit Est-Ouest et sur la réunification du Vieux continent. Evoquer une Europe qui s’arrête à l’Oural, qui n’est une frontière ni politique ni culturelle, revient à proposer d’amputer l’URSS des deux tiers de son territoire. Si les Soviétiques n’ont guerre dénoncé cette formule dans laquelle ils ont vu avant tout une contestation de la présence américaine, ils ont cependant demandé des éclaircissements par voie diplomatique.


De Gaulle refuse la division de l’Europe « artificielle et stérile » qui est « le pire mal de notre époque ». Sa volonté de modifier le statut quo rejoint ici le sens profond qu’il a de l’Histoire. Parce qu’elle est une réalité historique et géographique, l’Europe ne peut se réduire à sa partie occidentale. Le projet gaullien correspond à une grande ambition internationale : au sein d’une Europe réconciliée, à nouveau maîtresse de son destin, la France redevient, face aux Etats-Unis, un acteur central de la vie internationale.

 

Il est aussi un grand projet d’équilibre et de paix. L’Europe de l’Atlantique à l’Oural inclut l’URSS ou du moins la Russie, car c’est à elle que de Gaulle se réfère le plus souvent, convaincu que les idéologies et les régimes passent alors que les Nations demeurent. Elle implique une réconciliation franco-allemande et un règlement du problème allemand pouvant aller jusqu’à la réunification. Les questions russe et allemande sont ici liées : lorsqu’elle ne sera plus ni totalitaire ni expansionniste, l’URSS contribuera à l’équilibre indispensable à la Paix.


 

VIDEO sur le site ici :

 

 

http://www.gaullisme.fr/?p=7629

link

 

 

 

 

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L’Europe de l’Atlantique à l’Oural

 

 

Edmond JOUVE

L'Europe de l'Atlantique à l'Oural, Espoir n°18, 1977


 

 

Pour le général de Gaulle, la petite Europe -celle du Marché commun -ne pouvait être, au mieux, qu'un point de départ. En aucune façon, une fin. L'objectif était de regrouper, dans une organisation d'ensemble, tous les Etats de l'Ancien continent .

 

Comme Bonaparte, « l'homme du 18 juin » faisait des plans avec les rêves de ses soldats endormis. Le 11 juin 1965, à Bonn, voici, en effet, le fondateur de la Ve République qui, comparant la construction de l'Europe occidentale à une cathédrale, poursuit ainsi son image : « Quand nous l'aurons fait, nous ne l'aurons pas fait pour nous seuls, nous l'aurons fait aussi pour d'autres, s'ils veulent venir avec les Six pour utiliser ce lieu de réunion. Et - qui sait ? -quand nous aurons abouti, peut-être aurons-nous pris goût à bâtir de tels monuments. Et peut-être voudrons-nous alors, et pourrons-nous alors, construire une cathédrale encore plus grande et encore plus belle, je veux dire l'union de l'Europe tout entière. »

 

Cette « grande Europe », il n'est certes pas question de la construire aussi longtemps que la Grande-Bretagne restera à la porte du Marché commun et que l'U.R.S.S. maintiendra son emprise sur les pays livrés à son influence. Mais, reconnaître que l'unification de l'Europe n'est pas pour demain ne signifie, nullement, qu'il faille se désintéresser de cette idée. L'Europe des contingences n'a jamais eu, il est vrai, les préférences du Général.

 

Ses inclinations le portent vers l'Europe vraie : une Europe rassemblée, élargie, sans frontières. De 1941 à 1969, « son » Europe s'est progressivement dilatée jusqu'à épouser les dimensions d'un continent tout entier. 'Pour le fondateur de la Ve République, il existe donc deux Europes : celle de la Terre promise et celle des réalités. Là comme ailleurs, il s'efforcera de faire coïncider ses rêves avec la politique de la France.

 

 

 

1. La Terre promise européenne

 

Le colonel de Gaulle l'avait déjà observé, « les chefs dont l'Histoire nous rapporte le prestige, eurent ce trait commun d'avoir prophétie, il conviendra de percer le mystère et de rechercher les voies de son accomplissement.

 

« L'Europe de l'Atlantique à l'Oural ». L'expression, si souvent attribuée au général de Gaulle, n'a jamais été utilisée par lui sous cette forme. Bien entendu, « Atlantique » et « Oural » se trouvent parfois réunis dans ses écrits et déclarations, et, d'abord sous la IVe République, à l'occasion d'une conférence de presse tenue à Paris le 16 mars 1950. Le président du RPF évoque un changement d'atmosphère « de l'Atlantique jusqu'à l'Oural ». Par la suite, le fondateur de la Ve République utilise, indifféremment, les formules : « depuis l'Atlantique jusqu'à l'Oural » (7 juin 1959, Roanne), « de l'Atlantique à l'Oural » (17 juin 1962, Montbéliard), « entre l'Atlantique et l'Oural » (25 mars 1959, Paris).

 

Il s'agit parfois, pour le général de Gaulle, de fixer les limites de l'Europe. Il affecte alors de faire partager une évidence : l'Europe c'est nous qui la formons, « nous autres qui vivons entre l'Atlantique et l'Oural ». Pour montrer qu'il ne choisit pas par hasard le second terme, il précise : « jusqu'aux chaînes des montagnes de l'Oural ». Mais, le plus souvent, lorsqu'il souligne la nécessité d'une Europe s'étendant de l'Atlantique jusqu'à l'Oural il en fait ressortir les bienfaits. Sur le vieux continent, « toute l'atmosphère européenne serait changée », on verrait « l'espérance renaître », on pourrait envisager que s'établisse un jour « l'entente européenne », après que soit intervenue la « détente ».

 

L'Europe favoriserait ainsi l'équilibre entre « deux zones comparables par le nombre et les ressources ». Elle serait alors en mesure de décider du sort du monde. Elle serait à même de résoudre des problèmes aussi vitaux que celui « de la misère de deux milliards d'hommes des pays sous-développés ». La formule « l'Europe de l'Atlantique à l'Oural » a, évidemment, quelque chose de fracassant. Quand le général de Gaulle veut exprimer la même idée, mais sans faire peur, sans créer de mystère, il emploie d'autres termes. Il parle, par exemple, de « l'Europe tout entière ».

 

Comment donc expliquer « l'énigme » ? Quelle signification lui donner ? Un point au moins est certain : pour le fondateur de la Ve République, l'Europe ne s'arrête pas aux frontières du Marché commun. Son Europe est celle des géographes et des historiens, qui fixent à l'Oural sa limite orientale. C'est cette grande Europe que le général de Gaulle veut reconstruire. On pourra, certes, discuter sur ses frontières. Celles-ci pourront demeurer indécises. Mais il reste qu'une partie au moins de l'URSS appartient à notre continent. Le général de Gaulle en est, depuis longtemps, persuadé.

 

Ainsi, le 25 octobre 1944, se déclare-t-il hostile à la formation d'un bloc de l'Europe de l'Ouest : « Ce serait un non-sens et une mauvaise politique » de séparer l'Europe orientale de sa partie occidentale. Moins d'un mois plus tard, le 22 novembre, le président du G.P.R.F. déclare, convaincu, devant l'Assemblée consultative, que « pourra être construite cette unité de l'Europe à laquelle nous croyons et dont nous espérons qu'elle se traduira en actes précis reliant ces trois pôles : Moscou, Londres, Paris ».

 

Plus tard, l'idée sera souvent reprise : « Il y a très longtemps - observe « l'homme du 18 juin » - que les Français, les Belges, les Hollandais, les Rhénans et quelques autres naissent du côté où le soleil se couche. Il y a très longtemps que d'autres Européens naissent du côté où le soleil se lève. Je ne vois pas pourquoi ceux de la première catégorie renieraient leur qualité d'Occidentaux et je ne vois aucun inconvénient à ce que les autres proclament leur qualité d'Européens de l'Est. Tous sont Européens ».

 

Par la suite, la même préoccupation subsistera. Le général de Gaulle se déclare partisan de « faire l'Europe tout entière avec la Russie ». Sous la Ve République, il souhaite « que l'avenir mette l'Europe à même de mener sa propre vie grâce à l'équilibre établi entre les deux parties d'elle-même qui pratiquent des régimes différents ». Il émet l'espoir que tous les hommes se retrouvent « d'un bout à l'autre de notre Ancien continent ».

 

Ainsi, estime-t-il l'organisation européenne actuelle incomplète et mutilée. Elle est un commencement, pas une fin. Pays occidentaux et orientaux doivent nécessairement coopérer. Mais cette Europe de l'Est, où finit-elle ?

 

Le général de Gaulle semble considérer que les contrées situées à l'Est de l'Oural constituent le domaine colonial de l'ancien Empire des tsars. A ce titre, ces régions ont vocation à recouvrer leur indépendance. Ainsi, l'U.R.S.S. reste-t-elle, avant tout, la Russie, jadis Russie des tsars, aujourd'hui Russie des soviets. Et celle-ci, comme celle-là, a étendu sa domination sur d'autres terres, qu'elle a colonisées, constituées en Empire, réduisant ses habitants en servitude. Dès 1949, le chef du RPF s'exprime sans équivoque : « A l'extérieur, les deux tiers de l'Europe et une grande partie de l'Asie tenue sous la loi de la Russie des Soviets constituent un instrument colossal de domination » ).

 

Dans d'autres circonstances, il parle de l'Empire soviétique, selon lui « la dernière et la plus grande puissance coloniale de ce temps ». Le 22 octobre 1960, à Nice, il déclare, évoquant l'U.R.S.S.: « C'est un Empire... qui tient sous son joug - et quel joug ! - toutes sortes de peuples qui furent conquis naguère par les tsars ou, plus récemment, par lui-même. C'est un peuple qui tient opprimées et défigurées un grand nombre de nations : la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Bulgarie, l'Albanie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Prusse, la Saxe... Je ne sais pas si j'en oublie, c'est possible. »

 

Et de conclure : « C'est l'histoire de Tartuffe qui se faisait le champion de la vertu pour avoir accès auprès des femmes. » Au cours de la conférence de presse du 29 juillet 1963, le général de Gaulle parle de l'U.R.S.S. comme d'un «Empire européen détenteur d'immenses territoires asiatiques ». Et cet Empire ne s'est pas seulement constitué sous le régime soviétique : des peuples y ont été annexés « déjà du temps des tsars ».

 

En période de tension, « l'homme du 18 juin » évoque l'Empire des soviets. Lorsque la tempête s'apaise, il salue volontiers l'Union soviétique. Mais, en vérité, son jugement reste le même. L'U.R.S.S. n'est pas formée d'un peuple mais de plusieurs. L'idée lui est familière. Au cours d'une allocution prononcée à Belley, il le souligne, une fois encore.

 

Un an plus tard, et malgré l'euphorie du moment, il adresse ses voeux cordiaux à l'Union soviétique et à ses « peuples ». Ainsi, le constat est simple : l'U.R.S.S. est, avant tout, un vaste empire colonial sous la dépendance de la Russie. Et encore, celle-ci ne se confond-elle pas avec la République socialiste fédérative soviétique de Russie qui s'étend d'Est en Ouest, de la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Biélorussie et l'Ukraine jusqu'à la mer d'Okhotsk. Pour le général de Gaulle, il ne s'agit que de la Russie « nation blanche de l'Europe, conquérante d'une partie de l'Asie ».

 

Cette formule peut surprendre. Mais, de toute évidence, ces propos sont mûrement réfléchis et soigneusement pesés. Ils ont été « testés » au cours d'une allocution prononcée à Bourges le 7 mai 1959. Le président de la République avait dit, à propos des peuples de l'Europe tout entière : « Je suis convaincu qu'après beaucoup d'expériences, de propagandes, de prétentions, au fond, les peuples, dans leur profondeur, de part et d'autre, s'aperçoivent qu'ils se ressemblent, que les régimes n'y font rien, qu'ils sont des blancs, les uns et les autres » . Pour le général de Gaulle donc, l'Europe finit là où s'éteint la Russie blanche. C'est donc cette Russie-là qui a vocation à participer à toute organisation d'ensemble de l'Europe. Un fait significatif vient appuyer cette conclusion : lors du vol du premier astronaute, le chef de l'Etat attribue cette victoire à l'Europe. « La réussite des savants et des astronautes soviétiques fait honneur à l'Europe et à l'humanité », écrit-il à cette occasion.

 

L'accomplissement de la prophétie. Le 4 février 1963, M. 'Maurice Couve de Murville déclarait, devant la Commission sénatoriale des Affaires étrangères : « L'Europe de l'Atlantique à l'Oural n'est pas une conception actuelle. Cette notion se rattache à l'idée qu'à la fin des fins, il faudra un véritable règlement européen et qu'on trouvera une Europe qui aura son propre équilibre. Le but lointain d'une union de toute l'Europe doit être affirmé en tenant compte de l'évolution russe qui a été grande depuis Staline. Mais, pour le moment, on constate que l'U.R.S.S. ne cherche pas d'accord avec l'Europe des Six et n'est pas disposée à avoir d'autre interlocuteur que les Etats-Unis. » Ainsi donc, l'Europe de l'Atlantique à l'Oural est appelée à rester, longtemps encore, une Terre promise.

 

Mais, pour que la prophétie se réalise, pour que la grande Europe prenne forme, certaines conditions doivent être remplies. Il faut d'abord que l'Europe occidentale constitue un tout organisé et solide, capable de se défendre. C'est la question essentielle à la réalisation de laquelle tout est suspendu. Cela acquis, « alors on pourra se tourner vers la Russie ». Mais, pour que cet ensemble européen ne se laisse pas absorber ou réduire par l'U.R.S.S., l'alliance avec les Etats-Unis d'Amérique a paru, au moins pendant un certain temps, une absolue nécessité. « Devant les Soviets, la solidarité du Nouveau et de l'Ancien mondes est la loi du salut pour l'un tout autant que pour l'autre ». Ces conditions fondamentales réunies, le général de Gaulle pense que l'Europe pourra alors servir d'exemple et constituer un objet de convoitise. Un autre facteur joue dans le même sens : « L'évolution imposée d'un côté par la nature humaine qui aspire à la liberté, de l'autre par le développement qui exige l'efficacité ».

 

Le régime, en effet, peut se transformer. Dès 1959, le président de la République perçoit quelques signes de détente. Dans une large mesure, il rend Nikita Khrouchtchev responsable de ces changements : « Sans doute... et peut-être surtout, dit-il, la personnalité du chef actuel de la Russie soviétique, discernant qu'à l'échelon suprême des responsabilités le service rendu à l'Homme, à sa condition, à sa paix, est le réalisme le plus réaliste, la politique la plus politique, joue-t-elle un rôle déterminant dans le début d'une nouvelle orientation ».

 

Le 23 mars 1960, le général de Gaulle prononce, sur le même ton, d'aussi aimables paroles. Pendant un certain temps, sa détermination restera la même. Plus tard, il sera moins affirmatif. Il exprime pourtant sa certitude qu'une évolution se produira en U.R.S.S. « qui, peu à peu, amènera cette partie du monde à la liberté, à l'égalité et à la fraternité, comme chez nous, et qu'il deviendra possible d'établir entre les deux blocs, d'abord une détente, ensuite une entente sur laquelle on pourra bâtir la paix des hommes ».

 

A Langres, le 26 avril 1963, il continue à s'interroger : « Peut-être une évolution va-t-elle s'accomplir. Peut-être y en a-t-il déjà quelques signes ». Mais vers quoi va conduire cette transformation? Le général de Gaulle est formel : l'idéologie communiste disparaîtra d'elle-même. Il ne s'agit pas IA d'une formule plus ou moins imprécise mais, au contraire, de propos exprimant une conviction profonde. Ils figurent dans le texte des Mémoires de guerre : « Dans le mouvement incessant du monde, toutes les doctrines, toutes les révoltes n'ont qu'un temps. Le communisme passera ».

 

Cette idée resurgira souvent et les idéologies, « passagères et mortelles », comme l'enseignent le bon sens et l'histoire, sont traitées avec condescendance. De la même manière, les régimes, « n'importe lesquels », « sans exception », sont destinés à disparaître, à passer. Ne suffit-il pas de considérer l'histoire française pour s'en persuader ? « En France, des régimes nous en avons connu beaucoup, et nous sommes restés des Français, et nous ressemblons terriblement à nos pères ».

 

Pourquoi ce qui est vrai pour nous ne le serait-il pas pour les autres ? Dès lors que le communisme et les régimes qui s'en inspirent sont censés « passer » dans un avenir plus ou moins proche, dans un avenir plus ou moins proche aussi, rien de fondamental ne séparera les deux parties de l'Europe. De l'Atlantique à l'Oural, celle-ci deviendra possible. Ainsi, de l'Europedéfense-contre-le-péril-soviétique, en passant par l'Europe-lien-entre-les-deux-blocs, on en viendra à la grande Europe, l'Europe réconciliée de l'Ouest à l'Est. Vue utopique ? Rêve chimérique ? Ou, au contraire, destin probable ? Le général de Gaulle, en tout cas, n'a cessé de favoriser le dégel observé dans les démocraties populaires. Il n'a cessé de poser des jalons.

 

 

 

2. Jalons pour une Europe rassemblée

 

Certes, cinquante ans après la révolution d'Octobre, l'idéologie marxiste reste la doctrine officielle de l'Etat soviétique. Le communisme, encore, n'est pas « passé ». Mais, il est vrai que « l'avenir dure longtemps ». Et puis, les fissures du bloc socialiste apparaissent au grand jour, et voici qu'on admet, de plus en plus, que la ligne de démarcation passe entre les Etats nantis et « ceux qui manquent de tout », davantage qu'entre deux blocs séparés par un rideau de fer. Si l'on souscrit à cette analyse, la Russie se trouve bel et bien dans le camp des pays riches.

 

Dans son Introduction à la politique, M. Maurice Duverger décrit ainsi le phénomène : « Malgré l'ampleur de leurs désaccords, occidentaux et marxistes sont plus proches qu'ils ne pensent dans leur conception de la politique. Les premiers ont pratiquement renoncé à un idéalisme qui camouflait mal des comportements concrets tout différents... De leur côté, les marxistes commencent à donner plus d'importance aux facteurs culturels... L'image occidentale de la société d'abondance, confortable et dépolitisée est très proche de l'image soviétique de la phase supérieure du communisme et du dépérissement de l'Etat ». Cette pensée, qui s'apparente à celle du père Teilhard de Chardin rejoint ici celle de Charles de Gaulle. Ayant décelé les signes avant-coureurs d'un changement profond, le fondateur de la Ve République sera l'initiateur d'une politique française d'ouverture à l'Est.

 

Les signes avant-coureurs dans les démocraties populaires. « L'homme du 18 juin » a, depuis longtemps, reconnu l'existence d'Européens de l'Est » qui naissent du côté où le soleil se lève » . Certains pays sont même l'objet d'une prédilection particulière. Il note que, de la Pologne, « la France a toujours été l'amie ». Et de la Tchécoslovaquie, qui « occupe géographiquement, économiquement et moralement une position clef en Europe », il dit qu'elle est « chère au cœur de la France ». La guerre à peine terminée, le général de Gaulle tend la main aux Etats de l'Europe centrale et balkanique. Il pardonne à la Hongrie, à la Roumanie, à la Bulgarie, d'avoir adhéré à l'Axe. L'Europe ne doit pas leur fermer les portes « dès lors qu'elles pourront lui demander de les ouvrir ». Pourtant, ces pays d'Europe centrale et orientale -cet « énorme bloc oriental » - vont être longtemps coupés de l'Occident. Le fait est imputable au « régime soviétique qui en exploite les ressources au profit de sa propre misère ». Un monde sépare l'espoir formulé en juillet 1947 et la réalité décrite en septembre de la même année.

 

Pour le général de Gaulle, cette situation résulte, avant tout, des accords de Yalta. Le 27 juillet 1947, il déclare, à Rennes : « En fait, les deux tiers du Continent se trouvent dominés par Moscou. Je ne chercherai pas à développer ici dans quelle mesure une politique qui, à Yalta, tenta de régler hâtivement le sort de l'Europe sans l'Europe - et, en particulier, sans la France, en dépit des protestations du gouvernement de Paris - a pu contribuer à cette situation. » Sept mois plus tard, il constate, amer : « La prépondérance qu'ont reconnue à l'autorité de Moscou, l'Amérique et l'Angleterre dans les conférences de Téhéran, de Yalta et de Moscou... ouvrent une carrière inouïe à l'ambition des Soviets ».

 

Pour le président du R.P.F., cet asservissement des démocraties populaires s'explique par l'état d'épuisement complet de l'Europe et son manque d'organisation. A cet égard, le cas de la Pologne, qui a subi des pertes s'élevant à 38% de son revenu national, est exemplaire. Au lendemain de la Libération, « l'homme du 18 juin » observe sans complaisance : « Qu'est aujourd'hui l'Europe ? Un continent misérable, dont tous ceux des Etats qui ont pris part à la guerre se trouvent ébranlés jusque dans leurs fondements par les pertes, les destructions, la ruine économique, les secousses sociales, les épreuves morales. Sur les deux tiers de ce champ dévasté se sont étendues l'action et la force russes ». Les alliés n'ayant pu s'entendre pour organiser le continent, « entre ce bloc et nous il n'y a plus que des morceaux d'une Europe disloquée ». Souvent, par la suite, le président du R.P.F. regrettera « l'installation des Soviets dans les décombres de l'Europe ».

 

A plusieurs reprises, le général de Gaulle reprochera à la Russie soviétique de tirer parti, pour son seul compte, des succès militaires remportés en commun. Il regrettera que ses voisins d'Europe subissent toutes sortes de pressions militaires ou économiques visant à leur imposer un gouvernement acquis aux idées marxistes. Il se scandalisera de voir les équipes de partisans de l'U.R.S.S. recourir à la terreur ou exploiter le désespoir de certains de ces Etats. Une telle situation rend évidemment malaisée une large coopération européenne. A Alger, en 1947, le chef du R.P.F. distingue trois groupes d'Etats. Il énumère d'abord ceux que la Russie a « pris dans ses mains » : la Pologne, les pays baltes, la Prusse, la Saxe, la Roumanie, la Bulgarie, la Yougoslavie, l'Albanie. Entrent dans une deuxième catégorie des Etats que la Russie « tient à sa merci » : Finlande, Hongrie, Tchécoslovaquie. Enfin vient l'Autriche, sur laquelle le grand Etat slave « met son genou ».

 

Cette liste n'est pas arrêtée une fois pour toutes. Elle peut être rectifiée. Ainsi, « la chute de Prague dans les ténèbres » fait rapidement passer la Tchécoslovaquie dans le premier groupe. Le 12 septembre 1948, à Nice, le président du R.P.F. en prend acte. Le même jour, il constate, au sujet de la Yougoslavie : « Il paraît qu'on ne peut plus dire » que l'Empire soviétique « s'y étende en maître ».

 

Après avoir déploré cette situation, le général de Gaulle sera le premier, sous la Ve République, à se réjouir de l'évolution perceptible dans les pays de l'Est. Cette impression est interprétée par lui comme un signe annonciateur de l'avènement d'une grande Europe. A plusieurs reprises, il dressera un catalogue des démocraties populaires susceptibles da la rejoindre. Dans une allocution du 31 décembre 1963, il les désigne par leurs capitales. Il s'agit de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, de la République démocratique d'Allemagne, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Yougoslavie et de l'Albanie. Dans des discours précédents, le général de Gaulle avait « oublié » certains de ces Etats.

 

Ainsi, la R.D.A. et la Yougoslavie avaient été passées sous silence dans une déclaration du 28 avril 1963. Avec ces pays, le fondateur de la Ve République propose de reprendre, « à mesure qu'ils émergent de leurs écrasantes contraintes, les rapports d'active compréhension qui nous liaient à eux autrefois ». Le chef de l'Etat se félicite que contacts et échanges se multiplient avec ces pays, « chacun d'eux n'étant, bien entendu, traité par nous qu'en considération de sa personnalité nationale ». En se fondant sur ces principes, le général de Gaulle pratiquera une politique d'ouverture à l'Est.

 

La politique française d'ouverture à l'Est. Elle prendra son essor à partir de 1966. Cette année-là, la France recevra le président bulgare Jivkov et M. Kossyguine, président du Conseil de l'Union soviétique. Notre ministre des Affaires étrangères, M. M. Couve de Murville se rendra successivement en Bulgarie, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie, en Tchécoslovaquie et en Yougoslavie. M. Charles de Chambrun sera accueilli en Bulgarie et en Roumanie. M. Michel Debré précédera en Union soviétique le Général qui y séjournera lui-même du 20 juin au 1er juillet 1966.

 

A l'issue de sa visite, le chef d'Etat français tirera ainsi les conclusions de son voyage : « Si la France et l'Union soviétique, chacune de son côté, ont ce qu'il leur faut pour vivre, il est clair, qu'en s'aidant l'une et l'autre, elles ont à gagner beaucoup. Il s'agit aussi de mettre en oeuvre successivement : la détente, l'entente et la coopération dans notre Europe tout entière, afin qu'elle se donne à elle-même sa propre sécurité après tant de combats, de ruines et de déchirements. Il s'agit, par là, de faire en sorte que notre Ancien Continent, uni et non plus divisé, reprenne le rôle capital qui lui revient, pour l'équilibre, le progrès et la paix de l'univers. »

 

En 1967, se succèdent à Paris le ministre des Affaires étrangères de Pologne (M. Rapacky) et le ministre de l'Education (M. Jablonsky ; pour la Roumanie : le ministre du Commerce extérieur (M. Cicara), le président du Conseil (M. Maurer), le ministre de la Santé (M. Moga) et le ministre des Chemins de fer (M. Danalach) ; pour l'U.R.S.S. : le ministre de l'Industrie (M. Antonov), le ministre de la Marine marchande (M. Bakaev), le vice-ministre de l'Industrie (M. Luboy), le président du Conseil (M. Kossyguine), le ministre du Commerce extérieur (M. Patolitchev), le vice-ministre des Produits alimentaires (M. Kolomietz), le vice-ministre de la Défense (le maréchal Zakharov), le vice-ministre de l'Industrie chimique (M. Tikahomirov) et le ministre de la Construction (M.. Glagolev). A cette liste impressionnante, il faut également ajouter le ministre de l'Information de Yougoslavie (M. Vlahov) ainsi que le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de ce pays (M. Nikezitch), le vice-ministre des Affaires étrangères de Hongrie (M. Szilagyi) et le président du Conseil de Tchécoslovaquie (M. Lenart).

 

La même année quinze missions ou voyages officiels sont effectués dans les pays de l'Est. L'un d'eux connaît un relief particulier : le voyage du général de Gaulle en Pologne du 6 au 12 septembre 1967. En 1968, le voyage officiel en Roumanie qui connut aussi un grand succès dut être légèrement abrégé en raison des « événements » de mai. En 1968 et dans le premier semestre de 1969 la tendance observée précédemment se confirmera en dépit de l'intervention soviétique à Prague.

 

A l'occasion de ces multiples déplacements, de très nombreux accords seront signés, spécialement de 1966 à 1969: dix-sept avec l'U.R.S.S. (dont l'un relatif à l'adoption du procédé SECAM de télévision en couleur du 29 juillet 1966), onze avec la Tchécoslovaquie (dont l'accord de coopération technique du 21 septembre 1968), dix avec la Bulgarie (dont l'accord de coopération pour l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques du 9 novembre 1967), neuf avec la Roumanie (dont la convention vétérinaire du 13 février 1967), neuf, également, avec la Yougoslavie (dont l'accord de coopération économique, industrielle et technique du 15 janvier 1969), sept avec la Hongrie (dont l'accord judiciaire en matière civile et commerciale du 19 mars 1968), cinq avec la Pologne (dont l'accord en matière de radio et de télévision du 30 mars 1968), un avec l'Albanie (l'accord commercial du 15 décembre 1966).

 

Pour se développer, cette politique française d'ouverture à l'Est avait besoin que la détente soit poursuivie. Or, voici qu'une remise en cause majeure va se produire : dans la nuit du 20 au 21 août 1968, les forces armées soviétiques, est-allemandes, bulgares, hongroises et polonaises envahissent la Tchécoslovaquie, mettant prématurément fin au « printemps de Prague ». Le général de Gaulle en sera profondément attristé.

 

Le 9 septembre 1968, il déclare : « Depuis 1958, nous, Français, n'avons cessé de travailler à mettre un terme au régime des deux blocs (...) Tandis que nous rendions impossible chez nous l'avènement d'un régime communiste, nous avons renoué avec les pays de l'Est, et d'abord avec la Russie, des rapports pratiques grandissants. Par là, nous aidions, certes, aux progrès économiques, scientifiques, techniques et culturels communs, mais aussi nous favorisions la détente politique; nous recommencions à tisser, avec les pays de la Vistule, du Danube, des Balkans, les liens privilégiés qui, depuis bien des siècles, nous ont unis à tant d'égards; nous donnions à comprendre au grand peuple russe, dont tout au long de l'Histoire le peuple français, par raison et par sentiment, estime qu'il est son ami désigné, que l'Europe tout entière attend de lui bien autre chose et beaucoup mieux que de le voir s'enfermer et enchaîner ses satellites à l'intérieur des clôtures d'un totalitarisme écrasant ».

 

Devrait avoir sa place dans une Europe s'étendant de l'Atlantique à l'Oural. Georges Pompidou rompra avec cette « politique fière et intransigeante ». Il ne fera plus de plans avec les rêves de ses soldats endormis. Désormais, les grandes fresques seront absentes du tableau. L'Europe prophétique fera place à une Europe normalisée. La grande Europe sera reléguée au musée de l'imaginaire. A la question « Qui peut adhérer au Marché commun ? », le chef de l'Etat se borne à répondre, le 1e' janvier 1968: « Il n'est pas concevable que tous les pays européens y adhèrent dans un avenir prévisible. » L'Europe européenne est, elle aussi, perdue de vue. A l'occasion, Georges Pompidou déclare : « Nous ne considérons pas a priori comme néfastes l'implantation sur notre sol d'entreprises américaines, non plus que les projets de coopération de nos entreprises avec des firmes américaines. » et encore ceci : « Nous avons pu constater... qu'au bout du compte, les objectifs -de la France et des Etats-Unis -étaient voisins, sinon communs. »

 

L'Europe, puissance planétaire ? Chez le successeur du général de Gaulle nul dessein de ce genre. Le 12 juin 1969, il confie au Figaro : « Il faut avancer dans les faits, pas à pas, et ne pas se donner des objectifs trop ambitieux et qui conduisent à ne rien faire. » Comme Georges -Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing abandonnera, lui aussi, ces chemins de crête que le général de Gaulle empruntait si volontiers. La politique européenne de la France suivra une autre voie. Une voie dangereuse dans la mesure où une véritable volonté d'indépendance nationale, alpha et oméga de la doctrine gaulliste, fera défaut. Car, comme le rappelait le fondateur de la Ve République, « l'essentiel, pour jouer un rôle international, c'est d'exister par soi-même, en soi-même, chez soi. Il n'y a pas de réalité internationale qui ne soit d'abord une réalité nationale ». 

 

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Pierre Werner : La conception de l’Europe politique du président de Gaulle, souvenirs personnels

 

Pierre WERNER

Témoignage

La conception de l'Europe politique

du président de Gaulle, Espoir n°82, 1992.

 

 

Président du gouvernement luxembourgeois depuis 1959, j’étais confronté, dès 1960, avec les perplexités et les doutes que les idées du général de Gaulle au sujet de l'Union des Européens soulevaient dans l'esprit de nombreux fervents de l'intégration. Pendant plusieurs années, mon collègue au ministère des Affaires étrangères, Eugène Schaus, et moi-même étions impliqués dans le développement des thèses sur l'Europe politique et notamment les travaux du comité Fouchet.

 

Après l'échec du projet de la Communauté européenne de Défense, le fil de la construction européenne avait été repris en mains par les Six avec la conférence de Messine et la conclusion du traité de Rome. La mise en oeuvre des objectifs de ce dernier, et notamment l'instauration d'un Marché commun, avait débuté et se poursuivait d'une manière soutenue.

 

Lorsque, en 1960, le Général prit des initiatives en vue de la convocation d'un sommet des chefs d'Etat ou de gouvernement pour discuter de l'avenir de l'Europe, certaines craintes s'exprimaient dans les cinq autres capitales. Connaissant les prises de position antérieures du président, spécialement sur le caractère supranational du traité de Paris de la CECA ainsi qu'à propos du plan Pleven, on se disait qu'un homme d'Etat, aussi ferme et conséquent dans ses actes, s'emploierait certainement à imprimer ses conceptions à l'Europe unie.

 

Le Grand-Duché de Luxembourg était fort attaché aux traités et spécialement à ce qu'on appelait « l'acquis communautaire ».

 

En fait, le général de Gaulle n'a fait aucun acte dans le sens de la dénonciation ou du rejet des traités, bien qu'il ne fût pas, au départ, un chaud partisan.

 

Le projet politique de De Gaulle était de réunir à Paris un sommet à Six pour approuver le plan d'une plus systématique coopération politique européenne.

 

Afin de bien préparer cette réunion, le président recevait successivement à l'Elysée les chefs de gouvernement et leurs ministres des Affaires étrangères. Nous nous y rendîmes le 17 septembre 1960.

 

Le rite suivi prévoyait d'abord un tête-à-tête avec le Général devant la cheminée du salon. Plutôt préparé à entendre de la bouche de mon illustre hôte ses propres idées sur la conjoncture politique, je fus surpris qu'il débutât par me demander ex abrupto mon opinion sur la situation générale. Pris au dépourvu, je rassemblais mes pensées sur l'état de l'Europe et du monde. Je lui disais que, fondamentalement, nous étions d'accord avec l'idée d'un complément aux traités existants portant sur la coopération en matière de politique pure. J'ajoutai que le fait, que la France en ait pris l'initiative, nous paraissait naturel, à nous, Luxembourgeois. En cette matière, l'Europe communautaire a besoin d'un leader. Il ne pouvait y en avoir un autre que la France à cette époque. D'ailleurs, nous ne confondions pas un certain leadership acceptable par tout le monde avec des visées purement hégémoniques que d'autres prêtaient à la France.

 

Le président me parla de l'Allemagne, de la nécessité de l'accrocher durablement à l'Ouest. Les thèmes furent développés dans une réunion des deux délégations, qui comportaient du côté français le Premier ministre Michel Debré et le ministre des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville, de notre côté, hormis Eugène Schaus, l'ambassadeur Robert Als et le directeur politique Pierre Pescatore.

 

Nous ne manquions pas de faire état également de certaines de nos préoccupations. La recherche de nouvelles formes de collaboration dans des matières non couvertes par les deux traités existants ne devait pas avoir pour effet la dénaturation ou la remise en question de ceux-ci. Mais il ne nous paraissait pas déraisonnable de rechercher, au-delà de ces textes intangibles, d'autres modalités de rapprochement dans des domaines non couverts par ceux-ci.

 

Nous étions frappés par la cordialité de l'accueil. Au cours du déjeuner et après, le président paraissait très détendu jusqu'au point d'évoquer des souvenirs de jeunesse en rapport avec le  Luxembourg. Il manifestait une grande sympathie pour notre maison souveraine. Il avait beaucoup admiré l'attitude de la Grande-Duchesse Charlotte lors de son séjour à Londres pendant la guerre. Il se produisait le même phénomène que celui que le chancelier Konrad Adenauer a évoqué dans ses Mémoires. Il y décrit ainsi comment, avant sa première rencontre avec le Général, il avait éprouvé une certaine tension de l'esprit due à la réputation de redoutable interlocuteur de son hôte. Une fois en sa présence, il était surpris par un accueil plein de gentillesse qui mettait Adenauer parfaitement à l'aise.

 

Le lendemain, le journal Le Monde soulignait la particulière cordialité qui avait présidé à la rencontre. Le Times de Londres estimait à son tour que « le Luxembourg appuie la France au sujet de la coopération ».

 

La convocation de la rencontre au sommet, souhaitée par le général de Gaulle, était précédée d'une intense activité diplomatique du côté français et d'hésitations, d'appels à la vigilance du côté des autres partenaires.

 

De Gaulle réussit finalement à y intéresser Adenauer et Fanfani. Les pays du Benelux acceptèrent à leur tour, non sans réticences dans le cas de nos partenaires néerlandais.

 

La conférence s'ouvrit le 10 février 1961 dans le salon de l'Horloge au Quai d'Orsay, présidée par le Général.

 

Celui-ci fit une introduction exposant l'opportunité du sommet. Flattant l'amour-propre de chaque pays partenaire, il exaltait une conjonction des meilleures qualités de chacun. Il gratifia mon pays du qualificatif de la « solidité ».

 

Voici comment le président relate le tour de table suivant dans ses Mémoires : « Le débat est animé, car les arrière-pensées sont brûlantes. A vrai dire, celles-ci se rapportent toutes à l'Amérique et à l'Angleterre.

 

A ma proposition formelle d'organiser tout de suite la coopération politique des Six, Adenauer donne son entière approbation. Werner en fait autant. Fanfani s'y rallie avec quelques réserves. Eyskens et Wigny ne s'y opposent pas d'abord. Mais Luns exprime, non sans âpreté, toutes sortes de réticences. Ce que voyant, Eyskens adopte la même attitude. »

 

Ce jour-là, le représentant de la Belgique s'était exprimé avec une modération plutôt positive puisqu'il n'avait aucune raison de faire le difficile. Depuis l'éclatement de la crise congolaise, le gouvernement français avait soutenu la politique belge à propos de ce conflit douloureux.

 

En fait, ce fut le chancelier Adenauer, qui avait reçu la veille diverses assurances concernant la fidélité de la France à l'Alliance atlantique et aux traités communautaires, qui s'exprima avec le plus de chaleur. J'étais, si j'ai bon souvenir, le second intervenant. Je reconnaissais d'emblée qu'il fallait donner un prolongement politique aux Communautés économiques, me référant à l'expérience du Grand-Duché, qui, même sur le plan économique, avait assumé des solidarités successives sur des plans de plus en plus larges qui s'imbriquaient tout en se respectant mutuellement à l'instar de plusieurs cercles géométriques à circonférence croissante. Dès lors, une approche politique, suivant une nouvelle méthode plus appropriée à la matière, ne me semblait pas faire difficulté à condition de ne pas affaiblir les allégeances établies. La notion de "solidarités successives" semblait plaire à mes partenaires, notamment au chancelier Adenauer, à en juger à ses légers hochements de tête.

 

Les choses se gâtèrent quand la parole fut donnée à la délégation néerlandaise. Le Premier ministre De Quay passa tout de suite la parole à son ministre des Affaires étrangères, Joseph Luns, sous le prétexte, assez surprenant, que les principes constitutionnels des Pays-Bas faisaient du ministre des Affaires étrangères le porte-parole du gouvernement en matière de politique internationale, surtout à l'étranger.

 

Les ministres des Affaires étrangères furent chargés de préparer un communiqué. Celui-ci donna lieu à une âpre discussion, mais fut néanmoins prêt vers la fin de l'après-midi. Le communiqué final énonçait des apaisements clairs ou implicites au sujet de l'intangibilité des traités. La principale décision pratique était celle de charger une commission composée de représentants des six gouvernements de présenter à la prochaine session, à Bonn, des propositions concrètes concernant les réunions des chefs de gouvernement et de ministres des Affaires étrangères, ainsi que toute autre réunion qui paraissait souhaitable !

 

La préparation de la conférence de Bad Godesberg (près de Bonn) était laborieuse. Reportée successivement, elle se tint finalement le 18 juillet 1961.

 

Sur la base de diverses propositions dont notamment une version italienne, le groupe d'études proposé à Paris avait élaboré, sous la présidence de l'ambassadeur Christian Fouchet, un projet de communiqué. Le chancelier Adenauer présidait la conférence avec autorité et habileté. Les âpres marchandages ne provoquèrent pas de véritables éclats. Le président de Gaulle se montrait plutôt sous un jour conciliant.

 

Le communiqué dit de Bad Godesberg, qui fut finalement approuvé, doit être considéré, pour qui a vécu les antécédents et les tensions sous-jacentes, comme un chef-d'oeuvre d'équilibre entre les

différentes tendances. Ce résultat était peut-être dû à l'ambiance du moment, en considération des nuages noirs qui s'accumulaient sur la scène mondiale. La presse internationale était favorable, constatant que la déclaration donnait des apaisements au sujet des objections tirées des traités existants, des relations atlantiques et autres. Elle élargissait même la coopération à la culture, prévoyant, entre autres, la création à Florence d'une université européenne.

 

Si, dans la suite, chacun des partenaires s'en était tenu à la lettre de la déclaration, les travaux du comité Fouchet auraient dû aboutir à un résultat tangible.

 

En fait, beaucoup d'arrière-pensées avaient été momentanément réprimées. Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères dans le nouveau cabinet Lefèvre-Spaak, notait au lendemain de la conférence de Bonn : « Je suis inquiet, car il me semble qu'il y a une grande différence entre les textes qui ont été rendus publics et l'esprit de la discussion ».

 

Jusque-là, le gouvernement luxembourgeois avait tenu un front commun avec ses partenaires du Benelux aussi longtemps qu'il s'agissait de défendre les traités et les alliances. Or, le 31 juillet, à peine quinze jours après la clôture de la conférence de Bonn, le gouvernement britannique annonçait son intention d'engager des négociations en vue de l'adhésion aux Communautés européennes.

 

Ce coup d'éclat allait peser sur les travaux du comité Fouchet et l'entraîner dans une dialectique inextricable.

 

Les Hollandais y trouvaient le moyen de renforcer un nouveau préalable, déjà avancé plus timidement auparavant, à savoir qu'ils n'acceptaient le nouveau modèle de coopération politique qu'en cas d'adhésion de la Grande-Bretagne. Luns réussit à convaincre Spaak de sa thèse.

 

Conformément à la position que nous avions prise depuis le début, nous nous refusions, Schaus et moi, de nous engager sur ce préalable. Foncièrement, nous avions accepté de participer au comité Fouchet, convaincus que nous étions que, si cette étude était menée sérieusement, la France de De Gaulle serait à son tour prise au jeu et entraînée plus loin qu'elle ne l'avait d'abord prévu.

 

Nous étions quelque peu surpris de l'attitude de Spaak qui, dans une de ses premières déclarations publiques, avait encore opiné : « Ce que le général de Gaulle propose n'est pas satisfaisant, mais c'était mieux que rien et il fallait donc suivre ».

 

Je ne suis pas en mesure de situer exactement les motifs de son durcissement. Etait-ce sous l'influence de Londres ? Je ne le crois pas.

 

Plus plausible me paraît l'hypothèse que Spaak se serait laissé convaincre qu'il fallait éviter une entente franco-allemande qui risquerait de dominer la Communauté et au-delà l'Europe. Il aurait épousé l'attitude anti-hégémonique qui est très vive aux Pays-Bas pour des raisons historiques.

 

Le ministre Luns exigeait que la Grande-Bretagne fût associée à la négociation dès avant un accord sur l'adhésion. Mon gouvernement considérait cette exigence comme illogique et surtout contre-productive au point de vue de l'idéal supranational. Nous pensions que la Grande-Bretagne n'était pas plus portée vers une telle approche que le gouvernement français. Personnellement, je croyais savoir que le gouvernement britannique se contenterait d'être régulièrement informé du progrès de la négociation afin de pouvoir éventuellement exprimer une opinion.

 

Le gouvernement luxembourgeois, loin d'être hostile à l'adhésion britannique, l'acceptait en principe avec empressement, ne fût-ce que par reconnaissance pour la contribution britannique à la victoire finale de 1940 à 1945.

 

Mais il nous semblait qu'à ce stade, il incombait à ceux qui avaient, dès le départ, pris la route de la Communauté, de s'entendre sur la suite.

 

Personnellement, j'avais d'excellentes relations avec les Premiers ministres britanniques de cette décennie.

 

A travers les discussions des projets Fouchet successifs, nous nous sommes efforcés de tenir cette ligne médiane bien que nous fussions dans une position inconfortable vis-à-vis de nos deux autres partenaires du Benelux.

 

Le président de Gaulle, qui avait fait des concessions en acceptant pleinement les traités et quelques phrases sur l'Alliance atlantique, durcissait à nouveau sa position en présence de l'opposition belgo-néerlandaise.

 

Le plan Fouchet Ill, avec les quelques amendements apportés à la suite de l'intervention de l'ambassadeur Catani, semblait avoir trouvé l'accord de quatre des six Etats-membres, dont le Luxembourg.

 

J'étais favorable aux thèses gaullistes dans les phases initiales de la négociation Fouchet, je l'ai dit. Je dois cependant à la vérité de dire qu'à un certain moment, l'idée m'est venue que le gouvernement français chercherait par un autre biais à obtenir telle ou telle modification du traité de Rome, notamment au sujet des procédures de décision au sein du Conseil des ministres.

 

L'échec du plan Fouchet n'a pas empêché la réalisation de progrès notables politico-économiques dans le cadre du traité de Rome. En 1963, on est entré dans la seconde étape du Marché commun. Il y avait surtout l'acceptation, par tous et notamment par les instances françaises, de la politique agricole commune qui comportait une incontestable mise en commun de droits souverains.

 

C'est au milieu de l'année 1965 que se produira une crise institutionnelle à propos, entre autres, des procédures de décision, qui ne trouvera sa solution qu'en janvier 1966.

 

La conférence dite des « retrouvailles » fut convoquée à Luxembourg sous présidence luxembourgeoise. Elle aboutit à une espèce de modus vivendi plutôt boiteux.

 

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Citations du général de Gaulle sur l'Europe

 

 

Quelques citations du général de GAULLE

à propos de l'Europe, Espoir n°76, 1991


AVANT-PROPOS par François GOGUEL

 

 

Les textes qui suivent sont ceux de trois communications présentées en novembre 1990, aux Journées Internationales « De Gaulle en son siècle » par les professeurs Horst Môller, Irvin M. Wall et Richard F. Kuisel. Pour en apprécier l'intérêt et la signification, il paraît utile de les placer dans le cadre de la conception que le Général avait de « l'Union de l'Europe ».


Conception qui a été exposée avec une parfaite clarté dans l'article de Maurice Couve de Murville sur « De Gaulle et la fin de l'Europe de Yalta » qui a été publié dans le n° 70 d'Espoir, en mars 1990.


Selon Charles de Gaulle, toutes les nations européennes, celles de l'Est comme celles de l'Ouest, avaient vocation à participer à une telle union. Celle-ci devrait respecter la souveraineté de chacun des Etats qui en seraient membres, tout en assurant dans tous les domaines leur coopération. Enfin, l'Union de l'Europe n'aurait de sens que dans une entière indépendance à l'égard des Etats-Unis d'Amérique.


A la lecture de cet article de Maurice Couve de Murville, il m'est apparu que, pour bien comprendre les communications qui vont suivre, il conviendrait d'ajouter celle de certains textes écrits ou prononcés par Charles de Gaulle lui-même. On pourra constater que ces textes confirment entièrement ce qu'a exposé dans Espoir, en 1990, celui à qui, pendant dix années, le Général a confié la direction des Affaires Etrangères de la France.


Tel est l'objet des citations qu'on va lire.

 



Extraits des Mémoires d'Espoir Tome 1, Plon, 1970.

 

(..)

 

 

Extraits des Discours et Messages Tome V, Plon, 1970.

 


pages 42-43 :

Réponse au toast adressé par S.E. M.N.V. Podgorny, Président du Présidium du Soviet Suprême de l'URSS, le 20 juin 1966 à Moscou

 

(..)

 

 

pages 212-213 :

Discours prononcé devant la Diète polonaise, le 11 septembre 1967


« ...que viennent à s'établir entre tous, de l'Atlantique à l'Oural, une politique et une pratique délibérées de détente, d'entente et de coopération, il y aurait alors toutes chances pour que, dans les conditions et l'atmosphère nouvelles qui seraient ainsi créées, les peuples européens puissent aborder en commun et régler eux-mêmes les questions qui sont de leur ressort, parmi lesquelles la principale est le destin du peuple allemand.


La France qui, comme la Pologne, est voisine de ce grand pays et a de tout temps, surtout en ce siècle même, gravement souffert des ambitions germaniques, entreprend cependant, après l'effondrement du Reich et dès lors que l'Allemagne en renie les méfaits, d'avoir avec son voisin d'outre-Rhin de francs rapports de réconciliation. En même temps, elle s'applique à renforcer en tous domaines ses contacts cordiaux et constructifs avec les Etats de l'Est et du Centre de l'Europe, comme elle le fait avec ceux de l'Ouest. Ne peut-on espérer qu'ainsi se fonde progressivement, pour la sécurité commune, un ordre européen auquel participeraient et que garantiraient solidairement tous les pays du continent ? Mais, pour atteindre un tel but, ne faut-il pas que la Pologne et la France suivent côte à côte la route qui y conduit ?


Au demeurant, une Europe qui ne serait plus divisée, de quel poids pèserait-elle pour soutenir et maintenir la paix dans toutes les parties du monde ! »

 

 

 

pages 332-335 :

Conférence de presse tenue au Palais de l'Elysée le 9 septembre 1968

 

 

(..)

 

Trop long ! Je ne peux tout publier (note d'eva)


 

http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-lrsquoeurope/documents/citations-du-general-de-gaulle-sur-l-europe.php

 

 

 

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De Gaulle a déclaré, Espoir n°26, 1979

 

 

 

Le 23 février 1953 :

 

« Pour pouvoir aboutir à des solutions valables, il faut tenir compte de la réalité. La politique n'est rien d'autre que l'art des réalités. Or, la réalité, c'est qu'actuellement l'Europe se compose de nations. C'est à partir de ces nations qu'il faut organiser l'Europe et, s'il y a lieu, la défendre ».


Et ensuite il précise :

 

« Sur la base de cette alliance, il faut bâtir une Confédération, c'est-à-dire un organisme commun auquel les divers Etats, sans perdre leur corps, leur âme, leur figure, délèguent une part de leur souveraineté en matière stratégique, économique, culturelle.


Mais, à cette Confédération, on doit donner une base populaire et démocratique. Ce sont les peuples qui ont à la créer. Encore faut-il le leur demander. La première étape doit être un vaste référendum, organisé simultanément dans tous les pays intéressés. Il y aura là, au surplus, une grande force pour appuyer ceux qui veulent la communauté et une affirmation vis-à-vis des Etats totalitaires au-delà du rideau de fer.


Mon opinion est que les institutions confédérales doivent comporter : le Conseil des Premiers ministres ; une Assemblée procédant du suffrage universel et une autre représentant les réalités régionales, économiques, intellectuelles, morales, des Etats participants ; enfin une Cour, dont les membres, inamovibles, seront choisis parmi des magistrats.


Ainsi se mettent à vivre en coopération régulière et organisée les peuples de l'Europe. Le temps et les événements auront à faire ensuite le reste. Je crois bien qu'ils le feront parce qu'à moins de catastrophes, en marchant vers l'unité de l'Europe, on marche dans le sens de l'Histoire ».

 


On le voit de Gaulle n'envisage qu'une Confédération d'Etats et fait précéder toute élection au suffrage universel (il ne précise pas si c'est suffrage direct ou indirect) d'une Assemblée, d'un référendum « organisé simultanément dans tous les pays intéressés ». De plus, De Gaulle envisage alors deux Assemblées dont l'une « représenterait les réalités régionales, économiques, intellectuelles, morales, des états participants ».



Il nous semble indispensable pour la clarté du débat de rappeler les plus importantes et les plus récentes prises de position du général de Gaulle sur le sujet.

 

 

 

 

Le 13 décembre 1959.


« L'essentiel, pour jouerun rôle international, c'est d'exister par soi-même, chez soi. Il n'y a pas de réalité internationale qui ne soit d'abord une réalité nationale ».

 

 

 

Le 19 avril 1963. Conférence de presse.


« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. Mais aussi, un pareil système se trouverait, à coup sûr, impuissant à entraîner et à diriger les peuples et, pour commencer, le nôtre, dans des domaines où leur âme et leur chair sont en cause. Cette abdication des Etats européens, en particulier de la France, aboutirait inévitablement à une sujétion extérieure. C'est, d'ailleurs, pour éviter une telle inconsistance et, de ce fait, une telle dépendance, que nous tenons à voir l'union de l'Europe constituée par des nations qui puissent et veuillent réellement lui appartenir ». (Et non se soumettre aux Etats-Unis et à l'Otan, note d'eva)

 

 


Le 4 février 1965. Conférence de presse.


« Il s'agit que l'Europe, mère de la civilisation moderne, s'établisse de l'Atlantique à l'Oural, dans la concorde et dans la coopération en vue du développement de ses immenses ressources et de manière à jouer, conjointement avec l'Amérique sa fille (et non son maître tyrannique et va-t-en guerre via son bras armé l'OTAN, où nous n'avons rien à faire, note d'eva), le rôle qui lui revient quant au progrès de deux milliards d'hommes qui en ont terriblement besoin ».

 

 

(..)

 

 

http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-lrsquoeurope/documents/citations-du-general-de-gaulle-sur-l-europe-ii.php

 

 

preview-2723.jpg
La politique européenne du général de Gaulle

Alfred GROSSER
La politique européenne du général de Gaulle, Espoir n°62, 1988

 

 


A propos de la politique européenne du général de Gaulle vous avez bien entendu à votre disposition les gros volumes d'Edmond Jouve qui avait rassemblé des textes. Depuis se sont ajoutés les volumes très intéressants des Lettres, Notes et Carnets dont on peut supposer qu'ils auraient pu sur certains points, être plus riches et à propos desquels je relève des notes de bas de pages parfois erronées, notamment pour les sigles : ainsi, il y a une « organisation de communauté européenne de défense » au lieu de l'O.C.D.E. et une « commission européenne du charbon et de l'acier ». Bien entendu vous pouvez aussi lire mes livres Affaires extérieures et les Occidentaux.

Je vais vous présenter des lignes générales et réfléchir avec vous en particulier sur l'actualité des problèmes soulevés à l'époque. (..)

 

 

http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-lrsquoeurope/analyses/la-politique-europeenne-du-general-de-gaulle.php

 

 

 

  Alerte Bahrein !

 

 

carte_Golfe.jpg

 

Attention, pays hautement stratégique pour les USA,

qui ne lâcheront pas le morceau !

Et tant pis pour les populations

une fois de plus sacrifiées à l'Argent-Roi !

eva

 

En quelques mots,

une minorité Sunnite qui gouverne au détriment de la majorité Chiite,

une production pétrolière exangue remplacée

par des Equipements financiers stratégiques,

et puis une position stratégique,

une base navale US stratégique,

et pour corser le tout,

l'Iran en face !

Tous les ingrédients sont réunis pour une explosion,

avec un peuple sacrifié aux intérêts usraéliens !!

La colère m'étouffe une fois de plus ! Eva

 

Trois points de vue, ici :

 

Alerte Bahrein : Vent de révolution près de la base de la 5ème flotte US

C'est un T-shirt en lequel expose les vraies vues d'Obama au sujet de la vie.
http://www.zazzle.fr/obama_le_tueur_de_bebe_tshirt-235458996181779678

 

 

 

Un tueur nommé Obama

 

.

Obama: Prix Nobel de la Paix, ou machine à tuer ? (Frappes de drones)

.


 

george_moneybags_soros.jpg
George Soros.
http://www.moonbattery.com/archives/2005/08/america-coming.html

 

 

Alerte Georges Soros !

(sous réserve de vérification)

 

Le criminel Soros finance la destabilisation de la Côte d'ivoire et il écrit la nouvelle Constitution d'Egypte

 

 

 

Le savoir faire français

et BARHEIN et la Libye


de : via pilhaouer
samedi 19 février 2011


rien.gif
JPEG - 357.5 ko

Les milices meurtrières du Bahreïn ont été formées par des policiers français !

Les forces antiémeute de Bahreïn, qui ont donné l’assaut dans la nuit de mercredi à jeudi sur un campement d’opposants dans le centre de la capitale, faisant au moins quatre morts, ont été formées par des policiers français issus des compagnies républicaines de sécurité (CRS). Demandé par l’État du Golfe, un accord de coopération en matière de sécurité intérieure a été signé en novembre 2007 à Paris, lorsque Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, avait reçu son homologue le cheikh Rashed Bin Abdallah Al-Khalifa.

Selon les termes de cet accord, cités sur le site du ministère des Affaires étrangères et européennes, « la France contribue notamment à la formation des forces de maintien de l’ordre bahreïniennes chargées d’encadrer les manifestations ». Il est précisé que la formation « inclut une composante droits de l’homme
(citation " Le Point" Franck Renaud )

Assassins en action

 

Lien et video ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113834

 

http://chiron.over-blog.org/article-le-savoir-faire-fran-ais-et-barhein-et-la-libye-67581679.html

 

 


 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 16:54

 

1-2521.jpg

 

 

Egypte, France24, manifestations pro-Moubarak le 2.2.11:

 

L'opinion d'eva R-sistons,

à chaud !

 

Tout se passe dans les coulisses.

Israël et les Anglo-Saxons veulent priver les peuples de leur victoire.

Ils ont une stratégie.

D'abord, accréditer l'idée que le pays est divisé,

et que finalement il reste fidèle à Moubarak.

("Le peuple soutient Moubarak, les autres veulent le chaos" FR24)

Or, les pro-Moubarak sont quelques centaines,

voire quelques milliers, grossis des agitateurs professionnels,

policiers en civil, au service de l'Etranger.

Les anti-Moubarak sont des millions (2 à 3 millions),

ce sont eux qui représentent le peuple.

Par ailleurs, Internet est rétabli :

Là aussi au moment où les pro-Moubarak manifestent,

pour discréditer, par l'image, les anti-Moubarak.

Et pour appeler à manifester les (rares) supporters de Moubarak !

 

Ensuite, l'Etranger (rappelons qu'Israël,

le pays présenté comme démocratique,

soutient le dictateur), a programmé cette manifestation,

elle n'est pas spontanée.

Il s'agit de discréditer et de démobiliser, par l'image.

Et de porter un certain message au monde entier !

 

Mais les rangs des manifestants sont clairsemés,

personne ne sera dupe de la mise en scène.

 

Enfin, il s'agit de faire peur:

Les Egyptiens doivent se terrer chez eux,

déboussolés et affolés.

Rappelez-vous, en mai 68, le rassemblement

de la France profonde, de la France qui a peur,

contre la "chienlit".

Tactique redoutable !

Il y a des policiers en civil parmi les manifestants.

Cette fois, ils n'arrêtent personne.

Ils sont là pour provoquer, pour que la manifestation dégénère,

pour que le feu soit mis aux immeubles, par exemple,

et que les Egyptiens, affolés par les images aux ordres,

reculent, se démobilisent.

 

Accréditer l'idée que l'Egypte est divisée,

pour trouver le prétexte de maintenir le dictateur

en poste (au service d'abord de SON porte-feuille

mais aussi et surtout au service d'Israël et des Etats-Unis),

ensuite utiliser Internet et TV pour manipuler l'opinion

(en galvanisant par des discours ou par des images),

enfin dissuader et démobiliser les Egyptiene par la peur.

 

Tous les ingrédients habituels sont réunis

pour perpétuer le pouvoir de l'Occident

sur les pays arabes, au détriment de leurs citoyens.

Ceux qui résistent, en Palestine occupée,

en Iran, en Syrie, au Liban,

seront tôt ou tard des cibles potentielles,

comme en Irak.

 

L'Occident a lâché Ben Ali,

parce que préoccupé de SES intérêts, de ceux de sa famille.

Il soutient Moubarak, en coulisses,

ou son futur clone, parce qu'eux,

sont préoccupés de SES intérêts à Lui, Occident,

parce qu'ils sont à son service.

 

La télévision sionisée

(Comme France24 de Christine Ockrent épouse de Kouchner) 

en profite pour taper sur les Islamistes.

Juge et partie !

 

Citoyens, l'Occident est l'ennemi de la planète.

Il intervient partout, en bombardant, en conditionnant,

en provoquant des Révolutions de couleurs à son avantage

comme en Georgie ou en Ukraine

(ou en Iran, mais cela a raté cette fois).

Ses objectifs ?

Dominer le monde, en tuant l'identité des pays

et la souveraineté des Etats,

ensuite piller en toute impunité

TOUTES les ressources de la planète.

Et tant pis pour les peuples écrasés, précarisés,

bombardés, sacrifiés !

 

Pour arriver à leurs fins,

les Occidentaux mettent en place

des dictateurs, ou ils les soutiennent.

Ils provoquent divisions, conflits, guerres

ou fausses révolutions.

 

Citoyens ! Ne soyez pas dupes !

Nos ennemis ne sont pas arabes

(l'Iran, par exemple, n'a jamais attaqué personne),

l'axe du Mal est anglo-saxon, israélien, et en partie européen

(avec des Berlusconi ou des Sarkozy),

ou plus exactement apatride: Car l'Argent n'a pas de patrie.

Israël a été programmé pour être le correspondant

des Anglo-Saxons, dans une région

stratégique et riche en ressources

(la conception de la Shoah n'est pas anodine),

il joue son rôle de gendarme au service des dictateurs

et contre ceux qui refusent l'alignement.

Les Etats-Unis interviennent sur tous les événements,

pour les modeler à leur guise.

Au profit des Industriels de mort

(Pétrole, Armement, Chimie, Nucléaire...)

et de la Haute Finance.

 

Nos frères arabes se battent pour la liberté,

et à travers eux, indirectement,

contre la chape de l'Occident militaro-financier

et en fin de compte, contre le Nouvel Ordre Mondial.

C'est pourquoi nous devons les soutenir,

au lieu de nous laisser modeler

par la propagande anti-arabe et anti-musulmane,

servant en définitive les intérêts de l'Occident criminel,

dépossédant les peuples de tous leurs droits,

de leurs emplois, de leurs protections sociales,

et même de leur existence.

 

Horreur ! On tente de présenter les anti-Moubarak

comme vendus à l'Etranger !

Alors que ce sont les tenants du Dictateur

qui sont au service de l'Occident !

Par ailleurs, on n'a pas laissé

les Anti-Moubarak venir armés,

mais seulement leurs adversaires: 

Un signe qui ne trompe pas.

 

 

Et plus, en écrivant, je regarde les images,

plus je pense qu'il s'agit d'un plan machiavélique:

Provoquer le chaos, intentionnellement,

pour ramener l'Ordre avec l'Armée,

et le même pouvoir, ou son double

avec le Vice-Président aux ordres d'Israël.

Rétablir l'ordre...

un Ordre aux couleurs de l'Occident

spoliant les peuples de leurs révolutions !

 

Et je ne me trompe pas:

A l'instant, j'entends le commentateur:

"Cela dégénère, peut-être intentionnellement,

et peut-être pour que Moubarak, ensuite,

puisse se présenter comme celui

qui incarne l'ordre !"

Certains appellent déjà à "purger" le pays

des Anti-Moubarak !

A se débarrasser des suppôts de l'Etranger !!!!

Et cela sera répercuté par la TV aux ordres !

En ce moment, d'ailleurs, un coktail-molotov atteint un char:

Pour provoquer l'Armée, l'inciter à intervenir

afin de rétablir "l'Ordre",

souvenez-vous, hier, les millions de manifestants

étaient paisibles, eux ! TOUT n'est que provocation !

Ras-le-bol de l'Occident cupide et assassin !

 

A suivre,

j'écris en écoutant,

pardonnez-moi cette improvisation,

elle a le mérite de la spontanéité.

 

Votre eva R-sistons aux impostures

                    et non aux Arabes, mais à l'Occident assassin !

 

La police repousse les manifestants lors d'affrontements dans le centre du Caire.

Photo: La Presse Canadienne /AP/Ben Curtis

http://soutien-palestine.blogspot.com/2011/01/egypte-le-gouvernement-interdit-les.html

 


Les manipulations de l'Occident

 

http://nom666.over-blog.com/article-11-9-les-mensonges-du-gouvernement-des-etats-unis-65678702.html

 

Rappel :

Fausse menace terroriste, le vrai terrorisme est US (vidéo à voir en entier)

 

 

Aux dernières nouvelles,

l'armée serait sur le point d'intervenir

 

Les Anti-Moubarak ne doivent pas se confronter

aux pro-Moubarak, mais

aux dictateurs locaux ou du NWO !

A l'instant, expression employée :

"La capitale arabe est à feu et à sang" ! (France24)

 

Et France24 est en train de discréditer

les médias arabes, Al Jazira par exemple,

à cause de leur partialité, soi-disant,

alors que ce sont les médias occidentaux

qui sont totalement aux ordres !

 

Et les USA à l'instant, apportent leur appui

à l'armée égyptienne :

Je rappelle que son Général revient de Washington !

Ca suffit, l'ingérence de l'Etranger ! (eva)

 


 

Et à l'instant, France24 dénigre

Al Baradeï, "coupé de la réalité",

pour commencer à discréditer un homme indépendant !

Il s'agit de préparer l'opinion à l'homme

providentiel choisi par Israël !

Journalistes juges et parties,

au service de l'Occident usraélien !

 

 

Lisez Tariq Ramadan,

il est bien renseigné, et mesuré

par exemple ici :

L'analyse d'un intellectuel éclairé sur l'Egypte: Tariq Ramadan

  Un manifestant blessé transporté par ses pairs au Caire.

Photo: La Presse Canadienne /AP/Ben Curtis

http://soutien-palestine.blogspot.com/2011/01/egypte-le-gouvernement-interdit-les.html

 

 

  Sur mon blog sos-crise, derniers posts :

 

 

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Merci à mes Lecteurs et à mes Lectrices.

Ce blog (sos-crise) a été créé voici deux ans,

il a été interrompu plusieurs mois,

pourtant il vient de passer le cap des 500.000 visites

et il va bientôt rattraper, grâce à vous,

R-sistons à l'intolérable

(qui lui va sur ses 800.000 visites).

 

Un grand merci pour votre fidélité,

et bienvenue à tous les nouveaux abonnés.

Amicalement à tous, votre eva

 


octopus-copie.jpg

 

 

 

- Un bel "opposant" made in "N.O.M."


L'égyptien Mohamed El Baradei se présente comme l'opposant providentiel...

Or, il a été le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de décembre 1997 à novembre 2009.

Cette agence, organe du Nouvel Ordre Mondial, est à l’origine de l’organisation de la prolifération nucléaire, comme son nom ne l’indique pas (mais l’inverse, ce qui est la méthode systématique des organisations du N.O.M.).

Dans « Des sujets interdits », « Une guerre », « Affaires atomiques » et « Secret atomique », Dominique Lorentz a découvert des secrets sur la prolifération nucléaire. Or, bien que soutenue par le Colonel Bommier chargé d'étudier la contre-prolifération nucléaire, et de Généraux de l'armée, "on" lui a interdit de poursuivre son travail avec lui, pour avoir expliqué comment le nucléaire à précisément proliféré.
Contrairement à la légende, la France n'a pas trouvé seule les secrets nucléaires. Ce sont les USA qui les lui ont donné (les USA les ayant eux-mêmes reçu de transfuges allemands du régime nazi).
L'idée des USA était de ne pas assumer seuls cette dissuasion nucléaire, et donc de faire collaborer (de "mouiller" ?) ses alliés.
C'est ainsi, qu'après avoir "donné" ces secrets à la France et à l'Allemagne (de l'ouest), ils ont chargé ces 2 pays de les donner à leur tour à d'autres pays (les USA n'y étant alors pour "rien"...).
La France les a notamment donné à Israël et... à l'Iran (au Shah à l'époque), et a même fait des accords importants avec ce pays, dans le cadre d'EURODIF.
C'est pour cela que la France a participé à l'hébergement de l’Ayatollah Khomeiny à Neuphle le Château, pour essayer de "garder la main".
Peine perdue, et la volonté de la France de ne pas honorer ses engagements lui a valu des attentats à Paris et des prises d'otages.
Alors, évidemment, les occidentaux ont "bonne mine" à présent de s'offusquer des "risques" de voir le régime Iranien aller vers le nucléaire militaire...
En tout, c'est 40 "alliers" qui ont bénéficiés de ces secrets, dont l'Égypte.
Les moyens pour organiser cette prolifération "contrôlée" et secrète, tout en criant à la non-prolifération ?
Eh bien, c'est en jouant sur "nucléaire civil" (énergie), et "nucléaire militaire", compte tenu de la facilité qu'il y a à passer de l'un à l'autre, quoique les États en disent officiellement.
L'organisme pour gérer tout cela ?
C'est l'AIEA, l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, eh oui, celle précisément officiellement chargée de veiller à la non-prolifération nucléaire !
Cocasse non ? Ces gens sont pleins d'humour, et plus encore, l'AIEA n'a-t-elle pas reçu le prix Nobel de la paix ?
Bon, tout cela pour dire que ces gouvernants s'entendant comme larrons en foire, TOUS compromis dans des "coups" inavouables, il ne faut pas compter sur eux pour dénoncer leur petits camarades, et surtout pas US et leurs coups tordus style "11 septembre" !

 

- Craintes pour le processus de paix !

Mais de quel processus de paix parle-t-on ? De celui qui dure depuis 60 ans ? D'une paix dont personne ne veut, si ce n'est la population, et surtout pas les responsables israéliens ?

Ce "processus" ne serait-il pas plutôt un "processus de pet... foireux" ?

 

Je laisse ces informations pour l'analyse du nucléaire,

mais je ne souscris pas du tout à l'affirmation

"Baredei made in NOM".

L'Occident n'en veut pas,

(ou alors par défaut, pour éviter les Frères Musulmans)

pour moi c'est clair,

il n'est pas l'homme de l'Occident.

Par ailleurs,  el Baradei est accusé d'avoir favorisé l'Iran

(en ne disant pas tout sur le nucléaire iranien, soi-disant).

Alors, l'analyse sur le nucléaire est intéressante

mais je me désolidarise complètement

de ce qui est dit sur el Baradei.

De toutes façons, c'est le peuple qui doit décider.

Pas d'ingérence !

Quant aux Frères Musulmans,

ils n'ont rien à voir avec les Talibans.

Ils sont pragmatiques, semblables aux Musulmans turcs.

Et ce qu'il faut, c'est mettre dehors l'Occident.

Pour les Egyptiens, pour les Palestiniens, pour le Canal

qui appartient aux Egyptiens et à eux seuls.

eva R-sistons


 

  HoenleinBibi.jpgAhmjadElBaradei.jpg

http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/tehranbureau/2011/01/iran-egyptian-uprising-major-us-lobbyist-calls-elbaradei-iran-stooge.html  -  Hoenlein: ElBaradei a 'Stooge' for Iran

JTA | Jan 30

The director of the U.S. Jewish foreign policy umbrella called Mohammed ElBaradei, the opposition leader emerging from the Egyptian ferment, a "stooge for Iran."

(eva) El Baradei aurait "tordu" les rapports sur l'Iran ! Israël n'en veut pas !

 

 

 

Révolutions arabes : Toute l'info alternative ici,

sur mon blog désinformation :

 

http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/

 

 

 

C O M M E N T A I R E S  :  I C I

 


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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 12:43

nwo

http://sos-crise.over-blog.com/article-36003444.html

 

Une Actualité tragique,

des citoyens plus éveillés,

et des pistes de bonheur !

Par eva R-sistons

(+ liens de mon blog sos-crise)

 

 

L'actualité est très lourde, mais dans cette parution, je dirai quand même ce que je pense de la situation à Haïti: L'horreur de Diego Garcia n'est pas loin, autrement conjuguée. L'Occident anglo-saxon ne tolère qu'une domination, la sienne, et donc il ne peut que se mettre à dos une grande partie de l'humanité. Malheur aux pays qui résistent ! Ils sont menacés, car il faut bien le dire: La plus grande menace ne vient pas des quelques femmes qui portent la burka ou des minarets ou des 2000 membres d'Al Quaïda, mais de l'Occident surarmé et aux commandes des principaux leviers: Militaire, financier, sanitaire, etc. . Et donc du Nouvel Ordre Mondial en gestation, barbare ! 

 

Le sanitaire, en particulier, avec des nouvelles qui relèvent de la folie pure, et d'une folie à terme totalement asservissante : Big Pharma va implanter des micro-puces dans les médicaments

 

Dans cette publication, je laisserai la parole à l'un des plus grands intellectuels de notre temps, Tariq Ramadan, qui connait mieux que personne l'actualité arabe. C'est effroyable: Tunisie ou Algérie, des dictateurs sont confrontés à des populations spoliées, légitimement révoltées. Quant au Niger, la terreur est quotidienne. Colonialisme pas mort ! Le monde va mal, très mal... Et on ne vous dit pas tout ! On ne vous dit rien, d'ailleurs ! Ainsi l'entretien Obama-Sarkozy se résume, dans la Presse aux ordres, à une charmante rencontre égayée par notre première dame. En coulisses, on prépare pourtant vassalisation de la France (qui va augmenter ses troupes en Afghanistan, autre folie), discrète mais très réelle colonisation israélo-américano-française en Afrique (pour piller le continent et concurrencer les Chinois), et guerre contre l'Iran. Alors, elle est pas mignonne, la première dame ? Ca, c'est de l'information ! Ludique, comme dit FR2 la télé si sioniste sur le fond comme sur la forme (pour abêtir).                ,  

 

Alexandre Latsa propose, lui, une piste d'avenir: Et si Moscou était la capitale de l'Europe ? Voilà qui conforterait non seulement les échanges culturels et commerciaux, mais le multilatéralisme, l'équilibre du monde, et surtout la paix. Je ré-écoutais ce matin les déclarations de l'Ex Premier Ministre belge, Guy Verhofstadt, en septembre 2003, comme c'est loin !!! "Il s'agit de RENFORCER le pilier EUROPEEN au sein de l'OTAN, avec une Défense autonome", provoquant l'ire des USA ! Aujourd'hui, l'heure est à l'Europe totalement couchée devant les Anglo-Saxons. Est-ce parce que discrètement, très discrètement, les Israéliens sont intimement mêlés à elle, désormais, et qu'ils ne goûtent rien tant que la vassalisation des esprits à leurs préférences ? En France, via le CRIF et son agent général au sommet, c'est mission accomplie. L'Europe suit... et avec le Néerlandais Rassmussen comme Secrétaire Général de l'OTAN, on peut être sûr  de l'allégeance totale des citoyens européens aux aventures meurtrières de l'Alliance Atlantique. Contre leur gré ! Comme pour la Constitution européenne, d'ailleurs, l'euro, etc. Et nous voulons exporter notre démocratie avec des démocrates comme Sarkozy ? Chut, elle est imposée... Elle est pas belle, la vie, hein, Fr2 ? 

 

  D'autres bonnes nouvelles attendent l'Europe, comme celle-ci: 2011, année de l'esclavage en Roumanie: Labo test du FMI de DSK. Chut ! La chape de plomb est totale: Les Chrétiens paient le prix du chaos orchestré par Washington et Londres, La gouvernance mondiale: Arme absolue d’asservissement des peuples , Opération Cirrus: Comment Sarkozy a programmé des massacres à Abidjan, Les Arabes dehors, Tel Aviv revendique les ressources, gaz et pétrole. Nouveaux gisements marins, Les vaccins provoqueraient des attaques microvasculaires (Dr Moulden),, entre autres réjouissances.

 

 

Le monde se réveille

 

Les citoyens en ont marre. Hier, j'annonçais qu'un très haut magistrat français dénonçait Sarkozy, aujourd'hui on apprend ceci :

 

- Enseignants du primaire en résistance: Non aux évaluations nationales !

- Une précaire prétentieuse répond à une « crevure néolibérale »

- Afghanistan: Des voix s’élèvent pour accélérer le retrait des forces françaises

- Pétition pour la défense de l'Hôpital public

- Mondialisation et résistances sociales au Maghreb

- Sortez du capitalisme! (H. Kempf) - L'Oligarchie, ça suffit ! Vive la démocratie

- Victoires de l’économiquement incorrect, brèches dans la Pensée Unique


et des alternatives se cherchent :

 

- Solecopedia: Une encyclopédie pour une économie sociale et solidaire

- La seule question qui vaille: Maintenant, que faisons-nous ? - Collectif d'habitants

- Déclaration pour une éthique planétaire

- Quitter l’euro, est-ce abdiquer devant les marchés ?

- Chevènement pour une autre UE, pas sans ni contre les Nations, mais avec

 

Il est temps que les citoyens se remuent. Notre monde, dessiné par les apprentis sorciers, devient fou ! Comme je le lisais tout-à-l'heure dans un ancien article, ce n'est pas la vache qui est folle, mais notre monde !

 

- Le calendrier Maya s'arrête en 2012. Et après? Fin du Monde ou fin d'un Monde?

- Choses étranges autour de la tuerie de Jared Lee Loughter

- Illuminisme,soucoupisme,contrôle mental,technologies,le marché des illusions extraterrestres

- Hécatombe d'animaux: Dix théories pour tenter d'expliquer ces phénomènes

 

Lui, au moins, il a trouvé le bonheur. En fuyant la modernité et la technologie triomphantes ! Authentique retour à la terre (vidéo, 6 mn, FR3) - Le bonheur à l'ancienne

 

Alors, elle est pas belle, la vie ? Oui, mais pas comme FR2 ou ses clones nous la cachent ! Comme nous, nous allons l'inventer !

 

Et EUX, qu'ils se cassent la gueule une bonne fois pour toutes, et qu'on prenne, tous ensemble, un autre monde en mains !

 

eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

Suite à mon précédent post, entre autres réactions reçues par courriel, 2 révélatrices:

- L'un d'un sympathant du FN gêné par ma défense de la paix sociale (passant pas le refus du rejet des uns ou des autres), ardent défenseur de la France aux Français seulement (il m'a demandé de ne pas publier).

- L'autre : "Eva, Rassurez-vous si vous avez perdu 3 personnes à cause de vos positions sur les "Musulmans" (ce qui ne veut pas dire grand chose), d'autres, dont je suis, sont d'accord à 10000% avec vos analyses, sur l'Iran en particulier. C'est insupportable la façon dont on nous présente ce pays.  Et je ne suis ni musulman, ni religieux, ni croyant. Cordialement."

Le verdict ? L'afflux de nouveaux abonnés... (eva)

 

 

 

Voici le post de Tariq Ramadan,

excellente analyse.

J'ajoute ceci : Le silence des Autorités françaises

(Droite comme Gauche du PS)

en ce qui concerne la Tunisie,

laisse penser qu'on préfère une dictature

à la démocratie teintée d'islamisme

comme en Turquie.

Je pose la question:

Une dictature est-elle le meilleur rempart  ???

Eva R-sistons

.

 

De la Tunisie, de l’Algérie et du Niger…

.

tariq_ramadan.200.jpg


http://www.palestine-solidarite.org/dossier.religion_musulmane.Tariq_Ramadan.121007.htmmardi 11 janvier 2011,

 

par Tariq Ramadan


Il fallait bien un dictateur pour affirmer que les émeutes de la rue tunisienne sont des ingérences « de l’étranger » et des actes « impardonnables » assimilables au « terrorisme ». Le bon pouvoir tunisien, démocratique et non corrompu, sait de quoi il parle. Les alliés occidentaux manifestent quelques inquiétudes mais pas, ou peu, de condamnations. La police et l’armée tirent sur les civils à balles réelles, les morts se comptent déjà par dizaines, mais ce n’est point encore suffisant pour alarmer les cabinets occidentaux. L’allié tunisien a des privilèges particuliers, au sein la communauté internationale, pour traiter comme il se doit son opposition ou toute tentative de résister à sa dictature et à son oppression.


La Tunisie n’est pas une démocratie : c’est une dictature qui pratique l’assassinat politique, la torture et dont le gouvernement vit de la corruption la plus répandue. Il faut soutenir la population en général et les jeunes en particulier qui descendent dans la rue et qui demandent à ce que leur liberté et leurs droits soient protégés et respectés. Il est l’heure, il est temps, de mettre un terme à cette mascarade de démocratie et de progrès soi-disant « modernistes » destinée à tromper les touristes ou les « mal-informés ». Il est l’heure, il est temps, de dire au peuple qui se réveille que nous sommes de son côté, que nous ne sommes point dupes et que les Tunisiens ont raison de se révolter. Quant à tous ceux qui font silence ou qui veulent préserver leurs intérêts politiques, économiques ou touristiques… il leur restera la honte. Que ces émeutes finissent par le succès ou l’échec, il restera le principe et la cause : résister à un dictateur et dénoncer ses alliés (dictateurs, démocrates ou/et hypocrites)


En Algérie, les choses semblent se calmer et pourtant les revendications demeurent légitimes. Ou passe donc la manne pétrolière ? Qui sont ces corrompus qui se remplissent les poches de commerces, de gains frauduleux ou de commissions illicites alors que le peuple d’Algérie s’appauvrit, que le chômage augmente et que le système entier s’affaisse sur une population qui étouffe. Un système fermé, une corruption généralisée, des mensonges et des manipulations : l’Algérie va mal alors que son président est malade. La rue s’est exprimée et s’exprimera encore. Ces prochains jours ou ces prochaines semaines : il faudra bien l’entendre. Il sera l’heure, il sera temps.


Depuis le Niger nous parviennent les nouvelles de l’horreur. Deux jeunes français enlevés puis froidement assassinés. La condamnation de ces actes odieux est claire, tranchante, définitive. Cela ne peut être, ne doit pas être et il faut combattre ces groupes extrémistes, manipulés ou manipulateurs (de la religion, de ses principes ou d’autres références ou causes...). Comme nous l’avions fait au Colloque International de Musulmans de l’Espace Francophone (CIMEF) en juillet 2010, il faut répéter que rien ne peut justifier l’assassinat d’innocents (et des actes de cette nature) au nom de l’islam ou d’un quelconque engagement politique.

 

Au moment où nous prononçons cette condamnation de façon ferme et audible, nous désirons exprimer des réserves tout aussi claires sur la stratégie des gouvernements africains et français quant au traitement de la menace de ces groupuscules et réseaux extrémistes violents. Trois militaires africains rencontrés cet été nous ont fait part de leur cas de conscience, de leurs inquiétudes et de leurs angoisses résultants des ordres qu’ils reçoivent et de la façon dont on leur demande d’opérer dans le Sahel face à ces réseaux, où se mêlent des extrémistes, des bandits et des pilleurs. On leur ordonne de ne faire aucun prisonnier, de liquider tous les membres des groupes une fois qu’ils sont localisés, armés ou pas, en état de combat ou non.

 

Un des militaires a une fois appelé son commandement en l’informant qu’ils avaient localisé un groupuscule et que ce dernier était restreint, pas en état de combat, et qu’il y avait deux femmes parmi eux. La réponse ne s’est pas fait attendre « Liquidez les tous ! On ne veut pas de prisonniers ». Pourquoi donc ? Comment expliquer ces tueries ? Un autre militaire nous a assuré avoir trouvé le cadavre d’un individu qu’il avait fait arrêter dans une précédente expédition et à qui on avait dû rendre la liberté pour qu’il se retrouvât parmi les morts quelques semaines plus tard. Etrange stratégie, impitoyable, mais surtout incompréhensible. L’armée française est au courant de ces façons de faire et, dans une telle atmosphère de folie et de non-sens, poursuivre des ravisseurs signifiait nécessairement la mort de leurs deux captifs. Comment en douter ?


On ne saurait s’arrêter sur cette seule affaire et formuler des condamnations mais c’est bien l’ensemble de la stratégie africano-française au Sahel qu’il faut questionner. Le régime de terreur, le mélange des genres (lutte contre le terrorisme, le banditisme ou la corruption), les exécutions sommaires, le non respect de la vie des hommes et des prisonniers, et les manœuvres expéditives ne peuvent offrir la sécurité ni aux Africains (Maliens, Nigériens, etc.) ni aux ressortissants français. La France se trompe encore en Afrique. Encore. Elle vient de tenter de sauver deux otages « à l’Africaine »… parce que beaucoup d’Etats africains se trompent aussi en Afrique même.

 

Il serait temps, dans la lutte contre les extrémistes violents, d’avoir une stratégie, de respecter certains principes de dignité et de droit et de ne pas croire que ce qui se passe au Sahel, loin des caméras, est protégé par la justification du silence médiatique. Un jour des innocents paient, personnellement et médiatiquement, ces erreurs. Il faut que cela cesse, il est l’heure, il est temps.

Notre sympathie va aux familles de toutes les victimes en Tunisie, en Algérie et en France… du côté des opprimés, des victimes et des innocents. Toujours.

 

 

http://www.tariqramadan.com/De-la-Tunisie-de-l-Algerie-et-du.html

Tunisie:Dictature,torture,corruption. Algérie corrompue. Niger:Terreur,liquidations..

 

 

Lire aussi :

 

Tunisie : LE REGIME TERRORISTE DE BEN ALI

 

 Haïti sous contrôle

d'une certaine communauté internationale

 

Mardi 11 janvier 2011 2 11 /01 /2011 17:17

haiti1.jpgRarement aura-t-on fait référence avec autant d’insistance à la communauté internationale pour analyser et confirmer les résultats du premier tour de scrutin pour les présidentielles. C’est maintenant fait, le rapport sera remis officiellement au Président et au Conseil électoral, mais déjà des fuites permettent de confirmer que le candidat proche du parti au pouvoir, Jude Célestin, passe au troisième rang et que l’OEA recommande que les participants au second tour soient Mirlande Manigat y Michel Martelly, le chanteur. Ce dernier serait passé au second rang avec une majorité de 3000 voix sur son plus proche rival, Jude Célestin..

(..)

Il semble qu’il est temps que la dite communauté internationale élargisse ses bases de manière à rejoindre la véritable communauté internationale, seule en mesure de donner de la crédibilité aux actions entreprises. La paix recherchée par la manipulation et la tromperie ne saurait apporter la stabilité si nécessaire au peuple Haïtien. Une autre fois ce sera le peuple qui paiera la note.

Oscar Fortin

http://humanisme.over-blog.com/article-haiti-sous-controle-d-une-certaine-communaute-internationale-64768840.ht  

 

Haïti, Note d'eva :

Haïti est sous contrôle de l'Occident anglo-saxon blanc,

les humanitaires américains étaient en treillis,

les Evangéliques US blancs colonisent les esprits pour mieux les asservir (1),

et le but final est de prendre complètement possession de l'île,

après en avoir exterminé le plus possible d'habitants,

car Haïti se trouve dans une zone hautement stratégique

(comme l'était l'île de San Diego, confisquée aux habitants)

et les habitants ne sont que des ... "Noirs" !!!!

(1) Grâce à la religion évangélique (Soumission aux Autorités),

les Haïtiens seront amenés à accepter

ce nouveau pouvoir US, prédateur et assassin.

.

(Lisez, ou relisez mon article sur Diego Garcia.
L'horreur absolue, méconnue !)

 

 

La colère des enseignants


retrait_base_eleve.gif?w=212&h=300http://aubervilliersenlutte.wordpress.com/category/materiel-militant/



COMMUNIQUE
Les évaluations nationales ne passeront pas par nous !

Le 10 janvier 2011

Le Réseau des enseignants du primaire en résistance diffuse ce jour un appel au boycott des évaluations nationales CM2 signé nominativement par 200 professeurs des écoles. Cet appel s’inscrit dans la continuité des actions collectives de résistance pédagogique organisées par les enseignants du primaire pour lutter contre les pseudo-réformes qui déconstruisent l’école publique.

Intitulé « Les évaluations nationales ne passeront pas par nous », cet appel est soumis à la signature des enseignants du primaire sur le site


Il est d’ores et déjà soutenu par plusieurs personnalités, telles Philippe Meirieu, Pierre Frackowiak, Hubert Montagner, André Ouzoulias, Laurent Ott et Daniel Calin.
Le Réseau des enseignants du primaire en résistance appelle les syndicats d’enseignants à soutenir cette initiative et à relayer largement cet appel auprès de leurs adhérents  et de l'opinion publique.

Contacts :

contact@resistancepedagogique.org

Ninon Bivès :  06 27 62 42 31 / Hugues Leenhardt : 06 81 47 28 61 / Alain Refalo : 06 61 58 10 55

 

 

Les évaluations nationales

ne passeront pas par nous !

 
Appel des enseignants du primaire en résistance
 


Le ministère de l’Education Nationale avait promis de faire évoluer les évaluations nationales imposées aux classes. Il les maintient cependant, malgré tous les défauts majeurs qui ont été pointés dans leur contenu et leur déroulement.

Indignés par tant de désinvolture envers les élèves et les parents, indignés par tant de mépris pour le métier d’enseignant, nous affirmons que les évaluations nationales ne passeront pas par nous !

Nous refusons de faire passer cette batterie d'évaluations, placée trop tardivement dans l'année pour permettre un diagnostic.
Nos évaluations ont lieu tout au long de l'année, en cohérence avec le travail dans nos classes.

Nous refusons d’évaluer des élèves sur des notions non étudiées.
Nous continuerons à les évaluer  sur des connaissances et des compétences réellement travaillées en classe.

Nous refusons de faire passer des tests formatés et réducteurs.
Nous privilégierons des évaluations qui nous aident à repérer et comprendre les erreurs et lacunes des élèves.

Nous refusons de mettre les élèves en difficulté par la passation d’exercices superficiels.  
Nous privilégierons des évaluations qui aident l’élève à renforcer son estime de soi et sa confiance en ses capacités.

Nous refusons de collaborer à un système qui se donne une apparence de rigueur scientifique, mais dont l'objectif annoncé est d'instaurer le pilotage du système par les chiffres.
Nous faisons confiance aux outils élaborés par les enseignants eux-mêmes dans l’intérêt des élèves.
 
Nous refusons de participer à un processus qui valorise la performance individuelle et la compétition des uns contre les autres.
Nous faisons le choix de l’entraide, de la coopération et de la solidarité dans la classe.

Nous refusons le principe de mise en concurrence des établissements scolaires sur la base des résultats de ces évaluations.
Nous continuerons à préférer le travail en équipe, la coopération et la mutualisation entre les établissements.

Nous refusons de transmettre des résultats chiffrés par le biais du fichier informatisé du ministère.

Nous restituerons les informations utiles de nos évaluations aux seuls parents et conseils des maîtres.
Nous refusons le principe d’une prime qui achète la conscience des enseignants.


Nous demandons l’arrêt du mépris et le retour de la confiance envers les enseignants qui ne comptent pas leurs heures.
Plus que jamais, en conscience, nous refusons de renier l’éthique de notre métier.

 

Nous resterons des passeurs, des accompagnateurs et des éveilleurs qui aideront les petits d’hommes à devenir des citoyens autonomes, éclairés et responsables. En toute responsabilité, nous continuerons à œuvrer pour le bien-être et le progrès de tous nos élèves.

Nous appelons les équipes pédagogiques à boycotter ce dispositif d’évaluations nationales.

Appel soumis à signatures : http://resistancepedagogique.org/site/


 

Alexandre Latsa. © Photo
Alexandre Latsa
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Moscou, "capitale" de l'Europe ?

(..) Depuis que j’habite en Russie, je ne peux que confirmer ce que je pensais avant de venir, à savoir que la Russie est un pays très européen. Très européen que ce soit par la nature même de son peuple majoritaire, les slaves orthodoxes, ou encore par son héritage culturel dominant, l’héritage de Rome et d’Athènes. Cet aspect européen de la Russie est présent sur tout le territoire, que ce soit à Moscou, au cœur de la Sibérie, à Vladivostok sur la côte pacifique, dans le Caucase ou encore dans le Nord de la Carélie. Même Kazan l’orientale ne fait pas moins européenne que Sarajevo. Cependant il faut bien le reconnaître, la Russie n’est pas un pays comme les autres pays d’Europe. Par sa taille, la multitude de peuples qu’il comprend, sa géographie étalée vers l’Asie et le Pacifique, la Russie est un empire, un colosse dont la colonne vertébrale est certes européenne mais dont certaines vertèbres sont tantôt asiatiques ou tatares, tantôt musulmanes ou bouddhistes. J’ai d’ailleurs souvent dit à mes amis français que l’on avait beaucoup de leçons à prendre de la Russie quant à la gestion du "modèle multiculturel" que l’Europe peine tant à établir. (..)

 

L’alliance Paris-Berlin-Moscou permettrait aux Européens, qui n’ont pas pu se doter après 1945 d’une réelle autonomie politique et militaire, de ne pas rester enfermés dans le carcan unilatéral de l’Otan et de s’offrir un débouché sur des régions aussi importantes que seront, dans le monde multipolaire de demain, le Caucase, l’Asie centrale et l’Asie-Pacifique. Et si, après Paris hier et Bruxelles aujourd’hui, Moscou devenait demain la capitale de l’Europe ?

 

http://fr.rian.ru/tribune/20101215/188125357.html


 

L'Europe jusqu'à l'Oural,

tel était le rêve du Gl de Gaulle,

pour la paix, la culture, le commerce, l'unilatéralisme,

et il avait raison !

eva R-sistons

 

 

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Attentats anti-chrétiens 

 

 

Au lendemain de l'attentat anti-Chrétiens d'Alexandrie, Chrétiens et Musulmans d'Égypte demeurent unis face au sionisme…Au lendemain de l'attentat anti-Chrétiens d'Alexandrie, Chrétiens et Musulmans d'Égypte demeurent unis face au sionisme…

Derrière les attentats anti-Chrétiens : La programmation d’un « choc des civilisations » !


Dans son communiqué de lundi, intitulé « Mystérieux attentat anti-Chrétiens en Egypte, la veille du nouvel an… », le Parti Anti Sioniste a condamné les attentats anti-Chrétiens qui ensanglantent depuis quelques temps divers pays musulmans. L'objectif de ces attentats est clair : opposer chaque jour davantage les communautés chrétiennes et musulmanes, déstabiliser un peu plus les pays où ces attentats ont lieu, et surtout frapper l’opinion publique européenne. Nous avons montré que derrière ces mystérieux attentats, se trouvent en réalité le sionisme et les services secrets de son entité en Palestine. Même le président égyptien, Mohammed Hosni Moubarak, dont l’alignement sur Israël est évident, a parlé de « mains étrangères » à propos de ces crimes. Sa position officielle et sa fragilité politique l’empêchent sans doute d’être plus clair, mais tout le monde aura compris qui sont ces « mains étrangères ». Cet avis est d'ailleurs largement partagé par l’immense majorité de l’opinion publique musulmane, et toutes ses plus hautes autorités – politiques et religieuses – ont non seulement condamné ces attentats mais également désigné leur instigateur : Israël et le sionisme.

Pour notre part, nous avons depuis longtemps mis en garde. Nous avons dit et répété que la théorie criminelle du « choc des civilisations » n’était pas un simple point de vue académique, mais un projet qui sera mis en application. Son but est de déclencher une guerre entre Musulmans et Chrétiens, dont Israël veut tirer tous les profits. La machine est depuis longtemps en marche, et il est à craindre que ces attentats soient suivis d’autres provocations plus meurtrières. C’est l’Europe – et sa population musulmane – qui en sont la cible principale. On veut criminaliser l’Islam, et par là même les populations venues du Maghreb et d’Afrique. Ces populations ne veulent pas abdiquer leur foi ni adopter une spiritualité « light », facilement soluble dans le sionisme !  C’est malheureusement ce qu’ont fait certains Chrétiens qui ont remplacé Rome par Tel Aviv… C’est le cas aussi d’autres Français : laïques ou athées quand il s’agit du Christianisme et de l’Islam, mais bons croyants quand il leur faut obéir aux dogmes du sionisme et de son officine, le CRIF (Conseil Représentatif d’Israël en France).

Des Chrétiens arabes ont trouvé et vont continuer à trouver refuge en France. Nous comprenons qu’ils aspirent à la tranquillité, et cherchent à fuir leurs pays en ce moment. Mais nous savons aussi que leur détresse va être utilisée par ceux-là mêmes qui en sont la cause. Déjà, des organisations sionistes telles le CRIF et la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme), sans oublier leurs milices en territoire français comme la LDJ (Ligue de Défense « Juive »), se découvrent un « amour » soudain pour ces Chrétiens et manifestent bruyamment leur « compassion » et leur « solidarité ». Que ces Chrétiens ne se trompent pas d’ennemis !  Qu’ils pensent à leurs frères de Palestine qui subissent, depuis plus de 60 ans, l’oppression sioniste. Et surtout, qu’ils ne tombent pas dans le piège de l’islamophobie qui leur est tendu, faisant ainsi le jeu des pires ennemis à la fois des Chrétiens et des Musulmans : les sionistes.

En France, une campagne islamophobe utilise déjà la cause des Chrétiens arabes pour nous conduire au « choc des civilisations » dans l’hexagone. Des intellectuels, ceux-là mêmes qui n’ont jamais voulu voir les massacres d’Arabes chrétiens et musulmans en Palestine, ni en Irak ou en Afghanistan, se mobilisent aujourd'hui pour inciter à la haine entre les communautés. Et d’autres idées, plus perverses car plus subtiles, vont bientôt apparaître. Certains commencent déjà à se demander si les Musulmans sont compatibles ou non avec l’Europe, étant donné que les Chrétiens – au vu des récents attentats – ne le seraient pas avec les pays musulmans… Ainsi, la boucle serait bouclée, et les esprits conditionnés pour les pires affrontements. On demanderait alors aux Musulmans français de « s’assimiler » davantage, c’est-à-dire de devenir solubles dans le sionisme ambiant et le pouvoir.

Nous condamnons à nouveau les attentats anti-Chrétiens de ces derniers jours, et dénonçons les vrais coupables : les services israéliens. Nous demandons à tous les Français soucieux de la paix civile et de la justice, de ne pas tomber dans le piège tendu par le sionisme.

Ce n’est pas l’Islam qui règne en maître dans les allées du pouvoir et dans les médias en France, mais bel et bien le CRIF !  A bon entendeur…

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/derriere-les-attentats-anti-chretiens-la-programmation-d-un-choc-des-civilisations-0572.html

 

A lire aussi :

Tunisie : le silence coupable de la France

Niger: meurtres au troisième degré.

 

Rappel : 

Pourquoi la France veut-elle abattre le président insoumis, Laurent Gbagbo.

Déclaration de l’ACTUS/prpe sur la situation en Côte d’Ivoire 

L’ACTUS/prpe suit avec une attention particulière l’évolution de la situation politique en Côte-d’Ivoire depuis le coup d’état avorté de l’impérialisme français en 2002 contre le Président Laurent Gbagbo.

L’échec du putsch d’alors était dû au soutien massif, populaire et notamment à celui des jeunes patriotes dirigés par Charles Blé Goudé, qui ont bravé les troupes françaises basées dans le pays.

La partition de facto du pays en deux : le Nord sous contrôle des putschistes et le Sud sous administration légitime et légale du Président Laurent Gbagbo.

Dix années plus tard, la rancœur tenace de l’impérialisme international et français en particulier, est revenue à la charge afin d’imposer à la présidence de Côte-d’Ivoire, leur poulain, en l’occurrence Monsieur Alassane Dramane Ouattara (surnommé ADO par ses partisans) après le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2008.

Si les prétendus démocrates en occident et si les membres de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) étaient impartiaux et soucieux d’instaurer une véritable démocratie en Côte d’Ivoire, alors comment expliquer leurs criminelles accointances avec les putschistes du Nord depuis septembre 2002 en refusant de les désarmer avant les élections ? Dans ces conditions surréalistes, comment pourrait-on avoir une ombre de doute que les élections dans la partie septentrionale du pays serait opaque, falsifiée et irrégulière ?

Cette connivence de la France et de l’Onuci avec les putschistes du nord, préparerait déjà l’opinion internationale à ce coup d’état « démocratique et institutionnel » de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui voudrait imposer illégalement et illégitimement ADO, Président de la République de Côte d’Ivoire.

Pourquoi les Africains doivent-ils continuer à être humiliés en acceptant les coups d’états permanents de l’impérialisme français, la Françafrique 50 ans après les indépendances nominales ?

Force n’est-il pas de constater que les criminels dictateurs à l’instar du tyran Déby au Tchad, soutenus par la France sont imposés aux peuples ?

Ces despotes du pré carré français d’Afrique sont au pouvoir depuis au moins 20 ans pour chacun d’eux, par la volonté impériale de la France. En revanche, elle vilipende les dirigeants ou candidats africains insoumis ou progressistes, soutenus par les peuples.

La nouvelle stratégie de l’hexagone consisterait à appeler en renfort l’ONU afin de procéder au sacre de leur valet, ADO. C’est le cas de la Côte-d’Ivoire ces derniers jours où le cynisme, et la forfaiture du droit de la force de l’impérialisme prime sur la force du droit national et international. 50 ans après les indépendances africaines, le néocolonialisme français n’a pas perdu de sa vigueur d’antan. Il a repris le haut du pavé.

Ce qui se passe en Côte-d’Ivoire est inédit, injuste, humiliant, déshonorant et criminel pour toute l’Afrique. Cela devrait interpeller tous les patriotes africains car quelles que soient nos divergences confessionnelles, politiques et idéologiques avec le régime du Président Laurent Gbagbo, il serait de notre devoir de combattre l’inacceptable et cette pensée unique que l’impérialisme occidental, au nom de l’esprit de la suprématie coloniale occidentale, voudrait imposer sa volonté au détriment des peuples de notre continent.


suite ici :

http://www.dhblogs.be/categories/International.html 

http://www.lalibreblogs.be/categories/International.html

 

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Michelcollon.info.

 

Côte d'Ivoire - Un pays sous influences - Jean Pestieau
Les intérêts US et français doivent-ils passer avant une guerre meurtrière entre Africains?

Les élections de Côte d'Ivoire : chronique d'un échec annoncé - Pascal Sané
"La naïveté, passé 50 ans d'indépendance, est impardonnable!"

Les guerres états-uniennes pour piller l'Afrique - Anonyme
L'instabilité en Côte d'Ivoire n'est pas le fruit du hasard

Peuples de Côte d'Ivoire et d'Afrique maintenez votre lucidité - Bernard Founou Tchuigoua
Qu'importe la démocratie pourvu qu'il y ait l'accès aux ressources naturelles

Côte d'Ivoire : le troublant jeu des Nations Unies - Vladimir Caller
Honduras, Kossovo, Côte d'Ivoire: notions de démocratie variables

Côte d'Ivoire : une agression armée sans fondement - Ivoire Vérité
L'intervention militaire plutôt que le respect des lois: que veut la communauté internationale?

Minuit moins cinq en Côte d'Ivoire - Olivier Mukuna
Confrontation des deux points de vue

Qui est Alassane Ouattara ? - Front de Libération Nationale Congolais
Le candidat de la mondialisation en Afrique reconnu par les puissances occidentales

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Sondage IFOP pour Le Monde : La perception de la communauté musulmane en France et en Allemagne.Sondage IFOP pour Le Monde : La perception de la communauté musulmane en France et en Allemagne.

 

Nouvelle étape dans la campagne islamophobe : Le sondage d'opinion…


 

 

 

 

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/nouvelle-etape-dans-la-campagne-islamophobe-le-sondage-d-opinion-0576.html

 

 

C O M M E N T A I R E S  :  I C I 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 15:56

A peine l'élection produite, et son résultat connu, je vous informe. Pour la forme. Si le style de politique change, le fond, lui, n'est pas modifié. Blanc bonnet ou bonnet blanc, ou l'inverse ! La politique aujourd'hui ? Mieux vaut en rire ! Prenons nous-mêmes en mains nos affaires... On en reparlera bientôt... votre eva

Miliband, Ed (2007) cropped.png
Ed Miliband en 2007, wikipedia

Un duel, un vainqueur:

Duel fratricide, ou relations fraternelles ?

 

Ed succède à Gordon Brown, à la tête du parti Travailliste, Le Labour,

il est critique par rapport aux années Blair !

Ed, à l'instant, a été préféré à son frère, il est plus à gauche que lui, David est un centriste affirmé, tendance Blair, et il a été partisan de la guerre contre l'Irak ! A défaut d'être une bonne nouvelle, ce choix est une moins mauvaise nouvelle que l'autre, au moins !  eva R-sistons
Royaume-Uni : les frères Miliband entrent en guerre pour conquérir le Labour
Ed Miliband (ga) et son frère David à Leeds, le 25 juillet.
AFP/ANDREW YATES
Ed Miliband (ga) et son frère David à Leeds, le 25 juillet.

"David et Ed Miliband enlèvent les gants" Jeudi 26 août, le titre à la "une" du Guardian est éloquent. La joute restait jusqu'alors cordiale entre les deux frères candidats à la direction du Parti travailliste. Mais une série d'attaques venant des deux camps pourrait bien marquer le début des hostilités.

Du 1er au 22 septembre, le collège électoral, composé de députés travaillistes, de syndicalistes et de membres du parti, vote pour désigner le futur leader du Labour, qui succédera à Gordon Brown. L'enjeu est de taille : en Grande-Bretagne, la tradition veut que le chef du parti qui arrive en tête des élections législatives devienne premier ministre.

Cinq candidats sont en lice : David et Edward Miliband, Ed Balls, ancien secrétaire d'Etat à la famille, Andy Burnham, ancien secrétaire d'Etat à la santé et Diane Abbott, députée. Le vainqueur devra remodeler le Labour, à bout de souffle après treize ans de pouvoir qui ont pris fin avec la victoire des conservateurs aux dernières élections de mai. Si les "Miliboys" font la course en tête, les deux frères n'ont ni les mêmes inclinations ni les mêmes atouts.

 

DAVID, PLUS EXPÉRIMENTÉ

 

"David est le grand favori, explique Sophie Loussouarn, spécialiste de l'histoire politique du Royaume-Uni et professeur à l'Université d'Amiens, parce qu'il a une stature de premier ministre et qu'il est le mieux à même de réformer le parti." David Miliband, 45 ans, a fait ses classes à Oxford quelques années avant son frère Edward, 41 ans. Il devient conseiller politique de Tony Blair en 1994 et participe à l'élaboration du programme du "New Labour", victorieux en 1997. Il fait son entrée au Parlement en 2001.


David Miliband, ancien ministre des affaires étrangères, est un brillant orateur, qui bénéficie de son expérience inetrnationale.

Le flamboyant ministre des affaires étrangères de Gordon Brown connaît bien les rouages de la politique britannique. "Il a une défiance totale vis-à-vis de David Cameron, qu'il déteste. Mais c'est aussi celui qui connaît le mieux le camp adverse", confirme Sophie Loussouarn. L'aîné des Miliband est plus pragmatique, moins idéaliste que son frère. "David est le plus conscient de la nécessité de réduire les déficits publics, de réformer le système financier", ajoute la chercheuse.

 

DEUX FRÈRES, DEUX TEMPÉRAMENTS

 

Sûr de lui, brillant autant que virulent dans ses discours, David Miliband s'est attiré les critiques de certains, qui le taxent d'arrogant. C'est lui qui a ouvert le feu contre son frère, après des semaines de campagne plutôt sereines. Mercredi 25 août, David Miliband lâche : "L'opposition pure et simple ne fait que nous garder dans notre zone de confort de parti protestataire, avec de belles intentions, mais en retard sur son temps." Une attaque à peine voilée pour Edouard... qui a publié la veille une tribune appelant les électeurs libéraux-démocrates à revenir dans le giron du Labour – traditionnellement alliés des travaillistes, les "libdems" ont rejoint les tories pour former la coalition au pouvoir depuis les dernières élections.


Pour Michael White, chroniqueur au Guardian, David et Ed n'en sont pas encore parvenus à une guerre fratricide, mais alors que les trois autres candidats semblent distancés, "David sent le souffle d'Ed dans sa nuque". Selon l'éditorialiste, la pique envoyée à son frère montre qu'il se sent menacé. "L'agressivité de David pourrait jouer contre lui, glisse Sophie Loussouarn. Edouard est plus chaleureux. Il a une image de rassembleur, il séduit par sa jeunesse et son charisme."


Ed Miliband a fait ses classes aux côtés de Gordon Brown, dont il est devenu le ministre de l'énergie, un poste qu'il a occupé jusqu'en 2010.
AP/Stefan Rousseau
Ed Miliband a fait ses classes aux côtés de Gordon Brown, dont il est devenu le ministre de l'énergie, un poste qu'il a occupé jusqu'en 2010.

 

À CHACUN SA SENSIBILITÉ... ET SES SOUTIENS

 

Dans les grands dossiers de la politique britannique, chacun a son cheval de bataille. David maîtrise davantage les problématiques économiques. Edouard, arrivé en politique aux côtés de Gordon Brown, dont il devient secrétaire d'Etat à l'énergie en 2008, monte au créneau sur les sujets liés à l'environnement.

Enfants, Ed et David ont baigné dans les idées de leur père, Ralph Miliband. Cet éminent philosophe marxiste n'aurait sans doute approuvé aucun de ses fils sur le plan idéologique. Bien trop centristes. Mais des deux frères, Ed est celui qui est resté le plus ancré à gauche : c'est un travailliste orthodoxe, qui parle à l'aile gauche du parti. Pour certains, cet ancrage le perdra. "MiliD est le futur du Labour, MiliE est seulement son passé", assène ainsi le chroniqueur David Aaronovitch dans le journal conservateur The Times.


Le cadet des Miliband a l'appui des syndicats, mais David est pour l'instant plus populaire chez les militants. L'aîné compte aussi davantage de soutiens officiels parmi les élus. Son dernier trophée ? L'influent député travailliste Jon Cruddas, qui lui a donné sa préférence jeudi dans le New Statesman. Le nom du vainqueur sera proclamé le 25 septembre, lors de la conférence annuelle du Parti travailliste à Manchester.

Une chose est sûre, il est un soutien que ni l'un ni l'autre ne parviendront à obtenir : Marion Miliband, leur mère, a déjà annoncé qu'elle soutenait la candidate Diane Abbott.

 

Marion Solletty
http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2010/08/26/royaume-uni-les-freres-miliband-entrent-en-guerre-pour-conquerir-le-labour_1402634_3214.html

Sélection de liens :

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Le chef des armées françaises annonce de nouvelles guerres

 

Article placé le 22 sept 2010, par Agata Kovacs (Genève)

 

Le 15 septembre dernier, à l’Ecole militaire, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées françaises, a délivré un message pour le moins surprenant, qui n’a rencontré aucun écho dans les médias.

  

http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2010/09/guillaud1.png

    

  

Ce jour là, face à l’amiral Guillaud, une centaine d’officiers supérieurs, parmi lesquels les futurs généraux français et quelque 40% de militaires étrangers. C’est le Canard enchaîné qui rapporte, dans son édition du 22 septembre, les propos du chef d’état-major :


« Le spectre de la guerre ne peut être écarté. La seule question étant la forme qu’elle prendra », a indiqué l’amiral. Et d’argumenter ainsi : « Depuis la première fois depuis la Renaissance, les puissances occidentales, notamment européennes,  pourraient perdre leur suprématie militaire dans les trente prochaines années [face a des puissances émergentes] décomplexées, concurrentes, offensives et parfois provocatrices ». Façon de décrire « un monde où le retour à la guerre est un triste réalité ». Un monde où il ne faut plus trop compter sur les État-Unis car « la puissance américaine, encore inégalée, est fragilisée par la crise financière.»


Sans la moindre modération dans ses propos, note le Canard Enchainé, l’amiral Guillaud a énuméré les multiples raisons de se faire bientôt la guerre : prolifération nucléaire, développement des missiles balistiques, terrorisme, conflits pour le pétrole, pour l’accès à l’eau, pour des « enjeux alimentaires », etc. Enfin, il a décrété que « les inégalités des croissances démographiques peuvent générer des exodes migratoires massifs [pouvant déstabiliser] des pays développés ». Voilà un discours, assurément aligné sur ce que pensent les patrons des armées allemandes et israéliennes, qui laisse songeur.


Agata Kovacs, pour Mecanopolis 

 

http://www.mecanopolis.org/?p=19728&type=1

 

 

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Dessin de Willy Stöwer sur la catastrophe.  Titanic, wikipedia

 

Avis de décès:

La superpuissance américaine est morte !

 

L’avis de décès est paru le 4 septembre dernier, à la Une du New York Times, sous la plume de Thomas Friedman, trois fois prix Pulitzer, qui signe un article intitulé Superbroke, Superfrugal, Superpower? : la superpuissance américaine est morte.
  
On ne peut guère soupçonner Friedman d’être un pacifiste, anti-impérialiste et liberal (au sens américain du terme, c’est-à-dire très à gauche) : partisan de l’intervention américaine en Irak en 2003, il était alors persuadé que Saddam Hussein détenait des « armes de destruction massive » et critiquait très durement la position française sur ce dossier. Aujourd’hui, dans son article cité en référence, il décrit l’Europe comme wimpy : peureuse, froussarde, une poule mouillée. Bref, Friedman est un « patriote américain » et il a dû rédiger cet article avec un nœud dans l’estomac.
  
Les raisons de ce décès ? L’État fédéral, les États fédérés et les ménages américains sont ruinés, après des décennies de vie à crédit et de désindustrialisation. Le dessin humoristique que nous avions reproduit dans notre billet de mars 2009, Le jour où le dollar s’effondrera, est plus que jamais d’actualité : les États-Unis ne produisent plus que de la dette… et des pauvres (un Américain sur sept vit sous le seuil de pauvreté, se nourrissant grâce aux food stamps, l’équivalent moderne de la soupe populaire).
  
  
Les étapes de la dégringolade
  
Il est fort probable que les élections de novembre enverront au Sénat et à la Chambre des représentants une majorité d’élus républicains tendance populiste qui vont tirer à boulets rouges sur les « incapables de Washington » et le « socialiste Obama ». La paralysie de l’État fédéral, le trouble et le chaos politique sont donc assurés pour les deux prochaines années. Compte tenu de l’état dramatique des finances publiques, la « note » des États-Unis va être dégradée par les agences spécialisées type Moody’s et la glissade va démarrer, sans que rien puisse l’arrêter : nouvelle crise financière, effondrement du dollar, bref un scénario qui ressemblera peu ou prou à celui du billet que nous avons rappelé plus haut.

  
Les Anglais l’ont d’ailleurs bien compris : dans une situation presque analogue à celle des États-Unis et non protégés par le rempart de « quasi-zone Mark » que constitue l’Euro, ils se sont empressés de mettre en place un plan de réduction des déficits publics absolument ahurissant afin de jouer les « fayots » auprès des marchés financiers et de ne pas se trouver pris dans le maelström américain. Ce plan va appauvrir encore un peu plus – s’il était possible -  la lower middle class anglaise mais le Premier ministre Cameron et son ministre des Finances Osborne ne sont pas à cela près pour sauver les fortunes de la City.
  
  
Un autre monde
  
Il va donc nous falloir « apprendre à comprendre » un autre monde où les règles du jeu seront fondamentalement différentes :

  • Le dicton selon lequel « ce qui est bon pour General Motors est bon pour l’Amérique » appartient désormais au passé : les États-Unis en tant que pays et les ménages américains vont se retrouver le nez dans la poussière, mais pas les très grandes entreprises américaines (voir notre billet Le monde selon Picsou) qui ne seront bientôt pas plus américaines que britanniques ou chinoises.
    Nous retrouvons là une des caractéristiques majeures de ce début du XXIe siècle : le capital est devenu totalement apatride, son lien avec un pays d’origine est de plus en plus ténu. Le capital va où il y a de l’argent, il n’est pas - ou plus - patriote.
  • Dans ces conditions, parler encore d’« impérialisme américain » est de plus en plus risible. Comme les enfants, c’est jouer à se faire peur avec un grand méchant loup qui perd aujourd’hui ses derniers crocs en Irak et en Afghanistan.
    L’« impérialisme » de demain sera apatride et l’apanage de très grandes entreprises qui ont désormais les moyens de se payer des armées privées pour mettre la main sur des puits de pétrole, des gisements de gaz, voire une zone géographique à l’intérieur d’un pays… mais la « main de Washington » ne sera bientôt plus que l’ombre de ce qu’elle fût : dès le sud du Rio Grande, elle rencontrera l’opposition mexicaine ou brésilienne.
  • Pour la première fois depuis un siècle et demi, nous allons vivre dans un monde où il n’y a plus de leader mondial, la Chine n’ayant pas, à ce stade, la capacité de remplacer dans ce rôle les empires britannique puis américain. Dans ce nouveau Moyen-Âge que nous avons déjà évoqué, il n’y aura plus d’acteur central autour duquel tout gravitera mais, suivant les régions et les périodes, des figures dominantes constamment challengées.
    Le « jeu » politique, économique, financier, militaire et diplomatique va donc devenir beaucoup plus complexe et confus avec, dans les principaux rôles, d’une part des TGE qui vont renforcer leur puissance, d’autre part des États occidentaux affaiblis ou en voie d’affaiblissement, enfin les États du groupe BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) encore sur une pente ascendante, au moins pour quelque temps. Ces différents acteurs vont, au gré des circonstances et de leurs intérêts, s’allier ou se combattre, sans oublier tout le registre intermédiaire entre ces deux extrêmes.
En 1992, après la chute du mur de Berlin et la disparition de l’URSS, l’écrivain américain Francis Fukuyama défendait l’idée selon laquelle nous avions atteint la « fin de l’histoire », la démocratie libérale étant l’objet d’un consensus mondial… C’est évidemment tout le contraire qui est en train de se produire : l’histoire du XXIe siècle sera celle de la complexité.
  
http://lalettredulundi.fr/2010/09/25/sic-transit/

 

 

 

Suite précédent article:

 

ABANDONNÉS DANS LA POUSSIÈRE
L’héritage radioactif légué par AREVA au Niger

GREENPEACE
Mai 2010

 

LE REPORTAGE :

http://www.dailymotion.com/video/xd7diw_abandonnes-dans-la-poussiere_news?start=108#from=embed



La version intégrale du rapport (en français)

http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/abandonnes-dans-la-poussiere.pdf



Le résumé du rapport « Abandonnés dans la poussière » (en français)
( ci-dessous)

Niger: la dépendance énergétique française, la prise de risque

Greenpeace, le 17 septembre 2010

http://energie-climat.greenpeace.fr/niger-la-dependance-energetique-francaise

Suite à l’enlèvement de sept personnes, dont cinq Français travaillant pour Areva et Satom (groupe Vinci),

survenu aujourd’hui au Niger, Greenpeace met en lumière la dépendance énergétique de la France liée

aux importations d’uranium.

 

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© Greenpeace / Philip Reynaers

 

 

 Le nucléaire met en danger la sécurité et l’indépendance énergétique française

Le gouvernement français et l’industrie nucléaire vantent l’indépendance et la sécurité énergétique

que l’atome est supposé apporter à la France, qui afficherait un taux d’indépendance énergétique de 50%.
Ce chiffre ne correspond à aucune réalité puisqu’il ne prend pas en compte les importations d’uranium.

Le gouvernement utilise ce chiffre comme si l’uranium était produit sur le sol français !

Et pourtant la dernière mine française a fermé en 2001. En 2007, plus d’un tiers de l’uranium acheté

par Areva provenait du Niger, pays très instable et dangereux, comme le montre le terrible enlèvement

de sept personnes survenu aujourd’hui.
 
Areva fait grandir ses projets d’extraction au Niger

Depuis plus de quarante ans, au Niger, Areva exploite l’uranium sur deux gisements

situés dans la région d’Arlit et d’Akokan (Nord). Ces deux mines produisent chaque année 3 000 tonnes

d’uranium. D’ici à 2012, Areva devrait ouvrir une troisième mine au Niger, qui produira 5 000 tonnes

de minerai par an.
 
A cette date, Areva compte donc tirer l’essentiel de sa production d’uranium de ses mines nigériennes.

Aujourd’hui, l’uranium nigérien permet de fabriquer le combustible nécessaire pour faire carburer

une vingtaine des 58 réacteurs nucléaires français. Un chiffre qui devra donc être revu à la hausse,

augmentant considérablement la dépendance de la France vis-à-vis de ce pays très instable qu’est le Niger.
 
Au Niger, au Kazakhstan : l’approvisionnement en uranium est plus qu’incertain, la prise de risque énorme…

La situation d’Areva au Niger est tendue depuis plusieurs années : en 2007, un conflit avait opposé

l’industriel et le gouvernement nigérien sur l’exploitation des mines d’uranium, conflit qui avait

finalement abouti sur un accord qui avait multiplié par deux le prix de la livre d’oxyde d’uranium.

Le second gros fournisseur d’Areva et de la France en uranium est le Kazakhstan (objectif de

production de 4 000 tonnes par an), un pays au régime présidentiel autoritaire qu’on peut difficilement

considérer comme un modèle de démocratie.
 
Une exploitation au mépris des populations et de l’environnement

Malgré la richesse de son sous-sol minier, le Niger se classe au dernier rang de l’indice de

développement humain. Plus de 40 % des enfants nigériens présentent une insuffisance pondérale,

le pays souffre de pénuries d’eau et près des trois-quarts de la population sont analphabètes.

L’exploitation des mines d’uranium ne rapporte rien à la population.
 
En novembre 2009, Greenpeace s’est rendue au Niger pour effectuer des prélèvements des sols,

de l’air, de l’eau dans les villes minières d’Arlit et d’Akokan, qui abritent 80 000 Nigériens.

Dans son rapport Abandonnés dans la poussière paru en mai dernier, Greenpeace a révélé des

concentrations anormales d’uranium dans le sol et de radon, un gaz naturel radioactif, dans l’air,

ou encore la présence sur un marché d’objets radioactifs recyclés, provenant des mines. Par exemple,

quatre échantillons d’eau recueillis dans la région d’Arlit sur cinq présentaient une concentration

d’uranium supérieure à la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé pour l’eau potable…

Au Kazakhstan, la situation écologique, environnementale et sanitaire est elle aussi critique,

comme on peut le lire, sur le site du ministère des Affaires étrangères français : « Un récent rapport

scientifique indique que les régions orientales et occidentales du Kazakhstan sont considérées

comme en état de désastre écologique, notamment du fait de la pollution radioactive et chimique.

En outre, la radioactivité présente à Almaty et sa région est largement supérieure à la normale

et expliquerait principalement les nombreux cas de cancer recensés. »



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ABANDONNÉS DANS

LA POUSSIÈRE

L’héritage radioactif

légué par AREVA au Niger

Résumé Mai 2010

GREENPEACE

http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/

rapport-niger-areva-resume-fr.pdf

Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde. Il se classe au dernier rang

de l’Indice de développement humain, établi par le Programme des Nations Unies

pour le développement (PNUD). Plus de 40 % des enfants nigériens présentent

une insuffisance pondérale, le pays souffre de pénuries d’eau et près des

trois-quarts de la population sont analphabètes1. Pourtant, les ressources

naturelles du Niger permettent au géant français du nucléaire, AREVA,

d’engranger des milliards de dollars de profits. La société classée au Fortune  

5002 extrait de l’uranium – minerai dont la grande valeur n’a d’égal que la

dangerosité – tout en laissant derrière elle une pollution environnementale

qui perdurera pendant des siècles, non sans risques pour la santé des Nigériens.

Résumé

Le géant de l’énergie nucléaire AREVA tente de lancer une nouvelle révolution

nucléaire. Déjà implanté dans plus de 100 pays à travers le monde, le groupe

français a adopté une stratégie agressive pour partir à la conquête de

nouveaux marchés. Ses experts en communication redoublent d’efforts

pour convaincre les gouvernements, les investisseurs et le grand public –

désireux de disposer d’une énergie propre – que l’énergie nucléaire est

désormais une technologie sûre, propre et « écologique ». Les effets

dévastateurs engendrés par cette conception erronée et inquiétante

se font d’ores et déjà sentir.

Pour produire de l’énergie, les centrales nucléaires doivent être alimentées

en uranium. Or l’extraction de ce minerai fait appel à des procédés

particulièrement polluants et destructeurs, dont les effets catastrophiques

sur les communautés vivant à proximité des mines et sur l’environnement

peuvent perdurer pendant des milliers d’années. Le Niger est l’un des pays

où ces effets néfastes sont les plus prégnants.

Pays d’Afrique de l’Ouest enclavé par le Sahara, le Niger affiche l’Indice

de développement humain le plus bas de toute la planète. Un désert aride,

des terres cultivables rares et une grande pauvreté sont des facteurs

extrêmement problématiques. Mais si le pays pâtit d’un taux de chômage

élevé, d’un faible niveau d’éducation, de l’analphabétisme, d’infrastructures

médiocres et d’une instabilité politique, il possède en revanche un sous-sol

riche en ressources minérales, notamment en uranium.

Les activités d’extraction minière, lancées par AREVA dans le Nord du Niger

il y a 40 ans, auraient dû augurer le sauvetage économique d’une nation qui

figure parmi les plus démunies. Cependant, les activités menées par AREVA

se sont avérées en grande partie destructrices. Les détonations et le forage

dans les mines ont entraîné la formation de grands nuages de poussière, des

déchets industriels et de la boue se sont entassés à ciel ouvert et le

déplacement de millions de tonnes de terre et de roches pourrait contaminer

les réserves d’eau souterraines, qui sont en train de s’épuiser rapidement

en raison d’une exploitation industrielle abusive.

Au vu de la négligence dont fait preuve AREVA dans sa gestion du processus

d’extraction, des substances radioactives peuvent être rejetées dans l’air,

puis s’infiltrer dans la nappe phréatique et contaminer les sols avoisinant

les villes minières d’Arlit et d’Akokan. Cette pollution endommage l’écosystème

de façon permanente, tout en engendrant de multiples problèmes sanitaires

pour la population locale.

En effet, l’exposition à la radioactivité peut causer, entre autres, des problèmes

respiratoires, des malformations à la naissance, des leucémies et des cancers.

Les maladies et les problèmes de santé sont nombreux dans cette région, et le

taux de mortalité lié aux pathologies respiratoires y est deux fois plus élevé

que dans le reste du pays3.

Cependant, pour aucun de ces impacts AREVA n’assume ses responsabilités.

En réalité, les hôpitaux sous le contrôle de cette entreprise ont été accusés

d’avoir commis des erreurs de diagnostic, attribuant au sida des pathologies

cancéreuses4.

AREVA prétend qu’il n’y a jamais eu de cas de cancers imputables aux activités

minières en quarante ans d’activité5, passant sous silence le fait que les hôpitaux

locaux n’emploient pas de médecins du travail, empêchant ainsi d’établir tout

diagnostic d’une maladie liée au travail.

L’agence gouvernementale chargée de surveiller ou de contrôler les actions d’AREVA

manque d’effectifs et de ressources6.

Depuis des années, des ONG et des organismes internationaux tentent de tester et

d’évaluer les niveaux de radiation anormalement élevés auxquels est exposé le Niger.

Mais les impacts de l’extraction d’uranium n’ont encore jamais fait l’objet d’une

évaluation exhaustive et indépendante.

Toutefois, au mois de novembre 2009, Greenpeace, en collaboration avec le

laboratoire français indépendant de la CRIIRAD7 et le réseau nigérien d’ONG

ROTAB8, a pu effectuer une étude scientifique succincte de la zone, mesurant

la radioactivité de l’eau, de l’air et des sols à proximité des villes minières où

opère AREVA.

Si les résultats de cette étude ne sont pas exhaustifs, ils n’en demeurent pas

moins alarmants :

• Après quarante ans d’activités, un total de 270 milliards de litres d’eau ont été

utilisés, contaminant ainsi les réserves d’eau et asséchant l’aquifère, qui prendra

des millions d’années à se reconstituer.

• Sur quatre des cinq échantillons d’eau prélevés par Greenpeace dans la région

d’Arlit, la concentration en uranium était supérieure à la limite recommandée par

l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’eau potable. Les données historiques

indiquent une augmentation progressive de la concentration en uranium au cours

des 20 dernières années, ce qui peut être révélateur de l’impact des opérations

minières. Certains échantillons d’eau contenaient même du gaz radioactif

dissous, le radon.


 
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http://www.greenpeace.org/international/ReSizes/OriginalWatermarked/Global/international/photos/nuclear/2010/leftinthedust.jpg

• Une mesure effectuée au poste de police d’Akokan a révélé une concentration

en radon dans l’air de trois à sept fois supérieure aux niveaux habituellement

relevés dans cette zone.

• Des particules de poussière fines ont révélé une augmentation de la concentration

de la radioactivité deux à trois fois supérieure aux particules à gros grains. Les

niveaux supérieurs d’uranium et de produits de décomposition décelés dans les

petites particules qui se diffusent facilement sous forme de poussière sembleraient

indiquer des risques supérieurs d’inhalation ou d’ingestion.

• La concentration en uranium et autres matériaux radioactifs relevés dans un

échantillon du sol, prélevé à proximité de la mine souterraine, était environ 100

fois supérieure aux niveaux normalement mesurés dans la région, dépassant

les limites d’exemption fixées au niveau international.

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• Dans les rues d’Akokan, le niveau des taux de radiation était environ 500 fois supérieur

aux niveaux normaux de fond. Une personne passant moins d’une heure par jour dans

cet endroit serait donc exposée à une radiation supérieure au taux maximal annuel

autorisé.


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• Même si AREVA prétend que, désormais, aucun matériau contaminé ne sort des

mines, Greenpeace a trouvé plusieurs morceaux de ferraille radioactive sur le marché

local d’Arlit, présentant des taux de radiation supérieurs à 50 fois les niveaux de fond

habituels. Les populations locales se servent notamment de ces matériaux pour

construire leurs habitations.

À la fin du mois de novembre 2009, suite à la publication par Greenpeace d’une partie

des premiers résultats de l’étude, AREVA a dû agir. Certains endroits radioactifs

indiqués par Greenpeace dans un des villages miniers ont été nettoyés. Cependant,

ce « nettoyage limité » n’atténue en rien le besoin d’effectuer une étude exhaustive

afin que toutes les zones soient sécurisées pour la population locale.


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Greenpeace demande à ce qu’une étude indépendante soit réalisée autour des mines

et des villes d’Arlit et d’Akokan, suivie d’un nettoyage et d’une décontamination

complète. Il est indispensable de mettre en place des contrôles permettant de

garantir que les activités d’AREVA respectent les normes internationales en

matière de sécurité et l’environnement, et tiennent compte du bien-être des

employés et des populations vivant à proximité des sites miniers. AREVA doit

joindre le geste à la parole et agir comme l’entreprise responsable qu’elle

prétend être. Elle doit informer ses employés ainsi que la population locale

des risques liés à l’exploitation d’uranium, car bon nombre de personnes

au Niger n’ont encore jamais entendu parler de radioactivité et ne comprennent

pas que les mines d’uranium représentent un danger.


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Les habitants d’Arlit et d’Akokan continuent à vivre entourés d’air empoisonné, de t

erres contaminées et d’eau polluée. Jour après jour, les Nigériens sont exposés

aux radiations, à la maladie et à la pauvreté, pendant que leurs ressources naturelles

permettent à AREVA de réaliser des profits gigantesques. La population nigérienne

mérite de vivre dans un environnement sûr, propre et sain et de partager les

bénéfices provenant de l’exploitation de ses terres.

Les efforts accomplis par AREVA pour impulser une « renaissance du nucléaire »

empoisonnent et risquent de faire disparaître les éléments essentiels à la vie-même

des populations locales : leur air, leur eau et leur terre.

Ce rapport montre que l’énergie nucléaire joue avec nos vies, notre santé et

notre environnement, et ce dès le début du cycle nucléaire, à savoir l’extraction

minière d’uranium.

Le nucléaire est une source d’énergie dangereuse et sale qui n’a pas sa place dans

un avenir énergétique durable. Greenpeace appelle à la mise en marche d’une

révolution énergétique, fondée sur l’efficacité énergétique et des énergies

renouvelables, abordables et sûres.

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1 Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Human Development Report 2009 -

Niger,

http://hdrstats.undp.org/en/countries/country_fact_sheets/cty_fs_NER.html  

(consulté en mars 2009)

2 http://money.cnn.com/magazines/fortune/global500/2009/snapshots/11244.html  

(consulté

en mars 2009)

3 Chareyron B., Note CRIIRAD N°08-02, AREVA : Du discours à la réalité. L’exemple des mines

d’uranium au Niger,

30/01/08

4 Sherpa, LA COGEMA AU NIGER - Rapport d’enquête sur la situation des travailleurs de la SOMAÏR

et COMINAK, filiales

nigériennes du groupe AREVA-COGEMA, 25 avril 2005, p. 18.

5 AREVA , Areva au Niger, janvier 2009, p. 17.

6 Entretien avec Hamadou Kando, inspecteur et responsable des services techniques du Centre

national de radioprotection

(CNRP), Niamey, Niger, novembre 2009.

7 CRIIRAD : Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité.  

www.criirad.org

8 ROTAB : Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire.

 www.rotabniger.org

 

 

 

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A lire sur mon blog sos-crise, derniers posts :

 

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 20:14

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La politique étrangère du Gl de Gaulle,

"l'ennemi anglo-saxon", "l'ami russe". 

Par eva R-sistons

 

Mes amis

 

Je viens de voir l'excellent documentaire (re)diffusé par LCP, "De Gaulle et l'Amérique", sur les rapports conflictuels du Général et des Etats-Unis, rapports dont nous devrions nous souvenir pour aller de l'avant.  

 

Tout d'abord, dans ce document je relève cette phrase (crise Cuba-USA): "Il ne peut y avoir de 3e guerre mondiale, car elle serait nucléaire, et ce serait la dernière". Puissent ces paroles servir d'avertissement ! Mais comme tous je pense que l'Etat d'Israël a perdu la tête, et que dans sa mégalomanie il va entraîner le monde dans une spirale incontrôlable de violences, menaçant le futur même de l'humanité. Je reviendrai longuement sur la pathologie mentale de cet Etat sombrant peu à peu dans une sorte de démence: Plus il s'émancipe de toute loi humaine en provoquant l'ire ou au moins la réprobation de la planète, plus il s'enferme dans son scénario mortifère l'opposant à tous. Des apprentis-sorciers sont aux commandes, et le monde laisse faire; Comme en 40, tout est en place pour l'apocalypse militaire. Et comme dit dans le documentaire diffusé par LCP, celle-là sera la dernière ! A l'instar de l'Administrateur d'Artemisia-college.org, je ne serais pas surprise d'apprendre qu'Israël profite de la grande fête planétaire du football pour provoquer l'étincelle fatale. Assurément, sauf heureuse surprise, nous sommes au bord de l'abîme, par la faute d'un seul Etat, minuscule de surcroît mais grand par la dangerosité et l'incontrollabilité. Personnellement, je ne vois pas ce qui pourrait arrêter celui qui plonge dans la déraison, au moment même où le monde entier prend enfin conscience de la menace. Trop tard ? A ce propos, je rappelle que l'un des sujets du bac était: "Faut-il oublier le passé si l'on veut se donner un avenir ?". A trop se complaire dans son passé, surtout s'il est douloureux, on risque fort de se priver d'avenir. Et pire encore, scandaleusement, de priver le reste de l'humanité d'avenir... De quel droit ?

 

Pour revenir au sujet de cet article, voici ce que le grand Gl annonçait, comme toujours prophétiquement: "Je vois la G.B. comme une puissance atlantique, pas européenne. Et si elle devait rentrer dans l'Europe, celle-ci deviendrait... une puissance coloniale dominée par les Américains". En enchaînant la France à l'Amérique, dans le cadre de l'OTAN, l'agent de la CIA et d'Israël qu'est, pour le malheur de notre pays, Sarkozy, va conduire l'Etat qu'il préside dans des guerres impériales qui ne sont pas les siennes, pour le seul intérêt de l'hyper-puissance en déclin.

 

Dans ce documentaire, il est dit: "Le Gl de Gaulle ne veut pas que la France soit entraînée dans une guerre qui serait celle des Etats-Unis". Pour lui, la France n'est pas une annexe de l'Amérique (contrairement à aujourd'hui), elle n'a pas à faire ce que les Etats-Unis décident". Le Général de Gaulle avait d'ailleurs compris qu'une seule chose était sacrée pour l'Oncle Sam: Ses intérêts. Rien d'autre ! Comme on est loin des idéaux de ceux que l'Occident, via ses Médias aux ordres, nous présente comme dangereux: Chavez, Morales ou Castro, soucieux, eux, de coopération entre les peuples !  L'Occident a des valeurs opposées, en dépit des aspirations de ses citoyens: Compétition, guerre économique, guerres préventives, mondiales, totales, nucléaires... L'horreur absolue !

 

Les américains sont sans illusion: Le Gl de Gaulle est violemment contre eux, "ça en devient presque une phobie !" Et de fait, il songera dès 1969 à quitter l'OTAN. Un inconvénient parmi d'autres, pour les Américains: Ne plus pouvoir utiliser le territoire français pour leurs aventures impériales prédatrices et meurtrières...

 

Désormais, le Gl français est considéré comme dangereux pour les intérêts américains... d'autant qu'il part effectuer un voyage officiel de douze jours en URSS, représentant alors la menace suprême pour les USA. Qu'allait-il y faire ?

 

De Gaulle, toujours prophétiquement, avait compris que l'intérêt de l'Europe consistait à s'allier avec la Russie, "l'Europe jusqu'à l'Oural". Si nous avions adopté ce schéma du visionnaire général, sans doute la face du monde serait-elle différente, pas seulement économiquement, culturellement, mais aussi (voir tous mes articles sur mon blog r-sistons à l'intolérable plaidant pour la nécessaire union Europe-Russie) pour la paix. 

 

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Statue du général de Gaulle dans la ville de Québec au Canada, Wikipedia

 

De Gaulle d'ailleurs, ne cessa d'irriter l'Amérique: Politique pro-arabe, visionnaire elle aussi, rapatriement des réserves d'or des Etats-Unis, reconnaissance de la Chine communiste de Mao sept ans avant Nixon, dénonciation de la guerre du Vietnam, appel à la paix (discours de Phnom-Penh), politique de dissuasion nucléaire, le "Vive le Québec libre" encourageant la partition de la province francophone afin qu'elle ne soit plus soumise aux intérêts américains...  sans parler de la méfiance envers les Juifs, "dominateurs et sûrs d'eux" ! La suite, vous l'avez maintes fois lue sur mon blog r-sistons à l'intolérable: Je soutiens qu'Israël et les Etats-Unis ont fabriqué l'agitateur Cohn-Bendit afin de faire tomber le général encombrant, comme il a été utilisé récemment contre Bayrou ou pour libéraliser et atlantiser les Verts et aussi afin de rapprocher la Gauche de la Droite.

 

Aujourd'hui, seul Dominique de Villepin est prêt à reprendre le flambeau du Gaullisme au moins en matière de politique étrangère. Et ce n'est pas rien ! Faut-il voir une relation de cause à effet, lorsqu'on lit que D. de Villepin disposerait de plus de fonds que Nicolas Sarkozy pour 2012 § ?

   

Quoiqu'il en soit, il faut coûte que coûte sortir la France du carcan de l'OTAN, et lui permettre de recouvrer sa liberté.  Avant qu'elle ne soit entraînée à participer à sa propre fin, pour défendre les intérêts américains qui ne sont pas les siens.

 

Est-il encore permis d'espérer un changement de politique ?  

 

Eva R-sistons à l'intolérable 

 

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§: (à prendre avec les réserves qui s'imposent, eva) :
Selon nos sources, le Qatar et Hariri fils suspendent leurs aides financieres a Nicolas Sarkozy dans le cadre du financement de sa campagne presidentielle de 2012, suite a la presentation de preuves irrefutables que Sarkozy a impliqué les dirigeants de ces pays dans une liste de cibles a abattre pour le compte d'Israel pour leurs soutiens (meme hypocrite) au HAMAS.

De sources tres fiables, Galouzeau Villepin disposerait desormais d'un tresor de guerre venant du Moyen Orient et d'Afrique du Nord (ou Segolene Royal tente de faire financer sa campagne par Bouteflika en envoyant regulierement Arnaud de Montebourg pour convaincre Boutef el Habli), pour 2012.

Sarkozy envisage de retourner a Londres des la semaine prochaine pour demander a ses parrains de la mafia juive sioniste de le soutenir par tous les moyens, si ce n'est deja fait ce jour meme. C'est surement l'une des raisons pour laquelle, le gouvernement Sarkozy a offert a la societé israelienne ICTS, impliquée dans les attentats du 11 septembre, de Madrid et Londres, le contrat pour assurer la 'sécurité' du port de Calais, un port strategique pour l'Europe du Nord et les trafiques en tout genre entre le continent, la France et la Grande Bretagne. Auparavent la mafia israelienne utilisait les port s d'Anvers, Rotterdam avec la couverture de l'OTAN pour faire passer armes, drogues, reseaux de prostitution, etc.... Les malettes pleines d'argent pour la présidentielle de Sarkozy passeront par la ville de Calais. Au passage, nous remercions la 'Résistance' dans cette ville pour avoir eventé l'information au bon moment.

Apres le Karachi-gate, le Bettencourt-gate.... le jeu consistant a montrer a toute la planete que Sarkozy peut prendre la porte en 2010 sans que la mafia israelienne ne puisse broncher... Comme quoi les israeliens de Londres decryptent vite les messages...

 

http://islamic-intelligence.blogspot.com/2010/06/guerre-civile-en-france-de-villepin.html

 

 

 

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Sélection de liens :

 

 

chienlit de gaulle

 

 

 

Sommes-nous tous devenus des Pétain ?

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13625

 

 

Alerte ! Les sages-femmes sont menacées !

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13622

 

 

Bolivie: Obama serait-il en train de préparer

une "guerre subversive" mondiale ?

 

"La guerre secrète contre la bolivie"
par Fortunato Esquivel

Au début du mois de juin, le président Evo Morales, a recommencé à dénoncer l'Agence pour le Développement International des États-Unis (USAID) et l'a accusée d'infiltrer les mouvements sociaux, pour provoquer des conflits contre le gouvernement et tendre à sa déstabilisation, il les a averti qu'ils seraient expulsés s'ils continuaient à persister dans ce sens.

Un travail impossible pour Morales. USAID ne se modérera jamais. C'est un organisme, une partie de la domination exercée par l'impérialisme nord-américain sur l'Amérique Latine, l'Afrique et l'Asie. C'est l'engrenage d'une stratégie complexe du capital monopoliste destiné à accroitre les intérêts de l'empire.

Cette machination montée après la deuxième guerre mondiale est constitué par USAID, l'Alliance pour le Progrès (CIAP), substituée peu après par la Fondation Interaméricaine (IAF), la Banque d'Importation et d'Exportations (Eximbank), la Banque Interaméricaine de Développement (BID), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque Internationale de Reconstruction et de Promotion ou Banque mondiale (BM), l'Organisation pour la Promotion des Investissements en Amérique Latine (ADELA) et leurs autres bras financiers.

USAID a commencé ses activités sous le gouvernement de Harry S. Truman en 1946 et depuis ce temps-là elle a distribué plus de 200 milliards de dollars en "aides" militaires et économiques auprès des pays où elle exerce sa domination en protection des intérêts étasuniens. Combien doit la Bolivie à cet organisme ? C'est une donnée qu'il faut connaître.

USAID, utilise au moins quatre types de programmes et ils sont : Des prêts pour le Développement, les Programmes d'Aide Technique, des Fonds pour les Urgences et le Programme d'Appui Politico-Militaire. Ce dernier fait parti d'un vaste appareil d'espionnage et d'intervention étasunien.

 

Le Programme d'Appui Politico-Militaire est la raison de son existence, puisqu'il est destiné à freiner et à détruire les mouvements révolutionnaires d'Amérique Latine et pour cela un manuel répressif confidentiel a été mis au point, manuel qui a été révélé en Bolivie par le quotidien disparu "Hoy" dans son édition du 23 novembre 1978.

 

USAID agit de manière directe entre l'agence et le gouvernement du pays où elle travaille et d'une manière indirecte à travers les entreprises monopolistes, en suivant des objectifs politico-économiques définis à l'avance. Cet organisme dispose de fonds pour les investisseurs yankees, cela inclus des investissement directs afin d'influencer les centres de pouvoir.

 

L'appel à la modération qu'a fait le président Morales, ne s'accomplira jamais, parce que l'USAID a été organisé pour cela, pour conspirer et renverser des gouvernements révolutionnaires.

 

Et maintenant elle aura encore plus d'aide puisque le Président Barak Obama vient d'approuver de nouveaux programmes “de guerre secrète” et “des opérations spéciales” au niveau mondial. La Bolivie et le Venezuela sont dans la mire d'Obama.

 

Obama pire que Bush

 

Une enquête publiée par le journal Washington Post, remarque que Barak Obama vient d'autoriser l'extension de la guerre secrète contre des groupes radicaux, en augmentant le budget nécessaire [Suivant l'article du Post, les opérations spéciales se déroulent dans 75 pays avec le concours de 13 000 militaires et civils, experts dans les opérations de renseignement, de guerre psychologique, d'assassinats sélectifs, de missions d'entraînement, d'actions clandestines et autres [2].

 

La journaliste vénézuéliano-américaine, Eva Golinger fait remarquer dans l'un de ses récents articles [3] que l'enquêteur Jeremy Scahill a découvert que l'administration de Barak Obama a envoyé des équipes d'élites des forces spéciales, sous les ordres du Commandement des Opérations Spéciales Conjointes en Iran, en Géorgie, en Ukraine, mais aussi en Bolivie, au Paraguay, en Équateur et au Pérou.

 

Le chancelier Choquehuanca, négocie la réouverture de relations diplomatiques avec les États-Unis, mais comme on peut le vérifier, ni le gouvernement d'Obama ni USAID ne changeront leurs politiques. Dans ces conditions : ne vaudrait-il pas mieux repousser l'idée d'une ambassade des États-Unis en Bolivie ?

  

Des plans nord-américains pour déstabiliser les gouvernements, existent dans de nombreux endroits. Ils sont préparés et Washington attend uniquement le bon moment pour les activer. L'article de Golinger fait référence à un haut responsable militaire du Pentagone, qui a affirmé qu'Obama permet beaucoup d'actions, d'opérations et de stratégies qui n'ont pas été autorisées durant les mandats George W. Bush.

 

Plus d'argent pour déstabiliser

 

Il y aura de l'argent en trop pour conspirer et financer des organismes comme “La Torre” dans notre pays [La Bolivie] qui il y a presque deux ans ont tenté de renverser Morales avec un soulèvement de caciques qui s'est appelé le “coup civico-préfectoral”, coordonné par l'ambassadeur [US] de l'époque Philip Goldberg, opportunément expulsé depuis.

 

Obama, vient de solliciter une augmentation de 5,7% du budget pour les Opérations Spéciales en 2011. Il a demandé 6.3 milliards de dollars, et 3.5 milliards de dollars de plus pour d'éventuelles opérations clandestines. Pour 2011, le budget total de la défense s'élève à 872 milliards de dollars, avec seulement 75 milliards de dollars pour la communauté du renseignement. De l'argent, il y a en trop.

 

Quand au début 2009, le Président Obama a signé la “Doctrine de Guerre Irrégulière” [4], en lui accordant la priorité sur la guerre conventionnelle. Dans cette stratégie guerrière le champ de bataille n'a pas de limites, puisque les tactiques et les stratégies sont pas traditionnelles. La subversion, l'usage de forces spéciales pour des opérations clandestines, sont les principales techniques pour déstabiliser l'adversaire "de l'intérieur" [5].

 

Pour réaliser ces travaux, des agences comme USAID, le National Endowment for Democracy (NED) et Freedom House serviront à canaliser les fonds vers les acteurs choisis par Washington. La "société civile" et les mouvements sociaux sont infiltrés dans les pays où l'on suppose que les intérêts impériaux peuvent être affectés [6].

 

Golinger indique dans son article, qu'une source des forces spéciales nord-américaines a indiqué : “Nous n'avons plus à travailler depuis les ambassades, nous n'avons plus à nous coordonner avec le Département d'État. Nous pouvons opérer d'où nous voulons”.

 

Cette année, le Venezuela a été sur le point d'être classée comme “État terroriste”, mais Washington l'a sorti de la liste pour ne pas nuire à la vente de pétrole [vénézuélien] aux États-Unis. Il n'est pas donc étrange qu'en Bolivie surgissent des accusations en provenance de l'opposition sur une présumée augmentation du trafic de stupéfiants. Le gouvernement doit prendre en considération ces porte-parole de l'impérialisme qui cherchent à provoquer un changement de régime.

 

"Guerra avisada, no mata moros", dit le proverbe, mais il est nécessaire d'être préparé face aux actions qui se développent à partir des ONG d'USAID. L'an prochain, ils seront une fois de plus habilités à corrompre ceux qui sont toujours disposés à se vendre.


Source : America Latine en movimiento "La guerra secreta contra Bolivia"
Traduction : Primitivi


[1] Voir entre autres "U.S. 'secret war' expands globally as Special Operations forces take larger role"

[2] Voir l'article en anglais "Obama secretly deploys US special forces to 75 countries across world"

[3] Voir la traduction "Obama est en train d'intensifier sa guerre secrète et ses 'opérations spéciales' selon le Washington Post" de l'artivle d'Eva Golinger

[4] On voit bien ici qu'Obama ne fait que reprendre les principes de la "guerre contre-insurrectionnelle" développée durant la Bataille d'Alger et qui a fait depuis énormément de chemin, passant par toutes les dictatures d'Amérique Latine, grâce à l'École des Amériques (voir le très bon documentaire "Escadrons de la mort, l'école francaise"), repassant ensuite en Afrique se développant silencieusement au sein des pays riches en ressources naturelles. Puis ré-émergeant au grand jour après le 11 septembre incarnée principalement par Guantanamo et Habou Grahib, devenus mondialement connus, mais aussi par toutes les prisons clandestines que la CIA a semée dans le monde, en Europe comme ailleurs. N'excluons pas l'Afghanistan dont on sait peu, mais où l'on ne voit pas pourquoi la même tactique ne serait pas appliquée.

[5] Obama a donc abouti à la phase ultime de la "guerre subversive" chère au colonel Roger Trinquier. La guerre qu'Obama est en train de mettre en place est une guerre subversive totale et mondiale. Par là même il se positionne encore plus loin que Bush qui disait "vous êtes avec ou contre nous", ici avec sa stratégie Obama positionne clairement toute la population mondiale comme étant un ennemi possible.

[6] La société civile, et ces mouvements, sont également infiltrés et manipulés lorsque les États-Unis peuvent inclure un futur pays "libre" dans leur giron, l'exemple actuel étant celui des différentes "révolutions colorées" qui se sont déroulées et se déroulent encore dans l'ex-Bloc Est, aidées en cela par USAID, le NED et Freedom House ainsi que par la diffusion d'un petit livre édité par l'Institut Enstein "From dictatorship to democracy" qui est le parfait manuel pour mettre en place une révolution pacifique, avec l'aide de l'argent des États-Unis. Un très intéressant documentaire "Comment la CIA prépare les révolutions colorées" relate comment cela se déroule.

 

Auteur : Fortunato Esquivel (Traduction: Primitivi) - Source : Primitivi

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13638 

 

   

Vous aimez le foot ?

C'est pour vous :

 

 

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  http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13690

 

 

Domenech, par Laplote

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Rama Yade

 

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http://laplote.blogs.courrierinternational.com/

 

 

Foot: Notre équipe est à l'image de la France de Sarkozy: La risée de tous, à l'étranger !  Médias lanterne rouge de la liberté, Sarkozy ridiculisé partout, équipe de foot ridiculisée... même amour de l'argent, du luxe, du frelaté, du bling-bling ! Individualisme, égoïsme, narcissisme, tout y est ! Au secours ! Qui sauvera la France de cette boue ? (Voir Appel du 18 juin d'Eva contre la racaille), eva R-sistons

 

 

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Que veut le gouvernement égyptien ?

 

 

A la mi-juin, Jean-Claude Lefort, président de l’Association France Palestine Solidarité, devait se rendre à Gaza, en passant par Rafah, pour manifester la solidarité française avec les Palestiniens victimes du blocus. Après lui avoir donné leur accord le 10 juin, les autorités égyptiennes l’en ont empêché à deux reprises : il a dû rentrer en France après deux jours d’attente inutile à la frontière, malgré l’intervention de l’ambassade de France.


Cette décision confirme les questions que pose le comportement du Caire dans la question palestinienne. Longtemps fer de lance, avec Gamal Abdel Nasser, de la solidarité arabe envers la Palestine, le régime égyptien, avec Anouar al-Sadate, a donné la priorité à ses intérêts, en alliance étroite avec les Etats-Unis d’Amérique. Depuis la victoire du Hamas aux élections législatives de janvier 2006 et l’embargo décrété contre Gaza, la peur de l’influence croissante des Frères musulmans a poussé le président Hosni Moubarak à une complicité de fait avec Israël, comme le prouve la construction par l’Egypte d’un mur souterrain à la frontière. Il est clair que, sans le concours égyptien, Gaza ne pourrait plus être une prison à ciel ouvert…


Après l’accueil scandaleux des « Marcheurs de la paix » venus du monde entier, en décembre dernier, l’interdiction faite à Jean-Claude Lefort de se rendre à Gaza nous interdit de rester silencieux. Si Israël porte la responsabilité politique et juridique de la situation à Gaza, l’Egypte y contribue donc, hélas, aussi.


Il est temps, plus que temps que l’Egypte, en charge des négociations de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, tienne sa place, toute sa place dans le soutien à la cause palestinienne et pour le respect du droit international.


Sa contribution à la levée totale et définitive du blocus en sera la meilleure preuve. Les militants de la paix, qui souhaitent en tout état de cause entrer à Gaza, le vérifieront avec vigilance.


Le Conseil national de l’AFPS, le 19 juin 2010.

 

 

Préparatifs guerre ?

Un ou des sous-marins

équipés d'ogives nucléaires ? 
Sous-marins israéliens se dirigent vers l’Iran

 
Lundi 21 juin 2010 13h02
Israeli Warships in Suez Canal a Signal to Iran?

Thursday, July 16, 2009 foxnews_story.gif

Two Israeli missile class warships have sailed through the Suez Canal.

Two Israeli warships reportedly sailed through the Suez Canal on Tuesday, ten days after a submarine believed to be nuclear-armed made the crossing.

The deployment into the Red Sea, confirmed by Israeli officials to The Times of London, came ahead of long-range exercises by the Israeli air force with the U.S. later this month and the test of a missile defense shield at a U.S. missile range in the Pacific.

Israel has strengthened ties with Arab nations who also fear a nuclear-armed Iran. In particular, relations with Egypt have grown increasingly strong this year over the “shared mutual distrust of Iran”, according to one Israeli diplomat.

"This is preparation that should be taken seriously. Israel is investing time in preparing itself for the complexity of an attack on Iran. These maneuvers are a message to Iran that Israel will follow up on its threats," the Times of London quoted an Israeli defense official as saying.

If Israel were to launch an attack on Iran, Israeli naval vessels would likely pass through the Suez Canal, the official said.

It is believed that Israel’s missile-equipped submarines, and its fleet of advanced aircraft, could be used to strike in excess of a dozen nuclear-related targets more than 800 miles from Israel.

Egyptian Foreign Minister Ahmed Aboul Gheit told The Times that his government explicitly allowed passage of Israeli vessels, and an Israeli admiral said the drills were "run regularly with the full co-operation of the Egyptians."

 

Two Israeli Saar class missile boats and a Dolphin class submarine have passed through Suez. Israel has six Dolphin-class submarines, three of which may carry nuclear missiles.

http://www.foxnews.com/story/0,2933,532963,00.html

 

 

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Guerre ? Chaos ? Vivre en mode survie ?

Comme des millions de personnes dans le monde actuellement, nous pourrions être contraints de vivre en "mode survie"... 
Avez-vous déjà considéré que vous pourriez ne plus avoir de quoi
pour vous laver, pour vous chausser, de quoi vous abreuver, de quoi vous
alimenter?  Avez-vous déjà envisagé que votre survie puisse
dépendre entièrement de votre capacité à vous autosuffire et à faire du
troc? Avez-vous réfléchi au fait que la survie dans les grandes villes en
contexte de chaos est à peu près impossible? 
Ce qui devrait nous animer en ce moment c'est la conviction de
revenir à un mode de vie ancestral: entreproser des denrées alimen-
taires, savoir conserver ces denrées avec les méthodes d'antan
(caveau, conserves, etc.), faire notre pain, bûcher le
bois pour nous chauffer, économiser nos fonds de bouteilles de
shampoing, nos restants de savons, ...

On peut même pousser la réflexion jusqu'à nous préparer à faire
du troc pour pouvoir échanger des denrées ou de l'équipement. 
Qu'aurez-vous à échanger?  Vos talents, des brosses à dents, du
savon, du pain, des biscuits, du sucre, du vin, ....

extraits de http://sos-crise.over-blog.com/article-se-preparer-a-situation-de-chaos-a-vivre-en-mode-survie-isabelle-canada-52695193.html 

 

 

L'axe du Mal GB-USA-Israël

s'apprête à mettre le feu à la planète ! 

Silence Médias collabos ! 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 22:27

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France profonde,

communauté de vie,

instantanés du Gard,

par eva R-sistons

 

Bonjour !

 

Me revoici, après 8 jours sans Internet, et un déplacement pour finir l'aménagement de mon camping-car. Quelques jours dans le Gard, près de Sommières, un village encore préservé, à l'ancienne, respirant la France profonde, avec ses champs, ses cultivateurs, ses bêtes - l'âne qu'on entend braire, les chevaux dans les enclos, les poules en liberté, les chiens qui folâtrent... et peu de circulation. Une seule boutique, avec four à pains, petite épicerie, le journal, quelques cartes postales, les enfants qui viennent chercher un caramba, voilà, c'est tout, et c'est tout simple. Les ruelles ? Etroites, aux noms moyen-âgeux, et puis des maisons un peu penchées sous le poids des ans, ici une voûte, un passage fleuri, là on marche sous une maison, et un peu plus loin, voici un lavoir heureusement préservé. Une salle de fêtes, aussi: Soirée ping-pong, et le lendemain, boxe. Dimanche, fête des enfants. Et une fois par semaine, la halte-garderie itinérante, un fourgon joliment décoré, avec un gros escargot tout vert comme le gazon qui entoure le centre festif. L'école primaire fonctionne toujours, et il y a un relais poste. Pour combien de temps encore, avec Sarkozy qui s'acharne à détruire le paysage français pour nous amasser dans les villes comme du bétail et mieux nous tenir à sa merci ?   

 

Et une maison très ancienne pour accueillir une petite communauté. Le patriarche, et les locataires: La plupart jeunes, étudiants ou saisonniers, mais aussi ceux qui ont décidé de rompre avec le Système et de vivre au gré des occasions de la vie, ici un carrelage à poser, là de vieux objets à récupérer et à revendre après réparation, ou... un camping-car à aménager. Tout ce qui avait été d'abord fait de façon empirique, a été revu et corrigé: Par des "pros" des déplacements en fourgons aménagés, altermondialistes, fans de rave-parties, idéalistes... Ils savent faire, les mecs ! Mon fils aîné s'est félicité du travail de l'un d'eux, celui-ci a vu mon véhicule voici quelques semaines, et il a dit: "Je te le refais, moi ! J'ai un camion que j'ai aménagé en camping-car. Tu me donnes le gîte et le couvert, et je t'arrange ça super". Il a arrangé, et c'est une maison de poupées. Tout y est, en modèle réduit. Un petit bijou ! Une symphonie de jaune (paille), de vert (pâle), et de blanc. Les idées de l'une, et le savoir-faire de l'autre. Tout le monde est content !

 

Et me voici de retour. Finie la campagne, la mer de nouveau, et... déchaînée. Le vent du large. On en prend plein les poumons !

 

Alors, elle est pas belle, la vie ?

 

Eva ne r-sistons pas aux charmes de la vie  

 

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Natal, Wikipedia

   

L'Afrique du Sud,

capitale du foot - ou du non-alignement ?

Par eva R-sistons

 

Enfin, un Etat africain accueille le Mondial du foot ! Et quel Etat ! Celui de l'apartheid, vaincu par l'acharnement des militants anti-ségrégation, à l'heure où il était bien vu, puisqu'il ne s'agissait pas d'Israël Etat à part, de boycotter ceux qui distillaient le racisme et la haine. Celui, aussi, d'une icône des mouvements de libération ! Nelson Mandela a rendu leur honneur aux Noirs bafoués. Aujourd'hui, le monde entier a les yeux braqués sur l'Afrique du Sud, avec ses jolis stades colorés, ses guerriers zoulous, son développement impressionnant pour le continent - bref sur un pays phare. Oui, mais le revers de la médaille, ce sont des stades bunkerisés, des pauvres chassés à la périphérie pour ne pas voir troublée la fête, des malades du Sida en nombre impressionnant, une criminalité légendaire, des townships misérables, une classe blanche toujours insolente avec des nouveaux riches noirs qui le sont tout autant, un Système éducatif et de santé défaillants, et puis l'essentiel des terres est encore entre les mains des Blancs, les Noirs ont du mal à gérer celles qu'ils ont, les tensions raciales se perpétuent, même avec les métis, sans parler des oppositions ethniques, toujours vivaces, et des problèmes sociaux. La Nation "arc-en-ciel" rêvée par Nelson Mandela a du plomb dans l'aile, on est loin du melting-pot souhaité par le vieux leader noir. Bref, l'Afrique du Sud est un Etat d'une rare violence, surtout raciale et ethnique, ou liée à la pauvreté. Une société inégalitaire est toujours explosive !

 

220px-ApartheidSignEnglishAfrikaans.jpg

Wikipedia

 

Ce qu'on oublie de dire, aussi, c'est que l'Afrique du Sud est en tête des pays non-alignés. Gênant pour le Nouvel Ordre Mondial qu'on tente de nous imposer ! Et ce Non-Alignement doit non seulement se perpétuer, mais se développer. La force des faibles face aux puissants, c'est leur union, leur collaboration, leur mise en commun. Dans le concert des Nations, une autre voix doit se faire entendre, à nouveau, comme au temps des Lunumba, des Nasser ou des Boumedienne. Parce qu'un monde pluriel est nécessaire.

 

Alors, en avant l'Afrique du Sud, élément moteur du continent noir, phare africain, et pion-espoir pour un renouveau planétaire !

 

eva R-sistons à l'alignement des Nations sur le modèle anglo-saxon.

 

NB: Entendu ce jour, LCP, de Gaulle et l'Amérique: 

 

De Gaulle voyait la Grande-Bretagne comme une puissance atlantique non européenne, pour lui si la GB rejoignait le Marché Commun, entreprise coloniale dominée par les Américains, ce serait une catastrophe pour l'Europe. Quel visionnaire ! Quel prophète ! (eva)   

 

220px-Joburg_top.jpg

Johannesburg, wikipedia

 

Mouvement des non-alignés

Le mouvement des non-alignés (ou plus rare mouvement des pays non-alignés) [1] est une organisation internationale regroupant 118 États en 2008 (17 États et 9 organisations internationales y ont en plus le statut d'observateur), qui se définissent comme n'étant alignés ni avec, ni contre aucune grande puissance mondiale. Le but de l'organisation tel que défini dans la « Déclaration de la Havane » de 1979 est d'assurer : « l'indépendance nationale, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité des pays non alignés dans leur lutte contre l'impérialisme, le colonialisme, le néocolonialisme, la ségrégation, le racisme, le sionisme, et toute forme d'agression étrangère, d'occupation, de domination, d'interférence ou d'hégémonie de la part de grandes puissances ou de blocs politiques » et de promouvoir la solidarité entre les peuples du tiers monde. L'organisation, dont le siège est à Lusaka en Zambie[2], regroupe près des deux tiers des membres des Nations unies et 55 % de la population mondiale.

Le mouvement des non-alignés comprend des membres importants à l'échelle mondiale, comme l'Inde, l'Algérie, l'Égypte, l'Indonésie, le Pakistan, Cuba, l'Afrique du Sud, l'Iran, la Malaisie, ainsi que la ex-Yougoslavie. La République populaire de Chine a été membre pendant un temps. Le Brésil n'a jamais été un membre formel du mouvement, mais il partage plusieurs de ses vues et envoie régulièrement des observateurs à ses sommets.

 

(..) Créé dans le contexte de la guerre froide, le mouvement a dû trouver un nouveau souffle à son issu suite à l'effondrement de l'Union soviétique. De plus, les États issus de l'éclatement de la Yougoslavie (l'un des membres fondateurs) ont montré peu d'intérêt pour l'organisation depuis la dissolution du pays. Enfin en 2004, Malte et Chypre se sont retirés lors de leur entrée dans l'Union européenne. Néanmoins, l'organisation continue de jouer un rôle important. Elle a par exemple refusé de suivre les instances du consensus de Washington, lequel regroupe le Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et la Banque mondiale, considérant que ce serait nuisible aux intérêts de ses membres.

Loin de s'estomper, le legs de l'ère de la guerre froide se poursuit. De nouvelles tendances s'inspirent des acquis des luttes de décolonisation. Ainsi, le politologue Aziz Salmone Fall, dans le sillage de Ben Barka, avec son Groupe de Recherche et d'Initiative pour la Libération de l'Afrique (GRILA) prône un renouveau de la Conférence tricontinentale, un développement autocentré aux fondements écosystémiques, et plaide pour un mondialisme polycentrique[3].

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_non-align%C3%A9s

 

Map Non-Aligned Movement.png
Pays appartenant au mouvement des non-alignés :

     États membres      États observateurs      États non membres PROPAGANDE DE GUERRE EN ACTION : Michel Collon - VIDEO: Analyse de Libé et Le Monde au lendemain de l'attaque contre la flotille
Mais qui fait la dictée aux journalistes français ?
( si la vidéo ne s'affiche pas sur votre navigateur,voir sur Dailymotion )

Mouna Hachim - Propagande pro-israélienne, désinformation et autres sophismes
Transformer le bourreau en victime. Et inversément.

Neve Gordon - Ce que le juge Goldstone a appris à ses dépens
Comment la machine étatique israélienne réorganise sa propagande

DORMEZ OU RESISTEZ, CITOYENS !
Bricmont, Bouajaja, Morelli... - La Belgique, complice de crimes de guerre ?
Mais c'est l'hypocrisie de l'Europe toute entière qui est dénoncée

CRIMES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI :
Uri Avnery - "Tue un Turc et repose-toi"
"L'Exodus s'est répétée, mais avec un changement des rôles. Aujourd'hui nous, Israéliens, sommes les Britanniques."

ISRAEL IMPLIQUE EN AMERIQUE LATINE ET EN IRAK :
Marc Vandepitte - Israël ne se "défend" pas, il pratique le terrorisme en Amérique latine aussi !
Colombie, Costa Rica, Bolivie, Venezuela, Honduras, Guatemala, Salvador...

Gilles Munier - Israël s'incruste en Irak
Israël discrètement actif dans l'occupation

Michel Collon vient de publier le livre Israël, parlons-en !
Recueil de vingt entretiens avec Chomsky, Ramadan, Gresh, Sand, Pappe et tous les meilleurs analystes et témoins du conflit. 

 

 

                             roms.jpg

Sur le blog d'eva, Sos-crise:

Expulsions de Tsiganes en France: Monnaie courante aujourd'hui

L'UE compte faire pression sur Israël pour lever le blocus sur Gaza

Se protéger du cancer, que l'alimentation soit notre médecine !

Lettre ouverte aux Elus de la Nation, au sujet des risques liés à Israël

"Autour" du CNR, une nouvelle Résistance se construit - Comité Valmy

EXTENSION AU PUBLIC DU "MANAGEMENT DE LA TENSION"

Les gouvernants : acteurs et complices de la crise

Les meilleurs liens infos

Flotille de la Liberté, les dernières nouvelles, tout ce qu'on ne vous a pas dit

Le gouvernement des banques et autres infos du Monde Diplomatique

Liste complète

 

              

Excellente sélection du site Valmy :

          29 mai  2010 à la Bastille: autour de l'exemple du CNR, une nouvelle Résistance se construit
            
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article676

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Article à lire absolument :

 

Ce que signifie Monsieur Van Rompuy

L'éclatement de la Belgique 

Non, ce n’est pas une boutade ! Malgré son allure de Pinocchio effaré, Monsieur Van Rompuy (Herman) est loin d’être le personnage insignifiant qu’ont mélancoliquement décrit des européistes déçus. Il signifie un projet politique tout à fait clair, et a été choisi à dessein ; pas par les citoyens des différents peuples de la très diverse Europe, évidemment, mais par une oligarchie mondiale qui n’est pas le cercle des Présidents et des Premiers Ministres des pays de l’Union Européenne. Désormais simples exécutants politiques, ceux-ci n’ont fait que ratifier la décision d’affairistes qui ne se cachent même plus.

Ce que signifie Monsieur Van Rompuy 

Avant de se présenter devant ceux qui devaient le nommer, M. Van Rompuy a comparu, le 12 novembre 2009, au château de Val-Duchesse, à Bruxelles, devant le jury d’un club mondial rassemblant banquiers, marchands d’armes, magnats du pétrole et dirigeants de multinationales avec leurs  journalistes apprivoisés. Il est allé passer un examen. Le projet d’impôt européen à prétexte écologique qu’il y a fait connaître est tout ce que les citoyens ont été autorisés à savoir. Son parcours politicien ayant été jugé conforme au profil souhaité, il a été adoubé comme gouverneur général de l’Union Européenne. Quant à Madame Ashton, choisie en même temps, elle déborde de précieuses qualités : parvenue typique de la nomenklature, inféodée à la finance, absolument inconnue, tout à fait novice en diplomatie et incapable d’ânonner une phrase en une autre langue que l’anglais.  

Le premier but de ce double choix est de signifier une fois pour toutes aux citoyens des pays d’Europe que l’ère démocratique est close, et que dorénavant c’est le conseil des banquiers qui décide. Désormais les choix seront faits par des experts, afin de maximiser les rendements financiers. Mettez vous bien ça dans la tête ! Peut-être pourtant quelques politiciens espéraient-ils qu’en acceptant des marionnettes aussi falotes ils retarderaient la mainmise totale des groupes bancaires, et pourraient exercer encore quelque pouvoir pendant quelques années. En ce cas ils se seraient illusionnés, car, derrière ce duo grotesque, la destruction de la démocratie va bon train, et eux-mêmes sont déjà surveillés. La crise de la dette grecque en est une limpide démonstration.  

La deuxième signification est que l’Union Européenne est une succursale de l’empire anglo-saxon, dont les dirigeants dictent la politique étrangère qu’ils font appliquer par l’OTAN, bras armé de l’oligarchie. Madame Ashton joue à merveille de sa balourdise feinte pour ridiculiser l’Union Européenne, tout en élargissant son propre champ d’action et en étoffant ses services (ne parlons pas de ses revenus). Elle joue son rôle, conformément aux instructions de ses commanditaires. Pour les financiers, la diversité des pays du continent européen est contraire à la nécessaire soumission des consommateurs et défavorable à l’intimidation militaire exercée contre les « pays émergents », vitale pour maintenir une hégémonie mondiale chancelante. L’activité intellectuelle, politique et scientifique dans les pays d’Europe doit être strictement encadrée et normalisée par l’usage exclusif de la langue anglaise, tandis que l’innovation doit être concentrée dans les pays dominant l’empire (comme le montre l’institution récente d’agences de contrainte et de surveillance des chercheurs). Les diplomaties nationales sont donc vouées à disparaître, en même temps que la liberté politique et culturelle des nations.  

Mais pourquoi être allé chercher le Premier Ministre de Belgique, un pays qui apparemment n’avait pas besoin d’une crise politique supplémentaire ?

Précisément afin de provoquer une nouvelle crise et de scinder la Belgique, comme l’a récemment exigé un euro-député anglais qui, en bon Anglais, se mêle de ce qui ne le regarde pas et parle dans l’intérêt des classes dominantes.

Mais quel est cet intérêt ? La Belgique n’est-elle pas une création de l’Angleterre ?

La Belgique moderne fut en effet créée en 1830 par l’Angleterre, afin que la France ne contrôlât pas le port d’Anvers et que la frontière du Nord de la France fût vulnérable militairement. Mais les diplomates anglais n’avaient pas prévu une guerre contre l’Allemagne unifiée, de sorte  qu’au XXe siècle l’Angleterre, alliée à la France, dut sacrifier des milliers d’hommes pour défendre cette frontière indéfendable. La France en perdit cependant bien plus encore ! La Belgique a ainsi très bien servi à affaiblir la France, mais est devenue maintenant inutile. L’intérêt de l’oligarchie serait au contraire à présent de la détruire. Bien entendu, le sort de la Belgique n’intéresse en rien les oligarques, mais renforcer l’Union Européenne leur importe au plus haut point, puisque celle-ci est la structure de vassalisation des pays d’Europe à la finance. Accroître les pouvoirs de l’Union Européenne permettrait de réduire la démocratie à un pur jeu d’apparences, et de renforcer durablement le régime autoritaire qui s’installe peu à peu depuis une trentaine d’années. Mais il manque à l’Union Européenne la souveraineté qui lui permettrait de dominer les États. C’est à combler ce manque que détruire la Belgique serait utile.

Le traité de Lisbonne a en effet doté l'Union Européenne de la personnalité juridique et d’une représentation diplomatique. Pour devenir un État internationalement reconnu, il ne  lui faudrait plus qu'un territoire propre, fût-il minuscule comme ceux de Monaco ou du Vatican. Un quartier de Bruxelles ferait fort bien l’affaire. Dès que cette reconnaissance serait obtenue, la subordination juridique des États, dès longtemps entreprise, serait parachevée. L’attaque des spéculateurs contre la Grèce est déjà utilisée pour préparer la mise sous tutelle des États.

Encore faut-il, pour obtenir la souveraineté sur une partie de Bruxelles, faire éclater la Belgique, et il faut le faire sans tarder, avant que les peuples d’Europe ne rejettent l’Union Européenne qui les ruine en imposant le libre-échange absolu, y compris envers les pays tiers. L’éclatement prochain de la zone euro rend la nécessité encore plus pressante. Cependant d’autres raisons motivent aussi les oligarques à agir. Les extrémistes flamands sont évidemment d’utiles auxiliaires, mais la crise économique pourrait faire passer le nationalisme au second plan des soucis du peuple flamand. Mieux vaudrait donc les utiliser au plus tôt, et si possible tant que sévit l'actuel gouvernement français, tout entier composé de valets de la finance internationale, dociles à nuire de leur mieux aux intérêts de la France et de la Francophonie. Surtout, un fait interne à la Belgique, inconnu de la plupart des Français, oblige à une manœuvre rapide et délicate.

Depuis 1962 la Belgique est soumise à des « lois linguistiques », imposées par la majorité flamande du pays. Une « frontière linguistique », interne, divise le pays entre Flandre, Wallonie et Bruxelles. Cette « frontière » fut fixée sans consulter la population, sur la base d’un recensement de 1947 déjà périmé à l’époque, afin que Bruxelles fût enclavée en Flandre. Elle ne coïncide pas partout avec les limites administratives, ni avec l’actuelle limite entre les langues, car l’extension de l’agglomération bruxelloise depuis soixante-trois ans a étendu l’aire où l’usage du français est le plus courant. De ce fait, des communes dont la grande majorité des habitants parlent français sont administrativement rattachées à la Flandre (et de même les communes des Fourons, loin de Bruxelles), ce qui suscite d’invraisemblables bisbilles, mesquines à souhait, qui font toute la saveur de la politique belge. L’agglomération bruxelloise et la Wallonie sont pourtant désormais contigües, mais le dessein opiniâtre des Flamingants d’annexer Bruxelles à la Flandre empêche de reconnaître cette réalité.

Quoique futiles, ces bizarreries ne sont pas d’anodines coutumes locales, mais forment un important atout pour les partisans d’une Union Européenne supranationale. En effet, lors de la division de la Yougoslavie, la carence politique, la paresse d'esprit, le manque de clairvoyance, la crainte inspirée par le seul nom de Sarajevo et surtout la volonté de cacher le conflit politique opposant la France, qui voulait maintenir la Fédération yougoslave, et l’Allemagne, qui voulait la détruire au plus tôt, firent prévaloir une cote mal taillée : reconnaître les limites des républiques fédérées comme frontières internationales, sans consulter les populations ni considérer la répartition des diverses communautés humaines assemblées ou divisées par ces frontières. On sait quels désastres ce compromis entraîna et dans quelle confusion durable il a fait plonger les Balkans. Les vices juridiques évidents étaient de confondre l’administratif et le politique, de faire prévaloir le droit du sol sur le droit des gens, et de préférer l’arbitraire bureaucratique à la vérité des préférences nationales. Comme pour incruster le mal, les gouvernants d’Europe ont entériné cette décision casuelle comme un principe. Ce précédent yougoslave serait donc invoqué en cas d’éclatement de la Belgique (et l’on serait plus réaliste en écrivant « lorsque la Belgique éclatera »). Or plusieurs traditions politiques s’opposent. Pour établir la nationalité des personnes, la tradition française considère d’abord le droit du sol et secondairement la filiation, et elle s’en tient depuis un siècle et demi au droit des gens pour fixer les frontières. Jusqu’aux années récentes, la tradition germanique accordait l’exclusivité au droit du sang pour la nationalité, et elle a longtemps tenté d’imposer le tracé des frontières en invoquant le droit du sol ou le droit de conquête. La tradition anglo-saxonne accorde la primauté au droit du sol pour la nationalité, et laisse le droit du plus fort décider des frontières : la Grande-Bretagne est une île. Ces trois traditions sont incompatibles.

Selon la jurisprudence tirée de l’écartèlement de la Yougoslavie, les communes situées en Flandre sont flamandes, même celles dont la grande majorité des habitants sont Bruxellois et francophones, et Bruxelles est bel et bien enclavée en Flandre. En outre le parlement et le gouvernement flamands (car il y a sept parlements et trois gouvernements en Belgique, outre les assemblées provinciales !) ont, depuis des années, décrété que la capitale de la Flandre était Bruxelles, et y ont fixé leur siège, sans consulter les habitants de la ville bien entendu. En proclamant son indépendance, la Flandre revendiquerait sa capitale ! Bien sûr, les Bruxellois sont à 85 % francophones, mais les dirigeants flamands ne manquent pas de souligner qu’outre le français, maintes langues sont parlées à Bruxelles, y compris le turc et l’arabe maghrébin, et même l’anglais dans des immeubles de bureaux. Par mansuétude, le gouvernement flamand serait prêt à accorder un statut dérogatoire (transitoire bien entendu) aux habitants qui ne parleraient pas le néerlandais (anglais accepté).

Il est peu vraisemblable que les politiciens britanniques et allemands intéressés par l’affaire soutiennent jusqu’au bout la revendication flamande, car ils savent qu’imposer un changement de langue aux habitants d’une grande ville est impossible. Mais des partisans du renforcement de l’Union Européenne pourraient proposer (dans un esprit de conciliation, n’en doutons pas…) un statut de "ville libre" pour une partie de Bruxelles, comme jadis Dantzig ! Ce quartier serait pompeusement proclamé « capitale de l’Europe » et, pour faire étasunien, on dirait « District of Concordia ». Toute latitude serait laissée à l’administration de l’Union Européenne pour angliciser peu à peu son district ; en contrepartie, toute latitude serait laissée aux autorités du nouvel État flamand, devenu souverain sur une partie de la ville, pour gêner les Bruxellois francophones et attiser les oppositions ethniques. Mais ce scénario dépend de l’enclavement de Bruxelles en Flandre, qu’un référendum dans les communes proches de la « frontière linguistique » remettrait en cause. La primauté du droit du sol sur le droit des gens, qui est le principe de la politique flamingante et la cause principale de la fièvre politique récurrente de la Belgique, paraît ainsi aux européistes comme un atout maître.

 Scinder la Belgique le long de la « frontière linguistique » existante, sans consulter les populations intéressées, est néanmoins en bonne logique un projet insoutenable. En effet, une seule nationalité belge existe, et une seule souveraineté. Ces faits incontestables sont de surcroît incarnés en une seule personne : le roi ! Le droit des personnes ne distingue pas parmi les Belges des Néerlandophones, des Francophones ou des Germanophones. La seule procédure envisageable est donc de demander l’avis des populations au suffrage universel, et de tracer la frontière au niveau communal. L’avenir de chaque commune serait décidé à la pluralité des voix des habitants, puis chacun opterait pour la nationalité de son choix. L’argument que le référendum n’existe pas en droit belge est sans force, puisque par hypothèse l’État belge disparaîtrait. La seule restriction envisageable au suffrage universel pourrait être de limiter le corps électoral aux citoyens domiciliés dans chaque commune et y résidant effectivement depuis plusieurs années, mais cette modalité d’application ne modifierait pas le principe. Bien entendu, les États successeurs garantiraient la liberté de circuler et de résider, ainsi que le maintien des droits des minorités à l’avenir, de part et d’autre de la frontière ainsi démocratiquement déterminée.

Quoique seule cette procédure soit conforme à l’équité et à l’esprit du droit international, nul doute que des chicanes seraient tentées pour en limiter et en retarder l’application. L’enjeu en effet n’est pas mince, car si l’Union Européenne était reconnue comme un État fédéral disposant d’un territoire propre et d’un service diplomatique, ses dirigeants revendiqueraient bientôt un statut de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. La Grande-Bretagne n’envisageant aucun changement de ses droits, au nom de son traditionnel statut d’exception, le siège de la France serait dévolu à l’Union Européenne et bientôt confié à un Danois entouré d’une administration anglaise. Ainsi l’empire anglo-saxon disposerait de trois sièges parmi les cinq permanents.

Tel est le sens de la nomination de M. Van Rompuy. Dévoué à la Flandre et fidèle serviteur des classes dominantes, M. Van Rompuy prépare la scission de la Belgique afin d’assurer la domination de l’empire anglo-saxon sur l’Europe, en contrepartie d’une promesse de soutien à la tentative de mainmise de la Flandre sur Bruxelles. De son poste, il devrait faire traîner des négociations pendant que les dirigeants flamands brusqueraient le mouvement.

La France risque d’être trahie par ses politiciens et éliminée de la politique mondiale.

À l’occasion d’une crise politique, les dirigeants flamands tenteraient d’imposer leur solution avant que les peuples ne réagissent. Cette « solution », qui évidemment ne ferait que multiplier les problèmes, n’est pas une vague élucubration mais un dessein médité. M. Herman Van Rompuy était l’un des parlementaires flamands qui lancèrent le projet de scinder l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans référendum sur la limite linguistique, afin d’isoler Bruxelles. Herman a un frère, Éric, lui aussi politicien. Il n’y a pas de mal à avoir un frère, ni à se prénommer Éric, ni à se passionner pour la politique. Mais M. Éric Van Rompuy est connu depuis quarante ans comme un flamingant rabique, qui ne se cache pas de vouloir néerlandiser Bruxelles, de l’Atomium au bois de la Cambre et des sous-sols aux mansardes. Éric dit tout haut ce que Herman ne doit pas dire. Précisons : ce que Herman ne doit plus dire, car naguère encore il ne s’en privait pas. S’il le pouvait, il ferait parler flamand au Menneken-Pis. M. Herman Van Rompuy paraît certes aussi simplet que Pinocchio, mais ce sont les renards et les loups qui tirent les ficelles.

Encore une fois, l’oligarchie mondiale se fiche de la Flandre et des Flamingants, il se trouve seulement que des intérêts coïncident. Ou plutôt, des hommes pensent que leurs intérêts coïncident. En réalité, le peuple Flamand, grand petit peuple qui peut s’enorgueillir d’un passé glorieux et d’un présent prospère, nuirait certainement à son avenir s’il suivait ses extrémistes. Un coup de force à Bruxelles, suivi d’un long conflit avec les habitants de la ville, serait un très mauvais commencement pour son existence étatique. Fixer par référendum la frontière entre les États serait pour lui bien préférable.

Face à de tels projets plusieurs questions viennent à l’esprit. Quel est, à présent, le but de l’Union Européenne ? Quelles sont ses effets réels ? Quelles forces sociales soutiennent-elles l’intégration européenne ? Comment les États peuvent-ils pacifier les rapports sociaux ?

Discuter ces questions en détail nécessiterait un gros livre écrit par plusieurs auteurs, mais quelques réponses partielles peuvent être cependant proposées.

Il n’est bien sûr pas possible d’épiloguer, puisque nul ne connaît l’avenir, mais la prépondérance anglo-saxonne au Conseil de Sécurité ouvrirait à l’ONU une crise semblable à l’agonie de la SDN à la fin des années trente. La diplomatie, déjà rendue instable par la volonté des États-Unis de récuser le multilatéralisme et d’affaiblir l’ONU, deviendrait chaotique. L’oligarchie escompte cependant affermir ainsi son pouvoir, d’autant plus que la suprématie de l’Union Européenne sur les États rendrait inopérants les débats politiques dans les pays européens, comme ils le sont depuis longtemps dans les pays anglo-saxons. Démocratie et Souveraineté nationale sont en effet inséparables, et le but visé est d’abolir l’une et l’autre, afin d’achever de détruire le compromis social datant de l’après-guerre, qui faisait la part trop belle aux producteurs dans le partage de la valeur ajoutée.

Dès les années cinquante du XXe siècle, les classes dominantes comprirent que le suffrage universel rendait impossible une politique réactionnaire dans les États nationaux. La « construction européenne » leur permit de dominer les démocraties nationales et de raffermir leur emprise. Toute responsabilité politique fut bannie de cette Union européenne, malgré la concentration progressive du pouvoir. La notion même de politique en fut exclue, remplacée par l’exaltation des compétences des experts et par quelques simagrées de démocratie factice. Le libre-échangisme y devint dogme. Ainsi fut supprimé tout frein à la circulation des marchandises et des capitaux, même à court terme, ce qui permit aux détenteurs de monnaie de reprendre une grande part de la valeur économique produite. Désormais les décisions sont prises dans l’ombre, au gré de firmes privées, financières plutôt qu’industrielles, et dont les plus influentes ne sont pas européennes. Sous la férule de la Commission, la concurrence entre les pays de l’Union européenne est exacerbée à dessein, et l’immigration laissée sans contrôle, afin de forcer la baisse relative des salaires et la régression des droits sociaux. Pour verrouiller cet absolutisme si propice aux tripotages, un projet de constitution fut présenté en 2005, mais rejeté par plusieurs peuples en dépit d’une intense propagande. Le traité de Lisbonne fut donc imposé en 2009 pour contraindre les peuples à se soumettre. Ce coup de force s’est accompagné de l’aggravation de la surveillance policière. Dans l’Union européenne, l’action politique est impuissante, l’industrie dépérit, les classes populaires sont frappées par le chômage et appauvries, la plupart des agriculteurs vivotent, l’activité intellectuelle s’étiole, la recherche est mise sous tutelle, l’innovation disparaît. Mais si ce désastre organisé obère l’avenir, il profite aux intermédiaires, et, au premier chef, aux banques anglo-saxonnes qui, grâce aux manœuvres de leurs gouvernements, se sont arrogé depuis quarante ans le monopole de la création monétaire. Ce sont elles qui, au moyen de l’OMC, ont imposé la concurrence indienne et chinoise. Ce sont elles qui achètent en monnaie de singe les entreprises pour en absorber la substance puis les démanteler. Ce sont elles qui gouvernent effectivement l’Union européenne, à travers des hommes de paille.

Le despotisme européiste, nous y sommes. L’autoritarisme vétilleux de la Commission s’aggrave, avec l’aide de la bien mal nommée Cour de justice européenne, dont les arrêts prétoriens étendent sans cesse les compétences de l’Union européenne, en usurpant au profit de celle-ci les droits des États. La langue des maltôtiers anglo-saxons est imposée, même dans les affaires internes à chaque pays. La sape des constitutions nationales, seul cadre où les divers intérêts sociaux puissent se confronter pacifiquement, fait s’effondrer le débat politique et le contrôle démocratique sur les gouvernants. Le pouvoir discrétionnaire de commissaires nommés par intrigue, irresponsables, et placés sous influence, empiète ainsi chaque année davantage sur les libertés publiques et privées. Les difficultés économiques et politiques mènent fatalement ces despotes à la dictature.

L’assujettissement des peuples par la destruction des droits nationaux, n’est limité que par la résistance des dirigeants des États, fort variable d’un pays à l’autre. Si les Allemands et les Britanniques savent à la fois défendre leur pouvoir national, investir les instances de décision de l’Union européenne et faire agir celles-ci au mieux de leurs intérêts, les classes dominantes françaises font tout leur possible pour accroître les prérogatives fédérales de l’Union européenne et vassaliser la République Française, dans l’espoir d’accéder à la surclasse dominante mondiale.

Prêtes à tout pour pérenniser leur prédominance sociale tant elles craignent la révolte d’un peuple mal-pensant, les classes dominantes françaises rêvent d’une tutelle étrangère et souhaitent une administration anglophone, où caser leurs rejetons en excluant ceux du peuple. En dégradant encore un peu plus l’enseignement public, elles pourraient réserver le pouvoir à leurs descendants pour quelques générations. Les politiciens qui s’agitent incessamment dans les palais parisiens sont au-delà de toute critique. Tous leurs actes tendent à affaiblir la France, à la soumettre à l’empire dominant et à diviser les Français. Leur programme est celui de Condoleezza Rice en 2003 : abaisser la France. Au service de maîtres qui les méprisent, ces larbins ont envoyé l’armée française participer à l’agression contre le peuple Afghan. Ces lémures s’efforcent de faire dépérir la Francophonie et de céder la souveraineté de la Nation à l’Union européenne. S’ils réussissaient, ils se rengorgeraient de leur renoncement. Les dominants français, qu’ils se disent de « droite » ou de « gauche », seraient immensément euphoriques de devenir définitivement impuissants. Finies les responsabilités ! Et cela en bénéficiant de la solidarité active des oligarchies des pays voisins ! La France serait enfin échec et mat, politiquement, économiquement et intellectuellement, pour la jubilation de l’Angleterre et de l’Allemagne, et au grand soulagement de l’oligarchie française, qui pourrait s'angliciser le front haut, afin de dominer le peuple pendant un siècle.

L’étape suivante, déjà en cours, est de brider l’Union Européenne, par coalescence de l’UE et de l’ALENA, dans une Union Transatlantique étroitement liée à l’OTAN et conçue comme instrument de domination interne sur les citoyens et d’intimidation externe vis-à-vis de la Chine et de la Russie. Sa fondation serait prétexte à créer une nouvelle monnaie permettant une banqueroute partielle. Sa direction effective serait partagée entre les banquiers de Wall Street et ceux de la City, tandis que la prédominance sur le continent européen serait laissée aux industriels allemands, dont les représentants politiques s’efforcent depuis longtemps de diviser l’Europe en régions, selon leur modèle fédéral, escomptant ainsi transformer en pouvoir politique la puissance économique qu’ils retirent de l’UE. Les récents chanceliers et ministres des Affaires étrangères d’Allemagne ont dit et écrit, à maintes reprises, que l’Union européenne permettrait à l’Allemagne de s’assurer l’hégémonie qu’elle a échoué par deux fois à imposer à l’Europe par la guerre. Cette hégémonie s’encadrerait, en attendant de s’en affranchir, dans l’empire anglo-saxon, où la responsabilité politique des dirigeants et les droits des personnes régressent depuis vingt ans.

Mais les difficultés insurmontables qu’un tel projet ne manquerait pas de rencontrer font craindre une fuite en avant de ses promoteurs vers la guerre.

Si ce projet de fédération despotique et libre-échangiste aboutissait, la déstructuration économique s’aggraverait encore et empêcherait définitivement de donner du travail à tous, y compris aux plus récemment arrivés. Mettre fin au libre-échange absolu et relocaliser la production est donc vital. Pour les Français, c’est l’existence nationale, culturelle et spirituelle qui est en jeu, en même temps que la prospérité, la liberté et la paix civile. Pas de liberté individuelle si la liberté collective n’est pas assurée ; pas de vie culturelle sans concorde ; pas de concorde sans prospérité ; point de prospérité, même pour les riches, si les pauvres sombrent dans la misère.

Un peuple est souverain s’il peut, par sa volonté ultime exprimée collectivement, accepter ou repousser un projet engageant son avenir. Parmi maintes raisons de vouloir maintenir notre Souveraineté nationale et la transmettre aux générations à venir, fierté, fidélité à nos aïeux et à notre culture, volonté d’être maître chez soi, goût pour la vie civique conçue comme une œuvre d’art, crainte d’une désarticulation de la société menant à la violence, il en est une qui devrait emporter la décision des Français : dans le monde tel qu’il est, la France est un instrument irremplaçable au service de la paix et de la liberté. Non par prédestination, parce que la France serait une entité providentielle, peuplée d’esprits géniaux et douée d’une essence collective intemporelle. Ce pays, comme toute autre formation sociale, aurait pu disparaître ou avoir d’autres limites. Ses mœurs ont évolué au cours du temps. Mais, au-delà de l’image sentimentale de Marianne au bonnet phrygien ou de « la Madone aux fresques des murs », l’équilibre social et les leçons de l’Histoire font que les Français croient à l’égalité des hommes et à l’égalité des nations. Ils pensent que la liberté individuelle s’exerce grâce à la liberté collective. Surtout, ils ont horreur des excès. Ce n’est pas que jamais des Français n’en aient commis, il s’en faut. Mais, contre les abus, se sont toujours dressés des femmes et des hommes, pour les dénoncer et appeler leurs compatriotes à la raison, à la générosité et à l’honneur. Si peu nombreux les protestataires aient-ils d’abord été, ils ont toujours fini par emporter la conviction générale. Toutes les opinions, des plus chimériques aux plus pertinentes, des plus tyranniques aux plus généreuses, ont déjà été débattues en français. Au fil des siècles, malgré les défauts de leur organisation et les injustices de leur société, et même après que certains d’entre eux aient commis des crimes, les Français ont toujours su finalement se réformer. Souvent cela n’alla pas sans difficultés, ni sans fautes parfois sordides. Cependant, par leur attachement sans mysticisme à l’image idéale de la France, les Français expriment leur consentement à l’effort d’humaniser la société, cet effort que chaque génération doit continuer, en bénéficiant du labeur des générations qui l’ont précédé pour alléger les peines des générations qui lui succéderont.

Dans le désordre du monde, la France est le seul pays autour duquel des oppositions à un impérialisme puissent se cristalliser pacifiquement. C’est le seul pays qui pourrait, s’il se donnait à nouveau un Gouvernement, proposer une réforme globale des relations internationales. Cette proposition pourrait être d’autant plus favorablement accueillie que l’impérialisme français date désormais d’un passé ancien.

La crise en cours, économique, financière, politique, morale, et aussi guerrière puisque les puissances anglo-saxonnes ont perpétré deux agressions au Moyen-Orient et y ont entraîné leurs alliés, démontre l’excès d’ambition de l’oligarchie. Les événements châtient cette démesure. En répandant partout le trouble et la violence, les puissances « occidentales » se sont fait haïr dans le monde entier. Leurs industries sont à présent très menacées par des concurrents que les dirigeants ont eux-mêmes favorisés le plus possible, sous la pression de financiers avides de multiplier les échanges, occasions de profits. Ces concurrents sont sans scrupules et exploitent leurs peuples sans pitié. Si ce déséquilibre perdurait, le risque de grave conflit s’accroîtrait. Seule une calme fermeté peut rétablir à la fois l’équilibre international et la liberté.

La dynamique propre du système international, mais aussi les interventions des acteurs politiques, détermineront la coopération ou l’affrontement, la prospérité ou l’appauvrissement, le rétablissement de la démocratie ou l’instauration d’une dictature durable, la paix ou la guerre. Notre liberté dépend de notre lucidité et de notre ténacité. Pour que les peuples d’Europe ressaisissent une prise sur leur avenir, la priorité est d’abattre l’irréformable Union Européenne, de quitter l’OTAN, et de remettre en chantier la coopération internationale.

Les Français peuvent en prendre l’initiative.

Christian Darlot

 

http://www.observatoiredeleurope.com/Ce-que-signifie-Monsieur-Van-Rompuy_a1389.html

 

 

Lire aussi  (Belgique):

http://www.alterinfo.net/La-Belgique-une-victime-du-Nouvel-Ordre-Mondial_a47193.html

 

 

Reçu ce commentaire:

 

Française allant bientôt habiter en Belgique, à Bruxelles plus précisément, par amour, je m'intéresse plus que jamais à l'avenir de ce pays. Politiquement parlant, je suis nulle, mais je peux parler de la vie quotidienne

Durant mes séjours, j'ai pu remarquer à quel point les flamands faisait leur possible pour assurer une certaine mainmise sur Bruxelles (je ne peux pas parler de la situation dans les autres villes belges). Ce que j'ai remarqué, c'est que la langue francophone perd du terrain, par rapport à la langue flamande. En général, les francophones ne s'aperçoivent pas de cet état de fait, mais insidieusement, ça se propage... ex : les publicités que l'on trouve de plus en plus en langue flamande : les publicités arrivant en bloc, il faut vraiment ouvrir le paquet et scruter pour trouver une pub en français !! je ne parle même pas des services de téléphonie ou autres : pour avoir quelqu'un qui parle français, il faut patienter au minimum 15 mn... Dernière nouvelle en date : le journal de la Une belge, chaîne francophone en elle-même, qui passe pour quelques minutes en langue flamande alors que les chaînes flamandes ne céderont jamais un pouce de terrain, et que l'on ne verra jamais de programmes en français.

 

Bientôt, mais cela n'est que mon opinion, les francophones habitant Bruxelles, vont se retrouver "ghettothisés" et, pour la plupart, sans avoir rien compris à ce qu'ils leur arrivent. Ou alors, tous seront contraints et forcés d'apprendre le flamand (à ce sujet, même dans les écoles, on apprend que l'on ne dis pas Liège, mais Luik). Mon futur mari pense aussi que les autres pays européens, notamment la France (et surtout certains journalistes à la télé), n'aident pas en prononçant Brussels, au lieu de Bruxelles : Le X de Bruxelles se prononce, contrairement au X de Chamonix.

 

(Je crois que je vais parler de ça sur mon blog). En tout cas, je souligne le joli travail que vous faites et j'avoue qu'en me baladant sur vos blogs et sur les autres liens que vous publiez, j'ai appris et conforté pas mal de mes vues... Merci pour ça

 

(Merci, chère Sophie, pour ce précieux témoignage - eva)

 

 

worldwarw

Les signes annonciateurs

d'une 3e guerre mondiale s'accumulent

par Eberhard Hamer 

 

(..) Dans ce contexte toute une série de préparatifs de gu

erre semblent alarmants:

1.    Le Premier ministre israélien, un homme d’extrême-droite, est un va-t-en-guerre imprévisible. Il se plaint constamment d’avoir reçu de la part de l’Iran des menaces variées dont aucune n’a jusqu’ici résisté à l’examen. Mais il hausse de plus en plus le ton et au cours des derniers mois il a fait la tournée des principales capitales mondiales pour y chercher un soutien. Il paraît même que Madame Merkel lui a juré la fidélité des Nibelungen, comme l’avait fait avant les précédentes guerres mondiales Guillaume II aux Autrichiens ou les ­Anglais et les Français à la Pologne.
2.    Israël a déjà positionné les sous-marins nucléaires qu’elle a achetés à l’Allemagne, armés de missiles à ogives nucléaires, en face de l’Iran et, non content d’avoir reconstruit et pointé sur l’Iran la base de lancement géorgienne que les Russes avaient détruite il y a un an et demi, y a fait envoyer un renfort de 90 spécialistes états-uniens.
3.    De semaine en semaine la presse, sous l’influence d’Israël, hausse le ton à l’égard de l’Iran pour différents motifs – une cam­pagne de propagande analogue à celle qui a permis de faire accepter, voire soutenir la guerre en Irak dans le monde entier en répandant des affirmations mensongères.
4.    Les préparatifs militaires ne chôment pas non plus. Certes les troupes états-­uniennes n’ont toujours pas réussi à «pacifier» les deux pays voisins, l’Irak et l’Afgha­nistan. Mais ils y entraînent à la guerre la plus grosse concentration de troupes au monde. En outre, ils ont regroupé au large de l’Iran la plus grosse flotte militaire qu’ils aient jamais réunie. Le comité du Nobel a donc fait un bon calcul en cette affaire: pas de guerre en Iran sans l’assentiment du Président des USA, surtout s’il s’agit d’un Prix Nobel de la paix. Toutefois la pression des banques, des multinationales, du lobby de l’armement, de l’armée et du lobby israélien pourrait contraindre les USA à entrer en guerre, si Israël menait une première frappe contre l’Iran et que les puissances précitées voulaient protéger leurs intérêts.

N’oublions pas que les USA ne sont pas seulement la nation la plus endettée du monde, mais aussi que l’effondrement de leur de­vise sig­nifie celui de leur empire. La soi-disant «unique puissance hégémonique mondiale» implose en ce moment exactement comme l’a fait l’URSS il y a vingt ans. Les Chinois ont déjà fait comprendre qu’ils ne reconnaissent plus son hégémonie. Le Président des Etats-Unis se trouve donc, si Israël frappe, face à un dilemme désespéré: doit-il continuer à s’enliser dans les sables mouvants de la crise financière, économique et sociale ou chercher le salut dans une guerre mondiale, qui a déjà permis deux fois aux Etats-Unis d’en sortir gagnants.

Le danger d’une nouvelle guerre mon­diale n’a jamais été aussi grand depuis la fin de la Seconde. C’est à juste titre que depuis un an les mises en garde aux USA se sont accrues, venant surtout de certains milieux intellectuels européens. Mais nous ne pourrons pas l’empêcher.

Une guerre en Iran ne resterait pas un événement limité, même si au départ il ne s’agissait que de missiles.

Aux côtés de l’Iran se rangeraient les Chinois, directement ou indirectement, et probablement les Russes, pour ne pas laisser les troupes états-uniennes s’approcher de leurs frontières et la puissance des USA devenir excessive.

Les membres de l’OTAN seraient contraints de se ranger aux côtés d’Israël et des USA, surtout s’ils avaient auparavant prêté le serment des Nibelungen. Il faut donc nous attendre à voir l’Europe participer, elle aussi, à la guerre.

Quelles seraient pour nous les conséquences d’une troisième guerre mondiale en Iran?

1.    Toute guerre avec l’Iran entraînerait la fermeture immédiate du détroit d’Ormuz et un dramatique renchérissement du pétrole, et ceci d’autant plus que la guerre se prolongerait. Du pétrole plus cher, c’est toujours des coûts plus élevés pour l’économie et les consommateurs. Nous devons donc nous attendre à des pénuries, des restrictions et des augmentations de prix pour les biens de consommation.
2.    Toute guerre nécessite un surcroît d’armement. L’industrie mondiale de l’armement – et en particulier aux USA – se frottera les mains, elle sera utilisée à pleine capacité et pourra se développer. Il y aura des retombées dans les secteurs annexes, par exemple l’automobile, le textile, les chantiers navals, l’aéronautique et d’autres encore. La production augmentera, même si les prix en font autant.
3.    Les grands gagnants seront les banques. On ne parlera plus de produits financiers to­xiques et de banquiers gangsters; les banques centrales devront financer la guerre par la création de monnaie. Les banques pourront de nouveau accorder des crédits. Dans un premier temps l’inflation maintiendra le dollar jusqu’à la fin de la guerre. C’est seulement après la guerre, comme d’habitude, que l’on procédera au grand nettoyage et qu’on expiera les péchés de la finance de guerre.

Les vassaux des USA doivent casquer pour les besoins financiers du maître, on l’a déjà vu avec les guerres d’Irak et d’Afghanistan. La guerre n’appauvrira donc pas seulement Israël et les USA, mais nous tous. Comme il n’y a pas d’argent pour financer une guerre, on devra recourir à l’inflation, comme lors des deux premières guerres mondiales; nous devons donc nous attendre à une inflation vertigineuse.

S’ils entrent en guerre avec l’Iran, les USA mobiliseront aussi l’OTAN («clause de ­défense collective»). Le gouvernement devra alors expliquer à nos soldats pourquoi ils ne doivent plus seulement s’ac­quitter de leur tâche en Afghanistan, mais aussi en Iran, et réunir une majorité au Bundestag pour voter son budget de guerre. Le SPD et les Verts (Fischer) ont déjà voté une entrée en guerre sous le prétexte fallacieux d’un «maintien de la paix». Une troisième guerre mondiale, malgré la pression états-unienne, rencontrera plus de réticence. Et dans la population le refus devrait être massif et peut-être mener à la démission du gouvernement trop docile.

Mais peut-être le gouvernement Merkel voit-il lui aussi dans une guerre une issue politique à sa situation bloquée par l’aide aux banques, le surendettement public, le collapsus financier qui menace les systèmes de protection sociale et les troubles sociaux que risquent d’engendrer de véritables redressements de cap.

La guerre est à nos portes. Les mois qui viennent nous diront si nous allons être entraînés dans une troisième guerre mondiale ou si nous y échapperons encore.    •

Traduction : Horizons et débats

 
La politique occidentale de l’affrontement avec l’Iran se heurte à l’opposition du Mouvement des non-alignés

km. Depuis que le nouveau directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Japonais Yukia Amano, largement soutenu par les puissances occidentales, a affirmé dans son rapport sur l’Iran présenté mi-février – sans toutefois ap­porter de réelles preuves – que ce pays travaillerait probablement au développement d’une ogive nucléaire, les gouvernements des Etats-Unis, de la France, de la Grande Bretagne et de l’Allemagne font entendre leur voix pour exiger des sanctions plus appuyées.

Pour l’instant, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas encore en possession d’un texte de résolution contre l’Iran. Il est uniquement question d’éventuels projets de sanctions de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne. Ainsi, le «New York Times» du 3 mars laissait entendre qu’il y aurait un projet de résolution en route, fruit d’une entente entre le gouvernement américain et les gouvernements engagés de l’Union européenne. Selon ce projet, les sanctions devraient toucher brutalement les échanges bancaires, la circulation maritime et le secteur des assurances, ainsi que les fortunes à l’étranger et les possibilités de déplacements d’Iranien «suspects». Seraient visés tout particulièrement les gardes révolutionnaires qui détiendraient une part essentielle de l’économie iranienne. L’industrie pétrolière iranienne ne serait pas touchée directement.

Il est intéressant de constater que, selon un article de «Spiegel Online» du 23 février, les projets de l’UE iraient plus loin, comme cela ressort d’un rapport secret de 13 pages, intitulé «Non-Paper on political and economic context of sanctions against Iran». Il est proposé dans ce rapport de s’en prendre énergiquement au secteur financier, aux assurances d’investissements en Iran ainsi qu’au secteur de l’énergie. Si ces projets étaient exécutés, la population iranienne aurait à en souffrir gravement dans sa vie quotidienne.

Le fait que le Conseil de sécurité n’ait pas encore produit de texte de résolution viendrait du fait que la Russie et la Chine s’y opposent. D’autres pays, membres actuels du Conseil de sécurité, tels que la Turquie, le Brésil et le Liban, préfèrent miser sur des négociations plutôt que sur des sanctions.

Il est vrai que le gouvernement des Etats-Unis, de même que la chancelière alle­mande, Angela Merkel, ont déclaré vouloir appliquer des sanctions plus contraignantes, même sans l’aval du Conseil de sécurité. Le gouvernement allemand renforce son influence sur les autres gouvernements de l’Union européenne pour qu’ils acceptent des sanctions plus dures, cela surtout depuis la visite du gouvernement et du président israéliens à Berlin.

Les Etats-Unis, l’UE et leurs alliés se heurtent à la résistance du Mouvement des non-alignés (NAM) qui regroupe 118 pays. Le 25 février, il a protesté auprès du Conseil des gouverneurs de l’AIEA contre le rapport du nouveau directeur sur l’Iran et assuré ce pays de leur soutien de sa position en ma­tière nucléaire.

Toutefois, on ne trouve pas ce document sur le site Internet de l’AIEA, mais seulement sur des sites iraniens, notamment
www.presstv.ir/pop/Print/?id=120019  ou english.farsnews.com/printable.php.

Dans sa déclaration le Mouvement des non-alignés met l’accent sur le droit sans réserve de tous les Etats d’utiliser l’énergie nucléaire dans des projets pacifiques. Ces pays font savoir leur refus de sanctions renforcées par leur volonté de mettre en avant la diplomatie et le dialogue, considérés comme la seule voie menant à une solution durable. De plus, ils mettent en garde «envers toute attaque, voire simplement la menace d’une attaque, contre des installations nucléaires pacifiques qui présenteraient un grave danger pour les populations et l’environnement et seraient une grave violation du droit international». Ce groupe d’Etats vise la conclusion sur une base internationale d’une interdiction de toute attaque ou menace d’attaque.

 

Suite ici :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18245

 

 

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