Economie et politique
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24/07/2008 : Chronique d'une catastrophe annoncée
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01/01/2008 : Le 4ième pouvoir a été racheté !
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02/03/2008 : 11 septembre 2001 - Partie 3 : la vérité est ici
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13/01/2008 : L'affaire Dasquié : un big cover up ?
Science et réflexions
09/05/2008 : Le théorème de Gödel
15/03/2008 : L'épistémologie pour les nuls
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Environnement et santé
15/11/2008 : Amiante, Tchernobyl, sang contaminé et...amalgames dentaires !
24/05/2008 : Loi OGM : empoisonnement général légalisé
17/04/2008 : Le scandale étouffé de l'uranium appauvri
14/10/2007 : Grenelle de l'environnement et moteur Pantone
Mystères
NOUVEAU 04/12/2008 : Lumières dans la nuit
10/02/2008 : Une étrange structure sous les glaces du Groenland
" Réservoirs pleins, assiettes vides "
Un documentaire qui vaut le détour !
De Monique Munting, Belgique 2008, 55 min
"Pour lutter contre le réchauffement climatique, l’Union européenne veut imposer l’usage de carburants produits par l’agriculture. Le film, réalisé par une ancienne fonctionnaire à la Commission européenne, interroge, au-delà d’un modèle agricole, un modèle de développement et de rapports Nord-Sud. Elle dénonce tant les effets sur la biodiversité de notre planète que les conditions de vie des paysans dépossédés."
Ce documentaire pose bien les problèmes et permet de prendre conscience de la manière dont un comportement présenté ici comme un remède (utiliser des agrocarburants , alias "bio" carburants), cause de dégâts et de mort(s) là-bas (forêts détruites, désertification des sols par leur empoisonnement aux pesticides lâchés par avion , monocultures intensives de plantes bien souvent OGM, populations chassées de leurs terres, massacrées si elles refusent de partir : (" Si vous ne voulez pas vendre vos terres - pour deux fois rien - nous négocierons avec vos veuves ! " ) , allant grossir la masse des pauvres désoeuvrés dans les mégalopoles et, finalement - quelle ironie ! - aggrave le problème qu'il est censé vouloir résoudre (le réchauffement climatique).
Il est possible de l’acquérir en DVD.
http://www.reservoirs-pleins-assiettes-vides.org/
Voir la bande annonce
http://www.youtube.com/watch?v=2WDysEJEzTs
"Les décisions qui conduisent aux problèmes alimentaires mondiaux, à la destruction de la planète, de l'agriculture paysanne et des sociétés rurales se prennent notamment à Bruxelles. Il est possible d'agir dans le sens d'un autre avenir.
Un peu... beaucoup... "
Lire la suite à partir du site :
http://www.reservoirs-pleins-assiettes-vides.org/
Ce qui est sûr, c'est qu'il faut qu'on profite de cette crise pour s'adapter, pour changer et pour construire une économie plus forte et plus compétitive", a martelé Nicolas Sarkozy.
Pour la première fois depuis le début de la crise, tous les syndicats ont appelé à une journée nationale d'action interprofessionnelle jeudi pour la défense de l'emploi et du pouvoir d'achat qui s'annonce très suivie.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090127.OBS1746/nicolas_sarkozy_refuse_darreter_les_reformes.html
«Les foules suivent ceux qui les éblouissent.
Elles tournent le dos à ceux qui les éclairent »
(A.Tournier)
http://basacode.blogspot.com
Saluons la courageuse Norvège
qui boycotte tous les produits venant d'Israël.
http://basacode.blogspot.com
Militaires protégés.
Dimanche, le gouvernement israélien a inscrit dans la loi un soutien légal et financier aux militaires qui pourraient faire l’objet de poursuites pour d’éventuels crimes de guerre. «Les officiers et les soldats qui ont servi à Gaza doivent savoir qu’ils sont protégés», a déclaré le premier ministre israélien, Ehud Olmert. «Les possibilités d’action sont limitées», reconnaît Donatella Rovera. «Mais il faut savoir que certains responsables israéliens ne peuvent déjà plus se rendre n’importe où, en raison du risque d’arrestation lié à la juridiction universelle en vigueur dans plusieurs Etats, ajoute-t-elle. Les militaires doivent être responsables de leurs actes et commencer à imaginer que leurs destinations de vacances pourraient se limiter.
http://echosdesmontagnes.blogspot.com/
Sur ce site, une sage réflexion :
Par la même occasion, vous pourrez réaliser non seulement d'éventuelles
économies, mais aussi vous permettrez à des petits productions non loin
de chez vous de pouvoir "revivre" de leurs productions affaiblies par la
concurrence de ces grands commerçants en participants au renouveau de
l'économie locale. échodesmontagnes
Sommes-nous devenus fous ???
Les israéliens sont en outre très malins pour formater le discours de leurs troupes du simple soldat à l'officier supérieur : ils tuent contre leur gré, on les oblige à massacrer, c'est pour la paix qu'ils font la guerre...et puis les gens ne réfléchissent pas, ils laissent les médias"penser"pour eux. Exemple : ça ne les choque pas quand on leur dit sur le ton de la répréhension "les Palestiniens se procurent des armes grâce aux tunnels, ils "trafiquent" des marchandises, ils osent lancer des roquettes contre l'agresseur...etc...ainsi donc au lieu de dire qu'un peuple agressé par un blocus inhumain et illégal a le droit de chercher à se procurer de la nourriture et des armes, qu'il a le droit d'avoir des frontières libres, qu'Israël se conduit comme les pires états de l'histoire, on considère que les palestiniens sont un sous peuple qui n'a pas le droit d'avoir les attributions normales d'un état.
Commentaire très pertinent de Morsli, écrivain,
sur mon blog R-sistons à la désinformation,
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-27255928-6.html#anchorComment
Le 28.1.9
"Les horreurs de la paix israélienne"
Le dramatique choix
laissé aux Palestiniens :
Se soumettre à l'horreur,
ou mourir tragiquement !
Usage d'uranium appauvri sur enfants palestiniens
voici à quoi ils ressembleront...
mercredi 28 janvier 2009 - 06h:27
Samera Esmeir
Al-Ahram Weekly
Après trois semaines de guerre contre la bande de Gaza, Israël a décrété un cessez-le-feu unilatéral tout en refusant de mettre fin à ses opérations soi-disant défensives. En réponse, le Hamas a déclaré un cessez-le-feu d’une semaine, jusqu’à ce que le retrait des troupes israéliennes soit terminé.
Pour beaucoup en Occident, le cessez-le-feu peut passer pour un moment qu’il faut fêter, la cessation par les deux côtés des hostilités militaires pouvant relancer le processus de paix.
Mais il y a des raisons à rester réservés à l’égard de ce cessez-le-feu, car il perpétue une situation où Israël ne fait qu’agir unilatéralement.
Ce à quoi nous assistons en vérité est une nouvelle phase de la catastrophe de Gaza. Même si les spécificités de cette phase ne nous sont pas encore connues, la violence d’Israël apparaît encore plus évidente. Et c’est peut-être pourquoi le Premier ministre israélien Ehud Olmert n’a pas fait mention, une seule fois, du mot « paix » quand il a annoncé le cessez-le-feu.
Le « processus de paix » pourrait bientôt se révéler comme l’autre face de la médaille, celle d’une guerre - poursuivie par d’autres moyens - qu’il alimente simultanément.
Il y a au moins deux leçons à tirer
de la guerre dans la bande de Gaza.
La première est qu’il faut voir comment la guerre et les cessez-le-feu unilatéraux constituent des stratégies pour le renforcement du pouvoir d’Israël sur la population palestinienne dans Gaza, et pour la transformation de cette population.
Israël exige unilatéralement une coexistence pacifique de la part des Palestiniens, lesquels doivent se résigner à l’emprisonnement, sinon Israël les menace - et met ses menaces à exécution - de détruire leurs vies.
Les Palestiniens, dans le script israélien, ont le
« choix » entre se soumettre ou être anéantis.
Un choix où la soumission ne se présente pas comme une alternative à la destruction, mais comme une autre façon d’anesthésier la vie de la population. Elle implique de refaire des Palestiniens de Gaza des allocataires sans autres ressources de l’aide humanitaire, qui seront rendus ainsi dociles et dépendants.
Pire encore, cette aide humanitaire est plus souvent refusée qu’accordée.
Israël, autrement dit, exige que les Gazaouis apprennent, pendant les décennies à venir, à vivre dans leur prison territoriale, tout en restant sous occupation et sans montrer par le moindre signe, missiles ou autres, qu’ils vivent démunis de tout dans leur monde. En revanche, on exige d’eux qu’ils restent dans les statistiques publiées dans les rapports des organismes humanitaires internationaux, comme dans les récits qui nourrissent les journalistes compatissants.
Tel est le sens des propositions israéliennes et égyptiennes pour l’instauration d’une « hudna », ou trêve, (c’est-à-dire absence de toute résistance) avec le Hamas pour 15 à 30 ans. Un formidable scénario pour deux Etats en situation de guerre, qui est loin d’être juste quand l’un des Etats occupe le territoire de l’autre. La proposition du Hamas pour une hudna d’un an a été, en un certain sens, une tentative pour éviter d’avoir à choisir entre les deux options tout aussi désastreuses, la soumission ou l’anéantissement.
Que pouvons-nous conclure de l’offre unilatérale de cessez-le-feu d’Israël ? Quelles sont les conditions pour qu’Israël reprenne sa brutale destruction de la population palestinienne ?
Selon Israël, si les Palestiniens veulent éviter un autre cycle de destructions, ils doivent accepter les conditions suivantes : se taire aux conditions de l’occupation, et résister à l’envie de résister à l’occupation. Autrement dit, pour Israël, les Palestiniens doivent maintenant oublier leur situation, situation qui est marquée par une longue histoire de leur lutte contre le projet colonial sans fin d’Israël.
Ils doivent au contraire se métamorphoser en individus du présent, sans mémoires, ni traumatismes ni aspirations. Bref, Israël conduit une guerre pour tuer la vie, tout en menant un cessez-le-feu pour éradiquer les questions politiques.
Pour la jeunesse de Gaza, les deux situations sont effroyables : être tués ou être les témoins silencieux de sa mort - mettre fin à sa vie ou se tuer en tant qu’être humain politique et moral. Les deux situations sont mortelles. La seule différence, c’est que la seconde mort n’apparaîtra pas comme un fait sensationnel ou horrifiant sur les écrans de télévision
En effet, aucun des grands médias n’en parlera, étant donné qu’ils ne reconnaissent pas que priver un peuple de son combat politique sous l’occupation signifie demander à ce peuple d’accepter une subordination meurtrière et l’emprisonnement comme mode de vie.
La dualité soumission/anéantissement qui caractérise le psychisme israélien officiel est délirante. Son caractère délirant, néanmoins, ne réduit en rien celui meurtrier de ses opérations. L’illusion est de croire que les Gazaouis, traumatisés par la guerre, puissent se transformer en sujets dociles de l’assistance humanitaire, commandés non seulement par les gouvernements occidentaux responsables au premier chef du siège de Gaza, mais aussi par Israël, puissance occupante de la bande de Gaza et des autres territoires palestiniens. Ainsi, l’illusion est-elle de croire que les Palestiniens vont accepter paisiblement les conditions de l’occupation et la poursuite de leur emprisonnement jusqu’à ce qu’Israël veuille bien leur octroyer un Etat palestinien. Prises dans la dualité anéantissement/soumission, ces illusions visent à la maîtrise de l’occupant, par la paix ou par la guerre.
Naturellement, il est difficile de savoir si Israël va réussir à limiter les options du « choix » pour les Palestiniens à la destruction et à la soumission. Beaucoup de Palestiniens disent effectivement : « Non au processus de paix » et « Non à la guerre », sous l’occupation persistante.
Et voici la seconde leçon
à tirer de la bande de Gaza.
La paix, au moment présent, n’est pas le contraire de la guerre. Elle est plutôt la deuxième face de la même médaille. L’appel des 12 Etats arabes pour suspendre l’initiative de paix arabe est peut-être en train de refléter une certaine appréciation des horreurs de la paix.
Les dirigeants de ces Etats ont compris que l’initiative arabe fournissait à Israël une invitation à la paix qui l’incitait, plutôt que le dissuader, à mener la guerre contre les Palestiniens qui refusent de se mêler au concert de la paix alors qu’ils restent sous occupation. Ce processus de paix, engagé dans les années 90, et dont les rituels se sont intensifiés ces deux dernières années après l’élection du Hamas, a été le ferment sur lequel est née la guerre contre Gaza.
En tant que processus fluctuant, la paix dans la bande de Gaza a mobilisé des opérations disciplinaires et assassines ; soit une paix qui respecte les conditions du processus de paix et donne l’espoir que peut-être ses petits-enfants verront la fin de la colonisation, soit une paix où l’on risque l’arrestation, la torture et la mort par Israël ou ses sous-traitants. Mais le pire, et comme le travail diplomatique autour de cette guerre de Gaza le montre, c’est que la paix est devenue aussi une sorte d’« impératif de civilisation » que les Palestiniens sont priés de respecter, tout en abandonnant leur résistance à l’occupation qui va se poursuive. Ce n’est qu’ainsi qu’ils rejoindront le monde civilisé, ou alors, ils seront considérés comme de méchants terroristes. Est-il besoin d’ajouter que les opérations de cet impératif de civilisation sont de loin beaucoup plus violentes que celles qu’il cherche à réprimer ?
Face à un refus palestinien de jouer le jeu, le processus évolutif de paix engendre, provoque et exacerbe les opérations assassines qui poussent le pouvoir - comme nous l’avons vu durant ces trois semaines de guerre - à anéantir, liquider et démanteler tout ce qui se dresse devant l’« impératif de civilisation ». Le rétablissement de la paix, en Palestine, et ailleurs dans le monde, est notre mission civilisatrice du moment, et elle est dévastatrice.
La tenue du sommet économique arabe au Koweït pourrait, mais peut-être pas, conduire à la suspension de l’initiative de paix arabe. Le processus de paix entre l’Autorité palestinienne et Israël va peut-être aussi survivre à la dernière catastrophe. Mais en attendant, Gaza montre que l’opposition qui semble apparaître entre guerre et paix, entre soumission et anéantissement, n’existe pas. Au contraire, l’un nourrit l’autre et accroît ses possibilités. Par conséquent, il devrait être évident que le choix entre le processus de paix et la guerre n’est pas véritablement un choix, car les deux ne représentent pas des projets radicalement différents.
Les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza subissent l’occupation israélienne depuis 41 ans. Durant cette période, ils ont participé à plus de 18 ans de processus de paix. Près de la moitié de toutes leurs années d’occupation depuis 1967 se sont passées à engager des démarches de paix. Ce simple fait ne devrait-il pas nous alerter sur l’affinité qui existe entre paix et occupation, entre soumission et destruction ? Ce simple fait peut-il nous révéler que la paix n’est pas toujours la solution à la guerre, mais qu’elle est souvent le terrain sur lequel une guerre est menée ? Et si cette alerte est entendue, va-t-on enfin commencer à se réveiller avec les carillons de la paix, et pas seulement avec les bombes de la guerre ?
Samera Esmeir a reçu son doctorat Droit et société à l’Université de New York. Elle est aujourd’hui maître-assistant à l’université de Californie à Berkelay, USA.
Centres d’intérêt : Le colonialisme et la modernité, la guerre, la violence, le développement, la mémoire, la pensée sociale et politique, études moyen-orientales.
Ancienne avocate, Samera Esmeir a également été co-éditrice et co-fondatrice de la revue de l’association Adalah, un journal publié en arabe, en hébreu et en anglais qui met l’accent sur la minorité palestinienne en Israël.
Son mel : samera.esmeir @ berkeley.edu.
26 janvier 2009 - Al-Ahram/Weekly - traduction : JPP
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5981
http://bridge.over-blog.org/article-27278479.html