27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 23:53

 

 

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Affaire Merah, manipulations, crises, guerres... tout se tient !

 

La poudrière du monde

par eva R-sistons

 

 

La réaction du père de Mohamed Merah constitue un tournant, et j'ajoute, elle est sans doute très gênante pour Paris. 

 

Abdelkader Merah est en prison, à l'isolement. Mais en Algérie, la famille peut parler, en effet tous les ans Mohamed, le frère d'Abdelkader, se rendait chez les siens, et d'ailleurs tous, sur place, s'accordent à penser que M. Merah n'a rien à voir avec le portrait que les Médias officiels en dressent : Pas islamiste, et affable avec tous. L'initiative du père de Mohamed, voilà qui est très gênant pour Nicolas Sarkozy qui voulait un black-out complet, qui voulait que seule la version officielle soit relayée. La famille algérienne risque de ne pas garder le silence. C'est inattendu.

 

Mais comme l'Algérie est ciblée par l'Occident en tant que pays non-aligné sur Washington, indépendant, et qu'il n'a pas fait sa révolution arabe § 1,  elle risque d'être ciblée comme la Syrie et d'autre pays avant elle, autrement dit, déstabilisée volontairement pour ensuite permettre à l'Occident de prendre le pouvoir § 2  à travers une "marionnette" locale, servilement aux ordres.

 

Et ainsi, l'Occident pourra imposer ses choix guerriers contre la Syrie et l'Iran (la Libye de Kadhafi, indépendante, est désormais utilisée pour déstabiliser la Syrie) ou économico-politiques (comme le libéralisme outrancier, l'imposition des règles financières anglo-saxonnes au détriment de la finance islamique SANS prêts usuriers et donc SANS endettement dévastateur), ainsi que les diktats du Nouvel Ordre Mondial comme, et ce n'est pas négligeable, le déversement autorisé de substances toxiques sur les habitants, via les chemtrails, ces traînées blanches que l'on voit dans le ciel au-dessus de nos pays. 

 

Les enjeux sont donc très importants pour la France de Sarkozy comme pour ses alliés de Londres, de Washington ou de Tel-Aviv : Il ne faut surtout pas que la vérité se sache, sinon les dirigeants se retrouveraient en prison pour leurs manipulations conçues afin de  garder le pouvoir à tout prix et d'imposer leurs politiques profitant à une minorité et entraînant pour les peuples la privation, peu à peu, de toutes leurs libertés, et bien sûr l'appauvrissement progressif via les attaques répétées contre les protections sociales, contre le  Droit du Travail, contre la privatisation, coûteuse pour les usagers, de tous les services publics, ou contre l'Emploi - délocalisé, flexibilisé, moins payé, plus contraignant et plus dur avec les exigences impitoyables de rentabilité et de performance.

 

Oui, mais voilà, il y a un grain de sable non prévu par le Pouvoir en place : Le père de Mohamed réapparaît, se réveille et menace de porter plainte contre l'Etat, ce qui soulèvera beaucoup de questions (surtout, peut-être,  avec des ténors comme un Me Vergès) pouvant être explosives. Il ne serait pas étonnant d'apprendre que le père de Mohamed, soudain, a un accident inexpliqué... Les gêneurs, on les élimine !

 

Reste que malgré les récents événements bien conçus (mais avec toujours des grains de sable non prévus) pour détourner les Français de leurs vraies préoccupations (économiques et sociales, avec un bilan de Sarkozy désastreux) et pour victimiser toujours plus les citoyens juifs de façon à nous amener à nous identifier à eux quand, ensuite, ils déclencheront la guerre mondiale via l'attaque de l'Iran, malgré ces événements, donc, la cote de Sarkozy ne progresse pas vraiment. Par conséquent il faudra autre chose, car le bonhomme est décidé, coûte que coûte, à rester au pouvoir. Pardi, il traîne tant de casseroles qu'il risque de se retrouver devant un Tribunal plus tôt que Jacques Chirac, avant, par ex, d'avoir la maladie d'Alzheimer. Et puis, les mondialistes ont besoin de lui pour achever de détruire la France de toujours - avec son modèle social, sa laïcité, etc -, de l'américaniser, brutalement, et surtout de l'aligner sur les ordres de l'Empire. En clair, si Sarkozy reste au pouvoir, la France continuera de participer à toutes les guerres impériales néo-coloniales, au grand jour comme en Libye ou plus discrètement comme contre la Syrie et le Mali aujourd'hui, et même à prendre la tête de la croisade voulue par les adorateurs du Veau d'or à Tel-Aviv, à Londres ou à Washington : Contre l'Iran, au risque de déclencher la guerre mondiale dont les dirigeants se protègeront dans leurs bases souterraines aseptisées, bâties avec l'argent des peuples, comme en Grèce, floués par le Cartel bancaire.

 

Et afin de rester au pouvoir, Sarkozy fera tout, absolument tout. Le stratagème de Toulouse (assorti de celui de Montauban pour faire diversion, en omettant d'ailleurs toujours de rappeler qu'il s'agit de militaires musulmans engagés au service des intérêts français) ne suffit pas à le faire remonter dans les sondages ? Alors d'autres événements seront créés, plus lourds encore : Genre attentat sous faux drapeau, mini 11/9, ou encore dans les banlieues, provoquées, incendiées, pour susciter dans l'opinion un effet de peur - et de rassemblement autour du Bush français, Nicolas Sarkozy, oui, son clone parfait.

 

N'oublions pas aussi le désir des Israéliens les plus radicaux, les moins orthodoxes et les plus sionistes, d'attaquer l'Iran rapidement - prochainement ? Le chaos qui en découlerait favoriserait l'annulation des élections et le maintien au pouvoir de Nicolas Sarkozy. De force. Mais n'est-il pas l'homme des coups de force - comme lorsqu'il a imposé aux Français rétifs le Traité de Lisbonne déroulant un boulevard devant le Cartel bancaire pour racketter les peuples ? Ou encore avec le MES en vote accéléré. Je rappelle d'ailleurs que les guerres meurtrières sont souvent entreprises par des dirigeants dévoyés et sans scrupules afin de garder le pouvoir.  Ou pour des raisons économiques. Justement, les Etats-Unis vivent à nouveau la situation de 1929. La tentation sera grande, pour eux, de recourir à la guerre au risque d'un holocauste planétaire qui réduira la population et enrichira ensuite les rescapés nantis à l'abri des conséquences de leurs choix diaboliques. Et évidemment, si Israël (sous la botte de dirigeants extrémistes, fanatiques, indifférents aux conséquences de leurs politiques machiavéliques) décide d'attaquer l'Iran, les caniches américains et français apporteront leur soutien, sans même consulter, démocratiquement, leurs populations. Comme toujours, les décisions sont prises en Haut, afin de servir les intérêts de l'Oligarchie et de leurs laquais, et contre les peuples, utiles seulement en tant que chair à canons pour les multinationales et pour les financiers.

 

Un supporter de l'Occupant de l'Elysée me lit-il ? Je le supplie de penser aux conséquences de son choix de vote : Sarkozy réélu, la France éternelle disparaît, vilement américanisée, et surtout, surtout, via la guerre mondiale en préparation avec des armes de destruction massives, elle devient l'une des cibles prioritaires des pays attaqués (Syrie, Iran, Russie, Chine..). Concrètement, avec nos centrales nucléaires, cela signifie rapidement une situation à la japonaise ! Je vous laisse imaginer les conséquence pour tous, et surtout pour nos enfants dont nous avons la responsabilité. Effroyables ! Est-il possible d'obtenir que nous pensions au long terme ? Gouverner avec sagesse (voilà un mot que j'affectionne, mais comment le proposer à des Elus uniquement préoccupés par leur strapontin ?), c'est d'abord prévoir.

 

Et justement, le Général de Gaulle, dans sa sagesse visionnaire, avait senti que l'intérêt de l'Europe était de créer un grand pôle, l'Eurasie, pour le maintien des équilibres géostratégiques, et finalement, pour la paix. De ce point de vue, Poutine diabolisé par les médias de l'Occident est le meilleur atout pour les partisans de la paix : Car il milite pour un monde multipolaire au service de celle-ci. Mais comme les Médias sont uniquement là pour relayer la pensée, financière et militaire, des puissants, il ne faut pas compter sur eux pour informer et pour provoquer de vrais débats - il n'y en a que de truqués comme sur  C dans l'Air.

 

Il y a fort à parier que l'actualité sera très chargée, bientôt. Sauvagement chargée ! Que pouvons-nous faire pour éviter le pire, ou au moins pour nous prémunir ? C'est un autre débat qu'il faudra le plus vite possible ouvrir...

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

§ 1 Révolutions arabes qui ont vu l'arrivée au pouvoir des Islamistes salafistes les plus extrémistes alliés à l'Occident pour des raisons que je n'ai pas encore élucidées, mais qui tiendraient à des rivalités avec les Chiites, ou surtout au rejet de Régimes "laïcs" ou modérés sur le plan religieux comme, justement, ceux qu'on cherche à éliminer tels celui de la Syrie de Bachar-el-Assad, ou ceux qui ont déjà été éliminés comme la Libye

§ 2 éventuellement à travers une guerre soi-disant pour la "démocratie", une fois que le chaos aura été créé par l'Occident
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Mohamed Merah âgé de 22 ans/Image d'archives

 

 

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M. Merah: Que d'incohérences ! Sa relation avec Squarcini. Le crime profite à Israël.

 

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Plus récemment :


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Johanne Sandler de l'ONU et son fils Jonathan Sandler 

 

 

Toulouse (famille Sandler et Algérie ciblées) : Ce serait Israël. Pourquoi ?

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Sarkozy contre le terrorisme, ou soutien de celui-ci... en Arabie Saoudite ?

 

 

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UE, crise, Finances...

 

Les monnaies plurinationales finissent toujours par exploser (Asselineau au Causeur)

(remarquable article)

La crise ? Un malheur pour tous, mais une aubaine pour les entreprises !

 

Finance, Médias.. iront jusqu'au bout. Que faire, alors ? Que ne pas faire ?

 

Austérité à marche forcée.. U.E., pacte budgétaire: Quelles conséquences pour nous ?

 

 

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La 3e guerre mondiale apocalyptique peut-elle être évitée ? Comment ? Rôle Russie

 

 

Actualité, choix d'Infos :

 

Israël rompt les ponts avec le Conseil des Droits de l'Homme. Le masque est tombé !

 

Santé dans circonstance extrême : Comment rendre l'eau potable ?

 

Fukushima: Rescapée d'Hiroshima, elle lance un Appel à tous les peuples

 

Nouvel Ordre Mondial eugénique: Identification de ses membres. Résistances..,

 

 

A lire absolument :

 

Réseau Gladio: Armées secrètes d'Europe contre peuples (CIA,MOSSAD,M16)

 

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Un texte que j'aime beaucoup, et dans lequel je me reconnais pleinement. Simple et humaniste ! (eva)

 

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Terrorismes :

 

Je suis profondément attristé par les assassinats perpétrés ces derniers jours sur Toulouse et Montauban.


Ma douleur et ma compassion sont profondes et réelles face à la douleur des familles frappées par la violence armée des terroristes.


Ma douleur et ma compassion sont tout aussi profondes et réelles de savoir des enfants mourant de faim en grand nombre, lentement assassinés dans le silence et l’indifférence d’un monde d’abondance.


Je suis profondément attristé que le monde occidental

ignore délibérément ses propres formes de terrorisme :


—   Pillage des pays pauvres provoquant chaque jour plusieurs dizaines de milliers de morts.


—   Agressions militaires insolentes envers des pays qualifiés d’États voyous.


—   Détournement des résolutions de l’ONU.


Je suis profondément attristé par tout cela.


Il est regrettable que les pays occidentaux, lorsqu’ils sont eux-mêmes frappés par le terrorisme, oublient que le terrorisme qui les frappe n’est que le produit du terrorisme occidental.


Il est plus qu’urgent de transformer l’ordre mondial actuel avec sa très forte tendance totalitaire fondée sur l’égoïsme, la compétition et la violence.


Il est plus qu’urgent de transformer cet ordre mondial totalitaire en un ordre mondial plus juste, fondé sur la dignité et le respect mutuel.


Nous pourrons éradiquer ainsi toutes les formes de terrorisme, y compris celui contre la nature.


J’invite les Français à participer à cela en rejoignant Avenir Solidaire.


 

Gérard Privat
Président d’Avenir Solidaire

 

Pour lire les textes fondamentaux, visitez le site d’Avenir Solidaire.
Pour partager et échanger, visitez le blog « La Pensée Citoyenne ».

 

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Présidentielle 2012-Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague

Publié le28 mars 2012

 

TRIBUNE LIBRE DE JERÔME ANCEL

Tout le monde connaît l’intrigue du roman fameux de Paul Féval , “le Bossu”, immortalisé à l’écran par Jean Marais : l’ignoble assassinat par le prince Philippe de Gonzague de son cousin et prétendument meilleur ami le Duc de Nevers, secrètement marié à Inès de Caylus, richissime héritière qui vient de mettre au monde le fruit de leurs amours, une petite fille prénommée Aurore. Maladivement jaloux de tant de bonheur et de tant de fortune, de Gonzague, après avoir tué son rival, puis le beau-père de ce dernier, va tout mettre en œuvre pour éliminer, en la personne de cette enfant, le dernier obstacle à la réalisation de ses ambitions : capter le double héritage de la famille qu’il vient d’anéantir et conquérir le cœur de la veuve de sa victime. Sur le chemin qui mène au couronnement de son impunité de grand seigneur, une seule menace : Henri de Lagardère, jeune et tout récent compagnon d’armes de Philippe de Nevers, auquel avant de mourir il a confié le nouveau-né; Lagardère, dont la tête est d’emblée mise à prix pour le meurtre de celui qu’au péril de sa vie, il a essayé de défendre contre son assassin, le blessant cruellement à la main. Les années passant, la menace ne fera que s’amplifier, les gants du Prince – sous lesquels il dissimule son identité d’usurpateur marqué au fer de l’ignominie – symbolisant la terreur obsessionnelle qui empoisonne le quotidien de sa réussite insolente. Jusqu’au jour où, enfin démasqué en présence du Régent du Royaume, Gonzague expie ses crimes, en payant de sa vie le prix de tout qu’il a volé.


Mais passons de la littérature à l’actualité. Se poser en protecteur de ceux-là même – individus ou peuples – dont on a fait le malheur; pourchasser et traquer les témoins gênants, porteurs de la mémoire des libertés assassinées; s’évertuer à les faire disparaître, en mobilisant pour cela tous les services d’une administration dévoyée à son corps défendant; s’acharner après leurs partisans, en les accusant de crimes que l’on a soi-même commis; capter l’héritage de ceux que l’on veut spolier en les courtisant, drapé dans le manteau du droit et de la vertu; voir se multiplier les opposants, forts d’une légitimité que l’on a soi-même depuis longtemps perdue; assister, impuissant, à l’inexorable ascension des justes causes, source de déconvenues toujours plus fréquentes et de démentis de plus en plus cinglants; trembler sans cesse et ne conquérir le sommeil qu’à coup de somnifères, pour écarter l’image de tous ceux que l’on a tués, blessés, pillés, trompés; dissimuler derrière les savants artifices de mises en scène méticuleuses les stigmates trop visibles de la méchanceté qui déforme les traits, altère la voix et perturbe le comportement; attendre dans l’angoisse le dénouement d’une histoire dont plus rien ni personne ne peut plus vous cacher qu’elle va très vite et très bientôt très mal se finir, au grand tribunal d’une histoire dont le Maître, pour l’heure, se cache : telles sont, décrites en quelques verbes, la situation et la trajectoire invariablement “gonzaguesque” des maîtres du monde en général, et de l’un d’entre eux en particulier.


Quelle que soit la forme du bureau derrière lequel ils sont retranchés pour donner leurs ordres destructeurs – marchands d’armes, de pétrole, de tabac, de semences; banquiers, capitaines d’industrie, rois du bâtiments, patrons de presse, administrateurs de multinationales, conseillers et chefs d’État –; quelle que soit la couleur du blason de la confrérie à laquelle ils appartiennent, indéfectiblement solidaires, complices de crimes toujours plus massifs et révoltants, de tueries toujours plus nombreuses, manipulateurs de l’information, démiurges de la spéculation, grands maîtres de l’ordre du mensonge, princes du cynisme, docteurs en paupérisation, adeptes du pillage et de l’exploitation, adorateurs du dieu profit, génocidaires dans l’âme, quoiqu’unanimement estampillés du tampon hypocrite de la respectabilité humanitaire : nous les savons tous morts de peur, comme Gonzague, condamnés comme lui à poursuivre le succès dans la fuite en avant d’une course effrénée vers ce que chacun d’entre eux sait pertinemment être l’abîme, leur abîme, celui qui les engloutira, mais sans engloutir ces foules de petits qu’à l’exemple d’Hitler aux abois, ils entendaient pourtant bien entraîner avec eux dans leur ruine.


Quittant maintenant le terrain des généralités, intéressons-nous singulièrement à celui dont, après plus de dix ans passés dans les hautes sphères du pouvoir et bientôt cinq à la tête de l’État français, nous avons fini par comprendre qu’il ne vit que pour être vu, et pour que l’on parle de lui. Alors, pourquoi nous en priver ?


Chez celui que vous avez déjà reconnu, le visage de Gonzague n’est apparu au grand jour – et encore, seulement aux yeux de ceux qui, pour diverses raisons, s’intéressaient alors de près à l’Afrique, et à la crise ivoirienne en particulier – qu’il y a un peu plus d’un an. Mais une année de ce Gonzague surdoué de la malfaisance valent bien, pour les manants que nous sommes, deux époques et quelques – au reste largement superposables –. Première époque : après avoir supervisé la falsification des résultats des élections présidentielles, puis soumis la Côte d’Ivoire à un embargo sur les médicaments et le matériel médical ayant entraîné la mort de centaines de malades; après avoir objectivement commandité le déferlement de violence et la vague de massacres qui ont émaillé la conquête, par la horde sauvage de rebelles hors la loi grossie de bataillons entiers de prisonniers libérés, de l’ensemble du territoire ivoirien – plusieurs milliers de morts pour cette seule période de la mi mars à la mi avril 2012, portant à plus de 20 000 le nombre des victimes de la rébellion depuis 2002 –; après avoir non moins objectivement commandité l’assassinat de notre compatriote Philippe Rémond à Yamoussoukro; après avoir enfin directement commandité la tentative d’assassinat du Président Laurent Gbagbo à sa résidence – un obus ayant explosé dans sa chambre immédiatement après sa dernière communication avec l’ambassade de France, grâce à la localisation de son téléphone portable –, notre émule de Gonzague est parvenu à imposer àla Côte d’Ivoire, en toute illégalité constitutionnelle, au nom d’une France prise en otage et sous couvert d’une légitimité internationale extorquée, un président fantoche et un gouvernement illégitime…


Deuxième époque : après avoir commandité – là encore sous couvert d’une légitimité internationale obtenue sous la pression d’un petit gang mafieux de dirigeants occidentaux complices –, le massacre de 100 000 libyens dans le cadre d’une guerre atroce et scélérate dont le seul objectif était de détruire un pays en bonne santé économique, financière, sanitaire, et éducative, pour en faire la proie des vautours de la reconstruction et du FMI, tout en mettant la main sur ses richesses pétrolières; après avoir démontré la réussite de son PAP – programme d’ajustement personnel – consistant à réduire à néant les fruits de quarante années de développement éclairé, visant à transformer un PRNE – pays riche non endetté – en PPTE – pays pauvre très endetté –, il ne restait à plus notre Gonzague qu’à commanditer personnellement la mise à mort et l’effacement pur et simple du guide Libyen Mouammar Kadhafi. Dans la foulée, et pour faire bonne mesure, les milices recrutées pour massacrer les Libyens le furent pour aller massacrer les Syriens, et travailler, pour la plus grande joie du maître, à livrer par étapes leur pays au chaos….


Une année de Gonzague, deux terrifiantes époques : nous guettons l’épilogue. Or voilà que, non content d’avoir, tout au long de ces deux longues opérations de destruction massive, quotidiennement alimenté les mensonges incessants de médias officiels intégralement contrôlés et manipulés; non content d’avoir durablement souillé l’honneur de l’armée française – embarquée sur son ordre dans des opérations innommables dont la nation tout entière aura longtemps à rougir –, en la mettant au service d’intérêts financiers privés totalement étrangers à ceux dela République; voilà que notre lugubre matamore vient d’ajouter à son sanglant palmarès le noir mérite d’avoir ridiculisé la police française, la ravalant au rang d’une milice privée mise au service de sa campagne électorale, recrutée pour le non-tournage du plus mauvais film de non-action de l’histoire du non-cinéma, avec à la clef, la mort d’un jeune homme longuement et savamment torturé, puis littéralement livré aux chiens : trente-trois heures – là où une demi heure aurait suffit, si l’on avait employé les moyens appropriés, et si le but prémédité de la manœuvre n’avait pas été de supprimer un témoin gênant –; trente-trois heures, donc, de dramatique esbroufe dont le monde entier ne sait déjà plus s’il faut en rire ou en pleurer, puisque le “dangereux forcené” assiégé dans son appartement du rez-de-chaussée n’avait ni la forte corpulence, ni les yeux bleus, ni la cicatrice sous l’œil mémorisés par l’un des témoins les plus crédibles de l’affaire du tueur de Montauban/Toulouse. Rien qu’un petit délinquant, devenu bouc émissaire de l’hystérie dévastatrice de celui qui ne veut à aucun prix perdre le pouvoir, et par qui la France a aujourd’hui le malheur d’être gouvernée, voir incarnée.

“Aidez-moi à construire cette France qui entraînera le monde sur la voie du nouvel ordre mondial”. C’est en ces termes que notre Gonzague, en visite à Strasbourg, devait conclure, à peine refroidi le corps criblé de balles de son coupable idéal, le dernier de ses coups fourrés psychodramatiques. Comprenez : “laissez-moi démanteler ce qui reste du pays de votre enfance, pour l’asservir définitivement aux puissances d’argent, et à cette logique meurtrière en vertu de laquelle la nation pourra bientôt s’enorgueillir, comme l’Allemagne de 1939, d’être celle par qui la troisième guerre mondiale aura éclaté, gagnant ainsi sa place, avec les États-Unis, au premier rang des pays les plus dangereux et nuisibles de l’histoire, fomentateurs de troubles, pourvoyeurs de cadavres et générateurs de milliardaires…”

Pour ce qui est de ceux qui, bien que confrontés à l’évidence de la perversité tous azimuts de la politique mise en œuvre durant l’année écoulée, doutent encore que l’affaire Merah puisse receler la plus grossière des manipulations, et s’obstinent à croire sur parole le surexcité qui les gouverne, ajoutant foi à ses gesticulations hyperboliques et à ses envolées de sauveur du monde, nous les laisserons à leur léthargie, au douillet bien-être audiovisuel de leurs medias favoris, taillés à la mesure de l’indifférence et de lâcheté ambiantes; qu’ils se rendorment pour un mois supplémentaire, et ils pourront se flatter d’avoir ramené au pouvoir le fossoyeur des dernières espérances de leur beau pays, la poitrine légitimement gonflée de l’exaltante fierté des Allemands d’avant-guerre, ignorant vers quelle catastrophe les entraînait leur Gonzague d’alors, le chancelier du Reich Adolf Hitler.


Quant à la communauté juive de France, si elle ne réalise pas au plus vite qu’elle vient d’être victime d’une prise d’otage en bonne et due forme, perpétrée par le plus féroce de ses amis – ou le plus cyniquement amical de ses ennemis –, elle court, tout autant que l’État d’Israël – aux mains d’acolytes affichés du truand qui nous occupe –, le grave danger de se retrouver associée au plus abominable des complots : celui qui, déjà consommé en Côte d’Ivoire et en Libye – avec, rappelons-le, l’infâme caution morale de l’intellectuel de cour BHL–, se déploie aujourd’hui en Syrie et au Mali, et consiste à inventer de faux coupables, à créer de toutes pièces des menaces là où elles n’existent pas; à instrumentaliser la mouvance Islamiste radicale, en favorisant sa progression tout en l’utilisant – contre rétribution, n’en doutons pas – comme l’épouvantail permettant de justifier une restriction progressive de nos libertés; à provoquer des guerres civiles meurtrières aboutissant au démembrement des états agressés; à détruire autant que faire se peut les infrastructures existantes pour favoriser les futures prises de marché par les multinationales; à booster le trafic d’armes, sécuriser les zones sensibles dévolues au pillage, semer le chaos tout en le gardant sous contrôle; à mobiliser le ban et l’arrière ban du microcosme humanitaire pour avaliser les opérations en cours; à canaliser et censurer l’information, en muselant la presse et les medias – grâce à quelques grands patrons acquis à la “cosa notra” du palais –; enfin, en ce qui concerne le Moyen-Orient, à tout faire pour que le conflit s’y éternise, en soufflant alternativement le chaud et le froid, et en persuadant Israël d’accepter la pérennisation de son statut régional de forteresse assiégée.


Or, comment les Juifs de France et d’Israël peuvent-ils ne pas comprendre que derrière le sourire carnassier de ce Gonzague électoralement tout dévoué à la noble cause de leur protection, de la protection de leur minuscule patrie, ne se tapit qu’une seule ambition, dictée par les marchands de canons qui le parrainent : les pousser à oublier leur raison d’être, en ne se fiant qu’à l’écrasante supériorité militaire de leur armée, et à alimenter eux-mêmes, par le biais d’une collaboration toujours plus étroite des autorités israéliennes avec les maîtres d’Edom – cet Occident romain partout fauteur de guerre et pilleur de richesses –, la haine des petits, des pauvres et des opprimés du monde entier à leur endroit ? De quel côté se trouve donc l’antisémitisme, le vrai, celui de Gobineau, d’Hitler et des nazis ? Du côté de ceux qui, à force de constater l’adhésion de plus en plus ouverte de l’État d’Israël aux projets leurs oppresseurs, en viennent à le détester ? Ou du côté de ceux qui, tel notre Gonzague local, faute de pouvoir lever le tabou de leur propre haine anti-juive en assumant ouvertement l’inavouable héritage de leurs vrais inspirateurs, entendent à présent faire échec aux projets du Créateur et Maître de l’univers, en courtisant Israël, en l’incitant à se prostituer à leurs propres idoles de pouvoir et d’argent, en le prenant au piège infernal de leur logique pan-guerrière, murant ainsi la porte de sa vocation de “fauteur” messianique de paix et de justice, voué à la guérison de tous les peuples?

Oh, l’âme d’Israël, cette petite Aurore fille d’un grand seigneur assassiné par son “meilleur ami”, aujourd’hui poursuivie de sa haine implacable, la haine des Gonzague, la haine d’Amalek…

Reste la question, autrement redoutable, des commanditaires et exécutants réels de la série de meurtres épouvantables qui viennent d’endeuillerla France, déclenchant fort à propos l’ouragan artificiel à la faveur duquel, si nous ne nous réveillons pas, ce prince de la honte verra son sursis prolongé : ceux-là courent toujours, ou siègent on ne sait où, dotés en vertu d’on ne sait quelle autorité d’une impunité toute gonzaguienne… Le vertige nous prend, en même temps que nous viennent les mots “forfaiture”, “destitution”, “haute cour de justice”… Mais ne rêvons pas : depuis longtemps, les pions de Gonzague verrouillent tous les carrefours stratégiques d’une République réduite aux lettres de son nom.


A moins que… Lagardère ? Lagardère – le vrai, celui de la justice triomphante, pas le patron de presse ami du prince et de son mauvais ange pseudo-philosophe –, Lagardère n’est pas mort; il nargue son ennemi, l’Ennemi du peuple et des peuples, des hommes et de D.ieu : Gonzague tremble, il sait que ses jours sont comptés, et que le moment venu, il ne lui sera fait grâce de rien, pas plus qu’il ne fit jamais grâce à quiconque de quoi que ce fût. Des Lagardère, des vrais, menacent aujourd’hui par milliers l’impunité du mauvais prince. Reste à savoir lequel lui portera l’estocade. Et pourquoi pas le Président Laurent Gbagbo ? Et pourquoi pas le 18 Juin, date anniversaire de toutes les résistances? Ce jour-là, aux côtés d’un grand homme injustement accusé des crimes de Gonzague et de ses affidés, se tiendra la petite Aurore, témoin de lumière attestant, avec l’innocence de celui dont la force est en D.ieu, et dont le droit réside dans la seule vérité, la noirceur des pitoyables intrigues du candidat à sa succession dans les geôles dela Haye…


 Jérôme Ancel

 

Présidentielle 2012-Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague

 

 

C O M M E N T A I R E S :  I C I

 

 

 

 

 

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commentaires

E
<br /> Et quel est ce commentaire de l'Eveil, Chiron, stp ? Il disait quoi ?<br /> <br /> <br /> Merci d'éviter les comparaisons et termes grossiers, stp. Je préfère ce qui élève l'âme plutôt que ce type d'histoires. Cette usine ne m'amuse pas ! Bonne journée, cordialement eva<br />
E
<br /> Oui ce navire est aussi une menace, Henry. Quant aux présages etc, et le mot "dieux", ce n'est pas ma tasse de thé. Pour moi, un seul Dieu pour tous. Et comme dit Mère Teresa, TOUS les chemins<br /> mènent au Dieu unique. Bon week-end, eva<br />
E
<br /> Merci Henry, j'ai relayé, j'avais vu des vidéos de ce genre elles avaient été supprimées par leur Police de la Pensée, quelle démocratie ! Honte de ce qu'ils écrivent ? C'est terrible de ne pas<br /> assumer ses actes, ses pensées ! Et ils font la chasse au moindre soupçon de trace d'embyon etc de racisme, alors que leur Livre est le plus raciste au monde ! Quelle hypocrisie, ça me dégoûte !<br /> eva<br />
E
<br /> Com 2: Et du sicernement, il en faut ! Surtout avec ces manipulateurs ! eva<br />
E
<br /> C'est exactement ça, chère Rita. Et en plus, IL a du tout mettre en scène lui-même avec ses serviteurs ! République bananière, pauvre France entre les mains de moins que rien... J'en connais<br /> beaucoup qui partiront s'IL repasse ! je t'embrasse eva<br />

R-Sistons

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
  • : Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
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