28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 08:05


Sommaire :

Spécial Pakistan-Aghanistan.
Editorial d'Eva.
Un nouveau partage du monde.
Une chance contre un totalitarisme
qui ne dit pas son nom ?

Pakistan, Afghanistan :
Une poudrière !
Et en sous-mains, non la lutte
contre le terrorisme,
mais de l'arrogance,
des appétits et des égoïsmes.
Et de fausses bannières.
Mensonges de guerre.
L'OTAN veut s'implanter
au Pakistan. Pour la bombe, aussi..
Les méthodes de l'Occident
sont celles de la Mafia !



Mes amis, bonjour !

Pakistan-Afghanistan : Comme le Caucase, cette région est décisive pour l'avenir du monde. Convoitée par l'Occident (région stratégique, ressources, passage pipe-lines, moyen de contenir l'appétit des puissances "ennemies" russe ou chinoise,  ainsi que le nationalisme de certains pays comme l'Iran), elle est présentée par les Médias aux ordres comme une zone de guerre contre le terrorisme, accessoirent comme un territoire en butte à un obscurantisme qu'il faut combattre. Faux prétextes ! Il s'agit d'une guerre coloniale, impérialiste. Une fois de plus !

Actuellement, d'étranges alliances se nouent dans le monde, pour des raisons économiques ou de défense contre la politique de l'Occident, entre par exemple la Russie, la Chine, l'Iran, le Vénézuela...

De plus en plus, des nations se rapprochent pour échapper à la domination de l'Occident, en nouant des alliances défensives, en esquissant des modèles, des logiques différentes, en refusant de laisser leurs territoires pillés par les multinationales.

Il faut bien réaliser que nous sommes au seuil d'une régorganisation complète du monde, non seulement des alliances tactiques se nouent, mais d'autres modèles se mettent en place, particulièrement en Amérique Latine. Une manière de dire à l'Occident : Votre modèle économique et de démocratie, nous n'en voulons pas. Nous revendiquons le droit d'être autonomes, de proposer autre chose. Des pays comme l'Inde ou l'Afrique du Sud sont aussi appelés à choisir leur camp; leurs regards commencent à se tourner vers ceux qui incarnent le refus par rapport à l'unilatéralisme prédateur anglo-saxon, israélien et européen.

Ce nouveau partage du monde est passionnant, mais il préfigure soit une sainte alliance entre des pays aux intérêts et à la culture différents, équilibrant l'hyper-puissance américaine et présentant de réelles chances de paix (équilibre de la terreur oblige !), soit un état de guerre larvée pouvant à tout moment déboucher sur un conflit nucléaire aux dimensions mondiales.

De toutes façons, les peuples sont toujours les otages de ces machinations. Personnellement, je me réjouis de ce nouvel équilibre, susceptible de contrer, ou tout au moins de freiner, de limiter, un totalitarisme rampant de puissances soi-disant démocratiques; et j'observe avec sympathie la résurgence de la puissance russe, ainsi que l'arrivée, en force (J.O., conquête spaciale, monétaire...) de la Chine sur la scène internationale, et bien sûr, je soutiens le souhait de l'Iran d'assurer sa protection contre tous les ennemis qui l'entourent; La politique de cet Etat n'est pas offensive, mais défensive, à la différence de ses voisins. Tout Etat a le droit de se défendre. L'Iranien comme l'Israélien ou l'Afghan.

Il est intolérable que l'Occident tente par tous les moyens, médiatiques, militaires, économiques, d'affaiblir les Etats susceptibles d'aspirer à une certaine autonomie, et même à la souveraineté pleine et entière, voire désireux de jouer dans la Cour des Grands. Un monde multi-polaire est profitable à tous. Et le Nouvel Ordre Mondial que l'Occident tente d'imposer, est une abomination sortie tout droit de cerveaux malades, obsédés par le Pouvoir, le Veau d'Or... : Au détriment de l'humanité entière, de la civilisation, et au risque d'une confrontation menaçant l'avenir même de la vie sur terre. Ceux qui jouent égoïstement et sauvagement avec la vie des peuples en hypothéquant toutes leurs conditions de vie et même leur désir de jouir de leur existence en paix, sont des criminels qu'il convient de dénoncer sans cesse. Ce blog s'y emploie. Ne nous résignons jamais au pire ! Car alors, nous serons assurés de l'avoir.

Votre Eva 

TAGS : Guerre, domination, hyper-puissance, Occident, Veau d'Or, totalitarisme, Russie, Anglo-Saxons, USA, Iran, Chine, Vénézuela, Inde, Afrique du sud, J.O., Pakistan, Afghanistan, Médias, Amérique latine, NOM, monde multipolaire...





"Avec la guerre en Afghanistan,
il existe un risque d'effondrement
indo-pakistanais"
Pakistan et Afghanistan imbriqué,
c'est une poudrière !



Dans un chat au Monde.fr, mardi 23 septembre, Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, analyse la guerre en Afghanistan et ses débordements au Pakistan. Pour lui, cette "guerre ne peut être gagnée", la solution n'est pas militaire. il faut revenir à l'essentiel : la société afghane.


Il faut non seulement se tourner vers des solutions de type politique (on n'ose plus dire aujourd'hui de type préventif, mais l'occasion a été perdue), mais placer au centre même de la réflexion mondiale un mode cohérent de réintégration d'urgence de ces sociétés dans le concert mondial. La crispation otanesque de ceux qui, parmi les puissances dominantes, veulent par la force arrêter l'hémorragie risque bien évidemment de renforcer le mal.
Simon : Pourquoi fait-on une guerre aux talibans alors qu'ils ne sont pas directement responsables du terrorisme ? Comment peut-on gagner une guerre contre un ennemi qui n'existe pas, en l'occurence le terrorisme, qui n'est qu'un concept diffus ?

Bertrand Badie : C'est vrai déjà que le terrorisme est devenu un terme générique pour justifier tout, et parfois même son contraire. Le danger de diffusion à l'échelle du monde et jusque chez nous de violences issues du Sud est évident. Mais la bonne question est en effet de savoir comment s'en protéger le plus efficacement. L'erreur est de croire que le "terrorisme" ne dérive que d'une stratégie froide produite par des acteurs maléfiques. Il faut garder à l'esprit que toute cette violence n'a pu se développer que parce qu'elle trouvait naissance dans un terrain social favorable, qu'elle est capable de mobiliser ceux qui n'ont rien à perdre, ceux qui se sentent frustrés, humiliés, spoliés, dépossédés. On le voit dans le quotidien afghan ou pakistanais, on le voit au Moyen-Orient et en particulier en Palestine : il suffit d'examiner le profil de ceux qui conduisent des attentats – des kamizakes –, et surtout de ce monde qui les héberge, qui les aide, voire qui les soutient.

Ce n'est qu'en travaillant de façon profonde cette réalité sociale que l'on fera diminuer ce niveau de violence qui s'apparente presque, horrible formule, à des "demandes" de violence sociale, là où tous les problèmes liés à la mondialisation non seulement ne se sont pas dissipés, mais se sont au contraire aggravés. La FAO vient de rappeler que le nombre des affamés a, en l'espace de deux ans, augmenté de 100 millions. Les écarts s'accroissent au sein du monde indien à mesure que celui-ci s'intègre dans la mondialisation. Et si le Pakistan est une poudrière, c'est d'abord parce que les 160 millions de Pakistanais sont dans une situation de détérioration sociale qui constitue, bien évidemment, le terreau idéal de toutes les violences futures. Que peut un char face à tout cela ?

Maxhymne : La guerre en Afghanistan va-t-elle se jouer chez certains de ses voisins en situation précaire ?

Bertrand Badie : Peut-être s'est-on trompé en montrant du doigt l'Afghanistan alors qu'il n'était que l'épiphénomène d'un malaise plus global dont le centre de gravité se situe très probablement dans l'ensemble du subcontinent indien.

Si le Pakistan est entraîné dans cette tourmente, peut-être passerons-nous alors à une étape nouvelle et combien tragique de cette histoire.

Là où l'Afghanistan ne compte que 20 millions d'habitants, le Pakistan en compte plus de 150.

Là où l'Afghanistan a une densité de 40 habitants au km², le Pakistan atteint et dépasse les 200. Avec d'énormes conurbations (Karachi, Lahore...), avec des problèmes sociaux énormes, gigantesques, avec l'absence complète de construction nationale, un Etat qui n'en est pas un, une armée qui est plurale et coupée de l'Etat, des milices de toute nature, des conflits intra-nationaux, et des litiges frontaliers tout autour de lui.

Le Pakistan me paraît être le foyer naturel de toute cette violence que nous avons vue s'exercer en Afghanistan, et même au-delà.

Il faut donc complètement revoir les relations internationales, enfin mettre les sociétés au premier rang de nos préoccupations, enfin comprendre et admettre que la violence n'est pas prioritairement produite par des Etats ni endigable par d'autres Etats. Enfin considérer que la construction étatique bâclée et confisquée dans la plupart des pays du Sud a des effets éminemment belligènes qui se répandent comme des traînées de poudre dans le monde entier.

Enfin il faut admettre que ce n'est pas la double panoplie du plus fort et de l'unique porteur des normes applicables au système international qui pourra, par ces méthodes, régler tout cela. Depuis le début de la seconde guerre afghane, il était clair que nous avions affaire à une guerre pakistanaise, peut-être demain s'agira-t-il d'un effondrement indo-pakistanais. N'oublions pas de prendre en compte les formes multiples de violence qui essaiment sur le territoire indien, de la frontière pakistanaise jusqu'à l'Orissa (Etat du nord-est de l'Inde).

lamane : Le Pakistan n'est-il pas prisonnier de son propre piège, lui qui a toujours vu dans l'Afghanistan une pénétration stratégique. Désormais, cela se retourne contre lui et soulève la question de son intégrité, voire de son existence ?

Bertrand Badie : Oui, d'un certain point de vue, mais tout ceci tient au fait que le Pakistan est un total artifice, à l'intérieur de lui-même et dans ses rapports avec ses voisins. Les Pachtounes, dominants en Afghanistan, sont une composante nationale importante au Pakistan. L'intégration de ces deux pays au-delà de la frontière pakistano-afghane est évidente. Celle-ci ("ligne Durand") n'a jamais d'ailleurs été reconnue, ni par le Pakistan, ni par l'Afghanistan.

Depuis bien longtemps, les problèmes intérieurs de l'Afghanistan sont ceux du Pakistan, et ceux du Pakistan se répercutent sur le quotidien politique à Kaboul. Ajoutez à cela que la fin de la bipolarité a aggravé sensiblement les choses : l'Afghanistan est devenu un allié, voire un protégé, de l'ennemi indien ; et Delhi, qui, sous la guerre froide, était proche de Moscou, s'est très sensiblement rapproché de Washington, qui était jusque-là le protecteur exclusif du Pakistan. Ce dernier pays ne peut donc voir l'évolution dans la région que comme un paramètre négatif précipitant son isolement et l'obligeant en tout cas à garder un œil vigilant sur son petit voisin afghan, qu'il rêve de contrôler directement ou indirectement

http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3216,55-1096106@51-1097736@45-1,0.html


Les USA étendent la guerre au Pakistan

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23206371.html


 Mensonges de guerre

Les vraies raisons de la guerre.
Tout ce qu'on ne vous dit pas sur
l'engagement en Afghanistan,
J.L. Melenchon vous le dit.

Pour comporendre comment
le gouvernement Sarkozy
nous ment -
Une guerre CONTRE les Afghans,
et pour le pétrole et l'opium !


Dans ce registre plus que dans tout autre, l’examen soigneux des arguments, leur comparaison et leur vérification est un devoir de précaution constant pour qui veut agir en connaissance de cause. Car très traditionnellement, la guerre nécessite une consommation considérable de mensonges et de zone de silence pour son entretien. Leur mise à nu fournit souvent un éclairage précieux vers la vérité. De cette violence crue du mensonge asséné avec l’aplomb tranquille de l’évidence, nul meilleur exemple que la volte face du président de la République sans autre argumentation que la force de l’affirmation. Le 26 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle, sur France 2, il déclare : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. Si je suis élu, les troupes françaises quitteront l’Afghanistan ». Puis en novembre 2007, au cours de sa visite à Washington, il affirme: « la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu’il le faudra, car ce qui est en cause dans ce pays, c’est l’avenir de nos valeurs et celui de l’Alliance Atlantique ». Du retrait au renfort, la France a pris un virage sur l’aile sans autre explication que la décision de son chef des armées. .

Bobards

Les Etats-Unis et la France sont allés « en Afghanistan pour défendre la liberté du monde » ? C’est ce que proclame Nicolas Sarkozy, le 20 août à Kaboul et le 21 août en Conseil des ministres.

Personne n’a pourtant jamais démontré de lien positif entre les actes de guerre de la coalition en Afghanistan et la « liberté du monde ». Sans excès de mauvais esprit, on pourrait même aisément démontrer l’inverse, à savoir que c’est l’intensification des actes de guerre de la coalition qui nourrit le terrorisme et fait reculer la liberté.

Sarkozy n’en est pas à sa première affirmation péremptoire. Dès son discours devant la conférence des ambassadeurs le 27 août 2007, il avait affirmé que pour « prévenir une confrontation entre l’Islam et l’Occident », « notre devoir est d’accentuer nos efforts en Afghanistan ». On ne voyait pourtant pas non plus très bien le lien logique entre les deux, ni d’ailleurs quelle pouvait bien être la réalité d’une confrontation globale entre des entités aussi floues que l’ « Islam » et l’ « Occident ».

Le président de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale proclame que « la présence militaire française en Afghanistan est l’opération extérieure la plus décisive pour la sécurité de la France » (le 26 août à l’assemblée nationale). Faudrait-il donc en conclure que si la France ne combattait pas en Afghanistan, sa sécurité aurait gravement été compromise ? Par qui ? Comment ? Pourquoi ? Un argument massue de Bernard Kouchner tente de balayer la question : «le terrorisme qui frappe aujourd’hui à Kaboul pourrait frapper demain plus prés de chez nous ». C’est le même argumentaire qui avait été utilisé par les Américains pour justifier leur invasion de l’Afghanistan en 2001 au nom de la légitime défense suite aux attentats du 11 septembre. Nous sommes en danger ? Pourquoi ?

Passé obscur 

Une bonne preuve de l’effet d’opportunité qui a été à l’origine de l’invasion militaire de l’Afghanistan est qu’elle a été préparée par les Américains et les Britanniques plusieurs mois avant le 11 septembre. Dès l’été 2001, les Américains avaient commencé à envoyer des commandos en Afghanistan et avaient pré positionné d’importantes forces en Egypte tout en déployant avec les Britanniques leurs flottes en mer d’Oman pour préparer l’invasion du pays. Les vrais motifs de l’invasion étaient donc ailleurs que dans la réplique à Oussama Ben Laden, qui n’avait d’ailleurs d’autres lien avec l’Afghanistan que de s’y être réfugié dans les montagnes. Mais qui se souvient que le régime taliban qui gouvernait à l’époque à Kaboul avait déclaré accepter au lendemain du 11 septembre de livrer Ben Laden pour qu’il soit jugé ? Peu importait alors aux Américains.

Colin Powell affirme alors au monde entier que les Etats-Unis détiennent des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 septembre et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité. Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. Ce tableau est donc couvert d’une ombre inquiétante depuis l’origine. En effet, les Américains sont très actifs en Afghanistan et au Pakistan depuis la fin des années 1970. Ils se sont fortement appuyés sur les islamistes pour contrer l’influence soviétique dans la région. C’est eux qui ont constitué « Al-Qaïda » à l’époque pour combattre les russes. A ce titre, ils avaient directement armé les Talibans. La prise de pouvoir de ceux-ci à Kaboul en 1996 avait été soutenue par deux alliés de poids des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Tout ce passé semble s’être évanoui des souvenirs officiels et des « argumentations » du  présent. Pourquoi ?

Le pétrole, motif d'action 

Dans cette région du monde, la succession des événements montrent que souvent les motifs d’action sentent très fortement le pétrole.

Depuis la chute de l’URSS en 1991, les Etats-Unis font tout pour contrer l’influence russe et iranienne en Asie centrale. En particulier pour désenclaver sous leur contrôle les importantes réserves de pétrole et de gaz du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Turkménistan. Les Etats-Unis conçoivent alors un projet de pipe line géant allant de la mer Caspienne jusqu’à la mer d’Oman via l’Afghanistan et le Pakistan. Pour cela ils négocient via la compagnie pétrolière californienne Unocal avec tous les pouvoirs locaux en place. A partir de janvier 2001, le vice-président Dick Cheney suit personnellement le déroulement de ces tractations qui butent sur le refus du régime taliban.

On notera que le régime taliban à peine renversé, le 27 décembre 2001, le Turkménistan, l’Afghanistan et le Pakistan signaient un accord relançant le projet de pipeline. Bush a aussitôt comme émissaire spécial à Kaboul un ancien collaborateur du groupe Unocal, le diplomate Zalmay Khalizay et le président Hamid Karzaï a lui aussi été consultant du groupe pétrolier, tout comme le futur ministre afghan des Mines et de l’Industrie Mir Sediq. Cette caricature à peine croyable de main mise est une toile de fond avérée. Mais elle est toujours absente du débat sur les objectifs de guerre en Afghanistan et le bilan de la présence "occidentale". Pourquoi ?

Gouffre objectifs affichés et la réalité 

Officiellement, la coalition internationale (37 pays aujourd’hui) qui est intervenue derrière les Etats-Unis, d’abord sous mandat de l’ONU en 2001, puis par délégation à l’OTAN depuis 2003, ne mène pas de guerre. Elle est censée assurer la « stabilisation » et la « pacification » du pays. Avec pour la France, une prédilection théorique pour la formation de l’armée afghane et la reconstruction. Une rhétorique qui continue d’être servie par Bernard Kouchner. « Ca n’est pas une guerre, c’est une mission de paix » tonne-t-il lors de son audition à l’assemblée nationale le 26 août 2008. Pourtant la réalité militaire en Afghanistan n’a plus rien à voir avec les objectifs de départ au nom desquels des troupes françaises ont été engagées en 2001. Le chef d’état major des armées lui-même a reconnu le 25 août que « la France conduit des actions de guerre en Afghanistan » Tout cela dans un immense gâchis technologique : les avions Mirage et Rafale stationnés à Kandahar tirent par exemple chaque mois une vingtaine de bombes à guidage laser dont le prix unitaire se situe autour de 130 000 euros, sur des cibles aussi dérisoires qu’une grotte ou une charrette supposées abriter quelques talibans. La dégradation rapide du bilan de la présence militaire de la coalition fournit une autre preuve du gouffre qui se creuse entre les objectifs affichés et la réalité. Alors que le nombre de soldats occidentaux a cru de 40 000 à plus de 60 000, le nombre de soldats tués a explosé passant de 58 en 2004 à 230 en 2007.

La situation militaire ne cesse de se dégrader
avec la recrudescence des attaques suicides à raison de 3 à 4 par semaine alors qu’elles étaient quasi inexistantes en 2004. Les affrontements qui ont coûté la vie à 10 soldats français le 18 août sont très révélateurs de cette dégradation : ils ont démontré une puissance tactique et opérationnelle inédite de ce que les généraux français appellent désormais les « forces insurgées » plutôt que les « Talibans ». Ces forces ont en effet soutenu les combats pendant plusieurs heures contre les soldats français, y compris une fois des renforts parvenus sur place. Le lieu est aussi révélateur : à moins de 50 kilomètres de Kaboul, c’est-à-dire dans une zone qui n’est pas du tout réputée comme "talibane".

Tout cela indique que l’opposition armée à la coalition est manifestement en train de s’élargir dans une dynamique nationaliste que nourrit l’occupation. Est-ce étonnant ? Car afin de minimiser ces pertes au sol, la coalition intensifie les frappes aériennes dites « chirurgicales » et les vols incessants d’intimidation au dessus des villages afghans dont la population est plongée dans la terreur.

La polémique enfle aussi sur les armes « sales » qu’utiliseraient les américains: munitions à uranium appauvri pour percer d’éventuels bunkers ou parois montagneuses et bombes incendiaires au phosphore qui transforment en fournaise les zones où elles sont lâchées. Ces exactions déclenchent des rejets de masse dans la population que les Occidentaux sont censés aider. Il est frappant de voir que le vocabulaire pour nommer l’ennemi suit cette évolution. D’abord il s’agissait de terroristes, à présent il s’agit tantôt de « rebelles » et d’autre fois « d’insurgés »…. Cela n’a pas empêché le ministre français de la défense de continuer à affirmer aux députés : « Allez dans les vallées afghanes, où vous verrez les populations qui sont heureuses que les troupes occidentales soient là » A coup sûr pas les familles des 8 000 afghans tués en 2007. Ni celles des civils tués par erreur par une frappe américaine le 22 août : un dommage collatéral que les portes parole de la coalition ont chiffré à « 5 civils tués » là où le représentant de l’ONU en a dénombré 90. Ce bilan des actions de la coalition et de la situation militaire nous ne pouvons l’établir qu’en recoupant les informations disponibles dans la presse spécialisée et sur les sites internet qui s’intéressent à la situation. Aucun gouvernement n’en produit devant ses assemblées. Pourquoi ?


La loi islamique est toujours là 

Dans le registre des arguments de propagande, on trouve celui selon lequel « sous le régime des Talibans les droits de l’homme étaient bafoués » (Hervé Morin le 26 août 2008 à l’assemblée nationale). On pourrait lui objecter que c’est le cas de beaucoup de régimes, y compris auxquels la France vend des armes comme l’Arabie saoudite. Mais la situation depuis la chute des Talibans s’est elle améliorée ? Plus de la moitié de la population vit dans l’extrême pauvreté : 53 % des habitants ont moins de 1 dollar par jour. L’Afghanistan est classé depuis 2004 à la 174ème place mondiale sur 178 pays pour l’indice de développement humain. Une situation a rapprocher des sommes englouties par la guerre sur place…La coalition consomme 100 millions de dollars de dépenses militaires par jour et 10 fois moins pour les dépenses civiles de reconstruction.

La condition des femmes ? Elle est officiellement meilleure en vertu d’une constitution qui garantit théoriquement l’égalité hommes-femmes. Pour autant, les femmes ne sont considérées par la même constitution que comme une minorité politique, au même titre que des groupes ethniques ou tribaux, auxquels sont réservés des quotas (25 % de femmes à l’assemblée nationale et 16 % au sénat). La même constitution écrite sous l’égide américaine confirme le pays comme république islamique, dans laquelle la base fondamentale du droit reste la charia. A tel point que la cour suprême est chargée de contrôler la conformité des lois à la loi musulmane. Ou encore que l’abandon de la religion musulmane ou la conversion à une autre religion sont toujours punis de la peine de mort. Autant de points qui avaient été salués par l’Iran au moment de l’adoption de cette constitution par la Loya Djirga, assemblée coutumière. Car telle avait été la « Constituante » afghane !

Cette domination du religieux sur les institutions, confortée et défendue les armes à la main par nos soldats en même temps que le régime qui les assume n’est jamais évoquée ni discutée d’aucune façon. Pourquoi ?

Le retour de l’Opium

Depuis 2001, à intervalles réguliers, des conférences internationales pour l’Afghanistan permettent aux occidentaux d’afficher de gigantesques promesses de dons pour la reconstruction. Mais sur les 25 milliards de dollars de promesses cumulées, 10 milliards n’ont jamais été versés, les Etats-Unis détenant le record de promesse non tenue (seule 45 % de l’aide américaine promise a été versée).

Et encore, quand l’aide est versée, 40 % est engloutie dans sa gestion et revient donc aux pays donateurs, sous la forme de contrats de sécurité ou de services. Le déséquilibre entre l’effort militaire et l’aide civile est donc béant : depuis 2001 140 milliards de dollars ont déjà été dépensés sur le plan militaire et seulement 7 milliards versés pour l’aide civile ! Cela décrédibilise largement la présence « occidentale » aux yeux de la population. Ce n’est pas tout. 7 ans d’occupation ont progressivement polarisé l’économie afghane autour des besoins des occidentaux présents qui concentrent l’essentiel des investissements, au détriment du développement économique du pays. Celui-ci ne produit plus rien d’autre que de l’opium. Alors que la production de pavot avait commencé à décliner à l’époque des Talibans, l’Afghanistan est redevenu depuis 2004 le premier producteur mondial d’opium avec 95 % de la production mondiale représentant plus de la moitié du PIB du pays. Un record historique a été atteint en 2006 avec la plus grande production d’opium jamais réalisée, encore dépassée en 2007 où l’ONU parle de « nouveau record effrayant » avec une hausse de production de 34 %.

Il faut dire que les Américains ont directement utilisé les chefs de guerre, barons de la drogue, pour reprendre les territoires contre les talibans. Ce sont ainsi dans les zones « sécurisées » par les occidentaux et les forces afghanes que la culture de drogue a explosé. Dans son rapport officiel d’étape à l’administration Bush, l’émissaire spécial américain James Dobbins affirmait ainsi en 2005 : « Les drogues sont la principale source d’argent pour financer la reconstruction, dépassant largement les aides internationales cumulées »

. Alors même qu’il s’agit du principal motif d’ingérence des USA en Amérique latine, le bilan de la reprise incroyable de la culture du pavot sous les yeux des troupes américaines et de l’absence totale d’action pour l’en empêcher n’est jamais évoqué. Pourquoi ?

La vassalisation des coalisés

L’Europe fournit, à travers ses 25 états membres sur 27 qui sont engagés dans la coalition américaine, plus de la moitié des soldats étrangers présents en Afghanistan. Elle représente 30 % de l’aide publique mondiale versée à l’Afghanistan qui se retrouve 4ème bénéficiaire mondial de l’aide extérieure européenne derrière Turquie, l’ex Yougoslavie et le Maroc. Pourtant l’Europe n’a pris aucune initiative pour changer le cap de la présence occidentale en Afghanistan, alors même que les Etats-Unis sont entièrement dépendants des soldats européens dont le retrait rendrait le maintien américain intenable.

 Alors que les Talibans avaient quasiment disparu du territoire en 2004, c’est donc la décision américaine de maintenir durablement l’occupation militaire du pays en y installant d’immenses bases qui leur a donné progressivement l’occasion de reprendre pied dans la population à partir de 2005. Les alliés des Etats-Unis l’ont bien vu. Et la coalition elle-même a commencé à battre de l’aile fin 2007 : les Canadiens ont menacé de quitter le sud afghan, l’Italie et l’Allemagne ne maintiennent leur présence que provisoirement et au prix de débats nationaux houleux et enfin la Corée du sud se retire carrément.

De la sorte on peut dire que ceux qui font du zèle aujourd’hui sont ceux qui acceptent une véritable vassalisation a l’égard des Etats-Unis d’Amérique dans la conduite de la guerre. Ils paient, combattent et se taisent devant les décisions de leurs chefs. La demande américaine de renforts français était donc vitale pour la coalition elle-même. La réponse positive de Sarkozy a ainsi été saluée par Bush comme une « initiative majeure » et par le très conservateur premier ministre canadien Harper comme « un virage, une rupture historiques ». Tout dans la décision française a d’ailleurs été fait pour envoyer un signal très fort d’alignement atlantiste. Dans la forme avec une première annonce par Sarkozy devant le parlement britannique. Et sur le fond puisque le nouveau bataillon français de 800 homme va soulager les Américains dans l’est afghan, qui pourront se redéployer sur le sud. Avec ce renfort, la France passe de la place de 7ème contributeur à la 4ème , quasi ex-aequo avec l’Allemagne en 3ème position.

La décision de Sarkozy conforte aussi au passage la légitimité de l’extension des missions de l’OTAN voulue par les Etats-Unis au-delà de sa vocation purement défensive, comme son intervention hors de la zone européenne. Avec désormais plus de 3 000 soldats français mobilisés sur place ou dans les pays voisins, l’Afghanistan devient la plus importante intervention française à l’étranger, devant les contingents présents au Liban, en Côte d’Ivoire ou en Ex-Yougoslavie. Le tout pour une dépense supplémentaire d’environ 150 millions d’euros par an, alors que l’enlisement du conflit afghan a déjà contribué à l’envolée des surcoûts budgétaires liés aux opérations extérieures, qui sont passés de 100 millions d’euros en 2005 à 360 millions d’euros en 2007, avec un surcoût 2008 qui devrait dépasser les 400 millions. . Et dans ce contexte, de tous côtés va l’antienne : « cette guerre est perdue, cette guerre ne peut pas être gagnée ». A tout le moins, en réponse,  devrait-il être expliquée comment elle pourrait être gagnée, en effet. Cela n’est jamais dit. Pourquoi ?

Une impasse reconnue

Les perspectives actuelles de fin du conflit sont si incertaines que le chef d’état major des armées le général Georgelin le qualifiait encore à la mi-mars de « merdier ingérable où nous n’avons aucun intérêt à nous impliquer davantage » (cité par le canard enchaîné). Tous les états-majors ont en effet à l’esprit le précédent de l’occupation soviétique de l’Afghanistan qui s’était soldée par un désastre et plus de 10 000 russes tués en dépit d’une présence de 130 000 hommes pendant 10 ans. Interrogé le 26 août à l’assemblée nationale sur les échéances de l’engagement des forces françaises, Kouchner a carrément avoué : « pour combien de temps ? Personne ne le sait » Pour rassurer l’opinion, le gouvernement insiste aussi sur « l’afghanisation du conflit » qui serait à portée de main. Ainsi, d’après Kouchner, « l’armée afghane c’est l’avenir » !

La réalité est très éloignée. Un évènement récent a fourni la preuve de la déliquescence de l’ « armée nationale afghane » : en mars 2008, le gouvernement afghan a dû lancer un mandat d’arrêt contre le chef d’état major de l’armée afghane, le général Dostom, après que celui-ci a commis diverses exactions. Loin de se soumettre au gouvernement, celui-ci s’est enfui et a rejoint son armée privée, qui était d’ailleurs une des composantes de la fameuse « armée nationale afghane ». Ancien seigneur de la guerre, ce général avait d’ailleurs été imposé par les Américains en 2003 comme vice ministre de la défense puis comme chef d’état major afghan en 2005 ! Le bilan de l’afganisation de la guerre n’est donc jamais fait. Mais on comprend cette fois ci clairement pourquoi.

Cette guerre ne se fait pas « avec » les afghans mais contre eux.

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http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=623



Colonisation, encore et toujours !
http://hadria.riviere.over-blog.com/article-23129572.html (1)
http://hadria.riviere.over-blog.com/article-23129676.html  (2)


Vidéos à voir : La grande souffrance du peuple afghan
- http://video.google.com/videoplay?docid=2664833645659948461
- http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-09-17%2018:19:37&log=invites
- http://hadria.riviere.over-blog.com/article-23087664.html



L'attentat au Pakistan :
Une opération sous fausse bannière ?



Il y a eu ce terrible attentat à la bombe contre un des fleurons de l’hôtellerie pakistanaise dans le quartier d’Islamabad à 400m de l’endroit où siège le gouvernement.

Une bombe de 600 kg, un cratère de 18 mètres de diamètre, des dizaines morts… "Al-Qaïda ! " ont dit les occidentaux le jour même !

 

Thierry Meyssan et d’autres affirment que cela serait l’œuvre des services américains ou de l’OTAN. On parle par exemple de marines américains séjournant dans l’hôtel quelques jours auparavant, soldats américains qui se seraient fait livrer de mystérieux containers..

 

La raison d’un attentat par les occidentaux ? Forcer la main des autorités pakistanaises pour qu’ils laissent les soldats américains faire la guerre aux talibans dans les zones tribales à la frontière de l’Afghanistan. Or, laisser les soldats de l’OTAN pénétrer au Pakistan, c’est un abandon de souveraineté. Et s’agissant d’un pays puissant militairement qui possède la bombe atomique, la souveraineté c’est essentiel. Vous imaginez la France donner l’autorisation aux troupes espagnoles de faire la guerre à l’ETA sur le territoire français ?

 

Le nouveau président pakistanais est plutôt pro-occidental mais la pilule de la souveraineté ne passe pas, aussi a-t-il refusé la proposition de l’OTAN il y a deux semaines.

 

La question est donc simple et remet en cause la version des occidentaux quant aux commanditaires de l’attentat. Tout le monde parle des talibans et d’Al-Qaïda.

 

Mais pourquoi les talibans et Al-Qaïda s’en prendraient-ils à un gouvernement qui par son obstination à défendre sa souveraineté, dérange leurs ennemis occidentaux ?

 

Un gouvernement qui, tout en les combattant, leur laisse une certaine latitude dans les zones tribales. Alors qu’avec les troupes de l’OTAN y faisant des incursions fréquentes, ce serait plus difficile.

 

N’oublions jamais la doctrine Bush : faire la guerre où que ce soit en prévention d’une menace sur les USA et leurs alliés, ne laisser aucun pays constituer une menace contre les USA que ce soit sur le plan militaire, politique ou économique.

 

Donc, là, on nous a rabattu les oreilles sur Al-Qaïda et les talibans. Une bombe a fait boom ! Le lendemain, les gros titres disaien tous en choeur : ça y est ! Les méchants terroristes s’attaquent au Pakistan au cœur de sa capitale. Au secours occident ! Démocrates de tous les pays, il faut absolument les empêcher de nuire, il faut aider ce pauvre Pakistan qui, décidément, ne s’en sort pas tout seul.

Le gouvernement pakistanais va donc accepter l’offre qu’il ne pouvait pas refuser : accueillir les soldats de l’OTAN sur son sol et la guerre avec…

Ce genre d'acte ne vous rappelle rien? Dans le film "Le Parrain", la famille Corleone veut un casino que le propriétaire refuse de lui céder. Le vieux Corleone propose alors de lui faire "une offre qu'il ne pourra pas refuser"... Et le propriétaire récalcitrant se réveille dans son lit avec la tête ensanglantée de son cheval de course préféré...

Les méthodes de la guerre secrète n'ont rien envier à celles de la mafia ! N'est-ce pas d'une logique élémentaire ?

http://miltondassier.over-blog.com/article-23106448.html



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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 02:01
Eva : Dans ce post, des infos seulement. Je vous écris bientôt un article, sous huit jours, dans lequel je parlerai de... nous, en 2012 ! Comment nous vivrons..   Toute ressemblance avec ce qui pourrait arriver ne sera que pure coïncidence... Naturellement !


La grande machination.
Attali chargé de nous préparer
au Nouvel Ordre Mondial.
Il faudra choisir : Pour ou contre le NOM ? 
(Gare aux insoumis !)

Comme prévu, les planificateurs du NWO et leurs relais tirent parti de la crise actuelle pour accélérer leur agenda et squatter un peu plus les plateaux et les médias.

Dans ce cadre, il n’est pas étonnant de retrouver le post-retraité sarkozyste de gauche Jacques Attali exposer longuement sa vision du Nouvel Ordre Mondial au micro longuement ouvert d’un journaliste visiblement sous le charme…

 

Vidéo : Jacques Attali glose longuement sur le Nouvel Ordre Mondial au micro de Serge Moati sous le charme - Dailymotion

Le célèbre vulgarisateur pro-NWO, adepte des salons dorés, expose très clairement les projets des planificateurs du NWO : la création d’un gouvernement mondial, suite notamment à la crise financière et économique majeure déclenchée par les attentats du 11 Septembre 2001.

Il avoue même s’en entretenir régulièrement avec les responsables politiques adoubés, tels que’Olivier Besancenot : c’est assez étonnant d’ailleurs, car généralement ce responsable politique et ses militants ont plutôt tendance à critiquer toutes celles et ceux qui parlent de Nouvel Ordre Mondial en les traitant d’illuminés.

Bref, mettons tout ce cafouillage sur le compte de la “nouveauté” de ce sujet du NWO qui s’impose de plus en plus comme un sujet central et incontournable.

La préparation  psychologique à ce Gouvernement Mondial perpétrée par Jacques Attali n’est évidemment pas une surprise pour qui connait les enjeux en question, mais cette fois-ci, sans doute sous l’effet Wall Street en perdition, le discours public est accompagné de 2 mises en garde, de 2 craintes majeures des planificateurs du NWO, confiants cependant dans la réussite de leurs plans :

1 - Un risque de guerre civile (entre les forces pro-NWO et les forces anti-NWO) :

Jacques Attali rapproche (à juste titre) les évènements actuels avec ceux précédents la seconde guerre mondiale : on y retrouve à peu près les mêmes forces agissant en coulisses et manipulant les opinions publiques jusqu’au désastre.

Il craint une terrible crise économique et politique terrible dans les pays “alliés”  (aux promoteurs du NWO), ainsi que dans les pays émergeants (Chine, Inde…).

2 - Un risque de guerre mondiale (avec la Russie et l’Iran notamment).

Les planificateurs du NWO semblent avoir compris que la Russie ne lâcherait pas l’affaire : la Russie, aux origines othodoxes lointaines et au climat particulièrement hostile, est un pays qui ne craint pas l’adversité : les pro-NWO estiment qu’ils ne pourront lutter contre la Russie et tentent de l’amadouer, ou tout du moins de lui tendre des perches…

L’Iran par contre est définitivement dans l’oeil dy cyclone pro-NWO.

Tout en manipulant des chiffres et des idées contradictoires (on croirait du Sarkozy), Jacques Attali salue évidemment le transfert de milliers de milliards aux décideurs pro-NWO (plan de Sauvetage de Wall Street), comme une décision quasi-miraculeuse qui nous sauverait comme par enchantement de la simili-crise de 29.  Il loue les grandes banques, il révère la rapide création d’un gouvernement européen, et espère-t’il, mondial.

Tout cela en dit long sur la gravité de la situation et surtout sur les enjeux en cours : les planificateurs du Nouvel Ordre Mondial semblent avoir fait du 11 Septembre 2001 une sorte d’immense pari, un quitte ou double dans lequel l’Humanité gagnera (si les plans du NWO sont renversés sans violence)… ou perdra (si les plans du NWO aboutissent dans le chaos sans doute le plus absolu).

Face à l’ignominie qui s’installe, face à cette machination et cette exposition au fait accompli, alors que les opposants sonnaient l’alarme depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies, chacun(e) devra peu à peu choisir son camp.

Pour le meilleur ou pour le pire.

 

http://911nwo.info/2008/09/23/jacques-attali-expose-longuement-sa-vision-du-nouvel-ordre-mondial-et-ses-craintes/


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Après la faillite de Lehman Brothers, et la panique des bourses mondiales, notre bien aimé président est resté coi. Ce qui n’est pas le cas de Jacques Attali, visionnaire de son Etat, et théoricien du « tsunami financier ».

Alors cette crise financière, tempête dans un verre d’eau ou déflagration mondiale ? .
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23122582.html





Un Palestinien maire de Jérusalem ?

A la surprise de beaucoup, un chef de village palestinien, un ancien, du village de Sur Baher à Jérusalem-Est, a rejoint la campagne pour devenir le prochain maire de Jérusalem. L’élection n’a lieu que dans 6 semaines mais la candidature de Zuheir Hamdan fait de l’élection un évènement et surtout met en lumière les conditions de vie des résidents palestiniens de Jérusalem-Est. Hamdan affirme que la municipalité actuelle n’apporte que peu de services aux résidents palestiniens de Jérusalem-Est et que la plupart de ceux-ci seront d’accord avec lui. Alors que la municipalité de Jérusalem est censée fournir ses services à tous les résidents de la cité, elle répond essentiellement aux besoins du secteur ouest de Jérusalem.

Aujourd’hui, les Palestiniens représentent plus d’un tiers de la population de Jérusalem, et cette proportion est susceptible de grossir avec un taux moyen de natalité plus élevé chez les Palestiniens que chez les Israéliens. Environ 240 000 Palestiniens ont le droit de voter à cette élection, mais la plupart ne votent pas, pour des raisons précises : 1) pour certains, voter peut laisser penser qu’ils reconnaissent Jérusalem comme la capitale d’Israël ; 2) il n’y a jamais de candidats qui ont un lien avec les Palestiniens ; et 3) la plupart des Palestiniens pensent que voter n’est qu’une perte de temps. Cette dernière raison est la plus importante des trois, et c’est la situation sur le terrain qui la rend si forte.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5110




Un budget de "Guerre à l’éducation" !! 

L’Education supprime 13.500 postes,
dont 6.000 d’enseignants en primaire


PAS d’AFP sur BELLACIAO SVP
L’AFP ne le veut pas !

donc lire ici

SUD éducation Créteil-93 appelle à la

grève dans l’unité
le mardi 7 octobre 

http://www.sudeduccreteil.org/

De : SUD éducation Saint-Denis

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23195602.html



 
http://laplote.over-blog.fr



Loi martiale aux USA en octobre ?

On nous annonce une possible loi martiale aux USA à partir d'octobre (mail - commentaire Charlotte, parution sur son blog le panier à crabes, post sur le blog Bridge - à prendre avec précaution, on annonce tant de nouvelles alarmistes !)

Voir les articles sur

-
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23193766.html

- http://bridge.over-blog.org/article-23200752.html

- Site de l'Armée américaine

http://www.armytimes.com/news/2008/09/army_homeland_090708w/

Vidéo qui annonce le débarquement de l'armée américaine le 1er octobre 2008:

http://www.youtube.com/watch?v=OvVAKx8E_r4&NR=1

La « guerre au terrorisme » est un prétexte pour violer la souveraineté des peuples, dénonce Cuba  et Cuba propose à l’ONU des mesures concrètes en faveur du Sud
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10347



Cette manifestation 
a été annulée !


FRONT UNI CONTRE LE SIONISME
JOURNEE MONDIALE DE JERUSALEM
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2008

INFO:
www.centre-zahra.com


autre site où on en parle http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71243

Vidéo


Le Centre chiite d'al-Zahra, en France, a fait état de la décision des Musulmans et des Juifs, en France, d'organiser des manifestations anti-sionistes à Paris. "Des associations et personnalités musulmanes et juives de France entendent organiser, dans les jours à venir, un rassemblement anti-sioniste, à Paris, après en avoir reçu l'autorisation.", a indiqué ce centre, dans un communiqué, cité, par l'IRNA. Le Centre chiite d'al-Zahra a demandé à tous les Musulmans de France de participer à ce rassemblement. "La journée mondiale de Qods est la journée de tous les Musulmans opprimés du monde. Les malheurs créés par les Sionistes sont constatés partout dans le monde, que ce soit au Moyen-Orient, notamment, en Palestine, en Afrique, en Asie ou en Amérique latine; phénomène que l'on constate, aussi, en France, et qui nécessite une réaction responsable à l'égard de cette question.", peut-on lire dans ce communiqué.
IRIB

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23119004.html


Annulation :

Une manifestation, qui devait être organisée samedi sur le parvis du Trocadéro à Paris par le Centre Zahra pour protester contre le sionisme, a été interdite par la préfecture de police pour risque de troubles à l'ordre public.

Alors que plusieurs numéros de téléphone du Centre Zahra figurent sur leur site, le secrétariat de la Préfecture, visiblement embarrassé, nous a indiqué que cette interdiction a été motivée par l'impossibilité de joindre l'organisateur. Un mensonge grotesque qui ne convaincra que les imbéciles...


Communiqué du Centre Zahra >

http://mecanopolis.wordpress.com/2008/09/27/%C2%AB-paris-colonise-par-les-sionistes-%C2%BB-communique-du-centre-zahra-video/

http://bridge.over-blog.org/article-23195006.html



La postérité du siècle des Lumières et l'avenir de la pensée mondiale, A propos de la visite du pape Benoît XVI à Paris du 12 au 15 septembre 2008  


Par Manuel de Diéguez, le philosophe
A propos de la visite du pape Benoît XVI à Paris,

Dernière mise en ligne sur le site de Manuel de Diéguez

http://www.dieguez-philosophe.com/


La postérité du siècle des Lumières
et l'avenir de la pensée mondiale

A propos de la visite du pape Benoît XVI à Paris du 12 au 15 septembre 2008

"Croyez-vous vraiment, M. le Président de la République, que l'apologie de l'ignorance ait jamais fait progresser une civilisation ? "

http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/laicite/pape.htm



Arménie :

Reçu ce commentaire, sur un site  où j'ai publié un article :

Democracy à coup de dollars , de la PYRAMIDE ! :

Depuis qu’il a été investi à la présidence de la République arménienne, le 9 avril dernier, M. Sarkissian a été en butte à la pression des Américains et des autres puissances occidentales afin de mettre un terme à la répression que son prédécesseur Robert Kotcharian et lui-même étaient suspectés d’exercer contre l’opposition.

L’administration américaine avait multiplié les appels aux autorités arméniennes pour qu’elles relâchent les prisonniers politiques et lèvent les mesures coercitives limitant notamment la liberté de manifester, et engagent un dialogue avec l’opposition conduite par Ter Pétrossian, qui semblait avoir la faveur des Américains lors des élections présidentielles arméniennes, que Washington avait d’ailleurs désignées comme « considérablement tronquées ».

L’Arménie devait se plier à ces exigences si elle voulait obtenir une aide supplémentaire de 235,6 millions de dollars, qui avait été gelée après les sanglants événements du 1er mars. Au début du mois, le programme américain MCC (Millenium Challenge Corporation) avait une fois encore refusé de verser le premier volet d’une aide sur cinq ans destinée à la reconstruction des voies rurales d’Arménie.




Crise géorgienne
L'Europe face à son destin 


par Jean-Paul Baquiast

Il n'est pas excessif de dire que l'Europe joue sa crédibilité dans la
crise américano-russe. Le ralliement sans conditions de la France à
l'Alliance Atlantique, décidé imprudemment par le président Sarkozy
il y a quelques semaines, n'aide pas l'Union européenne à s'imposer
comme l'arbitre indépendant qu'elle pourrait et devrait être dans ce conflit.

L'Europe est aujourd'hui devant son destin. Les choix qu'elle devra faire
devront être faits non dans les mois et années à venir, mais dans les
semaines sinon dans les jours prochains.
 

Lire l'article :
http://www.jeune-france.org/regard20international/baquiast1.htm



Le dernier Stanechy,
sur la Georgie, en 2 épisodes.
Chaque publication de l'auteur est un événement !

Lisez son analyse...
http://stanechy.over-blog.com/article-23178862.html
http://stanechy.over-blog.com/article-23178912.html

Extrait :

 L’euphorie !...  Le 8 août 2008, premier jour de l’invasion, à l’état-major géorgien, à l’OTAN, et dans les milieux gouvernementaux occidentaux, tout le monde planait. “L’Ours”, se prenait une bonne raclée. Incapable de réagir …

 

Dans la nuit du 7 au 8 août, les commandos avaient tué dans leur sommeil tous les observateurs russes, présents en Ossétie du sud dans le cadre d’un mandat international, neutralisant les systèmes de télécommunications et stations de surveillance. L’action était suivie d’un bombardement massif avec des lanceurs de fusées multiples, de type Grad. Une pluie de bombes. Un tapis d’explosions.

 

Particulièrement visée : la capitale de l’Ossétie du sud. Les chars géorgiens se ruant pour ce qui devait être une promenade. Les Ossètes n’ayant pas d’armée, à part quelques milices villageoises.

 

En Israël, les responsables pavoisaient. “Israël doit être fier de son armée qui a entraîné les soldats géorgiens !”, clamait en hébreu, sur la radio militaire israélienne, le ministre géorgien de la défense à la double nationalité, israélienne et géorgienne, Temur Yakobashvili… (12). Ajoutant : “Nous livrons à présent un combat contre la Grande Russie...”.

 

Les Russes essayant de prendre la mesure de l’action, son ampleur, sont surpris par les difficultés de repérer les batteries de missiles antiaériens. Perdant une quinzaine d’appareils de tous types. Ce qui est beaucoup, en si peu de temps. Un vrai tir aux pigeons. Décision est prise, alors, de casser méthodiquement la machine de guerre occidentale en Georgie. Même s’ils savent qu’elle va être rapidement reconstruite. Les poches des marchands d’armes ayant horreur du vide…


En une journée, malgré sa violence et l’importance des moyens utilisés, l’attaque est brisée par l’armée russe. C’est la débandade. L’armée géorgienne se volatilise, se liquéfie en quelques heures. Avec abandon de matériels à tous les coins de rue et de route. Pour le plus grand délice des ingénieurs russes, en train de décortiquer les derniers gadgets Israéliens et OTANesques...

 

Au passage, les Russes font comprendre aux occidentaux qu’il ne fallait pas s’amuser à prendre en otage leur port militaire de Sébastopol, via le “gouvernement” ukrainien à leur solde. Expliquant, calmement, qu’il ne leur prendrait que vingt minutes (oui : “20 minutes”, c’est leur évaluation) pour balayer la marine de l’OTAN présente en Mer Noire, si on insistait un peu trop lourdement dans cette direction. Fermeté dans la discrétion.

 

Ce “sauve-qui-peut” paraît surprenant (13). Le géorgien est un soldat redoutable qui a fait ses preuves, pendant la seconde guerre mondiale, sous l’uniforme soviétique et même allemand. Les bataillons géorgiens de l’armée allemande se sont illustrés, entre autres combats, dans la bataille de Falaise lors du débarquement en Normandie. Des durs à cuire, d’ordinaire.

 

Mais, dès les premières heures de l’invasion de l’Ossétie du sud (14), j’étais de ceux qui pensaient que l’armée géorgienne ne tiendrait que deux jours maximum. Je me suis trompé d’un jour. Pourquoi cette certitude ? Très simple :

i)  Une armée dont les officiers et l’état-major, dans leur majorité, sont corrompus et obsédés par le Business, est une armée de carton-pâte. Composée de soudards, cohortes de Rambo sanguinaires face à plus faibles qu’eux, tout au plus. Peu disposés à se faire trouer la peau sous les ordres de gangsters qui fuiront, dès qu’il y aura un combat sérieux, préférant s’occuper de leurs comptes secrets aux Bahamas…

 

ii)  L’armée géorgienne, a été formée par des instructeurs, américains et israéliens, qui ne connaissent que les opérations d’occupation, de “pacification” en Palestine, en Irak ou en Afghanistan. “Pacifier”, chez ces gens-là, veut tout simplement dire terroriser des gens désarmés ou faiblement armés, torturer et massacrer des civils sans défense, bastonner et emprisonner des enfants. La routine étant de surgir avec des hurlements dans les maisons, en défonçant les portes à coups de pied, à la recherche de “terroristes”. La nuit de préférence. En conséquence, comme lors de l’invasion du sud Liban en juillet 2006, face à des combattants bien armés et déterminés, les “envahisseurs” ne font pas le poids.

 

iii)  La contre-attaque russe allait être à la hauteur de l’agression. Les campagnes de diabolisation antirusses, si elles ont un impact sur une opinion publique désinformée dans les pays occidentaux, laissent les Russes de marbre. Ce n’est certainement pas les agitations moralisantes de responsables politiques menteurs et corrompus par les paradis fiscaux qui allaient les paralyser.

Ils considèrent les nomenklaturas au pouvoir en Occident, comme d’authentiques voyous sans foi ni loi. Depuis leurs manipulations électorales dans leurs propres pays, celles entourant la Constitution européenne ont particulièrement frappés les dirigeants Russes, jusqu’aux pires horreurs et spoliations qu’ils cautionnent un peu partout dans le monde. Il faut entendre off the record, la considération des officiels Russes pour un Dick Cheney, une Rice (l’un et l’autre, cadres dirigeants de groupes pétroliers US…) et la plupart des dirigeants européens… Désopilant.

 

iv)  Last but not the least : les occidentaux, en Georgie, avaient en face d’eux la 58° Armée russe. Une des meilleures, des plus opérationnelles et des mieux encadrées de Russie. Fer de lance de la rénovation en cours des forces armées du pays. Le Top.

 

Après avoir écrasé l’attaque géorgienne en Ossétie du sud, l’armée russe passe à la deuxième étape : destruction de toute l’infrastructure de la machine de guerre édifiée par les occidentaux en Georgie. A titre de leçon. Pour bien faire comprendre le message : la Russie de 2008 n’est pas la Russie de 1989. Ce n’est pas un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds impunément…

 

Tout en prenant soin de ne pas toucher aux infrastructures civiles, contrairement à la pratique systématique des armées israéliennes et américaines, en Palestine, au Liban, en Irak. Ou des armées de l’OTAN, en général, comme on peut le constater quotidiennement en Afghanistan. Ils auraient pu aussi bien faire sauter l’intégralité des oléoducs transportant le pétrole de Bakou, sur la Mer Caspienne, à la Méditerranée. En deux jours, la démolition aurait été achevée.

 

Ils ne sont même pas entrés dans la capitale Tbilissi, pour s’emparer du ramassis de bandits en col blanc qui rackette ce pays et les traduire en jugement pour crimes de guerre. En signe de bonne volonté à l’égard des gouvernements occidentaux, et à leur demande insistante, ils ont épargné leurs protégés. De toute façon, ils sont vomis par le peuple géorgien et n’en ont pas pour longtemps à rester au pouvoir.

 

La modération. Pour cette fois-ci… suite sur le blog Stanechy


Eternelle Russie...


  

Le Musée du Louvre prévoit l'organisation d'une exposition "Sainte Russie" qui présentera la spiritualité russe depuis l'évangélisation de la Russie jusqu'a Pierre le Grand. Cette exposition était le principal sujet abordé à la rencontre entre le patriarche et Henry Loyrette. Elle s'inscrira dans le cadre de l'année de Russie en France en 2010 qui suivra l'année de France en Russie (2009).

suite à http://chiron.over-blog.org/article-23200549.html


Cuba, les ouragans,
et l'hypocrisie de Washington


            Les cyclones Gustav et Ike qui ont frappé la région caribéenne, en août et septembre 2008, ont été particulièrement meurtriers pour des nations telles que Haïti, la Jamaïque, la République dominicaine où plusieurs centaines de personnes ont perdu la vie. Aux Etats-Unis, Gustav a fait 26 victimes et Ike 511.

 

            De son côté, Cuba n’a eu à déplorer que sept décès pour les deux ouragans, grâce aux évacuations préventives massives effectuées par les autorités qui ont permis d’épargner la population. Plus de 2,5 millions de personnes avaient été mises à l’abri et plus de 10 000 véhicules ont été utilisés à cet effet. Au total, 87 000 personnes ont été mobilisées pour la sauvegarde des vies humaines2

http://www.voltairenet.org/article158133.html


Musulmans dans les Balkans,
Musulmans en Europe

http://www.marcfievet.com/article-23178818.html


Crédits à taux révisables, sur l'Aviseur international :

Les crédits immobiliers à taux révisable prennent de nombreux ménages en tenaille. Le Crédit foncier propose une porte de sortie à 150 000 clients, mais les conditions qu’il impose suscitent des critiques. Alors que l’actualité se focalise sur les subprimes américains -ces prêts immobiliers très risqués qui ont provoqué la faillite d’établissements financiers et jeté des millions de ménages à la rue-, on se rend compte qu’en France aussi des établissements ont distribué des prêts particulièrement “vicieux”. Un endettement intenable dès le début Ce sont des crédits immobiliers à taux variable, avec ou sans plafond, qui engendrent parfois ce que les banquiers appellent un amortissement négatif  : les mensualités ne couvrent même pas les intérêts et l’assurance. Ce qui conduit à augmenter chaque mois l’endettement de l’emprunteur malgré ses remboursements. Ces crédits
[...]

La crainte d'un Krach financier mondial plane sur l' Europe
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23189216.html


Nouvelle Solidarité
:
Crise financière, Réaction aux USA


27 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – « C’est outrageant. Pourquoi devrions-nous les renflouer ? Ils devraient tous aller en prison ! » Telle est la réaction de l’homme de la rue américain aujourd’hui, le même « forgotten man » pour qui Franklin Roosevelt avait combattu l’oligarchie financière. Car le Plan Paulson n’est « ni plus ni moins qu’un braquage de banque », a déclaré le président du syndicat IAM. Le secrétaire au Trésor Paulson, ancien Pdg de Goldman Sachs, travaille d’arrache pied au Congrès, et particulièrement avec les leaders démocrates vendus, comme Nancy Pelosi, pour que le gouvernement rachète pour 700 milliards d’actifs pourris aux banques américaines et européennes ayant spéculé plutôt qu’investi dans l’économie réelle. Appelons les choses par leur nom, les Etats-Unis sont actuellement dans un combat à la vie à la mort contre le fascisme financier

Suite à http://www.solidariteetprogres.org/article4608.html


Ils dépensent en une mn
ce que vous gagnez en un an !




Tout comme moi, la crise financière qui a frappé les bourses a dû vous laisser songeur. Les optimistes nous assurent que la crise est derrière nous. D’autres pensent que les conséquences sur nos vies vont être terribles d’ici quelques mois voire quelques années. En réalité la donne a changé et nous n’en avons pas été avertis. Juste un exemple facile à comprendre.

 Le classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales est révélateur des changements qui ont lieu dans l’économie.

 Qu’on s’en rende compte : les 40 premières fortunes concentrent 1000 milliards de dollars !

 On imagine le pouvoir que cela représente, ces 40 personnes peuvent faire la pluie et le beau temps sur le monde.

 Autre ordre d’idée, la fortune des 400 américains les plus riches représente 1570 milliards de dollars soit le PIB du Canada !

 Selon le magazine « Forbes », les fortunes des plus riches des américains ont diminué ce qui illustre bien le marasme financier des années Bush.

 Le classement des plus grandes 30 fortunes privées voit sa répartition géographie se modifier dans le sens d’une diminution des USA et de l’Europe et d’une augmentation des fortunes russes, chinoises et indiennes.

 7 américains

7 russes

6 européens (dont 2 français)

4 indiens

2 chinois

2 séoudiens

1 ukrainien

1 arabe des émirats

1 thaïlandais

1 libano-mexicain

1 bruneïri

 A noter que le plus riche des japonais a une fortune de 8 milliards de dollars.

 On le voit, il y a bien eu une redistribution des cartes en matière de finance internationale et le plus surprenant est que dans les médias français, on ne parle pas de cette tendance de plus en plus manifeste vers la constitution d’une élite financière internationale qui compte de plus en plus de gens des pays émergents. Ainsi, on comprendra mieux combien les marges de manœuvre américaines et européennes en matière d’économie sont difficiles. Car la donne a changé aussi au niveau des grandes entreprises de production et des gouvernements.

 La guerre économique est d’ores et déjà perdue par l’occident qui a misé sur ses produits financiers pour faire de l’argent. En gros, cela donnait : « Vous, les producteurs de l’économie réelle, venez placer vos bénéfices en produits financiers indexés sur les résultats de notre économie virtuelle ».

 Les pays émergents tiennent une part de plus en plus grande de l’économie mondiale. La preuve, on ne voit pas d’économie émergente s’écrouler du fait de mauvais placements. L’occident a dépensé des sommes colossales dans des opérations géopolitiques et militaires, sommes qui auraient pu être investies dans l’industrie, la recherche, le développement durable et la conquête de nouveaux marchés.

 Les pays émergents se montrent donc bien meilleurs gestionnaires que les pays occidentaux très endettés. Et cela va plus loin car ceux qui mèneront le jeu désormais seront les pays qui gardent la maîtrise de leurs fondamentaux économiques et financiers et rejettent les sirènes des fonds de placement à risque des occidentaux.  La Chine possède 20% de la dette américaine, la Russie possède 1300 milliards de dollars en bons du trésor américain, si elle les mettait sur le marché, le cours du dollar s’effondrerait. Le Vénézuela, l’Iran, la Russie, la Chine, contrôlent les sociétés qui produisent et revendent leurs ressources énergétiques. Ces pays ont donc "verouillé" leur économie de façon à ce que les puissances occidentales ne puissent pas en avoir la main-mise.
http://miltondassier.over-blog.com/article-23048237.html


Gestion de crise :

Sarkozy s’engage à ce que "pas un seul déposant ne perde un seul euro parce qu’un établissement financier se révélerait dans l’incapacité de faire face à ses engagements (sarkozy 25 septembre à Toulon) Dans un contexte budgétaire tendu inhérent aux faits que sarkozy a gaspillé
suite à
http://poly-tics.over-blog.com/article-23174559.html

Moraliser le capitalisme : Mission impossible
http://eldiablo.over-blog.org/article-23187940.html

Pas de solution capitaliste à la crise financière
http://eldiablo.over-blog.org/article-23034784.html 
Extrait :


Qui a dit que les capitalistes étaient contre l'intervention de l'État ? Ils sont contre quand il est question de budgets publics et sociaux, mais ils sont pour quand il s'agit que l'État mène des opérations militaires dans leur intérêt, leur verse des subventions dantesques ou vole à leur secours quand ils ont tout perdu dans l'économie-casino !





C O M M E N T A I R E S  :  I C I
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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 00:06



Eva : On connaissait l'Amérique qui intervient partout, qui contrôle tout, qui destabilise la planète, qui ruine des pays entiers, qui encourage l'armement, qui condamne à mort, qui ravage des pays par ses bombardements, qui divise pour régner, qui suscite des conflits, qui fait assassiner des dirigeants populaires, qui soutient et met en place des dictatures, qui crée des guerres, qui viole en permanence le Droit international, qui ne supporte pas la puissance des autres, qui est arrogante, qui s'empare de ressources qui ne lui appartiennent pas, qui pille des pays au profit de ses multinationales, qui provoque de graves crises, qui impose son modèle partout, qui sème en permanence larmes, ruines, souffrances, qui instrumentalise hypocritement Dieu à des fins perfides et malhonnêtes, qui s'exonère de ses innombrables crimes...
Voici maintenant l'Amérique qui va peut-être nous conduire tous vers l'Apocalypse, vers l"'enfer" - pour reprendre l'expression de la fille de ML King ! 
 

La crise :


Le point de vue d'un journal de droite, Valeurs actuelles

Crise financière. La mise au pas du marché pourrait casser la dynamique de la croissance. Par David Victoroff
David Victoroff, le 25-09-2008
Après quatorze mois de tempête à Wall Street, on entend des appels au retour de l’État, au durcissement de la réglementation, à la moralisation du capitalisme.

Les marchés sont devenus fous ! C’est hors norme. Extraordinaire ! Ces derniers jours, même les experts les plus chevronnés donnaient dans l’hyperbole, signe de leur perplexité croissante. Le président de Generali, Antoine Bernheim, interrogé par le Nouvel Observateur après la faillite de Lehman Brothers et le sauvetage d’AIG, constatait plus sobrement : tout cela manque de transparence. Quand l’un des hommes les plus brillants de la banque Lazard, créatrice des montages les plus sophistiqués du XXe siècle, n’y voit plus rien, cela veut dire que la plupart des patrons de banque sont dépassés par les événements.


La liste des présidents qui passaient pour des as de la finance révoqués cette année suffit à montrer que la situation a échappé un temps à tout contrôle. Dans la folle journée du vendredi 19 septembre, le Cac 40 s’est en volé de 9,27 %, un record « d’exubérance irrationnelle », pour reprendre l’expression fameuse d’Alan Greenspan.

À l’effarement devant la volatilité des marchés et la stupeur qui ont suivi la faillite de Lehman Brothers succèdent maintenant des réflexions plus philosophiques. Plus rien ne sera jamais comme avant, nous assure-t-on. Nous avons changé d’ère. Tout est bouleversé. C’est la fin de “l’ultralibéralisme”, du “tout marché”, de la déréglementation. Bref, l’ère Reagan-Thatcher a vécu. Une économie de marché tempérée par des règles plus strictes et une intervention éclairée de l’État lui succédera. La formule cé lèbre de Ronald Reagan, « l’État n’est pas la solution, c’est le problème », est maintenant renversée : le problème, c’est le marché et l’État, la solution. La preuve ? Sans les mille milliards de dollars promis par l’État américain, paquet fiscal, plan de soutien à l’immobilier, defeasance géante, nationalisation de banques en pé ril, le système financier se serait écroulé.

La critique du marché se teinte de considérations éthiques. C’est parce que ses acteurs auraient eu une avidité sans borne et perdu tout sens moral que la machine se serait déréglée. La crise des subprimes est née de la volonté des banques américaines, spécialisées dans le crédit immobilier, de prêter à des débiteurs potentiellement insolvables en les attirant par des conditions alléchantes (différé de rembour sement, taux progressifs, absence d’apport personnel…). Ces banquiers avides spéculaient sur une hausse continue des prix pour se rembour ser sur la valeur des maisons au cas où leurs débiteurs feraient défaut. Mais n’est-il pas dans la nature du prêteur de prêter, du vendeur de vendre et d’encaisser toujours plus de commissions, des dirigeants d’une société commerciale de la développer pour valoriser leurs stock-options ? Et n’était-il pas de la responsabilité des emprunteurs de mesurer leur capacité de remboursement avant de se lancer dans la spéculation immobilière ?

L’extension de la crise au monde entier serait, elle aussi, à mettre au compte de la cupidité. Pour accroître leur volume d’affaires sans augmenter leur capital, les banques ont “titrisé” leurs créances : celles-ci, bonnes ou mauvaises, ont été mélangées et transformées en obligations par des banques spécialisées, ces banques d’investissement qui, comme Lehman Brothers ou Bear Stearns, se retrouvent aujourd’hui en faillite. Ces obligations devaient être replacées dans les fonds de pension, les “sicav dynamiques” et autres “véhicules” d’épargne collective des banques à la recherche de placements plus rentables que les bons du Trésor, mais aussi peu risqués.

D’où l’appel à des sociétés d’assurances diversifiées, comme AIG, ou spécialisées, comme ces monolines, “rehausseurs de crédit”, pour garantir la bonne fin de ces titres. La garantie de ces établissements notés AAA conférait d’emblée aux titres ainsi fabriqués la même note, permettant à toutes les banques du monde de les acheter les yeux fermés. Ces opérations rémunératrices gonflaient les bénéfices de tous les intervenants et les bonus de tous les vendeurs de titres.

Il a suffi que le prix des maisons s’effondre pour que cet échafaudage de garanties tombe, entraînant ses concepteurs dans sa chute. La crise, à son tour, a été précipitée par l’appât du gain des spéculateurs. Les hedge funds (en anglais, littéralement, “fonds de couverture”) ont dès les premières difficultés des banques spéculé à la baisse sur les titres des financières, vendant à terme avec l’espoir de réaliser un bénéfice en rachetant les titres encore plus bas qu’ils n’avaient vendu. Ce gonflement des positions vendeuses a précipité vers la faillite Lehman et Fanny Mae et aurait tué Morgan Stanley si la commission des opérations de Bourse, la Sec, n’était intervenue pour sus pendre les ventes à terme.

À toutes les étapes de la crise se retrou vent des mécanismes où la soif de gain pousse les acteurs dans un seul sens qui accentue le gonflement de la bulle spéculative puis accélère son dégonflement.

Faut-il pour autant croire qu’une plus grande intervention de l’État vertueux aurait pu empêcher la crise ? Les autorités monétaires et le Trésor ne sont pas exempts de responsabilité. C’est en accordant sa garantie aux emprunts de Fanny Mae et Freddie Mac que le Trésor a poussé ces deux piliers du crédit hypothécaire à prêter sans trop regarder. Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale américaine, a baissé le taux de refinancement des banques au lendemain de l’écla tement de la bulle Internet, puis au lendemain des attentats du 11 sept embre 2001. Au moment du déclenchement de la guerre en Irak, la banque centrale américaine a ramené son taux directeur à 1 %. Peut-on re procher aux banques d’avoir trop prêté alors qu’elles disposaient, de 2001 à 2004, d’argent quasi gratuit compte tenu de l’inflation ?

C’est encore la Réserve fédérale qui, en relevant régulièrement les taux d’intérêt à 5,25 %, a étranglé les emprunteurs les plus fragiles. L’État américain a provoqué la formation de la bulle de l’immobilier pour résorber sans trop de douleur la précédente, celle de l’Internet, et permettre aux Américains de continuer à vivre sans rien changer à leurs habitudes malgré l’entrée en guerre des États-Unis. Puis il en a provoqué l’éclatement pour lutter contre l’inflation renaissante. À tous les éléments à l’origine de la crise on re trouve une action de l’État.

L’absence de réglementation serait-elle à l’origine de la crise ? Les banques d’investissement ne sont pas soumises aux mêmes règles de prudence que les banques commerciales, parce qu’elles ne reçoivent pas de dépôts du public.

L’excès de réglementation stimule l’innovation financière

Les hedge funds, souvent domiciliés dans des paradis fiscaux, fonctionnent de manière peu transparente. La titrisation débridée s’est développée dans tous les secteurs d’activité avec le concours des compagnies d’assu rances et le label d’agences de notation sans contrôle.

Mais ce sont les règles prudentielles draconiennes auxquelles sont sou mises les banques qui les ont amenées à titriser à tout-va. Toute innovation financière tire son origine soit d’un risque à écarter, soit d’une réglementation à tourner. De même, ce sont les règles comptables obligeant les sociétés à estimer au jour le jour leurs actifs à la valeur instantanée du marché qui ont détruit, quasi instantanément, les bilans des banques, dès lors que leurs actifs n’ont momentanément plus trouvé preneur.

La “nouvelle ère” ne pourra donc être ni celle du tout-État, même si elle s’accompagne d’une redéfinition des règles du jeu financier, ni celle du retour aux sources d’un capitalisme vertueux qui n’a jamais existé.

Sans doute les régulateurs du marché tenteront-ils d’y voir plus clair dans la titrisation et sur le fonctionnement des hedge funds et durciront-ils les règles de prudence des établissements du type banque d’investissement. Mais l’expérience montre que tout durcissement des règles s’accompagne d’un surcroît de créativité financière pour trouver des parades. Les dirigeants des grandes banques se montreront sûrement plus regardants sur les bonus, prêteront avec plus de parcimonie et placeront leur argent avec plus de circonspection.

Mais il est vain de compter sur la seule vertu des acteurs du marché pour en tempérer les excès. En revanche, la cupidité qu’on leur reproche est le moteur de la croissance. Si on la bride trop, en cassant les mécanismes du marché, le risque est grand d’entrer en récession pour longtemps.

Henry Paulson pare au plus pressé en écartant le spectre des faillites ban caires en chaîne. En injectant massivement des liquidités dans l’économie, c’est-à-dire en se portant acheteuses auprès des banques de créances de moins en moins bonne qualité, les banques cen trales permettent d’éviter que le credit crunch ne s’étende de manière du rable. Reste à rétablir la confiance entre les banques et entre les clients et leurs banques. Pour financer ces dépenses colossales, les États-Unis peuvent compter sur les excédents en devises des pays producteurs de pé trole et de matières premières et de la Chine. C’est de l’intérêt de ces pays de prêter à l’État américain qui, sans cela, serait obligé d’augmenter la pression fiscale, précipitant la récession mondiale et donc la chute des ma tières premières. Dans un premier temps, ce sont donc les pays les moins libéraux qui financeront la réparation des erreurs du capitalisme.

Face à cette crise importée des États-Unis, l’Europe ne peut rien faire d’autre qu’espérer que le plan américain fonctionne. Le risque serait que, face à ce qui peut être considéré comme une perversion du marché, les États européens soient tentés d’en rajouter par rapport aux nouvelles réglementations, que ne vont pas manquer d’édic ter les États-Unis, et de brider les mécanismes qui, utilisés avec discernement, peuvent s’avérer très utiles. Les ventes à terme ne sont pas en soi condam nables. Elles peuvent être utilisées pour couvrir des portefeuilles de titres ou des positions en devises. Les interdire sur les sociétés financières pour dix jours comme les Américains pour éviter des manipulations de cours en pleine tempête, passe encore. Les arrêter pour trois mois comme vient de le faire l’AMF sur une série de titres financiers (lire page 67) est inquiétant pour l’avenir de la place de Paris.

Après avoir appelé, lundi à New York, au châtiment des “coupables”, Nicolas Sarkozy devait jeudi à Toulon tirer les leçons de la crise, en appeler à une plus grande coordination des politiques économiques au niveau européen, à une meilleure concertation avec la Banque centrale européenne, qui, jusqu’ici, n’a pas baissé son taux directeur (elle l’a même relevé à 4,25 % en juillet).

La crise américaine aura montré la capacité des États-Unis à réagir rapidement face aux événements, tandis que l’Europe divisée donne l’impression de les subir. Les Américains n’hésitent pas à ouvrir toutes grandes les vannes du budget, en procédant notamment à des restitutions massives d’impôt, tandis que l’Europe reste crispée sur les règles du pacte de stabilité. La France ne peut ainsi baisser ses impôts malgré un taux de prélèvements obligatoires exorbitant. Résultat : la récession commence en Europe avant de frapper les États-Unis. Avant de dénoncer les spéculateurs, mieux vaudra réfléchir sur la bureaucratie européenne.

Valeurs Actuelles 

http://marcfievet.com  
25.9.8


Bernice King : L'Amérique
pourrait bien aller en enfer,
et y entraîner le reste du monde

king-bernice.jpgL'Amérique pourrait bien aller en enfer et y entraîner le reste du monde
 
Le journal Le Monde a publié ce récit de Bernice King ce 17 février 2008. On risque de ne plus le trouver d'ici quelques temps.Je le place donc dans mes pages permanentes. Bernice King est la plus jeune des filles de Martin Luther King, elle parle de l'héritage spirituel de son père, de ses combats actuels et des USA.
 
 
Quand j'ai eu 7 ans, j'ai annoncé à ma mère que je serais la première présidente noire des Etats-Unis. Moi, Bernice King, fille de Martin. Ou alors, disais-je, la première chef noire de la Cour suprême. Pour une petite fille timide qui laissait volontiers ses deux frères et sa soeur aînés répondre à sa place, j'affichais de l'ambition ! Mais mon expérience d'une certaine vie publique et des traumatismes qu'elle engendre m'a vite convaincue que le job de président n'était pas pour moi.
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Alors j'ai rêvé de devenir avocate. Je regardais avec passion la série "Perry Mason" à la télévision. C'était un avocat courageux qui débroussaillait les affaires les plus compliquées et les concluait par de formidables plaidoiries. Je me voyais parfaitement dans sa peau et mes camarades aussi, qui raillaient mon obsession de la justice et de l'argumentation. Très vite donc, je me suis mise dans la tête que je ferais du droit. 
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Etre la fille de Martin Luther King est une belle responsabilité. Mais quel fardeau ce fut pendant mon enfance ! Heureusement que nous avions maman qui, avec délicatesse, veillait à ne rien rajouter sur nos épaules. Il y avait déjà tellement d'attentes à notre égard ! Tellement d'expectatives ! Les enfants ont toujours tendance à se mesurer à leurs parents. Mais dans notre cas, le modèle paraissait tout simplement inatteignable. Notre père était considéré comme le leader moral de l'Amérique ! C'était écrasant pour nous qui ne rêvions que d'être normaux et insouciants.
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Je n'avais que 5 ans quand mon père a été assassiné, et il m'a terriblement manqué dans ce qui fut une enfance pour le moins singulière. Pendant longtemps je me suis cherché des pères de substitution. Depuis mon oncle A. D., le frère de papa, qui est mort noyé l'année de mes 6 ans, jusqu'au vice-président Hubert Humphrey qui, me prenant sur ses genoux lors d'un déjeuner à la maison, m'avait conquise en m'offrant de la glace ! Il me fallait absolument un autre père ! Chaque année, son anniversaire (15 janvier) était l'occasion d'une semaine de manifestations et de cérémonies au Centre King, et des tas de gens célèbres passaient nous voir. J'ai connu tous les présidents des Etats-Unis, assisté à l'inauguration de Carter à la Maison Blanche, rencontré Reagan, embrassé Mandela, dîné à la maison avec Oprah Winfrey. Et quand les Jackson Five ont débarqué chez moi, ce fut carrément la gloire auprès de mes copains ! Maman nous a emmenés, mes frères, ma soeur et moi, dans de multiples voyages, à l'ONU (où je l'ai remplacée, au pied levé, encore adolescente, pour prononcer un discours qu'elle avait préparé), aux conventions démocrates...
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Et puis, à 17 ans, j'ai ressenti l'appel. Une voix intérieure qui me disait qu'à l'exemple de mon père, de mon grand-père, de mon arrière-grand-père et même de mon arrière-arrière-grand-père, je prêcherais dans une église, je serais pasteur. Je n'ai pas tout de suite compris, ou plutôt, pas voulu comprendre. Les pasteurs étaient pour moi des adultes imposants, responsables. Et moi, je voulais vivre ma vie d'ado, prendre mon temps, prendre du bon temps - à l'époque je buvais même un peu - faire toutes ces choses folles que font les adolescents. Surtout, je voulais définir ma propre identité. Et je sentais confusément que si je suivais la voie de mon père, je serais à jamais la petite fille du docteur King, perdue dans l'ombre du grand homme.
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Mais comment savoir qui j'étais ? Comment trouver mon chemin ? J'ai tâtonné, malheureuse, déchirée par une série de deuils qui ont continué de frapper ma famille, comme l'assassinat de ma grand-mère qui jouait de l'orgue à l'église, et convaincue que j'avais une part de responsabilité dans ces tragédies successives. Un jour, en visionnant un documentaire consacré à mon père que j'avais déjà vu de nombreuses fois, j'ai craqué, et je me suis enfuie en larmes, anéantie, inconsolable. Tout remontait soudain à la surface et j'étais pleine de colère. Contre papa qui m'avait abandonnée. Contre maman qui prenait son relais. Contre les Noirs qui ne poursuivaient pas le combat de mon père. Contre les Blancs qui l'avaient assassiné. Et contre Dieu qui aurait pu empêcher tout cela. Contre moi aussi bien sûr, adolescente perdue, qui ne savais que faire de ma vie, la trouvant vide, sans aucune utilité.
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Ce désespoir a culminé quand j'ai été menacée d'exclusion de l'école de droit où j'avais commencé des études. Ce jour-là, j'ai pris un couteau et voulu disparaître à jamais. Et puis j'ai entendu la voix. Celle qui me poussait au ministère et me disait que j'importais à certains...
Quelques années plus tard, un jour de 1990, j'ai reçu simultanément mon diplôme de droit et mon diplôme de théologie. Le soir même, j'étais ordonnée pasteur. Après huit ans de résistance, j'avais trouvé ma voie. Dans l'Eglise, j'allais choisir de travailler particulièrement auprès des jeunes. Mes souvenirs d'enfance douloureuse me font ressentir une grande proximité avec eux. C'est sur eux qu'il faut miser, eux qu'il faut éduquer, protéger, eux auxquels il faut offrir de nouveaux modèles et références. On oublie souvent combien le mouvement pour les droits civiques était animé et suivi par de très jeunes gens et que mon père n'avait lui-même que 26 ans quand il a commencé !
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L'époque actuelle est catastrophique. Et je suis troublée par le parallèle entre 1968 et 2008. Au moment où mon père a été assassiné, le 4 avril 1968, il préparait "la campagne des pauvres", une immense manifestation que devaient rallier à Washington des centaines de milliers de personnes et qui ne se disperserait qu'à l'obtention de mesures visant à mieux distribuer les richesses. L'argent devant servir à la guerre contre la pauvreté était alors englouti dans la guerre du Vietnam. L'argent pouvant servir à la préservation de la vie allait en priorité à la destruction de la vie. N'est-ce pas exactement ce qui se passe avec la guerre en Irak ? Le dernier sermon dominical que mon père avait écrit, mais que la mort l'a empêché de prononcer, s'intitulait : "L'Amérique pourrait bien aller en enfer". Moi, je rajoute aujourd'hui : et elle pourrait entraîner avec elle le reste du monde.
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Il est urgent qu'un grand changement se produise. Nous sommes à la veille d'une élection cruciale, et je ne sais pas si j'apporterai mon soutien personnel à un candidat. Je ne l'ai encore jamais fait. Les politiciens sont pris dans de tels étaux, phagocytés par leur parti, leurs électeurs, divers groupes d'intérêt. Je me focalise donc moins sur les personnes que sur certaines grandes questions à débattre avant de se rendre aux urnes. Là encore je pense à mon père. Trois maux, disait-il, rongent l'Amérique : la pauvreté, le racisme, le militarisme. Je fais le même constat. Avez-vous vu la propagande orchestrée autour du terrorisme depuis septembre 2001 ? Cette frayeur constamment entretenue et prétexte à faire passer tant de lois répressives et attentatoires aux libertés individuelles ? Cette angoisse collective au nom de laquelle les Américains abandonnent aux autorités leurs droits et souveraineté ? Mais ce n'est pas par les "terroristes" que sont terrorisés la plupart des Américains ! C'est par leur santé et la perspective de mourir isolés et sans soins médicaux, faute d'en avoir les moyens ! Voilà la vérité !
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Le racisme ? Allons ! Rien n'est réglé, et personne ne veut le dire ! Le sujet est même trop sensible pour qu'on l'aborde dans la campagne, alors on tourne autour. Mais ça bout sous la surface. Et ça explosera si l'on n'y prend garde. Régulièrement se produisent des incidents : insultes, tabassages, noeuds coulants... Cela suscite de l'émotion, on se lève, on défile. Et tout retombe sans que s'ouvre le vrai débat de la division raciale du pays. L'élection d'un président noir, quarante ans après l'assassinat de mon père, serait évidemment un message très symbolique. Mais ce pourrait n'être qu'un trompe-l'oeil, une façon pour ce pays de s'afficher non raciste quand il le demeure profondément. Il nous faudrait une initiative similaire à celle de la Commission vérité et réconciliation d'Afrique du Sud. Blancs et Noirs doivent se parler. S'expliquer. Se faire face, enfin. 
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Il nous faut changer de système de valeurs. Et ma responsabilité est de réinjecter celles que mon père voulait introduire en son temps. Justice, respect, liberté, générosité. Suffit, ce matérialisme qui nous rend fou ! Suffit, cet égoïsme qui nous rend aveugle aux autres. Suffit, ce système bling-bling qu'accompagne d'ailleurs une dégradation de la situation des femmes. Moi, je veux m'adresser aux jeunes par les canaux qui les touchent le plus - le rap, la mode, les images - pour leur proposer un autre idéal. Je veux élever le niveau, voilà. Faire en sorte que dans leurs rêves, les enfants ne se demandent plus : "Comment pourrais-je bien devenir riche ?", mais "Comment vais-je pouvoir améliorer le monde plus tard ?". C'est tout de même plus excitant !
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Dieu m'a fait cadeau du nom de King, qui veut dire roi. Mon père était un roi, c'est-à-dire qu'il a toujours levé la tête, comme le font les souverains sur leur trône, pour avoir une plus large perspective sur ce réseau de liens inextricables qui unissent les humains dans un même destin. Il a toujours refusé d'être sujet, réduit à l'humiliation, à la ségrégation.

Eh bien, c'est le message que je veux faire passer aux jeunes. Soyez des kings ! Soyez des rois ! Choisissez votre vie, vos valeurs, vos références. Ne soyez plus sujets. Elevez-vous, relevez vos critères ! Vous méritez beaucoup mieux ! 
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Récit recueilli par Annick Cojean

Ose savoir, aies le courage de ton propre entendement ( E. Kant )


http://miltondassier.over-blog.com/pages/Bernice_King__LAmerique_pourrait_bien_aller_en_enfer_et_y_entrainer_le_reste_du_monde-292372.html
















La loi martiale ?


sur http://panier-de-crabes.over-blog.com/

http://bridge.over-blog.org/

etc

Je relaie ici une information alarmante reçue par mail^.
Je viens de voir que Charlotte l'a déjà publiée sur son blog :
http://panier-de-crabes.over-blog.com/ 


 Loi martiale le Ier octobre sur le territoire américain ?


Des informations circulent actuellement à l'effet que la loi martiale
pourrait être instaurée à partir du 1er octobre prochain sur le territoire
américain.

Sur le site de l'armée américaine, nous pouvons lire un article, daté du 8
septembre 2008, qui fait état d'une opération militaire qui sera en force à
partir du 1ere octobre 2008.

Une division d'infanterie qui formait une équipe de combat en Irak, laquelle
avait la mission d'assurer les services essentiels et d'escorter les convois
militaires, doit mener cette même mission pour le "bien être" du peuple
américain...

À partir du 1er octobre, et ce pour 12 mois, ces militaires seront en poste
pour répondre à des circonstances d'urgence dont des désastres naturels, des désordres humains ou des attaques terroristes.

Avec ces informations, de sources militaires, nous sommes donc en mesure de spéculer avec certitude qu'un évènement est réellement à la veille de se produire.  

La crise financière qui sévit dans les grandes banques américaines s'alourdit de jour en jour et le trésor américain ne pourra jamais éponger
les 700 milliards de dettes.  Même s'il le faisait, ce serait que de retarder
le suicide bancaire!

Je crois que l'armée sera préalablement dans les rues pour faire face à la
chute de l'économie, le crash du Dow Jones.  L'état de panique ainsi engendré pourra être contrôlé par les GI joe déjà sur le terrain!

Rappelons-nous le crash de 1929 qui s'est déroulé entre le 24 et le 29
octobre.  Nous pouvons donc apprendre de cet évènement pour pouvoir agir intelligemment.  Les taux d'intérêt ont beaucoup augmenté et les emprunteurs
n'arrivaient plus à rembourser les intérêts et encore moins le capital.  Tout
ceci a provoqué une réaction en chaîne et de nombreuses banques ont fait faillite.  Les entreprises ne pouvant plus opérer dans ces conditions, ont
fermé leurs portes et des milliers d'employés n'avaient plus d'emplois.  Des émeutes ont éclaté partout et ce fut le chao!

J'ai eu une information, non confirmée, selon laquelle les coupons de
rationnement alimentaire ont été imprimés au Canada.  Vous savez quoi?  Ils seraient bilingues!!!

Les nouvelles internationales sont tellement lourdes que l'on se demande
comment se fait-il que l'abcès n'a pas encore été crevé!  L'infection est
généralisée dans le corps mondial et ne reste plus d'antibiotique possible
pour contrer la contagion!

Pour faire vos recherches sur l'information que je vous amène aujourd'hui:

Site de l'armée américaine
:

http://www.armytimes.com/news/2008/09/army_homeland_090708w/

Vidéo qui annonce le débarquement de l'armée américaine le 1er octobre 2008:

http://www.youtube.com/watch?v=OvVAKx8E_r4&NR=1


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On va arrêter là la liste. Outre un capitalisme financier qui menace toute la planète,

les USA préparent la destabilisation complète du monde, comme en Bolivie, ou dans le Caucase,

ils préparent un totalitarisme abject,

le contrôle de tous,

des programmes diaboliques, biologiques, militaires, de dérèglements climatiques, ou tout simplement de stérilisation d'une partie de la population,

des lois monstrueuses, sélectives, eugéniques, racistes,  par exemple le refus de soins aux personnes les plus fragiles, les plus âgées, les plus pauvres, les plus handicapées physiquement et socialement, etc, je vous en ai déjà parlé, ainsi d'ailleurs que

des gigantesques centres de rétention pour tous ceux qui contesteront leur nouvel ordre mondial totalitaire, injuste, favorisant une caste de privilégiés au détriment du reste de la population, et j'en passe,

surtout, comme l'ont dit très clairement des sommités américaines, l'élimination de 95 % d'entre nous, à travers vaccins, maïs contraceptifs, ou guerres préventives et permanentes, nucléaires...

ainsi qu'un choc de civilisations, et bien sûr la guerre froide, tiède, chaude....

L'Amérique ? Oui, assurément, c'est l'enfer. Avec à la clef, l'apocalypse. Dans l'espoir de voir Jésus revenir sur terre... Ainsi, ceux qui sont à la tête du monde, sont des fous, seulement obsédés, comme Bush, par le déclenchement du pire, afin de hâter l'avènement d'événements bibliques - apocalyptiques. 

Quelle est la place de ces gens ?  Devant un Tribunal, ou dans un asile ? 

Et Sarkozy a vendu la France aux Américains pour un plat de lentilles ?

Révoltant. Stupéfiant. Scandaleux !! Dénonçons partout cette imposture, informons nos concitoyens de ce qui nous attend ! Ce n'est pas seulement un droit, c'est un devoir. Impératif, et urgent...

Eva

TAGS : Amérique, apocalypse, Bible, Bush, Sarkozy, totalitarisme, guerre froide, guerre préventive, permanente, maïs trangénique, stérilisations, Nouvel Ordre Mondial, etc



Dernières infos :




Base USA en Israël :

Plus d'une dizaine d'avions de l'armée américaine ont transporté le système radar et les 120 personnels militaires américains, techniciens et spécialistes sécuritaires, qui assureront son fonctionnement. C'est la première fois dans l'histoire d'Israël que des soldats américains seront basés de façon permanente sur le territoire israélien.
http://www.juif.org/societe-israel/67623,l-armee-americaine-a-commence-la-semaine-derniere-a-deployer-dans-le.php


Le président palestinien Mahmoud Abbas a proclamé vendredi à l'ONU son rejet de tout accord partiel avec Israël, à l'approche de l'échéance de fin 2008 fixée pour parvenir à la paix
http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/67546,le-president-palestinien-abbas-contre-tout-accord-partiel-avec-israel.php


« Quand le jour viendra, je n'aurai pas peur de prendre des décisions difficiles » pour la libération de Guilad Shalit, a déclaré le ministre de la Défense Ehoud Barak, à des manifestants massés devant son domicile pour protester contre la gestion du dossier par le gouvernement israélien....


A lire :

La Collaboration, avons-nous tous appris, est la conséquence de la terrible défaite de 1940. Mais si la défaite avait été elle-même le résultat d'une « collaboration » déjà fort bien anticipée entre une fraction de l'appareil d'État et des milieux d'influences français, et un déjà quasi-occupant nazi ? La question est taboue. De plus, comment imaginer que, tel le joueur de flûte d'Hamelin, les ennemis acharnés de la démocratie fusionnés avec les stipendiés de Berlin et de Rome aient pu si efficacement, et dans les normes du secret, faire d'une part suffisante du haut personnel de la Troisième République les complices de sa destruction. Comment ? Il fallait d'abord rouvrir le dossier, bien scellé par ce qui nous restait d'illusions, et  revenir aux archives. Le constat est accablant. Annie Lacroix-Riz a réuni les mille pièces à charge d'une incontestable entreprise de subversion de l'État républicain.

suite à
http://eldiablo.over-blog.org/article-23174081.html


Et les collabos au NOM sont parmi nous.. surtout néocons, d'ailleurs ! Eva


OTAN et UE poussent à la guerre !
L'OTAN, l'Union Européenne, ce n'est pas la paix, mais la guerre
http://eldiablo.over-blog.org/article-23029902.html 


Plus équilibrée nous paraît être la prise de position du Quatuor (Etats-Unis, Russie, ONU, Union européenne) réuni presqu’au même moment, qui a exprimé sa « préoccupation face à l’accroissement des activités de colonisation par Israël », appelant ce dernier à les geler immédiatement. Il a aussi « condamné l’accroissement des violences commises par les colons à l’encontre des civils palestiniens », exhortant Israël à « faire respecter l’ordre public sans discrimination et sans exception ».

Au risque de provoquer quelques remous auprès des internautes qui nous lisent, ce sont des critiques qui nous paraissent -malheureusement - fondées (..)

http://www.juif.org/go-news-67599.php



Israël aurait sérieusement pensé à bombarder les sites nucléaires de l'Iran
courant 2008, mais le président américain George W. Bush a refusé d'apporter sa caution à de telles frappes, rapporte le quotidien britannique The Guardian dans son édition de ce vendredi.

Selon le journal, qui cite de sources diplomatiques européennes de haut niveau, le Premier ministre Ehud Olmert a évoqué cette questions avec le président Bush au cours d'un tête-à-tête le 14 mai dernier

Le président américain avait alors répondu qu'il ne soutiendrait pas une telle initiative, en raison de « DOUTES » doutes sur la capacité d'Israël, quoi qu'il en soit, d'endommager sérieusement les installations nucléaires iraniennes et de craintes de représailles sur des cibles américaines en Irak et en Afghanistan.

The Guardian souligne que même si Israël avait voulu mener cette opération sans l'aval de Washington, ses avions n'auraient pu atteindre l'Iran sans passer par l'espace aérien irakien, sous contrôle américain, ne laissant d'autre choix à Téhéran que de considérer que les Etats-Unis avaient approuvé l'attaque, laissant craindre une riposte contre des cible américaines.



Chavez en Russie : Entente cordiale
 
http://fr.rian.ru/trend/chavezrus/



Emergence Russie et fin monde unipolaire :

http://hadria.riviere.over-blog.com/article-23193157.html



C O M M E N T A I R E S  :  I C I

 



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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 00:04



Conseils pratiques



Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a conseillé mardi aux Européens de "se préparer au pire scénario" dans la suite de la crise financière.
 

Dans cet article quelques conseils minimums qui pourraient se révéler utiles dans les prochaines heures et jours. Le risque le plus immédiat étant sans doute lié à la crise financière. Le Président Bush ne fait pas mystère que la situation est particulièrement grave. Toutefois, on peut observer qu'à cette heure les marchés boursiers restent extaordinairement et bizarrement stables voire même haussiers. Stabilité dans l'immédiat pour le pétrole, la paire euro/dollar. Allez comprendre ! Je crois que les investisseurs y croient à fond. Ont-ils raison ? On le verra dans les prochaines heures. Mais attention !! Une annonce d'un échec partiel, d'une divergence sérieuse de point de vue ou un retard qui résulteraient des prochaines réunions sur le "sauvetage bancaire US" pourraient engendrer en quelques heures des réactions en chaîne d'une amplitude rarement vue par nos générations. Et comme d'habitude, nous avons les yeux braqués sur nos téléviseurs qui nous parlent des USA mais c'est en Europe que cela pourrait secouer fort. Donc, mieux vaut se préparer un minimum (sans pour autant tomber dans la panique, bien sûr).

Nous nous mettons ici dans l'hypothèse qu'une grave crise survienne et en espérant bien sûr que cela ne se produira pas, même si la situation paraît plus difficile que jamais.

Dès qu'une mauvaise nouvelle sera être lancée au niveau des médias grand public du monde entier, les bourses vont être les premières à réagir. Les (grands et petits) investisseurs en bourse sont extrêmement sensibles aux informations politiques et financières, de ce fait les gros joueurs disposent de système de veille et de réseaux d'informations qui leur permettent de réagir à la seconde et avant que le public soit averti. De plus, les gros joueurs peuvent appuyer leurs ordres sur des systèmes informatiques qui permettent de passer des milliers d'ordre de vente ou d'achats en un temps très court. C'est surtout vrai sur le marché des devises où l'on peut vendre et acheter jour et nuit notamment sur le FOREX et où les parités bougent des paires (euro/dollar- Yen/dollar - etc.) déjà toutes les secondes jusqu'à 5 chiffres derrière la virgule en temps normal. Bref, nous assisterions à des mouvements financiers gigantesques, tout cela dans un créneau temporel hyper contracté.Cela se jouera alors en secondes, voire en minutes ...

Vous en tant que simples citoyens vous seriez alors pris "dedans" sans plus pouvoir anticiper le mouvement global. Vous ne pourriez que subir.

SANS CEDER A LA PANIQUE,et sans vouloir aggraver la situation, voici quelques modestes conseils (à vous de juger):

1. LIQUIDITES:

La première chose à faire est sans nul doute de disposer d'un minimum de liquidité à mettre à l'abri dans un endroit sûr chez soi, mais pas sur votre compte bancaire. les banques de "distribution" auxquelles les particuliers ont leur compte en banque seraient progressivement et rapidement prises d'assaut au fur et à mesure que les nouvelles tombent, s'enchainant les unes aux autres pour créer ainsi rapidement un état proche de la panique dans la population. Au bout d'un moment, même les gens les plus confiants dans le système financier ou les moins vigilants vont s'interroger et ils vont être tentés de succomber à l'effet d'entrainement. Donc tout le monde risque de se présenter au guichet de sa banque en "même temps". Les banques ne pouvant pas ou plus répondre à une très forte hausse de la demande de liquidité, elles ne vont plus pouvoir servir tout le monde. Ce qui va encore aggraver la situation et la perception que tout dérappe. Les distributeurs de billets pourraient être durement sollicités et être vidés très rapidement. A mon sens, IL EST INUTILE DE VOULOIR RETIRER TOUT SON ARGENT DE LA BANQUE (je parle ici pour ceux qui ont de gros montants en banque) car il est évident que si une telle situation devait arriver des mesures gouvernementales  SPECIALES entreraient rapidement en vigueur. Quelles mesures ? Par exemple, interdire la monnaie papier et obliger les gens à ne faire des transactions que par Banque. Autre exemple, une telle débâcle obligerait les dirigeants financiers, politiques et économiques à prendre des mesures internationales urgentes et synchronisées. On pourrait alors aller jusqu'à assister à un changement de monnaie afin d'obliger les gens à rentrer leurs billets et pièces. (ça c'est déjà vu dans l'histoire contemporaine récente,cfr. GUT). Ne pensez pas que cela n'est pas prévu dans les plans d'urgence des gouvernements. Ce serait une fausse idée et plus particulièrement aux states qui disposent d'une administration dédiée aux situationx d'urgence avec des plans bien pensés longtemps à l'avance - en ce compris les révolutions civiles intérieures -, je parle ici de la FEMA (bcp à dire sur la FEMA mais ce n'est pas le sujet, voir sur Google).

Retirer des liquidités n'est utile que dans une période de court terme. Il est utile de disposer de liquidité pour faire face à vos besoins de base pendant une période de 30 à 60 jours. Bien sûr, chacun fera selon ses moyens.

2. L'OR

Une autre solution consiste à acquérir des pièces d'or. Même si l'or n'est plus une valeur refuge (du moins c'est que l'on nous a mis en tête depuis la fin des accords de Bretton Woods), il est très possible que l'or fasse sa réapparition dans une économie refondée et qu'il revienne à son statut d'étalon monétaire qu'il a perdu, car il faudra bien instituer une référence de valeur monétaire entre les nations. Dans ce cas, il est fort probable, à moyen et long terme, que détenir de l'or deviendra illégal. Je pense, que c'est toujours le cas aux USA (sauf erreur de ma part). Vous devez aussi savoir que pour l'instant, le cours de l'or est manipulé car ce cours provient d'échange "papier" sur le marché boursier des futures notamment. On vend et on achète pour l'instant plus d'or sur les marchés que ce qui en est produit et disponible. C'est un signe révélateur de sa manipulation. Notez aussi qu'il y a pour l'instant une certaine différence de prix entre l'or physique, et spécialement le prix des pièces qui ont un statut "monétaire", et celui du cours en bourse. Ce phénomène pourrait s'amplifier en cas de problèmes financiers au niveau mondial. Les pièces d'or résistent mieux à la valeur que les lingots. On dit qu'elles ont une prime "monétaire" mais attention !!! Je ne parle pas ici des pièces de collection numismatique. Je parle des pièces d'or qui ont une valeur monétaire dont le prix de la pièce est fortement lié au prix de l'or, c'est le cas, par exemple, du Krugerrand.

Voci 2 liens pour des achats en or.

3. ALIMENTATION, MEDICAMENTS, CONSOMMABLES

Il est utile dans la mesure du possible d'envisager quelques provisions. On fera chacun ses provisions selon la perception de gravité de la situation que nous avons. Je ne vous pousse pas à dévaliser les magasins dès aujourd'hui mais faire du stock pour 2 à 3 semaines serait prudent. N'oubliez pas qu'en cas de crise grave, les réseaux de distribution pourraient connaître des problèmes. Le transport, la fabrication et la distribution des marchandises pourraient en être affectés. Je ne parle même pas ici des prix qui pourraient subitement s'envoler avec une hausse phénoménale de la demande : tout ce qui est rare est cher.


S'organiser en réseau
avec des gens de la famille, des amis, des voisins (comités de quartier)peut se révéler très utile. Bref, se préparer en groupe. Surtout si vous réagissez tardivement. Un défaut d'organisation et de prévoyance pourrait alors s'avérer lourd de conséquences.On peut désigner ceux qui font les courses, ceux qui vont à la banque, ceux qui préparent des locaux de stockages et des aménagements, ceux qui s'occupent des enfants et des personnes seules, ceux qui s'occupent de la sécurité, etc. Cette crise pourrait remettre la solidarité à la mode.

Pour les médicaments, il est utile de prévoir à moyen et long terme. Cela dépend évidemment directement de votre état de santé existant au départ. N'oubliez pas de prévoir des trousses de premières urgences et des alicaments naturels comme le charbon de bois, l'argile, etc. Beaucoup de produits naturels peuvent être utilisés pour soulager ou pour prévenir des infections, des maladies.

Gardez en tête que si une crise grave survenait, elle pourrait affecter beaucoup de choses que nous considérons comme acquises dans notre vie bien réglée d'européen. Par exemple : les services de secours pourraient être affectés, la distribution de l'électricité (à plus long terme), la distribution du mazout et de l'essence, des médicaments, les transports, etc.

A suivre...

http://lapromo.neufblog.com/leveilleur/2008/09/conseils-pratiq.html?cid=132521887#comment-132521887



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A sionisme.xooit



Je lis ceci, sur un site dénonçant l'antisémitisme. Cela me concerne, car mon blog est épinglé.

J'apprends avec stupéfaction que l'article cité, la personne citée, l'association, seraient antisémites. Comment pouvais-je savoir tout cela, si c'est vrai ? Il existe une association, à Strasbourg, composée de militants pro-Palestiniens dont certains sont Juifs.

Je savais donc deux choses :

- que ces militants étaient Juifs (et je le soulignais justement pour montrer qu'il y a parmi les Juifs des personnes attachées à la Justice, je fais cela dans un but fraternel, pour rapprocher les communautés  - juives et non-juives).

- qu'ils étaient comme moi sensibles à la cause palestinienne, à la souffrance des Palestiniens. Rien de plus ! Il est évident, avec la somme de travail que je fournis, que je ne peux tout approfondir. Je ne lis même pas les textes que cette association m'envoie, je me contente de les relayer pour qu'on n'oublie pas la cause palestinienne. Les associations juives savent, nous non. On ne connaît pas tout. Elles sont spécialistes.

Et je dénonce fermement l'antisémitisme, toute forme de racisme.

Donc, il semblerait que cette association soit antisémite ??? Si tel est le cas, il est bien évident que je me désolidariserai de celle-ci. Merci d'apporter des preuves.

J'avais cité une fois le blog le Lay dont j'avais montré la photo (bombe atomique), je ne savais pas qui il était; on m'avait recommandé son site comme.. altermondialiste, ce que je suis. Je n'avais rien lu de lui.  Voici la photo que j'ai reproduite dans mon blog, contre la guerre (je suis pacifiste). Elle est anti-sémite ???? Ah, bon !





Je ne connais pas tous les sites que je cite.

Qu'est-ce que Vox NR ?

Ca suffit, la chasse aux sorcières !

Le racisme, quel qu'il soit, me fait horreur, je porte en moi toutes sortes d'influences : chrétienne, juive, orthodoxe... je n'ai pas d'identité particulière, je suis universaliste, citoyenne du monde, ouverte, tolérante.

Par contre, je suis anti-sioniste, au sens de anti néo-sionisme, comme beaucoup de Juifs : Je ne parle pas d'un foyer où les Juifs se retrouveraient pour échapper aux éventuelles persécutions, mais de la politique des décideurs - israéliens, anglo-saxons, européens. Politique libérale, raciste, eugéniste, de choc de civilisations, militaro-financière, impérialiste etc : c'est cela que je dénonce dans mon blog.

Prière de ne pas confondre dénonciation d'une politique, et dénonciation d'un foyer ou d'un peuple ! Je m'en prends aux décideurs infâmes qui font le malheur des peuples.

Voyez mon blog eva-communion-civilisations qui appelle à l'unité, ou, au moins, à la communion, au dialogue. Tout le reste est mensonges.

Je ne tolérerai aucune accusation d'antisémitisme.

Je demande qu'on m'apporte les preuves que les sites nommés sont révisionnistes, négationnistes, antisémites.. et je les bannirai de mon blog !

Pas d'Inquisition, pas de chasse aux sorcières, pas de communautarisme étriqué, ça suffit, je déteste cela, je suis ouverte, universaliste, et pour moi il n'y a ni race , ni religion, mais des êtres à aimer quels qu'ils soient ! Et des POLITIQUES à dénoncer...

Eva




Eva aime beaucoup le site voxNR décidément, ce n'est pas en s'alliant avec des blogs reconnus comme extrémistes voire dangereux voir l'article du Monde.fr en date du 23 septembre 2008lire :


ENFIN LA PRESSE PRETE MAIN FORTE ET DENONCE LES ALLIANCES EXTREMISTES NOIRS ET BLANCS !!
Comment Eva peut-elle qualifier de décapant des sites qui relèvent purement du terrorisme intellectuel ?
De plus en acceptant de s'allier à des correspondants tel voxNR c'est aussi accepter l'antisémitisme dont ces internautes font preuve !



Citation: prise sur le blog d'Eva : http://r-sistons.over-blog.com/article-20343343.html

Arrestation de militants pro-palestiniens à Paris . Une centaine de personnes interpellées et embarquées pour divers commissariats de Paris suite à interdiction de manifestation en solidarité avec le peuple palestinien. Le Collectif dénonce ces interpellations abusives et demande la libération immédiate de tous les interpellés dont des femmes et des enfants. - Parmi les personnes interpellées, Ginette Skandrani qui a appelé à la manifestation au nom de la " Pierre et l'Olivier voir àhttp://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EEuAuuAZppUbQVcKei.shtmlQui est Ginette ? Sur Wikipedia :Ginette Skandrani (née Ginette Hess en 1938) est française d'origine alsacienne et juive[1], épouse d'un Tunisien.Ginette Skandrani est présidente de l'association La Pierre et l'Olivier, qui revendique la création d'un État palestinien multi-confessionnel sur l'ensemble du territoire constitué par Israël et les Territoires palestiniens. Elle est aussi la co-éditrice de la "vraie-fausse" interview Manifeste judéo-nazi d'Ariel SharonHYPERLINK "http://srv04.admin.over-blog.com/" \l "cite_note-1"[2].Ginette Skandrani considère en effet Israël (désigné par elle sous le vocable "État sioniste") comme un État illégitime et ethnique, création des occidentaux qui ont spolié les Palestiniens de leur terre, sous prétexte qu’il fallait caser les juifs qui avaient échappé aux camps nazis. Cet État doit selon elle disparaître pour permettre le retour de tous les Palestiniens sur leur terre et la naissance d'un État de Palestine sur la terre historique de la Palestine. Dès lors, pour elle, l'Intifada est une résistance qui doit être soutenue dans toutes ses composantes, car c'est la lutte de libération d'une terre confisquée, que la cause est juste, et que les moyens qu'ils emploient sont les leurs. Dans cette optique, les accords d'Oslo sont considérés comme un moyen de liquidation de l'Intifada et tout acte usuellement considéré comme terroriste en occident devient un acte de résistance.Selon Ginette Skandrani, l'élection du Hamas est démocratique et légitime, et les réductions des aides occidentales injustifiées.Ces réductions d'aides sont décrites comme une tentative de punir les Palestiniens d'avoir "mal voté", et les États-Unis et Israël avec la complicité de l'Europe veulent continuer à les décimer en les affamant[3],[

http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EEuAuuAZppUbQVcKei.shtml





Allez, on s'offre un texte et un site polémique ? Attention, décapant !(envoyé par l'un de mes correspondants de presse, Igor, décapant lui aussi)Israël Shamir
http://www.voxnr.com/cc/etranger/EkppVApAVuIyLHLUIu.shtml





" Tandis que le président Bush effectuait sa visite au Moyen-Orient, tousles puissants et les gens d’en-haut venaient s’agglutiner autour de lui..."http://www.voxnr.com/cc/etranger/EkppVApAVuIyLHLUIu.shtml


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C'est au nom de la liberté, de la tolérance, que je donne la parole à chacun. Et par exemple avant-hier aux royalistes, hier aux communistes, récemment j'ai donné le point de vue des Israéliens, j'ai même mis sur mon blog une vidéo retraçant la souffrance de la victime (juive) d'un acte de terrorisme, je ne manque pas d'insister quand des Juifs appellent à une paix juste avec les Palestiniens ou au refus de la guerre contre l'Iran.

Alors, ça suffit ce terrorisme intellectuel !

Mettez-vous dans la tête que je suis éclectique, ouverte, tolérante !  Et que si par ignorance je cite un site négationniste, révisionniste,  etc, à vous de me le signaler, et je retire le texte ! C'est très simple !

Eva

(suite) Comme j'ai cité le centre Zahra il y a 2 jours, je viens de regarder ce que c'est. Or, il s'agit d'un Centre revendiquant l'alchimie de 2 mondes, oriental et occidental, ce qui ne peut que ravir la syncrétiste que je suis ! Il parle d'âme universelle ! Voilà des mots qui me sont agréables ! Et il réclame comme moi, le pluralisme de la presse !

Je lis à l'instant que tous les sites dont vous parlez me citent : je ne le savais pas. Et alors ? La liberté d'expression, de choix, cela existe !  Est-ce qu'ils citent mon blog eva-communion-civilisations ? Si oui, ils font oeuvre de paix, comme moi !

Je suis pour un Etat aux frontières de 67, Oslo etc - mais l'idéal pour moi qui rêve d'un monde sans frontières où tous coopérent, qui milite toujours pour l'Unité (et par ex, je suis sympathisante des Foccolare et des Bahai's, qui prônent l'unité, ma valeur préféré, unité, ou communion, dialogue etc), l'idéal serait donc un Etat où tous vivraient en harmonie,  comme avant, sans heurts, et avec une capitale commune des 3 religions du Livre, Jérusalem, symbole de la concorde et de la fraternité universelles ! Revendiquée à juste titre par les TROIS religions !

Je ne "supplie" pas, je demandais que Justice soit faite. Si votre fanatisme, ou votre intolérance, ne le permettent pas, tant pis ! Ce que j'écris (sur le sionisme, les Palestiniens etc), des dizaines de milliers de blogs le font, mais à leur différence, je prône l'unité, la communion des civilisations et des coeurs, etc, ayant même mis en place un blog dans ce sens !

Mon opinion, c'est que votre intolérance, votre communautarisme, votre sectarisme, voire votre fanatisme, vous aveuglent ! Je combats le communautarisme, le sectarisme ! Je les vomis ! Car ils apportent intolérance, divisions entre les individus, haines, racisme, conflits, guerres ! Mes deux amies préférées sont  Palestinienne et Juive, voilà qui est éclectique ! Je vous souhaite mon ouverture, mon esprit de tolérance, et ma fraternité universelle ! Et comme j'ai de l'empathie, en 40 j'aurais risqué ma vie pour sauver des Juifs persécutés, comme aujourd'hui j'épouse la cause des Palestiniens qui vivent l'horreur !

Ca suffit, l'Inquisition ! Vous n'allez pas coloniser le monde de la pensée ! Je revendique ma liberté, comme je vous laisse la vôtre ! Et moi, je me bats pour l'universel, pour la paix, pour la vérité, pour la Justice, pour l'humain ! Jamais pour un drapeau, un clan, un groupe, un parti, un clocher, je ne suis membre de rien !

Votre intolérance ne peut que se retourner contre vous, et faire le lit de l'antisémitisme, ce qui est un comble ! Les musulmans sont plus tolérants que vous ! Par exemple, le dessinateur Laplote qui n'est pas plus antisémite que je ne le suis, quand il caricature les Musulmans, tout va bien ; mais dès qu'il représente un juif, on lui tombe dessus ! Et c'est partout pareil !

Ras-le-bol ce terrrorisme intellectuel ! C'est lassant !

Occupez-vous de militer contre la guerre ! C'est une cause plus intéressante, on va TOUS pâtir de la folie des dirigeants libéraux, ou communautaristes évangélistes, néo-sionistes, islamistes ! TOUS unis dans le malheur ! S'il n'y avait que des gens comme moi, il n'y aurait pas de guerre ! Je suis une adepte de la non-violence de Gandhi ! Jamais je ne porterai une arme, et je préfèrerai me faire tuer que de tuer mon prochain, quel qu'il soit !

Nous sommes en France, patrie des droits de l'homme, terre de lumières !

Apprenez la tolérance ! Et le monde sera plus beau... et plus vivable !

Eva



Je me suis inscrite à un site juif de forum pour dialoguer, comprendre, mieux aimer l'autre - Juif. J'ai dialogué, j'ai débattu, et j'ai vu avec stupéfaction,  que beaucoup employaient des mots insultants, offensants, même quand un Arabe sympathisant de la cause juive intervenait, sur ce site comme moi pour discuter, découvrir. J'ai compris que la guerre contre l'Iran était souhaitée par la plupart des intervenants ! Je vois que vous-même ne supportez aucune critique de la lamentable politique d'Israël, identique à celle des Anglais et des Américains et même, désormais, des Européens vassaux de cet Empire moderne. Une politique qui nuit aux intérêts des peuples, et particulièrement des plus faibles, que je défends.

Qu'est-ce que l'antisémitisme, pour vous ? Si c'est être raciste, vous ne trouverez jamais en moi le moindre racisme. Si c'est critiquer la scandaleuse politique militaro-financière, raciste, impérialiste, d'Israël, alors dites-le, que vous extrapolez... mais n'appelez pas ça antisémitisme.

Pour moi il n'y a qu'UNE race, celle des humains. Et DES politiques, dont celles menées par l'Occident, qui  sont abjectes et vomies par presque tous les citoyens . Et le martyr quotidien que vivent les Palestiniens n'est pas comparables aux souffrances de quelques-uns d'entre vous, d'ailleurs due à la politique des dirigeants israéliens.

J'avais un élan formidable pour le peuple Juif de la Bible, une élan du coeur aussi car j'ai également du sang juif par ma mère Ukrainienne, mais peu à peu tout s'estompe car je découvre la réalité d'aujourd'hui; ainsi l'Etat-protecteur , foyer pour les persécutés, est devenu colonisateur, au mépris des vies humaines et des Lois, Etat d'abord "communiste" (mode de vie, partage, égalité, etc : cette vie collective était un bel idéal, pour moi) puis qui est devenu ultra-libéral, avec tout ce que cela implique d'individualisme égoïste, d'injustice, de prédations, de mépris pour l'autre, surtout faible, etc... Vous êtes militariste, je suis pacifiste. Je n'ai pas le sens d'une appartenance quelconque, je suis comme les Tsiganes, que j'adore, libre, ayant le ciel pour toit, universelle, voyageuse, fraternelle, refusant les guerres... Je vous avais idéalisé, jusqu'au jour où une chef d'entreprise m'a répondu ceci, au moment où je lui disais "je vous fais confiance, vous êtes Juive, les Juifs ont un sens moral aigu, des préceptes, des valeurs etc" : "Vous avez tort, ce sont les plus grands voleurs de la terre".  J'étais sidérée ! A partir de là, j'ai commencé à me poser des questions.

Le peuple Juif était, d'après la Bible, le préféré de Dieu, détenteur des Commandements divins, et doté d'une mission pour le monde. Loin d'être un flambeau, il sombre de plus en plus dans les corruptions, même ses dirigeants ! Il contribue avec les Anglo-Saxons à destabiliser le monde, comme en Bolivie ou en Georgie (voir par exemple le site du grand journaliste Michel Collon), il est derrière toutes sortes de conflits, il souhaite ardemment des guerres préventives, comme contre l'Iran, sans être attaqué... Alors que ce peuple avait en son sein, d'abord une multitude de nationalités qui auraient dû le conduire à l'universalité, ensuite de grandes figures historiques, aujourd'hui on le retrouve à la tête d'organismes financiers (FMI) qui font le malheur de tant de pays, comme l'Argentine; alors que ce peuple avait une créativité à nulle autre pareille, et qu'il était plein de talents, de dons, il s'est replié sur lui, sur sa mémoire, paralysant sa créativité par un esprit défensif, anxieux, méfiant, cloisonné.... La Shoah est loin, pourtant elle est devenue obsessionnelle, agressive,  et elle est instrumentalisée. Des voix, celles de Juifs Sages, s'élèvent pour condamner les dérives de l'Etat d' Israël .... 

Du prophète, on est passé au Veau d'Or, de la confiance en Dieu on est passé au culte des armes, de l'idéal communautaire on est passé au rejet de l'autre, de l'universalité on est passé au repli frileux, de la multiplicité on est passé au racisme, etc etc... Quel chemin parcouru ! Aujourd'hui le Mossad, les prédations, le désir de guerre à tout prix - même éliminant l'autre dans sa différence, et cela n'a rien à voir avec les rodomontades iraniennes -, la corruption, Mâmon... et même le sectarisme, le refus de l'indépendance d'esprit de l'autre.

Si vous étiez tous fidèles à la Mission qui vous a été échue, il y aurait parmi vous des Hessel, des Théo Klein, etc... Au lieu de cela, il y a les tenants du Likoud, du néo-libéralisme, des guerres...

Vous cassez tous mes élans pour vous, en les confrontant sans cesse à la réalité. Une réalité de plus en plus faite de replis, de sectarismes, d'intolérances, de militarisme, de libéralisme prédateur... Mon idéal ne sera jamais le communautarisme, le libéralisme, les guerres. Si dénoncer le communautarisme, le libéralisme ou les guerres, c'est être antisémite, pour vous, alors je le suis et vous pouvez m'immoler, après tant d'autres, comme un célèbre journaliste qui honore sa profession par son objectivité, un grand spécialiste des relations internationales, un abbé adoré par les Français, ou un préfet sincère et honnête. Mais alors, ne vous regardez pas dans la glace. Car vous n'y verrez pas le Juif élu par Dieu pour accomplir de grandes choses, être Lumière du monde. Vous n'y verrez que l'intolérance, le fanatisme, la haine de l'autre. La perversion d'un bel idéal de fraternité et de sagesse universelles.

Au lieu de dénoncer ceux qui, légitimement étant donné votre politique, vous critiquent, retrouvez la vocation que Dieu vous a impartie.  Et changez vos comportements, vos priorités, vos objectifs, alors croyez bien que l'antisémitisme disparaîtra de lui-même.

Hélas, par votre intolérance presqu'universelle, vous l'alimentez.

C'est regrettable pour tout le monde.

J'ai improvisé ces notes à votre intention....

Et moi, rien ne me fera perdre mon indépendance d'esprit, mon sens de la justice, mon refus des intégrismes, et mon goût pour la paix. Quel que soit le prix à payer : La calomnie, le rejet, la prison, ou la mort. Une âme forte résiste à tout. On m'a appris, dans mon enfance, la noblesse d'âme, le courage, la générosité.

Il est temps pour vous de regarder la vérité en face. Le monde est de plus en plus las de vos absurdes procès en sorcellerie.

Eva

Où est la lettre ouverte à laquelle vous faites allusion ?

Lisez le communiqué de presse du Centre Zahra (interdiction de manifester), il est irréprochable ! Que lui trouvez-vous ?
http://www.centre-zahra.com

Comment se fait-il que toutes les manifestations soient permises, sauf celles ayant trait au sionisme ? Quelle faveur est-ce là ? Comment se fait-il qu'un sketch anodin comme celui de Dieudonné soit marqué au fer rouge, alors qu'il est seulement drôle ? Comment se fait-il qu'il n'y ait plus aucune liberté de pensée et d'expression quand il s'agit du sionisme ? Comment se fait-il qu'un préfet exemplaire soit inquiété parce qu'il a une pensée non alignée ? Quelle terreur est-ce là ? Moi, je vois cela comme du terrorisme, une nouvelle forme d'Inquisition, un intolérable procès en sorcellerie ! Et nous sommes de plus en plus nombreux à être excédés par ces faveurs et par ce communautarisme fanatique et intolérant !

Par votre intolérance fanatique, vous allez transformer une soeur de sang, lectrice éblouie des Prophètes ou des Proverbes juifs,  en une personne défiante envers ce que vous représentez, c'est inadmissible ! Ressaisissez-vous, vous dépassez les limites ! Basta l'intolérance, le fanatisme, le sectarisme, les obessions maladives, les peurs insensées envers des menaces nucléaires qui n'arriveront jamais (les Iraniens n'utiliseront jamais leur bombe à des fins offensives !), et qui nous conduiront tous vers l'abîme, après nous être entretués au profit des multinationales ! Par votre manière d'être, vous salissez le nom de Juif, et vous alimentez l'antisémitisme ! Un peu de Sagesse ! Et vous vous ridiculisez par votre sectarisme militant !

Eva



Reçu de Perrine, ce 28 à 18 h :


Bonjour Eva: je ne sais pas du tout de quel blog, association et personne il est question. S'agit-il de nous ? Le Collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix ?

 S'il s'agit de nous ,vraiment, certains ont du culot: c'est facile d'accuser de n'importe quoi. La calomnie est facile, on dit qu'il en reste toujours quelque chose...
Une des raisons pour lesquelles je me bats, (  c'est justement parce que la politique de l'Etat d'Israël entraîne de l'anrti sémitisme dans le monde,
en particulier dans le monde arabe,( mais chez nous  également ), du fait qu'Israël se proclamel'Etat des Juifs du monde entier !
Beaucoup de Juifs, en Israël et dans le monde, combattent cette politique colonialiste et raciste: pour moi, ce sont eux qui défendent les vraies valeurs humanistes et  internationalistes du Judaïsme.
Merci de me faire part plus précisément de quoi  il s'agit. Si tu as besoin de quelques précisions sur ce que nous faisons, pas de problème !
Amicalement
Perrine
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 07:09
 
Infos provisoires :

Pensons à lui, exigeons sa liberté ! 
Il est franco-Palestinien,
fils d'enseignante en France.
Il est détenu arbitrairement,
envoyons-lui des livres de poche
écrivons-lui
http://france-palestine.org/article8302.html


Reçu à l'instant ce mail,
d'une militante JUIVE à Strasbourg,
militante pour la Justice.
Le 2 poids, 2 mesures, ça suffit !
A relayer, merci !  Eva


Bonjour:
 
 
Suite à la lettre que nous avons envoyée à Mr le Maire et à Mmes et Mrs les Conseillers municipaux pour protester contre la demande faite par Mme Keller d'accrocher le portrait de Gilad Shalit au fronton de l'hôtel de ville, un article citant notre lettre est paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace  du  24 septembre 2008. Nous avions envoyé une copie de notre lettre aux DNA.  Voici le texte de l' article des DNA,  paru en dernière page , de façon bien visible:
 
MOYEN-ORIENT: CHACUN SES OTAGES

Le 29 août dernier, Fabienne Keller demandait, par voie de communiqué, à Roland Ries, d'accrocher un portrait de Gilad Shalit "otage du Hamas depuis plus de 2 ans", au fronton de l'hôtel de ville-le portrait d'Ingrid Betancourt a longtemps orné la façade de l'édifice de la place Broglie,ndlr. "Strasbourg, capitale des droits de l'homme doit être le fer de lance de la mobilisation pour tous  ceux qui sont privés de liberté", ajoutait la conseillère municipale.
Le Collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix réagit à cette demande et " rappelle que le caporal franco-israélien Gilad Shalit a été capturé en uniforme israélien à l'occasion d'une opération de guerre de l'armée israélienne à  Gaza" Le collectif ajoute que "les prisonniers de guerre ne sont pas considérés comme des otages". A ce titre, il estime que "la demande de libération du seul soldat Shalit est injustifiable".

Et les signataires, Perrine Olff-Rastegar et Jacques Lewkowicz,  de rappeler que "fin janvier 2008, Israël détenait dans ses prisons 11000 Palestiniens(...)". Parmi eux, le "franco-palestinien Salah Hamouri" condamné à 7 ans de prison "sans preuves et par un tribunal d'exception" parce qu'il a "voulu commettre un attentat" (*)
contre le rablbin Yossef Ovadia, dirigeant du parti Shaas.
 
(*) un mot a été oublié dans l'article: "accusé d'avoir voulu commettre un attentat"
 
Nous continuons   notre action en faveur de la libération des prisonniers palestiniens, et de celle de Salah Hamouri  en particulier.
 
 
Amicalement,
Perrine


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Le Président iranien
rencontre des Juifs à l'ONU


Au lendemain de propos antisémites tenus à la tribune des Nations unies, le président iranien a rencontré mercredi des membres d'un groupe ultra-orthodoxe juif, qui lui même appelle au démantèlement de l'Etat d'Israël. "Le sionisme s'est nettement affaibli et, si Dieu le veut, il sera prochainement détruit et alors, tous les juifs, musulmans et chrétiens pourront vivre en paix les uns avec les autres", a déclaré Ahmadinejad mercredi à New York à une dizaine de rabbins du groupe Neturei Karta International.

http://www.juif.org/go-news-67359.php


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Pratique : iodure de potassium


Bombardement centrale nucléaire en Iran ?
Vous prenez préventivement de l'iode ?
Voici un message d'information qu'on m'a envoyé :



bonjour Eva,
attention à la posologie de l'iodure de potassium !
Amitiés
isabelle
 

IODURE DE POTASSIUM PCA 130 mg Comprimé sécable Boîte de 10

Classe thérapeutique : 

 

Toxicologie

Principes actifs : 

 

Iodure de potassium

Statut : 

 

Médicament non soumis à prescription médicale

Laboratoire : 

 

Pharmacie Centrale Armees

 


Sommaire

·                                 Précautions

·                                 Posologie

·                                 Grossesse et Allaitement

·                                 Comment ça marche

·                                 Retour aux indications



Précautions d'emploi


MISES EN GARDE :
Le traitement doit être pris dès l'alerte donnée, l'efficacité étant très diminuée si l'administration est débutée à partir d'1 heure après la radio contamination.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Le risque carcino-génétique de la contamination de la thyroïde par l'iode radioactif est tel que la protection par l'iodure de potassium est d'autant plus indispensable que les sujets sont plus jeunes. C'est pourquoi la population cible de la distribution d'iode est constituée, en priorité, de tous les sujets de moins de 45-50 ans.
- Chez les sujets porteurs de goitres anciens, surtout s'il s'agit de goitres volumineux ou autonomes ("prétoxiques", à TSH freinée), l'administration d'une quantité forte d'iodure, même en dose unique, peut induire une hyperthyroïdie. Un avis médical préalable est donc souhaitable chez ces patients au moment de la distribution de comprimés d'iodure de potassium.
- Il est recommandé de consulter un médecin aussitôt que possible après la prise d'iodure dans les situations suivantes :
. personne porteuses d'un antécédent ou d'une pathologie thyroïdienne évolutive,
. femmes enceintes ou allaitantes,
. nourrissons et enfants de moins de un an.
- Grossesse : les femmes enceintes sont prioritaires quel que soit l'âge de la grossesse, dans le but de préserver la thyroïde de la mère et, à partir du deuxième trimestre, celle du foetus qui commence à concentrer l'iode à partir de la 10ème-12ème semaine. Au cours du troisième trimestre, une dose massive d'iode peut induire un blocage de la fonction thyroïdienne du foetus avec apparition d'un goitre. Il convient donc, le cas échéant, de programmer dès que possible un examen obstétrical avec échographie foetale et de suivre particulièrement le nouveau-né sur le plan thyroïdien.
- Allaitement : l'iodure est concentré dans le lait. Le traitement des mères allaitantes doit être le plus court possible, ce qui ne soulève pas de problème dans le cas d'une administration unique.
- Associations nécessitant une précaution d'emploi : anti-acides.


Posologie


REMARQUES PRELIMINAIRES :
- Pour entraîner une réduction de plus de 90% de la fixation de l'iode radioactif, les doses nécessaires sont :
. dans les régions où l'apport alimentaire en iode est ''normal'' : une dose supérieure ou égale à 30 mg d'iode,
. dans les régions où il existe une carence relative en iode alimentaire (cas de la France) 50 à 100 mg d'iode.
- Pour être pleinement efficace, l'administration d'iode doit avoir lieu dès l'alerte donnée, au mieux avant la propagation du nuage radioactif et au pire 1 heure après la radio-contamination. Après 4 h de retard, elle n'a presque plus d'efficacité.
- La durée du traitement est limitée à une prise unique à prendre dès l'alerte donnée, sur instruction des autorités compétentes. Le traitement est renouvelé, si nécessaire, pour les personnes restant sur le lieu de contamination et sur instructions des Autorités compétentes.
- L'augmentation de la posologie au-dessus de celle recommandée par les autorités compétentes est inutile. Il en va de même de la poursuite du traitement.
. l'émission radioactive peut être prolongée et non ponctuelle. Des mesures de confinement et d'évacuation de la population sont alors prises par les pouvoirs publics.
Ce traitement s'inscrit donc dans un dispositif global défini au niveau ministériel.
. Une contamination retardée est possible par les aliments selon le schéma :
pâturage -> lait -> viande
POSOLOGIE USUELLE :
Des remarques précitées découle le protocole d'administration, en conformité avec les recommandations faites par I'OMS en 1989 :
- ADULTE (au-dessus de 12 ans) :
Dosage unique quelle que soit la région, 130 mg d'iodure de potassium en une prise unique soit : 1 comprimé à dissoudre dans une boisson (eau, lait ou jus de fruit),
- ENFANT (de 36 mois à 12 ans) :
Une prise unique de 65 mg d'iodure de potassium soit 1/2 comprimé à dissoudre dans une boisson (lait ou jus de fruit),
- NOURRISSON (jusqu'à 36 mois) :
Une prise unique de 32,5 mg d'iodure de potassium soit 1/4 de comprimé à dissoudre dans une boisson (biberon de lait ou de jus de fruit par exemple).
- Après dissolution dans une boisson, la solution obtenue ne peut être conservée et doit être prise immédiatement.
- La dissolution du médicament dans du lait ou dans du jus de fruit permet de diminuer le goût métallique passager qui peut être ressenti aux posologies préconisées.



Grossesse et allaitement


Grossesse :
Les femmes enceintes sont prioritaires quel que soit l'âge de la grossesse, dans le but de préserver la thyroïde de la mère et, à partir du deuxième trimestre, celle du foetus qui commence à concentrer l'iode à partir de la 10ème-12ème semaine.
Au cours du troisième trimestre, une dose massive d'iode peut induire un blocage de la fonction thyroïdienne du foetus avec apparition d'un goitre. Il convient donc, le cas échéant, de programmer dès que possible un examen obstétrical avec échographie foetale et de suivre particulièrement le nouveau-né sur le plan thyroïdien.
Allaitement :
L'iodure est concentré dans le lait. Le traitement des mères allaitantes doit être le plus court possible, ce qui ne soulève pas de problème dans le cas d'une administration unique.


Comment ça marche ?


ABSORPTION :
L'iodure libéré par le comprimé est résorbé dans le tube digestif.
DISTRIBUTION :
En dehors de la période postprandiale et pour un apport alimentaire de 70 à 100 µg, l'iodurémie est inférieure à 0,20 µg/100 ml. L'iodure circulant est concentré par la thyroïde et les reins.
METABOLISME :
- La clairance rénale est de 35 ml/minute ; elle est indépendante de l'apport iodé.
La clairance thyroïdienne de l'iode est corrélée directement à l'état fonctionnel de la glande et inversement à son contenu en iode, habituellement comprise entre 10 et 35 ml/minutes. Elle peut dépasser 2000 ml/min en cas d'hyperstimulation.
La muqueuse gastrique et les glandes salivaires captent également l'iodure mais le sécrètent aussitôt.
- L'iodure est capté au pôle basal des cellules thyroïdiennes (étape limitante du métabolisme intrathyroïdien de l'iode) sous la dépendance d'un transporteur spécifique ''pompe à iodure'' avec :
. transport compétitif avec les ions thiocyanate, perchlorate et pertechnétate,
. inhibition par les inhibiteurs de la NaKATPase,
- L'iodure est incorporé à la thyroglobuline pour conduire à la tétra et tri-iodothyronine après son oxydation en iode.
ELIMINATION :
- L'iodure est éliminé rapidement avec une clairance rénale à 35 ml/min (indépendamment de l'apport iodé) et une demi-vie de 6 heures environ. Au bout de 48 à 72 heures, la majeure partie de l'iode non organifiée sera éliminée.
- Par ailleurs, une faible partie des 100 mg d'iode sera fixée par la thyroïde et organifiée, pour suivre par la suite, le lent métabolisme des hormones thyroïdiennes qui subissent des désiodations séquentielles redonnant des ions iodures.



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Guerre Iran : Israël prêt




Par Jean Tsadik
Barak
© Metula News Agency







On parle tous de la même chose (info # 012209/8)








Il s’agirait en fait d’un gouvernement quasi bicéphale, Livni expédiant les affaires civiles et Barak s’occupant des questions stratégiques




 

Au conseil des ministres d’hier, le général de brigade Yossi Baïdatz, patron de l’AMAN (Agaf ha-modiin) "département du renseignement"), le service d’information de l’armée, a fait un rapport au gouvernement de l’état d’avancement du projet nucléaire iranien.


24 heures exactement après l’article Refus de nouvelles sanctions contre l'Iran : Israël poussée par Poutine à agir, dans lequel Stéphane Juffa expliquait, entre autres, que l’échec de la réunion des six à Manhattan, vendredi, signifiait la clôture de la voie diplomatique pour solutionner le problème perse, nous avons eu la satisfaction de constater que Tsahal avait parfaitement interprété l’échec de New York.

 

Le général Baïdatz a commencé son exposé aux ministres en les mettant au courant du fait que les divergences entre les positions russes et chinoise et celle des Etats-Unis et de l’Union Européenne sur l’Iran s’étaient accentuées. L’assurance des Iraniens croît dans une mesure équivalente, car ils se rendent compte que le reste du monde est trop faible  pour les arrêter.

 

Les sanctions, a ajouté l’officier supérieur, ont et auront une influence négligeable, très loin de fabriquer la masse de pression critique.

 

"Le rôle du dialogue diplomatique, pour Téhéran, est limité à gagner du temps, et il est parvenu à approfondir les crevasses entre les Occidentaux".

 

L’intervenant a affirmé que le récent rapport de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique était en concordance avec l’observation israélienne, d’après laquelle l’Iran concentre ses moyens sur l’amélioration de l’enrichissement de l’uranium.

 

"L’Iran galope en direction de la bombe atomique" a conclu Yossi Baïdatz, avertissant solennellement les ministres que "le point de non retour – le moment où il ne sera plus possible d’empêcher les ayatollahs de fabriquer l’arme suprême -  se rapprochait à grandes enjambées".

 

Le chef de l’AMAN a ensuite communiqué des données concrètes aux membres du conseil, les informant que, depuis le début 2008, la République Islamique a mis à contribution quelque 4 000 centrifugeuses, autour de son usine d’enrichissement située dans la ville de Kashan [1], en plein désert.

 

Ces centrifugeuses (des unités de taille discrète, disséminées dans une multitude de sites divers. Ndlr.) produisent 60 grammes de gaz UF-6 à l’heure, un gaz servant à enrichir l’uranium pour un usage militaire.

 

Selon Tsahal, Téhéran aurait déjà réuni environ 480 kilos d’uranium faiblement enrichi, quantité correspondant à entre un tiers et la moitié du matériel fissible nécessaire pour confectionner une bombe.

 

C’est hier également que l’ex-chef d’état-major Moshé (Boogie) Yaalon a déclaré, en écho à Baïdatz et à la Ména, "qu’Israël ne pourra pas éviter une confrontation avec l’Iran". Yaalon en appelé à la communauté internationale afin qu’elle "se dresse contre le président Mahmoud Ahmadinejad, de la même façon qu’elle s’était opposée à Adolf Hitler et à l’Allemagne nazie".

 

Cet autre général a encore stigmatisé "notre manque de résolution en Occident", face à un danger qui n’est pas moindre que celui posé par Hitler en 1939.

 

Ces diverses interventions donnent une idée de la situation d’urgence contre les visées de la République Islamique, qui s’accentue de jour en jour. Cette fébrilité, que le grand public, en Israël et ailleurs, ne saisit certainement pas est encore augmentée par l’instabilité politique régnant à Washington et à Jérusalem.

 

L’état-major de Tsahal distingue, comme Juffa l’a démontré, qu’à cause de la situation de fin de mandat dans laquelle se trouve George Bush, Israël devra porter seule le premier coup de glaive. Ici, on est sûr qu’en cas de réplique iranienne dépassant des actes de stricte défense sur son territoire, les USA interviendraient aux côtés des Hébreux. Bush ne pourrait pas faire autrement.

 

En cas de contre-attaque visant les bases US en Irak, ce qu’a promis Ahmadinejad, l’entrée en guerre de l’Amérique serait même automatique.

 

En Israël, au sein de l’armée, tout est prêt pour agir. Comme nous l’avons déjà précisé, il s’agira d’une opération de longue durée – de deux à trois semaines -, lancée à partir de positions situées sur le pourtour immédiat de la République Islamique, et qui ne prendra fin qu’avec la destruction totale de la capacité nucléaire de Téhéran, ainsi que des armes destinées à les véhiculer et des centres de recherche voués à leur conception.

 

Car dans le cas où ces deux potentiels demeureraient ne serait-ce que partiellement utilisables après l’attaque, celle-ci devrait être considérée comme un échec : la situation postérieure à l’opération devenant plus périlleuse pour Israël et l’Occident que celle que nous connaissons actuellement.

 

L’une des questions dont nous ignorons la réponse, tient à savoir si l’Etat hébreu s’en prendra aussi aux infrastructures civiles, voies de communications, installations pétrolifères, raffineries (dont l’Iran manque cruellement), usines électriques, bâtiments officiels du régime, ports, etc.

 

La probabilité stratégique la plus vraisemblable est que les assaillants se contenteront, dans un premier temps, de détruire les installations non-militaires qui gênent directement leur engagement. La mise à plat d’infrastructures supplémentaires serait entreprise dans le cas d’une riposte (ou d’une tentative de riposte) iranienne hors de ses frontières.


 http://www.juif.org/go-news-67405.php



Sur le même site, un article sur la Russsie :


Scoop Analyse Réinformation Pamphlet
Le molosse aux pieds d’argile (info # 012309/8)
Par Laurent Murawiec à Washington
Poutine
© Metula News Agency





Russie : le molosse
aux pieds d'argile







La Grandeur, toujours l’obsession de la grandeur, le possède


 

La situation actuelle de la Russie poutinienne me fait penser au grand méchant loup et aux trois petits cochons. Le loup n’a pas eu trop de mal à balayer les maisons de paille et de branchages, mais il est voué à se casser le nez sur la maison de brique. Comme l’écrivait le Wall Street Journal du 17 septembre, la chute de 55% enregistrée par la Bourse de Moscou depuis quatre mois, « c’est la facture de huit ans de poutinisme qui est présentée au paiement ». Cela tient à la fois de l’invasion de la Géorgie, où s’est manifesté, même aux plus obtus, le sens de la politique étrangère russe, et à la chute des cours du pétrole : à 150 dollars le baril, Poutine est riche ; à 95 dollars, sa position est branlante.

 

Le régime a utilisé les sommes gigantesques, dégagées par les exportations d’hydrocarbures, pour engager des dépenses inconsidérées en matière d’urbanisme de prestige et d’immobilier de luxe à Moscou et à Saint Petersburg, villes-façades du village de Potemkine, de dépenses somptuaires à l’usage des oligarques, de matériels de défense, de la reconstruction d’un Etat de contrôle et de répression. Des « plans » utopiques de redéveloppement de la Sibérie avalent les fonds sans créer de rapport présent ou avenir. Tous ces débours ont été financés en projetant des prix très élevés pour le pétrole et le gaz naturel. Les recettes engrangées pour chaque baril de pétrole et chaque mètre cube de gaz ayant baissé de près de 40 pour cent, la Russie est surengagée, même en prenant en compte les quelques cinq cent milliards de dollars de réserves monétaires que lui a valu l’orgie des prix surévalués.

 

suite à

Mardi 23 septembre [11:27:00 UTC]
l'article...
 http://www.juif.org/go-news-67405.php



Refus de nouvelles sanctions contre l'Iran : Israël poussée par Poutine à agir
(info # 012009/8)
Par Stéphane Juffa
TzipiGeorge
© Metula News Agency








Dans l'hypothèse où Tzipi Livni parviendra à former rapidement une coalition et à remplacer Ehoud Olmert au poste de 1er ministre, on ne peut imaginer une première décision plus difficile à prendre.


 

Une réunion cruciale pour une solution pacifique de la crise du nucléaire iranien s'est tenue hier à New York et s'est soldée par un cuisant échec. Les membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU, ainsi que l'Allemagne y participaient.

 

A l'agenda de cette rencontre, organisée en marge de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies, qui s'ouvrira la semaine prochaine à Manhattan, la nécessité d'imposer un quatrième train de sanctions à la République Islamique.

 

Démarche obligée, après que l'Iran n'a pas obtempéré aux exigences de la communauté internationale, en dépit des mesures déjà décidées par le Conseil de Sécurité et appliquées en vain. Elle est rendue encore plus urgente après le refus des autorités de Téhéran de collaborer avec les inspecteurs de l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique, qui a mené au gel de l'activité de l'AIEA dans ce pays.

 

A ce sujet, le conseiller du président Bush à la sécurité nationale, Stephen Hadley, a observé que "puisqu'ils (les Iraniens) n'ont pas fait le (bon) choix stratégique et semblent encore moins coopératifs, je pense que nous allons assister, lors des prochaines semaines, à une augmentation de la pression appliquée à l'Iran".

 

Quant à la position des principaux intéressés, elle a le mérite de la clarté, Ahmadinejad ayant, la veille de la réunion de New York, répété que la République Islamique ne suspendrait pas son programme d'enrichissement de l'uranium, et négligé la menace de nouvelles sanctions.

 

En dépit de ces signaux alarmants pour la paix du monde, la Russie, suivie par la Chine, s'est opposée à l'option d'un nouveau train de sanctions. Les seuls dénominateurs communs que les six participants à la réunion ont admis concernent l'appel à Téhéran d'accepter les compensations positives, qui lui ont été présentées en juin dernier en contrepartie de l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium.

 

Les six ont ainsi réaffirmé cette proposition de troc et se sont engagés à "explorer de possibles mesures additionnelles attenantes aux compensations (la seconde voie, celle de la carotte, oubliant le bâton)".

 

Si, en théorie, la Russie n'a pas totalement repoussé l'idée de nouvelles sanctions, elle a fait part de son opposition à leur application immédiate. En pratique, au vu de l'expérience récente, cela signifie que Moscou n'envisage pas d'imposer de nouvelles mesures coercitives avant trois ou quatre mois.

 

Même dans l'éventualité où elle se joindrait finalement à une telle décision – conditionnalité incontournable, la Russie disposant d'un droit de veto au Conseil de Sécurité -  Moscou exigera d'analyser le texte de la résolution au microscope et le purgera de toute sanction de nature à obliger les Perses à obtempérer.

 

En fait, la réunion d'hier a été marquée par la tension qui règne entre le régime de Poutine et les USA. Repousser de nouvelles sanctions pendant une durée de quatre mois signifiant que George W. Bush ne sera plus président lorsqu'elles seront rediscutées.

 

Préalablement à la réunion, le porte-parole du Département d'Etat américain (l'équivalent de nos ministères des Affaires Etrangères), Sean McCormack, avait instamment invité les Russes à mettre de côté tous les sujets de disputes entre l'Occident et Moscou à propos de la Géorgie, afin de collaborer positivement sur une solution du problème iranien.

 

Non seulement McCormack n'a pas été entendu, mais les positions affichées d'entrée de jeu par Moscou et Pékin ont obligé les autres participants à se rencontrer sans leurs représentants, vendredi matin, au Département d'Etat. C'est uniquement à partir du déjeuner que toutes les délégations se sont retrouvées.

 

Pour les Européens, seule une résolution anémique et sans conséquence pour le règlement du contentieux pourrait résulter, à terme, de la réunion tenue dans une véritable atmosphère de Guerre Froide.

http://www.juif.org/go-news-67405.php
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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 22:49




Sommaire :
Veau d'or, ou éthique ?
L'éditorial d'Eva.
Spécial Finance folle...
Le fascisme à visage démocratique.
Moraliser la finance ?
Et la finance islamique ?
Mobilisation le 25 septembre
pour le pouvoir d'achat.
Liens.


Bonjour mes amis,

Vous le voyez, je suis éclectique. Après avoir hier cité un blog royaliste qu'on m'a conseillé, et dont certaines analyses économiques étaient pertinentes, voici que je me réfère à un site communiste. Petite confidence : Je gère une Communauté d'Over-blog, celle de Journalistes et clubs de presse. Et ce blog si joliement nommé, Liberté, a demandé à en faire partie. Et en effet, il informe, très exactement au sens qui me plaît : Son information est non-alignée. Il avait donc toute sa place dans cette Communauté.

Avant de donner mon accord, j'ai, bien entendu, regardé ce blog. Et j'y ai trouvé l'appel à manifester que je vous joins, ainsi que, dans le Travailleur Catalan en lien (communistes des Pyrénées Orientales, très actifs, avec à leur tête le Maire Nicolas Garcia), cet appel à moraliser le capitalisme, auquel je souscris bien entendu, comme certainement nous tous. Je crois qu'il y a là, pour une fois, consensus, unanimité.

Le capitalisme, c'est donc, en effet, l'accumulation du capital en un petit nombre de mains, et non une juste répartition des richesses, un partage équitable. Il y a un capitalisme de propriétaires, d'entreprises, et puis il y en a un qui est financier, spéculatif, une perversion du premier. Je ne vous garantis pas que ce que je dis est vrai, je ne suis pas une économiste. C'est l'image que je m'en fais, tout simplement. Et pour moi, sacrifier le travail au Capital érigé en dogme, en idéal à poursuivre,  c'est évidemment faire fausse route. Sarkozy parle de travail, mais les actionnaires s'en mettent plein les poches sans travailler, et ce sont eux qui sont favorisés. Et ceux qui ont besoin de gagner leur vie sont sacrifiés à ceux qui spéculent. Un comble ! Une société comme celle-ci est, à la base, pourrie.  Un de mes lecteurs, un jour, m'a dit : "Tu as du bon sens, j'aime". En effet, j'ai un bon sens paysan. Et pour moi, une maison dont les fondations sont malsaines est appelée à s'écrouler tôt ou tard. Le capitalisme financier, vicié à la base, s'écroule. Triste retour des choses ! 

Le veau d'Or est un faux Dieu, il corrompt tout - et il fait le malheur d'innombrables citoyens, toujours plus pressurés au nom de l'accumulation du Capital. Et ce Veau d'or est l'idole des auto-proclamés "bons chrétiens" américains, qui tentent de l'imposer comme modèles partout. On en subit les conséquences ! La société va mal, très mal. Et les crises, je l'entendais encore récemment, conduisent directement aux guerres, qui sacrifient encore un peu plus les citoyens-chômeurs, cette fois transformés en chair à canons pour le plus grand profit de la Finance carnassière. Je l'ai entendu (comme si on voulait nous préparer au pire) sur France Infos : Les crises se résolvent dans les guerres. C'est un moyen de noyer la crise, de la faire oublier, de détourner l'attention des vrais responsables, c'est un moyen, aussi, de diminuer le nombre d'habitants jugés par les décideurs trop nombreux, enfin c'est l'occasion d'alimenter l'économie de guerre, particulièrement juteuse. A ce sale jeu, c'est la moralité qui est sacrifiée, et l'humanité - osons le mot à la mode, la civilisation. Place à la barbarie !

Vous remarquerez que ceux qui s'érigent volontiers en modèles pour l'humanité, les Anglo-Saxons, en sont les vrais fossoyeurs. On leur doit une culture de caniveau, une arrogance intolérable, la destabilisation d'une partie de la planète, des conflits innombrables, un libéralisme débridé, et maintenant une crise financière dont les conséquences sont incalculables. Les médias menteurs nous rassurent, la crise n'atteindra pas la France, et moi je vous dis : si, on y aura droit, elle ne fait que commencer. Je vous encourage, pendant qu'il en est temps, à retirer vos économies des banques, à acheter des pièces d'or, ou, à défaut, à préférer le franc suisse, plus sûr. La Suisse est un pays neutre.

Je l'affirme : la crise n'est pas jugulée par le sorcier Bush, par ses potions magiques, qui exonèrent les dirigeants malhonnêtes et cupides de leurs torts,  et mettent à contribution les citoyens-contribuables. Privatiser les profits et nationaliser les pertes, la recette libérale est bien connue. Et malheureusement, de moins en moins dénoncée par des citoyens-victimes, résignés, apathiques.  Et puisque je vais citer des textes du P.C., je rends hommage à ses militants, eux toujours sur la brèche, comme ceux de l'extrême-gauche, d'ailleurs. Le PS, sauf à l'Assemblée Nationale, est aux abonnés absents. Aux élections, on s'en souviendra.






Le cynisme de Sarkozy :

Ceux qui ont inventé la Bourse ont eu une sale idée. Moi je vois ça à ma façon, comme un détournement complet : Encore une fois, le travail est sacrifié au Capital, qui pervertit tout, même le droit fondamental à vivre des fruits de son labeur. Les coûts du travail sont toujours plus comprimés, afin que ceux qui ne travaillent pas, les spéculateurs, s'en mettent toujours plus dans les poches. Je suis en colère contre le système, perverti à la base. Il est la source de tant de malheurs, amplifiés par des organismes à la solde de ce vampire monstrueux : BM, FMI (avec un faux socialiste à sa tête, Strauss-Kahn, Pascal Lamy idem), FED et autres institutions mises en place pour le seul bénéfice d'une minorité de prédateurs. Ce sont les ennemis de l'humanité.

La-dessus, Sarkozy vient nous faire de jolis discours, dont le seul objectif est de berner. C'est une honte : Il s'exonère de toute responsabilité, en rejetant tout sur le dos de la crise, au demeurant provoquée par ses amis néo-libéraux. Ne soyons pas abusés par la rhétorique sarkozienne : Le Président des nantis instrumentalise la crise, pour pouvoir mieux nous étrangler ensuite, en aggravant sa politique, soi-disant dans notre intérêt, en réalité au profit de ses amis du Medef. Eux pavoisent. Ensuite, notre grand hypocrite mettra sur le dos de la crise, l'échec de sa politique, notre détérioration de notre pouvoir d'achat. 

La politique monétaire, aujourd'hui, est irresponsable, d'un cynisme inégalé. Et lorsqu'on nous dit que la crise va passser, on nous ment : Elle va s'amplifier. Prédateurs et menteurs sont aux commandes. La coupe est pleine ! Oui, la crise est là, et le pouvoir d'achat, lui, n'est pas au Rendez-Vous.  Ce qui nous attend, ce sont les délocalisations, le travail précaire, le chômage et j'en passe.... Plus que jamais, le fossé va s'élargir entre une poignée de bénéficiaires de la crise, et plus généralement des politiques néo-libérales, et la population dans son ensemble, qui, je le rappelle, va SUBIR de plein fouet tout à la fois une dégradation de son pouvoir d'achat et de ses conditions de vie, un chômage accru et sans réelles protections, des conditions de travail toujours plus difficiles, l'inflation, l'absence de protection sociale, la privatisation des services publics, une diminution du taux de retraite, une hausse des frais médicaux ou liés à l'Enseignement scolaire ou universitaire, une accession toujours plus difficile au Logement, etc etc. A quoi servent les élus ? A programmer le malheur des peuples. J'en veux aux Médias, car ils sont  directement liés à cette situation, puisqu'ils font la propagande de ceux qui légalisent l'aggravation des conditions d'existence des citoyens. Jusqu'à quand ?

C'est avec plaisir que je joins l'appel des militants communistes ci-joint. Et n'oubliez pas, le 10 novembre, nous devons tous répondre présent. Voyez la profession de foi de mon blog.

Le Marché est devenu fou. Nos élus sont irresponsables, égoïstes, cupides, et même psychopathes. Ne nous résignons pas au pire !

Un de mes lecteurs me disait récemment dans un commentaire, en quelque sorte, que je suis bien pessimiste. Figurez-vous que j'ai un tempérament optimiste ! Mais je suis, aussi, pragmatique. La réalité est là, incontournable. Ce fidèle de ma prose ajoutait : A quand un peu d'espérance ? Je lui ai répondu que pour celle-ci, bien concrète, je renvoyais à mon blog http://eva-communion-civilisations.over-blog.com. Pour exorciser le choc de civilisations où on voudrait nous entraîner. Pour mieux nous accepter, aussi, dans notre intérêt à tous.

Votre Eva, toujours sur la brèche.

TAGS : P.C., Royalistes, choc civilisations, communion civilisations, Finance, crise, libéralisme, néo-libéralisme, Sarkozy, Etats-Unis, capitalisme financier, anglo-saxon, Marché, Médias, BM, FED, FMI, Strauss-Kahn, Pascal Lamy, 10 novembre, élus, Enseignement, chômage, Veau d'Or, PS, Travailleur catalan, Nicolas Garcia, Bourse, blog Liberté, Pyrénées Orientales, guerre ...



Illustration, voir mon précédent
post sur les excès du Libéralisme,
dénoncés par le site Royaliste
dont on m'a conseillé la lecture.


Moraliser le capitalisme ?

Le propos n’est pas nouveau. Déjà l’année dernière, Nicolas Sarkozy l’avait employé devant l’Assemblée générale de l’ONU. Mardi, il a remis ça devant la même institution, exprimant son souhait de voir sanctionnés les responsables de la crise qui, selon lui, sont ceux-là mêmes dans la finance qui se sont partagés de faramineux profits. Un jour plus tôt, dans une soirée de prestige à la Fondation Elie Wiesel, le président affirmait vouloir moraliser l’activité des marchés boursiers. «Reconstruisons ensemble un capitalisme régulier et régulé. Reconstruisons un capitalisme où les banques feraient leur métier de banques : financer le développement économique et non alimenter la spéculation» a-t-il martelé à la tribune.

Les actionnaires ne sont sûrement pas prédisposés à lâcher des portefeuilles bien remplis. Mais il va plus loin et réclame plus de transparence dans les transactions financières et même des sanctions. L’assistance applaudit mollement et en coulisses, les hommes d’affaires américains goûtent très peu les propos de Sarkozy, ce président français et de l’Union Européenne venu jouer les redresseurs de torts. Sarkozy, un président ultra-libéral qui n’a de cesse de livrer aux marchés des pans entiers de la solidarité nationale... Cette crise serait liée aux dérives néo-libérales.

Alors voilà, il faut «moraliser le capitalisme». Lorsque l’on entend ça à la télé, on se demande si on rêve. Le capitalisme, c’est pourtant bien l’accumulation du capital et non le partage des richesses. C’est pourtant bien l’exploitation d’une immense majorité de femmes et d’hommes par une infime minorité. C’est pourtant bien le pillage de la planète, des pays du Sud, de la force physique, intellectuelle ou créatrice de milliards d’êtres humains.

Que le néo-libéralisme soit une version «dure» du capitalisme, on peut l’accorder. Mais le capitalisme restera le capitalisme : un système immoral, injuste et destructeur. Les vœux du président ne seraient-ils pas ailleurs ? Moraliser le capitalisme, surtout des paroles pour faire passer la pilule du quotidien de ceux qui souffrent. Et rassurer ceux qui peuvent épargner ou posséder un patrimoine financier. (..)

Personne ne présage de comment sera fait le XXIe siècle. Pourtant à l’ONU, à la fondation Elie Wiesel, les capitalistes commencent à parler de collectif, de cohérence, de partage. Des termes qui depuis bien longtemps étaient bannis du politiquement correct. Au fait, pour assister à la soirée de la fondation à New York, il fallait débourser entre cinq milles et quinze milles dollars.
Ah, la morale...

http://www.i-services.net/membres/newsbox/lire_news.php?uid=109552&sid=78444&id=22562&print=0

http://www.letc.fr/

LE 27 SEPTEMBRE À PARIS
POUR NOTRE POUVOIR D’ACHAT

Par Cathy Apourceau

 

«Nous ne pouvons pas subir lʼoffensive
de la droite, il  faut prendre des initiatives pour riposter 
et travailler à des propositions, à une alternative
politique, en nous rassemblant"

 

 (..) Lʼargent existe. Nous le savons les profits du CAC 40 explosent et les revenus financiers des grands patrons atteignent «des summums». Cette situation est intolérable pour la plupart dʼentre nous.

Le Parti communiste a donc décidé dʼorganiser le 27 septembre à Paris une marche pour lʼaugmentation des salaires, retraites, et allocations en direction de lʼElysée et du MEDEF qui comptera dans la bataille que nous allons mener pour lʼouverture de grandes négociations salariales...

Nicolas Sarkozy et la Droite poursuivent leur bataille idéologique. La RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) sʼavère être le plus grand plan de suppression dʼemplois depuis 1946, elle accélère les difficultés des collectivités territoriales et tend à supprimer lʼaccès des citoyens à un certain nombre de services de proximité :après la transformation de La Poste en Banque Postale, un projet de loi de privatisation est en cours ; la SNCF délocalise son service de facturation du fret au Maroc ; la préparation de la fusion de gaz de France avec Suez et donc sa privatisation et à terme la suppression des tarifs régulés en 2010 ; poursuite de la casse de lʼEducation Nationale avec la suppression e milliers de postes dʼenseignants.

Toutes les catégories de salariés sont touchées, quʼils soient du public ou du privé (..)


http://www.liberte62.com/article-22848955.html

Un autre modèle, à découvir :
La Finance islamique.
La Finance et l'éthique.

La finance islamique arrive en France

 d'Houssen ISSOP-MAMODE d'Acacia Finance

A La Réunion, de plus en plus notre communauté recherche  des formules innovantes leur permettant d’investir tout en respectant nos principes religieux. La question du crédit bancaire se pose alors avec son incontournable taux d'intérêts. Plus que le montant du taux, c'est le principe de l'emprunt avec intérêt qui pose problème. Sous la dénomination de « Riba », la pratique de l'intérêt est prohibée. Malheureusement cette pratique est la règle dans l'ensemble du système bancaire classique. Au cœur du dispositif de l'économie islamique, on retrouve le souci permanent d'éviter le Riba.

Il convient donc de rappeler que parallèlement à l’interdiction de l’usure, la Shariah a prévu un système financier alternatif. Pas de placement dans des produits dangereux comme le tabac. Aucun investissement dans des entreprises qui touchent à l'alcool ou à la pornographie. Pas de taux d'intérêts ... La question est alors naturelle : comment fonctionne une banque islamique ?

Le Système Financier Islamique


Le principe général de la banque islamique est de s'engager à partager à la fois les profits et les pertes de ses clients (..) Il s'agit, en somme, de traduire, dans l'univers de l'économie et des finances, le système de valeurs appliqué par les musulmans que nous sommes dans les aspects de notre vie quotidienne.

Selon cette approche, l'objectif clé est de promouvoir, dans le contexte économique actuel, un ensemble de produits financiers qui exclue la pratique de Riba (l'intérêt). L'accent est alors mis sur le partage des pertes, des risques tout comme des bénéfices entre les investisseurs et les acteurs d'un projet. La valeur du travail se trouve ainsi rehaussée. Dans l'esprit, les instruments financiers Shariah compatibles sont difficilement comparables aux usages des banques classiques. Mais sur un plan technique, leur rapprochement n'est pas dénué de sens.


Des outils financiers basés sur l'éthique
 

Un client présente un dossier de crédit ordinaire. La banque accepte de fournir une partie des capitaux propres et du fond de roulement nécessaire. En cas de profits, ils sont partagés entre le client et la banque selon un ratio convenu au départ. En cas de pertes, elles sont partagées selon le degré de participation de chaque parti au capital. Ce mode de financement est appelé Moucharaka. Il convient au projet à long et moyen termes.

La  Moudaraba est un mode de financement comparable à ce qui se fait dans les sociétés d'investissement. La banque peut fournir la totalité des capitaux requis pour le projet que présente un client. Ce dernier n'apporte alors que ses compétences et sa capacité de gérer le projet. Les profits sont partagés par les deux partis selon un taux préfixé. Les pertes sont entièrement supportées par la banque. Le client perd néanmoins la valeur du travail qu'il a fourni durant l'exercice de son projet.


Le système de l'Ijar est facilement assimilable à un système de location ou de crédit-bail. Il convient au financement de véhicules, machines, etc. La banque prend l'engagement d'acheter les équipements ou les bâtiments dont le client a besoin pour son projet. Elle les met à sa disposition moyennant un loyer direct durant une période de temps déterminée. Le système peut être amélioré dans certains cas où le client prend l'option de devenir propriétaire du matériel au terme de la période de location. On parle alors de Ijar wa Iktina. Dans ce cas, le client ouvre un compte d'épargne où il verse régulièrement un certain montant. Par la suite, le réinvestissement du capital accumulé travaille en sa faveur et lui permet d'amortir le coût de la location de départ. Un versement d'acompte peut intervenir dans certains cas.


Pour les financements à court terme, le principe utilisé est généralement le Mourabaha. La banque s'engage à fournir des biens selon un contrat de gré à gré prévoyant la revente au client avec une marge bénéficiaire fixée d'avance. Ce qui évite au client de souscrire un emprunt avec intérêts, comme dans une banque classique. Ce mode de financement est de loin le plus pratiqué dans les banques islamiques déjà existantes à travers le monde : c’est ce principe qui a été mis en œuvre dans la plupart des solutions de placement Shariah compatible proposée actuellement à La Réunion.


Il existe aussi le Baïmouwajal, un système de financement de projet où la banque permet un paiement différé. Les frais de ce crédit sont aussi fixés d'avance.


Autant de possibilités de financements qui ont de quoi donner des idées aux banques des pays d’Europe. Aujourd’hui l’Angleterre s’est lancée, demain la France …

Le système de banque islamique a un marché à prendre en France.
Le marché de la finance islamique est en pleine expansion, car les musulmans des pays occidentaux gagnent de plus en plus d'argent. Aujourd’hui les gens sont devenus regardants sur l'usage qui est fait de leur argent et ne se laissent plus guider par le seul appât du gain. Les investisseurs sont généralement disposés à réduire leurs gains à condition que leur argent soit utilisé à des fins conformes à leurs valeurs.


Quatre-vingts pays dans le monde ont déjà des institutions bancaires à caractère islamique avec des résultats satisfaisants. Elles ont en commun, le respect de l'éthique musulmane dans leurs modes de fonctionnement. Autrement, ces banques offrent les services habituels des banques classiques : comptes courants, cartes de crédits, crédit immobilier … etc. Dans les pays du Golfe l'expérience de banque islamique a déjà fait ses preuves depuis longtemps, en Europe on commence à peine à l’envisager.

http://zarabes.blogspirit.com/archive/2008/05/06/la-finance-islamique-arrive-en-france.html

Et en visitant le blog de illusions de mouvements, je trouve ceci, qui confirme mon article (NB j'avais prévu depuis longtemps de vous parler de la finance islamique, j'ai préparé toutes sortes d'infos à ce sujet que j'approfondirai une autre fois- Eva)

En réalité, et Benoît XVI nous pardonnera, au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c’est plutôt le Coran qu’il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n’en serions pas là.

Il ne faut pourtant pas voir la finance islamique comme un exercice de troc moyenâgeux, car les pays du Golfe nous ont montré combien leur mentalité entrepreneuriale savait épouser le XXIe siècle. Simplement, leurs banquiers ne transigent pas sur un principe sacré : l’argent ne doit pas produire de l’argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié. Interdits, les produits toxiques ; oubliés, les ABS et CDO que personne n’est capable de comprendre. Autrement dit, l’argent ne peut être utilisé que pour financer l’économie réelle. Il n’y a donc pas de hasard : si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprime, c’est qu’elles n’y sont pas entrées.

Le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l’argent, qu’il s’agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n’ont ainsi pas le droit de s’endetter au-delà de leur capitalisation boursière ; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement.

Voilà des règles qui ne peuvent pas nuire. Et même si elles reposent sur un texte qui date du VIIe siècle, Benoît XVI aura du mal à faire des sermons davantage puisés dans l’actualité.

Paru sur http://www.challenges.fr Mercredi 24 Septembre 2008

http://www.info-palestine.net

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23118891.html


LaRouche avait raison !
 
Le coeur du système est menacé
 

 Nadine Oberhuber vient d’écrire dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) un article intitulé : « Effondrement ou sauvetage », relatant un scénario qui circule chez les économistes. Elle y affirme que « le coeur du système est menacé. Ce processus est en cours depuis longtemps et ne peut plus être arrêté. Lorsque Lyndon LaRouche, un adversaire du système financier, avançait cette thèse, tout le monde rigolait. Mais aujourd’hui, il y a aussi des économistes renommés qui le disent. »
e 22 septembre 2008

par Helga Zepp-LaRouche

Fondatrice et présidente internationale de l’Institut Schiller

Présidente du parti politique allemand BüSo (Mouvement des droits civiques-solidarité)

http://www.solidariteetprogres.org/article4596.html




Jacques Cheminade :
Le discours de Nicolas Sarkozy
Un nouveau Bretton Woods


Je viens d’écouter le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Toulon. Son diagnostic de la crise financière et monétaire internationale est juste. Depuis longtemps, j’ai annoncé, avec Lyndon LaRouche, qu’une grande crise allait ébranler l’économie mondiale et dénoncé comme folle l’idée de la toute puissance du marché... J’apprécie qu’il dénonce ce système qui a trahi les fondements du capitalisme et qui cherche, au moment de sa crise finale, à mettre toutes les pertes à la charge des contribuables et des citoyens. Surtout, je suis heureux qu’enfin il admette qu’il est indispensable de remettre à plat tout le système financier et monétaire international comme on le fit à Bretton Woods, en rétablissant une régulation mondiale. Enfin, que le droit de l’Etat à se mêler des affaires économiques et financières soit rappelé et que la nécessité pour l’Europe de changer ses règles soit proclamée, reprend des affirmations que j’ai depuis longtemps formulées.

Cependant, trois points de désaccord majeurs demeurent entre sa pensée et la mienne.

Tout d’abord, il se leurre en pensant que « le monde est passé à deux doigts de la catastrophe ». Nous sommes au sein de la catastrophe, et ce qu’a fait le gouvernement Paulson-Bernanke aux Etats-Unis ne fait que l’aggraver en redonnant aux spéculateurs les moyens de se rétablir au détriment du travail et de l’économie réelle. L’horizon est bel et bien ce fascisme financier que j’ai dénoncé pendant ma campagne pré-présidentielle. C’est de là qu’il faut sortir.

Or, on ne peut en sortir que par l’émission de crédit productif public décidée par les Etats pour réaliser en commun de grands projets. En effet, seuls ces grands projets peuvent rééquiper l’économie mondiale et assurer les conditions de la paix par un développement mutuel. Nicolas Sarkozy n’a pas dit un mot sur cette réforme en profondeur du système financier et sur la nécessité pour la faire, d’éliminer les contraintes destructrices des Traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Lisbonne, et d’établir un autre mode de gouvernement européen que celui de l’impuissance organisée par le traité de Nice (..)

Enfin, dire que « tout ce qui conduirait à alourdir le coût du travail ne serait ni plus ni moins que suicidaire » ne peut que signifier un plafonnement des salaires, contraire à l’idée même, par ailleurs proclamée, d’un capitalisme de production.

Penser qu’on peut attendre la fin de l’année pour mettre en place un Nouveau Bretton Woods est illusoire. Le système s’est effondré. C’est ici et maintenant que ça se passe, même si l’Amérique vit en « période de transition » présidentielle. Il faut commencer tout de suite, en rassemblant toutes les bonnes volontés politiques pour créer un enchaînement positif renversant l’enchaînement négatif que nous subissons dans le monde depuis le 15 août 1971.

http://www.solidariteetprogres.org/article4598.html




Plan Paulson : Le fascisme
à visage démocratique


24 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – En prenant connaissance plus en détail du Plan Paulson, et tout particulièrement sa section 8 qui accorde au secrétaire au Trésor un pouvoir décisionnaire parfaitement dictatorial, Lyndon LaRouche a qualifié ce renflouement de « carrément fasciste » et a ajouté que « le peuple américain ne tolérera jamais ça ». « Les américains se font escroquer et j’ose espérer qu’il ne vont pas le prendre gentiment » a-t-il dit.

Depuis le début de la semaine, certains ont osé appeler cette escroquerie par son nom. Dans le New York Times de mardi, sous la plume de David Brooks, la parole était donnée aux critiques du plan Paulson. Pour William Greider, « si avec ça Wall Street s’en sort, ce sera une escroquerie historique envers le peuple américain ; la récompense pour les méchants, les dégâts et la douleur pour les victimes ». (..) Brooks ajoute, «  Nous n’entrons pas dans une ère où le gouvernement s’en prend aux puissants au nom du peuple. Nous entrons dans une ère d’establishment érudit dans laquelle le gouvernement agit pour créer un cadre stable, et souvent oligarchique, pour l’aventure capitaliste. » Quelques heures après la publication de cet article, Arnold Kling a lui-même écrit sur son blog « ‘corporatisme progressiste’, j’imagine que ça passe mieux que fascisme libéral ».

En effet, il y a plus de 30 ans, Lyndon LaRouche mettait en garde contre les dangers du « fascisme à visage démocratique » et montrait du doigt les intérêts de David Rockefeller, architecte de ce fascisme. Aujourd’hui, ces mêmes intérêts sont derrière les manigances corporatistes, par exemple avec les « partenariats publics-privés » que promeuvent Felix Rohatyn et ses clones, la directrice de la Fondation Rockefeller Judith Rudin, le maire de New York Michael Bloomberg et le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23133366.html


Ce que nous cachent les médias,
les financiers et les politiques
vidéo
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23121429.html

Fallite des banques américaines et européennes,
tous les liens
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23121429.html

Marchés financiers en folie
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23123573.html 

Le Réseau Echelon, Big Brother, Internet
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-23118270.html

La crise financière tremplin pour la Chine
http://socio13.wordpress.com/2008/09/25/la-crise-financiere-tremplin-pour-la-chine/

Chavez se bat pour nous - le sens de son combat
http://socio13.wordpress.com/2008/09/22/chavez/

Faces cachées de la seconde guerre mondiale
http://socio13.wordpress.com/2008/09/25/faces-cachees-de-la-seconde-guerre-mondiale/

Comment penser et changer le monde
http://socio13.wordpress.com/2008/09/25/theses-sur-feuerbach-ou-comment-penser-et-changer-le-monde/

Attali -
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23122582.html

Pour Attali,
Il faut que les banques d’investissement cessent de faire de l’économie  de casino, c’est-à-dire de jouer à terme sur les marchés de matières premières ou autres » (
Le Parisien, 22/09)
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23122582.html


Vidéos :

- Episode 2 - Petit doc maison sur nos chers amis les Bilderberg - Aujourd'hui, 8 Juin, se termine la réunion 2008 des Bilderberg à Washington...

- Une version haute définition est disponible sur E-Mule (2gigas)

- Making of:
http://alfreud.podemus.com/2008/06/hhx02-bilderberg/

- Episode 01 - LE SIECLE:
http://leweb2zero.tv/video/alfred_7547f2f9e61125f

- A tous ceux qui croient encore en la justice de ce pays, écoutez sans attendre les enfants du juge Roche sur les dessous de l'affaire Alègre:
http://www.dailymotion.com/al-fred/video/x6nhxj_fils-de-juge-14_news


- Version longue disponible ici (70minutes):
http://leweb2zero.tv/video/alfred_27484ba3b73294a

- Le groupe "Club Bilderberg" sur Daily:
http://www.dailymotion.com/group/bilderberg


http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23123295.html

 

LA GUERRE EN QUESTIONS ?

Par Jean-Luc Mélenchon, le 21 Septembre
http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=623


Sarah Palin n'exclut pas une guerre contre la Russie
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23119963.html



 


Le désert du Neguev, Israël et le nucléaire

22 Septembre 2008. - Une equipe d’expert du Sunday Time a révélé qu’une usine israelienne, sous le désert du Neguev*, était une usine d’armes thermonucléaires pour bombes atomiques. DEPUIS 20 ANS au moins. Le reportage dit qu’il y aurait là de quoi détruire des villes entières (..)

Theodore Taylor , qui a été formé par Robert Oppenheimer, fait partie du groupe de scientifiques. Il a étudié les photos de VANUNU à Dimona et affirme :

"Il ne doit y avoir aucun doute qu’Israel est un état rempli d’armes nucléaires, et cela depuis au minimum 10 ans. Le programme nucléaire israélien est considérablement plus avancé que ne l’indiquent aucun rapport ou supposition antérieurs, à ma connaissance"

http://www.aporrea.org/internaciona...


* "Faire fleurir le désert", a du être mal compris... Problème de traduction de l’hébreu, non corrigé depuis 60 ans, peut-être...

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23086625.html


Adhesion georgienne à l'OTAN : Veto belge ?
Nous devons tout faire pour empêcher la Géorgie d'adhérer à l'OTAN en raison de sa politique agressive et belliqueuse (envers l'Ossétie du Sud), car nous ne voulons pas faire partie de cette politique"
http://www.marcfievet.com/article-23147262.html

Russie : Diplomatie du Niet ?
http://www.marcfievet.com/article-23146948.html 

Refaire tous les comptes avec la Russie
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10340


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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 03:38



La question iranienne

La Russie apporte la preuve
de sa protection de l'Iran - 25.9.8


Une réunion prévue depuis deux semaines entre les diplomates des P5+1 pour évoquer le nucléaire iranien a été annulée suite au désistement à la dernière minute du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce dernier s’était d’abord fait excuser par un collègue qui avait évoqué son emploi du temps très chargé. Mais dès le lendemain, Moscou se ravisait pour dire officiellement son hostilité à tout projet de nouvelle résolution à l’encontre de l’Iran.

« Pour le moment, les perspectives de poursuite du travail diplomatique sont réelles, ce que confirme même l’AIEA qui a le dernier mot dans les questions nucléaires. Selon nous, il n’y a pas le feu et en tout cas aucun motif de tout laisser tomber et de se précipiter pour discuter du dossier nucléaire iranien en marge de la session de l’Assemblée générale, dont l’ordre du jour est déjà suffisamment chargé », a expliqué Andreï Nesterenko le porte-parole de la diplomatie russe !

Lavrov qui se décommande et la réunion tombe à l’eau : voilà une démonstration de force qui donne à réfléchir aux mollahs sur les capacités de protection diplomatique que Moscou promet à Téhéran s’il reste son allié.

Parallèlement, cet acte a un lien avec les efforts irano-américains pour aboutir à une entente stratégique qui priverait Moscou de son allié iranien et de son rôle d’intermédiaire pour l’accès au gaz de l’Asie Centrale. Moscou espère semer la zizanie entre Téhéran et Washington en poussant l’administration Bush à réagir par un acte fort pour plaire à son opinion publique, chauffée à blanc par Ahmadinejad et la campagne présidentielle américaine

http://www.iran-resist.org/article4811
 


Iran : Les Six dans l'Impasse - 20.9.8



Suite au refus de Téhéran d’accepter les propositions de l’AIEA, les représentants des Six devaient se réunir ce vendredi à Washington. La rencontre a été à la hauteur des attentes de Téhéran, mais aussi de Washington.

Quelques heures avant la tenue de cette rencontre, les responsables du régime évoquaient dans les médias iraniens l’échec de la rencontre en se disant confiants en raison de l’existence d’un large front anti-sanctions composé de la Chine, la Russie, mais aussi l’Allemagne et Solana qui est le négociateur attitré des Six. Ces dirigeants ont précisé qu’ils accordaient leur soutien aux efforts de Solana et aussi ils ont salué l’Allemagne qui a été sensible aux démarches commerciales des ambassadeurs du régime.

Cette information a été confirmée quelques heures plus tard par la dépêche de l’AFP qui a évoqué une attitude « réservée » de l’Allemagne qui aurait proposé un débat sur « l’opportunité ou non de prendre de nouvelles mesures » , ce qui revient à une demande implicite de poursuite des négociations sans fin avec Téhéran.

Téhéran crie victoire, mais en fait le grand gagnant de cette division au sein du camp occidental est Washington. Cette division et l’opposition constante de la Chine et de la Russie jouent en faveur de la stratégie américaine.

La stratégie américaine | En restant dans le cadre d’une action onusienne, l’administration Bush rassure ses alliés européens comme ses adversaires sino-russes sur le fait qu’elle ne compte pas mener une politique unilatérale comme dans le cas de l’Irak. Cet engagement onusien légitime en fait les sanctions bancaires que l’administration Bush applique contre les partenaires commerciaux non-américains de Téhéran, sanctions qui privent Téhéran des investissements vitaux et peuvent le contraindre à composer avec Bush en acceptant son offre d’entente unilatérale. De plus, en agissant en communauté avec les Six, Washington surveille ses concurrents et se tient au courant de leurs initiatives.

L’approche via les Six est en fait une variante de la stratégie américaine de containment (endiguement) des autres acteurs de la crise, et plus la procédure s’enlise et mieux se porte Washington. En témoigne l’attitude soi-disant résignée de la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice et de son porte-parole Sean McCormack à propos des retards prévisibles du processus de négociation entre les Six pour aboutir à une nouvelle résolution.

Toujours selon l’AFP, dans la matinée et avant cette rencontre, le Département d’Etat avait convié dans ses locaux les directeurs politiques de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, mais pas ceux de la Chine et de la Russie. De quoi provoquer des tensions propres à braquer les deux convives oubliés et provoquer des retards. On se souvient qu’il y a tout juste un an, en septembre 2007, Washington provoquait ainsi de nouveaux retards dans le processus onusien tout en renforçant ses propres sanctions

http://www.iran-resist.org/article4798


Attaquer l'Iran équivaut
à attaquer la Russie.
Kouchner s'aligne sur Poutine.
Une alliance stratégique
vitale pour Moscou 
19.9.8

C’est de la Russie que s’est levée la plus grande protestation à l’encontre des propos inconsidérés de Bernard Kouchner. La Russie envoie des armes aux talibans via les mollahs et un bombardement de l’Iran sera une coupure dans ce flux de soutien indispensable pour la poursuite des hostilités en Afghanistan, ce pays où les troupes Françaises ont été augmentées sur ordre de Nicolas Sarkozy. L’Afghanistan aurait dû être libéré pour accueillir un pipeline libérant tous les clients du Gaz Russe et du monopole de la Russie nationaliste.

La diplomatie est une affaire de géopolitique et non de coup de gueule et de communication. Comme nous l’avons exposé à maintes reprises, le régime des mollahs est devenu un allié indispensable pour la Russie nationaliste qui a besoin de ce pays placé au carrefour de l’Asie Centrale et du Moyen-Orient et du régime qui le gouverne qui a construit un des plus redoutables réseaux terroristes de tous les temps.

L’Asie Centrale est une région confinée, ses Etats n’ont que 4 alternatives pour exporter leur pétrole ou leur gaz. La mer Caspienne, l’Afghanistan, l’Iran et la Russie. Les mollahs et la Russie s’opposent à un gazoduc subaquatique « pour des raisons écologiques ». L’Afghanistan est en guerre et l’Iran en crise. Au bout de 6 ans d’isolement, les Etats d’Asie Centrale ont signé un mega-contrat les liant durablement à la Russie pour le transport de leur gaz. Cette réussite a été possible grâce à l’alliance Iran-Russie pour maintenir l’Afghanistan en guerre. Attaquer l’Iran équivaut à attaquer la Russie.

Hormis l’Asie Centrale, la Russie est aussi l’allié de l’Axe Iran-Syrie, pont aérien d’approvisionnement en armes du Hezbollah. Encore un point, la crise nucléaire iranienne fait grimper le prix du baril et la Russie, 2nd exportateur mondial du pétrole, a réussi grâce à cette crise à gagner des montagnes de dollars lui permettant de rembourser toutes ses dettes et même d’envisager de prêter de l’argent à ses ex-créanciers Européens. Ses gains pétroliers lui ont même permis d’effacer les dettes de ses clients, les encourageant à acheter de nouveaux équipements militaires. Ceci lui a permis de devenir le plus important exportateur d’armes au monde. Le régime des mollahs est l’allié stratégique de la Russie. Attaquer l’Iran équivaut à attaquer la Russie.

La Russie a réagi plus passionnément que le régime des mollahs : elle a non seulement critiqué l’idée d’un recours à la force, mais aussi l’idée de sanctions unilatérales évoquées par le duo Kouchner-Sarkozy.

Le ministre russe a mis en garde contre les « conséquences possibles » d’une telle opération dans la région. Quelles sont ces conséquences ? Le commentaire le plus précis est venu de Mikhaïl Marguelov, le président du Comité des affaires internationales du Sénat Russe, qui a estimé qu’« une guerre contre l’Iran pourrait avoir des conséquences difficilement prévisibles, bouclerait l’anneau Afghanistan-Iran-Irak et ne manquerait pas d’affecter les Territoires Palestiniens, Israël et la Syrie… ».

Moscou a rappelé la nécessité de continuer le dialogue et Paris s’est aligné sans état d’âme. Après une explication plutôt bancale, Kouchner a déclaré : « C’est une manipulation. Je ne veux pas la guerre, je veux la paix »…. « Tout doit être fait pour éviter la guerre, il faut négocier, négocier, négocier, sans relâche, sans crainte de rebuffade ».

De nombreux commentateurs arabes des pays alliés de la France comme le Qatar avaient condamné ses propos en s’imaginant que Kouchner pensait ce qu’il disait ou s’exprimait courageusement selon l’avis de Rama Yade. Le ministre français a malheureusement repris sa parole donnant raison aux mollahs qui avaient moqué son inexpérience.

Et en plus, grâce à cette diplomatie Française trop pressée de marquer des points, tous les partisans du « dialogue avec les mollahs » ont repris du poil de la bête

http://www.iran-resist.org/article3804


________________________________________________________________________________________



24.9.8 Dans une très longue interview accordée à Los Angeles Times (ci-dessous), Ahmadinejad insiste sur la poursuite des activités nucléaires et des initiatives anti-israélienne. Il y affirme également que
« la République Islamique d’Iran espère établir des relations amicales avec les Etats-Unis »
http://www.iran-resist.org/article4808


Le
dernier rapport de l’AIEA n’est pas tendre avec les mollahs : il évoque l’existence d’un volet militaire sur la foi de documents révélés en février dernier par les Britanniques. De nouveaux documents allant dans ce sens sont apparus. Le représentant américain à l’AIEA les juge fiables, alors que la CIA a toujours rejeté leur fiabilité.
http://www.iran-resist.org/article4804


Lors d’un Congrès sur la sécurité nationale américaine qui s’est tenu à Los Angeles, le directeur de la CIA, le général Michael Hayden a encore précisé que, selon ses services, le programme nucléaire iranien n’avait plus aucun volet militaire depuis 2003, propos en contradiction avec le dernier rapport d’El Baradai. La CIA avait tenu le même genre de propos après le précédent rapport de l’AIEA
http://www.iran-resist.org/article4796







18.9.8 : 5 anciens secrétaires d'Etat
en renforts pour Bush :
Ouvrir le dialogue avec l'Iran


 Quelques heures après la publication, lundi, d’un rapport de l’AIEA appelant Téhéran à la transparence sur le dossier du nucléaire, cinq anciens secrétaires d’État américains ont appelé la prochaine administration à « ouvrir le dialogue avec l’Iran plutôt que d’envisager des options militaires insatisfaisantes ».

Les médias parlent d’un consensus inédit entre des personnalités politiques issues de formations rivales et de gouvernements concurrents. Ceci est faux : Warren Christopher, Colin Powell, Madeleine Albright, James Baker et Henry Kissinger sont tous membres du Council on Foreing Relations, organisme qui définit les orientations de la politique extérieure des Etats-Unis.
(..)

http://www.iran-resist.org/article4792



Iran nucléaire : Offensives business en  France et en Allemagne
http://www.iran-resist.org/article4785

Etat des lieux de la crise nucléaire iranienne 17.9.8
http://www.iran-resist.org/article3797

Intérêts européens en Iran
http://www.iran-resist.org/mot50

Axe Téhéréan-Moscou-Pékin
http://www.iran-resist.org/mot180


La Russie marchande 19.9.8.


En juillet 2008, Rosoboronexport, l’organisme russe de production et d’exportation d’armes, avait annoncé qu’il refusait catégoriquement de livrer à l’Iran les batteries de missiles anti-missiles S-300, bien que cette vente ne soit prohibée par conventions internationales. Il vient d’annoncer que la livraison pourrait avoir lieu. | Décodages |

 En juillet dernier, Moscou avait réagi négativement à un discours d’Ahmadinejad dans lequel le président du régime des mollahs affirmait que Téhéran voulait une entente avec Washington. Une telle entente sera une menace pour la Russie qui perdra l’exclusivité d’accès à l’Asie Centrale et sa mainmise sur le gaz de cette région, gaz qui assure une grande partie des revenus de Gazprom. Moscou a donc réagi en affirmant qu’il avait le droit de livrer ses armes mais qu’il refusait de le faire. A l’époque, Rosoboronexport avait également précisé qu’il ne pouvait fournir aucun calendrier pour une future livraison, ajoutant que « cela dépendrait de ce qui adviendrait prochainement », sous-entendu un abandon par l’Iran du projet d’entente avec Washington.

Or, les mollahs estiment pour plusieurs raisons politiques et historiques qu’ils doivent conclure cette entente avec l’administration sortante Bush et non avec son successeur. De son côté Bush espère conclure son mandat sur cette entente valorisante qui satisfera les donateurs pétroliers du parti républicain. Du fait du peu de temps qu’il lui reste, il a mis les bouchées doubles pour trouver un terrain d’entente avec les mollahs. Les deux parties font des progrès dans le sens d’une entente et la dernière évolution de leur progrès a été une demande de Téhéran pour une invitation officielle par un intermédiaire « neutre » (Irak), invitation qui fut suivie d’une réponse irakienne très amicale. Les choses ont donc évolué et Moscou s’est adapté à cette évolution défavorable.

 (..) Alors que l’Occident cherche à étouffer l’économie iranienne en refusant d’y investir ses dollars, la Russie a confirmé sa volonté de combler ce vide par des investissements dans le domaine énergétique. Elle a aussi promis de finir la Centrale de Bouchehr et à présent, elle nous donne encore raison, en évoquant la livraison de ce système de DCA (S-300).

http://www.iran-resist.org/article4794



Selon Kissinger,
il faut négocier avec l'Iran


 (..)

Cependant, cet assouplissement de Moscou est conditionnel : Téhéran doit renoncer à son entente avec Washington. C’est ce qui explique les mots employés par Anatoli Issaïkine, le PDG de Rosoboronexport : « Les contacts entre nos deux pays se poursuivent… » (.)

D’une manière générale, le Council poursuit depuis le début des années 70, un double projet d’islamisation politique et de balkanisation de la région allant du Pakistan à la Turquie en passant par l’Iran et l’Irak. L’objectif était d’éliminer les Etats forts, et de les remplacer par des petites républiques ethniques ou religieuses avec cette conviction que la religion et le racisme ethnique sont deux facteurs de division durable qui empêcheront l’émergence d’un Moyen-Orient solidaire et unis pour défendre ses intérêts.(..)

En d’autres termes selon Kissinger, l’Amérique doit dépasser le stade des rencontres informelles et privées pour aller vers des négociations officielles pour permettre une entente officielle. Cela suppose aussi des concessions officielles.

Tout dépend si ces concessions seront bilatérales ou plutôt unilatérales (levée des sanctions et abandon des conditions préalables), auquel cas Kissinger se serait adressé non pas aux mollahs récalcitrants, mais à l’équipe Bush qui semble incapable par ses sanctions d’attirer les mollahs à la table de ces négociations qui sont vitales pour l’avenir des intérêts stratégiques des Etats-Unis

http://www.iran-resist.org/article4315



Pourquoi Kouchner veut un dialogue avec l'Iran ?
le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, en déplacement à Jérusalem s’est déclaré dimanche en faveur de « l’ouverture d’un dialogue »
avec l’Iran « qui est un grand pays et un pays de grande culture » pour convaincre ce pays de stopper son programme d’enrichissement d’uranium, tout en préconisant des sanctions, le cas échéant (..)
http://www.iran-resist.org/article4235 (18.2.8)



Scénario pour un retour des Américains en Iran, 18.7.8
http://www.iran-resist.org/article4635


Reçu ce mail : "Bien que véridique, de sacrées accusations en pleine face et avec une assurance plutôt inquiétante tant pour les américano-sionistes que pour le peuple mondial. Il a peut être déjà la bombe H !

http://www.alterinfo.net/Le-Discours-d-Ahmadinejad-a-l-Assemblee-generale-de-l-ONU_a24188.html?PHPSESSID=fd64da474613ac4d59fbc227e17b00ba "  K. (..)



Iran. A quoi sert un Irak
pro-américain ? - 12.9.8

Lors d’une rencontre avec Bush à la Maison-Blanche, le président irakien Jalal Talabani a souligné une « amélioration des relations de l’Irak avec tous ses voisins, y compris la Syrie et l’Iran », sans à aucun moment évoquer l’existence d’un quelconque lien entre les mollahs et les terroristes qui ensanglantent son pays. C’est une très bonne nouvelle pour les mollahs ! (..)

Bien que Téhéran ait de bonnes raisons pour justifier le dialogue avec les Américains, cette nouvelle manœuvre de rapprochement entre Téhéran et Washington va encore faire réagir très négativement Moscou qui ne peut se permettre la perte d’un allié stratégique.

http://www.iran-resist.org/article4774



Téhéran fait un pas important vers les USA
http://www.iran-resist.org/article4744



La Spécificité française
:


Selon notre analyse, la France comme la Russie a une ligne plutôt stable. La seule différence avec ces années passées est le style Sarkozy. Le nouveau président de la république a tendance à vouloir tirer profit des situations existantes en prétendant être à l’origine des évènements. On l’a vu dans le cadre du règlement de l’affaire des infirmières Bulgares.

Ainsi le président a laissé entendre qu’il n’y aurait plus de nouveaux investissements en Iran notamment dans le domaine pétrolier avec Total. Or, les investissements pétroliers étrangers en Iran sont arrêtés depuis longtemps en raison de la situation économique et Total n’est pas la seule grande compagnie à se montrer réticente ; les Chinois et les Japonais boudent également le marché iranien. Cette annonce d’interdiction de nouveaux investissements n’est pas réellement une sanction décidée par Sarkozy. Mais en adoptant ces attitudes très voyantes, la France veut rester très en vue dans le règlement de la crise comme au bon vieux temps de Jacques Chirac.

L’autre point de stabilité de la diplomatie Française est la volonté de Paris de continuer comme sous Chirac à jouer un grand rôle international : les 3 centres d’intérêt de la France sont le Liban, le règlement du conflit Israélo-Palestinien et l’Irak. C’est bien là le problème.

Dans les deux premiers cas, la France ne dénonce pas les ingérences des mollahs par l’intermédiaire du Hezbollah et du Hamas et ne parle que de possibilités de dialogue avec ces deux représentants du régime des mollahs, l’un au nord d’Israël et l’autre au sud. Et dans le cas Irakien, la France fait semblant de ne pas voir le rôle d’instigateur et d’arbitre du chaos joué les mollahs en Irak.

On ne peut à la fois afficher de la fermeté vis-à-vis des mollahs tout en faisant les yeux doux au Hezbollah, aux Chiites Irakiens ou au Hamas. La France a changé de discours mais dans les faits, elle continue à occuper le devant de la scène (comme sous Chirac) sans rien apporter comme solution pour diminuer l’agitation régnante dans cette crise.

Etat des lieux
| La crise iranienne est revenue en arrière en partie en raison des intérêts économiques occidentaux en jeu et la volonté pour de nombreux Etats comme la Russie, la Chine et la France de jouer à l’arbitre de cette crise.
(..)

Bizarrement, ce retour en arrière et cette volonté d’aller plus loin pour épuiser les adversaires peuvent être porteur de grands bouleversements.

http://www.iran-resist.org/article3797



Un point de vue d'Israël :

Voir les articles en Français :
La course iranienne pour une hégémonie régionale
Les enjeux diplomatiques face à la menace iranienne


Conférence internationale
sur les menaces de l'Iran


A l'initiative de l'Université de Yale pour l'étude interdisciplinaire de l'antisémitisme, de la Conférence des Présidents des principales Organisations juives américaines, et du Centre des Affaires publiques et de l'État à Jérusalem, une conférence-débat intitulée: SANCTIONNER UN ÉTAT POUR AVOIR INCITÉ AU GÉNOCIDE: QUE PEUT-ON FAIRE ? QUELLES SERONT LES MESURES EFFICACES A PRENDRE? Cette conférence internationale a eu lieu ce mardi, le 23 septembre 2008 à Washington.
Voir l'article >>
http://www.jcpa-lecape.org/



 La guerre, une solution ?


 

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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 23:20

Hier : Statistiques R-sistons

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Bilderberg  2008
Les participants



Où était la " crème " ?

A Chantilly, mais bien sûr!
Chantilly en Virginie, non loin de l'aéroport de "Washington Dulles". United States of America! Plus précisément, le "Groupe Bilderberg" s'est réuni à l'hôtel Westfields Marriott du 5 au 8 juin 2008. Et ils ont parlé de nous !


De nous, de vous, des affaires du monde…

Pour ceux qui l'ignoreraient, le "Groupe Bilderberg" a vu le jour en 1954 à l'initiative du Prince Bernhard des Pays-Bas entouré de Denis Healey, David Rockefeller et Josef Luns, ancien secrétaire général de l'Otan… et de quelques grandes pointures de ce temps là. Pour les sous? Il se dit que Unilever et la CIA auraient mis la main à la poche… Tous ses bons bergers qui déjà entendaient prendre soin de nous se sont alors réunis à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek aux Pays-Bas. D'où le nom, vous l'aviez compris…




Nous étions encore au sortir de la guerre et sans vous réécrire l'histoire vous comprendrez aisément que tout ce beau monde étaient "atlantiste"… Hommes politiques, banquiers, industriels et toutes les personnes qui se trouvaient au tour de table n'avaient qu'un horizon: Nous éviter d'être mangés par l'Ogre soviétique… Nous n'allons pas leur en vouloir…

Le temps a passé et d'année en année ces bons bergers se sont réunis pour assurer notre bonheur. Certes, ils sont loin d'avoir réussis pour beaucoup d'oubliés…
Attentionnés comme pas un, nos bergers ont toujours veillé à ne pas nous inquiéter. Pour ce faire, ils ont toujours été hommes de grande discrétion…

Les "Biderbergers" sont gens de secret. Tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'il est vraiment difficile de leur tirer les bons sentiments du nez!

Cette réserve matinée de pudeur leur permet de se dire bien des choses, en toute liberté…

Mais nous savons tous que le secret entretient bien des rumeurs et des fantasmes.
Il se dit par exemple que "Bilderger" est le lieu où sont choisis les futurs présidents américains et Premiers ministres britanniques, ce qui pourrait être  confirmé par la participation à la "Conférence de Bilderberg" de Bill Clinton en 1991 et celle de Tony Blair en 1993. Si en  2004, le magazine Time révélait que John Kerry avait choisi John Edwards pour être son colistier juste après que ce dernier ait fait une forte impression sur les participants de la session "Bilderberg" qui s'était tenu en Italie… Mais cela ne lui a pas porté chance…

Les observateurs attentifs nous précisent par exemple que le président John F. Kennedy a largement recruté les membres de son administration parmi d’ancien participants de Bilderberg, comme Dean Rusk, George W. Ball, George McGhee, Walter Rostow, Arthur Dean et Paul Nitze, et que  les membres de l’administration Carter prenaient largement part aux réunions annuelles du groupe…

Pour nous mettre dans l'ambiance détendons nous par la lecture de la relation d'un journaliste d’Associated Press qui était parti couvrir la session Bilderberger de 1978 à Princeton dans le New Jersey.

Un reportage qui est resté dans les mémoires…

Extrait

Du centre de conférence Henry Chauncey. Extraits de la dépêche (Steve Hindy) :
"Kissinger s’est nonchalamment promené autour d’un petit étang artificiel samedi, jusqu’à s’approcher à quelques mètres de la route menant au bâtiment.
Il a tourné autour de l’étang deux fois, une première fois avec un homme grisonnant qui fumait la pipe et une seconde avec un homme plus jeune. Kissinger avait l’air grave et attentif pendant que les hommes parlaient de choses comme de "limitations de portées".
Kissinger avait l’air agacé et a refusé de s’exprimer lorsqu’un reporter s’est approché de lui.
L’un des deux agents des services secrets protégeant l’ancien secrétaire d’Etat fit un signe de tête plein de sympathie au reporter et lui dit : "Vous avez fait de votre mieux."



Mais revenons à notre "Bilderberg" grand cru 2008…

Cette 56e rencontre s'est tenue début juin 2008 à Chantilly…

Difficile de vous communiquer une liste complète des participants, de faire le "tri" entre les invités extérieurs et le noyau dur…
Mais une liste circule est n'est pas contestée et un vétéran des enquêtes sur "Bilderberg", Jim Tucker, s’appuyant sur des sources qui assistent régulièrement aux réunions des Bilderberg à titre d’aides et d’assistants, mais qui ne sont pas membres des "Bilderbergers", précise quelques sujets abordés:
Bien sûr les relations entre les Etats-Unis et l'Union Européenne, l'Afghanistan et notre vaste monde, un joli plan pour le désarmement mondial…mais aussi l’élaboration d'un plan visant à préparer l’opinion publique afin que l’implantation des micropuces soit perçue comme une commodité aussi simple que les cartes de crédit. Précisons l'implantation de micropuces dans la couenne des américains afin de les distinguer des groupes terroristes qui seront identifiés comme des occidentaux aux cheveux blonds et aux yeux bleus…
Les "experts" américains sont convaincus: les prochains terroristes qui mettront le pied sur leur sol sacré seront blonds au yeux bleus!

http://reopen911.wordpress.com/2008/06/11/lordre-du-jour-secret-des-bilderberg-propose-de-micropucer-les-americains/


La liste ? 
(Les "Français")


Le grand "déclinologue" : Nicolas Baverez, “Associé chez Gibson, Dunn & Crutcher LLP”.

 



Un grand de la Finance et de l'Assurance qui fut le "poulain" de Monsieur Bébéar:
Henri de Castries,” Président du conseil d'administration et chef de la direction, AXA “
 




Un tempérament en béton ! : Bertrand Collomb, “Président d'Honneur, Lafarge”


 


 Un de la promotion" Voltaire": Jean-Pierre Jouyet, actuellement Secrétaire d'Etat aux affaires européennes, auprès de Bernard Kouchner.  Un ancien de l'ENA, promotion "Voltaire" proche de ses anciens petits camarades François Hollande et Ségolène Royal. Un parcours sans faille à l'Inspection générale des finances, ancien directeur de cabinet de Jacques Delors, poursuivra auprès de Lionel Jospin, sera récompensé par la Direction du Trésor en 2000 jusqu'en 2004. Un bref passage ensuite chez Barclays France où il fut directeur en 2005 pour retourner à l'Inspection générale des finances: privilège de nos hauts fonctionnaires que ces allez retours du Public au Privé…

Sont nom devint connu dans "l'agitation" qui a suivi l'appel des Gracques prônant une alliance PS-UDF lors de la campagne présidentielle 2007: Il en était!

Il fut en verve et cette même année écrivit un livre au beau titre: "N'enterrez pas la France" (Co-auteur Philippe Mabille)

Touché par nous ne savons quelle grâce, il devient Secrétaire d'État aux affaires européennes, auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, dans le gouvernement de François Fillon...

Nous préciserons qu'il est l'époux de Brigitte Taittinger, une des petites-filles de Pierre Taittinger, actuellement PDG des parfums Annick Goutal.

Un beau parcours, obstinément européen, homme de conviction, une belle graine de serviteur de l'Etat. Quand il y a un Etat…
 




Une tête plus que bien faite! : Bassma Kodmani qui quitta la Syrie avec ses parents en 1968 pour raisons politiques…

Chercheur associé au Collège de France. Chargée de mission au CNRS, chercheur associée au CERI (Sciences-Po), directrice de l’Initiative Arabe de Réforme (Arab Reform Initiative), un "think tank" regroupant divers instituts de recherche du monde arabe, travaillant en partenariat avec des instituts européens et américains sur la transition démocratique dans le monde arabe, ( A Paris l'Institut d'études de sécurité).

L’ARI a été créé en réaction à la guerre d’Irak et aux projets "d’exportation" de la démocratie de l’administration Bush, pour permettre au monde arabe de construire lui-même son cadre de démocratisation (www.arab-reform.net/).

A dirigé précédemment le programme "Gouvernance et Coopération Internationale à la Fondation Ford", basée en Egypte, et a conduit à l'IFRI les études sur le Moyen Orient et l’Islam. Auteur de nombreuses publications sur le Moyen Orient. Vit aujourd’hui à Paris. Une tête solide. N'est pas blonde aux yeux bleus et ne porte aucun voile.

Nous préciserons qu'elle a fait une communication remarquée lors du séminaire organisé les 5 et 6 février 2008 par l'Université Total. (Toutes les communications étaient de grande qualité)  Sujet: " La fabrique de l'opinion publique au Moyen-Orient"





Lire un entretien avec Bassma Kodmani :
"Le meilleur antidote à l’islamisme, c’est de lutter contre la corruption."
http://www.histoiresdememoire.org/spip.php?article404

 

Ses moustaches sont célèbres dans le monde entier: Christophe de Margerie,” Directeur général, Total “. Un homme qui connaît le Moyen-Orient comme peu… Et quoiqu'en pense bien des ronchons, Christophe de Margerie est un homme qui ne badine pas avec les intérêts de la France… 





Une "grosse tête", bien formatée, un X, ingénieur des mines, docteur en économie de Berckeley. Il a enseigné à Polytechnique, aux Arts et Métiers… dirigé le Centre d'analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères, dirige l'Institut français des relations internationales (IFRI): Thierry de Montbrial.


A Chantilly, il était comme un poisson dans l'eau: Il est membre du Comité directeur des conférences de Bilderberg depuis 1976 et membre de droit depuis 2006 du Conseil de Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII).

 



Une reine déchue? Christine Ockrent… Aujourd'hui Directrice générale des services de télévision et de la radio française internationale. Une voix de la France? Une certaine voix… Mais qui n'est pas la voix de la France libre et souveraine… Spécialiste des "duos" avec un certain Monsieur Kouchner…
 
 




Un profil "classique":  Un HEC +IEP de Paris+ENA Promotion Jean Monnet ( Grand Fossoyeur de la France): François Pérol
Sa carrière? Classique: Inspection générale des finances, passages au Trésor, cabinet ministériel… Ne pas oublier un fauteuil d'associé-gérant chez Rothschild & Cie.
En mai 2007, enfin, les ors de la Présidence: secrétaire général adjoint de l'Élysée… Un travailleur.
 





Une perle rare. Aux dires des spécialistes un homme qui compte dans la guerre picrocholine qui fait rage au sein du Parti socialiste et qui contentera lors du prochain Congrès…

Un des rares hommes politiques français à avoir acquis la nationalité française. Naturalisé en 1982, Catalan fils de Catalan. ENA? Polytechniques? Point du tout: De bonnes études d'histoire…. Mais un homme de terrain: Manuel Valls !






Qui, lui, a refusé de faire partie du gouvernement de Nicolas Sarkozy…. Farouche partisan de réconcilier la gauche et le libéralisme et faisant valoir les principes sécuritaires…
Les "Bilderbergers" ont du être aux petits soins pour Manuel!
Et pour finir la présentation de nos représentants à cette belle réunion, l' "exotique" Hubert Védrine!
Le charme de ces réunions où les noyaux durs sont parfaitement sûrs d'eux, c'est qu'il y a toujours quelques "marginaux" pour faire sourire… Mais sourira bien qui sourira le dernier…

Portemont, le 22 septembre 2008


 

En savoir plus :

En savoir plus: "Les Maîtres du Monde" ?

http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html

http://www.bilderberg.org/2008.htm

http://www.americanfreepress.net/html/bilderberg_list_2008.html

http://reopen911.wordpress.com/2008/06/11/lordre-du-jour-secret-des-bilderberg-propose-de-micropucer-les-americains/

http://operationawakening.wordpress.com/2008/06/07/all-things-bilderberg-2008/



http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article32202.php


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Sur ce site Royaliste,
je trouve aussi ceci :

Economie sur le gril :
(Décapant ! Passionnant !
Et des illustrations superbes...)



Sélection par Eva
En cliquant sur le lien à la fin de ce post, vous trouverez tous les articles présentés ici en quelques lignes... pour vous mettre en appétit ! Le voyage vaut le détour, vous verrez, c'est pour cela que je vous ai présenté ces pages inédites, trouvées sur un site conseillé par un de mes lecteurs, § ce jour... C'est original,  passionnant ! Et les illustrations sont des bijoux...
Voici les extraits d'articles traités sur ce blog... du plus récent au plus ancien !

§ C'est la première fois que je reçois cet envoi de : http://www.vigilanceetactionrepublicaines.info/,  "
envoi de Karl Strepkoff, Président de la VAR
NB : ce courriel a été envoyé à 8.113 adresses dont la plupart des grands élus de la République et 931 journalistes". 

Merci Karl de m'avoir choisie pour cette liste. C'est ce post que j'ai sélectionné, Bilderberg et sélection économie. J'ai déjà parlé de la plupart des articles de cette liste. Eva



- - Est-ce une étoile à rajouter à toutes celles du drapeau européen?…
Le fonds d’investissement américain « Lone Star » a racheté récemment près de 1300 immeubles de la Deutsche Post…
Mais des étoiles n’oublient pas aussi notre bonne ville de Marseille…

- Et donc tout va très bien… Notre monde respire la santé… Et la France nage dans le bonheur ! Le monde ? Il croule sous les billets verts qui ne savent plus où nicher pour faire des petits…

- Quand notre ami « Manfred » se met à compter tout devient plus simple :
« A partir du 1er juillet 2008, l’Union européenne sera présidée pendant six mois par le pays qui connaîtra le plus fort endettement , donc le plus mal géré. »…

- Comment satisfaire les « chapeaux texans » et ne pas froisser les « turbans » ?
 
(article complet)
Plus que jamais l’Europe se couche devant les Etats-Unis. Il est vrai que l’ami des Américains va pavaner pour six mois…Histoire de réchauffer nos liens avec l’Iran, tentative de « gel » des avoirs de la banque « Melli » de Paris. Un article instructif de « iran-resist.org »… (..) Andréani était gênée d’admettre ce changement de ligne diplomatique de la France qui a toujours refusé d’agir en dehors d’une résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Cette gêne a été confirmée par les déclarations de Solana qui a également insisté sur la priorité aux négociations et refusé catégoriquement de reconnaître l’existence d’une politique extra-onusienne de sanctions sur le modèle unilatéral américain. Pressée par Washington, l’Europe a adopté cette mesure, mais ne souhaite en aucun cas s’affirmer comme engagée dans un processus hors Conseil de sécurité. Cela mettrait en péril ses intérêts en Iran tout en contribuant à renforcer la pression américaine, pression dont le but est d’imposer une entente privée entre l’Iran et les Etats-Unis aux dépens des intérêts européens en Iran.
L’information confidentielle transmise par l’un des clients de la banque est encore plus troublante ! Selon ce client, la banque l’avait informé depuis une dizaine de jours qu’une sanction de l’Europe allait sous peu geler ses avoirs et ses transactions, et elle lui conseillait en conséquence de vider son compte ! Selon ce client bien informé, tous les clients avaient été priés de déplacer leurs avoirs. La banque Melli avait donc été informée de l’opération et avait pris ses dispositions pour éviter le gel massif de ses avoirs. Les inspecteurs français ont sans doute été surpris de saisir une banque presque vide. Ceci ajoute une raison supplémentaire pour que le Quai d’Orsay préfère le silence dans cette affaire.
Cependant, rien n’empêchait Paris de dénoncer les dispositions iraniennes.
Mais rien n’a été fait dans ce sens car le fond du problème reste géopolitique et non une affaire d’ego. En taisant l’information sur le gel, Paris et autres capitales de l’Europe laissent une chance à Téhéran pour revoir sa politique de refus et accepter de négocier avec les Six (c’est-à-dire avec eux et sans chercher à les doubler par une entente séparée avec Washington). Cette approche qui se dit conciliante contient la menace que l’Europe reconnaisse la possibilité d’adopter le modèle américain des sanctions....
Au cas où ce partenaire manquerait de pouvoir de dissuasion sur les Etats européens, Téhéran a mis en garde l’Union Européenne en précisant que son ralliement à des sanctions extra-onusiennes encouragerait l’Iran à préférer des partenariats avec l’Asie. Cependant, les enturbannés de Téhéran n’ont aucun intérêt à rompre avec l’Europe pour aller vers des petits partenaires d’Asie car ces derniers ne siègent pas au Conseil de Sécurité et manquent de poids sur la scène internationale. Comme toujours dans cette crise, la situation reste bloquée car il y a de nombreux intérêts en jeu qui permettent aux mollahs de manœuvrer avec une certaine aisance dans ces eaux houleuses. »
Une occasion pour nous de vous rappeler l’excellent site : http://iran-resist.org  
 

Une équipe de journalistes bénévoles qui écrivent eux-mêmes leurs articles. Des articles et des analyses originaux, à partir de nouvelles exclusives en provenance de leur « chère patrie en lutte pour sa liberté et son identité ».
http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article33199.php


- Des solutions qui ne sont pas assez exploitées… Des capteurs photovoltaïques…
Une société de « province », GSE, anticipe une activité qui devrait se développer dans les années à venir...

- Afin de comprendre « que la violence est la face cachée de l'angoisse ».
Un texte à lire et à méditer. Quand un professeur de médecine, auteur de talent d’essais littéraires, se penche sur la « spéculation financière», la « mondialisation » et en appelle à une « philosophie nouvelle ». Lire Max Dorra…

- Un retour en arrière instructif ! Les racines de la réalité financière de nos temps si difficiles… Des bons sentiments des banques centrales


- Le président du pouvoir d’achat est en passe de remporter la victoire.
La victoire qui doit s’écrire avec un V…
L’équivalent du déficit du commerce extérieur français est en passe d’être distribué aux actionnaires du CAC 40 : 41 milliards d’euros !

- La FED : Baisses à répétition de son taux directeur, des marchés qui se requinquent pour le bonheur de quelques spéculateurs et retour à la case départ… Ou pire…
Pour Paul Fabra, chroniqueur au quotidien « Les Echos » : « Une accablante faillite intellectuelle »…

- La France est-elle assez « riche » pour se permettre de tels « écarts »?
Il semble que nous oublions que nous avons plus de 1000 milliards d’euros de Dette…Et qu’à sa naissance un petit français doit donc déjà 18 000 € à quelques bailleurs de fonds…



- Regard sur le « cas » Michelin… Faire des bénéfices et fermer une usine…

- A quand une grande politique nationale prenant à bras le corps, à bras le cœur, les véritables problèmes économiques sans tourner le dos à la réalité sociale de notre pays ? Michel de Poncins nous offre son regard aigu…

- 8000 euros de l'heure :
Ce n’est pas le salaire de la peur. Rassurez-vous ! C’est le montant des honoraires demandés par Monsieur Attali à la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Havre…

- Fait le bonheur des autres ! Les déboires de la Société Générale auront fait des heureux : JP Morgan et Morgan Stanley se partageraient près de 300 millions d’euros de commissions pour la recapitalisation de 5,5 milliards de la Société Générale…

- La réalité est aussi hideuse que le mot ! Afin de remettre en cause un système qui ne repose que sur le Veau d’Or, des pompiers en tenue en rouge « sang » se précipitent. Certains sont contraints et forcés. D’autre tel Warren Buffet, le coffre-fort au gros « cœur »… joue à l’Homme- araignée, tissant sa toile


- Cela ne vous rappelle-t-il pas une ancienne chansonnette ?
Echapper à tout contrôle et pendant une année jouer et engager 50 milliards d’euros en toute quiétude appelle plus d’une question… Jérôme Kerviel, celui que certains voudraient bien enfermer dans le rôle d’un « trader  fou », a volé la vedette au Président Sarkozy…

- De la mise en place d’un nouvel Axe…Sonnant ? Trébuchant ? Grande quête pour accéder au Grand Marché « en un seul clic de souris »…Tenir les « Bourses »…
Petit voyage dans le monde de la « Techno-Phynance » en compagnie de Pierre Jeanthon.

- C’est vraiment une belle année qui commence…
Le baril à 100 dollars, l’once d’or à plus de 860 dollars…

- Pour combien de temps encore le billet vert sera-il « adoré » ? Et quand ce ne sera plus le cas, quelles conséquences ? Quelques rappels salutaires sur les liens entre le billet vert et l’or noir…

- "De la dépénalisation du droit des Affaires" - Quelques rappels salutaires… Des interrogations aussi… Le sujet ne passionne que les « professionnels ». Nous avons pourtant quelques belles affaires en mémoire… Petites mises au point…

- Nous sommes loin des classiques jeux « aux gendarmes et aux voleurs »…
Un office dont on parle peu : « l’Office central de répression de la grande délinquance financière » O.C.R.G.D.F. !

- « D’autres Institutions pour la nouvelle économie »

- Après le cadeau de l'été fait à quelque 500.000 contribuables membres du "club" de l'ISF, le cadeau de l'automne offert aux actionnaires...

- Il a un joli nom : « Fonds norvégien pour les générations futures » ; il est alimenté par l’argent du pétrole et du gaz. Et comme son nom l’indique il est norvégien…

- La peur a un prix : 2 200 milliards de dollars aujourd’hui. Peut-être 13 000 milliards de dollars dans 10 ans. Les arroseurs sont arrosés. Le G7 s’interroge et s’inquiète. Pensez donc : Les fonds d’Etat alignent 2 200 milliards de dollars et constituent donc une force de frappe non négligeable. Ces fonds sont dans les mains de pays qui ne portent pas aux nues le modèle occidental

- Pensons à mettre de côté quelques bougies...

- Le bonheur absolu, pour certains, doit venir du « marché », du marché libre comme l’air… Mais tout ne semble pas aussi « rose » que ce que nous chantent les sirènes… Le marché de l’électricité et du gaz est ouvert à la concurrence. Nombreux sont ceux qui se bousculent pour vous éclairer et vous chauffer… Danger !

- Notre ami Pierre Jeanthon illustre la crise des « subprime » et ses conséquences immédiates… L’affaire n’est pas close…

- Des pièces de rechanges automobiles, aux médicaments en passant par des produits alimentaires, sans oublier les produits de « luxe », tout est bon pour le marché de la contrefaçon. Un marché florissant qui représenterait près de 5 à 10% du commerce mondial…

- Areva, notre champion du nucléaire, vient enfin de pouvoir acquérir une société spécialisée dans les éoliennes « maritimes »…Ce n’est pas faute d’avoir tenté certaines transactions…


 



- L’Organisation Mondiale du Commerce était elle aussi en vacances. En voilà une bonne nouvelle ! Pour autant, notre ami Pierre Jeanthon, de France Royaliste ne baissait pas la garde…Petit état des lieux et perspectives de l’OMC…

- Et d’une pierre faisons deux coups… Renforçons aussi nos liens encore fragiles.
Un pur hasard si Henri Paulson, secrétaire au Trésor du Bushland, rendait visite à la France. Rencontre avec Christine Lagarde, notre ministre de l’Economie et des Finances et bien sûr, rencontre avec le Grand Chef…

- Les stratégies  et les politiques  tant  nationales  qu’internationales  doivent  et devront  en tenir compte…Le général Pierre Marie Gallois nous en trace  les grandes  lignes.

- « Puissance financière  et pouvoir économique  des masses »



- Les marchés agricoles s’affolent. Hors énergies et métaux, le prix des matières premières connaît une hausse de 30% depuis le 1er janvier 2006, tiré par l’envolée du prix des céréales…
Rouler « vert » et se serrer la ceinture

- Malgré toutes les promesses faites, la Chine n’arrive pas à calmer ses chaudières…
Son PIB devrait dépasser 2900 milliards de dollars en 2007 !
Et un excédent commercial de plus de 112 milliards de dollars

- L’argent va à l’argent. Un « bonus » record se profile à Wall Street.





- Comprendre ce qui est dit par nos politiciens. Peser les conséquences de leurs propos toujours plus enchanteurs… Et ne pas s’étonner ensuite du nombre croissant des « désenchantés ». Nous ne sortirons pas nos mouchoirs pour pleurer les candidats-députés victimes des dommages collatéraux de la TVA sociale. Mais chercher à comprendre...

- Le Prédateur : Silvio Berlusconi a poursuivi ses acquisitions en France, chassé hors de ses frontières par la menace de lois anti-concentration qui se préparent en Italie…

- Voici le début de l’ère des fonds spécialisés dans la protection de l’environnement.
Les financiers de la planète se posent une question : « Et si on pouvait faire de l’argent avec les bons sentiments

- Quand guerre économique et politique se donnent la main…
«Big Brother » se frotte les mains, ses yeux brillent de mille feux, quant à ses oreilles elles rougissent de plaisir… « Big Brother » pilote le plus grand « flickage » de la planète





- 92, c’est le nombre de « métiers »  qui vont être ouverts « de manière imminente » aux travailleurs des ex-pays de l’Est, avec une autorisation de travail simplifiée… Ils étaient déjà 32 depuis mai 2006

- Le Fonds de financement du régime social des exploitants agricoles est sur la paille.
Il a clôturé ses comptes 2006. En 2005, le déficit était de 1,4 milliard d’euros.
En 2006 ?



- L’entrée en vigueur des nouvelles normes comptables au premier semestre 2007, impose à chaque entreprise de provisionner tous ses engagements dans son bilan. Sans oublier ses engagements quant aux retraites… Exigence des nouvelles « Normes Internationales d'Information Financière » ou  « International Financial Reporting Standards ». La SNCF, la RATP, France Telecom ou EDF-GDF doivent s’y soumettre… De la grande arnaque !

- Une vrai guerre. Pas un faire semblant... Les choix seront simples. Faire la guerre ou être esclave. Complètement esclave...
En attendant, nous faisons semblant, nous prenons des précautions...

- Nombre de grands groupes industriels, de multinationales, d’empires financiers affichent des résultats à rendre fous tous les Arpagon et Picsou de la planète. Nous sommes entrés dans l’ère de la financiarisation de l’économie…

- « Y a-t-il trop d’argent dans le monde ? »
Deux économistes nous donnent leur avis…

- Il est difficile de se représenter l’impact de certains chiffres. Que signifie de dire que plus d’un milliard de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour ? Ou que les coffres des banques centrales asiatiques renferment plus 2500 milliards de dollars en « réserve »…


- Il n'est pas loin le temps où tous nos politiciens prenaient Monsieur Blair pour modèle.
Patrick Artus, Directeur des Etudes Economiques de Natixis, nous incite à porter un tout autre regard sur les années "Blair"...

- Plus que jamais, il est nécessaire d’avoir confiance dans les entreprises. Il est vital que s’instaurent  de nouveaux rapports entre les personnels au sein des grands groupes et de toutes les entreprises. Il paraît que c’est l’objectif de la nouvelle gouvernance… Nous lui souhaitons bonne chance et une poigne d’acier pour réduire et « envoyer au Diable » tous les Zacharias et leurs acolytes

- La plus vaste zone de libre-échange du monde va peut-être voir le jour…
Le 14 janvier 2006, la Chine et l’Association des nations d’Asie du Sud –Est signaient un accord commercial…

- Jaunisse de Bush : La Chine ne cesse de concrétiser des accords pétroliers et gaziers avec l’Iran…

- Un titre en soupir de soulagement : « Les ventes de Noël sauvées par le dernier rush »
Première de couverture du quotidien La Tribune en date du 4 janvier 2007… Nous passerons sur l’anglicisme féroce et nos amis de « Défense de la langue française » fronceront les sourcils. Mais c’est ainsi, « rush » est plus vendeur que « ruée »… Et c’est bien de vente qu’il s’agit...

- A ce train-là les grains « jaunes » vont valoir des pépites…
On ne spécule plus sur les métaux, mais sur le maïs…



- Depuis le début de l’année, 57 « start-up » israéliennes ont été achetées par des investisseurs étrangers pour un total de 9 milliards de dollars. Cela s’appelle en Israël, le « rêve américain »…

- Le nombre de riches explose . Le nombre de pauvres aussi. Notre monde est de plus en plus étrange. On pouvait dire, dans le passé, que quand les « gros » maigrissaient, les pauvres mourraient… On ne peut pas dire que quand les gros grossissent encore, les pauvres en profitent… Les écarts se creusent… Mais à quelque chose malheur est bon : Le marché du luxe ne connaît pas la crise !

- Selon la Cnuced (conférence des nations unies sur le commerce et le développement), notre politique publique est très « proactive ». Rassurez-vous, cela ne nous concerne pas vous et nous… mais la « France » a bénéficié de 64 milliards de dollars d’investissements directs étrangers : en langage pro, IDE !...

- Le temps du redéploiement du capitalisme mondial est venu !
Le « gros » du pactole que représentent les réserves de change des banques centrales est dans les coffres des pays émergents…

- Un « air de France » plane sur le « Bushland ». Trop de clandestins, pas assez d’immigrés qualifiés…

- Au cours de six premiers mois de l’année, les importations françaises de vêtements en provenance de Hong- Kong ont augmenté de 145%…
Vive les quotas !

- Telle semblerait être la leçon retirée après les dernières données communiquées par les grands groupes français…Pour être grand gros et fort, il faut toujours plus gagner en productivité…


Daumier.


- Vous avez tous tremblé à l’idée de l’invasion de notre beau pays par les plombiers polonais…
Mensonge ! Le danger vient du maçon portugais !

- Jeb se fait du souci ! Jeb, c’est le frère de George Doubleyou Bush…
Sans rire, il s’inquiète pour le capitalisme. Les salaires incontrôlés, explique-t-il dans « Fortune », sont « une menace pour le capitalisme »...

- La chronique de Favilla, dans Les Echos du 3 juillet 2006 mérite toute notre attention.
Que nous dit Favilla ? Que :
« le capitalisme tel qu’on le pratique, même dans les sphères des pays riches, n’a jamais été une pure et parfaite économie de marché. 

- On ne cesse de nous rebattre les oreilles que la France n’est plus en mesure de séduire les investisseurs étrangers. C’est faux...

- Afin de nous remonter le moral, le très sérieux « China Business News » nous informe que les réserves chinoises ont augmenté de 35 milliards de dollars en ce début d’année…

- Alexandre Counis n’a pas peur des mots. Dans Les Echos du jeudi 20 octobre 2005, il nous dit :
« La banque ethnique est à l’honneur ».
Au regard des banquiers, la France mérite d’être découpée en régions voire en quartiers.

- Pendant ce temps, les affaires du monde continuent bon train.
Pêle-mêle, nous vous en présentons quelques échantillons.
Pour la France, de bonnes et moins bonnes nouvelles…

- Depuis quinze ans les emplois précaires n’ont pas cessé de progresser.
« L’Etat fonctionnaire » a faussé les perceptions du monde du travail.
Le réveil est douloureux

- Les patrons du Reich réunifié n’ont pas le moral. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir. Il conviendrait juste de se méfier…

- C’est du mensonge qu’ils sont issus, c’est du mensonge qu’ils tiennent leurs places, prébendes et honneurs.

- Notre drapeau est bien malade. Qui s’en soucie ?...

- Ce qui est bien avec les mots, c’est que l’on peut leur faire dire ce que l’on veut. Tout est affaire de définition. Pris de panique devant la colère qui gronde, le gouvernement ressort de son tiroir « la participation ». Le problème est que nos hiérarques serviteurs du grand capital confondent « participation » et « intéressement »...

- "Ce sont de nouveaux timoniers qui sont maîtres de l´Olympe. Par des lois neuves, Zeus est maître à sa guise; il efface les anciens colosses."

- Les nantis du travail manqueraient-ils désormais de solidarité ?

- Nous sommes entrés à la fin des années 1980, dans une nouvelle ère démocratique. On nous a invité à louer une sorte d'individualisme consumériste, libéré, tolérant et humanitaire. La décennie qui s'en est suivie s'est développée sur le thème de l'anti-mondialisation et de la critique de "l'ultralibéralisme" tout en contestant la modernisation de l'Etat et tout particulièrement de l'Etat providence...

- Toujours regarder la vérité en face ! Nous essayons de vous y inciter. Nous n’avons aucune prétention à vous proposer des solutions miracles. De même, nous ne nous posons pas en inventeur ou créateur de vérités nouvelles. Nous luttons afin de vous éviter les attitudes intellectuelles « sécuritaires ».

- Soyons clairs : les marchés financiers et les grands investisseurs s’intéressent à la santé de leurs portefeuilles. Notre santé les intéresse proportionnellement à la courbe de température des résultats financiers de leurs investissements. C’est la règle. Le Marché s’attache à employer des formules de contes pour enfants afin de nous dorer la pilule...

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 16:13



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Reçu ce commentaire, le 23.9.8.

A nouveau, félicitations pour la qualité de ton travail...seul le temps me manque face à une telle production. Sur le sujet de la privatisation de La Poste, as-tu mis en ligne ces 2 pétitions?


http://www.cgt.fr/spip.php?article34881   http://www.pastouchealaposte.ras.eu.org/

Bien cordialement, Frédéric de
http://rupturetranquille.over-blog.com/



Refusons la privatisation de la Poste !
Pétition à signer


Signer la pétition en ligne ici :
http://www.cgt.fr/spip.php?article34881&var_confirm=LAKGoo4X#sp34881

La direction de La Poste et le gouvernement ont confirmé qu’ils préparaient un projet d’ouverture du capital et donc de privatisation de La Poste.
Les personnes soussignées, (postiers, usagers, élus, militants associatifs, citoyens...) :
- condamnent toute forme de privatisation de La Poste. Cela ne pourrait qu’entrainer une dégradation supplémentaire du service public postal, une accélération des fermetures de bureaux et des suppressions d’emploi sous la pression des exigences de rentabilité financière
- demandent l’organisation d’un débat public national sur l’avenir de La Poste, pour un service public postal de qualité, sur tout le territoire au service de la population
- appellent à se regrouper dans les localités, les départements et au niveau national pour prendre toutes les initiatives nécessaires pour faire échec à toute privatisation de La Poste.
http://www.pastouchealaposte.ras.eu.org/


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La mise en examen de George W. Bush pour meurtre
Le livre qu’ils n’arrivent pas à cacher.
COLLINS Michael
 

Le procureur et le président

Vincent Bugliosi veut voir George W. Bush mis en examen pour meurtre. D’autres sont complices du crime, notamment le vice-président et Condoleezza Rice, mais Bush est la cible principale de ce célèbre procureur de Los Angeles (affaire Charles Manson) et auteur à succès (Helter Skelter et The Betrayal of America, par exemple). Sa détermination reste intacte devant le silence quasi total des grands médias. C’est directement auprès du public et via les médias alternatifs et l’internet qu’il se bat.

Bugliosi présente un dossier dévastateur dans son livre « The Prosecution of George W. Bush for Murder (la mise en examen de George W. Bush pour meurtre - ndt) ». Alors que j’écris ces lignes, j’ai encore du mal à me remettre du choc ressenti à la lecture du titre et du nom de l’auteur. Procureur légendaire avec un passé presque parfait dans de grandes affaires criminelles, Bugliosi développe une des idées les plus révolutionnaires qu’on puisse imaginer dans le contexte présent où la pensée politique est devenue quasi-nulle. Mais parlons du livre et examinons le raisonnement du procureur.

Dés les premières lignes, il aborde la question du titre choc. On peut lire :

« le livre que vous avez entre les mains traite de ce que je crois être le crime le plus grave jamais commis dans l’histoire des Etats-Unis – le président de la nation, George W. Bush, en toute connaissance de cause et délibérément, a entrainé le pays dans une guerre en Irak sous de prétextes fallacieux, une guerre qui a condamné plus de 100.000 personnes, dont 4000 soldats étatsuniens, à une mort horrible et violente. »

Le président a « en toute connaissance de cause et délibérément » provoqué la mort de soldats US et de civils Irakiens et cela s’appelle un meurtre, c’est aussi simple que ça. I

l ne s’agit pas d’une situation hypothétique qui pourrait se produire sous une juridiction d’exception. Lorsque le président quittera ses fonctions, il sera soumis aux mêmes lois que tout un chacun.

Bugliosi explique la possibilité d’une mise en examen de George W. Bush par un procureur de district ou d’état dans n’importe quelle juridiction où quelqu’un aurait perdu la vie dans la guerre en Irak. Les procureurs fédéraux ont aussi cette possibilité. L’analyse détaillée de cet aspect représente la meilleure partie du livre avec ses notes et ses références diverses.

Dans le premier chapitre, « Ouvrir les yeux », Bugliosi explique comment il est arrivé à cette conclusion et encourage le lecteur à faire de même. Il attribue son très grand succés en tant que procureur et auteur à sa capacité de « voir ce que j’ai en face de moi sans me laisser influencer par les habits (ou la réputation, ou les rumeurs, etc) que d’autres ont enfilés. »

Après cet appel à garder l’esprit ouvert, l’auteur offre à ses lecteurs une série de citations de Bush, Cheney, Rice et autres. Avant l’invasion, ces déclarations ont eu le pouvoir de faire basculer l’opinion publique en faveur de la guerre. Comment pouvons-nous tolérer une dictature, demanda Bush, qui « menace le monde avec des maladies et des poisons horribles, avec des armes chimiques et atomiques » ? L’Irak possédait des « appareils volants sans pilotes » et « cherchait à les utiliser contre les Etats-Unis ». Ces déclarations, et d’autres, étaient non seulement totalement fausses, mais en plus il le savait, sans aucun doute.

Après les deux premiers chapitres, méticuleusement construits, le procureur, connu pour ses plaidoyers de plusieurs centaines d’heures devant un jury, a préparé le lecteur à admettre la recevabilité de ses accusations. Ensuite il ouvre une parenthèse, avant d’en arriver au fait, pour nous rappeler le coût de ces mensonges. Plus de cent mille personnes sont mortes dans une guerre basée sur les mensonges délibérées du président.

Ce ne sont pas n’importe quelles morts, nous dit-il. Nous sommes en présence du meurtre d’états-uniens jeunes, influençables, patriotiques qui se sont engagés dans l’armée pour toute une série de raisons honorables. Un même lien les unit, une loyauté envers leur pays pour lequel ils étaient prêts à mourir dans une guerre. Bugliosi n’oublie pas les civils irakiens morts dans le chaos provoqué par l’invasion de Bush, mais précise qu’il n’a trouvé aucune loi qui permette une mise en accusation pour ces morts là.

Après les trois premiers chapitres, nous connaissons la tragédie qui demande que justice soit faite et nous sommes conscients de la détermination de l’auteur à chercher à obtenir cette justice pour tous ceux qui sont tombés. Il est en colère devant ce crime et veut obtenir justice.

Bugliosi est indifférent devant le silence quasi-total des médias résultant de l’état comateux dans lesquels sont plongés les milieux dirigeants, état illustré par la censure calculée de tous les réseaux d’information et les pisse-copie de l’administration Bush au sein du New York Times et du Washington Post.

Bugliosi présente trois dates
dans son dossier à charge :

Le 1er octobre 2002, Bush reçut un rapport rédigé par tous les services de renseignement du pays. Le danger que représentait l’Irak pour les Etats-Unis était résumé par cette simple phrase : « il n’y a pas d’indication de drones pouvant lancer des armes chimiques, ni de ventes d’armes à Al Qaeda qui pourraient être retournées contre nous, ni d’autres dangers imminents. Bagdad pour le moment ne semble pas disposé à mener des attaques terroristes par des armes conventionnelles ou chimiques contre les Etats-Unis, par crainte de fournir aux Etats-Unis un prétexte pour attaquer. L’Irak pourrait probablement tenter des attaques clandestines sur le sol des Etats-Unis si Bagdad craignait qu’une attaque mettant en danger le régime était imminente ou inévitable, ou possiblement par vengeance. De telles attaques – probablement avec des armes bactériologiques plutot que chimiques – seraient probablement menées par des forces spéciales ou des services de renseignement ». NIE, 10/2002 et (V. Bugliosi, pp. 104-105)

Le 4 octobre 2002, Bush présenta au Congrès une version manipulée du rapport, appelé le Rapport Blanc (White Paper). Il avait retiré l’information essentielle, à savoir que l’Irak n’était considérée comme un danger imminent que si la survie du régime était menacée par une attaque US. Les « jugements » et autres suppositions avaient été transformés en affirmations afin de faire passer le rapport pour un aval des services de renseignements pour passer à l’attaque.

En fait, le rapport présenté au Congrès disait exactement le contraire que celui qui avait été rédigé par les services de renseignement le 1er octobre. L’élément qui pouvait déclencher une menace irakienne était exactement ce que Bush se proposait de faire : lancer une attaque qui menacerait la survie du régime de Saddam Hussein. Plutôt que de penser à la sécurité du pays, en toute logique et selon les avis de ses propres services de renseignement, Bush a risqué la sécurité de la nation tout en occultant des informations cruciales.

Le 7 octobre 2002, Bush s’exprima devant un public à Cincinnati, Ohio, et affirma que Saddam Hussein représentait un danger pour les Etats-Unis avec ses « drones volants » équipés d’armes de destruction massive « visant des objectifs aux Etats-Unis ».

Il s’agit d’éléments importants. Sans ambiguité. Bush savait que l’Irak ne représentait pas une menace pour le pays, mais a prétendu le contraire pour obtenir un soutien à sa guerre. Tout ceci ne représente qu’une petite partie des arguments qui sont présentés dans ce livre d’une manière déterminée, complète et prenante et où Vincent Bugliosi tient ses promesses.

Il présente un dossier accablant contre George W. Bush, explique les bases juridiques qui rendraient une mise en examen possible, et explique que cette mise en examen du président était un élément fondamental pour restaurer le prestige de cette « grande nation » que sont les Etats-Unis.

Mais la mise en examen aurait des répercussions plus larges, si elle devait avoir lieu.

Le procès et la condamnation de George W. Bush pour meurtre serait un événement d’une importante gigantesque, mais ne serait encore rien devant la jurisprudence que cela représenterait. Les présidents ne pourraient plus jouer avec les vies des soldats et des civils dans des guerres autres que celles qui seraient spécifiquement menées dans le cadre de la défense nationale ou en riposte à un danger imminent pour le pays.

Bien que le président ait plusieurs fois changé de version dans ses justifications d’une invasion, son déclenchement et l’occupation n’avaient pas grand-chose à voir avec la sécurité des Etats-Unis. Comme Bugliosi l’a dit lors d’une interview avec l’auteur de ces lignes, plus de 4000 soldats sont morts « pas dans votre guerre, pas dans ma guerre ni dans celle des Etats-Unis, mais dans la guerre de Bush ». Toutes les explications offertes par Bush ont été rejetés par tous sauf par les auteurs du crime et aucune des motivations financières ou politiques avancées par d’autres ne sont acceptables devant les morts et les destructions provoquées.

Si un procès devait se tenir, et l’accusé condamné, tout futur président devra réfléchir à deux fois avant de servir des propres intérêts ou ceux de ses financiers et de quelques autres heureux élus, peu importe leurs promesses ou leurs cadeaux.

Le président et ses conseilleurs principaux seraient responsables du droit fondamental de chaque individu, évident pour nous mais pas pour eux, de ne pas risquer sa vie au nom des desiderata égoïstes, politiques ou financiers du président. Les présidents ne pourraient plus couvrir le péché de meurtre avec préméditation en le drapant d’une fiction sur les pertes nécessaires au nom d’un intérêt national supérieur. Les véritables fondements d’une décision présidentielle seraient publics et soumis à l’examen du peuple via leurs procureurs locaux.

L’éternel conflit entre les droits individuels et les droits collectifs serait résolu aussi. Dans l’impossibilité de recourir à des guerres inutiles, le chef de l’exécutif agirait dans l’intérêt de chaque citoyen et l’industrie militaire surdimensionnée serait réduite au minimum au lieu de servir d’outil à une présence impérialiste partout dans le monde. La diplomatie servirait les intérêts communs, et se substituerait à la force imposée sur les états plus faibles. Et ceci ne concernerait pas que les grandes guerres.

Depuis la deuxième guerre mondiale, Les Etats-Unis ont effectué plus de 40 interventions militaires. Alors à moins que le président puisse être certain qu’aucun soldat ne mourrait, il serait bien avisé de trouver une justification solide pour engager toute opération militaire afin de ne pas se retrouver inculpé et risquer une peine sévère [ndt - lors d’une interview filmé du procureur, celui-ci parle ouvertement de "peine de mort" ou "prison à vie" - NDT]. Le président aurait aussi devant lui l’exemple d’un vice-président qui s’est livré à des mensonges incessants sur les justifications d’une guerre.

La Défense Nationale était cruellement défaillante le jour du 11 Septembre, malgré l’incroyable puissance militaire déployée dans le monde.

L’administration a réussi à s’exempter d’avoir des comptes à rendre devant les tribunaux internationaux, alors qu’il existe une possibilité de poursuites à l’intérieur du pays, souligne Bugliosi. La menace est plus sérieuse et concrète pour tous ces dirigeants qui jouent avec la vie de leurs concitoyens pour servir quelques intérêts financiers qui refusent toute véritable concurrence.

Traduction VD pour le Grand Soir

Article Original
http://www.dissidentvoice.org/2008/...

The Prosecution of George W. Bush for Murder
By Vincent Bugliosi
Vanguard Press (May 26, 2008 )
ISBN-10 : 159315481X
ISBN-13 : 978-1593154813
Hardcover : 352 pages

 http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7037


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