
Et copie à ceux qui orientent nos pensées
De : Babelouest
à
Monsieur le Directeur Général
Monsieur le Directeur,

http://lexpansion.lexpress.fr/imgs/10/226.jpg
Témoignage perso
d'eva R-sistons
A la Banque Postale, rien ne va plus.
Jovanovic avait annoncé que la Banque Postale restreindrait les versements dès août 2011.
Eté 2010, en pleines vacances, déjà, le distributeur de ma banque Postale était aux abonnés absents pendant plusieurs semaines : Distributeur en panne. Le soleil de midi chauffait trop, paraît-il, il fallait changer le distributeur. Naturellement, on a attendu la fin de l'été pour le faire, et tant pis pour les vacanciers !
Joli distributeur ! Avec un petit oiseau qui distribue les billets et les relevés. On n'arrête pas le progrès !
Mais s'il marche, le distributeur avec son oiseau tout pimpant, désormais, au printemps voici de nouveaux déboires pour les clients. Dûs aux aléas informatiques, cette fois ! Pas de billets. Clients bredouilles.
Et comme il faut varier les plaisirs, cette fois le distributeur est éteint. Deux bonnes heures de vélo aller-retour pour atteindre, dimanche, le précieux sésame, mais tout est éteint. Raté ! Ni argent, ni historique, rien. Gaspillage de temps, d'énergie, fureur. Sentiment d'être flouée !
Et on vous dira tout, tout, machine, informatique... mais on n'avouera jamais que la Banque est en panne de liquidités ! Tout est fait pour masquer la vérité. Les clients sont pris en otages ! OTAGES !
Lu sur un site financier : Le manque de liquidités précède le Bankrun. Alerte, citoyens ! Cela va commencer avec la Banque Postale ? A bon entendeur.....
Citoyens, on se moque assez de nous, ça suffit ! Une publicité disait, jadis : "Votre argent nous intéresse". Au point de ne pas nous le rendre quand nous en avons besoin ???
Votre eva R-sistons
J'attends vos témoignages.
Vous pouvez m'écrire ici :
evaresis@yahoo.fr
ou commenter sur ce blog
Aux dernières nouvelles,
la BP a des liquidités en guichet.
(eva)
Le banquier de Daumier
http://a4.idata.over-blog.com/180x230/1/18/15/06/banquier-daumier-copie-1.jpg
.
Lettre d'un citoyen lucide
à 5 gros banksters
et à 10 gros médias français
http://bab007-babelouest.blogspot.com/
L'abaissement de la note des Etats-Unis par l'agence Standard & Poor's s'est tout de suite ressenti sur les marchés financiers et de matières premières du monde entier. Tout est en rouge à l'exception du marché de l'or les investisseurs ne voyant aucun autre marché fiable dans les conditions de l'instabilité générale.
La décision de S&P coûtera 100 milliards de dollars par an aux Etats-Unis, avertit JPMorgan. Il s'agit du montant du remboursement de la dette. A l'intérieur du pays les taux d'intérêts seront également revus à la hausse : prêt immobilier, crédit auto, frais bancaires.
La dangerosité de la décision de S&P d'abaisser la note des Etats-Unis tient à ce qu'elle a créé un précédent. La voie est désormais toute tracée pour les agences de notation qui pourront désormais abaisser les notes. Pour éviter le pire – c'est lorsque les investisseurs décident de faire des économies au lieu d'investir – il est grand temps de penser à mettre en place une monnaie de réserve internationale, estime Dmitri Smyslov de l'Institut de l'économie mondiale et des relations internationales :
« La solution la plus ambitieuse, c'est de remplacer le dollar par une monnaie universelle unique. Dès les années 1970 on a proposé de créer des droits spéciaux d'emprunt. Les Américains n'ont alors pas voulu que le dollar perde le monopole et le projet n'a donc pas abouti. Aujourd'hui on y revient. Au G20 de Londres cette idée figure au programme russe. La Chine y insiste aussi. Il y a beaucoup d’économistes même américains qui avancent cette idée de remplacer le dollar par une nouvelle monnaie de réserve ».
Il est certes extrêmement difficile de mettre en œuvre cette idée. Il y a beaucoup de pays où les réserves sont en dollar américain. C'est notamment le cas de la Chine qui dispose d'obligations américaines pour la somme de plus d'un billion de dollars. C'est aussi le cas du Japon. Adopter une autre monnaie serait difficile voire dangereux. C'est pourquoi les meilleurs économistes du monde cherchent pour l'instant à éviter la propagation de la panique sur les marchés en déclarant leur confiance à l'égard des obligations américaines.
On ignore si ces déclarations auront pour effet de neutraliser les conséquences négatives de l'abaissement de la note des Etats-Unis. Mais les puissances financières mondiales n'ont pas de plan d'actions élaboré. Ce qui ne fait qu'augmenter la panique.
http://www.alterinfo.net/L-abaissement-de-la-note-des-Etats-Unis-se-repercute-sur-le-monde-entier_a62104.html
FESF, UE et BANQUE-MES: Coup final de l´esclavage des peuples par l’endettement
Crise: Chevènement demande à Sarkozy un soutien public au rachat de dette par la BCE
L’Allemagne renvoie les Français dans les cordes ! On arrête l'hémorragie
Révolte contre A. Merkel dans ses propres rangs. Le citoyen plutôt que les banques!
Bon à savoir: Les 7 choses à ne pas garder dans son portefeuille
Ce n’est pas une crise, c’est une reconfiguration de l’économie mondiale
Wall Street et la City en guerre contre l'euro !
Les ravages de l'UE et de l'Euro : Contre la croissance, l'emploi etc
Le vrai bilan de l’Union européenne et de la mondialisation apparaît au grand jour
Une main anonyme amplifie le désastre.. Finance, Grèce, Fukushima...
Fédéralisme économique pour la zone euro - Les dessous de l'UE
Sortir de l'euro ? (Jacques Nikonoff, M'PEP et Denis Durand, P.C.)
L'or des fous... Pierre Jovanovic nous dit tout, tout ! (Vidéo)
Comprendre l'absurdité de la dette (vidéo)
Le Gouvernement n'est plus au service des peuples mais des banquiers (vidéo)
Le "bankrun" en Grèce se poursuit - Ruée sur les banques. Silence médias !
Le regard critique d'un libéral sur.. le libéralisme, la BCE et les banques privées
Comment l'Empire du Mal US sacrifie ses citoyens et les autres aux guerres
Avec sa petite-fille, elle se retrouve à la rue... La France de Sarkozy !
La bande du Fouquet's prospère.. tandis que les vieux risquent l'euthanasie
Nuit du 4 août: Abolissons les privilèges de la ploutocratie déguisée en démocratie
Finance,économie:Rien ne va plus,c'est la chute finale,août mois de tous les dangers
Le grand cirque financier continue... simple sursis pour l'Etat américain !
Le plus grand hold-up jamais réalisé, et permanent, est contre les peuples
A qui profite la dette publique ? - Le vrai responsable: Le Système, l'UE !
Monnaie,dette,ruine,FED.. tout en 2 vidéos,dessin animé. Le rêve américain
Les agriculteurs victimes de la financiarisation - Pierre Priolet sur FR3 (vidéo)
Nouvel Ordre Mondial déjà là. Transfert richesses. Diviser pour régner (vidéo)
http://i.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH320/liberty2-2-4cc65.jpg
La note des Etats-Unis est abaissée.
Et maintenant, que va-t-il se passer ?
Nous n’avions pas envisagé de publier un nouveau billet avant le week-end des 27-28
août mais l’actualité en a décidé autrement
: en abaissant la note des États-Unis, Standard & Poors a très vraisemblablement enclenché une série d’événements qui aboutiront à la dégringolade des États-nations. C’est une «
clé de lecture
» de ces événements à venir que nous vous proposons dans ce billet.
En mai
2010, il y a un peu plus d’un an, nous avions publié un billet intitulé Fourches caudines et tango argentin que nous vous proposons de relire pour mettre en perspective d’une part l’enchaînement des événements qui vont se dérouler dans les prochains mois, d’autre part le contenu de ce billet. Vous pouvez également relire le billet de la semaine dernière (Le «
mal américain
»)
: toutes ces analyses sont liées.
Un peu d’histoire
Depuis 30 ans et la mise en place des Reaganomics à l’échelle mondiale (qui ont eu pour conséquence de réduire les recettes des États en multipliant les baisses et exemptions d’impôts au bénéfice des entreprises et des citoyens les plus fortunés), les États n’ont cessé d’emprunter pour maintenir leur «
train de vie
»
: éducation, justice, diplomatie, dépenses sociales, militaires, etc.
Ce phénomène d’emprunt structurel a abouti d’une part à créer des dettes colossales (par exemple 14
000
milliards de dollars pour l’État fédéral américain, 1
650
milliards d’euros pour l’État français), d’autre part à «
créer de l’argent
» (augmenter la masse monétaire, comme disent les économistes
; vous trouverez un peu plus de détails sur ce sujet dans notre billet Le jour où le dollar s’effondrera).
On a donc multiplié exponentiellement la masse monétaire dite M3, qui comprend non seulement les billets et pièces en circulation mais aussi et surtout les dépôts sur les comptes bancaires, tous les produits d’épargne type livret
A et tous les «
instruments du marché monétaire
» (bons du Trésor, SICAV, etc). En contrepartie… rien. Et c’est là que le bât blesse.
Cette explosion de la masse monétaire d’un pays pour cause d’endettement excessif n’est pas une nouveauté. Un des exemples les plus connus est celui de la république de Weimar en Allemagne avant la Seconde guerre mondiale
: pour payer ses dettes (liées au traité de Versailles) et assurer la paye des fonctionnaires, le gouvernement allemand avait alors fait fonctionner à plein la «
planche à billets
» en imprimant des milliards de marks, générant hyperinflation et instabilité économique.
Une pièce en trois actes
Aujourd’hui, ce «
mal
» a atteint un nombre très - trop - élevé de pays occidentaux, États-Unis en tête, mais également Royaume-Uni, France, Italie… Alors, que va-t-il se passer
?
Premier acte, que nous vivons actuellement
: la trouille. Les créanciers de ces dettes (banques, institutions financières, fonds de pension… notamment ceux basés en Chine) ont la trouille que certains États, dont les États-Unis, ne remboursent jamais leur dettes. D’où le climat de quasi-panique actuel, le cours des actions des banques qui dégringole en Bourse, etc.
Deuxième acte
: l’acceptation de la réalité. Même en saignant à blanc le pauvre peuple (réduction drastique des dépenses, augmentations d’impôts…), le lobby financier va réaliser que nombre d’États ne pourront ni rembourser leurs dettes conformément aux échéances prévues, ni en rembourser la totalité. Il va donc falloir négocier, au cas par cas.
Troisième acte
: la négociation. Le grand marchandage va alors commencer, période de fortes incertitudes pour employer une expression chère aux économistes et politiciens. «
Vous ne pouvez pas rembourser tout le bel argent que nous vous avons prêté, alors que nous offrez-vous en échange
?
», demanderont les banquiers aux États.
De la réponse de ces derniers dépendra alors notre sort. Certains dirigeants «
lâcheront tout
» (c’est ce que, très cyniquement, le lobby financier allemand réclame de la Grèce
: privatisez tout ce qui peut l’être, vendez vos îles, vos statues antiques… le Parthénon même
!). Totalement à l’opposé, d’autres (sans doute beaucoup plus rares) ne lâcheront rien et oseront prendre une position «
révolutionnaire
» (après la confiscation des biens du clergé le 2
novembre 1789, celle des biens des banques le 2
novembre 2012
?). Entre les deux, toute la gamme des compromis, arrangements et tractations en tous genres.
Dernier acte
: des États exsangues, sur le carreau, tenus en laisse par le lobby financier (la proposition de Sarkozy d’insérer dans la Constitution l’obligation de voter un budget en équilibre va tout à fait dans ce sens) qui ont, à de très rares exceptions près, perdu tout pouvoir effectif au profit de ce même lobby.
Cette pièce va mettre plusieurs mois - voire plusieurs années - pour se jouer mais c’est en tout cas dans ce contexte que se dérouleront les prochaines élections présidentielles aux États-Unis et en France et c’est ce type de situation que devront gérer ceux qui seront élus en
2012.
Alors, on fait quoi
?
Les «
Quatre propositions pour
2012
» (voir notre série des billets du 12
juin au 23
juillet) que nous avons avancées comme agenda prioritaire pour la France nous semblent donc plus que jamais d’actualité
: dans un tel maelström, il faudra d’une part savoir définir l’essentiel, le non négociable, d’autre part ne rien lâcher, ne jamais reculer sur ces points essentiels.
Enfin, et c’est là une qualité humaine rare, il faudra être capable de «
sortir du cadre
», notamment lors de la négociation du «
troisième acte
» que nous avons décrite ci-dessus. Pour reprendre une expression que nous avons précédemment employée, il faudra avoir le cran de mettre, fiscalement et économiquement, quelques têtes de banquiers au bout d’une pique.
Lundi
© La Lettre du Lundi 2011
http://lalettredulundi.fr/2011/08/06/les-marches-dodessa/
Message spécial de Simone Wapler
(Chronique Agora) :
"Vous pouvez encore éviter le pire"
Les Etats-Unis ont perdu leur triple A ce matin. Standard & Poor's vient (le 5août) de dégrader la dette souveraine américaine. Que peut-il se passer maintenant ? Que faire ? Est-il encore temps d'agir ?
Oui. Vous pouvez encore éviter la catastrophe.
Je vous explique comment :
Que peut-il se passer ?
Puisque vous nous lisez, vous savez depuis longtemps que les Etats-Unis sont arrivés au stade du débiteur zombie. C'est-à-dire que, clairement, ils sont seulement capables de rembourser (de plus en plus difficilement et en empruntant) les intérêts de leurs dettes. Mais ils ne peuvent pas assumer le remboursement du principal. Beaucoup les croient encore financièrement vivants alors qu'ils sont morts. Même s'ils prétendent officiellement rembourser intérêt ou principal, ils le feront avec des dollars dévalués.
La perte du triple A par les Etats-Unis, aussi artificielle qu'elle soit, devrait néanmoins déclencher une cascade de ventes d'actifs en dollars. Beaucoup de banques centrales, de fonds de pension, ou encore de compagnie d'assurances, sont tenus, de par la réglementation et la législation, de posséder des actifs dits triple A.
Une cascade d'actifs libellés en dollars devrait donc être vendue dès ce début de semaine et les marchés vont poursuivre leur baisse. Cette baisse ne sera pas limitée aux places américaines, évidemment.
Il faut s'attendre à un choc comparable à celui de Lehman Brothers en septembre 2008.
Que devez-vous faire ?
Pour ceux qui ont encore des actions en portefeuille, il est désormais inutile de vendre dans la panique. Mais il est peut-être encore un peu trop tôt pour racheter. Tous les adages boursiers ne sont pas idiots et l'adage "on ne ramasse pas à la volée un couteau qui tombe" fait partie de ceux qui sont censés.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a rien à faire...
Vous couvrir ! Il n'est pas trop tard
Au mois de juin, j'avais écrit un rapport pour vous prévenir des risques et vous inciter à couvrir votre portefeuille.
Se couvrir ? Cela veut dire "protéger votre portefeuille" : cela vous permet de faire le dos rond pendant une baisse, de garder vos titres, tout en ayant des plus-values. Comment ? Je vous en dirai un peu plus dans un instant.
Ce rapport, je l'ai rédigé et lancé en juin, quand le CAC 40 était encore sur les 4000 points. Je recommandais de se protéger contre deux risques principaux :
- Une faillite d'un Etat européen entraînant dans sa chute les valeurs financières et bancaires, et avec elles le CAC 40 tout entier.
- Une faillite de l'Etat américain ou la remise en cause de leur AAA, entraînant également les valeurs financières et bancaires au fond du gouffre -- et les indices par ricochet.
Au cours de vendredi dernier, mes deux préconisations de couverture avaient déjà engrangé 6,89% et 14,1 % de plus-values depuis la rédaction du rapport. Vue la situation autant exceptionnelle que catastrophique, LEUR POTENTIEL N'EST CLAIREMENT PAS EPUISE.
Et c'est la raison pour laquelle je vous écris aujourd'hui. Vous devez ABSOLUMENT protéger votre portefeuille. Si vous ne l'avez pas déjà fait : il est encore temps. Je vous explique pourquoi et comment faire ici.
Vous devez comprendre que "ce n'est pas un gentil krach dans une petite crisounette", comme je le disais l'autre jour. Vous devez comprendre que nous ne vivons pas une crise de plus, mais une crise majeure historique séculaire. Un choc comparable à 1929. Après, plus rien ne sera comme avant.
C'est grave, ce qui est en train de se passer
Les marchés ont décroché depuis maintenant 10 séances. Au niveau macro-économique, les économies développées n'ont jamais été aussi proches d'un complet délitement. Vous trouverez ici une analyse de la situation. Je vous y donne quelques conseils de base pour renforcer la sécurité de votre capital, et surtout, les deux recommandations qui vous aideront à protéger votre argent.
J'insiste, mais il n'est pas trop tard pour protéger votre portefeuille. Une forte baisse à sans doute à venir.
En cliquant ici maintenant, vous pourrez agir dès lundi, quand vous recevrez ce rapport. N'attendez plus.
Meilleures salutations,
Simone Wapler
Rédigé samedi 6 août, à 18h00
Lire :
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Ce sont les agences de notation
qui gouvernent le monde !
http://infoguerilla.fr/wp-content/uploads/2010/03/banksters-......preview.jpg
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Citation: |
La France, aujourd'hui, est prise à la gorge, car sa dette (au demeurant illégitime) est telle que sa capacité de remboursement n'excède qu'à peine la vitesse d'accumulation des intérêts, qui est d'environ 60 milliards par an pour une dette de 1600 milliards au taux moyen de 3,5%.
|
Cela fait de nombreux mois que ce sujet est sur la table (selon LIESI) Les membres dominant du "cartel bancaire" sont confrontés à une réalité : ils ne peuvent plus négliger la puissance financière…
Pour lire la suite cliquez ici
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http://www.lesmotsontunsens.com/files/crise-financiere-fin-du-monde.jpg
1 août 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le 13 juillet, un rapport de 210 pages de la Cour des Comptes, écrit dans un langage qui cherche à contenir la panique, a sonné le tocsin sur l’état des finances locales.
Le rapport commence par l’aveu inquiétant qu’il n’existe pas dans les statistiques publiques de données disponibles sur la structure de la dette locale. « Il est ainsi impossible de savoir, au-delà des montants des encours publiés annuellement par le ministre du Budget et l’INSEE, de quels types d’emprunts ces encours sont constitués ou d’en connaître la maturité moyenne ainsi que leur ventilation par type de taux d’intérêt ».
Rien que ce constat justifie amplement la mise sur pied d’une Commission d’enquête parlementaire sur les « emprunts toxiques ». Réclamé par Jacques Cheminade, elle a été créée début juillet par le président du Conseil général de la Seine Saint Denis, Claude Bartolone, et d’autres qui l’ont rejoint dans cette bataille.
Le rapport estime que l’endettement des collectivités locales (hors établissements de santé pourtant endettés dans des conditions identiques) est passé de 116,1 en 2004 à 163,3 milliards d’euros l’an dernier, une hausse de 41% en moyenne, mais avec une progression de 80% pour les régions, de 63% pour les départements et de 30% pour les communes et les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) à fiscalité propre.
C’est notamment « sous le poids des dépenses sociales transférées, que les départements ont pallié la baisse de leur autofinancement par un recours à l’emprunt. Les régions ont réalisé des investissements importants, notamment dans le domaine ferroviaire, qu’elles ont également financés en s’endettant ».
Voilà donc un constat révélateur : de même qu’un puissant lobby privé profite du démantèlement de la santé publique pour « vendre » des soins à des « clients », les banques se sont ruées sur les collectivités locales pour les endetter dans des conditions scandaleuses.
« L’encours de la dette locale (collectivités, EPCI et divers syndicats) intègre environ 30 à 35 milliards d’euros d’emprunts structurés, dont 10 à 12 milliards d’euros présentent un risque potentiellement élevé », estiment les sages en extrapolant les données d’un échantillon de plus de 2 000 communes. C’est deux fois plus que les statistiques avancées en juin dernier par Philippe Richert, ministre chargé des collectivités locales, pour qui les « emprunts toxiques » représentent seulement sept milliards d’euros.
Rappelons que leur taux d’intérêt peut varier en fonction de critères aussi exotiques que les différences de taux de change entre l’euro et une divise étrangère (dollar, yen, franc suisse, etc.) sur 10 ou 20 ans. Au début, les collectivités bénéficient d’une période dite de « bonification » : l’emprunteur paie un taux bien en dessous du marché. Puis les emprunts entrent en « phase structurée » : les taux explosent et peuvent alors passer de 4% à 20% d’une année sur l’autre. La Cour évoque même des taux pouvant dépasser à terme les 50% !
Une centaine de collectivités est « gravement » exposée aux emprunts structurés. Comprenez qu’elles courent vers la faillite et une soixantaine d’entre elles a déjà saisi le médiateur de l’État.
A la bombe à retardement des emprunts toxiques s’ajoutent deux facteurs supplémentaires de nature à plonger les collectivités territoriales dans l’abîme de faillites graves.
Le Conseil constitutionnel défend
les banques contre la constitution
Le premier vient de la décision du Conseil constitutionnel du 30 juin. À l’initiative de Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), soixante départements (dont trois de droite) avaient saisi le Conseil constitutionnel pour non-respect du principe de libre administration des collectivités locales.
Selon eux, « le financement des allocations de solidarité, c’est-à-dire du revenu minimum d’activité (RSA), du revenu de solidarité active, de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la prestation de compensation du handicap (PCH), coûtera aux départements, cette année, 13 milliards d’euros, l’État ne compensant que 7 milliards ».
Le Conseil constitutionnel souligne que les ressources « doivent être équivalentes aux dépenses qui étaient celles de l’État à la date du transfert ». En violation totale de l’esprit du préambule de notre Constitution, le Conseil constitutionnel se réfugie derrière l’article 72-2 de la Constitution pour réfuter « toute considération sur l’évolution de ces dépenses ». Le conseil explique que cet article n’impose pas, au fil du temps, une compensation glissante et permanente des charges transférées, il appartient seulement à l’État de maintenir le niveau des ressources transférées.
Pourtant, toutes ces dépenses ont été revues à la hausse, du fait de la détérioration de la situation sociale pour le RMI et le RSA, mais aussi de l’augmentation de l’âge moyen de la population ou du déclin de l’état général de santé. Or comme nous l’avons indiqué, la Cour des comptes reconnaît que « sous le poids des dépenses sociales transférées, les départements ont pallié la baisse de leur autofinancement par un recours à l’emprunt ».
Les banques font leurs bagages
Enfin, depuis quelques mois, plusieurs banques sont sorties du marché du financement des collectivités locales qu’elles jugent peu rentables et coûteux en liquidités. Les deux grands acteurs, Dexia (32%) et Caisses d’épargne (24%), ont fortement réduits leur présence sur ce marché. Dexia fait face à des difficultés structurelles pour se refinancer sur les marchés ce qui la conduit à réduire la production de crédits. La Caisse d’Épargne a décidé, après avoir étudié l’impact des futures règles de Bâle III, de réduire sa présence sur ce segment. Idem pour le Crédit Agricole, exposé en plus à des fortes pertes de sa filiale Emporiki en Grèce.
Retour à la Caisse des dépôts
Devant la menace d’une crise dramatique, Michel Bouvard, député de Savoie et président de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et des consignations (CDC), a suggéré que, si l’Etat le décide, les fonds d’épargne de la CDC, dont l’encours atteint 223,6 milliards d’euros à la fin 2010, puissent être mis à contribution, à l’image de ce qui s’est passé en 2008. A cette époque, en pleine crise de liquidités, les collectivités ne trouvaient plus de financements bancaires, et l’Etat fut obligé de débloquer d’urgence une enveloppe de 5 milliards d’euros sur les fonds d’épargne.
De leur coté, aussi bien la Cour des comptes que l’Association des Maires de France soutiennent l’idée d’une agence de financement des collectivités par le biais d’émissions obligataires.
Bien mieux serait la décision, préconisée par Jacques Cheminade dans son appel à la création d’une Commission d’enquête sur les emprunts toxiques, de faire revenir Dexia dans le giron de la CDC en tant qu’agence historique de refinancement des collectivités, à condition que les principes sous-jacents à la loi Glass-Steagall soit appliqués aux deux, ainsi qu’à tout le secteur financier privé. C’est la seule façon de mettre fin à la finance folle.
Nicolas Sarkozy risque de pleurer car ses "amis" américains vont lui planter deux crocs de boucher financiers dans le dos. Ainsi, CNBC a titré tard hier soir "ECB Bailout Will Cost France Its Triple-A Rating". Le titre est sur la FRANCE, alors que Kyle Bass a dit "à la France et sans doute aussi à l'Allemagne". Pas grave, tout le monde à compris et à partir de mardi matin, une meute de hyènes affamées va dépecer une Marianne affaiblie et dont les mains sont liées dans son dos avec une corde "Made in EU"... Et Kyle Bass a ajouté ce que je vous repète depuis 4 ans: "U.S. banks are in better shape than European banks. Europe doesn't have the money to recap their banks because they don't have a mechanism to print the money like we do", les banques US sont en meilleure forme parce que l'Europe n'a pas le droit d'utiliser la planche à billets, juste à endetter les Européens encore plus à chaque tour de Monopoly. Pour ceux qui ont encore du Bisounours collés aux yeux, lire ici CNBC.
De son côté, FT alphaville a consacré un grand papier à la degradation de la note de la France, lire ici pour rire un peu de leur mauvaise foi. Enfin, last but not least, lisez cet article de Reggie Middleton sur ZH qui explique aux Américains comment profiter de la crise en Europe. Edifiant, n'est-il pas? Ah, j'oubliais, CLIQUEZ ICI, vous allez voir le joli graphique sur la France, avec les compliments, of course, du Business Insider. Enfin, même le Figaro en parle, et notre lecteur Laurent dit "Malgré son AAA, la France n'est plus une valeur refuge et son CDS à 5 ans a bondi de 15.5 points". Donc, aux Armes, Citoyens, formez vos bataillons....
AUX ARMES CITOYENS, QU'UN SANG D'OR ABREUVE NOS SILLONS (suite)
du 9 au 14 août 2011 : Vous allez me dire "Que puis-je faire, moi lecteur ou lectrice?". Simple: acheter des pièces ou des lingots d'argent ou d'or en masse pour renforcer le trésor de guerre de la France. Même avec une seule pièce vous contribuerez au mécanisme de défense contre ce qui va se passer dans les jours qui suivent. Plus l'or et l'argent affluent vers la France, plus on la renforce. Papier VS métal, il n'y a pas photo. C'est tout ce qu'on peut faire, à notre niveau, face aux traders et surtout à l'incompétence crasse des politiques (de gauche et de droite) actuels qui veulent maintenant empêcher les Français d'acheter de l'or librement. C'est même de la trahison pure et simple, alors que toutes les chaînes de télévision disent aux Français "Vendez votre or, Vendez votre or, Envoyez-le nous par la Poste".
Vous ne me croyez pas? Eh bien regardez cette dépêche de Reuters (bien connu pour donner le "la") de hier soir: "France, Britain AAA Ratings Under Scrutiny After US Cut"... Comme les agences de notation anglo-saxonnes ne vont pas s'en prendre tout de suite au AAA anglais, c'est par définition la France qui sera executée la première. Ainsi Reuters met en garde sur la hausse des Credit Default Swaps tricolores "a surge in the cost of insuring French debt against default on Monday highlighted alarm ... France has slipped into borderline AA+/Aa1/AA+ (one notch below AAA) territory, so risks to its AAA are rising as stresses spread" ... In another indication of mounting concern over France, spreads between French and German 10-year bond yields hit all-time highs last week and remained wide on Monday. The most likely trigger for France to be put on negative watch would be a failure by the government to get parliamentary backing for a constitutional limit on future public deficits, with opposition left-wing lawmakers vowing to reject it". Lire ici Reuters sur CNBC. Donc, ne comptez pas sur votre député pour quoi que ce soit, depuis 3 ans vous avez vu que pas un seul n'a osé parler de la crise haut et fort... En France, il n'y a pas de crise, juste des conséquences...! Je crois que désormais, les Français sont pratiquement seuls face aux traders.
AMBROSE EVANS PRITCHARD: "L'APOCALYPSE EUROPEENNE A ETE REPOUSSEE DE 3 SEMAINES"...
du 9 au 14 août 2011 : "Eurogeddon postponed again as ECB gains three weeks", oui et merci à Jean-Claude Trichet pour cette délicate attention. Donc vous auriez pu passer des vacances tranquilles sauf que Londres est en flammes et que Wall Street a frôlé le -666 points... Mais voila, le saint patron de la BCE a endetté les Européens encore plus, histoire de faire plaisir aux politiques qui pensent que l'Eurozone a encore de l'avenir devant lui... Donc, vous lecteur, avez encore plus de dettes à payer en impôts que la semaine passée... C'est beau la politique financière... "Jean-Claude Trichet has saved civilization. There will not be a spiralling bond crisis in Italy and Spain in early August after all. An imminent disintegration of Europe's financial system has been averted". Ce qu'il y a de génial dans cette affaire c'est que la BCE "n'a pas un rond" pour acheter tous les Bons du Trésor espagnols et italiens à venir, sans parler des autres pays... C'est la méthode Coué appliquée à l'échelle européenne et américaine face aux montagnes de dettes que tout le monde sait être non remboursables... Mais notez bien que Ambrose Evans-Pritchard a une nouvelle fois fait une référence à l'Apocalypse de Jean. Pourquoi? Si vous lisez ce blog depuis quelque temps vous le savez, mais pour les nouveaux: "ECB will have to buy roughly half the outstanding tradeable debt of the two countries ... 850bn. I would put it nearer 1 trillion of euros. This is currently impossible". C'est le moment de cogiter et de trouver le nombre de la Bête, qui est celle d'une banque, et qui va bientôt faire "boum". Si vous avez oublié votre pilule Prozac, cliquez ici, vous n'en aurez plus besoin.
PENDANT CE TEMPS: LONDRES BRULE A NOUVEAU
du 9 au 14 août 2011 : J'avais couvert les émeutes et pillages de Los Angeles avec un confrère photographe de Sipa pendant une semaine. Et ce que je vois à Londres en est l'exacte réplique en pire: le résultat d'une profonde injustice qui permet à une foule privée de toute aide sociale (les budgets ont été donnés pour sauver les banques) de se venger et de tout voler dans une sorte de folie collective. En effet seule la folie permet à des pilleurs de se laisser photographier ou filmer avec leur butin, un peu comme des chasseurs posant leur botte sur l'animal abattu. Mais là nous avons une nuance: plus de 15.000 policiers ont été virés ou mis à la retraite en Angleterre pour cause d'austerité. L'une (une) des haut gradés de la police a quand même décidé de partir en vacances en Floride et cela un jour après le début des émeutes m'a appris le Daily Mail, scandalisé! La foule, elle, a décidé de venger la mort d'un homme dans des circonstances peu claires, et surtout le passage à tabac de deux jeunes filles par la police au cours d'une marche pacifique à déclenché le reste. Plus rien ne va en Angleterre et hélas, ce n'est que le début. Mais en vérité que doit-on attendre quand le peuple est volé pour sauver les banquiers? Il vole à son tour, et se révolte, exactement comme les Parisiens avec les "Révoltes de la Farine" (ici lien Wiki) quelques années avant 1789. Non seulement c'est déjà la 3e nuit, mais les émeutes se sont propagées aux autres villes. Et dire que le gouvernement corrompu a prévu de virer 20.000 autres policiers... parce que les politiques au pouvoir avaient estimé que les privations sociales ne donneront pas l'envie au Anglais de se révolter... Authentique!!! Lire sur les émeutes Reuters UK.
PENDANT CE TEMPS: APOCALYPSE A WALL STREET -632 points
du 9 au 14 août 2011 : C'est Bête, à quelques points près, il aurait pu nous faire un joli -666, ce qui aurait été en osmose avec la situation actuelle. Et c'est la seconde fois en quelques jours... A croire que la descente aux enfers a commencée. Lucifer va être content, il va avoir beaucoup de journalistes financiers en visite :-) C'est la 6e plus forte baisse de l'Histoire. Allez, un petit effort pour un -666... please? Toujours est-il que la presse américaine parle maintenant d'Armageddon, apocalypse donc, et qu'on y va tout droit. Le plus drôle c'est que Obama le Niais y a largement contribué avec le discours le plus débile jamais prononcé dans l'histoire des présidents américains. Cette fois, Obama est mort, plus personne ne croit en lui, à part le journaliste lénifiant de l'AFP qui s'est bien gardé de dire que MEME
Plus drôle, Moodys et Fitch ont critiqué la décision de SP, et, pour se venger SP a abaissé la note de Moodys (ha ha ha, qu'est-ce qu'on rigole quand même dans cette crise...). SP a raison, Moodys n'est plus crédible disant que les US méritent leur AAA! Pire, depuis hier, Obama a perdu à son tour tout crédit (ha ha ha), il est devenu Obama le Niais qui, dès qu'il parle, fait chuter le Dow Jones. Bref, l'or a battu un nouveau record, 1753 dollars l'once (merci à tous les lecteurs qui m'ont envoyé un mot), seul l'argent est resté, MYSTERIEUSEMENT, en dessous des 40 dollars, grand bravo à Blythe Masters pour son sang froid et sa détermination... Elle m'épatera toujours. A ce propos, l'un de ses cadres a déclaré que la JP Morgan attend l'or à 2500 dollars d'ici la fin de l'année (lien WSJ). Posez-vous la question pourquoi il ne parle pas de l'argent... En fait Blythe n'a qu'une seule solution maintenant: mettre tout son poids dans l'or pour détourner l'attention de l'argent métal... De toute manière, plus besoin d'être un oracle pour comprendre qu'avec l'arrivée de la planche à billets No3, ou QE 3.0 (imminent selon diverses sources), l'or va atterrir sur la planète Mars (où on vient de trouver un Martien qui vous demande de lui envoyer votre or dans une enveloppe).
LE SILENCE DES AGNEAUX, DES MEDIAS, DES CRETINS
du 9 au 14 août 2011 : Notre trader Pascal, comme vous tous, chers lecteurs, a vu comment les médias français ont joué le crash de lundi (à la baisse, ha ha ha):
Il est clair que le mot d'ordre général est passé dans les rédactions pour présenter les choses de façon positive alors que nous avons un krach enorme en déroulé, contenu par les algorithmes. Ce n'est pas un krach ... non non mais juste 11 seances de baisses historiques et consécutives et 1000 points de paumés sur une finale à presque -5%. Rien de grave et possiblement un début de cycle haussier. Information quand tu nous tiens. Pauvres petits porteurs... Pauvres electeurs... Hier Max Keiser à la télé US comparait Goldman Sachs pour le citoyen américain à ce qu'a été Buffalo Bill pour la population des bisons il y a 200 ans... Excellent comme à son habitude. Le gold, lui, part en parabolique comme le scénario le prévoyait depuis des mois".
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