Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
Le scrutin de dimanche, qui met aux prises l'ancienne égérie de la "révolution orange", âgée de 49 ans, et Ianoukovitch, de dix ans son aîné, est crucial pour l'avenir de l'ancienne république soviétique, écartelée entre ses tentations européennes et celles d'un retour dans le giron de Moscou.
"Si Ianoukovitch veut un combat à la loyale, nous y sommes prêts, mais s'il cherche à tricher, nous serons en mesure de le contrer comme il ne l'a jamais vu, y compris en 2004", a prévenu Timochenko.
L'intéressé a interprété cette menace comme "un signe de faiblesse" de la part du chef du gouvernement et de "prise de conscience qu'elle est en train de perdre".
Ioulia Timochenko a déclaré que si la volonté populaire n'était pas respectée elle en appellerait au peuple.
"Les seules personnes qui se rassembleront place de l'Indépendance seront ceux qui aiment les mêmes plats que Timochenko, la saleté, les mensonges et la diffamation", a rétorqué son adversaire.
DES POLITIQUES ANALOGUES
Victor Ianoukovitch, qui dispose d'une forte implantation dans l'Est et le Sud industriels et russophone, a devancé de dix points au premier tour son adversaire, mieux placée dans le centre et l'ouest, ukrainophones.
Le durcissement du ton de celle-ci indique apparemment qu'elle a senti le vent du boulet lors de ce premier tour, le 17 janvier.
"Elle cherche la confrontation, soit pour obtenir une sorte de compromis en sa faveur au lendemain des élections, soit pour se ménager une porte de sortie honorable sans se sentir totalement battue", estime l'analyste Vladimir Fessenko.
"Il n'y aura pas de seconde révolution orange", ce dernier, faisant allusion au "troisième tour" imposé par la justice ukrainienne en 2004 et remporté par le président occidental sortant Victor Ioutchenko.
Le Parti des régions de Ianoukovitch a présenté mercredi au parlement un amendement à la loi électorale abrogeant une disposition aux termes de laquelle des représentants des deux candidats doivent être présents dans chaque bureau de vote pour approuver le dépouillement.
Timochenko y a aussitôt vu une volonté de trucage. Elle a appelé Ioutchenko, son ancien allié, a bloquer cette disposition, mais celui-ci l'a promulguée.
En dépit de leurs personnalités contrastées, Ianoukovitch et Timochenko défendent des politiques analogues - rapprochement avec l'Europe, amélioration des relations avec Moscou et renégociation du contrat de fourniture du gaz russe.
Mais Ianoukovith a exclu en cas de victoire une alliance avec son adversaire.
Version française Marc Delteil
http://fr.news.yahoo.com/4/20100204/twl-ukraine-election-bd5ae06.html
http://artdevivresain.over-blog.com/article-vaccinations-abusives-le-parlement-europeen-enquete--42217534.html
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"Ghettos" de riches...
Adresses secrètes des riches ...
Les grandes fortunes aiment s'y reposer et améliorer leur swing. © Nicole Carlotti
Le golf de Sperone : les grands dirigeants et les peoples, surtout les fans de la petite balle blanche, connaissent bien l'adresse. Cette résidence privée et sécurisée est un véritable refuge pour riches. Ce petit coin de paradis, à côté de Bonifacio, comprend 180 villas posées dans le maquis face à la mer.
Si les vigiles laissent pénétrer un quidam, il ne croisera que du beau monde. Les banquiers y côtoient des dirigeants du Cac 40 et quelques célébrités médiatiques ou politiques comme Christine Ockrent et Bernard Kouchner. Comme dans la plupart de ces résidences privées, certaines maisons sont parfois à louer. Les heureux élus doivent au minimum débourser 7 000 euros la semaine.
La Ville Ocre est à la mode et les fortunes du monde entier s'y précipitent pour mettre la main sur l'un de ses 28 000 riads, ces maisons de notables organisées autour d'un patio à ciel ouvert. Plus d'un millier aurait été vendu pour être restaurés par des occidentaux. Et si le centre-ville ne convient pas, les riches se font construire des maisons à l'extérieur de la ville à la décoration andalou-mauresque, mosaïques au sol avec piscine.
Les Français ont débarqué en premier (parmi eux Pierre Bergé, Anne Sainclair, BHL) mais on y croise aussi de plus en plus de Belges, d'Anglais et d'Italiens. Le prix des riad a été multiplié par cinq.
Plus chic qu'un riad, acquérir un palais proximité de Marrakech, comme Richard Branson. © Gildas Lepiller - Fotolia.com
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/adresse-des-riches/?f_id_newsletter=2405
L' Euro: Implosion, ou sursaut ?
En lançant l’idée de monnaie unique, les entrepreneurs politiques européens sont passés de la haute couture au prêt à porter. Les monnaies nationales étaient jadis le reflet du vécu d’un peuple et d’une culture. L’histoire de ces monnaies avec leurs hauts et leurs bas, avec les variations de leurs qualités : niveau de convertibilité, espace de circulation, taux de l’intérêt, taux de change, inflation etc., était aussi l’histoire de leur peuple utilisateur. Le DM correspondait bien à l’histoire tumultueuse allemande. Le franc correspondait bien à l’histoire toute aussi tumultueuse de la France, etc. Bref la monnaie nationale était le vêtement haute couture d’un peuple ou d’une nation.
Haute couture et prêt à porter.
Le passage à l’euro devait changer la donne puisqu’il s’agira de construire un vêtement acceptable par des peuples et nations fort dissemblables : Désormais le « grand mince » se devra de porter le même vêtement que le « petit un peu rond ». La haute couture disparait.
C’est cette question fondamentale du vêtement commun qui va envahir la littérature économique sous la rubrique thématique de « zone monétaire optimale ». Et il est vrai que les différences entre le « grand mince » et le « petit un peu rond », s’énoncent en termes de régimes démographiques, de niveaux de développement, de fiscalité, de dépenses publiques, de structures industrielles, de poids des échanges extérieurs, d’inflation, de gains de productivité, de dépenses de recherche, de systèmes politiques, de caractéristiques culturelles, etc. Et évidemment la liste des spécificités n’est pas limitative….Encore plus de différences que celles séparant le « grand mince » du « petit un peu rond »
Et puisque les entrepreneurs politiques ne disposaient pas d’une zone monétaire optimale lors de l’ouverture du chantier, le pari était que cette optimalité devait plus ou moins s’auto construire, auto construction résultant des bienfaits évidents de la monnaie unique. Avec le premier d’entre eux : une accélération de la croissance économique de la zone. Mais comment courir plus vite, avec un vêtement qui comprime le corps et les membres du « grand mince », et fait trébucher le « petit un peu rond » ?
La suite est davantage connue : croissance durablement plus faible que partout dans le monde, et surtout maintien, mais davantage encore, aggravation de la plupart des hétérogénéités. Plus récemment, sous l’impulsion de la crise, le spread de taux sur la dette souveraine qui avait quasiment disparu est devenu fort problématique. Prés de 3% disions-nous dans un article du printemps dernier, plus de 3% aujourd’hui.
Parce qu’il existe naturellement des « grands minces » et des « petits un peu ronds », il existe naturellement des taux d’intérêts – assez bons indices rassemblant toutes les disparités - qui sont eux mêmes différents. La monnaie unique, introduit la fin du taux sur mesure, pour introduire le prêt à porter : désormais existera un taux moyen, celui fixé par la BCE.
Le « petit un peu rond » , déjà peu adapté à la course, se rattrapait- au moins partiellement- par la légèreté de sa monnaie qu’il dévaluait en permanence, ce qui permettait le maintien relatif de son industrie. La faiblesse des gains de productivité, était compensée par une monnaie fondante .Il restait pourtant moins performant que le « grand mince », car la monnaie fondante était naturellement associée à un taux d’intérêt plus élevé. Le « grand mince », bénéficiant de son adaptation à la course, pouvait maintenir un taux de change élevé associé à un taux d’intérêt bas. La gêne procurée par les dévaluations de ses partenaires, restant dans les limites du supportable.
Avec un taux d’intérêt désormais unique- donc taux moyen qui est une baisse pour le « petit un peu rond », et une hausse pour le « grand mince »- et un taux de change qui n’est plus individuellement manipulable, les choses vont changer.
Et tous devinrent passagers clandestins.
Taux de l’intérêt plus faible, et taux de change bloqué, voila ce qui attend le « petit un peu rond » qui sera désormais victime croissante de sa sous- productivité. La balance commerciale, va rapidement se dégrader sous la poussée de l’une et de l’autre cause : le crédit peu cher, gonfle l’endettement et la consommation de produits importés eux-mêmes peu onéreux. Quant à l’investissement, ses flux sans doute croissants, se porteront plus volontiers sur l’immobilier à débouchés internes, que l’industrie, à débouchés externes limités par la sous –productivité et le taux de change devenu inadapté. Bref, le « petit un peu rond » s’offre une véritable monnaie de réserve à l’américaine : il peut dépenser sans compter, c'est-à-dire sans la menace de la dévaluation de jadis…
Ce qui attend le « grand mince » est fort différent. Son taux de l’intérêt est plus élevé, ce qui ne facilitera ni la consommation ni l’investissement : il risque de courir moins vite. Sauf qu’il reste très compétitif par ses gains de productivité. Il peut, par conséquent, bénéficier pleinement de la croissance du marché mondial impulsée par celle des émergents. Les profits normalement diminués de la rente de l’intérêt sur les marchés nationaux, seront moins pénalisés à l’exportation : la croissance des exportations, est plus rapide que la croissance domestique. A l’interne, moins de crédits à la consommation et moins de spéculation immobilière. Le prix du logement évolue peu. Le vrai gain du « grand mince » -que la nature n’avait pourtant pas mal doté- est surtout la garantie qu’il a maintenant, de ne plus être gêné par les « petits un peu ronds » qui avaient la mauvaise habitude de compenser leurs inefficacités par des dévaluations peu coopératives.
Le nouveau vêtement monétaire est inadapté pour tous les partenaires…. qui pourtant ne vont pas s’en trouver plus mal en temps de non- crise : si le vêtement n’est pas adapté au corps, les corps vont s’adapter au vêtement. Le « petit un peu rond » se désindustrialise, s’endette, se trouve livré à la spéculation immobilière, mais encore une fois, il vit le rêve de la monnaie de réserve à l’Américaine.
Le « grand mince » ne se désindustrialise pas, développe son hyper-compétitivité -d’autant plus vite que « les petits un peu ronds » ne peuvent plus opposer la barrière de la dévaluation- et connait un environnement immobilier non spéculatif.
Tout ceci revient à dire que la monnaie unique-le vêtement unique -ne rapproche pas les acteurs, mais les éloigne dans des postures creusant les différences. Depuis 10 années, les spécialistes scrutateurs des signes de convergences économiques, constatent et répètent que de nouveaux efforts doivent être consentis, pour aboutir à ce qui ferait de la zone euro une « zone monétaire optimale ». Convergence impossible puisqu’aussi bien, le « grand mince » et le « petit un peu rond » se sont faits passagers clandestins de la zone. Le « petit un peu rond » aime le navire en ce qu’il voit dans l’euro une drogue bien douce. Le « grand mince » aime le navire qui confirme chaque jour une hyper- compétitivité qui n’est plus menacée par les risques monétaires : les exportations dans la zone sont garanties. Les deux sont sur le même navire, ne se disent rien- les économistes parlent de stratégies non coopératives- en ce qu’ils sont tous passagers clandestins. Le pari de l’euro était de construire une zone modèle. En exacerbant les différences, on affirme, voire on crée, et on enkyste des différences : modèle Rhénan pour l’Allemagne; modèle anglo saxon pour l’Irlande ou l’Espagne, etc.
Lorsque la crise financière devient crise économique, et que les Etats s’épuisent à maintenir les demandes globales en creusant de façon historique les déficits publics, c’est le navire tout entier qui est menacé par l’élargissement des spreads de taux. Le taux moyen était celui fixé administrativement par la BCE. Les taux d’intérêt sur les dettes souveraines sont, elles, fixées par le marché . Là où il y avait bulle spéculative, notamment immobilière, les choses seront plus graves que là où les bulles étaient relativement inexistantes : la crise sera plus grave chez le « petit un peu rond », relativement moins grave chez le « grand mince ». Le premier verra son déficit public augmenter beaucoup plus rapidement que le second. D’où les écarts qui mesurent l’inégalité des soutenabilités de la dette.
La suite de l’histoire qui s’écrit présentement, ne peut toutefois être comprise sans la compréhension préalable des mécanismes qui ont engendré l’euro.
Passagers clandestins ou entrepreneurs politiques ?
On ne rappellera pas ici que les groupes, exigeant la libération complète des échanges et du mouvement des capitaux, se sont partout manifestés très tôt, vis-à-vis des entrepreneurs politiques nationaux. A peine de marginalisation sinon de non- reconduction au pouvoir, les entrepreneurs politiques français furent amenés- dès la fin de la période de reconstruction- à libéraliser et à entrer dans la mondialisation. Il est même possible de dater l’entrée officielle de la France dans cette dernière, puisque c’est le 15 mars 1983 qu’est décidé le maintien du franc dans le «serpent » et le renoncement par le groupe au pouvoir, à toute autonomisation du pays vis-à-vis des forces du marché. Nous avons également vu, que ce renoncement était aussi un renoncement monétaire (cf l’article :http://www.lacrisedesannees2010.com/article-la-crise-scenario-pour-2010-42124131.html).
Lorsque tout fût libéralisé (début des années 80), les entrepreneurs politiques français ont pris conscience des risques potentiels liés au retour de la Grande Allemagne. Jusque là, les déficits budgétaires, qui représentaient le coût de l’achat des voix sur le marché politique, s’évaporaient facilement par l’inflation, ce que nous appelions la répudiation douce de la dette dans l’article précité. Libéraliser était un moyen d’acheter des voix, mais les conséquences de la libéralisation et d’une Allemagne réunifiée et sur- puissante sur le marché des changes et le taux de l’intérêt, voient le coût de cet achat augmenter dangereusement. La répudiation douce (inflation), se trouve combattue par des taux d’intérêts « durs », que l’on ne peut plus maitriser comme par le passé en raison de la perte de contrôle monétaire. La dépréciation traditionnelle du taux de change, difficile à évaluer en termes de gains et de pertes de voix sur les marchés politiques, est compensée par des taux d’intérêt qui accroissent considérablement le coût de la dette souveraine. Le DM, en devenant la monnaie phare de l’Europe, va gêner la pérennisation du modèle keynésien inflationniste de cette variante du « petit un peu rond » qu’est la France. Plus clairement encore, l’achat de voix par déficit budgétaire devient une opération qui n’est plus sans contre partie.
L’euro est donc une construction politique, ou un navire pour passagers clandestins. L’euro, en offrant un taux de l’intérêt autrement plus faible, permet de pérenniser les déficits budgétaires à coût réduit pour les entrepreneurs politiques. Sans doute les voix achetées sur les marché politiques ne sont- elles pas semblables, les entrepreneurs dits de « droite » achetant plutôt avec une monnaie appelée « mesures fiscales », et ceux dits de « gauche » avec une monnaie appelée « avantages sociaux » ; elles correspondent néanmoins à un déficit budgétaire. Cette donnée fondamentale explique qu’il y a eu historiquement, cartellisation des grandes entreprises politiques françaises vantant d’une même voix les mérites de l’Euro. Cartellisation d’un côté, et barrières à l’entrée très élevées sur le marché politique, devaient assurer le succès de la construction.
Bien évidemment, les entrepreneurs politiques allemands, n’ont pu accepter l’euro que sur des bases ne mettant pas en cause le consensus politique du moment. D’où les fameux critères de Mastricht qui théoriquement annulent les avantages de l’euro pour les entreprises politiques françaises. Les marchés politiques étant de court terme, la dépréciation du futur y est forte. Les « petits un peu ronds », et leurs entrepreneurs politiques, ont bien perçu les avantages immédiats …tout en se disant que les inconvénients des critères de convergence, pourraient être un jour renégociés, voire oubliés. Et effectivement, l’histoire devait montrer que les fameux critères deviendront vite un objectif éloigné, avec des contrevenants qui seront rapidement majoritaires à l’intérieur de la zone.
Sans doute ce « grand mince » qu’est l’Allemagne, connaitra-il l’inconvénient d’un taux de l’intérêt sur l’euro plus élevé – parce que pollué par les « petits un peu ronds »-que le taux sur lequel rayonnait le DM, mais offrir une monnaie de réserve à l’américaine, à des clients importateurs avides, n’est pas dénué d’avantages.
Les entrepreneurs politiques peuvent-ils quitter le navire ?
Il est inutile de revenir sur l’élargissement des spreads qui résultent des coups de boutoir de la crise. Globalement les « petits un peu ronds » sont très malmenés, et plus encore les variantes les plus consommatrices des bienfaits de la monnaie de réserve à l’Américaine, ceux qu’on appelle parfois les pays du « club med ». Les spreads lourds qui frappent ces « petits un peu ronds » signifient la relative disparition de la rente monétaire : La monnaie de réserve n’est plus ce qu’elle était, et les taux qui s’élèvent sont le fantôme de la monnaie nationale qui bien que disparue rôde encore. Plus clairement : la valeur électorale de l’euro diminue. Et il devient de plus en plus difficile d’acheter des voix avec des déficits accrus.
Les entrepreneurs politiques au pouvoir en Grèce, présentent des plans d’assainissement qui ne jouissent d’aucune crédibilité : passer d’un déficit public de 12,7% du PIB en 2009 à 3% en 2012, compte tenu des effets récessifs de la diminution de la dépense publique, de la hausse de la fiscalité, de la sous compétitivité industrielle, de la faiblesse de la croissance des économies partenaires, et surtout de l’envolée extrême du coût de la dette, est rigoureusement impossible. Sans changement des règles du jeu, la Grèce, mais aussi sans doute nombre de « petits un peu ronds », sont définitivement plongés dans la trappe à dettes. Cela signifie par conséquent, que l’actuel bon fonctionnement du marché de la dette souveraine grecque, repose sur l’hypothèse de l’aléa moral. Par exemple l’apport potentiel de garanties par les autres pays de la zone, ou l’hypothèse de centralisation de la gestion de la dette, au niveau de l’ensemble de la zone, voire l’intervention du FMI.
C’est qu’il sera très difficile aux entrepreneurs politiques de prendre la décision de quitter le navire, même si la valeur électorale de l’euro est en très forte baisse. Tout d’abord pour les entrepreneurs politiques grecs, qui ne peuvent répudier activement la dette, par exemple en donnant un ordre impossible à la banque centrale grecque, d’acheter des titres publics en euros. Ou en donnant un ordre impossible aux autres banques, de se substituer à la banque centrale. Il y aurait là une rupture de contrat avec l’ensemble de la zone, et des risques majeurs d’essaimage. Cette forme de répudiation serait aussi une imposture puisque le pays en question fabriquerait une monnaie, l’euro, qui n’est plus la sienne.
Une autre possibilité, serait le « sauve- qui- peut » des entrepreneurs politiques grecs renouant avec la Dracme. Là aussi, situation très difficile, car comment rembourser les dettes antérieures libellées en Euros ? Que deviennent les actifs internationaux incorporant de la dette souveraine grecque ? par exemple, que devient l’assurance vie d’un épargnant français dont le fonds obligataire support, est lourdement chargé en dette Grecque ? Là aussi, risque majeur d’essaimage à tout le moins gigantesque et hautement dangereux. Comme quoi, l’association du libéralisme financier et du constructivisme politique, est potentiellement un mélange détonnant.
Quitter le navire, pour les entrepreneurs politiques grecs, n’est donc a priori pensable que sous la pression d’une crise sociale, devenue incontrôlable par les entreprises politiques traditionnelles. Perspective peu réjouissante. Un raisonnement semblable peut évidemment s’appliquer aux autres « petits un peu ronds ». C’est dire que les marchés politiques, ne vont pas facilement se retourner contre l’euro, et la cartellisation, même fissurée, risque de tenir. Et ce d’autant que l’extrême jeunesse de l’euro, ferait que ce serait les mêmes entrepreneurs qui au cours de leur carrière, auraient d’abord vendu sur les marchés politiques les vertus de la monnaie unique, pour- 15 années plus tard - en exposer les insurmontables inconvénients. Les entrepreneurs politiques peuvent-ils se décrédibiliser à ce point ? Vendre de l’équilibre budgétaire- au moins en tant que promesse- est peut-être aujourd’hui électoralement plus rentable.
Cela signifie t-il pour autant que, si naguère, en résultante des abandons monétaires, les marchés politiques se sont assez spontanément dirigés vers la création d’une zone monétaire largement artificielle, ils vont à la faveur de la crise, poursuivre la construction européenne et arrimer la monnaie à un grand Etat européen ?
Sur le papier des croyants du constructivisme, les choses sont simples : il n’y a plus de « grands minces » ni de « petits un peu ronds ». Il existe désormais un seul Etat, sans doute hétérogène, mais disposant d’une monnaie souveraine. Cet Etat serait donc monétairement armé selon la grande tradition des Etats. Peut-être même « Etat non édenté » pour reprendre une expression de l’article précité. Il n’y a plus de dettes souveraines au pluriel mais une dette souveraine au singulier. L’idée de haute couture peut enfin renaitre.
Cela signifie que les passagers clandestins prennent conscience, qu’en temps de crise majeure, la clandestinité, désormais électoralement démonétisée, est moins avantageuse que les stratégies coopératives : Le navire euro ne peut plus être peuplé de passagers clandestins.
La stratégie coopérative, est plutôt celle du modèle keynésien inflationniste, permettant d’extirper l’Europe du double étau des taux de change trop élevés, et des montagnes de dettes publiques produites par la gestion de la crise. Cela renvoie à un problème classique de théorie des jeux. Question dont la difficulté est lisible dans le très laborieux fonctionnement quotidien de l’Eurogroupe aujourd’hui.
C’est que le modèle keynésien inflationniste au niveau d’un grand Etat suppose désormais une politique économique supranationale, avec en particulier des ressources budgétaires importantes, donc une fiscalité dénationalisée. Or l’arme fiscale et les dépenses correspondantes sont la combinaison productive qui assure l’existence des entreprises politiques nationales.
Le couple monnaie unique/ grand Etat suppose donc d’énormes changements, qui se ramènent tous à la question de l’évaporation progressive des marchés politiques nationaux, au profit de la naissance de marchés politiques européens. Faire évoluer le navire peuplé de passagers clandestins, vers un navire peuplé de passagers en accord sur la direction et la gestion du gouvernail, dépend de la capacité à faire naitre des entreprises politiques nouvelles, marginalisant les vieilles entreprises politiques nationales. Les énormes coûts d’une implosion de l’euro pourraient faciliter cette perspective.
L’ambition du présent texte était dépourvue de connotations prédictives plus ou moins prétentieuses. Il s’agissait simplement de repérer le jeu complexe des forces qui dessinent le paysage de l’euro et ses trajectoires possibles.
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-l-euro-implosion-ou-sursaut--43801089.html
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Alexandre le Grand, wikipedia
Grèce: Attention aux interprétations faciles
Les décisions récentes: stratégie de remise en ordre des finances publiques avec les programmes sectoriels correspondants, notamment au niveau de la fonction publique; placement du pays sous la tutelle de l'union; lancement d'une procédure en infraction; changement du statut d'Eurostat; etc, donnent lieu aux analyses les plus diverses qui pour autant renouent presque toutes avec la vieille idée du complot.
Bien évidemment ces analyses, partent de l'idée peu contestable, que le plan de rétablissement est irréaliste. Il est vrai qu'en Grèce plus qu'ailleurs les entrepreneurs politiques fonctionnent sur la base d'un clientélisme gourmand en déficit public, l'achat de voix se faisant plus facilement qu'ailleurs en termes de créations d'emplois publics. le plan est simplement politiquement irréaliste. Ce fait n'est guère contestable.
Par contre les analyses qui évoquent l'idée d'un complot financier ou d'un complot bruxellois ne semblent guère résister à l'analyse.
Complot financier tout d'abord.
On entend que les marchés se seraient attaqués à la dette grecque en sous entendant que derrière ces marchés il y aurait de gros acteurs décideurs...les quels seraient en connivence avec les agences de notation qui auraient données le signal de l'attaque. Ces attaques permettant aussi à certains de tirer avantage de la montée du spread. Pour être juste, cette thèse devrait aussi devoir démontrer que ces quelques gros décideurs (mégabanques ou mégahedge funds) disposeraient d'un bilan coûts/avantages très favorables à la sortie de la Grèce de l'eurozone, voire à l'implosion de la zone elle-même. Or ce bilan est impossible à réaliser tant les externalités issues de la stratégie de l'attaque, sont nombreuses et surtout inconnues. C'est que la sortie de la Grèce ressemblerait fort à l'insolvabilité des ménages américains qui dès 2007 vont - sans le vouloir- par le jeu de la titrisation, contaminer nombre d'actifs et déboucher, par mimétisme, sur la crise financière. La dette grecque se trouve comme les crédits hypothécaires, partout dans les produits financiers. Les méga banques américaines ont d'autres soucis aujourd'hui, et vont éviter l'histoire de l'arroseur arrosé.
Complot bruxellois ensuite.
On entend ici une affaire plus complexe, certains pays souhaitant la sortie de la Grèce, ou d'autres souhaitant donner l'exemple par la contemplation du supplicié. Là aussi, il faudrait apporter des démonstrations convaincantes. Bruxelles n'est pas une entité homogène. Si tous les pays bénéficient d'un affaissement de l'euro vis à vis du dollar, aucun ne souhaite sérieusement voire la Grèce quitter la zone. Non pas par solidarité avec la Grèce, mais tout simplement par peur de voir redémarrer une crise financière de grande ampleur qui sonnerait aussi le glas de l'euro, et probablement de nombre d'entrepreneurs politiques. Et même si aujourd'hui, les coûts associés au statut si enviable de passager clandestin, sont devenus très élevés, le temps n'est pas encore venu, chez les entrepreneurs politiques, de prendre la décision de quitter le navire. Le navire prend l'eau, mais il vaut mieux encore colmater les fissures et déchirures. D'où la création du statut de supplicié, que l'on met en place, tout en le redoutant, en ce qu'il pourrait entrainer la mort de celui que l'on veut conserver en vie, au moins pour quelque temps encore.
La Grèce n'est pas victime d'un complot clairement organisé.
L'attaque, celle des marchés, est le fait de comportements individuels- bien sûrs intéressés- mais très probablement sans cartellisation. Le statut présent de la grèce, en proie avec le spread considérable de sa dette douveraine est un fait social émergent qui n'est voulu par aucun acteur.
La mise sous tutelle par Bruxelles, n'est pas un complot, mais bien plutôt le produit d'une panique- non pas pour quitter le navire- mais pout tenter de le maintenir à flot, tant que cela est encore politiquement jouable. Les acteurs de l'eurogroupe et de la BCE marchent ainsi sur la pointe des pieds.
http://www.lacrisedesannees2010.com/pages/grece-attention-aux-interpretations-faciles-2508079.html
Je signale aussi 2 ouvrages parmi les publications de janvier:
"Le monde a-t-il encore besoin de la finance"- Cahiers du cercle des économistes- PUF.119 pages. Et "Les Hedge Funds"- Michel Aglietta et ses doctorants Sabrina Khanniche et Sanda Rigot- Perrin. 363 pages
Jean Claude werrebrouck.
Grippe H1N1, enfin la vérité : il n'y a jamais eu de pandémie
Le Dr Wofgang Wodarg, épidémiologiste allemand, souligne :
« Nos enfants ont été vaccinés inutilement, l'OMS a fait une erreur grave et ne mérite pas notre confiance. Les laboratoires n'attendaient que cela alors que la maladie était relativement peu sévère. Ils ont utilisé des substances aux effets mal connus faisant courir d'éventuels risques de santé aux personnes vaccinées : "on ne peut exclure une éventualité de cas de cancer*".
http://www.come4news.com/grippe-h1n1-enfin-la-verite,-il-ny-a-jamais-eu-de-pandemie-752366
Fox News annonce une monnaie mondiale et un "Nouvel Ordre Mondial"(rappel)
http://rutube.ru/tracks/2873417.html?v=17f94bf18a8fe4d7aceb60ed2841cd69 (2 mn 30)
Banques Centrales, il se passe des choses étranges
Un exemple : "La permission de Tricher"
C’est très exactement ce que vient de demander le très bien nommé Jean-Claude Trichet à la Commission européenne : la permission de tricher avec l’argent public européen dont les réserves ne sont constituées que par dotations et souscriptions des banques nationales. Cette demande est révélatrice d’une perte de sens commun des plus hautes instances européennes, qui réclament ni plus ni moins que de disposer des fonds confiés par les états-membres sans la transparence indispensable à la légalité de ces opérations.
L’idée de Jean-Claude Trichet est simple : profiter de l’angoisse actuelle causée par la perspective de l’effondrement généralisé du système financier pour donner ou prêter à qui bon lui semble, sans avoir de compte à rendre à personne, sans même que ça ne se sache.
HARRY TEMBENIS, père d’Elias 7 ans
« J’ajouterai personnellement 10.000 $ - somme que j’ai dépensée pour les funérailles de mon fils* – si un officiel de la santé accepte la proposition de M. Doubleday ».
Harry TEMBENIS, Worcester, Mass. 20 déc. 2007
*Suite à la campagne de vaccination forcée au Maryland, en novembre 2007, et dont nous avons fait état dans Floraison n° 57.
Le procureur du Maryland avait distribué des citations à comparaître à plus de 1600 parents d'enfants qui n'ont pas fourni de certificat de vaccination.
Puis il a fait rassembler les enfants comme du bétail dans un palais de "justice", pour des vaccinations forcées, pendant que la police montait la garde avec des fusils d'assaut et des chiens d'attaque. À l'intérieur, les enfants ont été vaccinés de force.
![]() | Lettre ouverte d'un médecin à Nicolas Sarkozy (et à la Justice) |
![]() | La "Pax Americana", armée et sanglante |
![]() | M. Elkabbach, de qui vous moquez-vous ? |
Qui combat la politique colonialiste de l’Etat d’Israël, ses crimes, l’oppression du peuple palestinien n’a pas sa place au dîner du Conseil « représentatif » des institutions juives de France !
Le CRIF n’a d’ailleurs de représentatif que sa prétention à tenir ses positions réactionnaires au nom de toutes les personnes d’origine juive, à tenter de les enrôler derrière son soutien indéfectible à la politique des gouvernements israéliens. L’Union juive française pour la paix, entre autres organisations et personnalités, le dénonce régulièrement.
http://www.alterinfo.net/Diner-du-CRIF-il-y-a-des-invitations-que-les-communistes-peuvent-s-honorer-de-ne-pas-recevoir-!_a42223.html