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Bush et Blair coupables de crimes de guerre :
Le tribunal de Kuala Lumpur criminalise la guerre
par Shad Saleem Faruqi
Quand bien même sa taille ou sa puissance, aucun pays ou dirigeant de nation n’est affranchi du droit humanitaire international.
Le samedi 31 octobre, le Tribunal des Crimes de guerre de Kuala Lumpur a entendu l’exposé des faits de la Commission de Kuala Lumpur sur les crimes de guerre en Irak et en Afghanistan.
La Commission a présenté de nombreuses questions graves du droit international de la guerre et du droit humanitaire, découlant de l'invasion de l'Afghanistan en 2001 et de la conquête de l'Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés.
Des déclarations bien documentées montrent que les armées d’invasion ont utilisé des armes interdites de destruction de masse, ont bombardé des quartiers civils et commis des massacres. Il y a eu des enlèvements, des tortures, du profilage racial et religieux, et de nombreux autres actes de sauvagerie et d'anarchie qui répondent à la définition juridique de crime de guerre, de génocide et de crimes contre l'humanité.
En outre, dans un simulacre d'invincibilité et d'impunité, le Président George W. Bush, par un mémorandum de la Maison Blanche du 7 février 2002, a exempté sa nation des dispositions contraignantes des très respectées Conventions de Genève, en privant les détenus (suspects) d’Al-Qaïda et Talibans de la protection des Conventions.
Le carnage se poursuit en Afghanistan et en Irak, mais le monde occidental reste largement silencieux. Les institutions internationales, comme le Conseil de sécurité des Nations unies, la Cour mondiale et la Cour pénale internationale (CPI), regardent de l'autre côté.
C'est dans ce contexte qu'en 2005, à Kuala Lumpur, le Forum Mondial de la Paix de l’organisation Perdana a accueilli un certain nombre de consultations internationales réunissant des sommités juridiques du monde entier. Cela a abouti au lancement de la Déclaration de Kuala Lumpur criminalisant la guerre.
Une Commission sur les crimes de guerre a été constituée pour enquêter sur les allégations de sévices et recueillir des preuves. Un Tribunal des crimes de guerre a été créé.
Il a fallu deux ans et demi à la Commission pour retrouver et interroger les victimes, recueillir des preuves et faire des recherches sur la législation. Samedi dernier, quand la Commission a soumis son affaire aux sept juges du Tribunal, deux questions préliminaires sont apparues au sujet de la décision judiciaire.
Premièrement, le Tribunal a-t-il compétence pour entendre l’affaire ? Deuxièmement, un chef d'État ou un gouvernement peut-il lui-même unilatéralement s’affranchir d’un traité ou d’une convention internationale (comme les Conventions de Genève), dûment ratifié par l'État, sans abrogation préalable du traité ou de la convention concernée ?
Sur ces deux questions, le Tribunal a rendu un verdict unanime. Le Tribunal a soutenu qu'il est compétent pour statuer sur les crimes de guerre en Irak à cause de la Charte du Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur. Ses débats ont aussi été inspirés par des décisions judiciaires antérieures faisant jurisprudence de tribunaux populaires, par exemple, du Tribunal Sartre-Russell sur les crimes de guerre des Etats-Unis au Viêt-nam, du Tribunal de Tokyo sur l'Afghanistan et du Tribunal pénal turc en ce qui concerne l'Irak.
Les débats de Kuala Lumpur sont inspirés par le principe noble selon lequel partout où il le faut, il doit y avoir un recours. Les familles des 650.000 [*] innocents massacrés en Irak au cours des cinq dernières années, les milliers d'autres qui ont été torturés et les millions qui ont été déplacés n'ont aucun recours devant les tribunaux nationaux ou internationaux.
Leur pays est encore sous une occupation féroce et il est inconcevable qu’un tribunal irakien poursuive des membres des forces d'occupation pour crime de guerre. Les tribunaux des États-Unis n'ont aucune compétence en Irak et certains juges ont même feint l'impuissance devant la torture et des détentions illégales sous contrôle étasunien dans les camps de concentration à Guantanamo Bay.
Le CPI a été sollicité par 240 plaintes. Le plus extraordinaire, c’est que son procureur en chef a décrété que les plaintes ne sont pas « assez graves » pour mériter des poursuites!
Le Statut de Rome qui a créé la CPI a un certain nombre de défauts qui empêchent les horribles crimes de guerre, le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes d'agression d'être poursuivis en justice.
Premièrement, les États-Unis n'ont pas ratifié le Statut de Rome. De ce fait, les politiciens et les généraux étasuniens échappent en grande partie à la juridiction du CPI.
Les citoyens britanniques et australiens appartiennent à un État qui l’a ratifié, et sont donc sous la juridiction du CPI, mais ils sont protégés par le procureur du CPI, car, à son avis, leur complicité dans les crimes n’est pas assez grave !
Deuxièmement, pour qu'un crime puisse être poursuivi devant le CPI, il doit être commis sur le territoire de l’un de ses États membres. L’Irak et l’Afghanistan ne faisant pas partie du Traité du CPI, les bestialités commises là-bas sont donc en-dehors de sa juridiction.
Troisièmement, le Conseil de sécurité a le pouvoir de soumettre un non-signataire du CPI (comme il l'a fait pour le Darfour). Mais, à cause de son parti pris géopolitique, racial et religieux, il ne présentera pas les citoyens étasuniens, britanniques, polonais, italien ou australiens devant le CPI.
Quatrièmement, la CPI ne peut enquêter sur une affaire que si les tribunaux nationaux ne le font pas ou en sont incapables. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, seuls des soldats de bas niveau ont été poursuivis. Le fait que les ordres vinssent directement du sommet de la hiérarchie est ignoré par le système juridique international.
Le Tribunal a aussi été unanime à considérer qu'au cours des 50 dernières années, le droit humanitaire international a évolué au point qu'aucun chef d'État ou nation ne peut s’en désolidariser unilatéralement.
S'il existe un traité, il est de rigueur. Même si une nation n'est pas signataire d'un traité ou prétend l’abroger, elle est toujours liée à un droit coutumier international plus élevé qui est universel et qui ne peut être désavoué.
La souveraineté nationale n'est plus le concept absolutiste du Moyen Age. Aujourd'hui, la souveraineté est un bouclier contre l'agression étrangère.
Elle ne peut pas servir d’épée contre son propre peuple ou contre le peuple d’une autre nation. Aucune nation ne peut légiférer pour légaliser la guerre, la conquête territoriale, l’asservissement des populations ou la pratique des génocides, tortures ou crimes contre l'humanité.
Dans l’affaire de l'ancien Président Bush, il y a un facteur supplémentaire : aux Etats-Unis, les traités font partie de la constitution.
Le Président étasunien n'a pas le pouvoir d'abroger la loi de son pays. Par conséquent, la note de service de Bush, exemptant les Etats-Unis des règles contraignantes de la Convention de Genève, n'avait pas force de loi.
Le Tribunal a jugé que, s'agissant de crimes contre le droit humanitaire, le statut de chef d'État ne constitue pas une défense. Ce n'est pas non plus une excuse que d’alléguer avoir agi sous les ordres d'un supérieur hiérarchique ; c’est la loi depuis le procès de Nuremberg.
La levée de l'immunité et le principe de la responsabilité pénale individuelle sont désormais incorporés dans une pléthore de lois et décisions internationales. Il s'agit notamment de la Résolution 95(1) de l'Assemblée générale des Nations unies du 11 décembre 1946 ; de l'article 13 du projet de code sur les crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (1991) ; du document n° S/25704 de l'ONU (1993) ; et de l'article 27 du Statut de Rome. Le Tribunal vient d’entamer ses travaux. Le chemin est encore long et douloureux.
Ce qui est important, c'est qu'une initiative de la Malaisie rappelle au monde que certaines règles de comportement civilisé lient chaque nation de la Terre, grande et petite. Aucune nation du monde, quelle que soit sa puissance, ne peut affranchir ses fonctionnaires du long bras du droit humanitaire international.
Article original en anglais : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=15950, publié le 6 novembre 2009
Ndt : 650.000 est une vieille estimation du Lancet, établie grâce une enquête sur le terrain. 1.339.771 serait aujourd’hui le nombre de gens massacrés en Iraq depuis l’invasion US en 2003.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15960
lire aussi :
http://www.alterinfo.net/Tony-Blair-travaille-pour-la-CIA_a38928.html
Effrayant ! Bucca, le camp de concentration américain
Le livre que vous devez lire pour savoir la vérité !
http://www.amazon.fr/Cuba-Medias-Vous-Diront-Jamais/dp/2953128417/ref=pd_rhf_p_t_1
Ce que les médias ne vous diront jamais au sujet de Cuba, vous le découvrirez dans le dernier livre de Salim Lamrani qui porte un titre similaire (Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais). Les médias ne lui accorderont pas la diffusion qu’il mérite car Lamrani pointe avec minutie les graves manquements des médias occidentaux dans leur traitement de l’information sur ce sujet.
Avec une rigueur scientifique, Lamrani dévoile l’ampleur du gouffre qui sépare l’image médiatique de Cuba et la réalité de ce pays. Tout y passe : droits de l’homme, dissidence, émigration, liberté d’expression. Pour ce faire, Lamrani n’entre pas dans des considérations politiques ou idéologiques. Il se base uniquement sur des faits et place les médias occidentaux face à leurs propres contradictions. Les sources utilisées ne sont pas confidentielles ; elles sont publiques et disponibles, mais soigneusement ignorées par la presse.
La démonstration est implacable. Lamrani place le lecteur face à une réalité indiscutable et le laisse tirer ses propres conclusions. La liste est longue et la lecture instructive. On comprend mieux pourquoi il est difficile de trouver des comptes-rendus du livre dans la presse.
*Journaliste et écrivain, ancien directeur de l’information à RFI, Ramón Chao est également le père du célèbre chanteur Manu Chao.
Salim Lamrani
Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais
Prologue de Nelson Mandela
Paris, Editions Estrella, 2009
300 pages
Parfois un livre est un bijou, en fonction de l'intérêt du lecteur évidemment.
Ce livre de Salim Lamrani Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais est révélateur et dépasse le sujet ' Cuba '.
C'est un exemple analytique de ce que sont devenus nos médias : tristes, une honte pour tout journaliste digne de ce nom.
Paul Evrard
Cuba Si
La Pologne refuse les vaccins H1N1
Le premier ministre polonais Donald Tusk a accusé aujourd'hui les sociétés pharmaceutiques de chercher à rejeter sur les gouvernements la responsabilité pour d'éventuels effets secondaires des vaccins contre la grippe H1N1, justifiant ainsi le refus de la Pologne de les acquérir.
"Nous savons que les sociétés qui offrent les vaccins contre la grippe H1N1 ne veulent pas prendre la responsabilité des effets secondaires de ce vaccin", a déclaré Tusk à la presse. "Elles refusent de les mettre sur le marché, parce que leur responsabilité juridique serait alors plus grande. Elles demandent des clauses qui ne sont probablement pas conformes à la législation polonaise, et qui rejettent toute la responsabilité sur le gouvernement d'un pays en ce qui concerne les effets secondaires et des indemnisations éventuelles,", a-t-il ajouté.
La Pologne refuse pour l'instant d'acheter des vaccins contre la grippe H1N1, estimant qu'ils n'ont pas encore été suffisamment testés par les autorités médicales.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/06/01011-20091106FILWWW00529-la-pologne-refuse-les-vaccins-h1n1.php
Le FMI a imposé ce modèle à tous les pays qui ont sollicité ses prêts. ... La présente fenêtre d'opportunité, durant laquelle un ordre mondial pacifique et ... Nous sommes entrés dans une Guerre, car le sort du monde est en balance. ... Selon lui, au 6 novembre, 28 cas de personnes contaminées par la grippe A/H1N1 ...
Pendant ce temps, l’économie réelle vacille. “L’assèchement du crédit entrave la reprise”, résume le Wall Street Journal. Les Etats-Unis doivent créer un million et demi de nouveaux emplois chaque année simplement pour suivre la croissance démographique. Actuellement, on trouve 15 millions de personnes sans emploi… plus quelques centaines de milliers de nouveaux chômeurs chaque mois. Si cette reprise dure assez longtemps, il ne restera plus une seule personne au travail dans tous les Etats-Unis.
Même si l’économie se stabilisait, elle laissera des millions de personnes au chômage de manière plus ou moins permanente. Ajoutez à cela les personnes travaillant à temps partiel, et celles qui cherchent un emploi depuis si longtemps qu’on ne les compte même plus, ainsi que leurs familles — et on a un quart de la population sans argent à dépenser. Voilà pourquoi ce ralentissement n’est pas près de prendre fin. Tout comme le Japon dans les années 90, nous devrons peut-être vivre avec cette dépression pour le reste de nos jours.
http://fonzibrain.wordpress.com/2009/11/07/une-depression-chronique/
Hihihihi, Vaccination contre la grippe A au Canada : les militaires à la rescousse?
Franc maçons en procès pour fraude à la TVA, pas un mot dans la presse …
Ron Paul, membre du Congrès des États-Unis s'adresse à ses collègues. Un petit résumé de la situation aux USA! VIDEO
De plus, pour info: 200 000 américains sont en fin de droit (allocation chômage) par mois et donc sans rien!
Le Nouvel Ordre Mondial et nous :
"Personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer" Ces mots, prononcés par le Président français le 16 janvier 2009, lors de ses voeux aux ambassadeurs, ne sont pas anodins. Ils sont un avertissement sur l'élaboration du Nouvel Ordre Mondial. Nouvel ordre mondial:Sarkosy menace envoyé par tonino17. - L'info internationale vidéo. L'actualité, elle aussi, n'est pas anodine. L'entrée en vigueur du […]
L'actualité, elle aussi, n'est pas anodine. L'entrée en vigueur du traité de Lisbonne le premier décembre 2009 et le sommet de Copenhage en cours du même mois sont des étapes cruciales pour la mise en oeuvre de ce Nouvel Ordre, décidé depuis très longtemps dans le cercle élitiste des financiers internationaux.
Comme l'avait "prophétisé" Sarkosy lors de ce même discours, 2009 est propice à la finalisation de cet Ordre qui n'a rien de démocratique, avec la mise en place d'instances totalement et légalement hors de contrôle des peuples. Il ne sera pas possible, légalement, à nul pays signataire de ces traités ou accord de s'en détacher par la suite.
C'est tout simplement un coup d'état mondial de la Finance internationale, du corporatisme. Tout peuple réfractaire sera écrasé par une force internationale, celle à la solde de cette élite.
Malgré notre réticence face aux évènements actuels, il faut bien se rendre compte qu'un tel coup d'état mondial ne peut que s'accompagner ( comme tous les autres coups d'état dans l'Histoire ) d'une mise en place sécuritaire majeure et extraordinaire.
La meilleure façon, pour ces "gens", de mettre en place ce système évitant tout débordement, toute résistance à cett
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"Laissons les Juifs, qui proclament être le peuple élu, prouver leur titre en choisissant le chemin de la non-violence pour revendiquer leur position sur terre."
Mahatma Gandhi
:
Machiavel au paradis
Réflexions sur l’identité des peuples
http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/identite.htm
« L’usage de la force, et nous en avions les moyens, aurait conduit à la catastrophe »
Le dernier président du Conseil d’État de la République démocratique allemande (RDA) évoque la chute du mur, le rôle de Gorbatchev, ses relations avec Kohi, ses propres erreurs, le socialisme.
Egon Krenz vit avec sa famille près de Rostock. Notre rendez-vous a eu lieu à Berlin, dans un endroit discret, il doit prendre des précautions, n’étant pas à l’abri d’une provocation. La presse de droite allemande le salit, l’insulte souvent.