Il vaut mieux un adversaire clair (Sarkozy), qu'un faux ami de "goche" Bilderberg inutilement ménagé ! Eva R-sistons
http://echosdesmontagnes.blogspot.com/2010/02/nicolas-sarkosy-de-nagy-bocsa-crif-bois.html
Le CRIF mène la danse.
Sarkozy-Aubry, c'est blanc bonnet-bonnet blanc.
Droite et gauche, une même politique,
libérale, atlantiste, sioniste, alignée.
par eva R-sistons
Après avoir dénoncé, comme de Gaulle l'aurait fait, l'imposture sarkozienne, c'est à dire l'imposture d'une Droite vichysante, servile (envers le monde des Affaires et envers l'Etranger), osant se réclamer du Gaullisme historique, je vais braquer le projecteur, aujourd'hui, sur une autre imposture, plus subtile celle-là, mais toute ausi pernicieuse. Cela m'est d'autant plus difficile que je suis une ancienne militante du P.S. (aile gauche, CERES, car les courants ont toujours été la marque de fabrique du P.S.), et que je répugne à ne pas voter pour un parti. Et pourtant, pour la première fois, sauf s'il y a au 2e tour une Eva Joly réellement indépendante des groupes de pression (et débarrassée de Cohn-Bendit) ou une Ségolène Royal hostile aux intrigues de partis et décidée à oeuvrer pour le Bien de la France, je suis bien décidée à ne pas voter. On ne choisit pas entre la peste et le choléra. On ne choisit pas entre Sarkozy et DSK-Aubry (ou Hollande).
Quelle différence faites-vous entre Sarkozy et DSK ? Aucune, bien entendu: Même milieu, mêmes intérêts, mêmes appuis, même arrière plan, mêmes préoccupations, même soumission à Israël et à Washington... Pour moi, malgré tout, DSK est pire: Car il est hypocrite. Il ose se prétendre de gauche ! Et Anne Sinclair, sa femme, encore récemment, enfonçait le clou (Yahoo.com): "Et quand on lui demande si DSK est de gauche, elle répond, agacée : "C'est une question qui me sidère quand on a été 35 ans au Parti socialiste, ministre de Mitterrand (...), candidat à la primaire socialiste (pour la présidentielle de 2007, ndlr), il faut vraiment être tordu pour se dire que Dominique n'est pas de gauche". Tiens donc ! Parce qu'on est membre d'un parti, on épouse pour autant ses orientations ? Et Manuel Valls, par exemple, client comme DSK du Bilderberg ? La vérité, c'est qu'Israël place ses pions dans tous les partis pour les orienter vers toujours plus de libéralisme, toujours plus de mondialisation anglo-saxonne, toujours plus de défense de l'Occident impérial, toujours plus de soumission à ses directives. On a vu cela avec le trublion Cohn-Bendit, agent du sionisme international pour abattre politiquement l'homme, de Gaulle, qui incarnait l'indépendance de la France, puis Ségolène Royal attachée à une certaine idée de la souveraineté, puis celui qui représentait une voix originale, Bayrou, aimant son pays, tout en inclinant les Verts-Rouges vers toujours plus de libéralisme et d'écologie molle, et finalement en semant la zizanie partout et en discréditant tout et son contraire. Trublion, je vous dis. Pour ne pas dire plus !
Aubry soumise au lobby sioniste.
http://lesouffledivin.wordpress.com/2010/11/10/aubry-denonce-le-communautarisme-a-un-diner-du-crif/
Donc, DSK ose se réclamer du "socialisme" (Défense de rire ! Car il est celui qui, au FMI, programme l'austérité, la régression sociale et les sacrifices pour les peuples, afin de sauvegarder la grande Finance internationale - cherchez l'erreur, et le P.S. ose le mettre en avant ??? Ce fait, à lui seul, suffit à discréditer ce parti qui n'a plus rien de populaire et encore moins de socialiste), alors qu'il est comme les radis, rouge à l'extérieur, blanc (même pas immaculé !) à l'intéreur. Mais la fille du centriste Jacques Delors (libéral avec un vernis social), malgré son côté militant, épouse finalement la même idéologie. Eh oui, chers Lecteurs ! La France ne vaut pas mieux que les Etats-Unis, notre modèle actuel via Sarkozy l'Américain. Deux grands partis se disputent le pouvoir, l'un très libéral détruisant toute trace de social, comme les Républicains Outre-Atlantique, l'autre masquant son libéralisme et son alignement sur les Anglo-Saxons et les Israéliens derrière des discours prétendûment sociaux, aux accents populaires pour mieux berner l'électorat modeste. Comme leurs homologues démocrates ! Alors, Msieurs-Dames, choisissez: Mondialisation dure, ultra-libérale, militaro-financière, ou mondialisation soft, très libérale, militaro-financière ? La devanture change, la boutique est la même; Les marionnettes se suivent, et, finalement, se ressemblent ! Et en coulisses, les marionnettistes se frottent les mains. Le Nouvel Ordre Mondial ultra-libéral, militaro-financier, au service du Grand Capital, des Grandes familles, des Oligarchies, progresse, inexorablement, et tant pis pour les protections sociales, tant pis pour les peuples, tant pis pour la démocratie, tant pis pour nos descendants, tant pis pour la paix... tant pis pour le devenir de l'humanité, aussi !
http://www.alterinfo.net/Diner-du-CRIF-il-y-a-des-invitations-que-les-communistes-peuvent-s-honorer-de-ne-pas-recevoir-_a42223.html
Malheur aux Non-alignés
Et justement, le CRIF peut se réjouir. Les films hollywoodiens nous servent tous les jours des tonnes de pellicules pour que nous versions des larmes sur les éternelles victimes de la Shoah, l'Histoire est ré-écrite, les Médias répercutent la "Bonne parole" (alignée, aux ordres), les Zélus font leur courbette devant les groupes de pression pro-israéliens, le Président exécute les ordres du CRIF et ne fait pas un pas sans un de ses membres, bref tout va pour le mieux, en France, dans le meilleur (?) des mondes néo-sionistes. Et Martine, à Lille, est allée, comme ses pairs, prêter serment d'allégeance, le CRIF est le passage obligé, aujourd'hui, sur les ex-terres gaulliennes, pour réussir en politique comme dans tous les domaines. En un mot, plus l'on se soumet au CRIF, plus l'on désigne les Arabes, les Musulmans, et surtout l'Iran, comme ennemis Numéro 1, plus l'on peut-être sûr de voir toutes les portes s'ouvrir. Malheur aux non-alignés ! La démocratie n'est pas pour eux. Une des plus grandes consciences de notre temps, Stéphane Hessel, en sait quelque chose, comme le grand journaliste Charles Enderlin, au service de l'information, lui, ou comme le militant Salah Hamouri: Pour ce dernier, les Elus ne se mobilisent pas. On préfère se ranger, ouvertement, derrière un soldat de Tsahal, Gilad Shahit, prisonnier de guerre. Notre monde a perdu la tête ! Ainsi, il est permis de violer le Droit international, mais il est interdit de boycotter les contrevenants. Tout est inversé ! Babylone la prostituée, encore et toujours...
Oui, mais la "Babylone" occidentale prêche ouvertement pour le choc de civilisations, plus exactement, pour la guerre contre l'Iran, pays millénaire qui n'a JAMAIS attaqué personne. Parce que ce pays, légitimement, refuse de s'aligner sur l'Occident ultra-libéral, inique, prédateur et assassin ! Parce qu'il regorge de richesses ! Parce qu'il faut le soustraire à l'influence du rival chinois, la vraie hyper-puissance du nouveau siècle ! Au grand jeu des rivalités, des appétits, les peuples sont sacrifiés. Encore et toujours. Surtout avec une Amérique décidée à défendre jusqu'au bout les vestiges de sa puissance !
Martine Aubry, sans doute future candidate en 2012 pour le PS, est appelée à se soumettre: Libéralisme, guerre contre l'Iran, alignement complet sur les diktats d'Israël et des Anglo-Saxons. Se soumettre, ou se désister ! Et tant pis pour la France gaullienne, attachée à son indépendance, à la maîtrise de son destin, à la défense des Français. Pour l'emporter, il faut passer par le CRIF. Par Israël. Par le néo-sionisme. Par l'ultra-libéralisme. Et par la guerre contre l'Iran ! Une guerre qui, au final, parce que globale et nucléaire, risquera de sceller le sort de l'humanité... Effrayant !
http://echosdesmontagnes.blogspot.com/2010/03/paul-eric-blanrue-licra-crif-front.html
Autant dire que l'alternative de "Gôche" passe par le renoncement aux préoccupations populaires, sociales, par la mise à mort des idéaux de justice, de paix, de fraternité. Et nous devrions fuir la peste de Droite pour nous réfugier vers le choléra de Gauche ?
Amis Lecteurs, la réponse est simple. Les faux choix, les impostures, les impasses, les pièges, et même l'apocalypse militaire ET financière, nous les refuserons. Le moment venu. Et pas pour nous jeter dans les bras de fausses solutions !
Le Pouvoir au service d'une Oligarchie militaro-financière ne se conquiert pas, il se combat. Les racines du mal sont profondes, et particulièrement préoccupantes.
Si nous voulons assurer un avenir digne de ce nom à nos enfants, il faut impérativement sortir des prisons dans lesquelles on veut nous enfermer. Notre combat doit être celui de la Vie, de la Justice, de la Paix. Tout le reste est imposture malfaisante...
Eva R-sistons
http://levillagedesnrv.20minutes-blogs.fr/archive/2009/06/23/television-c-dans-l-air-ou-c-sous-l-o.html
Calvi pris en flagrant délit de STIGMATISATION des Musulmans.
Scandaleux ! Je viens d'écouter un ancien enregistrement que j'ai fait, C dans l'Air du 20 avril 2005, "Dans la peau de Benoît XVI". Calvi OSE demander ceci: "Est-ce que ça va être un Pape de combat (il hésite)... par exemple... face aux Musulmans... je ne dirais pas face aux Musulmans... face à l'Islam ?" Et plus loin: "La rivalité notamment face à l'Islam de plus en plus "conquérant" est perçu comme tel par beaucoup de Catholiques même s'ils ne veulent pas le reconnaître...". Calvi, bien connu pour ses positions en faveur du Pouvoir libéral, atlantico-sioniste, est pris en flagrant délit de partialité, de racisme anti-Musulman, c'est avec ce genre de déclarations pointant du doigt le Musulman, l'Islam, comme l'ennemi, qu'on PORTE ATTEINTE à la paix sociale, et qu'on entretient le désir de partir en guerre contre les Arabes, contre les Musulmans, contre l'Iran... Je pose gravement, solennellement, la question suivante (et je suis moi-même journaliste, attachée à l'indépendance de la presse, à la neutralité, au pluralisme, à l'impartialité): Peut-on se servir des Médias, de la Télévision, d'une Chaîne publique, financée par les Français eux-mêmes, pour attaquer un groupe d'individus, quel qu'il soit (hier le Juif, aujourd'hui le Musulman), pour inciter au choc de civilisations, à la guerre de religion, à la guerre ? Ce qui est dit, ici, est très grave, et devrait intéresser tous les défenseurs de la différence, du pluralisme, du bien-vivre ensemble, de la fraternité, du respect, et plus généralement, du... bien vivre !
Que font les défenseurs des Droits de l'Homme ? Que font les militants anti-racistes ? Que font les BHL ? Leur indignation est elle à sens UNIQUE ? La question doit impérativement être posée. Aujourd'hui, le racisme anti-Musulmans remplace le racisme d'hier, anti-Juifs. Tous deux sont aussi abominables. Alerte ! Si nous ne réagissons pas, demain nous serons emportés vers la guerre civile, et vers un choc de civilisations aux conséquences incalculables, car planétaires et nucléaires !
Eva R-sistons
Je joins un courriel reçu ce matin, significatif.
Bonjour,
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur la note "http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive/2010/01/26/lettre-ouverte-d-un-medecin-a-nicolas-sarkozy-et-a-la-justic.html" du weblog "R-sistons.actu" :
"J'ai pu constaté autant que ex-étudiant nord africain en France, l'état psychique névrotique des immigrés et des étudiants nord africains. j'ai vu des doctorants qui passent plus de 4 ans dans des boulots minables et dégradants et avec le racisme qui sape leur équilibre psychique, ils sont devenus des névrotique en plus j'ai vu même certains étudiants faisant des hallucinations et développant une impulsivité , bref c'est ce que j'appelle le Syndrome Nord Africain ou le Syndrome de l'exilé d'une manière générale. d'en haut le pouvoir avec ces lois discriminatoires et d'en bas le citoyen moyen raciste viennent achèvent complètement et parfaitement ces jeunes cadres. Le poids est lourds pour ces gens là et les conséquence sont dramatiques. des étudiants nord africains assimilés aux jeunes de banlieue , des jeunes médecins africains assimilés à des voyous et des avocats à des voleurs..etc. La France perd sa réputation et je le confirme: j'ai entendu des diplômés nord africains dire nous sommes devenus racistes une fois en France ( contre racisme) , d'autres contre tout ce qui est français et pire "si nous aurons affaire à des français hors métropole, ça va faire mal" ajoutent-ils ! En Algérie, J'ai vu un responsable ( un ex-étudiant en France ) refuser d'attribuer des marchés aux seules sociétés françaises ! Voilà un constat authentique et un témoignage alarment..."
Bien cordialement,
L'équipe des Skynet Blogs
http://www.dailymotion.com/video/xb9tr1_paul-eric-blanrue-les-reseaux-pro-i_news#from=embed
L'emprise des réseaux israéliens correspond à la montée de Sarkozy
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Suite à l’acte de piraterie (10 morts) commis par la marine israélienne, le CRIF et M. Prasquier (son président) ont continué à manifester leur soutien total à Israël, en demandant à ce que l'on « n’importe pas en France le conflit israélo-palestinien »…
Le CRIF, lui, n’importe pas le conflit en France ? Il est Israël en France ! Il est la véritable ambassade de l’entité sioniste, exerçant son contrôle à tous les niveaux de la société française (politique, médiatique, judiciaire, etc.). Malgré cela, des « élus » du peuple français osent encore se laisser inviter au dîner annuel du CRIF, cautionnant ainsi le sionisme, Israël et ses crimes.
(..) http://www.partiantisioniste.com/communications/bientot-des-revelations-sur-nos-hommes-politiques-0433.html
Aubry dénonce le communautarisme…à un dîner du CRIF!
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Je me demande si notre oligarchie se rend compte de sa duplicité parfois. Appeler à refuser la montée des communautarismes en participant à un dîner du CRIF il faut quand même le faire non? A croire que pour elle le CRIF n’est pas un lobby communautariste pro-sioniste. Et elle voudrait nous le faire croire à force de montrer combien nous sommes liés par le sang avec Israël.
Mais le peuple est lui à des années lumières de ces considérations. Il vit au milieu de noirs, de musulmans, de juifs, de blancs et voudrait que tout le monde soit respecté sur un même pied d’égalité. Or il semble acquis pour notre oligarchie que le communautarisme sioniste doit être défendu et soutenu coûte que coûte. On se demande bien pourquoi? Peut-être est-il utile en agitant le danger de l’islamisation de la France et ainsi permet-il de justifier nos atrocités contre les peuples orientaux. Quoi qu’il en soit c’est scandaleux de voir que le parti socialiste qui se dit de gauche se complaît à être au côté des sionistes en oubliant le sort des palestiniens, ou bien en ignorant les atteintes morales aux “nègres” qui sont faites en France en toute impunité pour le coup. Ce parti est en train de se couper de sa base électorale à force de vouloir défendre des causes qui ne le concernent pas. Israël c’est le problème des sionistes pas celui du peuple français. Ou alors on aimerait s’en emparer à bras le corps pour vérifier pourquoi certains dénoncent l’histoire telle qu’elle a été écrite après la guerre sur l’existence des chambres à gaz, sur le nombre de juifs réellement massacrés etc…Lorsqu’on se veut être une communauté à part entière de la république on accepte de rentrer dans le débat public. Or le fait de le refuser et de stigmatiser comme fachiste celles et ceux qui dénoncent le sionisme montre bien que cette communauté se vit comme étant au-dessus des lois et entend le rester. Cette visite de Martine Aubry au CRIF de Lille montre bien que le PS entend se soumettre une fois au pouvoir au communautarisme sioniste dans notre pays qui sème la haine et le désordre républicain.
A croire que pour envisager une campagne électorale dans notre pays il est bon de mettre de son côté le lobby sioniste car il détient les leviers du pouvoir.
http://lesouffledivin.wordpress.com/2010/11/10/aubry-denonce-le-communautarisme-a-un-diner-du-crif/
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Invitée à un dîner organisé par le CRIF à Lille le 8 novembre 2010, Martine Aubry a condamné le boycott d'Israël…
Élections présidentielles : Martine Aubry déjà investie par le CRIF ?
En cette période de mécontentement profond des Français à l’égard de Nicolas Sarkozy et de sa politique, les ambitions s’aiguisent en vue de l’élection présidentielle de 2012. Bien-sûr, le Parti Socialiste (PS que beaucoup appellent « Parti Sioniste ») se voit déjà à l’Élysée, utilisant le mécontentement justifié des salariés pour mieux les tromper et les trahir ensuite…
Ainsi les primaires socialistes ont déjà commencé. Cela signifie-t-il que Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, François Hollande, etc. sont déjà en campagne auprès de leurs militants ? Hélas non, vous nous avez mal compris. Nous voulons parler ici des vraies élections primaires : celles de l’allégeance au lobby sioniste et à Israël.
Il est vrai que pour Dominique Strauss-Kahn, il y a longtemps que cela est fait, et qu’il n’a plus besoin de donner de gages à Tel Aviv et au lobby. Il faut donc que Martine Aubry, Première secrétaire du PS, ne soit pas en reste. Et bien c’est désormais fait. Lors d’un repas organisé le 8 novembre 2010 par le CRIF – Conseil Représentatif des Institutions juives de France – à Lille (c’est aussi ça la décentralisation !), Martine Aubry a condamné le boycott de l’entité sioniste et de ses produits. Elle a en outre déclaré : « J’ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville ». Martine Aubry a tenu ce discours devant les plus hauts représentants du CRIF. Or, tout le monde sait que le CRIF est l’ambassade bis de l’entité sioniste en France, et se caractérise par son soutien permanent et inconditionnel à la politique de Tel Aviv. Une autre de ses fonctions est la pression et la surveillance de la classe politique française, des gouvernements successifs et des médias. L’une de ses tâches consiste ainsi à décerner des bons points aux personnages politiques français alignés sur Israël, et à leur indiquer les axes de la politique à suivre. Et c’est bien ce qui a été fait à Lille, ce 8 novembre 2010.
Martine Aubry et Charles Sulman (Président de la délégation régionale Nord Pas de Calais du CRIF) se sont réjouis du jumelage entre la ville de Lille et celle de Safed en Israël, instauré en 1988 par Pierre Mauroy (qui bien-sûr assistait lui aussi au dîner). On a ainsi appris qu’un partenariat avait été signé par ces deux villes il y a quelque mois, portant sur la santé, l’emploi des jeunes, la culture, le développement durable et des micro-projets. Une insulte de plus à la souffrance palestinienne, montrant bien de quel côté se trouve comme toujours le PS, à savoir aux côtés du sionisme. Il est vrai que lorsque l’on connaît l’usage répété de la guillotine contre des dizaines de patriotes algériens entre 1956 et 1958, avec M. François Mitterrand alors Garde des Sceaux, on ne s’étonne pas de cette continuité du Parti Socialiste dans le soutien de toutes les politiques coloniales anti-arabes. Et aujourd’hui, Israël est à l’avant-garde dans ce domaine. Pourtant, le lobby sioniste n’en a jamais assez, et Charles Sulman a dit espérer encore plus de coopération entre la ville de Lille et celle de Safed. Comment Martine Aubry pourrait-elle le lui refuser ?
On aurait pu croire que ce dîner se limiterait à des questions régionales, voire nationales, mais pas du tout. Charles Sulman était là pour désigner une fois de plus la République islamique d’Iran comme cible. Il a ainsi repris les arguments habituels du lobby sioniste pour tenter de conditionner l’opinion française, et la préparer psychologiquement à des agressions contre l’Iran, la Syrie ou le Liban, bref contre tous ceux qui forment le Front de la Résistance et ne se couchent pas devant Tel Aviv. M. Sulman (Président de la délégation régionale Nord Pas de Calais du CRIF), a donc indiqué lors de ce dîner à l’éventuelle candidate à l'élection présidentielle Martine Aubry, quelle devra être la politique étrangère de la France ! A savoir : faire de l’Iran notre ennemi principal, afin d’exécuter fidèlement les ordres de Tel Aviv… !
Pour l’occasion, Richard Prasquier (président du CRIF), avait lui aussi fait le déplacement, confirmant que ce dîner avec Martine Aubry dépasse largement le cadre régional. Et, comme à son habitude, il a agité l’épouvantail de l' « antisémitisme », qui selon lui « se fixe chez les jeunes générations, dans certaines zones prioritaires, certains groupes scolaires ». En cas de victoire du PS en 2012, les futurs ministres socialistes de l’Intérieur (« certaines zones prioritaires » signifiant les banlieues) et de l’Éducation nationale (« certains groupes scolaires ») ont ainsi déjà leur feuille de route, fixée par le CRIF et le lobby sioniste.
Toujours selon Richard Prasquier, « la vérité, c’est qu’on accorde en France une importance anormale à ce conflit. Ces discours sont repris par des courants bien-pensants, droits-de-l’hommiste ». Nous notons que selon M. Prasquier, l’expulsion de tout un peuple de sa terre ancestrale, ainsi que la colonisation qui se poursuit et s’accentue chaque jour en Palestine, sont un « conflit » qui ne mérite pas qu’on lui donne en France « une importance anormale ». Ce message vise directement les journalistes honnêtes et certains médias, qui font connaître aux Français le drame du peuple palestinien, la réalité de l’entité sioniste (un système d’apartheid et de domination) et les menaces permanentes que représente Tel Aviv pour la paix mondiale. Ordre est donc donné par le CRIF aux socialistes, une fois au pouvoir, de trouver les personnes et les moyens pour faire taire tous ces gens-là. Pauvre Charles Enderlin, journaliste et correspondant de France 2 en Palestine : vos ennuis et vos procès avec le lobby sioniste, dans le but de vous faire taire, ne risquent pas de s’arranger avec le PS à l’Élysée !
Quant aux « courants bien-pensants, droits-de-l’hommiste » désignés par Richard Prasquier, il s’agit tout simplement du tissu associatif de sensibilisation et d’aide au peuple palestinien. Gare aux subventions, quand il y en a, et aux difficultés diverses à l’horizon (comme les refus de salles de réunion par exemple) !
Martine Aubry et le PS ont bien compris tous ces messages. Ils les connaissaient d’ailleurs déjà très bien, depuis tout le temps qu’ils les mettent en pratique. Bien-sûr, le candidat socialiste à l'élection présidentielle – quel qu’il soit – continuera comme par le passé à être soumis au lobby sioniste, et à aider Israël (à qui, ne l’oublions jamais, des dirigeants socialistes français ont donné l’arme nucléaire en 1956). Nous continuerons pour notre part à dénoncer le PS (Parti Sioniste), en particulier quand celui-ci essaie, auprès des couches sociales les plus touchées par la politique de Sarkozy, de dissimuler son alignement sur Tel Aviv derrière un programme « social » des plus fumeux qui ne fait guère d’illusions. Il faudra que tous ceux qui n’acceptent pas la domination insolente d’Israël et de son lobby en France ne se laissent pas enfermer dans le dilemme UMP ou PS. Mais, le moment venu, il leur faudra combattre les deux avec la même intransigeance et fermeté. Car dans les deux cas, la ligne directrice est donnée par le même chef d’orchestre : le CRIF. Et si l’élection présidentielle française était finalement devenue une élection interne au CRIF ?
Parti Anti Sioniste
http://www.partiantisioniste.com/communications/elections-presidentielles-martine-aubry-deja-investie-par-le-crif-0529.html
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http://mecanopolis.wordpress.com/category/antagonisme-de-classe/ - (Image illustrant le post "La mondialisation de l'idéologie islamophobe")
LA LONGUE MARCHE DE TRAHISON NATIONALE DES MARIONNETTES US et L’ERRANCE STRATEGIQUE DES PARTISANS D’UNE FRANCE LIBRE, REPUBLICAINE ET SOCIALE
Claude Beaulieu
vendredi 12 novembre 2010, par Comité Valmy
Pendant la guerre patriotique et antinazie de notre peuple, les dirigeants étasuniens se sont ingérés en permanence, dans la politique de la France résistante. Ils ont souhaité écarter De Gaulle, empécher l’alliance des gaullistes et des communistes, notamment à travers le CNR dont ils ne voulaient pas. -Ils ont d’ailleurs pu obtenir que le CNR et son programme ne survivent pas à la Libération. En effet, même si des réformes importantes inspirées de son programme furent appliquées, le CNR, l’élan politique, l’esprit de Résistance et le chemin qu’ils traçaient, furent écartés- L’ hostilité stratégique américaine envers Jean Moulin et sa mission unificatrice était telle, que l’on peut envisager l’hypothèse qu’ils aient joué un rôle décisif, dans la trahison qui a conduit à la mort de celui-ci. Ce qui est certain, c’est que les dirigeants étasuniens ont organisé en France pendant les années de guerre, une cinquième colonne de politiciens à leur service : les futurs fédéralistes euro-atlantistes. Ceux-ci, depuis la Libération et en dehors des parenthèses gaullistes, depuis plus de 60 ans, ont accaparé l’essentiel du pouvoir politique dans notre pays. Aujourd’hui encore, cette réalité perdure.
Voir en ligne : Comment l’Ouest fut conquis - Frances Stonor Saunders — Who Paid the Piper ?
Comment en est-on arrivé là ? A Sarkozy et à son culte de la personnalité omniprésent, à un pouvoir personnel en apparence tout puissant mais en réalité, à un Président de la République disposant certes contre la France et son peuple d’une immense capacité de nuire, tout en étant cependant vassalisé et sous contrôle, enserré dans le carcan euro-atlantiste.
Contribuer au décryptage de l’engrenage politique qui, depuis la Résistance, a conduit à l’actuelle situation d’échec du peuple laborieux, des forces réellement progressistes et anti-impérialistes, attachées à la souveraineté populaire et nationale, à la République et à la démocratie , impose quelques rappels historiques, nécessairement limités.
Dès le 6 juin 1942, dans une note accompagnant des documents et envoyée à Molotov par l’intermédiaire de l’Ambassadeur d’URSS à Londres, de Gaulle démontre que la priorité du combat antinazi ne l’empêche pas de percevoir très tôt, le danger que la politique concurrente d’hégémonie mondiale des Etats Unis, représente déjà pour l’indépendance, la souveraineté de la France et pour la paix dans le monde :
« L’impérialisme américain se manifeste sous des formes multiples et diverses. Certains de ses représentants raisonnent en terme de domination des USA sur le monde occidental… D’autres représentants, tenant de l’impérialisme économique, désirent que les USA instaurent un mode de vie pour le monde entier, qu’ils contrôlent et gèrent partout les ressources et le commerce ».
En mai 1942, en réaction à l’occupation britannique de Madagascar qui s’est faite à son insu, de Gaulle reçoit Bogomolov puis rencontre Molotov à Londres. Celui-ci l’assure du soutien de l’URSS dans cette épreuve. Le Général renforce, en accord avec Molotov, le partenariat stratégique franco-soviétique. La constitution de l’escadrille Normandie Niémen, élément symbolique de cette coopération, est accélérée à cette occasion.
En 1942 encore, le Front National est créé par les communistes et les FTP qui, par leur patriotisme et leur osmose avec la classe ouvrière, « restée seule dans son ensemble, fidèle à la France profanée » ( François Mauriac), ont conquis une position forte parmi les forces essentielles de la Résistance intérieure.
Fernand Grenier, ex-député communiste démobilisé en août 1940, a immédiatement repris ses activités militantes. Il est arrêté dés le 5 octobre et parviendra à s’évader du camp de Châteaubriant en juin 1941. Jacques Duclos le charge courant 1942, pour le Comité Cental clandestin du PCF, d’établir des relations avec les formations de la Résistance non communiste, et notamment avec les gaullistes. Fernand Grenier et Rémy arrivent à Londres, le 11 janvier 1943 où Grenier va rencontrer le Général de Gaulle. Il est porteur d’une lettre du Comité Central donnant « l’adhésion du PCF à la France Combattante pour la libération de la France » et, d’une seconde lettre signée Charles Tillon au nom des FTP. L’objectif du Parti Communiste, souligne Fernand Grenier, est de contribuer à l’unification de la Résistance. Le PCF et la CGT participeront à la création sous l’impulsion de Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance, le 27 mai 1943.
Le 10 décembre 1944, après que De Gaulle et Staline aient eu à Moscou, des entretiens politiques, un traité franco-soviétique d’alliance et d’assistance mutuelle est signé par Molotov et Georges Bidault « dans le but d’éliminer toute menace de l’Allemagne et de faire obstacle à toute initiative de nature à rendre possible une nouvelle tentative d’agression de sa part ». Il est prévu que l’Allemagne de l’Ouest aurait la capacité de reconstituer rapidement ses forces et sa capacité de nuisance, le traité devra donc être reconduit 20 ans plus tard. Si ce traité est clairement orienté contre la traditionnelle volonté d’hégémonie allemande, il est probable que de Gaulle y ait également vu un élément d’équilibre par rapport à l’impérialisme américain, sorti seul renforcé de la guerre.
L’alliance franco-soviétique, qui s’était déjà exprimée à travers l’envoi sur le front de l’Est de l’escadrille Normandie- Niémen, ne résistera pas à la promotion de la guerre froide symbolisée, avant la lettre, par les bombardements atomiques américains d’Hiroshima et de Nagasaki.
Les vainqueurs des nazis refusent aux Allemands de l’Ouest un Etat unitaire et lui imposent un système fédéral. Les américains jouent un rôle moteur dans cette décision qui renforcera les partisans d’un fédéralisme mondialisé, contre les Etats Nations. Depuis, l’Allemagne utilise ce fédéralisme, qui était censé l’affaiblir, pour construire méthodiquement sa domination sur l’Europe fédérale des Länder, atlantiste et néo-libérale, qu’elle entend imposer aux peuples de notre continent. Dans cette démarche historique, liée à la mondialisation, elle est aussi secondairement, rivale des Etats-Unis.
Formé le 13 novembre 1945, le deuxième gouvernement de Gaulle comprend quatre ministres communistes. Deux participaient déjà au GPRF à Alger. Celui-ci avait dû imposer aux américains sa souveraineté sur les territoires à libérer. En effet, Roosevelt et Churchill craignaient l’union du peuple de France. Les Américains, comme de Gaulle l’avait vu dès 1942, entendaient tout comme aujourd’hui gouverner la planète. Ils redoutaient que l’alliance patriotique, républicaine et progressiste que représentait le Conseil National de la Résistance perdure après la libération et se traduise politiquement par une sorte de compromis historique. Ils tentèrent d’installer le Général Giraud, leur allié, à la tête du CFLN et préparèrent la mise en place en France de L’AMGOT, un gouvernement militaire américain d’occupation. La souveraineté et l’indépendance de la France ne devaient pas être rétablies, tandis qu’une monnaie supranationale, précurseur de l’Euro, serait imposée aux Français, dans une perspective euro- atlantique en gestation.
Le CNR adopte le 15 mars 1944 son Programme, plateforme politique clairvoyante et réaliste, pour la France libérée. Ce texte affirme que la « mission de combat (de la Résistance) ne doit pas prendre fin à la Libération ». C’est un programme républicain, d’indépendance nationale, de rénovation et de démocratie sociales, prévoyant une planification économique, des nationalisations, (celle des banques en particulier), la Sécurité Sociale, une presse libérée du pouvoir de la finance …
Photographie : 1945, avec Charles de Gaulle sur les Champs Elysées, le résistant communiste Georges Marrane.
Les acquis sociaux importants de la libération découlent pour l’essentiel de l’application de ce programme qui aurait dû servir de fondation à un vaste front uni majoritaire. Les bases objectives pour ce rassemblement existaient, en contradiction avec la politique des blocs que tramaient les dirigeants américains et leurs alliés ou agents, et qui allait se traduire par l’application du Plan Marshall, la création de l’OTAN en 1949 et la stratégie de construction à marche forcée de l’Europe fédérale.
Ces acquis de la Libération ainsi que d’autres conquêtes populaires, seront systématiquement remis en cause par le pouvoir de la finance lié aux grandes banques américaines. La construction par étapes de l’Europe du capitalisme à perpétuité et de la concurrence libre et non faussée, accéléra cette régression économique, sociale et démocratique, qui fut d’abord masquée. Elle devint cynique et massive à partir de l’Acte unique, de Maastricht, d’Amsterdam et de Nice.
Elle fut menée à travers une forme de compétition -émulation ou dans une collusion sans fard, entre les gouvernements fédéralistes de droite et ceux qui se prétendaient de gauche. (cette collusion politique, cette complicité de classe des artisans de la politique du « pareil au même » s’afficha en particulier lors du sommet de Barcelone qui parmi d’autres décisions antisociales, vit le couple Chirac- Jospin voter la privatisation rampante d’ EDF – GDF).
Le CNR a été constitué à l’initiative de Jean Moulin, malgré l’opposition affirmée d’Henri Frenay ( membre du 2ème Bureau de Pétain) dont les relations avec Vichy ne cessèrent qu’en fin 1942 et qui fut en relation politique et stratégique dès le 4 avril 1943, avec le centre américain de l’OSS (future CIA ) à Berne, en Suisse, notamment pour le financement du réseau Combat. ( "Un coup de poignard dans le dos du Général" estima Jean Moulin qui accusa Frenay d’être un agent des américains. )
Photographie : inauguration le 18 avril 1942, de l’exposition "la vie nouvelle" au Grand Palais à Paris à la gloire de l’Europe et de la collaboration franco-allemande.
Après la Libération, Henri Frenay combattra les idées du CNR et en particulier, sa politique d’indépendance et de souveraineté. Il deviendra Président d’une organisation hostile à la souveraineté populaire et nationale, l’Union Européenne des Fédéralistes dont il reconnaîtra en 1988 qu’avec de nombreuses autres officines elle fut, elle aussi, largement financée par les services américains à l’origine de la "construction" européenne et atlantiste.
Par anticommunisme, le CNR a très rapidement été sabordé, en particulier par son Président démocrate chrétien Georges Bidault créateur, du MRP, qui allait participer à la démarche supranationale européiste dont il fut l’un des promoteurs. Il devait d’ailleurs soutenir ensuite la tentative de coup d’Etat d’Alger en 1961.
Après la démission de Bidault, Louis Saillant lui succèdera le 15 septembre 1944 à la tête du CNR. En réalité, cet outil exceptionnel d’unité nationale et républicaine, de progrès social et démocratique, est volontairement écarté de la réalité politique, alors que l’esprit de la Résistance s’estompe chez certains anciens résistants. La responsabilité historique de ceux qui adoptèrent ce choix, soit pour des objectifs de classe et la mise en pratique d’une politique de trahison nationale, soit par cécité politique et crainte du peuple, s’avère aujourd’hui considérable.
Le Général de Gaulle démissionne de la Présidence du Conseil le 20 janvier 1946. Il désapprouve les institutions en préparation qui établiront un régime d’Assemblée alors qu’il souhaite, non sans raison face aux manigances des Américains et de leurs agents, un exécutif fort. Malgré son grand prestige populaire, de Gaulle est à ce moment isolé face aux partis politiques. Aucun d’eux ne le soutient.
Lui qui, à Londres avait demandé à Fernand Grenier si le PCF allait prendre le pouvoir, semble obsédé par l’influence et la puissance des communistes en effet considérables à cette époque. Le Général de Gaulle probablement influencé un temps, par la stratégie de la tension déjà développée par les Américains, s’est fourvoyé quand il n’a voulu voir dans les communistes que des « séparatistes », des agents de Moscou prêts à livrer la France à une Union soviétique souhaitant occuper notre pays. L’URSS exsangue n’était manifestement pas capable d’envahir la France et Maurice Thorez , en faisant déposer les armes aux milices patriotiques, avait démontré avec l’appui de Staline, que la direction du PCF n’avait aucune intention de sortir du légalisme.
Les communistes resteront au gouvernement jusqu’à leur exclusion en mai 1947 (par le socialiste Ramadier). Cette posture de Charles de Gaulle était aussi manifestement erronée et subjective que celle de Maurice Thorez l’accusant lui-même plus tard, devant le CC du PCF, d’être un fasciste aux ordres de la CIA. Des responsables communistes lucides, et qui avaient eu un rôle éminent dans la Résistance, tels que Laurent Casanova, Marcel Servin, Maurice Kriegel-Valrimont et d’autres, furent écartés de leurs responsabilités pour avoir notamment, contesté cette analyse non fondée de Maurice Thorez affaibli par la maladie. Kriegel-Valrimont, au cours d’un entretien avec la direction du Parti, s’est élevé contre l’idée que le gaullisme entrainerait la France dans une dépendance toujours plus grande à l’égard des Etats-Unis...
Dans les faits, cette vision non fondée allait entraîner le PCF dans l’engrenage d’une stratégie contre nature d’alliance privilégiée avec des dirigeants socialistes euro-atlantistes forcenés et, ultérieurement, à la promotion politique de François Mitterrand dont l’un des buts avoués était de marginaliser les communistes.
Ami de Frenay, Mitterrand qui a participé en mai 48, au congrès de La Haye qui allait consacrer la naissance sous direction américaine du Mouvement européen, allait, fidèle à son atlantisme sans rivage, être le promoteur du traité de Maastricht. Dans les derniers mois de son existence, il déclarait pourtant, dans un entretien accordé au journaliste Georges Marc Benamou : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment [...] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. »
Cette lucidité étrangement tardive, n’enlève rien au fait que ses choix politiques concrets en ont fait, par anticommunisme, l’un des principaux agents de l’euro-atlantisme supranational en France.
L’interminable persévérance des dirigeants communistes, dans leur erreur stratégique, en le privant de son rôle d’avant-garde liant les questions sociale et nationale, conduira le PCF pas à pas, à devenir un supplétif d’un PS de plus en plus investi par les trotskystes, dont l’idéologie antinationale accentuera le dogmatisme fédéraliste.
Elle l’amènera inéluctablement à son état de déliquescence actuel, malgré le dévouement souvent admirable de ses militants. Sans qu’il n’y ait eu le moindre débat sur cette question dans les organisations de base du parti, et pour l’essentiel à l’insu des militants, les dirigeants du PCF se sont progressivement, dans les années qui suivirent le traité de Maastricht, alignés sur le fédéralisme sans nuance et dogmatique de la social-démocratie.
Pourtant, depuis la guerre et l’alliance dans la Résistance des gaullistes, des communistes et des autres républicains authentiques, les conditions existent -malgré la complexité des situations qui se sont succédées- qui permettraient une autre politique conforme aux réalités géo- politiques et aux conditions de la lutte en France comme dans le domaine international : celles du rassemblement autour du programme du CNR actualisé. Elles ne sont pas obsolètes.
Ainsi, un moment important de la politique du PCF tend à être occulté. Il confirme que cette question cruciale s’est bien posée pour les dirigeants communistes. Le 3 septembre 1952, lors de la réunion du Comité Central à Montreuil, pendant la guerre de Corée, et devant le risque d’extension du conflit, Jacques Duclos lance un appel à constituer « un puissant front national uni ». Il affirme très justement alors, dans les « Cahiers du communisme » : « C’est seulement l’existence d’un puissant Front national développant son action de masse à travers le pays, qui peut imposer les changements correspondants aux exigences de la situation et faire triompher une politique nouvelle ».
Cette démarche sera abandonnée, à ma connaissance sans explications critiques ou autocritiques, quelques mois plus tard. Ce renoncement semble correspondre chronologiquement au retour, en avril 1953, de Maurice Thorez d’URSS où il était soigné. Cette coïncidence pose la question du rôle éventuel du PCUS.
Le 29 octobre 1953, Maurice Thorez estime pourtant dans une interview :"...la question de l’indépendance nationale est maintenant posée avec force et se trouve placée au centre de toute la vie politique de la France... C’est pourquoi le front de lutte tend à englober toutes les classes laborieuses et en même temps d’autres milieux, c’est à dire tous les Français qui veulent reconquérir l’indépendance et la souveraineté nationales... L’union et l’action de toutes les énergies nationales et démocratiques constituent le problème décisif de l’heure, l’unité de la classe ouvrière étant la condition d’un tel rassemblement." (histoire du PCF page 551 - Editions Sociales- 1964).
Photographie : Maurice Thorez et Jacques Duclos le 1er mai 1945
En réalité, les conséquences de la démission de Charles de Gaulle en 1946, de son obsession anticommuniste, celles également de l’incapacité du PCF à promouvoir une stratégie durable, fondée sur le programme du CNR actualisé, et construit dans l’alliance des forces patriotiques, progressistes et républicaines, seront totalement délétères.
Elles conduiront à un quasi monopole du pouvoir, sur une très longue période historique, de l’ennemi de classe principal, le parti américain. Celui-ci, représenté par les organisations et les personnalités politiques les plus dangereuses, celles qui appliquent en France depuis la guerre et sous hégémonie germano-américaine, la politique stratégique de domination euro- atlantique et d’intégration européenne, tout en imposant un capitalisme de plus en plus barbare. Les mêmes atlantistes ou leurs continuateurs disposent aujourd’hui en France d’un pouvoir au totalitarisme grandissant.
En 1954, l’alliance de fait entre les députés gaullistes et communistes, qui voteront ensemble et unanimes, a permis à l’Assemblée Nationale de rejeter la CED le 30 août, et confirmé alors leurs convergences sur cette question essentielle de la souveraineté... Guy Mollet secrétaire général de la SFIO et son parti (en tant que tel) de même que François Mitterrand, sont naturellement lors de ce choix crucial, dans le camp atlantique du renoncement national.
Le retour du Général de Gaulle à la tête de l’Etat en juin 1958, ouvrit une parenthèse qui réinstalla l’intérêt national et pour l’essentiel, l’esprit républicain, au poste de commandement. La politique d’indépendance et de souveraineté réaffirmée, fut notamment traduite par le rejet des bases militaires américaines de notre pays, le retrait de la France du commandement militaire intégré de l’Otan en 1966, l’établissement de relations diplomatiques avec la République Populaire de Chine, la politique de détente, d’entente et de coopération avec l’URSS et les pays socialistes. Autres mesures clés : la condamnation de la guerre américaine contre le Vietnam, le discours de Pnom-Penh, la conversion en 1964, en leur valeur or, des réserves en dollars détenues par la Banque de France ainsi que la dénonciation du système monétaire américain qui lui permettait de faire financer par d’autres son déficit…
Les gaullistes, les communistes et d’autres républicains convergeront à nouveau en 1961 pour mettre en échec le putsch, à Alger, de généraux soutenus par la CIA, qui entendait favoriser l’éloignement du Général de Gaulle du pouvoir. Le parti communiste lança un appel à la grève générale qui fut suivi par 12 millions de Français. Lors de la crise de mai 1968, le PCF ne souhaita pas voir les atlantistes dits de gauche, toujours soutenus par les services américains et déjà conduits par Mitterrand, profiter des circonstances pour accéder au pouvoir.
Plus tard, face aux contradictions de la politique de programme commun, Georges Marchais dès l’automne 1974, et le 21 ème congrès du PCF, revint à plusieurs reprises, mais de manière velléitaire, sur l’hypothèse d’un rassemblement populaire liant la question sociale et la question nationale. Il lança le mot d’ordre d’union du peuple de France qui s’adressait aussi aux gaullistes, et aurait pu ouvrir une perspective et une alternative crédibles à la politique suicidaire d’union de la gauche, qui à toujours consisté à mener au pouvoir la fraction social- libérale des représentants de la bourgeoisie financière pro américaine et atlantiste.
Parmi les dirigeants politiques qui refusèrent la démarche de renoncement national et républicain, il faut citer Pierre Mendès France qui , s’abstint lors du vote sur la CED puis s’opposa au Marché Commun, avec une argumentation lumineuse, le 18 janvier 1957 à l’Assemblée Nationale :
« Le projet de Marché Commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XXème siècle selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique au sens le plus large du mot nationale et internationale. »
Aujourd’hui, les ralliements des Kouchner et autres Strauss-Kahn à Sarkozy, confirment qu