Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog

Non à la France de Vichy, non à Base Elèves - La lettre d'un père

A nouveau l'abomination ??
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Wikipedia.org


A l'attention de
Monsieur le Directeur de l'école élémentaire Est-Libération
106 rue Diderot - 94300 VINCENNES
 
Copies :
 
Monsieur COHEN - Instituteur de la classe de CM1 B
Madame FEVRE - Institutrice de la classe de CP C
 
Madame la Directrice de l'école maternelle Clément Viénot
 
Mairie de Vincennes
Le Collectif Parents Enseignants de Vincennes
Fédération FCPE Vincennes
Association APEV
 
FCPE 94
AG nationale des collectifs Parents Enseignants
Collectif National de Résistance à Base Elèves
 
 

Vincennes, le 11 octobre 2009

 

                Monsieur le Directeur,



Ce courrier fait suite à l’entretien que nous avons eu lundi 28 septembre concernant le logiciel de base de données Base Elèves dans lequel des enregistrements concernant mes enfants et moi-même se trouvent renseignés. Vos propos se sont voulus rassurants quant à la nature et la destination des données saisies. Je comprends votre démarche mais je tiens à vous dire que vos explications sont loin d’être satisfaisantes à mes yeux.


Tout d’abord vous me dîtes que les données saisies ne sont que des informations générales, non sensibles, « que de toute façon l’administration connaît déjà ». Dans ce cas pourquoi vous demande-t-on de collecter, de saisir et de mettre à disposition des données sans intérêt ? N’avez-vous pas mieux à faire ? Vous affubler d’un travail sans aucune valeur ajoutée n’est-il pas en totale contradiction avec les objectifs de performance partout affichés ? Et quant bien même vous ne renseigneriez que le minimum d’informations, qui me dit que votre successeur aura la même attitude ? Qui me garantit de la sécurité des informations saisies ? Et qui m'assure qu'un traitement informatique batch ne viendra pas concaténer des informations complémentaires ? Données fiscales, données sociales, dossier médical... ? Enfin, songez que l'Identifiant National Elève, la clef du fichier qui se crée lors de la première saisie, est conçue pour être valide 35 ans ! Simplement pour stocker nom, prénom, adresse ???
 

Soyons honnêtes, cette base de données n’a pas été créée pour rien. Elle est née dans un contexte idéologique de fichage et de xénophobie indigne d’une démocratie comme la nôtre. Je ne puis oublier qu’il était question à l’origine de saisir des informations aussi personnelles que la religion ou la langue parlée à la maison… Ne sommes-nous pas dans un pays libre et laïc ? Devra-t-on prochainement s’excuser de ne pas suivre le culte officiel de la nation ou bien porter un signe distinctif à son veston ? Je ne puis oublier qu’il existe aujourd’hui un Ministère de l’Identité Nationale dont le seul énoncé est une injure à la devise de notre pays. L'identité nationale est une valeur, un caractère, c'est l'âme que forme la mosaïque des peuples et des cultures qui composent une nation. Aucun Etat ni aucun gouvernement ne peut en édicter la forme, sauf à prouver alors son caractère fasciste. Enfin, je ne puis fermer les yeux sur les cas d’irruption des forces de l’ordre au sein même de certains établissements scolaires. Des policiers parfois accompagnés de chiens qui entrent dans la classe pour chercher des élèves ! Comment appelle-t-on cela ? Des rafles ?


Je ne puis oublier non plus les déclarations du gouvernement s’agissant de « prévenir la délinquance dès la maternelle » ni les propos du Chef de l’Etat indiquant que certains éléments de « La délinquance » étaient selon lui « de nature génétique ».


Nous savons l’un comme l’autre ce qu’ont pu produire dans le passé des théories eugénistes mises en œuvre par une administration servile. Des plaques de triste mémoire sont accrochées sur le mur d'entrée de notre école afin que nous n’oubliions pas, et vous voudriez me voir fermer les yeux ?


Je note qu’en ce moment-même des directeurs d’école, des enseignants et des maires refusent publiquement de renseigner ce fichier et alertent l’opinion sur la grave dérive que constitue la mise en œuvre de ce logiciel espion.

L'ONU elle-même condamne cet outil et rappelle la France à l'ordre,  le Conseil d'Etat demande lui aussi des explications et vous voudriez me voir rassuré ?


Voici pour la partie morale et pour les craintes légitimes qu'inspirent cette application.

Sur le plan strictement juridique maintenant. J’avance que ce fichier est illégal.
  En effet, le droit à l'information préalable à la collecte d'informations personnelles n'a pas été respecté, ni d'ailleurs l'autorité parentale puisqu'en matière de saisie de données l’article 57 de la loi informatique et liberté prévoit que les personnes auprès desquelles sont recueillies des données à caractère personnel ou à propos desquelles de telles données sont transmises sont, avant le début du traitement de ces données, individuellement informées de la nature des informations transmises, de la finalité du traitement de données, des personnes physiques ou morales destinataires des données, du droit d'accès et de rectification institué aux articles 39 et 40, du droit d'opposition institué aux premier et troisième alinéas de l'article 56.


Or vous renseignez Base Elèves. Avez-vous prévenu les parents ? NON. Avons-nous accès aux données ? NON. Avons-nous un droit d’opposition ? NON.


Concernant mes objections sur la légalité du fichier vous me dîtes que tout cela « prête à discussion », que le présent fichier est « légal pour les uns, illégal pour les autres ». Diriez-vous de la loi informatique et liberté qu'elle prête à discussion ? Je ne le crois pas. Dès lors elle doit s'appliquer à tous et partout. Et c’est bien pour la faire respecter que plus de mille parents d'élèves ont porté plainte solidairement à la procédure engagée par le Collectif National de Résistance à Base Elèves et défendue par le Syndicat des Avocats de France. Et je ne doute pas que de nombreux parents de notre ville et du département voudront bientôt s'y associer. Je les y aiderai au mieux dans la mesure de mes capacités. En outre, afin de protéger mes propres enfants de même que vous affranchir d’une tâche indigne de votre fonction, j’envisage de porter plainte contre la personne physique que je sais renseigner ce fichier illégal, c'est à dire vous-même.


Pour information, en l'état actuel de ma réflexion,
Vous priant d’agréer mes respectueuses salutations.


Cédric Poitou La Marcelle
Père de Léon Poitou (CM1B) et de Marius Poitou (CPC)
Référent CNRBE du Val de Marne
20 Boulevard de la Libération
94300 VINCENNES


lamarcelle@vitamineB.com

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Un ouvrage de référence


Critique du livre de Salim Lamrani
« Cuba, ce que les médias ne vous diront jamais ».

Par Thierry Meyssan

 

Salim Lamrani vient de publier « Cuba, ce que les médias ne vous diront jamais ». Il y passe en revue, de manière systématique, tous les arguments utilisés par la propagande étasunienne pour justifier a posteriori l’embargo imposé unilatéralement par Washington en violation du droit international. Ce tour d’horizon permet de mesurer à quel point les critiques du gouvernement révolutionnaire sont irréelles. Une annexe historique souligne aussi la permanence de l’attitude des administrations étasuniennes successives, indépendamment de l’alternance de façade entre démocrates et républicains. On regrettera l’absence d’index qui aurait permis d’utiliser ce livre comme une encyclopédie ; quoi qu’il en soit, son caractère exhaustif et la précision de son argumentation en font un ouvrage de référence pour tous ceux qui souhaitent approfondir cette question.

 

Salim Lamrani

Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais

Prologue de Nelson Mandela

Paris, Editions Estrella, 2009

300 pages

18€


Disponible en librairie et sur Amazon :
http://www.amazon.fr/Cuba-Medias-Vous-Diront-Jamais/dp/2953128417/ref=pd_rhf_p_t_1

Pour toute commande dédicacée, contacter directement : lamranisalim@yahoo.fr

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Je vous transfère ce courriel reçu aujourd’hui.
A chacun d'en tirer ses propres conclusions.

 

Un mail d'une jeune femme travaillant aux laboratoires Pierre Fabre :
 

« Comme vous le savez, je vois des médecins à longueur de journées....

Et ils sont tous d'accord pour refuser le vaccin contre la grippe A.

Hier soir encore ils étaient en réunion avec un pneumologue et ils

s'accordent tous à dire qu'il ne faut pas se faire vacciner !

Le vaccin est un vaccin "vivant", et pour le booster un peu, les labos

ont mis du mercure à fortes doses. Il n'y a aucun recul sur les effets

secondaires et indésirables à long et moyen terme de ce produit.

Les labos ont même signer avec le gouvernement français une

"décharge" qui les couvrent totalement en cas de complications dues

aux injections de ce vaccin.

L'Etat ayant fait une grosse commande de ces vaccins, il faut

maintenant les écouler..... (ça ne vous rappelle rien?).

Les labos ont précisé qu'ils n'ont pas eu le temps de faire les études

cliniques normalement obligatoires avant de mettre un médicament sur le marché, "mais il faut agir vite".

Les conséquences peuvent être graves : Syndrôme de Guillain-Barré

(paralysie totale pouvant aller jusqu'à la mort, paralysie pas

toujours réversible, séjours en réa ou soins intensifs avec ou sans

séquelles neurologiques...).

L'Etat préconise une vaccination en priorité chez les personnels de

santé, les femmes enceintes et les enfants !!! On imagine le carnage !

D'ailleurs, il est surprenant de voir que les médecins et les

pharmaciens refusent catégoriquement de se faire vacciner. Et les

médecins que j'ai vu cet apm refusent de vacciner les patients qui

le leur demandent.......car ils ne veulent pas prendre le risque de

porter de telles responsabilités pour le futur dont on ignore les

suites...

Voilà, je vous semble sans doute alarmiste...Mais je ne pouvais pas

"ne pas partager" ces infos que je tiens de source "sûre" sur le

terrain.

Chacun est libre de ses choix selon ses convictions intimes



Justice pour l'Irak, plaintes
contre les criminels (Espagne)

JUSTICE POUR L’IRAK PLAINTE CONTRE QUATRE PRESIDENTS US ET QUATRE PREMIERS MINISTRES BRITANNIQUES, POUR CRIMES DE GUERRE, CRIMES CONTRE L’HUMANITE ET GENOCIDE EN IRAK

 

JUSTICE POUR L’IRAK  JUSTICE POUR L’IRAK: PLAINTE CONTRE QUATRE PRESIDENTS US ET QUATRE PREMIERS MINISTRES BRITANNIQUES, POUR CRIMES DE GUERRE, CRIMES CONTRE L’HUMANITE ET GENOCIDE EN IRAK

Le parlement espagnol, va confirmer, aujourd'hui, la décision, déjà prise sous la pression de puissants gouvernements accusés de crimes graves, visant à restreindre la législation espagnole de la compétence universelle.  
(..)
 Cette plainte juridique a été déposée contre George HW Bush, William J.
Clinton, George W. Bush, Barack Obama H, Margaret Thatcher, John Major, M.
Anthony Blair et Gordon Brown et présentée par des Irakiens et d'autres qui sont solidaires avec le peuple irakien et pour la défense de leurs droits et du droit international.  

Irak: 19 ans de destruction programmée 
 
La destruction programmée - ou le génocide - de l'Irak, en tant qu'État et nation, qui se perpétue depuis 19 ans, combinant un régime de sanctions draconiennes, jamais conçu auparavant et qui a conduit à la mort de 1,5 millions d’irakiens, dont 500.000 enfants, avec une guerre d'agression qui a conduit à la mort violente de plus d'un million d’irakiens supplémentaires.

  La destruction programmée de l'Irak a délibérément inclus ses systèmes d’adduction d’eau potable et d'assainissement des eaux usées, ainsi que le système de santé de la population civile.  

  Depuis 1990, des milliers de tonnes d'uranium appauvri ont été lâchés sur l'Irak, conduisant dans certains endroits, à une augmentation de 600 pour cent (600%) des cas de cancer et de leucémie, en particulier chez les enfants.  
 
  Au cours de la première guerre du Golfe ainsi que lors de la guerre «choc et effroi» en 2003, qui avait débuté par une campagne aérienne menaçant le pays de "destruction totale" (c'est l'Iran qui est dangereux ? Eva), les vagues de bombardements disproportionnés ne faisaient aucune distinction entre les cibles militaires et civiles. Ainsi des écoles, des hôpitaux, des mosquées, des églises, des abris, des zones résidentielles et des sites historiques ont été totalement détruits.   
  
  Le plan de destruction de l'Irak comportait aussi le soutien, le financement et l'organisation de milices armées confessionnelles et ethniques, dans le but de diviser l'Irak en trois entités, confessionnelles  et ethniques, par la terreur de la population. 
 
  Depuis 2003, quelque quatre millions sept cents mille (4,7 millions) irakiens
- un cinquième de la population - ont été déplacés de force.  
 
  Sous l'occupation, les enlèvements, les meurtres, les extorsions, les prises d’otages et la mutilation sont devenus endémiques, et visent indistinctement les hommes, les femmes et même les enfants et les personnes âgées.
 
  La destruction de l’Irak a visé le démantèlement délibéré de l’Etat et ce par l’incitation, ou, au moins, le refus d’empêcher les pillages, de même qu’en se livrant à des persécutions idéologiques, ayant entraîné les liquidations physiques, les assassinats extrajudiciaires, l'emprisonnement de masse et la torture, des baasistes, toute la classe éduquée de l'appareil d’Etat, ainsi que des minorités religieuses et linguistiques et des sunnites arabes. Ceci a entraîné l'effondrement total des services publics, du système économique, conduit à la guerre civile et à la  généralisation de la corruption.
 
  En plus de tout ce qui précède, le riche patrimoine historique de l'Irak, archéologique et culturel unique dans son genre, a été délibérément détruit.  
  
  Les gouvernements successifs des Etats-Unis et du Royaume-Uni, ont tout fait pour diviser l’Irak. Ils ont utilisé la force  militaire pour imposer au pays un gouvernement et un système politique favorables à l’occupation et liés aux conceptions stratégiques américaines et britanniques.

  Ces gouvernements se sont engagés dans le pillage massif des ressources naturelles irakiennes et tenté de privatiser ce qui est le bien et la richesse de la nation irakienne. 
 
  Ce qui précède constitue juste un résumé succinct des horreurs que l'Irak a endurées, par suite de mensonges que seuls des gouvernements lâches et des médias complices ont pu croire. 
 
  En 2003, des millions de gens à travers le monde se sont mobilisés pour s’opposer aux plans des USA et de la Grande Bretagne. En s’obstinant à exécuter leurs plans, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une guerre d'agression illégale pour laquelle personne n’en a répondu jusqu’ici.
 
  Chacune des personnes citées dans ce cas, a joué un rôle clé dans la destruction intentionnelle de l'Irak. Elles ont d’un commun accord, organisé, encouragé, toléré, rationalisé, exécuté et /ou perpétué ou excusé cette destruction sur la base de mensonges et d’intérêts stratégiques et économiques étroits, et contre la volonté de leurs propres peuples. Permettre à ces gens d'échapper à leur responsabilité et de jouir de l’impunité signifie que de telles actions sont en mesure de se répéter ailleurs. (Et on veut répéter ces monstruosités en Iran - pour commencer ? Eva)
  
  Aujourd'hui, il est impératif  de demander des comptes aux USA et à la Grande Bretagne pour les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et de génocide perpétrés en Irak parce que chaque victime irakienne a droit à la justice et que tous les responsables doivent rendre des comptes. 
 
  Nous sommes en présence d’actes immoraux et illégaux, contraires aux principes de souveraineté nationale, de paix et de sécurité consacrés par l'ordre international.  
 
 
Attendu que le système officiel de justice internationale se soit fermé devant les souffrances des victimes de l'impérialisme, nous essayons par cette plainte, d'ouvrir une brèche par laquelle la conscience de l'humanité pourrait exprimer sa solidarité avec les victimes des crimes impérialistes pour que justice leur soit rendue.  
 
 Comité pour la Justice pour l'Irak  
 
Contacts presse: Hana Al-Bayaty, Comité exécutif, BRussells Tribunal  34 657 52 70 77 ou +20 10 027 7964 
hanaalbayaty@gmail.com  
Dr Ian Douglas, Comité exécutif, BRussells Tribunal, coordonnatrice, Initiative internationale pour connaître du génocide en Irak  +20 12 167 1660 (Anglais) iandouglas@USgenocide.org -Amanda Nuredin, +34 657 52 70 77 (espagnol) justiciaparairak@gmail.com  -  Abdul Ilah Albayaty, Comité exécutif, BRussells Tribunal  - 33 471 461 197 (arabe)
albayaty_abdul@hotmail.com
www.brusselstribunal.org/ www.USgenocide.org/ www.twitter.com / USgenocide/ / USgenocide/
www.facebook.com / USgenocide / USgenocide
http://rsistancedespeuples.blogspot.com/
http://www.tunisitri.net/

Lire sur alterinfo ici :
Et à lire les commentaires:
http://www.alterinfo.net/JUSTICE-POUR-L-IRAK-PLAINTE-CONTRE-QUATRE-PRESIDENTS-US-ET-QUATRE-PREMIERS-MINISTRES-BRITANNIQUES,-POUR-CRIMES-DE_a37797.html

http://chiron.over-blog.org/article-justice-pour-l-irak-plainte-contre-quatre-presidents-us-et-quatre-premiers-ministres-britaniques-pour-crimes-de-guerre-crimes-contre-l-humanite-et-genocide-en-irak--37367013.html


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Les parents face à la vaccination contre le virus A/H1N1


Déclaration d'opposition au vaccin

(A remettre à l'élève. Document PDF à faire circuler d'urgence parmi les associations de parents d'élèves)

TOUT est ici : http://terresacree.org/grippeporcine3.html

Nous aimerions contacter toutes les associations de parents d'élèves francophones avec le texte de ce lien : http://terresacree.org/grippeporcine3.html Mais nous ne savons pas comment nous y prendre. Pouvez-vous nous aider?

 
Ce qui serait formidable, c'est que vous répercutiez d'urgence cette action sur vos sites ou blogs, ainsi qu'à tous vos contacts. Avec le fichier PDF (joint) suivant à imprimer sur papier recyclé : http://terresacree.org/grippe.pdf 




Dans Le Monde aujourd'hui : Le retour du libéralisme


Journaux-3-2.jpg On avait peut-être conclu un peu trop vite au retour de l'Etat à la faveur de la crise des subprimes, après des décennies de libéralisme effréné, de dérégulation et de déréglementation à tout-va, de privatisations non-stop. On avait peut-être crié un peu rapidement à la mort du marché et à la résurrection du politique dans la vie des affaires.

Cette impression avait culminé à l'occasion du G20 de Londres, en avril, où l'on avait vu des chefs d'Etat et de gouvernement, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy, grisés par leur sentiment de puissance. Comme ivres du pouvoir reconquis aux dépens du marché. Mais six mois plus tard, à Pittsburgh, et malgré le retour de la croissance, nos maîtres du monde avaient perdu de leur superbe.


On promettait un Etat fort et actif, on voit des gouvernements qui se dérobent ou qui renoncent. On prétendait reconstruire le capitalisme, on n'ose même pas se rendre à Gandrange. Dans le match qui les opposait aux banques centrales, d'abord, les politiques ont perdu par KO. C'est à elles - à travers le Conseil de stabilité financière - qu'a été confiée la tâche de fixer les règles en matière d'attribution des bonus des traders, à elles aussi le soin d'en vérifier la bonne application.


C'est aussi aux banques centrales indépendantes et à leurs techniciens que la nouvelle supervision bancaire et financière fait la part belle, au détriment des ministères des finances. Il n'y a guère que le patron de la Banque mondiale, Robert Zoellick, ancien de l'équipe Bush, un comble, pour s'émouvoir de cette démission du politique.


Il n'a pas fallu non plus six mois pour que les opinions publiques commencent à regretter le temps où le marché était sans doute trop libre et trop puissant, mais où l'Etat se montrait moins prédateur. Elles n'ont pas eu de mal à comprendre que le retour de l'Etat dans la vie des affaires, cela voulait dire d'abord et avant tout le retour des déficits. Et donc le retour des hausses d'impôts (comme en Espagne), du gel des salaires des fonctionnaires (comme en Grande-Bretagne), de leur baisse (comme en Irlande), l'allongement de l'âge du départ à la retraite (comme en Suède), etc. Partout, du sang, de la sueur et des larmes - sauf en France où le gouvernement tente de faire croire que le nuage radioactif des déficits ne franchira pas les frontières.


L'envolée des dettes publiques signifie que les grands pays industrialisés ont perdu, et pour longtemps, toute marge de manoeuvre budgétaire. Les arbitrages des lois de finances des prochaines années, peut-être des décennies, se résumeront à ceci : savoir où faire des coupes, où dégager des économies, quelles catégories socioprofessionnelles sacrifier, quelles dépenses et quels avantages supprimer, où trouver des recettes. Plus de place pour des mesures de relance supplémentaires ou de nouveaux cadeaux fiscaux, plus de place pour des avancées sociales coûteuses. Trop de keynésianisme tue le keynésianisme et rend l'Etat impuissant.


Leurs endettements record vont ligoter les Etats et les livrer au bon vouloir des marchés financiers. Car il va bien falloir vendre et écouler tous ces emprunts du Trésor émis par milliers de milliards de dollars. Et donc séduire ces financiers dont on avait pourtant cru se débarrasser une bonne fois pour toutes - traders, gestionnaires de hedge funds ou de fonds de pension, banquiers sans foi ni loi.


Les gouvernements vont devoir leur donner des gages d'orthodoxie budgétaire ou leur offrir des rendements élevés. Ou les deux. Et malheur au pays dont les emprunts d'Etat ne trouveront pas grâce aux yeux des investisseurs : les taux d'intérêt à long terme s'y envoleront, cassant la croissance. La "dictature" des marchés financiers a de beaux jours devant elle.


Surtout, la crise des subprimes a montré que les gouvernements n'avaient au fond, contrairement à ce qu'ils faisaient croire, aucune intention véritable de reprendre la main, aucune envie réelle de voir la puissance publique reconquérir des parts de marché face au privé.


Ils avaient une occasion inespérée de le faire dans le secteur bancaire mais ils s'en sont bien gardés. Après avoir sauvé les banques du naufrage, leur avoir prêté et garanti tout l'argent dont elles avaient besoin, les avoir aidés à renforcer leurs fonds propres, les Etats se retrouvaient en position de force inédite.


Ils auraient pu choisir de rester durablement au capital de ces établissements pour les contraindre à distribuer du crédit, pour contrôler les risques pris sur les marchés financiers ou encadrer étroitement les rémunérations des traders. Des esprits peu suspects de dérive gauchisante, tels Thomas Hoenig, patron de la Fed de Kansas City, avaient même légitimé idéologiquement des nationalisations bancaires, arguant des risques spécifiques du secteur.


Au lieu de cela, les Etats se sont empressés de se désengager des banques dès que celles-ci ont été en mesure de rembourser les aides publiques qu'elles avaient reçues. Les "nationalisations" bancaires n'ont été que de courtes parenthèses, vite refermées, sans que personne ne s'en offusque.


De façon irréelle, on a même vu les socialistes français reprocher au gouvernement de ne pas avoir spéculé sur la hausse des titres bancaires et de ne pas avoir "fait" assez d'argent dans ces opérations ! Pauvre Karl ! Vingt ans après la chute du mur de Berlin, c'est bien la deuxième mort du socialisme, avec la crise des subprimes, à laquelle on assiste.

 

Pierre-Antoine Delhommais

http://delorca.over-blog.com/article-le-retour-du-liberalisme-37376213.html



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La remise du Prix Nobel de la Paix au Président Obama en 2009 s’avère l’expression d’un défi lancé aux États-Unis et à leurs alliés regroupés au sein de l’OTAN. Cet honneur de très haut prestige place le président dans une situation intenable en tant que chef de l’armée la plus puissante du monde. Il lui est demandé, dans un message planétaire, de mettre fin aux agressions guerrières de son pays dans le cadre de la guerre mondiale contre le terrorisme et de faire la lumière sur les événements qui l’ont enclenchée. C’est le prix que le nouveau président doit payer pour mériter cette reconnaissance. Réussira-t-il à renverser le courant général qui le pousse vers une guerre mondiale de grande ampleur ou empruntera-t-il la voie  de la justice distributive et de la diplomatie préventive?

(..) La population mondiale se tourne ainsi vers l’Amérique pour lui demander de mettre fin à ses actes d’agression et à ses ambitions de conquêtes. C’est ce message que sous-tend cette nomination. Pour la plus grande puissance de cette planète ce message sera-t-il interprété comme étant la consécration du rôle de gendarme qu’elle s’est évertué à jouer au cours des dernières décennies ou l’entrée dans une ère de coopération pour le développement équitable pour tous? Transformera-t-elle la vision du monde qu’elle a développée ou participera-t-elle plutôt activement et réellement à l’entreprise du désarmement et à l’instauration de la paix par le triomphe de la justice économique et sociale?

suite ici :  http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15613


Révolution, ou mutation ?
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2009/10/11/15377719.html


Jean Sarkozy in 2008.jpgJean Sarkozy in 2008.jpgJean Sarkozy in 2008.jpg
wikipedia

Le dauphin Jean

octobre 11th, 2009
(A peine Sarkozy élu, j'annonçais au début de mon blog qu'il y aurait une dynastie.  C'est chose faite... Eva)
 

Le terrain avait été bien préparé : dès février 2009, L’Express titrait : « La dynastie Sarkozy. Comment le Président prépare son fils »… et comment on préparait déjà les Français à cette pitrerie, cette parodie de République mais cette réalité d’Ancien Régime : la dévolution héréditaire du pouvoir, ou plutôt sa transmission à l’intérieur d’une caste de plus en plus fermée.
  
Pour crédibiliser cette communication et lui donner plus de poids, les experts en la matière avaient trouvé l’argument-choc : le fils est mieux que le père ! Vous avez aimé Nicolas, vous adorerez Jean ! Ce dernier avait eu en effet l’habileté de déclarer : « Je n’ai pas hérité de toutes les tares de mon père » à la question d’un journaliste sur sa vie privée. Évitons l’ironie facile pour nous concentrer sur le message et les conséquences politiques d’une telle déclaration : l’objectif était de créer un capital de sympathie pour l’héritier, rendant « légitime », « crédible », « attendue », « espérée », « souhaitable » (merci de compléter la liste des adjectifs laudatifs) son ascension vers le pouvoir.

(..)  Cet héritage digne des plus belles heures de l’Ancien Régime se déroule dans une indifférence totale du bon peuple : celui-ci est distrait par la grippe H1N1, l’augmentation du nombre d’accidents sur les routes, la victoire de l’équipe de France de foot sur les îles Féroé, la vie sexuelle du ministre de la Culture (relire notre billet sur l’écran de fumée qui fonctionne à nouveau), bref les mille et une bêtises qui permettent d’oublier l’essentiel.

(..)  On ne peut s’empêcher de penser à la Rome impériale où le pouvoir – et le titre d’empereur – étaient l’apanage de quelques grandes familles. Comment cela a-t-il fini ? Mal, évidemment. Corruption, intrigues de cour, perte de l’identité, accroissement des inégalités… tous ces phénomènes, Rome y a été confrontée comme les démocraties en déclin les connaissent aujourd’hui.

suite ici : http://lalettredulundi.fr/2009/10/11/le-dauphin-jean/

dominiquedevillepin 
La déclaration de Dominique de Villepin
http://dominiquedevillepin.over-blog.com/article-declaration-de-dominique-de-villepin-37426998.html


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