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Le capitalisme financier nous mène droit dans le mur.
Il a déclaré la guerre à l'humanité !
Nécessaire convergence du refus.
Par eva R-sistons
La machine infernale se nourrit d'elle-même : Les travailleurs ont perdu, le capital l'a emporté, démultipliant les prédations, dévastant tout sur son passage : Nations, Etats-Providence, départements, villages, champs, rivières, mers, services publics, protections sociales ou du travail, emplois, libertés... tout doit sauter devant le rouleau-compresseur de la mondialisation folle. Rien ne résiste à l'emballement monstrueux activé par l'avidité de quelques-uns, jamais repus, et pour satisfaire l'Ogre libéral, les peuples doivent être sacrifiés, aussi bien les anciens promis à l'euthanasie que les jeunes condamnés à l'inactivité forcée, à la désespérance et à la révolte.
Pour contenir la colère qui enfle, ce qui reste de l'Etat consolide les secteurs répressifs et sécuritaires. L'Ordre doit régner, oppressif, mortifère !
Jamais la cupidité n'a atteint de tels sommets. Indifférent à la souffrance des peuples, le Marché, cet agrégat d'actionnaires spéculant sur tout (même sur les matières premières vitales, même sur la faillite des pays) continue sa course folle. La dette s'amplifie, au point de ne plus être remboursable; les Etats privés de leur autonomie poursuivent leur fuite en avant, sous le commandement des Chefs d'orchestre "modernes", à Bruxelles, à la City, à Wall-Street, au sein des Agences de notation, au FMI, à la BM... et les peuples sont sacrifiés à la boulimie sans fin des monstres qui imposent leur loi - une loi dictée par la soif du profit immédiat, du court-terme, quitte à hypothéquer l'avenir des générations futures, l'avenir de toute l'humanité. Pure folie !
Qui arrêtera cette course vers le chaos et l'apocalypse planétaire ?
Le processus est maintenant bien rôdé, le cycle infernal est lancé. Un pays est désigné : Soit pour l'asservir, le dompter après l'avoir déstabilisé ou démembré - comme la Syrie ou la Libye, après la Côte d'Ivoire. Soit pour l'asphyxier et le dévorer, comme la Grèce et bientôt la plupart des Etats européens. Pour ces derniers, le Maître - l'Agence de Notation - désigne la prochaine victime. Car ce qui reste des Etats est, aujourd'hui, noté. Une fois mal noté, le pays entame la chute mortelle : Dette, surendettement, austérité, privatisation de tout ce qui peut l'être - entreprises publiques, secteurs stratégiques, infrastructures, terres, monuments, îles, tout y passe, même des patrimoines millénaires : La bête a faim, elle n'est jamais rassasiée ! Quand tout aura été dévoré, quand, aussi, les derniers travailleurs auront été laminés, pressurés, robotisés, délocalisés, dégraissés... et qu'il n'y aura plus de profits à faire, il en restera un : La guerre. Soi-disant afin de prévenir une menace (imaginaire, comme en Iran, en Libye, etc), ou pour protéger les populations (guerres pseudo-humanitaires), en tous cas planétaire, totale, nucléaire. Le stade suprême de la démence sera atteint : L'humanité s'auto-détruira pour la satisfaction de quelques vieillards séniles, Rois, Pape, magnats de l'industrie, gourous de la Finance - comme les Rockefeller ou les Rothschild.
La guerre mondiale a commencé: D'abord en Tunisie et en Egypte, où finalement les citoyens se sont battus pour des maîtres différents, non plus soumis à leurs appétits personnels, mais à l'Occident; puis en Côte d'Ivoire, où un potentat local mais aimant son pays a fait place à une marionnette internationale, aux ordres du Cartel bancaire; ensuite en Libye, où la bataille fait rage pour déloger le dirigeant indépendant, rebelle, aimé de son peuple - et la livrer, avec ses ressources, à la Finance apatride. Peu à peu, tous les Etats qui ne sont pas encore sous la férule de l'Oligarchie anglo-saxonne, sont déstabilisés, fractionnés (c'est la technique éprouvée du "diviser pour régner", via tribus, ethnies, confessions différentes... ), soumis, ou agressés et bombardés, jusqu'à obédience complète, alignement total au Modèle unique, ultra-libéral, militaro-financier, imposé par la Mafia du Bilderberg.
On commence par les maillons les plus faibles, la Syrie plutôt que l'Iran, l'Afghanistan plutôt que la Russie... et on termine avec le plus gros morceau, chinois. Tant pis si l'argent manque : Il y en a toujours pour les croisades impériales hégémoniques ! Sarkozy a pris la succession de Bush, il mène la danse macabre. La France est abusée ! Et les peuples, broyés. Tout doit plier, le Nouvel Ordre Mondial a placé ses pions à peu près partout, les derniers réfractaires doivent s'aligner. Ou périr !
Ce qui restera de l'humanité devra alors se soumettre à la tyrannie planétaire du Cartel bancaire, génocidaire, liberticide et esclavagiste. Ou se démettre. Elle acceptera le faux salut proposé, la domination du NOM plaidée par tous les Attali. Pucé, lobotisé, robotisé, conditionné, soumis, le survivant évoluera dans un monde différent de celui qu'il a connu. Mâmon, Satan, Mars (Dieu de la guerre), présideront aux destinées humaines. La barbarie aura définitivement supplanté la civilisation.
Ainsi, des deux côtés les peuples sont acculés : Par la finance, via les crises provoquées pour s'emparer des richesses des nations et les asphyxier; par le militaire, ensuite, afin de dompter les récalcitrants comme Kadhafi et ses projets de libération - monétaire, économique, politique - de l'Afrique, ou, plus tard, Chavez, animé des mêmes intentions avec l'Alba, le renouveau bolivarien. Et pour parachever le tout, des pandémies artificielles frappent régulièrement tout ce qui vit : Hommes, femmes, enfants, animaux... jusqu'à ce qu'ils soient décimés (vache folle etc), ou, à terme, fragilisés et stérilisés. Dépopulation garantie, et profits substantiels assurés pour le Cartel pharmaceutique ! Même la nature est méthodiquement souillée, avilie, détruite: Via la folie nucléaire, chimique.. ou l'appât du gain.
Concrètement, notre préoccupation va, aujourd'hui, à la dette: Aura-t-elle raison de nos emplois, de nos protections sociales, de nos économies, de nos modes de vie ? Car la dette n'atteint pas seulement les ménages, confrontés au délire consumériste, mais aussi les Etats et, ironie suprême, même les Institutions financières ! Et cette dette se nourrit d'elle-même, elle s'allonge sans fin, jusqu'au Krach inévitable, sans commune mesure avec ceux de nos aïeux. Et aucun dirigeant n'arrête la machine infernale ! Au contraire, l'Occident aveugle et sourd à la raison s'acharne à entretenir tous les maux qu'il a engendrés, et il poursuit indéfiniment sa course vers l'abîme. Jusqu'à l'apocalypse suprême, jusqu'à l'irrémédiable ! Et cela uniquement pour satisfaire la voracité de quelques-uns. Jamais l'humanité n'a perdu autant la raison !
En Angleterre, tandis que le dandy à sa tête gaspille (avec l'Occupant de l'Elysée) les fonds de sa nation en entretenant partout des bourbiers guerriers, les victimes de l'austérité pillent les cavernes d'Ali-Baba. Cameron, comme Obama et Sarkozy, fourbit ses armes, prépare la Loi martiale. Attention ! Les populations ne doivent pas être matées en Syrie, mais elles doivent l'être en Occident.
Les révoltes s'étendront-t-elles ?
De leur côté, les Indignés font tâche d'huile partout. Internet aidant, la contestation du désordre établi, fou, s'étend inexorablement. Même en Israël, le peuple "élu" en a marre !
Une fois de plus, je pose la question : Quand l'Opposition aux plans fous de l'Oligarchie se structurera-t-elle, se concertera-t-elle, pour organiser partout et en même temps la nécessaire résistance à l'intolérable qui conduit le monde à sa perte définitive ? Il n'y va pas seulement de notre quotidien et de l'avenir de nos enfants, mais du devenir même de TOUTE l'humanité !
Il y a urgence ! Tant que la convergence de toutes les luttes, de toutes les résistances, ne sera pas effective, les peuples n'auront aucune chance d'échapper au rouleau compresseur de l'horreur programmée par les tenants du Nouvel Ordre Mondial qui veulent confisquer tout ce qui vit à leur profit exclusif. Sans mesurer les conséquences funestes de leurs actes !
Eva R-sistons
http://r-sistons.over-blog.com
TAGS : Nouvel Ordre Mondial, endettement, FMI, BM, Bilderberg, Alba, Libye, Cartel bancaire, nucléaire, le Marché, Attali, Grèce, Agences de notation, GB? Cameron, Iran
Coup d'Etat permanent contre les Constitutions,
contre les Nations,
contre l'humanité,
l'effondrement financier qui vient :
Point stratégique vidéo avec Bertrand Buisson, de la rédaction S&P.org. Nouvelles de la crise financière, de la chute des bourses, de la faillite des banques, du FESF, de la BCE, des réactions du monde politique et de l’avenir de l’Humanité...
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Lire aussi :
Le “J’accuse” de la gauche américaine contre Obama
BNP, Société Générale, Crédit Agricole : La fin de la banque universelle française !
James Galbraith dénonce la dictature financière imposée par Obama
Emeutes au Royaume-Uni : qui sème la misère récolte la colère
Jacques Cheminade dénonce le Coup d’Etat de la BCE en Italie
Tim Geithner et Obama ont-ils été les complices de S&P pour dégrader le AAA des États-Unis ?
Pourquoi les banques françaises se sont-elles effondrées mercredi 10 août 2011 ?
Les banques françaises sont dans la merde..
jeudi 11 août 201
CAC 40 : les valeurs bancaires dévissent, la Grèce en cause.
En cause, l’annonce par le gouvernement grec d’un possible prolongement du programme d’échange de titres (‘rollover’) auquel ont souscrit les banques françaises.
La Grèce envisage d’inclure dans son programme d’échange d’obligations des titres arrivant à échéance « un peu après 2020 », a indiqué mercredi à une radio grecque le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos. Jusqu’ici, la restructuration de la dette grecque devait s’achever en 2020.
Par ailleurs, l’Allemagne a répété mercredi qu’elle n’envisageait pas d’augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF), alors que tous les observateurs s’accordent à dire que ce dernier n’est pas calibré pour sa nouvelle mission de pompier de la zone euro.
Les banques françaises sont enfin particulièrement exposées à l’Italie, qui vient d’annoncer un plan de rigueur en réponse à l’inquiétude des marchés sur sa dette.
http://www.easybourse.com/bourse/fi...
La Grèce à l’origine de la panique.
Première cause de cette panique sur les banques : l’annonce faite par la Grèce d’étendre son programme d’échanges d’obligations pour échelonner ses remboursements. Ce qui pénaliserait ses créanciers privés, dont les banques françaises font partie.
Mais c’est surtout l’exposition de ces banques françaises en Italie, évaluée à 410 milliards d’euros, qui inquiète. Elles détiennent de la dette publique, mais aussi des filiales (BNL pour BNP, ou Cariparma pour Crédit Agricole).
http://www.ouest-france.fr/actu/eco...
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119649
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Le château de cartes s’effondre : la prochaine fin de l’euro
10 août 2011 dans France/Europe
Après l’Irlande, le Portugal, la Grèce, les risques de faillite de l’Italie et de l’Espagne et la nécessité de les renflouer signent la mort probable de l’euro à court terme.
Car le fardeau financier, de centaines de milliards d’euros d’endettement pourri, repose sur un nombre de plus en plus réduit de pays.
Techniquement, le rachat d’obligations italiennes ou espagnoles est en train de dégrader très rapidement le bilan de la BCE ainsi que celui des banques centrales nationales de l’Eurosystème, dont la Bundesbank.
Au sein de la zone euro, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays Bas et la Finlande ont déjà informé :
- qu’ils ne paieront plus pour le Fonds Européen de Solidarité Financière,
- et qu’ils ne souhaitent en aucun cas continuer à dégrader la structure bilantielle de leur Banque centrale nationale.
Cela signifie que l’euro n’a plus longtemps à vivre.
Le gouvernement français, pour sa part, est évidemment pris de court par la tournure des événements puisqu’il était interdit de s’interroger, dans les administrations françaises, sur la survie de l’euro et a fortiori sur la façon de réagir en cas de désastre. [J'en sais quelque chose, puisque c'est justement pour avoir pronostiqué l'explosion de l'euro (dans un dossier très circonstancié remis à M. Sarkozy, ministre des finances, le 18 juin 2004, il y a ... 7ans) que j'ai vu ma carrière brisée.]
Donc :
- - d’une part M. Sarkozy et son gouvernement n’ont pas d’autre objectif que de vouloir, coûte que coûte, la survie de l’euro, sans même savoir pourquoi d’ailleurs !
- - mais d’autre part le gouvernement se rend compte des sommes de plus en plus colossales que cela risque de coûter à la France. Et probablement en pure perte puisque les pays précités, eux, ne veulent plus rester dans le Titanic. La France pourrait en effet voir sa dette publique bondir de 84 à 112% du PIB si elle rachetait des obligations pourries espagnoles ou italiennes.Le risque que l’une ou l’autre des agences de notation retire à la France sa note AAA devient désormais chaque jour plus élevé.
En bref, le gouvernement français, Nicolas Sarkozy en tête, prend la pose de gravité de circonstance devant les caméras. Mais, derrière les portes capitonnées de l’Elysée et de Matignon, on ne sait tout bonnement plus quoi faire.
Au bout du compte, tout le château de cartes risque donc de s’effondrer sur le dernier maillon : l’Allemagne. Et ce sont donc des sommes prodigieuses qui seraient à payer par les contribuables allemands !
Pour Berlin, qui a les yeux rivés sur la situation et qui a déjà préparé secrètement ses plans de sortie, il n’est pas question de laisser se poursuivre ce désastre.
J’estime donc qu’il est probable que l’Allemagne siffle la fin de partie très rapidement.
La fin de l’euro n’est sans doute plus une question d’années mais de mois, sinon de semaines.
Tout en essayant de faire reposer la responsabilité politique sur d’autres, l’Allemagne va probablement briser l’euro d’une façon ou d’une autre, par exemple :
- en supprimant la libre circulation des transferts financiers entre un État de la zone euro et l’Allemagne,
- et/ou en refusant tout net d’acheter des obligations italiennes ou espagnoles.
Si c’est en effet ce que décidait l’Allemagne, ces mesures d’apparence technique signifieraient ipso facto la réapparition des monnaies nationales : avec un euro-mark, un euro-franc, un euro-lire, etc., dont les cours fluctueraient instantanément les uns par rapport aux autres.
Il n’y aurait alors plus d’autre solution que de recréer en toute urgence des monnaies nationales sous forme fiduciaire (billets et pièces).
Naturellement, cette réapparition brutale se ferait dans l’impréparation de la France.
Et bien entendu avec des problèmes techniques colossaux en perspective, puisque rien n’a été anticipé.
François Asselineau
http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/le-chateau-de-cartes-seffondre-la-prochaine-fin-de-leuro
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Pendant que certains émettent diverses rumeurs. D’autres utilisent habilement cet argument pour faire diversion.
La parité EURUSD évolue dans un range similaire aux cours des banques avant le début de la chute.
Quelque chose de très important se met en place ! Les graphiques parlent.
En attendant, les banques asiatiques sembleraient ralentir les prêts aux banques européennes.
La tendance de fonds des indices reste très baissière et quand nous clôturerons sous les 3000 points, nous rentrerons dans le vif du sujet. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »
Pour USDJPY, la tendance de fond reste baissière et on dirait qu’un mouvement d’accélération se prépare.
A surveiller de très près.
Une clôture sous 76.3 permettrait à la parité de se rapprocher des 71.1 et 69.
Le taux à terme 3 mois Euribor a bien remonté comme s’il fallait prêter énormément d’argent à taux réduits pour éviter une panique et faire remonter le marché en urgence.
Le contrat à terme Future CAC 40 fait aussi une pause avant de plonger sous les 3000 points.
Malheureusement, la tendance de fond reste très baissière.
Tant que l’évolution a lieu sous les 3250-3280 points (résistance importante) il faut rester très prudent.
Une clôture sous les 2968 permettrait à l’indice d’explorer dans un premier temps la zone comprise entre 2370 points et 2968 à la recherche des trésors cachés depuis 2008 !
Encore un air de Wall Street I, la Blue Star
Le titre Air France a clôturé à 6.666 ! Pas de chance. Depuis notre dernière analyse, le titre a perdu 45 %. Bien sûr, ce matin, avec le rebond artificiel, il pourra s’envoler et faire une petite escale avant d’atterrir sur la piste 6.46.
Espérons que titre pourra rebondir et s’envoler c’est une très belle compagnie.
En revanche, une clôture sous ce niveau permettrait au titre de se rapprocher probablement des supports 5.9 – 2.5.
Signe de la fébrilité qui s’empare des investisseurs, « une série de rumeurs sur les valeurs bancaires et la note de la France ont hanté les salles de marchés, mercredi 10 août, précipitant la chute des Bourses européennes ». Voilà l’explication officielle de la descente verticale d’hier. A la clôture de la séance, les pertes du secteur bancaire de la place parisienne, particulièrement attaqué, étaient considérables. Les banques françaises, comme BNP Paribas et le Crédit agricole, ont perdu entre 9 % et 12 %. Mais c’est la Société générale, particulièrement exposée à la dette grecque, qui était la cible privilégiée des spéculateurs. Après avoir perdu jusqu’à 22,5 % en séance, le titre de la banque a fini en recul de 14,74 % à 22,18 euros, dans un marché en baisse de 5,45 %. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »
Quel scandale que l’attaque des bancaires ! Certains ont dû regarder le film Wall Street II pour propager des nouvelles et attaquer un groupe bancaire.
Point intéressant du film : « Bien sûr nous rentrons dans une crise sans précédent, bientôt les distributeurs ne cracheront plus de billets ! »
Mar Fiorentino – Madoff était finalement un petit joueur. Avec ses 50 ou 60 milliards de dollars détournés, il n’a pas exploité toutes les possibilités de la fameuse chaîne de Ponzi… Face au tandem Geithner-Bernanke, nos nouveaux Robert Redford et Paul Newman dans ce remake de « l’Arnaque », il faut dire que la concurrence est rude. Décortiquons cette fraude massive car le montage est d’une subtilité perverse et d’une perversité subtile. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »
Alors que Standard and Poors’s a rassuré dernièrement la France sur sa note souveraine, Fitch perçoit des signaux plus inquiétants. L’attention des marchés était accaparée par les Etats-Unis, mais l’incertitude touchant l’Europe a fortement affecté les « swaps » de défaut de crédit (CDS) de la plupart des pays du Vieux Continent ces derniers jours, note Fitch Solutions dans une étude publiée hier. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »
L’industrie allemande fait face à une pénurie grandissante de jeunes ingénieurs, ce qui alimente la dangereuse tendance à la désindustrialisation. Le nombre de postes restant vacants en juin a atteint le record de 76400, selon les statistiques compilées pour le VDI, l’Association nationale des ingénieurs. Beaucoup d’ingénieurs arrivant à l’âge de la retraite n’ont pas de remplaçant. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »
Par Menthalo – Regardez la symétrie de la figure.
Le rebond actuel sur la dernière résistance 2987 avant les 2.500 pourrait se terminer sur 3400 si les cours réussissent à repasser au-dessus de 3287. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »
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Maintenant que sont bruyamment signifiées, à propos du cas a priori le plus favorable, l’impossibilité de le régler dans un horizon de moyen terme et l’injonction sans appel d’aller se jeter dans l’impasse de l’austérité, la certitude de la catastrophe finale commence à se profiler. C’est sous cette perspective qu’il est plus judicieux de reformuler le problème général de la dette – mais évidemment en de tout autres termes : la mondialisation néolibérale va périr par la dette parce que, à l’encontre de l’idée reçue qui le présente comme la raison économique même, le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé. Dette des ménages, dette des institutions financières, dettes des Etats : la dette globale a monstrueusement explosé en vingt ans de mondialisation dans la plupart des pays : de 220 à 500 points de PIB pour le Royaume-Uni entre 1990 et 2010, de 130 à 370 points de PIB pour l’Espagne, de 200 à 350 points de PIB pour la France, de 200 à 280 points de PIB pour les Etats-Unis [2]…
- La dette des ménages explose parce que seul le crédit leur permet de rester à flot pour leur consommation courante quand leur revenu est sous compression constante, du fait de la concurrence par les coûts du libre-échange et de la pression actionnariale à la rentabilité financière.
- La dette des institutions financière explose pour mobiliser l’effet levier et propulser les ROE (Return on Equity, rendement des capitaux propres).
- La dette des Etats explose sous l’effet du choc récessionniste occasionné par la crise financière, expression parfaite des désordres mêmes du néolibéralisme [3], mais surtout, en moyenne période, sous l’effet de la contre-révolution fiscale, un autre de ses produits typiques [4], qui réduit la contribution du capital et des plus fortunés. Vient forcément un moment où cette divergence proportionnelle n’est plus soutenable et où il n’y a plus d’autre solution que des annulations massives – nous en sommes là.
Il y aura alors une période plus ou moins longue de décomposition chaotique avant que la finance, et les gouvernements, ne se rendent à cette solution. (...)
Caparaçonnée d’une impeccable logique, la finance est en train de raisonner que si les Etats-Unis, qui étaient la meilleure signature du monde, ont été dégradés, alors les autres, qui étaient moins bons, doivent nécessairement être révisés à leur tour… La grande revue de détail de tous les triple-A (enfin, ceux qui restent) s’annonce donc et il ne devra pas manquer un bouton de guêtre. Mais, à ce compte-là, le défilé promet d’être maigrelet. Le candidat le plus sérieux à la dégradation est évidemment la France. Depuis le lendemain (boursier) de la dégradation, la scie du commentaire financier s’acharne sur le spread des bons du Trésor contre leBund allemand, et chaque point de base supplémentaire écartant le premier du second est salué avec des frissons d’horreur et de jubilation mêlées – oui, la France n’est pas très populaire auprès de la finance anglo-saxonne. Or le drame dans cette affaire c’est que lorsqu’on est dans le collimateur de la « préoccupation » de la finance, on n’en sort plus : avoir été constitué par elle en « problème », c’est être voué par elle à avoir des problèmes…
(..)
Il faut s’y faire : les ruines fumantes, l’insuffisance générale des dynamiques politiques européennes, nous y conduit tout droit. Si l’Espagne et l’Italie basculent, adieu Berthe ! L’EFSF saute comme un bouchon de champagne, la spéculation se déchaîne contre toutes les dettes souveraines, plus aucun dispositif ne peut l’enrayer, une série de défauts importants devient quasi-certaine, les systèmes bancaires européens, puis étasunien, s’écroulent dans un fracas qui fera passer la chute de Lehman pour une animation d’ambiance.
Rendu à cette extrémité, il n’y a plus qu’une voie de recours : on ne sortira de pareil effondrement que par une opération de création monétaire inouïe et tout ça se finira dans un océan de liquidités.
Article au complet
Auteur : Frédéric Lordon - Source : Monde Diplomatique
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La machine infernale est en train de s'enclencher. Il est désormais possible que la France suive la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Italie et l'Espagne dans le club peu enviable des pays dont la dette publique est considérée comme toxique par les marchés financiers. Le scénario est bien rodé. La pression monte lentement mais inexorablement, la notation par les agences est abaissée, la panique s'installe et, au bout du chemin, il faut se résoudre à aller quémander de l'aide au FMI, aux partenaires européens et à la BCE, qui prennent le contrôle de la politique économique. La purge exigée en contrepartie des prêts est sévère. C'est le grand traumatisme national.
Ce processus est lent. Il a duré six mois pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Il durera sans doute moins longtemps pour l'Italie et l'Espagne. Pour la France, le point de non-retour n'est pas encore franchi, mais les prémices sont là. Une fois le point de non-retour franchi, le gouvernement ne peut plus rien faire pour empêcher le rouleau compresseur d'avancer.
suite ici :
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On nous l'avait promis crédible et enfin présidentiel. C'était même son seul atout pour 2012, contre ses concurrents de gauche. Puisque les promesses, ça ne compte plus. Pourtant, la séquence politique de mercredi dernier restera sans doute dans les annales de la communication politique, un plantage incroyable.
Plusieurs journalistes ont tenté de comprendre ce qui avait bien pu se passer ce mercredi 10 août 2011. Nicolas Sarkozy a complètement raté son exercice de communication politico-financière, mais a continué comme si de rien n'était.
Le ratage présidentiel
Lundi, http://www.lefigaro.fr/politique/2011/08/09/01002-20110809ARTFIG00472-sarkozy-veut-capitaliser-sur-la-credibilite.php">la veille de l'un des plus grands ratages politico-médiatique depuis 2007 dans les colonnes du Figaro, Brice Hortefeux nous l'avait bien dit : «Sarkozy a mieux géré que d'autres les crises ». Mieux, un conseiller anonyme nous expliquait combien les Français « préféreront un homme d'État qui connaît le sujet, doté d'un crédit international ».
Nicolas Sarkozy est finalement le dernier président français ... du XXème siècle. Depuis son élection, il croit que quelques images ou bons mots pour un journal télévisé national suffisent à convaincre l'électorat. Cette fois-ci, il a cru que son simple retour, tel un Général revenant calmer une chienlit boursière, suffirait à calmer les esprits. C'était méconnaître la situation actuelle, l'hyper-rapidité de l'information, l'impatience volatile des marchés, l'irrationalité que provoque l'urgence des traders. Libération et le Figaro ont par exemple relaté que l'une des raisons du dévissage de l'action Société Générale était une fausse information publiée par le Daily Mail (un tabloid, rendez-vous compte !?!) indiquant que la banque française «se trouvait dans un état périlleux» et potentiellement au «bord du désastre». Le quotidien britannique avait ensuite reconnu son erreur.
Nicolas Sarkozy était donc revenu « secrètement », mardi 9 août dans la soirée, pour annoncer, le lendemain, 24 minutes avant le début de sa réunion, qu'il rencontrait ses principaux ministres. Pourquoi cette réunion imprévue ? Pourquoi ce secret ? Aucune décision concrète n'a été ensuite présentée. Tout juste la promesse de faire davantage d'économies lors de l'élaboration de la loi de finances 2012. Faute de décisions, les rumeurs ont pris le dessus: rencontre secrète avec les banques françaises, « négociation » avec les agences, etc. C'est à l'issue de cette réunion que le CAC40 est retombé dans le rouge. Combien de capitalisation boursière a-t-on perdu hier à Paris à cause de cet amateurisme ? Peut-on accuser Sarkozy d'amateurisme ? Tout l'après midi, alors que Nicolas Sarkozy reprenait l'avion pour retourner au Cap Nègre et faire semblant de ne pas stresser, l'Elysée a du démentir les rumeurs. Les trois agences furent même sollicitées à leur tour.
Le lendemain, la presse accusait, de « Sarkozy s'engage dans la voie d'économies supplémentaires, sans rassurer les marchés » (Les Echos) à « L'Elysée devise, les bourses dévissent » (Libération), ou encore : « Nicolas Sarkozy confronté à l'impatience des marchés » (Le Monde).
Pour finir et tenter de rassurer enfin, Nicolas Sarkozy a concédé l'organisation d'une réunion dès mardi prochain, avec Angela Merkel. La chancelière allemande fera le déplacement jusqu'à l'Elysée. Les deux parleront de l'amélioration de la gouvernance de la zone euro. Cette décision-là, au moins, était un premier pas. D'autant plus qu'un récent sondage accordait davantage de confiance à Mme Merkel qu'au président français pour « résoudre » la crise financière. La nouvelle fut temporairement bien reçue. Après un début de journée à nouveau baissière, Paris termina en hausse (+2,9% pour le CAC40), à l'instar des autres places européennes et même de Wallstreet.
Jeudi soir, l'Autorité des marchés financiers (AMF), avait enfin décidé d'interdire les ventes à découvert des valeurs financières cotées en France pour une durée de quinze jours. Cela faisait des mois que l'Autorité de régulation financière européenne, réclamait une telle mesure pour freiner la spéculation. Mais, selon certains analystes cités par le Monde et le Financial Times, la mesure arrive trop tard et pourrait réactiver la panique.
Et l'économie ?
Nicolas Sarkozy ferait mieux de s'occuper de la croissance. Le spectre du ralentissement de la machine économique guette.
La croissance économique est déjà moins bonne que prévu. La banque de France a ainsi réévalué à la baisse son estimation pour le second trimestre, à un petit +0,20% de PIB. Pour le troisième trimestre, sa prévision n'est que de +0,20% également. Rappelons que le gouvernement tablait sur un minimum de +2,0% cette année, un chiffre qui nécessiterait un fort rebond de +0,7% au 4ème trimestre si les prévisions de la Banque de France se confirment. Une perspective peu probable dans le contexte actuel: en Europe comme aux Etats-Unis, les plans de rigueur se sont multipliés. Les prix de l'énergie flambent à nouveau, comme ceux du pétrole ces derniers jours.
Or le rééquilibrage des comptes publics repose aussi et surtout sur une relance de la machine économique, et de meilleures rentrées fiscales. La France, qui donne des satisfecits qu'on ne lui a pas demandé aux programmes grec, espagnol ou italien, « a les moins bons ratios budgétaires de ce club des douze » (i.e. des 12 Etats encore noté Triple A par les 3 agences), comme le rappelait l'Expansion. Outre la France, ces « bien notés » sont l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède, l'Australie, le Canada, les Pays-Bas, l'Autriche, le Luxembourg, la Norvège, la Suisse et la Finlande.
La campagne continue
N'en déplaisent à ceux qui espéraient que le président français s'occupe des vrais sujets, ce dernier a déjà repris sa campagne de réélection. D'ici le 16 août, Nicolas Sarkozy se prépare. Il a invité Jean-François Copé et Brice Hortefeux au Cap Nègre pour peaufiner son argumentaire de rentrée. François Fillon sera déçu, il ne fut convié à ces réunions de petites politiques alors qu'il a bien l'intention de chiper le leadership à droite.
Aujourd'hui vendredi 13 août, il va se montrer à Toulon, dans le Var, à quelques kilomètres de sa résidence d'été, pour « accueillir » le porte-avion Charles-de-Gaulle qui revient de 4 mois de guerre en Libye : « Le chef de l'Etat arrivera sur le porte-avions à 12h et prononcera à 12h30 une allocution devant les hommes d'équipage, avant de déjeuner avec eux ». En fin de semaine dernière, deux nouveaux soldats français ont été tués en Afghanistan, puis un nouveau jeudi. Sarkozy compte leur rendre hommage ce jour. On ne sait pas s'il a prévu de s'excuser pour le décès accidentel de 9 civils libyens, dont deux enfants, tués le 19 juin dernier par un missile occidental vraisemblablement français.
Avec l'agriculture, l'armée est le second totem identitaire que notre Monarque a choisi de brandir pour sa campagne de 2012.