22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 22:45


Sommaire:
- Témoignage de deux rescapés
- Haïti, impostures - par eva r-sistons
- Haïti, les coulisses, Haïti laboratoire

apocalypse-bleue-ruines-copie-1.jpg


Un témoignage. Du vécu. Plus éloquent que tous les comptes-rendus ! Il n'y a rien à écrire, rien à dire, qu'à écouter... Demain, comme la Russie ou Chavez semblent le faire, nous accuserons peut-être les USA d'avoir provoqué l'indicible pour nourrir leurs requins, pour faire le bonheur de la pègre militaro-financière. Les Haïtiens sont pauvres, sans défense, inorganisés. Et le sous-sol est riche, très riche, et si près des côtes du Vénézuela chavezien à mater... Les Médias infâmes nous montrent les "sauveurs" américains à l'oeuvre, ou se concentrent sur les orphelins à adopter, et ne nous interpellent pas sur les coulisses de la catastrophe - trop nauséabondes, sans doute... A bientôt, je vous envoie dans un instant un document sur un sujet à connaître, la nano-bouffe ! Le monde dans lequel nous vivons est aux mains d'apprentis-sorciers, aux mains de dégénérés. A nous de refuser le sort que nous réservent les Frankenstein qui se sont octroyés bien peu démocratiquement tous les pouvoirs... je prépare un article sur la politique aujourd'hui. Au vitriol, bien sûr ! Votre Eva 

  
13janvier


   Haïti: Témoignage



Je m’impatiente de ne pas voir Rolphe rentrer. Je sors de la maison. Il fait beau, le ciel est bleu. Rolphe est dans la rue à deux mètres de moi. Soudain, je perds l’équilibre, il me rattrape. Un bruit soudain nous terrorise. Je lève les yeux et je ne comprends pas. Mon mari lui, sait de quoi il s’agit dès les premières secondes. Il est à son sixième tremblement de terre. Il en a déjà vécu 2 au Mexique et 3 en Haïti, comme si le destin avait voulu le préparer à surmonter un jour cette épreuve. Il me serre contre lui et m’entraîne vers le milieu de la rue. Il garde les yeux vers le ciel et s’assure que rien ne tombe sur nous. Je suis tétanisée, incapable de réagir. Je suis dans ses bras comme pour danser. Cette valse macabre semble durer une éternité. « Résiste, résiste » me crie-t-il. Il tremble de tout son être et malgré la panique que je lis dans son regard, il reste vigilant. Je me sens prot
égée. Puis le silence, un silence effrayant, comme si on attendait le coup de grâce; ensuite un nuage de poussière s’empare de la rue et nous brûle les yeux. Nous perdons toute visibilité. Je prends peur. Allons-nous rester dans le noir pour toujours ? Une maison du voisinage vient de s’écrouler. A coté de nous, une galerie de béton s’effondre sur notre Jeep. Un peu plus loin, une station de gaz propane explose. Les voisins sont asphyxiés et l’explosion entraîne un incendie qui consume sur place 5 véhicules. Les flammes noirâtres lèchent le ciel.


Les gens courent dans tous les sens pour rejoindre leur domicile et s’assurer que leurs « Love ones » sont sains et saufs. Certains pleurent déjà leurs morts; d’autres lèvent les bras vers le ciel pour implorer sa clémence. La fin du monde ?


Tout le quartier est dans la rue. Au moment où Rolphe s’apprête à rentrer dans la maison fissurée pour récupérer nos pièces d’identité, la terre tremble à nouveau, nous sommes effrayés. La terre aura tremblé plus d’une vingtaine de fois cette nuit là. Nous décidons de rester au même endroit, au milieu de la rue, le plus loin possible de tout ce qui pourrait nous tomber dessus. Tout le monde s’installe dans la rue. Certains pleurent, certains chantent à tue tête, d’autres sont là, figés, assommés. Nous nous installons sur le capot d’une voiture. Nous y passerons la nuit. Nous cherchons à appeler les nôtres pour les rassurer mais le téléphone ne fonctionne pas. Nous avons la chance de trouver un drap, du pain et des petits sachets d’eau pure. La nuit est longue. Vers 23h quelqu’un réalise que le réseau Haitel fonctionne. Une personne nous passe aimablement son téléphone. Rolphe peut joindre un proche qui nous avise que CNN a annoncé 12 répliques. Cette information nous est précieuse car elle nous permet de ne pas trop paniquer alors que, régulièrement, tout au long de la nuit, la terre tremble.

A chaque fois, les cris de peur, les chants, les implorations reprennent. « Nan kisa nou ye la ? *». Toute la nuit, les femmes chantent en tendant leurs mains vers le ciel. Leurs chants expriment à la fois leur détresse et leur foi. «  Jezi Nazaret se ou menm map cheche, Jezi Nazaret se ou menm map rele, ou pa wè, m santi m an danje. **»


Le lendemain à l’aube, nous décidons de faire un tour de reconnaissance. A Lalue, la situation est terrible : maisons écroulées, voitures écrasées, morts et mourants agonisants dans la rue. Une situation indescriptible. Une femme en pleurs nous supplie de l’aider  à dégager sa fille morte coincée sous les décombres.


Rolphe reçoit miraculeusement un appel, le seul que nous aurons. L’appel vient de Corail, sa ville natale où tout va bien. Ils savent donc que nous avons été épargnés mais ne réalisent pas encore la gravité de la situation à Port-au-Prince.


Nous sommes paniqués : « Où trouver refuge ? » Le Canapé Vert est tout aussi effrayant. Un père serrant compulsivement le corps en habit d’écolier de son fils mort s’exclame : « Je ne l’avais pas serré dans mes bras lorsqu’il est parti à l’école hier, alors je le serre maintenant.» Des blessés et des morts partout. La librairie où j’étais la veille est fortement touchée. Ma stupéfaction est totale lorsque nous arrivons devant le Collège Canapé Vert complètement détruit. Je visitais un ami dans cette école 24h plus tôt. Nous angoissons à l’idée qu’il est peut être là, devant nous, sous les décombres. Notre impuissance est insupportable. Aucun policier, aucun secouriste, aucune autorité dans la rue. La Minustah compte quatorze mille membres en Haïti, coûtant 600 millions de dollars par an. Je n’ai pas vu un seul casque bleu à l’œuvre. La population est livrée à elle-même. Le président ne s’est toujours pas adressé à la nation. Rolphe s’indigne. Il dira plus tard : « Notre double malheur vient du fait que la plus grosse catastrophe de notre Histoire ait lieu sous la présidence la plus médiocre de notre Histoire.»


Nous marchons en constatant à chaque instant l’ampleur des dégâts. Les dalles de béton des immeubles se superposent comme des couches de fromage dans un sandwich. En dessous, des survivants lancent désespérément des appels aux secours aux passants impuissants. Certains interviennent à mains nues ou avec des outils de fortune.


Nous atteignons enfin le quartier de Pacot. En montant la rue, nous constatons que ce quartier a résisté et les dégâts sont minimes. Cela nous donne l’espoir de trouver notre amie Michelle en vie et éventuellement refuge chez elle. Ca y est, elle est là devant nous. Quel soulagement ! Nous sommes immédiatement confrontés à un problème d’eau, de vivres et de carburant. Rolphe reprend la rue à la recherche de nourriture. Aucun magasin n’est ouvert, aucune pharmacie, aucune pompe à essence… nous redoutons les jours à venir. Une Epicerie de quartier entrouvre ses portes. Rolphe s’empresse d’acheter un petit sac de riz, un sachet de spaghetti et un gallon d’huile, de quoi tenir quelques jours.

A peine soulagés, nous nous retrouvons face  à un autre dilemme, éthique cette fois. Comment traverser la rue avec tant de provisions devant tant de gens affamés et complètement démunis ?

Dans l’après midi, Rolphe part avec Michelle vers le bas de la ville. Elle s’informe des siens. On vient de dégager un de ses amis qui était coincé sous les décombres dans le bureau du Ministre de la Justice. Micha Gaillard est là devant lui, encore vivant sous les décombres. On attend une pelle mécanique pour le sortir de là. Le lendemain, on apprendra que l’opération a échoué. Presque tous les collègues de notre amie sont morts sur leur lieu de travail. Le bilan s’alourdit d’heure en heure. Les bonnes nouvelles sont rares.


Nos seules sources d’information sont la chaine de télévision française « I télévision » et CNN qui répètent en boucle le peu d’informations qu’ils ont.

24h après le séisme, nous ne trouvons toujours pas les moyens de rassurer nos proches à l’étranger, et nous sommes sans aucune nouvelles de nos amis sur place. Dans la soirée, notre hôte nous informe que nous pouvons aviser nos parents chez un voisin via une connexion internet par satellite. Quel soulagement !


Chaque jour la tension augmente. Il ne suffit pas d’avoir survécu, il faut encore survivre et il faut aussi que le voisin ait été épargné sinon l’odeur de son cadavre vous obligera à partir. Dans la rue, un homme résigné exprime son soulagement : « On vient de partir avec le corps de mon frère. Je sais que son âme sera sauvée, il vient tout juste de se convertir au protestantisme ». Plus loin, un enfant crie « au secours, au secours » à deux hélicoptères lointains.


L’approvisionnement en vivres, en eau et en carburant est difficile.


Dans les Hôpitaux improvisés, les médecins opèrent héroïquement sans anesthésie et à la lampe de poche. Ils amputent avec des scies à métaux et désinfectent avec du clairin ou de la vodka.


Le besoin de se protéger est aussi fort que celui de venir en aide aux autres mais comment aider avec les mains nues ? Notre dé
cision est prise : Il faut quitter Port-au-Prince par tous les moyens et vers n’importe quelle destination. Lorsque le Vendredi 15 au matin, un ami nous confirme qu’il part vers la République Dominicaine pour évacuer sa fille de 10 ans, nous décidons de traverser la frontière avec lui.
 

evacuation15janvier


Nous avons trouvé place dans la benne d’un pick up, nous sommes 14 au total. Nous traversons la ville jonchée de cadavres en putréfaction avec des mouchoirs trempés d’alcool devant notre visage.

      
Le sentiment d’impuissance et la situation dramatique que nous quittons nous laissent sans voix. « Ayiti cheri, mwen renmen w. Ayiti, kote ou ye ?*** »


Témoignage de Geneviève Piron et Rolphe Papillon

Sur un de mes blogs préférés, que je vous recommande:

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/01/22/16614289.html


Haïti: expulsion de journalistes étrangers par les GI's (médias) 

Je viens d'écrire ce texte sur mon blog d'écrivain. Le voici :

Haïti :

Jours de tristesse. Jours de deuil. Nos amis haïtiens jadis victimes de leurs voisins américains, qui soutiennent leurs dictateurs et renvoient leurs héros, puis défaisant leurs chaînes comme les Français en 1789, mais voici que le sort sacharne à nouveau sur eux. La terre gronde. Toute seule, ou un peu aidée par ceux qui maîtrisent si bien la technique et convoitent des terres prometteuses ? Car si les Haïtiens sont pauvres, leurs terres sont riches. Trop riches. Et Wall Street a flairé le bon coup. Vous savez, les financiers n'ont pas leur pareil pour trouver les bons filons, et s'arranger pour les exploiter. Hier en provoquant des guerres, aujourd'hui en jouant les sauveurs.

Une guerre coûte cher, et n'est pas populaire. Il y a mieux: Destabiliser le pays. Révolutions oranges, ou bleues, peu importe la couleur, l'essentiel est de convaincre les jeunes têtes que l'Occident apporte le bonheur, qu'il est le paradis, qu'il comble tous les gourmands, tous ceux qui ont des envies de consommation. Les jeunes sont plus malléables. Et voici les étudiants de Georgie, d'Ukraine, ou maintenant d'Iran, qui veulent leur part du gâteau occidental.  Peu importe s'il ne s'agit que d'un mirage. Les lumières sont belles, les marques sont grandes, la fête, de loin, est tentation.

Mais tout se sait. Sur Internet, les Révolutions oranges montrent leur vraie couleur, et on ne les désire plus. On les dénonce, même. 

Guerres impopulaires, révolutions de couleurs de plus en plus ternes, une autre voie est possible - après tout, la technique a réponse à tout. Et voilà que Chavez, ce trouble-fête, prétendrait qu'à Haïti le tremblement de terre est moins naturel qu'il n'y paraît, et comme si cela ne suffisait pas, les Russes donnent de la voix. Et alors, ces Américains qui veulent rafler les richesses en passant maintenant pour des bienfaiteurs, seraient-ils en train d'expérimenter de nouvelles méthodes pour s'approprier des terres trop convoitables ? Joli travail ! On s'empare, et on passe pour des bienfaiteurs. Les Médias savent mettre en valeur les exploits de leurs maîtres ! Tant pis si les coulisses sont moins reluisants. Les peuples ont juste besoin de savoir que l'armée est morale, que les sauveteurs sont américains, qu'ils nous veulent du bien, et qu'ils savent faire, vraiment bien faire quand ils interviennent. La preuve ! Les aéroports sont fermés aux humanitaires trop pressés. Il faut d'abord sécuriser, bien sûr. Et puis, il ne faut pas que nos braves Haïtiens déambulent au milieu des cadavres. Alors, on interrompt les recherches. Tant pis si, en-dessous, les encore vivants implorent un secours, ou si on aperçoit une jambe. Vite, vite, arrêtons les frais ! Qu'on reconstruise. Justement, il y a des spécialistes pour cela. Et dans leurs bagages, ils emmènent les industriels, les businessmen, les financiers, les actionnaires, tous ceux qui cherchent les terres encore vierges, bien fertiles, tous ceux qui veulent aller plus vite que les Chinois, aussi...

Pendant ce temps, les Haïtiens déblaient à mains nues, se contentent d'un biscuit, s'il y en a encore, pleurent leurs morts, et remercient Dieu de les avoir laissés en vie. Ensemble, en chantant. Joie confiante du pauvre, détresse sublimée. Dieu les aime, lui...   

Alors voilà, rideau. Nous savons, nous télespectateurs, que les Américains sont vraiment les amis de l'humanité, qu'ils accourent dès qu'il y a une catastrophe (pas chez eux, on a vu ça avec Katrina, mais à l'étranger, là où il y a beaucoup beaucoup à faire).   Nous savons qu'ils sont les meilleurs, les mieux organisés, et les mieux relayés par les Médias. Nous savons que le monde n'est rien sans eux. Et tant pis pour les rabats-joie sur Internet, ils doivent se tromper, puisque les journalistes le disent sur les journaux de 20 heures. 

Demain sera comme hier. Pour les "valeureux" Américains, pour les pauvres Haïtiens, et pour les télespectateurs du 20 heures.

(Eva R-sistons)

Le devoir particulier de la France envers Haïti    



Les coulisses: Interventions intéressées ! 

Tremblement de terre à Haïti :
Un laboratoire et une " formidable opportunité "
pour un Kossovo des Caraïbes


Extraits. Haïti va donc devenir un laboratoire , à grande échelle cette fois ci , celui de la militarisation des activités civiles et para-militaires de l’assistance aux personnes et des secours d’urgence . Une " formidable opportunité " pour reprendre les propos de Miss Condoleza Rice lors du Tsunami de 2004 pour l’OTAN et les forces armées Américaines qui ne cessent , dans l’arctique par exemple , d’invoquer les questions de secours aux personnes et aux biens pour s’imiscer dans les dossiers et les régions les plus diverses .[ 1 ]

Il y est même question de " nation (re-)building " , c’est à dire la mise sous-tutelle de Haïti sous prétexte d’y récréer un état

On peut , à l’image ce cet éditorial de Louis Prefontaine [ 2 ] , - Haïti : la « malédiction » n’existe pas - se poser la question du caractère délibéré d’une politique depuis plus d’un siècle de la part de certaines nations à maintenir le statu-quo et l’ingouvernabilté de l’île. Bref à y créer ces fameuses " zones grises " qui deviennent pretexte aux interventions les plus variées

La France a choisi aussi d’envoyer des Gendarmes pour assurer la sécurité dans la capitale Haïtienne , un personnel géré desormais par le Ministère de l’Intérieur .


Sur le plan de la géopolitique locale, cette intervention militaire va permettre de " redorer le blason " , ou du moins essayer de le faire , d’une administration qui malgrés son discours d’ouverture a apporté son soutien tacite au coup d’état au Guatemala .


Cette intervention va aussi à coup sûr essayer de justifier le déploiement orchestré contre le Venezuela de la Quatrième Flotte . Aprés le " terrorisme " et les " activités illégales " , voilà une " excellente opportunité " pour justifier l’existence de ce corps expéditionnaire [ 3 ] , celui du " secours apporté aux biens et aux personnes " . Tout un symbole , le Porte-Avions deployé aux larges des côtes Haïtiennes , l’ " Uss Carl Vinson " , a été baptisé du nom du représentant Démocrate qui des le début des années 20 a relancé la course aux armements navals dans le monde , attribuée aux " militaristes Japonais " et aux Nazis , avec le programme " Big Navy " de 1931 ! Espérons seulement pour les Haïtiens que la prise de contrôle de l’aéroport de Port-au-Prince par l’Armée Américaine ne vas pas amener des situations ou celle ci va " filtrer " l’aide internationale à l’aune de la politique extérieure Etasunienne

Le Brésil lui aussi est un des pays visés par la présence militaire Etasunienne à Haïti que l’on peut désormais envisager à long terme . En y déployant un fort contignent de Casques-Bleus , le Brésil comptait ainsi valider sa politique du " Caraîbisation " , c’est à dire d’amplifier sa prèsence dans les Caraïbes et y créer un débouché pour ses régions du Nord via le Venezuela en direction de l’Europe .


Or , depuis que le Brésil mène une politique extérieure de plus en plus autonome vis à vis des Etats-Unis tant sur le plan des contrats energetiques avec la Chine que sur la question du nucléaire Iranien , cette projection de puissance militaire Brésilienne [ Les forces Bresiliennes ne faisaient pas de la " figuration " ] à Haïti était de plus en plus mal perçue par la diplomatie Etasunienne

Les medias internationaux ont aussi mis en avant la présence rapide sur place d’unités de l’Armée Israélienne .[

Aprés la Colombie et la présence de conseillers militaires , le Guatemala et des oligarques complices , Haïti risque fort de devenir un centre d’activités subversives Israéliennes contre le Venezuela et un nouveau " pied à terre " de la présence militaire Israélienne dans les Caraïbes .

l ne s’agit pas de la première fois que la diplomatie Israélienne utilise le prétexte de l’aide humanitaire pour faire avancer ses pions, ce fut le cas par exemple de la participation d’unités de Tsahal aux secours lors des tremblements de terre en Turquie .

Sur le plan de la politique intérieure Etasunienne la présence de militaires Americains sert aussi à empêcher l’arrivée d’une nouvelle vague de réfugiés qui deferle sur le territoire Americain aprés chaque catastrophe qui frappe l’île .

Canada , dont la gouverneure générale Michaelle Jean est d’ascendance Haïtienne , qui prône une ouverture accrue à l’immigration en provenance de Haïti aprés cette catastrophe .


Mais là aussi la démarche des autorités Canadiennes n’est pas purement philantropique . Il s’agit de favoriser une immigration Francophone mais Anglophile au Québec afin d’y diminuer la part de la population " de souche " favorable à l’autonomie ou à l’indépendance de la Belle Province . [ 6 ]

Le drame Haïtien devient pour les chefs politiques Canadiens une " excellente opportunité " d’amplifier un basculement de populations déja en cours .

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article486


180px-USN_drops_relief_supplies_in_Port-
Wikipedia.org


22 janvier 2010, par Comité Valmy

Pendant la guerre patriotique et antinazie de notre peuple, les dirigeants étasuniens se sont ingérés en permanence, dans la politique de la France résistante. Ils ont souhaité écarter De Gaulle, empécher l’alliance des gaullistes et des communistes, notamment à travers le CNR dont ils ne voulaient pas. -Ils ont d’ailleurs pu obtenir que le CNR et son programme ne survivent pas à la Libération. En effet, même si des réformes importantes inspirées de son programme furent appliquées, le CNR, l’élan (...)


Vœux de combat du Comité Valmy

22 janvier 2010, par Comité Valmy
METAMORPHOSE
Le Comité Valmy vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Nos vœux sont aussi des vœux de mobilisation et de combat, en particulier aujourd’hui, pour la défense de la paix.
Le Comité Valmy va poursuivre son action pour faire progresser, en premier lieu au niveau des idées, la perspective d’un rassemblement populaire et de progrès social autour de la République, du peuple nation souverain, de la laïcité, du refus du communautarisme, ainsi que du combat anti-impérialiste. (...)


Voir les autres excellents titres ici :
http://www.comite-valmy.org/.


Sélection de liens :


http://bridge.over-blog.org/article-eric-laurent-la-face-cachee-des-banques-radio-ici-maintenant-video--43463498.html 


Prison ferme pour penser autrement, et pas en Chine, en France, c’est beau la loi gayssot

Selon Robert Gates, Al-Qaïda chercherait à provoquer une nouvelle guerre Inde-Pakistan, ça promet…

Le GIEC avoue s’être  » trompé  » pour la fonte des glaciers d’Himalaya en 2035, en fait ils ont repris les mensonges du WWF(financé par les Rockefeller).

Des drones pour vous espionner du ciel, il est beau notre monde…

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.
Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

J’espère que vous comprenez ce que ce poème signifie, à bon entendeur 


Netanyahu tourne Abbas en dérision avant la visite de Mitchell, et nous autres occidentaux soutenons ce criminel.

Electricité: les tarifs pourraient augmenter lors des pics de consommation !

Première réunion du cabinet israélien à Berlin. La guerre approche.
Les membres du cabinet israélien se sont réunis pour la première fois lundi à Berlin, l’ancien coeur du régime nazi, pour un conseil des ministres conjoint avec le gouvernement allemand mettant en lumière le lien étroit unissant les deux pays six décennies après l’Holocauste.

Espionnage, propagande et infiltration gratis pour les sionistes dans l’Armée US, ce sont les américains qui le veulent.

 

liste complète


A TOUS LES MEDECINS DE FRANCE ET DE NAVARRE

Conférence du Dr Klinghardt sur les métaux "lourds" à Genève.
Enfin, on sait guérir l'autisme, la sclérose en plaques, le cancer et bien d'autres maladies provoquées, entre autres par le mercure et l'aluminium contenus, surtout, dans les vaccins !
Toute maladie inflammatoire, toute maladie chronique a comme cofacteur les métaux "lourds".
Les médecins ne pourront plus dire qu'ils ne savaient pas.
Cette conférence est scindée en trois parties d'environ 18 minutes chacune.
Régalez-vous !
Le conférencier s'exprime en allemand. La traduction orale est parfaite.
Vous retrouverez sur le site http://daudon.free.fr des points importants de cette conférence.
 
 
La Belgique résilie une partie de sa commande, mais la dangereuse  loi d'exception reste...
Pas fous ces politiciens...
 
 
Les citoyens seraient-ils en train de se réapproprier la monnaie ?
...après que les États aient abandonnés leur droit régalien de battre monnaie et d'escompter leurs effets, au profit de banquiers privés...*
http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/20/758943-Villeneuve-Les-abeilles-arrivent-dans-les-porte-monnaie.html

www.artemisia-college.org


Le « rôle positif » de Régis Debray en Bolivie et en Haïti (1ère partie)

La visite de Sarkozy a coûté plus d’1,6 million d’euros

Isaac Asimov, Elie Wiesel et l’antisémitisme  (Alain Gresch, du Diplo)

Frédéric Mitterrand veut éduquer contre les blogs et leurs intox

tous ces articles ici : http://www.dazibaoueb.fr/index.php

Olivier Bonnet: Relaxé !
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10262

 

Haiti-Deux-siecles-de-tumultes.jpg 
- Lettre ouverte à Obama,

- La santé, à Gaza, compromise par le blocus

- Tout sur Haïti (sous tutelle ? etc), ici :

http://sergeadam.blogspot.com/


liste complète


obama1.jpg
L'Amérique au secours d'Haïti
http://laplote.blogs.courrierinternational.com/




  • Retraites : les fausses évidences pour imposer un recul social
  • Haïti : des questions…



    Communiqué de l'AFPS

    Israël-OCDE - La colonisation récompensée avec le soutien de la France

    Israël en passe d’entrer dans le club fermé des Etats les plus riches ? En dépit de l’occupation illégale, de la colonisation illégale de la Cisjordanie, du siège illégal imposé à la population palestinienne de la bande de Gaza, l’intégration d’Israël à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, 60% de la richesse mondiale) est aujourd’hui à l’ordre du jour. Tel-Aviv assiège, affame, confisque les terres, détourne les ressources d’eau palestiniennes, détruit les maisons palestiniennes au profit des colonies construit un réseau de murs illégal qui enclave les villes, villages et camps palestiniens et coupe la population sous occupation de ses champs, des routes, des écoles, des universités, des lieux de travail, entrave toute circulation des personnes et des marchandises en Palestine occupée, empêche toute économie palestinienne de se constituer… et en serait récompensé ? Le rapport de la mission du juge Goldstone sur les crimes de guerre et possibles crimes contre l’Humanité commis dans la bande de Gaza pendant l’offensive israélienne de l’hiver dernier vient d’être adopté par le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu (malgré le refus de participation au vote de la France) et par l’assemblée générale des Nations unies (malgré l’abstention de Paris) et, au lieu de prendre les mesures qui en découlent et de mettre un terme à l’impunité, les puissances décideraient de sacrer le viol du droit international ?
    En mai 2007, Israël avait entamé des démarches pour devenir membre de l'OCDE, soutenu alors par le Chili, l'Estonie, la Russie et la Slovénie. Le 22 octobre 2009, c’est la France qui a tourné le dos à ses obligations morales et à sa tradition diplomatique, la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, allant jusqu’à affirmer à Jérusalem, alors même que la colonisation de la ville s’intensifie au détriment de tout processus de paix et de toute perspective d’Etat palestinien indépendant, que Paris soutiendrait la candidature d'Israël à l’OCDE.
    Comment, d'un strict point de vue économique, accepter la présence dans cette enceinte d'un Etat dont le PIB est pour partie le résultat d'une occupation illégale et du vol des terres et de l'eau d'un autre pays et de l'exploitation forcenée d'une main d'oeuvre colonisée ?
    Tel-Aviv en sait l’enjeu : « Il est important pour nous de rejoindre l'OCDE, l'organisation économique la plus prestigieuse au monde, d'un point de vue économique, mais aussi pour notre statut international », commente ainsi le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz. C’est bien pour cette raison que cette perspective est non seulement totalement immorale mais aussi le pire des messages à adresser à la fois aux dirigeants israéliens, comme un gage pour poursuivre impunément le pillage des ressources palestiniennes, et au peuple palestinien, lui signifiant que l’occupation de ses terres permet à l’occupant de recevoir un prix. Et donc qu’il n’y aurait aucune raison d’y mettre un terme.
    Autant de cynisme, c’est trop. Pour redonner une chance à la paix, il est au contraire urgentissime de mettre un terme à l’impunité israélienne. Et de faire du droit international, et non du pillage, la vraie perspective.

    http://www.france-palestine.org/

    Paris, le 22 janvier 2010.

 

Autre Communiqué de l'AFPS

Siège de Gaza, une catastrophe pas du tout naturelle.

Il est possible de mettre un terme à la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza. Car elle est le fruit non d’une catastrophe naturelle, mais d’un siège. Un an après son offensive meurtrière, Israël poursuit ce crime. Il faut que cela cesse.

Les averses torrentielles n’épargnent pas la bande de Gaza. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, des dizaines de maisons et de fermes ont été inondées et une douzaine de personnes blessées. Mais les raisons des effets de la pluie et des orages sur la population ne sont pas d’ordre climatique. Un an après l’offensive meurtrière israélienne contre un million et demi de Gazaouis, qui a fait plus de 1400 morts, des centaines de milliers de blessés et détruit toutes les infrastructures de ce minuscule territoire, Israël, en dépit des accusations de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’Humanité formulées par le rapport du juge Goldstone et adoptées par les Nations unies, poursuit en toute impunité le siège de la bande de Gaza. Un siège à la fois inhumain et illégal. Tout manque. L’eau, les vivres, les médicaments, les vêtements, les chaussures… Rien ne passe. En particulier les matériaux de construction. Sinon par les tunnels qui menacent de s’écrouler sous les bombardements israéliens et d’ensevelir les passeurs. Depuis quelques semaines, l’Egypte construit aussi un mur d'acier à sa frontière avec la bande de Gaza qui vise à parachever le siège et à couper totalement Gaza du reste du monde Un an après l’offensive israélienne, des milliers de Palestiniens continuent à survivre dans des tentes ou dans des ruines. Il ne s’agit pas là de catastrophe naturelle. Mais d’un crime. Il faut y mettre un terme. Il faut contraindre Israël à mettre un terme à ce siège illégal.

Paris, le 22 janvier 2010.

Partager cet article
Repost0

commentaires

R-Sistons

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
  • : Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
  • Contact

Recherche

Archives

Pages