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Le Cartel bancaire prend clairement
la direction de l'UE - contre les peuples !
Par eva R-sistons (à la dictature de la Finance)
C'était discret: Le Cartel bancaire se terrait dans l'ombre. Mais la politique de l'UE était la sienne, et celle de Washington, d'ailleurs l'Union européenne est le "machin" de l'Oncle Sam, créée par lui. Pour servir ses intérêts et maintenant aussi, ses guerres, avec son principal agent à la tête de notre pays, l'excellent communicant Sarkozy et son maître à penser, BHL, qui ose dire qu'il fait des guerres sans les aimer, l'hypocrite (mais autant pour le compte d'Israël que des USA, d'ailleurs). Bref, exit la souveraineté de la France - et des Etats européens. Vous avez dit démocratie ? Tout est décidé par les banquiers, au sens large, et bien sûr non élus !
Mais maintenant, c'est clair: C'est le Cartel bancaire qui gouverne officiellement les pays de la zone européenne. Les citoyens protestent contre les politiques de ce qui reste des Etats ? Pardi, on change le Guide suprême , et on met à la place d'un oligarque du pays, un homme de la BCE, du FMI, ou un ancien Commissaire européen (acquis aux diktats du Cartel bancaire), non élu, à la tête du pays - cette fois, en l'occurrence, à la tête de l'Italie et de la Grèce. De qui se moque-t-on ? Assureurs, grands banquiers, fonds spéculatifs vont s'en donner à coeur joie, et les cadeaux (c'est un euphémisme) aux plus riches vont pleuvoir ! Vous avez dit démocratie ? L'Europe est un instrument au service du Cartel bancaire et du Nouvel Ordre Mondial !
Les citoyens vont pouvoir retourner dans la rue, de plus en plus. L'austérité va les frapper, et les pays, et les Collectivités territoriales, jusqu'à ce que tout ce qui peut l'être, soit transféré dans les coffre-forts des banksters. Même, et surtout, les patrimoines nationaux, même les monuments historiques !
Et en embuscade, un article du Traité de Lisbonne imposé aux citoyens contre leur volonté, remet en vigueur la peine de mort. Pour les manifestants, justement, ou plus exactement pour les "insurgés", c'est-à-dire des manifestants parmi lesquels des provocateurs se seront glissés. Tout simplement. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Vous avez dit démocratie ?
Tout est fait pour "rassurer" les Marchés, les partenaires européens, plutôt que les citoyens.
En clair, comprenez que les peuples, via l'UE qu'ils ont rejetée, sont soumis à la dictature des grands banquiers. Surtout avec le M.E.S., d'ailleurs.
Ca suffit, l'UE assassine des Etats et de leurs citoyens !
Eva R-sistons
Peu après, sous la plume de Patrick Le Hyaric,
Député européen communiste, j'ai trouvé cet article qui résume tout,
"L'Europe livre les peuples à la loi de la finance":
Publié le 29 novembre 2011 par Patrick Le Hyaric, Député européen
Jour après jour on a l’impression d’une inquiétante fuite en avant dans la crise qui ronge l’Union européenne. Celle-ci ne cesse d’imposer des sacrifices insupportables aux peuples, les uns après les autres.
Loin de protéger nos concitoyens de la crise, elle les livre à la voracité des puissances d’argent. C’est le système financier lui-même, qui, après avoir obtenu la « liberté totale de circulation des capitaux », l’interdiction pour toute puissance publique d’intervention, ne cesse de générer des dettes des Etats. Pourtant, ce sont les Etats qui ont renfloué et renflouent encore des banques.
Ceci est une donnée très importante : l’augmentation des dettes publiques ne provient pas d’une exagération des dépenses sociales ou publiques, mais bien du renflouement des banques par les Etats, donc par les recettes de fiscalité, payées par les citoyens et des taux d’intérêt élevés qu’imposent les mêmes banques aux Etats eux-mêmes.
Ainsi, en France, toutes les recettes de l’impôt sur le revenu servent à payer les intérêts de la dette, soit cinquante milliards d’euros ! Une augmentation arbitraire de 1,5 à 2% des taux d’intérêt sur la dette actuelle aboutit à prélever 15 millions de plus sur le budget de l’Etat. Voilà la raison essentielle du second plan d’austérité de M. Fillon.
Il n’y a donc qu’une solution pour s’en sortir : déclarer la guerre à la haute finance. Désarmer ces marchés financiers. Et l’un des moyens de le faire est de changer les statuts et les missions de la Banque centrale européenne afin de lui permettre de reprendre tout ou partie de la dette de certains Etats et de fournir du crédit à taux quasi nul aux Etats. Aujourd’hui elle fournit du crédit à 1% aux banques et celles-ci prêtent cet argent aux Etats avec des taux d’intérêt qui vont de 3,5% à 19% selon les pays. Plus un pays est en difficulté, plus le taux d’intérêt est élevé. Ainsi sa dette augmente d’elle-même.
Et c’est aux peuples qu’on demande de payer la note qui enrichit les requins de la finance.
Ceci pousse les pays européens à la ruine. Les inquiétudes ne cessent de grandir sur l’avenir même de l’Union européenne et de la monnaie. Elles sont d’autant plus légitimes que, la semaine passée, de nouveaux pays ont été placés dans l’œil du cyclone, dont l’Allemagne, dont on nous disait qu’elle était solide. En vérité, il n’en est rien. Pourtant, la chancelière allemande impose ses vues, sommet après sommet, tandis que le Président français obéit aux ordres.
Voilà maintenant qu’ils veulent modifier les traités européens pour donner les pleins pouvoirs à la Commission de Bruxelles pour décider des budgets des Etats et des systèmes de protection sociale qui devront être des budgets de super austérité permanente, cassant les droits sociaux des citoyens.
Une attaque sans précédent contre la démocratie et les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes est en train de se préparer en Europe.
Plus que jamais soyons vigilants. Plus que jamais il est nécessaire de refuser l’austérité. C’est au contraire la satisfaction des besoins humains qui permettra de faire reculer la crise
L’Europe livre les peuples à la loi de la finance
.
De mal en pire,
par eva R-sistons
On assiste à une accélération des événements sur tous les plans: Economique, financier, (anti-)social, militaire... Pour moi c'est clair, les concepteurs des politiques diaboliques du Nouvel Ordre Mondial ont lancé une course de vitesse afin de mettre en place leurs projets mortifères avant que les citoyens, de plus en plus éveillés surtout d'ailleurs via Internet, ne se soient organisés pour les contrer. Ainsi, que voit-on ? Coup sur coup, guerres partout sous la direction du prix Nobel de la Paix l'imposteur Obama (et en coulisses, d'Israël et de ses alliés inconditionnels notamment en France), crises à répétition, racket planétaire au profit du Cartel bancaire, dépossession des peuples, austérité généralisée sauf pour les banksters et leurs amis, lois liberticides, mise en place de marionnettes dans tous les pays...
Au moyen d'une arme terrible, l'usure, la dette (fabriquée de toutes pièces), les agents du NOM préparent la mise en esclavage des peuples du monde entier, avec à la clef la perte des emplois et une paupérisation galopante. Tout est bon pour renflouer les banques au détriment des citoyens, tout est bon pour opérer un racket planétaire des ressources et des biens des nations. Même les banques les plus pourries sont renflouées, pardon "recapitalisées" (les termes sont choisis pour ne pas être compris), au détriment de ce qui reste des Etats et des territoires d'ailleurs les uns après les autres pressurés et ruinés. Bref, des fortunes colossales pour quelques-uns, l'austérité pour tous les autres ! C'est fou, et personne ne bouge réellement ! Les Syndicats, vraies courroies de transmission des pouvoirs en place, paralysent les actions. Alors qu'il faut aller vers la grève générale, sans tarder !
C'est fou, oui, parce que les Elus chargés de représenter les peuples confortent les politiques les plus injustes, les plus nauséabondes, les plus pourries, avec une seule idée en tête : Rassurer les Marchés, Bruxelles, l'Euro, au lieu de rassurer leurs électeurs ! Et pour les gangsters de la finance, pour les élus corrompus, impunité totale ! Les sanctions tomberont automatiquement sur les pays asphyxiés par les dettes imposées frauduleusement. Ils sont de plus en plus pauvres, endettés ? On leur prête davantage, toujours plus, à des taux toujours plus élevés, toujours plus usuriers ! C'est la spirale infernale - et personne ne peut sortir de ce cercle vicieux: Les intérêts sont remboursés, mais jamais le Capital ! Ainsi, les citoyens sont spoliés de leur travail et de leurs biens, avant d'être dépossédés de leurs économies, et en plus, tout le patrimoine des nations, et même les terres, tombent dans l'escarcelle de l'Oligarchie monstrueuse ! Et ce n'est pas tout : Désormais, on commence à priver les Etats de leur droit de choisir leur politique, et même leurs dirigeants, pour les préparer à accepter la dictature suprême se superposant à celle de l'UE, celle de la gouvernance unique, mondiale ! Et tout cela avec la complicité des journaleux de tous bords, car la presse de Gauche sous une devanture progressiste, sous un vernis social, promeut exactement les mêmes politiques ! Ainsi, le Nouvel Observateur a "boosté" le candidat de la gauche molle, celui du CRIF, François Hollande (en remplacement de DSK le Patron du FMI qui broie les peuples), et il a tout fait pour neutraliser celui qui tentait d'amorcer une nécessaire démondialisation, Arnaud Montebourg ! Nous sommes donc floués de tous les côtés, par les Zélus corrompus, par la fausse Presse de Gauche, par les Syndicats aux ordres !
Comme je l'ai écrit voici deux ans, l'UE est le tremplin du Nouvel Ordre Mondial. C'est une authentique machine à broyer les peuples, une dictature déguisée en démocratie, et de surcroît ce carcan bureaucratique et technocratique est au service des guerres impériales criminelles de Washington, de la City et de Tel-Aviv !
Ce n'est pas tout, comme je l'ai annoncé voici plus de deux ans, le pan-germanisme refait surface, et en dépit des lauriers décernés par la Presse complice, l'Occupant de l'Elysée ne fait que coucher notre pays devant l'Allemagne ! Au point d'accepter que l'on modifie les Traités dont ne voulaient pas les citoyens, au point de placer notre pays sous la tutelle de l'Allemagne, des banquiers, et du Nouvel Ordre Mondial ! Et gare aux frondeurs: Ils seront sanctionnés, matés !
Bientôt l'échéance de 2012. Et si Nicolas Sarkozy, machiavéliquement, pour garder la Présidence, ne laissait pas sciemment la crise s'accentuer pour au dernier moment, annuler les élections et s'octroyer pleins pouvoirs ? Avec lui, tout est possible...
Surtout le pire !
Eva R-sistons
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TAGS : Nouvel Ordre Mondial, banksters, City, Syndicats, Cartel bancaire, Presse, Nouvel Observateur, Sarkozy, DSK, Hollande, Montebourg, Allemagne, UE, la City, Washington, Tel-Aviv, Bruxelles, usure, CRIF, Obama..
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Dans ce contexte, Attali et bien d’autres reviennent sur la solution fédérale, mais toute nouvelle délégation de souveraineté doit être soumise à référendum, comme l’a exigé la cour de Karlsruhe. « Ce saut fédéral ne passera ni chez nous, ni en France », estime-t-on à Berlin.
On en revient donc aux méthodes classiques mais non appliquées depuis Maastricht : prévenir tout dérapage des économies, à l’aune de critères multiples ; sanctionner automatiquement les pays qui ne respectent pas la trajectoire de réduction de la dette. La Commission assurera cette surveillance, et les décisions seront soumises au verdict de la Cour de justice de Luxembourg, propose Berlin. Quant au Parlement européen, il n’est pas question qu’il ait son mot à dire sur les budgets, qui restent du ressort des Parlements nationaux. Dès lors, les marchés vont poursuivre leurs attaques à partir des comptes numérotés…
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Triple A – mon amour
Un amour de dette
Et voici le feuilleton de l’année – une sitcom dirait-on sur TF1 – qui risque bien de continuer en 2012.
Le titre en a été donné par les médias : « la crise de la dette » et le scénario en a été écrit par la finance internationale. La trame en est très simple – voire simpliste – en apparence : un pays voit sa dette extérieure enfler, les instituts de notation jouent les pères fouettards, les marchés s’affolent, les taux d’intérêt grimpent ce qui fait enfler d’autant plus la dette et la spirale infernale est enclenchée. Ensuite, dans un réflexe quasiment pavlovien, les gouvernements reculent l’âge de la retraite, réduisent les dépenses sociales, diminuent le nombre de fonctionnaires etc. (Lisez votre quotidien préféré ou regardez le 20H à la TV pour la liste exhaustive).
La version française est juste un peu différente : les banques françaises s’étant largement gavée avec les emprunts d’États aujourd’hui en difficulté, certaines risquent la banqueroute pure et simple. Heureusement, le Nain est là et joue les Zorros pour les sauver sous prétexte de sauver l’€uro, l’Europe et même le Monde. En fait, le Nain pense que son destin – et quoi donc l’intéresse plus que cela – est lié au triple A de la France. Donc, toute la politique économique est orientée vers ce seul but – le Graal de cette époque – conserver le « Triple A » de la France. Le budget de la France n’est plus rédigé par le gouvernement ni voté par le parlement, il est dicté par les agences de notation.
Comme dit le Canard Enchaîné, on ne dit plus « a voté » mais « a noté ».
Il est bien possible que vous n’ayez pas vraiment compris cette histoire, qui est une vraie prise de dette. Ou alors, vous pensez avoir compris, mais seulement ce que l’on voulait vous faire croire. Il faut bien comprendre, en effet, que la crise que l’on agite tant et plus n’est pas une affaire de gros sous mal dépensés par des pouvoirs publics incompétents comme on veut nous le faire admettre pour faire passer la potion amère d’une politique d’austérité déguisée. Nous sommes, en fait, devant l’aboutissement d’une politique menée de main de maître et de longue date. Oui ce que certains à gauche appelle une crise du capitalisme n’en est pas une. Ce n’est pas un accident de l’histoire mais une démarche voulue et programmée. La reprise par une oligarchie de tous les acquis sociaux que la classe ouvrière avait conquis au cours d’un siècle de luttes.
Cette histoire commence dans les années 1970. On assiste dans ces années à ce que Susan Georges appelle : « un glissement tellurique de la pensée américaine vers la droite ». Depuis les années 1930, ce sont les idées économiques de John Maynard Keynes qui ont dominé non seulement la théorie mais aussi la pratique, à commencer par le New Deal de Franklin D. Roosevelt et ses interventions gouvernementales volontaristes pour surmonter la Grande Dépression. Alors, sous l’influence des économistes de l’école de Chicago inspirés par les écrits de Friedrich Hayek, la doctrine néolibérale va petit à petit s’imposer dans les classes dirigeantes. Cette doctrine peut se résumer en quelques points
- Les mécanismes du marché sont toujours préférables à la régulation et à l’intervention étatiques.
- L’entreprise privée est supérieure au secteur public en termes d’efficacité, de qualité et de prix.
- Le libre-échange sera toujours en définitive avantageux pour l’ensemble de la population par rapport au protectionnisme.
- Il est normal et souhaitable que les activités de service publique y compris les soins médicaux ou l’éducation appartiennent au secteur marchand et génèrent du profit.
- Une fiscalité allégée, en particulier pour les riches, garantira un investissement supérieur et par là même une plus grande prospérité.
- Les inégalités sont un fait intrinsèque à toute société et, en conséquence, doivent être acceptées.
- Si certaines personnes sont pauvres, elles ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes car le travail est toujours récompensé.
- Une société vraiment libre ne peut exister sans libre marché ; il s’ensuit que capitalisme et démocratie se soutiennent mutuellement.
Il est clairement avéré qu’aujourd’hui, dans les démocraties occidentales, tout ou partie de ce dogme a été intégré par la classe politique tant dans les partis de droite que dans les partis sociaux-démocrates. La France fait encore un peu « exception culturelle » en ayant des partis de gauche refusant ces dogmes tout en ayant un poids électoral non négligeable bien qu’en diminution. Pire encore, grâce à la main-mise de l’oligarchie néolibérale sur les médias, cette pensée est quasiment devenue la pensée dominante à tel point que beaucoup de nos concitoyens ont admis que nous n’avons plus les moyens de financer nos dépenses sociales et acceptent la politique de rigueur comme étant inéluctable.
Revenons à l’année 1973. Georges Pompidou est Président de la République et Valéry Giscard d’Estaing, ministre de l’Économie et des Finances. La « Loi n°73-7 » sur la « Banque de France » (aussi appelée « loi Pompidou-Giscard », et parfois, péjorativement, « loi Rothschild », allusion au fait quePompidou fut directeur général de la Banque Rothschild), est votée.
Cette loi modifie l’organisation de la « Banque de France » et affaiblit les droits du « Trésor Public » par rapport à celle-ci. L’article 25 interdit en effet au « Trésor Public » d’emprunter directement à la « Banque de France » à un taux d’intérêt faible ou nul (par création monétaire), comme il en avait jusqu’alors le droit. Cet article stipule : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ».
Cette formule assez obscure pour le commun des mortels, interdit en fait à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.
Autrement dit, avant cette loi de 1973, l’État français avait le droit de battre monnaie pour financer ses dépenses. Avec cette nouvelle loi, l’État français perd ce droit qu’il lègue aux banques privées qui en profitent pour s’enrichir à ses dépends en lui prêtant - avec intérêt - l’argent dont il a besoin pour financer ses politiques publiques.
Interrogé en 2008, Valéry Giscard d’Estaing déclare sur son site internet : « La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j’étais ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique ». Quel aveu cynique que cette loi était bien destinée à permettre à la finance de s’enrichir sur le dos de l’État et des contribuables. Rappelons que dans le même temps, Valéry Giscard d’Estaing lancera « l’Emprunt Giscard », emprunt national à un taux d’intérêt de 7% qui s’avérera particulièrement ruineux pour la France puisque pour 7,5 milliards de francs emprunté pour 15 ans, l’État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs.
En 1981 le « programme commun » aurait dû se réapproprier le droit gouvernemental de créer la monnaie. Mais au lieu de saisir cette chance la gauche a, en 1992, abdiqué encore plus en signant le traité de Maastricht (et tout particulièrement l’article 104 — devenu article 123 du 0199:fr:PDF">traité de Lisbonne — et l’article 107).
Cet article stipule que : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite ».
En clair les États signataires s’interdisent de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles-mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE. En empruntant aux banques privées ou en lançant des emprunts nationaux (dernièrement le « grand emprunt » lancé par NS), les gouvernements surenchérissent mécaniquement le financement des politiques publiques car, redisons le tant c’est l’endroit précis où tout se joue, là où la banque centrale de France prêtait directement à l’État à des taux faibles ou nuls, les banques privées appliquent des taux variables pour une part fonction du « sérieux » de l’État emprunteur.
Et qui en juge ? Non pas notre Parlement ou la Cours des comptes ni même la BCE ou le Parlement européen mais les trois fameuses agences de notation, parties intégrantes de cette manigance, de cette machinerie, de ce système. Elles sont aujourd’hui détentrices de fait d’un monopole de l’appréciation de la politique des États. Elles se nomment Moody’s, Standards & Poor’s mais aussi la très française Fitch Ratings, certes basée à Londres, mais contrôlée par Marc Eugène Charles Ladreit de Lacharrière via une holding française (Fimalac) dont il est le principal actionnaire… toutes plus ou moins sous la coupe réglée de la banque « d’affaires », Goldman Sachs [1] .
Il faut maintenant revenir sur la question de l’inflation. Rappelons que la BCE a pour strong>unique mandat de lutter contre l’inflation. La gauche quant à elle, dès 1982 sous l’influence d’un Jacques Delors aussi initiateur du tournant de la rigueur, va aussi diaboliser l’inflation sous prétexte de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Rappelons quand même qu’avec l’indexation des salaires et des retraites justement sur l’inflation[2], ce pouvoir d’achat se portait bien mieux qu’aujourd’hui.
On voit bien ici comment la main de la finance parvient à imposer son diktat : si l’inflation n’est pas en réalité un préjudice pour les salariés, elle provoque en revanche une érosion de la valeur de la rente et du capital. Dès lors l’inflation est inacceptable pour un capitalisme qui est en train de changer de paradigme. En effet, sous l’influence néolibérale, le capitalisme entrepreneurial va être supplanté par un capitalisme financier nécessairement de plus en plus spéculatif. Pour ce capitalisme, la monnaie devient une marchandise que l’on échange et dont la valeur doit être maintenue – sauf si la spéculation y trouve son intérêt – quel qu’en soit le coût social.
Pour bien comprendre la puissance de ce capitalisme spéculatif, il suffit de savoir que la Banque des règlements internationaux fait état d’échanges sur le marché des changes atteignant 4 trilliards (ou 4000 milliards) de dollars par jour en avril 2010. Le montant total des transactions interbancaires était de 3 478 trillions de dollars ou 3 478 000 milliards de dollars en 2008. Sur ce chiffre, seulement 1,6% portent sur les biens et les services, ce que l’on appelle par ailleurs, l’économie réelle. Le reste, soit plus de 98% de cette somme surréaliste, représente ce « Big casino » où les gagnants empochent leurs gains et où les gros perdants se voient rembourser leur mise !
Vous comprenez donc que la lutte contre l’inflation n’est pas l’intérêt premier de la France et des Français, mais qu’elle est dictée par des considérations étrangères à l’économie.
Croissance, c’est ce mot que l’on trouve dans tous les discours politiques de droite ou de gauche. C’est l’alpha et l’oméga de leur programme économique. À les entendre, sans croissance pas de solution. Il est facile de comprendre que dans un monde fini, la croissance éternelle n’existe pas et donc que cette solution ne peut être qu’à court terme. Mais voyons plutôt le vice fondamental de la politique monétaire menée ces dernières décennies.
Il ne peut y avoir de croissance économique sans croissance de la masse monétaire. En effet, n’importe qui peut comprendre que si les échanges économiques augmentent en quantité et/ou en valeur, il faut bien que le quantité d’argent en circulation augmente. Or, comme avec les règles édictées par la Loi n°73-7 ou le traité de Lisbonne, seule les banques peuvent mettre de la monnaie en circulation, la croissance économique ne peut plus se faire qu’avec une croissance de l’endettement. Parallèlement et inéluctablement, il se produit une concentration de la propriété dans les mains d’une oligarchie. Mais, ne serait-ce pas là la finalité de la doctrine néolibérale ?<
Maintenant, vous commencez, peut-être, à comprendre le piège dans lequel sont enfermées les démocraties occidentales et la France en particulier. Ne comptons pas, pour en sortir, sur le duo Sarkozy-Hollande. Ces deux-là que les médias ont déjà adoubés comme seuls présidentiables et qualifiés d’avance pour le second tour de l’élection de 2012 sont les candidats du système car il n’ont aucune intention de le mettre en cause. Et nous voilà peuple héritier de 1789 nous retrouvant en proie au bon vouloir du système financier et bancaire international.
Pourquoi voter si nous acceptons par notre vote la confiscation de notre liberté ? Car ne nous le cachons pas, c’est bien la démocratie et, à terme, notre liberté qui est en jeu. Il n’est qu’à voir les réactions scandalisées qui ont accueilli la décision de Papandréou d’organiser un référendum sur le plan d’aide de l’Union Européenne. La démocratie n’est pas compatible avec le néolibéralisme, le fascisme oui. Faisons le parallèle avec une sombre période de notre histoire : la montée du nazisme. Les démocraties ont refusé l’affrontement jusqu’au moment où il ne pouvait plus que tourner à la catastrophe. Ne refaisons pas la même erreur. Ne suivons pas les Chamberlain dans un nouveau Munich.
Voter pour le sarkozisme pur jus ou pour le sarkozisme vaseliné c’est la même chose au final. D’ailleurs, ils ont tous deux tellement peu d’arguments à faire valoir qu’ils sont en train de nous faire un remake de la dernière campagne et cela finira par l’argument choc du « vote utile ». Un vote utile qu’un média se prétendant de « gauche » a même osé qualifié d’ « impératif moral ». Jusqu’où descendront-ils dans l’abject mépris d’un électorat considéré comme une simple cible marketing !
Et bien non ! Le vote utile c’est de lutter contre la finance apatride, c’est le patriotisme économique. Voter utile c’est voter pour les candidats qui refusent le déclin que l’on nous annonce inéluctable et qui acceptent d’affronter la bête : les marchés. Allons-nous faire comme les Espagnols qui, déçus par la rigueur de gauche, se sont jetés dans la rigueur de droite comme on se jetterais à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie ? Voter pour un autre candidat que les deux « présidentiables » serait un risque ? Allons donc. Le vrai risque sera de ne pas prendre de risque.
- Doit-on rembourser la dette et comment ? Le calcul est simple si on ne laisse pas les économistes la compliquer : entre 1979 et 2010, la dette a augmenté de 1348 milliards d’euros et nous avons payé 1408 milliards d’euros d’intérêts.[*] Conclusion : nous avons largement payé. Cessons d’engraisser le cochon. Il est temps de le tuer.
- Comment lutter contre le chômage sans retrouver la croissance ? Cessons d’exporter nos postes de travail et relocalisons. Pour cela, il faut combattre le dogme de la concurrence libre et non faussée. Bien sûr, il faut abandonner les règles de l’OMC, revenir sur le libre-échange et mettre en vigueur un protectionnisme social et environnemental. Recréons des services publiques, des hôpitaux, des écoles de qualité. Mettons en chantier une politique active de protection de l’environnement … Cela devrait largement suffire à retrouver le plein emploi.
- Où trouver l’argent pour faire tout cela ? L’argent n’est pas le problème que l’on voudrait nous faire croire. À condition que la monnaie retrouve son rôle premier de moyen d’échange. Lisez à ce propos « Les chroniques de la monnaie ». Le seul facteur limitatif, ce sont les ressources : énergie, matières premières, main d’œuvre. L’énergie, les matières premières on les gaspille. Économisons, recyclons le problème se réglera. Pour la main d’œuvre, il y a des millions de chômeur qui ne demande qu’à travailler. Utilisons-les, formons-les si nécessaire.
- On ne peut agir seuls. Il faut agir dans le cadre de l’UE. Bon cela, c’est l’argument massue de ceux qui ne veulent pas agir. Si on attend que les autres se décident, comme ils risquent d’en faire autant, on va tous se regarder et compter les crises jusqu’à la crise finale. Est-ce que nos ancêtres de 1789 ont attendu que d’autres fassent la révolution pour commencer ? Agissons et si d’autres veulent nous suivre, tant mieux. N’est-il pas préférable d’être une locomotive plutôt qu’un wagon ?
- La mondialisation est un fait accompli, comment pourrait-on, nous petit pays, revenir en arrière ? Voilà un autre argument de la pensée unique. En 1940 on aurait dit « défaitisme » aujourd’hui, on dit « déclinisme ». On voit où nous ont mené les politiques du passé. Aucun des deux candidats que l’on nous présente comme seuls « présidentiables » n’ont d’alternative à nous proposer. Renvoyons-les à leurs études. Essayons autre chose.
-
On dit qu’au premier tour de l’élection on élimine et qu’au second, on choisit. Et bien, éliminons au premier tour les candidats du système que les médias veulent nous imposer pour avoir un vrai choix d’avenir au second :
« La désertion du terrain des « valeurs », le travail méprisé, la laïcité trahie, le largage de la morale et le bradage de la raison, la soumission à tous les oukases culturels d’une nomenklatura autoproclamée, la restauration d’une aristocratie possédante légitimée par une cléricature cooptée font immanquablement le jeu des néostalinismes et des néofascismes. Il s’agit donc de réapprendre à penser librement. » - La pensée unique, Jean-François Kahn - 1995
[1]
- Goldman Sachs : Les nouveaux maîtres du monde - Canal plus
- Grèce : Goldman, prise la main dans le Sachs - Libération
- La Grèce est endettée mais surarmée. Cherchez l’erreur! - Marianne2
- Goldman Sachs, le trait d’union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos - Le Monde
[2] Et non pas sur la croissance comme le gouvernement actuel veut le mettre en place
[3] Mayer Amschel Bauer alias Mayer Amschel Rothschild, père fondateur de la finance internationale et fondateur de la Réserve Fédérale États-Unienne (banque centrale des Etats-Unis)
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http://www.netoyens.info/index.php/contrib/25/11/2011/triple-a-mon-amour
Lire aussi :
La France rame, l'Espagne souque, l'Italie colmate, la Grèce écope... mais cela suffira-t-il à éviter le naufrage général ? Non, selon la Grande-Bretagne, qui se prépare au pire, y compris au rapatriement d'urgence de ses citoyens pris au piège de la zone euro.
Printemps arabe / FMI… un couple explosif
Les grands donneurs de leçons que sont l’Occident et les Etats-Unis, ont contribué à une situation qui justifie aujourd’hui une dégradation de la note égyptienne. L’agence de notation Standard and Poor’s vient de dégrader la note égyptienne de BB- à B+, assortie d’une perspective négative. C’est la seconde fois en un mois que l’agence dégrade l’Egypte. Si bien que maintenant, près de 40 millions d’Egyptiens – soit 51% de la population – vivent actuellement sous le seuil de pauvreté avec moins de 2 dollars par jour.
Donc oui, au train où vont les choses, le recours au FMI pour des pays comme l’Italie, l’Espagne, voire même la France, n’est plus du tout irréaliste.
La City : 51 mn 47 sec
Voici maintenant des extraits de ce post :
Interview Jacques Delors : "Si l'euro saute, l'Allemagne trinquera"
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▪ Les conditions économiques aux Etats-Unis sont "terrifiantes" a déclaré cette semaine Mohamed El-Erian. M. El-Erian est, comme vous le savez peut-être, le bras droit de Bill Gross chez Pimco, le plus grand fonds obligataire au monde. Il estime que les Etats-Unis ont une chance sur deux de repartir en récession.
"Qu'est-ce qui est le plus terrifiant ?" a demandé pour la forme El-Erian lors d'une interview sur Bloomberg TV. "Nous discutons à propos du risque de récession à un moment où le chômage est déjà trop haut, à un moment où un quart des propriétaires n'arrivent plus à rembourser leurs emprunts, à un moment où le déficit fiscal est à 9% et à un moment où les taux d'intérêt sont nuls".
"La grande inquiétude est que les Etats-Unis basculent avec l'Europe. Or la situation en Europe empire".
Pourquoi le témoignage de Danielle Mitterrand est-il si important? Parce qu’on a la preuve (supplémentaire), par quelqu’un du Système, que les politiciens ne sont que des marionnettes. D’une manière générale, on illusionne les peuples sur un pouvoir qu’il n’a pas. La démocratie est même devenue la nouvelle religion des Etats-Unis, qu’ils ont exportée partout, en cachant soigneusement qu’ils tiraient les ficelles, derrière, via de multiples officines. Et si, par malheur, un dirigeant arrive et ne joue pas le jeu, il lui arrive un « problème ».
Aujourd’hui, personne ne contredira ce qui devient une évidence : les choses ne vont pas très bien ! Que font les banquiers internationaux du cartel bancaire dans une telle circonstance ? Changer les dirigeants des Etats démocratiques. Deux options : contraindre à la démission et amener une nouvelle équipe sous contrôle (ce fut le cas de la Grèce et de l’Italie récemment) ; produire des élections démocratiques avec deux équipes qui annoncent la couleur. Voilà ce qui vient de survenir en Espagne. Le nouveau leader espagnol, Mariano Rajoy, est sorti des urnes, choisi par un peuple comme un nouvel espoir… Comme l’a très bien résumé un électeur : « On peut choisir à quelle sauce on va être mangés mais on va être mangés, de toute façon ».
En tout cas, en quelques trimestres, les gouvernements des économies européennes chancelantes sont remplacés les uns après les autres.
Espagne: incroyable gâchis, et le pire est à venir à cause de la corruption des élites
Les Espagnols s’attendent à des coupes budgétaires notamment dans l’éducation et les retraites. Ce qui importe ce n’est pas de relancer la croissance mais de rassurer les marchés. Or ces « marchés » sont sous la coupe des comptes numérotés ! Et nous savons de quoi nous parlons. Cela ne sera JAMAIS explicité sur un plateau de télévision, sans quoi le bel idéal du système matérialiste athée que l’on nous sert depuis des lustres s’effondrerait dans l’esprit de nos contemporains. On va donc rester dans le mensonge dans lequel est formaté la grande partie de la population : on va serrer la ceinture des peuples pour payer les intérêts de la dette dont le taux est dépendant des MARCHES et de LEURS agences de notation. Pour l’heure, l’Espagne se refinance à environ 7% contre 1,8 pour l’Allemagne. Viendront ensuite, mais très rapidement, les négociations avec le FMI et le Fonds Européen de Stabilité Financière… des institutions déjà très sollicitées… et chapeautées par les employés de Goldman Sachs. Nous verrons tout cela dans le numéro 243 de LIESI, et il y aura des surprises car… le montage de cette crise n’est que la reprise du scénario de 1929…
Olivier Sarkozy annonce la fin du bal pour l’euro
"L'euro explosera avant 3 mois"
Suite de l’article Quand Danielle Mitterrand avoue que le chef de l’Etat n’a pas LE pouvoir.
Ces aveux sont très intéressants. Ils prouvent que le personnage important de la période mitterrandienne n’était peut-être pas le président lui-même, mais certaines éminences grises qui le conseillaient adroitement dans le sens voulu par les banquiers synarchistes que côtoyait un J. Attali. Ces mêmes banquiers, à l’origine de la crise actuelle et qui ont décidé de briser les Etats-Unis dont ils ont pleinement le contrôle depuis décembre 1913… date de la création de la banque centrale américaine par quelques familles constituant un cartel bancaire supranational. Depuis décembre 1913, ce cartel utilise les Etats-Unis comme un instrument de conquête du pouvoir mondial. Réalisant cet état de fait tout au long de ses deux mandats présidentiels, F. Mitterrand dira :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts. […] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort »[1].
Lorsque F. Mitterrand dit des Américains qu’« ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde », il oublie de préciser que ces derniers ne sont que les pions d’un autre pouvoir, celui de l’Argent anonyme et vagabond. Ce pouvoir, comme nous le répétons inlassablement dans la Lettre d’Informations Economiques Stratégiques Internationales, est entre les mains d’un CARTEL de familles oligarchiques. Et cela ne date pas d’aujourd’hui puisque nous évoquions l’année 1913. Par exemple, le président américain F.D. Roosevelt dira : « Il existe un cartel bancaire au sein de grands centres financiers qui contrôle le gouvernement depuis Andrew Jackson ».
[1] Propos du président Mitterrand exprimés lors d’un entretien privé à la fin de sa vie et cité par le Courrier International du 13 avril 2000.
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Fermeture généralisée des banques après Noël ?
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(..) C'est pour cela que la crise grecque est devenue une crise de l'euro. En fait, la totalité du système des monnaies garanties sur du vent pourrait sombrer dans la crise.
Seule la faillite débarrasse complètement de la pourriture. Rien d'autre.
Mais puisque la faillite est devenue la non-option ultime, les plus grandes banques centrales impriment toutes de l'argent . Le pire est que ces interventions de plusieurs milliers de milliards de dollars n'ôtent pas la pourriture du système financier ; elles ne font que la faire passer du secteur privé au secteur public.
Une faillite de l'euro est-elle possible ?
http://www.france.attac.org/sites/default/files/imagecache/imagespourvues/images/pap_monopoly_web.jpg
Le chef de la lutte antidrogue russe veut liquider le système financier
L'Allemagne risque bel et bien de sortir de l'euro
Rappel: La faillite de la France est proche,
voici pourquoi, voici les conséquences
http://sos-crise.over-blog.com/article-v-89069242.html
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Nous nous sommes posé la question de savoir pourquoi était véhiculée l’idée de fin du monde pour le 21 décembre 2012. Tout d’abord nous avons cru qu’il s’agissait d’une date issue du calendrier Maya. Manque de chance, la fin du calendrier Maya se situe le 28 octobre 2011. En somme, nous vivons déjà la nouvelle ère. Le 21 décembre 2012 correspond au solstice d’hiver, soit la nuit la plus longue de l’année. C’est une symbolique d’initié qui n’a rien à voir avec les Maya. Alors pourquoi cette date ?
Au lieu de rechercher des raisons ésotériques, il faut en revenir à plus de pragmatisme. Nous avions évoqué dans Morphéus l’usurpation en 1913 de la souveraineté monétaire US par le cartel bancaire. Fut établi alors un bail de 99 ans, qui remettait le destin de la Réserve Fédérale américaine entre les mains de ces faux-monnayeurs. Or, l’échéance de ce bail se termine le 22 décembre 2012. En clair, le 21 décembre 2012 quand minuit aura sonné, ce sera la fin du monde pour le cartel bancaire privé. Soit il aura mis en place un système mondialisé de contrôle total de la monnaie au-dessus de toutes les banques centrales (type BRI), soit il perdra le contrôle total, libérant enfin la souveraineté monétaire des peuples.
On peut comprendre que des banques à coût de milliards de dollars, lancent des films et séries hollywoodiennes de fin du monde. Sans doute pour rappeler à leurs agents du Nouvel Ordre Mondial que tout peut être perdu le 21 décembre 2012, s’ils ne font pas leur besogne.
Frédéric Morin
http://www.morpheus.fr/spip.php?article175
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Exclusivité Wikistrike : mutinerie d’un banquier suisse
qui parle pour les peuples…
http://www.wikistrike.com/article-exclusivite-wikistrike-mutinerie-d-un-banquier-suisse-qui-parle-pour-les-peuples-88547884.html
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C O M M E N T A I R E S : I C I
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