http://www.alterinfo.net/photo/art/default/1275366-1670808.jpg?v=1290015258
Introduction d'eva R-sistons
Nous vivons un moment historique.
Un Maire ose s'élever contre la chape de plomb en France,
il ose tout dire (publié en 2 parties,
car tout ne tient pas dans le cadre étroit d'over-blog)
et c'est suivi d'un "conte" pour illustrer
la situation dramatique dans laquelle notre pays se trouve,
et le monde aussi. Lisez les 2 parties jusqu'au bout,
vous comprendrez tous les mécanismes de l'oppression.
Puis, délectez-vous à la lecture du conte...
Nous ne sommes plus en démocratie.
Une dictature qui ne dit pas son nom s'est mise en place en Europe.
En France, les Médias aux ordres de l'Oligarchie
masquent les vrais problèmes, empêchent les débats de fond.
Un homme, François Asselineau, tente de dire la vérité aux Français,
toute la vérité. Jusqu'à maintenant, on l'a empêché de parler.
On lui ouvre les Médias à seulement 5 jours du dépôt des signatures,
pour l'empêcher de les avoir.
C'est en effet le plus dérangeant pour le Système actuel.
Et sa biographie sur Wikipedia a sauté (sauf en Anglais) !
Moi-même, depuis que je parle de F. Asselineau,
mon blog le plus lu, Sos-crise,
environ 30 e sur 1.500.000 blogs over-blog,
bientôt 1.500.000 visiteurs uniques,
n'est plus classé au TOP alors qu'il ne cesse de progresser.
Mon blog contre la désinformation a subi le même sort...
Tout est fait pour masquer la vérité,
empêcher sa diffusion. Et d'ailleurs,
tous mes blogs, soudain, dysfonctionnent.
Lenteurs inexpliquées,
newsletters qui n'arrivent pas, défauts de publication, etc etc.
La Parole libre doit être bridée, confisquée !
Avec moi, inutile, dussé-je travailler dans un cyber-café,
ou avec un informaticien à côté de moi, etc,
la recherche de la vérité se poursuivra. Quoiqu'il arrive !
Il est clair que, comme Kennedy ou Roosevelt avant lui,
François Asselineau dérange la Mafia au sommet
qui complote contre les peuples pour remplir ses coffre-forts.
Car F. Asselineau est intègre, courageux, il aime vraiment la France,
il connaît les dossiers les plus sensibles mieux que personne
et il apporte de vraies solutions aux graves problèmes de notre temps.
Nous allons voter pour des gens qui n'ont aucun pouvoir !
(Tout se décide à Bruxelles).
Et dont aucun ne propose clairement la sortie de l'OTAN.
Voilà qui doit être dit !
J'ai passé une dizaine d'heures à mettre en forme ces textes
reçus sous format pdf. Ca a été long et laborieux. Je vous demande
de lire attentivement cette parution instructive et passionnante,
ce sera une façon de rendre hommage à ce Maire courageux et bien informé..
.
Votre eva R-sistons
1) Un Maire alerte les Elus en faveur de F. Asselineau ostracisé (ici)
2) Analyse sans concession de la situation internationale (post précédent)
3) Le conte "L'île des naufragés", là :
- Lettre du Maire aux Elus (suite, 3): La fable de Louis Even. L’île des naufragés
- Lettre du Maire aux Elus (4, suite et fin) L'ïle aux naufragés, fable de L. Even
Introduction de Dominique FRUT : (..) Il existe aujourd’hui en France un vrai candidat, de stature et de carrure internationale, que les très grands médias se sont bien gardés de vous faire connaitre et pour cause…
Ce candidat qui dérange tant l’ordre établi s’appelle François Asselineau et il a des révélations considérables à vous faire.
Un Maire courageux mais surtout éclairé, par des milliers d’heures de recherches et de recoupements d’analyses avec celles de François Asselineau, vous lance un appel solennel pour que celui-ci fasse exploser au grand jour les raisons réelles et cachées par lesquelles "nos élites" ont délibérément provoqué, par plus de 40 ans de duperies en tous genres, la mise en faillite de la France et bientôt sa ruine, à l’image même de la Grèce aujourd’hui, mais aussi de l’Espagne, du Portugal et de l‘Italie demain.
Je vous invite à lire avec la plus grande attention les lettres et les analyses incluses dans le document ci-joint. Il comporte un appel, en date du 11 mars 2012, de Florent Gandi, maire de Saint-André d’Olérargues dans le Gard, à tous les maires de France à soutenir la candidature de François Asselineau, ainsi qu’une deuxième lettre à Simon Sutour, Sénateur du Gard et président de la commission européenne, à qui il explique, force détails, comment nous en sommes arrivés là
http://www.inforeunion.net/Presidentielles-Dominique-Frut-UPR-exhorte-les-maires-a-soutenir-Francois-Asselineau_a2464.html?com#com_2904086
.
Un Maire indigné écrit aux Maires, aux Elus
Canton de Lussan
A Saint-André d’Olérargues,
Le 4 mars 2012,
Madame le Maire
Monsieur le Maire
Message du maire de St André d'Ol. à tous les maires.doc
Les instances européennes nous disent qu’il faut créer
de la croissance en investissant.
Mais à quoi sert d’investir quand on ferme une usine par jour ?
Si ce n’est à augmenter encore la dette, donc les intérêts.
Notre système économique basé sur de l’argent dette est voué à
s’effondrer cycliquement. Tous les grands économistes savent cela.
Ma démarche n’est pas politique, elle est citoyenne. Je me rends
compte en discutant que quantité de nos concitoyens, mais aussi
de nos politiques ne connaissent même pas les notions d’une
économie saine où l’argent est au service des échanges.
Dans le système actuel, l'argent n'est PAS au service du peuple
qui créé la richesse par son travail, mais à celui d'une oligarchie
mortifère qui ruine les nations pour son intérêt personnel.
Le 4 mars 2012, j’ai adressé un courrier à Monsieur SUTOUR
Sénateur du Gard, que vous trouverez ci-après et dans lequel
je décris la démarche intellectuelle qui me permet d’affirmer
ce que je viens de vous décrire en quelques lignes. Je n’ai rien
inventé, je n’ai fait que compiler les idées les plus percutantes
d’une quantité d’information qui va dans ce sens en accentuant
la démonstration sur l’aspect mathématiquement inéluctable
de la crise qui nous frappe.
Je vous exhorte à lire ce courrier et à le comprendre. Je n’utilise
que du bon sens et un peu de logique arithmétique. La crise
que nous traversons n’est pas une fatalité, elle est voulue. Les
conséquences sont dramatiques pour les nations les plus
faibles et, à l’intérieur des nations, pour les individus les plus
faibles financièrement. L’explosion finale dans une guerre
n'est pas exclure.
Le seul candidat aux élections présidentielles qui fait un diagnostic
correct de la situation est Monsieur ASSELINEAU, inspecteur général
des finances, Président de l’UPR.
Personne ne le connaît, la solution qu’il propose est de sortir
de l’Union européenne et de l’OTAN de façon juridiquement
légale par l’article 50 de la constitution européenne. En 2005,
malgré le matraquage médiatique, 53% des Français avaient
compris cela en votant NON à la constitution européenne.
Leur vote a été bafoué en 2008.
Monsieur ASSELINEAU est totalement occulté par les médias
et à l’heure actuelle il lui manque des parrainages.
Pendant la campagne présidentielle, afin que la sortie de
l’Union européenne puisse être débattue devant tous les
Français de façon démocratique,
je vous demande de bien
vouloir réfléchir à la possibilité que vous avez d’accorder
votre parrainage à François ASSELINEAU.
Le maire
Florent GANDI
http://media.linkedin.com/mpr/mpr/shrink_80_80/p/3/000/0ea/1cb/155e9c7.jpg
(photo ajoutée par eva)
--------
Monsieur le Sénateur du Gard
Monsieur Simon Sutour
Monsieur le Président de la
commission européenne
Monsieur le Sénateur,
Objet : Les difficultés économiques croissantes des pays de
la zone euro et les événements récents me conduisent à certaines
réflexions que je souhaite soumettre à votre sagacité, mais aussi
à votre conscience.
1- Les présidentielles
Comme vous le savez, les ‘’grands électeurs’’ ont en ce moment la
lourde responsabilité de donner ou non leur parrainage à un des candidats
à l’élection présidentielle. Soucieux de ne pas gaspiller le mien en pure perte,
je me suis intéressé de près à toutes les informations qui pourraient m’aider
à faire un choix.
2- La création monétaire
Il y a un problème qui m’a toujours interpellé, c’est la création monétaire
et l’opacité qui règne autour des explications de certains économistes.
Au fil de mes recherches, j’ai découvert des informations que
j’ignorais et que l’immense majorité de nos concitoyens
ignorent aussi.
Ces informations me paraissent fondamentales
pour comprendre les causes PROFONDES de la dégradation
continuelle de notre économie depuis 40 ans
(L’augmentation du chômage et des régressions sociales
étant les conséquences de cette dégradation).
C’est en raison de la confiance que je vous accorde que je me
permets de vous faire part de l’état actuel de mes réflexions et
de vous confier mes questionnements.
3- Le crédit social de C. H. Douglas
Je propose de partir du concept ‘‘Le Crédit social ’’de Clifford
Hugh Douglas (1879-1952) C’était un ingénieur comptable
Ecossais. (Les textes en italique sont des emprunts extérieurs)
Son idée de Crédit social autrement appelée dividende social,
dividende monétaire, ou dividende universel, consiste à mesurer
la croissance de l'économie et de créer la monnaie en proportion
de cette croissance et à la distribuer à tous les citoyens de la zone
monétaire concernée. Cette méthode est la seule qui permette de
créer une véritable monnaie équilibrée selon le Prix Nobel
d'Economie Français Maurice Allais, à l'origine notamment de
l'association Bankster. Allais dénonce la création exclusive
de monnaie par l'argent dette, qui
crée une pyramide de crédits vouée à s'effondrer cycliquement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clifford_Hugh_Douglas
C. H. Douglas affirmait qu'en raison du fait que le total des
revenus reçus dans une période de production donnée est
moins important que les prix générés dans cette même période,
il en résulte une déficience dans le pouvoir d'achat dans cette
période. Douglas pense que le crédit social peut corriger ce
problème en s'assurant qu'il y ait toujours suffisamment
de monnaie (crédits) en circulation pour acheter tous les biens
qui peuvent être produits. Sa solution est définie par trois
revendications principales :
1. Qu'un « Bureau de crédit national » calcule sur une base
statistique le nombre de crédits qui doit circuler dans l'économie ;
2. Un mécanisme d'ajustement de prix qui reflète le vrai coût de la production ;
3. Qu'un « dividende national » donne un revenu de base garanti
à tous sans tenir compte du fait qu'ils aient ou non un emploi.
L'ingénieur affirme que cette dernière demande a du bon sens
puisque la technologie a réduit le nombre de travailleurs
nécessaires pour produire les biens ainsi que le nombre
d'heures qu'ils doivent travailler.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_social
Dans la vision de C.H. Douglas c’est le pouvoir régalien
des états de battre monnaie qui permet la création du
dividende national. Ce dividende est injecté dans le système
gratuitement (celui qui reçoit ce dividende n’a pas à le
rembourser ni à payer d’intérêts sur celui-ci).
4- Louis Even
Louis EVEN (1885-1974) http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_
Even était un philosophe et un religieux canadien il s’est inspiré
du crédit social de Douglas pour développer des variantes
diverses dont l’une des plus connues est le mouvement créditiste.
Pour illustrer de façon très pédagogue le fait que la monnaie
devrait être au service des échanges donc au service du peuple
qui produit la richesse par son travail il écrit une fable «L'Île des
naufragés» fort instructive pour comprendre le mystère de
l'argent. Pour la cohérence du document papier j’ai reproduit
l’intégralité de la fable à la fin du document
prise sur : http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm
Le conte en question décrit parfaitement la situation des pays
de l’UE. En quelques lignes :
Les 5 naufragés débarquent sur une île…Ils produisent ce dont
ils ont besoin….Ils sont obligés de faire du troc, car ils n’ont
pas de monnaie… Le troc ce n’est pas très pratique…Un
6ème naufragé débarque, c’est un banquier… Ce banquier
à la demande des naufragés, propose de leur prêter à chacun 200$
pour leur permettre de faire les échanges, mais comme l’argent
appartient au banquier, celui-ci le prête avec un intérêt de
8% /an… Évidemment, ce qui devait arriver arriva et à la fin
de l’année impossible de trouver 1080$ pour rendre au
banquier, mais le banquier a une idée…. il propose que les
naufragés ne remboursent pas le capital, mais seulement qu’ils
payent les intérêts…
Lire la fable complète à la fin du document….
D’un point de vue macroéconomique, notre dette abyssale
ne pourra jamais être remboursée,
car les intérêts de cette dette n’ont jamais été créés par
les banques. De plus (courrier du maire au sénateur
.doc Page 3 sur 20) environ 90% de cette dette correspond
à de l’argent scriptural (donc créé ex-nihilo) ce qui pose
la question de la légitimité réelle des intérêts perçus
par les banques privées. Mais le système a tout prévu,
car la dette est constamment renégociée, elle passe de
main en main et je doute qu’il soit aisé de dire à
un investisseur étranger d’aller s’asseoir sur ses créances
qui sont peut-être issues de dépôts réels.
Louis Even, en 1962 lors d’un petit discours montre d’une autre façon
l’absurdité de la dette publique. http://www.youtube.com/watch?v=VJCIEsjhK_A
5- Maurice Allais
Maurice Allais (1911-2010) prix Nobel d’économie http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais a aussi
soutenu le crédit social de Douglas. Mais il était aussi
un anti mondialiste. Dans le document,
l’Europe en crise que faire ? Réponse à 4 questions,
il écrit ce qui suit :
L'aveuglement de nos dirigeants politiques
Au regard de l'ensemble de l'évolution constatée de 1974 à 2004,
soit pendant trente ans, on peut affirmer aujourd'hui que cette
évolution se poursuivra si la politique de
libre-échange mondialiste de l'Organisation de Bruxelles
est maintenue.
En fait, toutes les difficultés pratiquement insurmontables dans lesquelles
nous nous débattons aujourd'hui résultent de la
réduction d'au moins 30 % du Produit national brut réel
par habitant d'aujourd'hui. La prospérité de quelques groupes
très minoritaires ne doit pas nous masquer une évolution
qui ne cesse de nous mener au désastre.
L'aveuglement de nos dirigeants politiques, de droite
et de gauche, depuis 1974 est entièrement responsable
de la situation dramatique où nous nous trouvons aujourd'hui.
Comme le soulignait autrefois Jacques Rueff : "Ce qui doit arriver arrive".
Toute l'évolution qui s'est constatée depuis 1974 résulte
de l'application inconsidérée et aveugle de l'Article 110
du Traité de Rome du 25 mars 1957 constamment repris
dans tous les traités ultérieurs :
Article 110
"En établissant une union douanière entre eux les Etats membres
entendent contribuer conformément à l'intérêt commun
au développement harmonieux du commerce mondial,
à la suppression progressive des restrictions aux échanges
internationaux et à la réduction des barrières douanières".
En fait, pour être justifié l'Article 110 du Traité de Rome
devrait être remplacé par l'article suivant :
"Pour préserver le développement harmonieux du commerce
mondial une protection communautaire raisonnable doit être
assurée à l'encontre des importations des pays tiers dont les
niveaux des salaires au cours des changes s'établissent
à des niveaux incompatibles avec une suppression de toute
protection douanière".
http://allais.maurice.free.fr/Cliquer%20pour%20chargement.pdf
http://allais.maurice.free.fr/index.htm
http://monnaie.wikispaces.com/Proposition+M.+Allais
Et parlant de la création monétaire :
Dans un article du quotidien Le Monde (du 25/10/1988),
Maurice Allais, prix Nobel 1988 d’économie, déclare qu’il
n’y a pas de différence aujourd'hui entre le métier de faux-monnayeur et celui de banquier. Peut-on être plus clair ?
6- Une évidence se dégage
a- La monnaie sert aux échanges. Le pouvoir régalien des états
est de pouvoir battre monnaie pour financer certaines dépenses
publiques. En régulant la création monétaire en fonction de la
croissance et d’autres facteurs, l’état maintien l’équilibre
pour que les biens produits puissent être achetés par ceux qui les
fabriquent. Trop de monnaie c’est l’inflation qui profite aux plus
pauvres (leurs emprunts deviennent plus faciles à rembourser),
pas assez de monnaie c’est la récession qui
profite aux plus riches (la monnaie devenant rare ne se déprécie
pas). Cette création monétaire même si elle est faible doit impérativement
être gratuite pour 2 raisons
- Elle appartient à ceux qui produisent la richesse donc à ceux qui travaillent.
- Accepter de payer un intérêt sur cette création monétaire, c’est s’imposer
un impôt à vie qui va croître de façon exponentielle.
b- Un autre pouvoir des états est de contrôler le libre échange,
de pouvoir interdire certains mouvements de capitaux,
voire d’interdire les délocalisations. Sans contrôle les multinationales
vont obligatoirement délocaliser pour abaisser les coûts
de production. Les travailleurs français sont mis en concurrence
avec des travailleurs sans protection sociale donc les régressions sociales
deviennent obligatoires pour concurrencer ceux qui
n’en ont pas.
7- La constitution européenne
Tout ceci est la vision d’une économie au service du peuple, malheureusement
la construction Européenne impose l’inverse
par : L’article 104 du traité de Maastricht,
puis par l’article 123 du traité de Lisbonne
Un coup d'Etat politique et financier en 4 actes :
1 - 1er acte : La France privatise la création monétaire
En 1973, le ministre des finances Valery Giscard D’Estaing
(sous la Présidence de Pompidou, ancien directeur général
de la banque Rothschild) modifie les statuts de la Banque
de France à travers la loi 73-7pour lui interdire de faire des
avances ou des prêts à l’Etat.
2 - 2e acte : On Européanise cette règle
En 1992, l’article 104 du traité de Maastricht interdit à la
BCE et aux Banques Centrales Nationales de consentir des
avances ou des prêts aux États ou aux Collectivités Publiques.
Cette loi s’étend donc à toute l’Europe.
3 - 3e acte : La règle passe dans la proposition de constitution
européenne.
L’article 123 du traité de Lisbonne reprend mot
pour mot le libellé de l’article 104 de traité de Maastricht.
4 - 4e acte : Sarkozy bafoue 200 ans de démocratie Française
Le traité de Lisbonne a été adopté en France par Mr Sarkozy
le 04 février 2008 alors que le référendum sur la constitution
européenne avait été rejeté en 2005 par 53% des Français
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/traite-de-lisbonne-
article-123-le-75113
Et pour couronner le tout un libre échange sans plus aucun
contrôle
Article 63 du traité sur la constitution européenne
Article 63 (ex-article 56 TCE)
1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre,
toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre
les États membres et entre les États membres et les pays
tiers sont interdites.
2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre,
toutes les restrictions aux paiements entre les
États membres et entre les États membres et les pays tiers
sont interdites
8- Problème de la croissance
En plus du problème des intérêts qui ne sont pas créés,
il y a autre chose d’extrêmement dérangeant dans le système
économique actuel. Afin de pouvoir rembourser ces intérêts
croissants, il faut de plus en plus de richesses donc, nous
disent les économistes, il faut une croissance forte. Mais une
croissance constante entraîne une augmentation exponentielle
du PIB. En même temps les mêmes penseurs prônent un développement
durable. Pour penser qu’un PIB qui croît à
l’infini est (courrier du maire au sénateur.doc Page 5 sur 20)
compatible avec un développement durable, il faut, disait
je ne sais plus qui : être un fou ou un économiste.
9- La dette publique source de l’INSEE
Le graphique ci-après provient de l’INSEE
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08318
(courrier du maire au sénateur.doc Page 6 sur 20)
Bien sûr, il serait intéressant de connaître la part des
intérêts payés entre 1979 et 2010. J’ai cherché
succinctement sans résultat. Finalement, j’ai trouvé
un site qui s’était posé la même question :
http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque
Explications préalables
Il y a quelques années, j’avais demandé à l’INSEE de
me fournir le montant exact et précis des intérêts payés
chaqueannée au titre de la dette « au sens de Maastricht »
pour l’ensemble des Administrations Publiques (les « APu »
dans le jargon administratif)… Leur réponse négative
m’avait poussé à « reconstruire » ces montants à partir
des taux d’intérêt moyens fournis par la Banque de France,
et c’est cette reconstruction qui a été à la base des différents
calculs que les lecteurs peuvent trouver ici ou là dans
les articles ou les livres [« La dette publique, une affaire
rentable » (ed Yves Michel) , « Les 10 plus gros mensonges
sur l’économie » (nouvelle édition 2010, ed Dangles), et
le dernier paru » Argent, dettes et banques« , (ed Yves Michel)]
que j’ai publiés sur la question.
La sortie récente du « RAPPORT SUR LA SITUATION
DES FINANCES PUBLIQUES »
( http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics
/104000234/index.shtml )
m’avait donné espoir que ces données étaient maintenant
disponibles…
J’ai donc demandé à nouveau à l’INSEE de me fournir
ces informations. Malheureusement, voici leur réponse
(tout à fait incroyable alors qu’on nous sature partout avec
le problème du poids de la dette) : « L’information recherchée
(charge de la dette) ne correspond pas à un agrégat de la
comptabilité nationale et ne figure donc pas dans les résultats
publiés »
Nous n’avons pas le droit de savoir comment s’est constituée
cette dette gigantesque, mais grâce à elle et au chômage
qui en découle nous avons le devoir de la faire baisser
en acceptant les régressions sociales, la perte du pouvoir
d’achat, les privatisations, etc
Bref au final après recoupement des données de la Banque
de France et de l’INSEE la personne a pu établir le graphe
ci-dessous http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque
Ce graphe est en euros constants d’où l’écart sur les
premières années avec le tableau de l’INSEE qui est en
euros courants.
Sans l’abandon de la création monétaire aux banques
privées, la dette publique n’aurait jamais connu l’inflation
actuelle.
En 2007 la dette aurait été quasi nulle. Depuis 1979
c’est la puissance de la fonction exponentielle des intérêts
qui a fait croître la dette.
Il est à noter que les 243 milliards d’Euros de départ en 1979
sont tout aussi probablement le résultat d’un gonflement
par les intérêts. Mais hélas sur cette période je n’ai trouvé
aucune donnée pour comprendre ce qui s'est passé.
.