Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
http://www.mecanopolis.org/?p=21563
La Syrie bentôt détruite et dépecée ?
Par eva R-sistons
La Syrie bientôt détruite et dépecée ?
Par eva R-sistons
L'Occident et ses alliés obscurantistes (en particulier du Qatar et d'Arabie saoudite), fanatiques, extrémistes, égorgeurs d'Alaouites, de Chrétiens, de civils, ont uni leurs efforts pour détruire un pays souverain, laïc, tolérant, courageux. Le crime de la Syrie ? Son non-alignement sur l'Occident néo-colonial, prédateur, impérialiste, totalitaire et aux ordres du sionisme financier et militaire international imposant partout son ultra-libéralisme, ses guerres impérialistes, ses lois liberticides, sa chape de plomb tremplin de la dictature du Nouvel Ordre Mondial. De surcroît, le patriote Bachar-el-Assad a osé soutenir les mouvements résistants de la région, de Gaza au Liban en passant par l'Iran - au lieu de s'agenouiller, comme tant de dirigeants par opportunisme ou surtout par ambition, devant les maîtres du monde adorateurs du Veau d'Or. Mourra-t-il, comme avant lui Kadhafi, les armes à la main pour défendre son pays, son peuple, le préserver des divisions, du génocide, du fanatisme intolérant ? Puisque l'Occident et ses alliés caricaturalement islamistes du Qatar ou d'Arabie Saoudite ont juré de détruire la Syrie et de la soumettre complètement - notamment en vue de l'élimination, ensuite, de l'Iran -, pourquoi ne pas espérer que Bachar-el-Assad prendra la sage décision de sauver sa vie (et celle de sa délicieuse épouse et de leurs enfants) et de mener, de l'étranger, la lutte pour redonner à son peuple la dignité et la liberté ? En Amérique Latine, des dirigeants non-alignés sont prêts à l'accueillir...
S'il m'était donné d'intervenir, j'aurais suggéré aux Russes et aux Chinois (opposés au monde unipolaire dirigé par les Usraéliens -Anglo-Saxons et Israéliens - pour contrôler partout ressources et populations), d'envoyer leurs "casques bleus" afin de protéger la population, afin, aussi, d'observer, de consigner, de dénoncer... L'Occident et ses alliés terroristes perpétueraient-ils les mêmes crimes devant témoins - avec ensuite à la clef, éventuellement, le risque d'une confrontation directe ?
Le compte à rebours a commencé pour le grand Etat syrien. 60 % de l'infrastructure de la Syrie serait détruite, le commerce et la production industrielles sont paralysés, le pays est attaqué partout, des dizaines de milliers de fanatiques s'infiltrent, lourdement armés par l'Occident "humanitaire". Le temps de la souveraineté française, le temps des Jacques Chirac-Dominique de Villepin est révolu : Au lieu de s'opposer à l'impérialisme usraélien, le sayanim Hollande (qui avait promis le changement) poursuit la politique extérieure de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, choisi comme lui par les Maîtres du Monde pour exécuter bassement les ordres. Et la France est entraînée (via ses dirigeants pions de l'Etranger), contre son gré et contre sa tradition d'indépendance nationale, à armer des fanatiques, des égorgeurs, des auteurs d'attentats - des terroristes ! - pour satisfaire la soif de domination de Washington et de Tel-Aviv. Car la guerre contre la Syrie n'est ni humanitaire (elle va se solder par un génocide effrayant, comme en Libye), ni démocratique (car elle va installer au pouvoir des marionnettes fondamentalistes, intolérantes, racistes, fanatiques, vomissant la démocratie).
C'est une abominable page d'histoire voyou, illégale, meurtrière, criminelle, que les dirigeants français à la botte de la City, de Wall-Street et du grand Israël, sont en train d'imposer à notre pays. L'Histoire jugera-t-elle ? Pas sûr ! Car elle est écrite par ceux qui torturent les peuples par leurs décisions politiques et militaires iniques....
En l'absence de médias dignes de ce nom, nous ne pouvons compter que sur notre détermination à faire prévaloir la vérité, et sur Internet, pour tenter d'inverser la vapeur, s'il en est encore temps.
Oui, nous sommes tous Syriens, aujourd'hui, comme nous aurions dû être, hier, tous Libyens, et comme nous devrons être, demain, tous Iraniens. Au nom, déjà, du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes....
Eva R-sistons
TAGS : Syrie, Iran, Libye, Bachar-el-Assad, la City, Wall-Street, Grand Israël, démocratie, fanatisme, Sarkozy, Chirac, de Villepin, Hollande, Russie, Chine, Qatar, Arabie saoudite, chrétiens, Alaouites, Nouvel Ordre Mondial, Liban, Occident
.
Aujourd'hui, la Syrie :
vendredi 7 décembre 2012, par Comité Valmy
Les nouveaux fantoches : La bourgeoise, l’islamiste radical et le Doriot syrien
Editorial de Noureddine Merdaci
"« Protocole » de Doha" paru le jeudi 6 décembre dans le quotidien national algérien L’Expression"
Il faudra sans doute attendre encore des mois, certainement des années, avant que ne soit reconstitué le processus par lequel la Syrie s’est retrouvée piégée dans cette guerre civile. A l’évidence, Damas n’en a pas mesuré la dangerosité, non seulement pour le régime en place mais, singulièrement, pour la Syrie qui risque de disparaître en tant qu’Etat national. Or, le voile commence à se lever sur les circonstances du « conclave » qui s’est tenu à Doha au début du mois de novembre dernier, qui a vu une « opposition » hétéroclite, divisée, sans programme et sans perspective, se donner un chef, Ahmed Moez Al-Khatib et se former en « coalition ».
Mais pour arriver à ce résultat, les « opposants » syriens ont été sommés par le Qatar de « trouver » un accord, sine qua non, avant de sortir de la salle mise à leur disposition, affirment des sources proches du dossier. Autant dire que les « opposants syriens » avaient le « revolver » sur la tempe pour arriver à cet accord minimum. Le Premier ministre qatari, Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani, y veillait personnellement. En réalité, la « révolte » en Syrie, totalement prise en charge par des pays étrangers et leurs services de renseignements, a été une guerre par procuration contre l’Etat national syrien, laquelle guerre n’avait besoin de « Syriens de service » que pour servir de « couleur locale ».
En Syrie ce sont des combattants venus de nombreux pays arabes, des éléments d’Al Qaîda, des djihadistes d’Afghanistan, de la Somalie et autre Pakistan, bien armés, qui tuent la population civile syrienne et se battent contre l’armée syrienne aux côtés d’une poignée de déserteurs. Donc, à Doha, il fallait « unifier » l’opposition dont la crédibilité était mise en doute y compris par l’un de ses principaux bailleurs de fonds, les Etats-Unis qui ont pesé de tout leur poids pour redonner un semblant de cohérence et de visibilité à une opposition créée de toutes pièces par la France, le Qatar et les Etats-Unis, notamment, appuyée par la Turquie laquelle a obtenu de l’Otan l’installation sur son territoire de missiles « Patriot » aux frontières avec la Syrie. Doha aura donc été un recentrage de la rébellion qui n’arrivait pas à concrétiser les objectifs que lui ont tracés ses commanditaires.
On comprend en fait, le pourquoi de la chose lorsque l’on connaît les clauses du « Protocole » de Doha, dont nous avons pu consulter le document, formulé en treize points qui se détermine comme suit :
« 1- réduction du nombre des soldats de l’armée syrienne à 50 000 ;
2- la Syrie ne pourra faire valoir son droit à sa souveraineté sur le Golan que par les moyens politiques. Les deux parties signeront des accords de paix sous l’égide des Etats-Unis et du Qatar ;
3- la Syrie doit se débarrasser, sous la supervision des Etats-Unis, de toutes ses armes chimiques et bactériologiques et de la totalité de ses missiles. Cette opération doit se dérouler sur les terres de Jordanie ;
4- annulation de toute revendication de souveraineté sur Liwa Iskandaroun et désistement au profit de la Turquie de certains villages frontaliers habités par les Turkmènes dans les « mouhafadhas » d’Alep et d’Idlib ;
5- renvoi de tous les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan, ceux recherchés par la Turquie lui seront livrés. Inscription de ce parti sur la liste des organisations terroristes ;
6- annulation de tous les accords et conventions signés avec la Russie et la Chine dans les domaines des forages du sous-sol et de l’armement ;
7- permettre le passage à travers le territoire syrien d’un gazoduc qatari à destination de la Turquie puis de l’Europe ;
8- permettre le passage à travers le territoire syrien des conduites d’eau en provenance du barrage Atatürk et à destination d’Israël ;
9- le Qatar et les Emirats arabes unis s’engagent à reconstruire ce qui a été détruit par la guerre en Syrie à la condition que leurs sociétés aient l’exclusivité de la reconstruction et de l’exploitation du pétrole et gaz syrien ;
10- gel des relations avec l’Iran, la Russie et la Chine ;
11- rompre les relations avec Hezbollah et les mouvements de résistance palestinienne ;
12- le régime syrien sera islamique et non salafiste ;
13- le présent accord entrera en application dès la prise du pouvoir » (par l’opposition, Ndlr). Fin de citation.
C’est là le prix des pressions étrangères et de la démission et de la traîtrise arabes. Un prix fort, exorbitant pour la Syrie, que des personnes se disant « Syriennes » ont avalisé. En fait, cet accord, ou plutôt ce « Protocole » constitue donc le prix que l’opposition syrienne aura à payer une fois installée au pouvoir à Damas, comme le précise l’article 13 dudit « accord de Doha ». Ainsi, chacun des parrains de la « révolte du peuple syrien » s’est servi selon ses voeux et demandes.
- Les Etats-Unis en désarmant la Syrie et en l’éloignant de ses amis,
- la Turquie en récupérant des villages syriens et en rectifiant à son profit la frontière,
- le Qatar en s’octroyant la « reconstruction » du pays
- et l’Arabie Saoudite par la mise en place d’un régime islamiste à sa dévotion.
C’est là en réalité une castration en règle de la Syrie, dépouillée de sa souveraineté dans le même canevas qu’ont été pour l’Egypte les accords de Camp David en 1979.
De fait, c’est à peine si on n’exige pas de « l’opposition » – portée à bout de bras par le Qatar – la reconnaissance immédiate d’Israël, dont on prévoit cependant (article 2 de l’accord de Doha), un règlement négocié. Un partage du magot syrien.
Nulle part il n’est question de démocratie, de liberté, de droits de l’homme, de construction d’une nouvelle Syrie où les Syriens, quelles que soient leur ethnie, religion et croyance, jouiraient des mêmes droits.
Or, chacun des « parrains » s’est d’abord servi et a pris ce qu’il voulait. Pour ceux qui connaissent l’histoire mouvementée du Proche-Orient ottoman, tout s’explique et Doha n’a été que le point de non-retour d’une opposition syrienne qui n’avait pas voix au chapitre. Elle n’était là que pour justifier la « syrianité » des événements.
On l’a bien vu au Caire avec le nouveau « patron » de la « coalition » Ahmed Moez al-Khatib venu dans les bagages de Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani à la réunion de la Ligue arabe qui eut lieu à la mi-novembre. En Syrie, le processus activé pour la Libye est dépassé et fait désormais craindre une déstabilisation générale du monde, voire sa fragmentation comme des « experts » civils et militaires américains y travaillent sans désemparer. A méditer !
Noureddine Merdaci
* Le titre est de la rédaction d’Alger républicain
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3049
Sur cet excellent site,
l'un des mes préférés :
Voir aussi :
Un article de Robert Fisk
Bachar al-Assad, la Syrie et la vérité sur les armes chimiques
10 décembre 2012 | Plus le mensonge est gros, plus les gens le croient. Nous savons tous qui a dit cela, mais cela marche toujours. Bachar al-Assad possède des armes chimiques. Il va peut-être les utiliser contre les Syriens, son peuple. S’il le fait, l’Occident ripostera. Nous avons déjà entendu cette histoire l’an dernier, et le régime de Assad a répété à qui veut l’entendre que s’il – s’il - avait des armes chimiques, jamais il ne les utiliserait contre son peuple.
Une analyse de Pierre Khalaf
Liban : Tripoli, abcès de fixation de la guerre contre la Syrie
10 décembre 2012 | Journalistes et analystes parlent du 14ème round de violences à Tripoli avec une amère résignation. Rien que pour la journée de dimanche, pas moins de six personnes sont mortes et une quarantaine ont été blessées, ce qui porte à 20 le nombre de tués, dont deux enfants, depuis le début des combats, mardi dernier.
.
Note d'eva : Ce n'est pas fini. Ensuite viendra le tour du Liban (et un jour, de l'Algérie). Tous les pays non-alignés doivent être soumis, de gré ou de force !
Human rights investigations
Syrian rebels use a child to behead a prisoner
10 December 2012 | Footage, posted to YouTube by Voice of America Arabic (Radio Sawa) anchor and journalist Zaid Benjamin, shows a child hacking a prisoner’s neck with a machete. Warning GRAPHIC.
Human rights investigations
Use of child soldiers by rebels in Syria widespread, more evidence
10 December 2012 | Since the start of our campaign to stop the use of child soldiers by the Syrian rebels – prompted by the images of the child at the massacre of Saraqeb – we have unearthed further disturbing evidence suggesting the use of child soldiers is widespread amongst rebel groups.
.
Demain, l' Iran ?
( super vidéo, très vivante )
Ne dites pas à BHL que j’aime l’Iran (JUBIL PROD)
En France, ceux qui n’ont pas visité l’Iran, ont une opinion très négative de ce pays : dictature, pays de terroristes gouverné par des fascistes, danger pour les peuples laïcs d’occident … d’où vient cet imaginaire, cette idée d’une menace perpétuelle qui viendrait d’Iran
Dans les faits, l’Iran n’a jamais proféré aucune menace sur les peuples. Malgré cela, les médias dominants véhiculent une image très négative de ce pays. Les occidentaux qui se croient libre de penser, sont en fait victimes sans le savoir d’une propagande acharnée sur ce pays.
C’est en tous cas ce que tente de démontrer cette vidéo en proposant un parallèle entre différentes interventions propagandistes, et une découverte plus objective de l’Iran.
..
Derniers posts sur mon blog sos-crise :
Info : Les grèves du 13 décembre
Tout sur la régression sociale
imposée par le MEDEF.
Le Droit opposable à l'Emploi
11 décembre 2012 |
On ne peut être plus clair ! La Russie dit Niet !… Ce sera Niet ! L’intox aux « armes chimiques » ne fonctionnera pas. La diplomatie russe triomphe et met en échec l’empire. Les accords de Genève (russo-américain) sur la Syrie doivent être approuvés à l’ONU en Février, juste après le sacre d’Obama 1er. L’empire a six semaines pour forcer la guerre, Poutine a dit que « la Russie défendra la Syrie jusque dans les rues de Moscou ». Pour attaquer la Syrie, il faut imposer un « zone d’exclusion aérienne », contre une nation équipée de S300 russes, il y a en ce moment une quinzaine de navires qui déchargent vivres, denrées, matières premières dans le port syrien de Tartous (enclave et port méditerranéen russe, que la Russie ne lâchera pas…).
Alors messieurs les guignols de l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?… Le temps ne joue absolument plus pour les criminels de l’OTAN, c’est une certitude…
– Résistance 71 –
Le ministre russe des affaires étrangères Sergeï Lavrov dit que la Russie ne permettra pas un scénario Libyen en Syrie
url de l’article original: presstv.ir
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Le ministre russe des affaires étrangères Sergeï Lavrov a exprimé la forte opposition de Moscou à la répétition d’un scénario libyen en Syrie dévastée par un conflit, insistant que le Kremlin ne permettra pas une telle chose de se reproduire.
“Nous ne permettrons pas que l’expérience libyenne se reproduise en Syrie. Malheureusement, nos partenaires occidentaux ne sont plus en phase avec les accords de Genève et recherchent le départ du président syrien Bachar Al-Assad”, cite l’agence RIA Novosti des dires de Lavrov ce Dimanche.
Il a continué en faisant remarquer que la Russie n’a pas été impliquée dans quelques pourparlers que ce soient concernant le futur d’Al-Assad, réfutant les spéculations que Moscou se préparait au départ du leader syrien.
“Nous ne tenons aucun pourpaler sur le destin d’Al-Assad”, a dit Lavrov. “Toute tentative de présenter la situation de manière différente est plutôt fourbe, même pour la diplomatiie de ces pays qui sont connus pour passer leur temps à déformer les faits pour leurs intérêts propres.”
Il a insisté sur le fait que la priorité était de mettre un terme aux troubles en Syrie et non pas de discuter de la destinée d’un seul homme.
Le ministre des affaires étrangères russe a ajouté que le Kremlin ne s’accrochait pas à un leader individuel en Syrie, disant: “Notre position sur la Syrie est connue de tous. Moscou ne colle pas à Assad ou tout autre figure de la scène politique syrienne.”
La Syrie est victime de troubles depuis Mars 2011. Beaucoup de personnes, incluant un large nombre de personnel des forces de sécurité, ont été tuées dans les évènements.
Le gouvernement syrien dit que le chaos est orchestré du dehors du pays et il y a de nombreux rapports qu’un très grand nombre des militants combattant contre le régime sont des citoyens de nations étrangères.
Source: Resistance 71
.