Au menu de ce post:
- Introduction d'eva
- Triptyque de mort,
Nouvel Ordre Mondial: Permis de tuer et d'enfermer ?
par eva R-sistons
- Batteries animales. Animaux emmurés vivants.
- Flichiatrie. Tous emmurés vivants ?
(par l'Union Syndicale de la Psychiatrie)
- Liens à lire sur le sujet
- Pétition Kokopelli. Et article:
Sauvons nos semences naturelles !
Elevage en batterie - Usine à imitation de viande - Une vie de martyr pour les animaux
http://spqr7.wordpress.com/2009/07/
Introduction d'eva :
Bonjour
Alors que je suis en plein pré-déménagement, suite à la tempête, démontant tout et mettant tout en sûreté dans un garde-meubles en attendant de déménager vraiment, je reçois un lien d'article qui va dans le sens de ce que je voulais écrire voici plusieurs semaines, mais reporté faute de temps, ne serait-ce que parce que ma vision des choses est bien plus globale, elle englobera en effet tous les aspects de notre vie et sera assortie de très nombreux liens (d'où mon retard à publier, en plein transfert de mes affaires). Ce post sera pour moi le plus important de ce blog. Je l'assortirai d'un appel à un changement radical de vie si nous voulons sortir du piège que quelques familles toutes puissantes, complètement dingues et insensibles à la souffrance individuelle, préparent à notre intention. Et ce post donnera une interprétation très personnelle des projets du Nouvel Ordre Mondial (on parle aujourd'hui de "nouvelle gouvernance mondiale" car le mot NOM, via le Net, est déconsidéré, comme on parle maintenant de "vidéo-protection" et non plus de vidéo-surveillance !). Je suis en train de pressentir ce qui va se passer, et ce sera très osé - très neuf, mais je crains d'avoir raison trop tôt ! Par exemple, je vous avais fait part de mes craintes concernant la possibilité, un jour, de voir remplacée l'école publique par le télé-enseignement (privé). Alerte ! Ils veulent tous nous enfermer, nous paralyser, nous ligoter ! Et ils osent appeler ça la démocratie ? Même les Staliniens si dénoncés par l'Occident libéral n'auraient jamais osé mettre en place un tel maillage, un tel rétrécissement, un tel asservissement ! Et la société stalinienne, elle, offrait travail, logement, protections sociales de la naissance à la mort, à tous !
Citoyens ! Plutôt mourir debout, que couchés, enfermés à vie, dans une cage qui ne sera même pas dorée ! Nous ne pouvons accepter d'être abêtis, détruits par des fous qui prennent totalement possession de tous les aspects de notre vie pour en faire un enfer !
Eva R-sistons à l'intolérable, plus que jamais
NB Voici quelques lignes en attendant mieux
Soleil Vert
TRIPTYQUE MORTIFERE
Nouvel Ordre Mondial:
Permis de tuer et d'enfermer ?
par eva R-sistons
Triptyque ! Je comptais vous adresser quelques lignes sur un triptyque dément, et voici que je reçois un post sur le renfermement à domicile. Il prolonge ce triptyque d'une manière terrible !
De quoi s'agit-il ? Il y a les OGM. Dans le Sud, des centaines de milliers de paysans, ruinés, se suicident à cause des OGM, à cause de l'enchaînement à des servitudes trop onéreuses pour eux. Finies les méthodes séculaires, éprouvées ! Il faut engraisser Monsanto et ses semences éphémères, chimiques. Vous refusez ? Vous voulez du bio ? Mais le vent vous l'interdira, tout sera contaminé !
L'agro-alimentraire. On nous impose l'alimentation industrielle, toujours plus chimique, frelatée, emplie de nombreux colorants, additifs, etc. La culture, les semences naturelles ? En attendant d'être proscrites, elles sont traquées ! Aux USA, on va vers une interdiction des potagers, pour mieux nous enchaîner à l'alimentation industrielle source de maladies, de cancers, de stress, etc. Et bientôt l'alimentation sera irradiée pour mieux nous empoisonner !
Big Pharma. OGM, air pollué, aliments frelatés, nous sommes exposés à chaque instant. On voudrait réduire le nombre d'habitants sur terre, qu'on ne s'y prendrait pas autrement ! Et en plus, les Décideurs spéculent maintenant sur les matières premières de base. Famine assurée pour beaucoup ! En tous cas, tout est fait pour nous rendre malades. Si on ne l'est pas assez, on envoie artificiellement une épidémie, comme le Sida: Et dans certains pays africains, par exemple, plus de 30 % des habitants sont contaminés. Donc, il faut se soigner. Comment ? Avec les remèdes éprouvés de nos grands-mères, avec des plantes, avec des substances naturelles ? Pas du tout. Avec des produits chimiques qui soignent (?) en créant d'autres maladies ! Et on traite les conséquences de nos maux, jamais la cause: Pour mieux nous asservir à une médecine coûteuse, d'ailleurs de plus en plus à notre charge ! Enfin, la médecine naturelle sera bientôt un souvenir, et nous n'aurons même plus le droit de consommer des compléments alimentaires !
Tout, TOUT est fait, aujourd'hui, pour nous tuer à petits feux. Indignons-nous, nous dit l'immense Stéphane Hessel ! Résistons ! Comme disaient jadis les militants anti-nucléaires, "soyons actifs avant d'être radio-actifs" !
Nous devons tous entreprendre une grande campagne de sensibilisation. Si nous ne faisons rien, ils auront notre peau !
http://www.larousse.fr/encyclopedie/nom-commun-nom/%C3%A9levage/46365
Et de surcroît, l'urbanisation se poursuit, au détriment de nos campagnes. L'heure est aux mégapoles, aux ghettos, à la concurrence, au télé-emploi (quand il y en a un), au télé-enseignement, à la télé-médecine... et maintenant, voici la flichiatrie, à domicile ! Et sans consentement, s'il vous plaît. On veut manifester contre l'intolérable ? On déplaît aux Apprentis sorciers ? On est assigné à résidence, surveillé, contrôlé... et bien sûr soumis, conditionné par l'Information Officielle ! Tous confinés, nous sommes en effet obligés de subir. Et c'est ce qu'ils veulent ! De quel Droit prennent-ils possession de tous les aspects de notre vie, nous imposant tout, Van Rompuy a même décrété que les Nations ne devaient plus exister ? Accepterons-nous INDEFINIMENT de TOUT perdre, peu à peu ?
Il est temps de réagir, et massivement. Sinon, nous serons condamnés à vivre comme les animaux de batterie, et promis à une mort certaine !
Eva R-sistons à l'intolérable
Animaux emmurés vivants:
100 % cage au sol grillagé
En France plus de 40 millions de lapins vivent en cage sur un sol grillagé, source d’inconfort permanent et de blessures aux pattes.
Les élevages comptent en moyenne plus de 6000 animaux. Les lapins sont très craintifs : la plupart des éleveurs diffusent le son d’une radio dans leurs bâtiments pour couvrir les bruits soudains (bruits de cages, mise en route des ventilateurs, etc.).
Les animaux disposent de peu de place : la surface d’une feuille de papier A4 chacun durant leur vie entière.
Leurs cages sont dépourvues de tout aménagement. Il leur est impossible de se dresser, de se cacher, de bondir, de ronger, de fouiner…
En phase d’engraissement, le moindre déplacement dérange les autres lapins et les agressions sont fréquentes, occasionnant blessures et infections.
Reproduction
Les reproducteurs sont sélectionnés dès leur naissance.
Ils sont choisis puis conditionnés pour être envoyés dès leur premier jour de vie vers les élevages où ils seront parents ou grands-parents.
Les lapines vivent isolées les unes des autres et sont inséminées 10 jours après chaque mise bas. Elles donnent naissance à une dizaine de petits par portée ; plus d’une soixantaine par an. Elles souffrent en outre de lésions aux pattes et de déformations du squelette. Environ un tiers des mères meurent chaque année.
7 lapereaux sur 100 éliminés
Dès la naissance, les petits sont triés : ils sont répartis en fonction de leur taille et de leur poids. 8 à 9 sont placés avec chaque lapine. Les malades, les plus petits et ceux en surnombre sont assommés sur le rebord d’une caisse ; il arrive que certains agonisent ensuite au milieu des morts-nés.
Il arrive que certains lapereaux naissent en dehors des nids.
Les lapereaux sont sevrés et séparés des mères à un peu plus d’un mois, juste avant la mise bas suivante de la mère. Les mises bas s’enchainent tous les 42 jours ou 49 jours.
5 minutes par vie de lapin
L’éleveur consacre en moyenne 4,3 heures de travail par an à une lapine (et ses petits). En un an 50 petits par lapine sont envoyés à l’abattoir, donc les 4,3 heures sont réparties chaque année entre 51 lapins : cela représente moins de 5 min pour un lapin sur toute sa vie. Cette durée inclut le temps passé au nettoyage du bâtiment, à la distribution de nourriture, etc. (1)
Plus de 25 % de lapins morts
La nourriture des lapins est supplémentée en vitamines, minéraux, antibiotiques et autres médicaments. Pourtant, un quart des lapins meurent avant d’atteindre l’âge où ils sont abattus.
Ce taux de mortalité est un chiffre officiel de la filière issus des résultats technico-économiques de 2007. (2)
L’abattoir
Vers deux mois et demi, les lapins sont entassés dans des caisses et conduits à l’abattoir. Ils y sont étourdis, saignés, dépecés, éviscérés.
Les images d’abattoir sont des scènes pouvant apparaître comme choquantes. Ce sont pourtant les images ordinaires de la mort des lapins.
Voir une vidéo d’abattage de lapins.
Voilà un bref résumé de la courte « vie » d’un lapin
(1) Annick Azard (ITAVI Service Economie), La production cunicole française – Caractérisation des systèmes de production et perspectives d’évolution, juin 2006, p. 32.
(2) ITAVI, Gestion Technico-economique des éleveurs de lapins de chair – Programmes RENACEB et RENALAP – Résultats 2006, septembre 2007, p. 60.
http://michellechagnon36.wordpress.com/2010/10/15/vie-de-lapins-l214-ethique-et-animaux/
http://blogbernardgensane.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/11/15/a-se-durcit-101-%E2%80%A8.html
L'avenir radieux
de la "flichiatrie".
Emmurés vivants ?
15 nov. 2010
Texte diffusé par l'Union syndicale de la psychiatrie. — L’Etat français néolibéral, après une campagne médiatique sécuritaire commandée avec acharnement par celui qui l’incarne, compte réformer la loi de 1990 sur les soins sans consentement.
Contrairement à l’analyse qui en est faite par de nombreux confrères psychiatres, le danger principal de ce projet de loi ne réside pas dans la multiplication des hospitalisations à la demande de l’autorité publique, qui signerait le retour du grand renfermement asilaire. L’internement coûte cher, et le personnel soignant comme les places manquent : que la surpopulation devienne la règle à l’hôpital comme c’est le cas en prison, est une hypothèse improbable - on n’a pas encore trouvé par quel mécanisme schizophrénique faire rentrer deux patients dans une seule chambre d’isolement…
Non, la conséquence la plus redoutable de cette loi (si elle est adoptée) va être la généralisation des soins sans consentement en ambulatoire [1], et la société de contrôle panoptique qu’elle annonce et va entraîner irrémédiablement dans son sillage… Ce que cette loi présage, ce n’est en effet ni plus ni moins que le grand renfermement… à domicile !
Tels sont les symptômes avant-coureurs de cette évolution sociale tout à la fois psychologique et politique, d’un enfermement chez soi et en soi croissant, compatible avec la poursuite d’objectifs économiques nécessitant un parfait conformisme des masses à l’ordre public dominant : - L’inviolabilité du domicile n’existe plus depuis la loi Perben II de 2004 : la police peut rentrer chez n’importe qui à toute heure du jour et de la nuit. Cette intrusion est redoublée par la toute récente loi LOPPSI II, qui permet désormais l’espionnage par la police de toutes les communications électroniques privées. - Le chef de l’Etat français lui-même, dans un discours qui a fait date, a promis l’aide technique de la géolocalisation pour surveiller les dangereux schizophrènes (c’est devenu un pléonasme pour le bon peuple). L’assignation à domicile (ou à proximité) par bracelet électronique est déjà largement étendue depuis 1997 comme peine substitutive à l’enfermement carcéral. - L’hospitalisation à domicile psychiatrique a été expérimentée et s’est développée dans de nombreux départements depuis 2004 [2]. - Il appartient aux médecins de prononcer les arrêts de travail, comportant des heures fixes de présence quotidienne obligatoire à domicile [3]. Cette disposition vise à faciliter les contrôles, notamment à l’initiative des employeurs [4], pour lutter contre la fraude aux arrêts de travail abusifs. Il est particulièrement intéressant de constater comme le recours banalisé à la caution scientiste de la médecine permet ainsi d’enfreindre la liberté d’aller et de venir, droit pourtant constitutionnel [5] ! - Rappelons comment la propagande testée en 2008 autour de la grippe A, a répandu l’idée d’un confinement généralisé de la population, et planifié un état d’exception où les droits du travail et de la justice pourraient être bafoués du jour au lendemain. - Un apartheid physique s’étend à l’échelle mondiale entre les riches, les méritants, les élus d’un côté, et les pauvres, les malades, les parias de l’autre : centres de rétention, murs de séparation entre ou à l’intérieur des états, délimitant des zones vertes et rouges[6], multiplication des résidences et maintenant des villes sécurisées ; - Conséquence directe de la privatisation de l’existence comme du bouleversement des moyens de communication, se développent également le télétravail, la télémédecine, le téléachat, l’enseignement à domicile, l’éducation thérapeutique… - Garante de la santé mentale de toute la population, la psychiatrie s’occupe désormais de « traiter » tout trouble du comportement, autrement dit toute déviance par rapport à la norme sociale telle que, par exemple, le trouble oppositionnel (ce qui évoque irrésistiblement la psychiatrie du goulag soviétique, où l’opposition politique constituait une maladie mentale [7]).
De la police intérieure pinelienne en passant par l’intériorisation surmoïque freudienne de la contrainte externe, jusqu’aux neurosciences qui permettent d’inscrire médicalement aujourd’hui toute défaillance, toute différence à l’intérieur même du cerveau voire du capital génétique de chacun : la métaphore médico-psychologique ne pouvait rester lettre morte après deux siècles de délire positiviste… Flicage psychiatrique et techno-scientiste destiné effectivement à tous nous surveiller : le fichage informatique se généralise [8], tandis que les députés du parti du chef de l’Etat français prônent le fichage de l’ADN à la naissance et du comportement des enfants dès la maternelle. Désormais, le management comportementaliste par l’autoévaluation et l’amélioration continue de ses performances consacre partout la psychologisation hygiéniste du ministère de l’intérieur : chacun est devenu son propre policier, son propre médecin, son propre chef d’entreprise privée individuelle, s’auto-contrôlant et s’auto-développant pour se soumettre aux normes biologiques de la neuro-économie.
Le repli sur soi obéit à la loi du marché et accomplit la sélection naturelle… Sauve qui peut ! Mais en rangs : la guerre économique mondiale nécessite que soit garanti jusqu’au bout le moral des troupes. Voici pourquoi la psychiatrie est désormais au cœur des enjeux politiques, instrumentalisée par le pouvoir psycho-économique, pour lequel seule compte la loi égoïste du profit et de la concurrence : la santé mentale positive néolibérale, n’est-ce pas savoir profiter des opportunités pour s’adapter à une situation à laquelle on ne peut rien changer[9] ? Chacun pour soi, chacun chez soi, et tous pour la compétition économique (comme l’explique la présidente de la fondation neuro-scientiste FondaMental, autre députée du parti au pouvoir) [10] !
- La loi de 1990 est une loi d’exception, dérogeant au droit commun : la seule où une mesure de privation de liberté est décidée non par un juge, mais par le représentant de l’Etat… Exception qu’aggravera la réforme annoncée, puisque le Préfet ne sera jamais tenu de suivre l’avis médical, et choisira lui-même l’expert psychiatre, exercice qu’il pourra répéter indéfiniment - jusqu’à ce que le Juge des libertés et de la détention, indépendant comme chacun sait de toute pression exécutive, ose s’y opposer. Bref, toute personne extériorisant son « trouble » hors de chez elle, ou se mettant hors d’elle, risquera demain légalement d’être « traitée », c’est-à-dire neuroleptisée, à vie…
- Il n’est pas hors de propos de rappeler enfin, last but not least, que le pic de Hubbert est déjà vraisemblablement derrière nous : la production de pétrole va se tarir inexorablement dans les 20 ans à venir… Cette crise énergétique ultime, sauf lapin sorti in extremis du chapeau par quelque allègre magicien, annonce le grand retour de la marche à pied, excellente au demeurant pour la santé physique et mentale du plus grand nombre, mais gênante pour que le plus grand nombre aille faire ses courses au centre commercial de plus en plus excentré, comme pour aller voir son psychiatre en consultation...
Que peut-on conclure de tous ces éléments juxtaposés,
vers quelle perspective menaçante convergent-ils ?
.
N’est-ce pas celle toute tracée par les idéologues ultra-libéraux de la post-modernité bien-pensante et bêlante, du TINA [11] de lady Thatcher à la fin de l’Histoire de mister Fukuyama [12] ? Le bonheur individuel du développement personnel, le must de l’épanouissement psycho-technique ne résident-ils pas dans le cocooning et l’hyperconsommation, chacun enfermé chez soi devant le miroir narcissique de ses écrans magiques, communiquant instantanément avec le monde entier par mails, blogs, textos et facebook - et grâce à cette bonne vieille télévision qui nous captive toujours de son star-système hypnotique, la réussite par l’argent facile et le succès médiatique, de l’enfant-roi au chef de l’Etat français bling-bling ?
Vers quelle post-humanité monstrueuse, vers quelle convergence funeste de l’hyper-individualisme de la jouissance immédiate et de l’hyper-étatisme du contrôle médicalisé et policé de nos consciences tendons-nous ainsi inexorablement ?
Le sociologue et philosophe Hartmut Rosa [13] a bien décrit cette « immobilité fulgurante » dans laquelle nous allons tous être bientôt emmurés vivants [14]… L’apocalypse intériorisée avant même l’heure dernière !
L’isolement à domicile, pour résumer, c’est que du bonheur : bénéfice économique (évitement de l’hospitalisation et marché florissant de la sécurité), bénéfice sécuritaire (préservation de la tranquillité publique), bienfait psychologique (promotion du confort narcissique), bienfait écologique (amortissement de la crise énergétique)… La paralysie sociale, la noyade collective programmées dans la bonne humeur communicative du troupeau normopathique !
L’avenir radieux de la psychiatrie : le grand renfermement à domicile ! Et les moutons seront bien gardés, en attendant de se jeter à l’eau comme un seul homme, le dernier homme, le meilleur pour la fin… Dans sa folie de plus en plus furieuse, l’Etat français néolibéral prendrait-il les psychiatres, ces garde-fous du désordre symbolique, pour d’ultimes Panurges ?
Olivier LABOURET - Médecin Psychiatre
Union Syndicale de la Psychiatrie - Collectif contre la Nuit Sécuritaire et Conseil Scientifique d’Attac
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[1] Pouvant comporter des soins à domicile, article L.3211-2-1 du projet de loi.
[2] Circulaire DHOS du 4 février 2004.
[3] Article L.323-6 du Code de la sécurité sociale, instauré par la Loi de financement de la sécurité sociale 2007.
[4] Loi relative à l’assurance maladie du 9 août 2004.
[5] Décision du Conseil Constitutionnel du 12 janvier 1977.
[6] Lire W. Brown, Murs. Les murs de séparation et le déclin de la souveraineté étatique, les Prairies ordinaires, 2009 ; N. Klein, la Stratégie du choc, Actes sud, 2008.
[7] Lire W. Boukovsky, Une nouvelle maladie mentale en URSS : l’opposition, Seuil, 1971.
[8] Fichage simultanément policier, financier, social et sanitaire, dont les trois finalités visent à éliminer toute déviance individuelle : interconnexion croissante, prédiction de tout « trouble » ou délit, contrôle des populations à problèmes sous le masque de la lutte contre la fraude et contre la délinquance (pauvres, jeunes, étrangers, malades, militants…).
[9] Lire le rapport du Centre d’analyse stratégique, la Santé mentale, l’affaire de tous, novembre 2009.
[10] Voir Un monde sans fous, documentaire de P. Borrel, Cinétévé, avril 2010.
[11] There is no alternative.
[12] La Fin de l’histoire et le dernier homme, Flammarion, 1992.
[13] Accélération. Une critique sociale du temps, la Découverte, 2010.
[14] Sauf renouveau politique altermondialiste et alterpsychiatrique !
Annexes
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A lire en complément (cliquer sur les liens):
http://acoeuretacris.centerblog.net/6584650-animaux-domestiques-le-cochon-
Sauvons Kokopelli,
sauvons nos semences naturelles !
http://blog.environnemental.info/page/100/?cat=vtwkpueaze
Libérons les semences
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La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12 000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité. L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs. Les lobbys, aidés par l'Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir. - Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain, - Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples, - Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre, tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d'aucune sorte. - Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de famille, dites anciennes : toutes, graines de vie. En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures. Outre votre signature immédiate, vous pouvez télécharger la pétition pour l'imprimer pour la diffuser autour de vous, et si vous avez un site Internet, faire un lien vers cette page : http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat
http://blog.environnemental.info/page/100/?cat=vtwkpueaze
“Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.”
Nous sommes de plus en plus nombreux à faire nôtre cette phrase de St Exupéry.
3 minutes robinet ouvert = 12 bouteilles de 1,5l qui s’écoulent. Ça fait réfléchir et ça donne envie d’agir. Tout le monde peut changer ses comportements. Ce guide simple, pratique, complet décrit tous les gestes au quotidien. Nous faisons des erreurs dans toutes les pièces de la maison, au bureau, à l’école, partout. Si tous les habitants de la planète vivaient comme un français, il faudrait 2 planètes de plus pour vivre tous ensemble !
Chaque geste compte, chaque geste même en apparence anodin est utile, comme Théodore Monod l’a bien montré : des micro-solutions locales, mais appliquées et répliquées et dupliquées par des milliers de gens à des milliers d’exemplaires, chaque jour, inlassablement, un nouveau savoir-vivre, peut engendrer des macro-solutions à l’échelle globale !
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Echo Nature
Le nouveau magazine d'information environnementale
http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat
27-01-2006 | Les anciennes variétés potagères au tribunal |
Durant des millénaires, les paysans ont produit leurs semences, en ont amélioré, sélectionné et créé de nouvelles variétés, qu'il s'agisse de céréales, de légumes ou de fruits, pour une adaptation toujours plus grande à leurs conditions de cultures locales. Avec l'arrivée du XXe siècle, les choses ont progressivement évolué, et les agriculteurs se voient de plus en plus dépossédé de cet héritage, à savoir des dizaines de milliers de variétés différentes de plantes, par les industriels de la semence. Ainsi, en l'espace d'un siècle, des milliers d'anciennes variétés ont disparu en Europe et en Amérique du Nord. Aujourd'hui, mis à part quelques petits producteurs et/ou distributeurs disséminés ici et là, il est difficile de se procurer des variétés anciennes, véritable patrimoine de l'humanité. La situation pourrait même se compliquer car l'association Kokopelli, qui propose plus de 1 200 variétés anciennes de légumes, fleurs et céréales issues de l'agriculture bio, est assignée en justice par la société Graines Baumaux qui considère comme déloyale la concurrence de l'association. Il est vrai que pour être légalement commercialisée, une variété potagère doit être inscrite sur le catalogue officiel des espèces et variétés de légumes, et que les semences anciennes, proposées par l'association Kokopelli, ne figurent pas toutes sur ce catalogue dont les portes sont grandes ouvertes aux variétés hybrides…
Au-delà de l'assignation de Kokopelli devant les tribunaux, c'est le droit de chacun à cultiver, semer, acheter, transmettre, consommer, tout végétal qui est mis en cause. Si Kokopelli devait cesser cette diffusion, d'autres structures pourraient suivre le même chemin, remettant en cause la conservation de centaines de variétés spécifiques, faute d'un relais de distribution. Pourtant, à l'heure où le réchauffement climatique est de plus en plus perceptible, un réservoir de variétés dites anciennes pourrait s'avérer utile pour permettre à l'agriculture de s'adapter à l'évolution du climat. Pour cela, il suffirait de supprimer l'obligation d'inscription au catalogue officiel qui, rappelons-le, est payante (1), ce qui aurait pour effet de libérer l'accès, de tous, à toutes les semences. C'est d'ailleurs ce que demande, à sa façon, Kokopelli dans une pétition intitulée 'Libérons les semences', en estimant que 'le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain'. Pascal Farcy
Photo fruits anciens © Stephen Clément – CDTA et diversité de tomates © Dominique Guillet
1- Le coût de l’inscription au catalogue officiel, pour une variété de céréales, s'élève à plus de 8 000 € pour les 10 premières années. Ce coût prohibitif empêche l'inscription des variétés anciennes, très nombreuses.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2164