Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
Un exemple pour nous tous !
Nous,
médecins urgentistes de toute la France,
annonçons dès maintenant, que quelque soit l'avenir de la loi HPST,
en parfaite conscience de la gravité de notre geste,
demain nous entrerons en résistance.
Nous continuerons à accomplir la mission
que le conseil national de la résistance
a souhaitée pour l'hôpital public.
Nous accueillerons à l'hôpital public,
en tous temps, en tous lieux,
tous les hommes et toutes les femmes
qui se tourneront vers le service public de la santé.
Aucun patient n'est une marchandise,
nos hôpitaux ne sont pas des entreprises
où un pseudo PDG pourra demain décider
quels sont les bons et les mauvais soins,
quel est le projet médical que les médecins "à la botte"
devront mettre en œuvre.
Notre dignité est de refuser d
e choisir les patients "qui valent la peine".
Notre dignité est de voir dans chacun de ceux et celles
qui se tournent vers nous des hommes et des femmes souffrant
qu'il faut aider au nom de l'humanité,
qui n'est pas une valeur de marché.
Nous appelons tous les soignants, s'il le faut, demain,
à désobéir à la logique qui nous est imposée
malgré tous nos appels à la raison.
Nous préférons la légitimité à la légalité.
Nous préférons les valeurs humaines à la loi.
Nous préférons la dignité aux honneurs.
Il n'existe pas de délit de solidarité.
Nous entrons en résistance
parce que nos valeurs sont différentes
de celles de cette loi,
nos valeurs sont celle du Conseil National de la Résistance
et de notre république : "liberté, égalité, fraternité ".
http://www.amuf.fr/
Signer la pétition
soutenir les médecins-urgentistes
La lutte paie. Exemple du Pérou
(..) Les décrets-lois abrogés, partiellement ou pas, la logique capitaliste d’appropriation, de pillage, de privatisation des biens communs se poursuivra tant que le cadre politique général ne sera pas notablement modifié. D’un autre côté cette victoire populaire, la victoire des communautés indiennes, est évidente. Elle est surtout importante car elle donne de la confiance, de la force pour continuer et sans doute pour amplifier les mouvements de résistance dans cette région du Pérou, dans l’ensemble du pays, et au-delà, dans ce continent où les voix des populations originaires se font entendre avec toujours plus de puissance, devenant déjà dans certaines zones, dans certains pays (Equateur, Bolivie…) un ensemble de forces structurantes du nouveau panorama social-politique.
Et même ici, dans nos vieux pays de la vieille Europe, cette lutte victorieuse ne peut que donner plus de force et d’énergie à tous ceux et celles qui savent que c’est par la lutte, et uniquement par elle, par des rapports de forces construits et opiniâtres qu’il est possible de faire reculer la barbarie capitaliste et productiviste.
Le 19 juin 2009
source : http://oclibertaire.free.fr/spip.ph...
http://bridge.over-blog.org/article-32880610.html
Le Conseil national de la Résistance (CNR) fut l'organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure française, de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques hostiles au gouvernement de Vichy à partir de mi-1943.
Son premier président fut Jean Moulin, délégué du général De Gaulle. Ce Conseil était voulu par ce dernier afin d'unifier les différents mouvements de Résistance qui s'étaient spontanément constitués depuis la défaite et son appel du 18 juin 1940, le lendemain de la demande d'armistice par le maréchal Pétain.
En effet, les mouvements de Résistance, hormis les Francs-Tireurs Partisans (FTP) et autres résistants d'obédience communiste, étaient le plus souvent inorganisés et n'étaient pas suffisamment coordonnés, selon les dirigeants de la France libre. Notamment, nombre de maquis n'entretenaient pas de relations entre eux et ce cloisonnement des mouvements de Résistance empêchait toute action commune organisée, et donc efficace.
Ainsi, Jean Moulin, un fidèle de De Gaulle, devient le représentant du général le 1er janvier 1942 afin d'unifier l'ensemble des mouvements de Résistance. Ce tour de force se produira le 27 mai 1943 avec la première réunion du Conseil National de la Résistance (CNR) qui se tient dans l'appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four, à Paris (VIe).
« Après le 27 juin, les Américains ne peuvent plus douter de la légitimité de De Gaulle. La France devient un pays allié à part entière et, à ce titre, sera présente lors de la capitulation des armées nazies, le 8 mai 1945. D’autre part, les Alliés doivent abandonner leur projet d’administrer eux-mêmes la France au fur et à mesure de sa libération. Et, parce qu’il y a eu le CNR et de Gaulle, la France sera, lors de la création de l’Organisation des Nations unies, l’une des cinq grandes puissances à occuper un siège permanent au sein du Conseil de sécurité. »
Mais, peu après sa création, Jean Moulin qui en était alors le président, est capturé à Caluire par les SS, sur dénonciation. Il est alors torturé pendant trois jours par Klaus Barbie lui-même, et décède pendant son transfert vers l'Allemagne sans avoir rien dit à ses tortionnaires. Son mutisme empêche les nazis de démanteler le CNR. Cependant, celui-ci décide par sécurité de mettre fin aux séances plénières et constitue un bureau exécutif de cinq membres, chaque membre représentant son propre courant et deux autres courants ses actions, sous la direction d'Alexandre Parodi, délégué général et de Georges Bidault, nouveau président. Le 15 septembre 1944, Louis Saillant lui succède à la tête du CNR.
Le CNR charge un Comité général d'étude de préparer une plate-forme politique pour la France d'après la Libération.
Adopté le 15 mars 1944 après des mois de négociations, le programme du Conseil National de la Résistance est très empreint de rénovation sociale et de l'influence des groupes communistes comme le Front National, surtout dans la partie II : « Mesures à appliquer dès la libération du territoire », qui vise à instaurer une vraie démocratie sociale, sous un régime d'économie planifiée, avec une forte décentralisation.
Parmi les mesures envisagées et appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques, la création de la Sécurité Sociale... Ces actions ont constitué jusqu'à aujourd'hui une grande partie des acquis sociaux de la seconde partie du XXe siècle.
Dans les premiers mois de la Libération, onze des Conseils départementaux de la Libération (institutions provisoires mises en place pour remplacer l'administration départementale vichyste) ne veulent pas être remplacés devant la nouvelle administration préfectorale, nommée par le Gouvernement provisoire. Souhaitant appliquer le programme du CNR, ces institutions composées de résistants finissent par s'effacer lors des premières élections, les Français souhaitant dans l'ensemble un retour aux structures habituelles (centralisme, conseils généraux). À partir de 1946-1947, aucun Conseil départemental de la Libération n'a plus de rôle effectif.
sur wikipedia.org
LE CONTENU DU PROGRAMME
DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
Née de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n’a pas d’autre raison d’être que la lutte quotidienne sans cesse intensifiée.
Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération. Ce n’est, en effet, qu’en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi unanimes de la Nation, que la France retrouvera son équilibre moral et social et redonnera au monde l’image de sa grandeur et la preuve de son unité.
Aussi les représentants des organisations de la Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R., délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidé de s’unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste.
I - PLAN D’ACTION IMMÉDIATE
Les représentants des organisations de résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R.
Expriment leur angoisse devant la destruction physique de la Nation que l’oppresseur hitlérien poursuit avec l’aide des hommes de Vichy, par le pillage, par la suppression de toute production utile aux Français, par la famine organisée, par le maintien dans les camps d’un million de prisonniers, par la déportation d’ouvriers au nombre de plusieurs centaines de milliers, par l’emprisonnement de 300.000 Français et par l’exécution des patriotes les plus valeureux, dont déjà plus de 50.000 sont tombés pour la France.
Ils proclament leur volonté de délivrer la patrie en collaborant étroitement aux opérations militaires que l’armée française et les armées alliées entreprendront sur le continent, mais aussi de hâter cette libération, d’abréger les souffrances de notre peuple, de sauver l’avenir de la France en intensifiant sans cesse et par tous les moyens la lutte contre l’envahisseur et ses agents, commencée dès 1940.
Ils adjurent les gouvernements anglais et américain de ne pas décevoir plus longtemps l’espoir et la confiance que la France, comme tous les peuples opprimés de l’Europe, a placés dans leur volonté d’abattre l’Allemagne nazie, par le déclenchement d’opérations militaires de grande envergure qui assureront, aussi vite que possible, la libération des territoires envahis et permettront ainsi aux Français qui sont sur notre sol de se joindre aux armées alliées pour l’épreuve décisive.
Ils insistent auprès du Comité Français de la Libération Nationale pour qu’il mette tout en œuvre afin d’obtenir les armes nécessaires et de les mettre à la disposition des patriotes. Ils constatent que les Français qui ont su organiser la résistance ne veulent pas et d’ailleurs ne peuvent pas se contenter d’une attitude passive dans l’attente d’une aide extérieure, mais qu’ils veulent faire la guerre, qu’ils veulent et qu’ils doivent développer leur résistance armée contre l’envahisseur et contre l’oppresseur.
Ils constatent, en outre, que la Résistance Française doit ou se battre ou disparaître ; qu’après avoir agi de façon défensive, elle a pris maintenant un caractère offensif et que seuls le développement et la généralisation de l’offensive des Français contre l’ennemi lui permettront de subsister et de vaincre.
Ils constatent enfin que la multiplication des grèves, l’ampleur des arrêts de travail le 11 Novembre qui, dans beaucoup de cas, ont été réalisés dans l’union des patrons et des ouvriers, l’échec infligé au plan de déportation des jeunes français en Allemagne, le magnifique combat que mènent tous les jours, avec l’appui des populations, dans les Alpes, dans le Massif Central, dans les Pyrénées et dans les Cévennes, les jeunes Français des maquis, avant garde de l’armée de la Libération, démontrent avec éclat que notre peuple est tout entier engagé dans la lutte et qu’il doit poursuivre et accroître cette lutte.
En conséquence, les représentants des organisations de résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R.
Déclarent que c’est seulement par l’organisation, l’intensification de la lutte menée par les forces armées, par les organisations constituées, par les masses, que pourra être réalisée l’union véritable de toutes les forces patriotiques pour la réalisation de la libération nationale inséparable, comme l’a dit le Général De Gaulle, de l’insurrection nationale qui, ainsi préparée, sera dirigée par le C.N.R, sous l’autorité du C.F.L.N, dès que les circonstances politiques et militaires permettront d’assurer, même au prix de lourds sacrifices, son succès.
Ils ont l’espoir que les opérations de la Libération du pays, prévues par le plan de l’état major interallié, pourront ainsi être, le cas échéant, avancées grâce à l’aide apportée par les Français dans la lutte engagée contre l’ennemi commun, ainsi que l’a démontré l’exemple glorieux des patriotes corses.
Ils affirment solennellement que la France qui, malgré l’armistice, a poursuivi sans trêve la guerre, entend plus que jamais développer la lutte pour participer à la libération et à la victoire.
Pour mobiliser les ressources immenses d’énergie du peuple français, pour les diriger vers l’action salvatrice dans l’union de toutes les volontés, le C.N.R décide :
D’inviter les responsables des organisations déjà existantes à former des comités de villes et de villages, d’entreprises, par la coordination des formations qui existent actuellement, par la formation de comités là où rien n’existe encore et à enrôler les patriotes non organisés.
Tous ces comités seront placés sous la direction des comités départementaux de la libération (C.D.L). Ils seront soumis à l’autorité des C.D.L qui leur transmettront, comme directives, la plate-forme d’action et la ligne politique déterminée par le C.N.R.
Le but des ces comités sera, à l’échelon communal, local et d’entreprise, de faire participer de façon effective tous les Français à la lutte contre l’ennemi et contre ses agents de Vichy, aussi bien par la solidarité et l’assistance active à l’égard des patriotes sous l’impulsion et le soutien donnés aux revendications vitales de notre peuple. Par dessus tout, leur tâche essentielle sera de mobiliser et d’entraîner les Français qu’ils auront su grouper à l’action armée pour la Libération.
Ces comités devront, selon les circonstances et en se conformant aux instructions données par les C.D.L, appuyer et guider toutes les actions menées par les Français contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation imposées par l’ennemi, de l’extérieur et de l’intérieur.
Ces comités devront :
1) Développer la lutte contre la déportation et aider les réfractaires à se cacher, à se nourrir, à se vêtir et à se défendre, enlevant ainsi des forces à l’ennemi et augmentant le potentiel humain de la résistance ;
2) Traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice de DARNAND ainsi que les mouchards et les traîtres ;
3) Développer l’esprit de lutte effective en vue de la répression des nazis et des fascistes français ;
4) Développer, d’une part, la solidarité envers les emprisonnés et déportés ; d’autre part, la solidarité envers les familles de toutes les victimes de la terreur hitlérienne et vichyssoise ;
5) En accord avec les organisations syndicales résistantes, combattre pour la vie et la santé des Français pour une lutte quotidienne et incessante, par des pétitions, des manifestations et des grèves, afin d’obtenir l’augmentation des salaires et traitements, bloqués par Vichy et les Allemands, et des rations alimentaires et attributions de produits de première qualité, réduites par la réglementation de Vichy et les réquisitions de l’ennemi, de façon à rendre à la population un minimum de vital en matière d’alimentation, de chauffage et d’habillement ;
6) Défendre les conditions de vie des anciens combattants, des prisonniers, des femmes de prisonniers, en organisant la lutte pour toutes les revendications particulières ;
7) Mener la lutte contre les réquisitions de produits agricoles, de matières premières et d’installations industrielles pour le compte de l’ennemi ; saboter et paralyser la production destinée à l’ennemi et ses transports par routes, par fer et par eau ;
8) Défendre à l’intérieur de la corporation agricole les producteurs contre les prélèvements excessifs, contre les taxes insuffisantes, et lutter pour le remplacement des syndicats à la solde de Vichy et de l’Allemagne par des paysans dévoués à la cause de la paysannerie française.
Tout en luttant de cette façon et grâce à l’appui de solidarité et de combativité que développe cette lutte, les comités de villes, de villages et d’entreprises devront en outre :
a) Renforcer les organisations armées des Forces Françaises de l’Intérieur par l’accroissement des groupes de patriotes : groupes francs, francs-tireurs et partisans, recrutés en particulier parmi les réfractaires ;
b) En accord avec les états majors nationaux, régionaux et départementaux des F.F.I, organisées milices patriotiques dans les villes, les campagnes et les entreprises, dont l’encadrement sera facilité par des ingénieurs, techniciens, instituteurs, fonctionnaires et cadres de réserve, et qui sont destinés à défendre l’ordre public, la vie et les biens des Français contre la terreur et la provocation, assurer et maintenir l’établissement effectif de l’autorité des Comités départementaux de la Libération sur tout ce qui aura été ou sera créé dans ce domaine pour le strict rattachement aux F.F.I dont l’autorité et la discipline doivent être respectées par tous.
Pour assurer la pleine efficacité des mesures énoncées ci-dessus, le C.N.R prescrit de l’état major national des Forces Françaises de l’Intérieur, tout en préparant minutieusement la coopération avec les Alliés en cas de débarquement, doit :
1) Donner ordre à toutes les formations des F.F.I de combattre dès maintenant l’ennemi en harcelant ses troupes, en paralysant ses transports, ses communications et ses productions de guerre, en capturant ses dépôts d’armes et de munitions afin d’en pourvoir les patriotes encore désarmés ;
2) Faire distribuer les dépôts d’armes encore inutilisés aux formations jugées par lui les plus aptes à se battre utilement dès à présent et dans l’avenir immédiat ;
3) Organiser de façon rationnelle la lutte suivant un plan établi avec les autorités compétentes à l’échelon régional, départemental ou local, pour obtenir le maximum d’efficacité ;
4) Coordonner l’action militaire avec l’action de résistance de la masse de la nation en proposant pour but aux organisations régionales paramilitaires d’appuyer et de protéger les manifestations patriotiques, les mouvements revendicatifs des femmes de prisonniers, des paysans et des ouvriers contre la police hitlérienne, d’empêcher les réquisitions de vivres et d’installations industrielles, les rafles organisées contre les réfractaires et les ouvriers en grève et défendre la vie et la liberté de tous les Français contre la barbare oppression de l’occupant provisoire.
Ainsi, par l’application des décisions du présent programme d’action commune, se fera, dans l’action, l’union étroite de tous les patriotes, sans distinction d’opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Ainsi se constituera dans la lutte une armée expérimentée, rompue au combat, dirigée par des cadres éprouvés devant le danger, une armée capable de jouer son rôle lorsque les conditions de l’insurrection nationale seront réalisées, armée qui élargira progressivement ses objectifs et son armement.
Ainsi, par l’effort et les sacrifices de tous, sera avancée l’heure de la libération du territoire national ; ainsi la vie de milliers de Français pourra être sauvée et d’immenses richesses pourront être préservées.
Ainsi dans le combat se forgera une France plus pure et plus forte capable d’entreprendre au lendemain de la libération la plus grande œuvre de reconstruction et de rénovation de la patrie.
II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE
Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce but qui est la libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la libération :
1) Afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;
2) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ;
3) Afin d’exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la nation pendant la période d’occupation ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l’armistice par les gouvernements de l’axe et par leurs ressortissants, dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;
4) Afin d’assurer :
5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :
a) Sur le plan économique :
b) Sur le plan social :
c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.
d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.
Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation.
Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale.
L’union des représentants de la Résistance pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourrait freiner leur action et ne servir que l’ennemi.
En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du C.F.L.N et de son président le général De Gaulle !
En avant pour le combat, en avant pour la victoire afin que VIVE LA FRANCE !
LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
http://fr.wikisource.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance
http://www.alternatives-images.net/
Nous vous présentons le texte de l'appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944, lu par les figures historiques de la Résistance.
Vous pouvez voir et entendre Lise London, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Philippe Dechartre, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Georges Séguy, Maurice Voutey.
lire les biographies des treize signataires de l'Appel
Nous avons tourné ces images en réaction au refus de la publication
de ce texte par les médias dominants.
Vous pouvez diffuser ce lien sans modération.
• Télécharger le texte de l'Appel en cliquant ici.
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Ce portail regroupe les articles concernant la Résistance française à l'occupation nazie et à ses séides, pendant la Seconde Guerre Mondiale, qu'il s'agisse de la Résistance extérieure qui s'organise autour du général de Gaulle dès Juin 1940, ou des mouvements de Résistance intérieure qui, nés spontanément au cours des différentes phases de l'occupation allemande, se fédèrent au fil du temps. La France libre de De Gaulle et le reste de la Résistance intérieure française s'unissent en 1943 et avec l'Armée française de la Libération, ils participent à la reconquête du territoire aux côtés des Alliés à partir de juin 1944. |
<< Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus
conscients et engagés puisse changer le monde.
C’est même la seule chose qui se soit jamais
produite. >> Margaret Mead
"Car il est anormal, injuste et inhumain que le
pouvoir économique et politique qui gère la vie
entière des travailleurs n'appartienne pas aux
travailleurs eux-mêmes, mais à d'autres, à des
parasites dont la seule fonction, la seule
ambition et le seul intérêt est d'accumuler des
profits sans limites, à même le travail, l'énergie,
la sueur, la vie de la majorité des citoyens."
"Notre combat s'inscrit dans le cadre d'un
combat plus vaste, celui de tous les individus
lucides, responsables et fraternels, de par le
monde, qui luttent pour la libération de
l'homme..." Pierre Vallières Québec
Article 35 de la Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen de 1793 : « Quand le
gouvernement viole les droits du peuple,
l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque
portion du peuple, le plus sacré des droits et
le plus indispensable des devoirs. »
Résister au désordre planétaire de la domination
d'une caste militaro-financière, non élue, sur les
peuples, pour les asservir ou en faire de la chair
à canon au bénéfice des multinationales,
des grandes banques, de la Bourse ... Eva
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Tous journalistes (suite)
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1er mai, nouvelles résistances
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Résister (2) Grève générale, Grève de la consommation
Résister,(3) convergence des mouvements sociaux
Liste de mes blogs, et smileys
Résister (4) jour sans achat, liens, sites, messages
Avertissement donné aux Banques
Résister comme en Grèce, tous unis partis et syndicats
(voir aussi article précédent: le capitalisme, notre ennemi)
Textes et citations
Mon message à moi, Eva
La chaussure, arme du futur
Grèves de solidarité
Résister au NOM, va, Anne, Syti.net
Résister contre la désinformation, notamment
_____________________________________________________________________________________________
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/post/2008/08/02/Qui-nous-sommes
Lettre ouverte aux états-majors syndicaux
Grève générale reconductible: 10/11/2008
Parmi les thèmes traités ici www.conseilnationaldelaresistance.fr :
Une journée du Congrès à Versailles coûterait entre 500.000 et 1 million d’euros... Pour quelle utilité, exactement
http://fr.news.yahoo.com/76/20090620/tpl-versailles-c-est-un-peu-cour-894f5eb_1.html
Ego surdimensionné, coût élevé. Sarkozy n'écoutera même pas les discussions, ensuite. Aucun contre-poids. Non, c'est un coup de commmunication, à Versailles : Il se prend pour Louis XIV. Mentalité de parvenu ! Un roquet à Versailles ! Eva R-sistons
Après des polémiques autour du comptage des votes aux élections présidentielles, les médias traditionnels sont interdits. Les sites 2.0 prennent le relais de l’information.
Le phénomène est désormais clairement établi. Si les réseaux sociaux ou plus globalement le Web sert de relais de l’information, il n’est cependant pas nouveau de voir les sites de réseaux sociaux (2.0) informer.
Une fois encore, les blogueurs seraient les principaux pourvoyeurs d’informations concernant les élections présidentielles en Iran. Tout comme les attentats commis en Inde en novembre dernier, ces internautes qui grâce notamment à des services de réseautage comme Twitter expliquent la situation minute par minute sur les lieux.
Le site de microblogging semble donc être l’un des derniers outils que les autorités iraniennes n’ont pas encore muselé suite au mouvement de contestation né du scrutin présidentiel puisque la presse traditionnelle est sommée de ne pas se rendre dans les rues de Téhéran. Suite aux manifestations depuis le scrutin présidentiel et la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, le pouvoir Iranien a pu contrôler les informations du pays. Entre des fermetures de journaux, de sites Internet, ou encore le blocage de l'envoi de textos, le pouvoir télécommandé par le Guide suprême n’a pas vraiment pu établir de contrôle sur le Web.
Les sites de réseaux sociaux ou le Web, de manière plus générale intéressent au plus haut point les autorités. YouTube a mis en ligne des vidéos des manifestations (anti-Ahmadinejad, le président en place) réprimées et nombre d’informations sont aussi postées par le biais du site Facebook. Du coup, c’est la communauté des internautes et même des hackers qui se sont emparés de la question.
Un appel au piratage de certains sites officiels aurait même été lancé, à en croire le site Zataz.com. Ces hacktivistes proposent de "faire taire un gouvernement fasciste". Ainsi, un site Internet mis en place par un groupe d'hacktivistes inconnu est apparu sur la toile, dans une page réalisée via Google docs, quelques heures après les premières manifestations dans la capitale Iranienne.
Selon les premières constatations, plusieurs sites inclus dans la liste des hacktivistes ne fonctionnaient plus en début de semaine, dont la page officielle du président réélu, ahmadinejad.ir.
Logique, cette réaction de témoigner par les moyens que propose la technologie démontre combien le Web possède un puissant pouvoir de communication. Une arme, "muselable" si l’on y prend pas garde…
http://networkings.over-blog.com/article-32763159-6.html
Les Européens se sont exprimés sur les élections en Iran et la répression des manifestations d'opposants au président Ahmadinejad avec une vigueur inattendue. Celle-ci est d'autant plus remarquable qu'elle tranche avec la modération observée de l'autre côté de l'Atlantique. Si bien que les réactions dans le monde se divisent en trois groupes: les pays qui ont accepté le résultat officiel des élections présidentielles comme si de rien n'était, tels la Chine et la Russie, ceux qui ont condamné les probables manipulations, comme la France par la voix de Nicolas Sarkozy - «l'ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction [du pouvoir]», a dit le président de la République --, et ceux, enfin, qui observent la prudence.
(..)
L'Union européenne poursuit ainsi deux objectifs: se présenter comme la meilleure représentante des valeurs démocratiques du monde transatlantique et renforcer sa position alors que l'heure d'une redéfinition de la politique iranienne va sonner.
Daniel Vernet
http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/101236,l-europe-plus-ferme-contre-l-iran-que-l-amerique.php
L'Occident et l' Iran : Nouvelles manipulations
Par Patrick REYMOND
http://lachute.over-blog.com/article-32859270.html
http://bridge.over-blog.org/article-32882331.html
Bientôt le Nouvel Ordre Mondial !
il s’agira surtout de ne rien changer, et de bien verrouiller le système en ces temps où le monde plonge dans une crise qui ne peut qu’amener à des contestations populaires,
il s’agit du système qui permet de continuer avec une finance mondiale débridée et déconnectée de la production, c’est-à-dire avec le tout-aux-spéculateurs.
Le nouvel ordre mondial, en outre, est supranational. Il s’agit d’un système dans lequel les décisions sont prises par une élite.
Il n’aura pas pour but le bien être commun mais la préservation de l’ordre établi (ou même de l’ancien régime),
L’idéal serait d’éviter un coup d‘Etat mondial : il faut que les populations réclament leurs sauveurs, ceux-là mêmes qui les ont mis dans le pétrin jusqu’au cou, durant des générations
On décide de tout entre illuminés d’en haut
(extraits, article à lire): http://bridge.over-blog.org/article-32904339.html