Moscou appelle l'APCE à cesser de "couvrir" la Géorgie (Nesterenko)
http://fr.rian.ru/world/20090514/121594602.html
http://chiron.over-blog.org/article-31435101.html
MOSCOU, 14 mai - RIA Novosti. Moscou espère que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) cessera de couvrir la Géorgie lors des discussions sur la situation en Ossétie du Sud, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID) Andreï Nesterenko. (suite à...)
Les complots en Géorgie:
de Gamsakhourdia à Saakachvili
Par Dmitri Babitch, RIA Novosti
Depuis que la Géorgie indépendante a ses propres présidents, ces malheureux font constamment l'objet d'attentats, de terribles complots auxquels participent les services secrets étrangers. Quant aux militaires géorgiens, ils ne font que tramer des coups d'Etat contre leur haut commandant. Il est à noter que la plupart du temps, le président échappe à ces attentats, complots et autres coups d'Etat, dont il ressort sain et sauf, tandis que ses adversaires politiques sont jetés en prison ou tués. Un bref rappel des souffrances endurées par les dirigeants géorgiens permettra peut-être au lecteur de mieux saisir le sens et les dessous de la récente mutinerie survenue dans la base militaire géorgienne de Moukhrovani. Celle-ci se trouve à 30 km de Tbilissi, et la mutinerie a été révélée par le vaillant président Mikhaïl Saakachvili et ses acolytes.
Le premier président de la Géorgie indépendante, Zviad Gamsakhourdia, fit exception à la règle, en étant la véritable victime du coup d'Etat militaire commis par Tenguiz Kitovani et Djaba Iosseliani en 1991. A vrai dire, ce coup d'Etat avait été davantage l'oeuvre d'éléments criminels que de militaires.
Edouard Chevardnadze, ancien ministre des Affaires étrangères de l'URSS, ramené de Moscou par ces mêmes Kitovani et Iosseliani au début de 1992, adopta dans un premier temps un comportement modeste, se faisant appeler non pas "président", mais tout simplement "chef de l'Etat". Tant qu'il s'en tint à ce statut, il ne fut pas l'objet d'attentats. Mais, à l'approche de l'élection présidentielle prévue pour l'automne 1995, la menace de putschs et d'attentats était littéralement en suspens dans l'air. Le 29 août 1995, une voiture piégée explosa près de la voiture blindée d'Edouard Chevardnadze. Quelques minutes après, le système politique de la Géorgie changea. Les principaux adversaires de Chevardnadze qui demeuraient en liberté furent considérés comme étant des conspirateurs et se retrouvèrent peu après derrière les barreaux. Quant à Chevardnadze, il apparut à la télévision quelques minutes après cette terrible explosion pour donner une interview télévisée en maillot de corps, blessé au visage par un éclat de verre. Et il remporta l'élection de novembre 1995 en recueillant 75% des voix "pour".
C'est à cette époque, en 1995, que prit corps cette formule classique du coup d'Etat militaire avorté en Géorgie, qui fut exploitée par la suite à maintes reprises tant par Chevardnadze que par Saakachvili. Cette "formule" doit comporter trois ingrédients. Premièrement, il doit y avoir une explosion ou des tirs, desquels le président ressort sain et sauf. Deuxièmement, le soir même, tous les conspirateurs sont identifiés et arrêtés, et des armes sont découvertes à leur domicile. Troisièmement, le complot est obligatoirement orchestré depuis la Russie. L'ancien ministre de la Sécurité, Igor Guiorgadze, fut accusé d'avoir fomenté l'attentat de 1995 et d'être un espion russe. Les attentats et les complots suivants ont étrangement coïncidé avec des élections ou autres situations complexes ayant vu la cote de popularité des présidents géorgiens chuter. Jugez-en vous-mêmes.
9 février 1998: la Mercedes de Chevardnadze est attaquée au lance-grenades "Moukha", mais le président, âgé de 70 ans, s'en sort sans contusions, alors même que la roquette tirée sur sa voiture aurait pu détruire un char. Le président accorde immédiatement toute une série d'interviews, qui font remonter sa cote de popularité à la veille de l'élection. Les traces des malfaiteurs conduisent en Ossétie du Nord où ils sont appréhendés, on ne sait trop pourquoi, par la police de la Russie "impériale".
Mai 1999: le Service de sécurité géorgien annonce avoir déjoué un complot contre Edouard Chevardnadze. Douze personnes sont arrêtées, dont le général Goudjar Kourachvili, ancien commandant des troupes terrestres géorgiennes. Ils sont tous emprisonnés, car ils se fixaient pour objectif d'éliminer physiquement le président du pays, le président du parlement et les responsables des "ministères de force". Les déclarations du général Kourachvili, selon lesquelles il n'avait jamais eu de telles intentions, ne sont pas prises en considération. L'attention de l'opinion publique est ainsi détournée des événements dans les gorges du Pankissi où sévissent les terroristes tchétchènes, qui enlèvent des personnes venues même de Tbilissi.
25 mai 2001: nouvelle tentative de coup d'Etat. Un bataillon de la garde nationale quitte son cantonnement pour envahir la base de Moukhrovani. Chevardnadze négocie avec les émeutiers, après quoi ceux-ci regagnent leur base.
Mai 2003: le président de l'Assemblée législative municipale de Tbilissi, Mikhaïl Saakachvili, révèle l'existence d'un plan de destitution anticipée d'Edouard Chevardnadze, élaboré avec l'aide des services secrets russes. Parmi les conspirateurs, figurent les ministres de l'Intérieur et de la Sécurité d'Etat, ainsi que le ministre d'Etat Djorbenadze, formellement le numéro deux du pays. Le but du complot est de prévenir l'éventuel transfert du pouvoir de Chevardnadze au président du parlement Zourab Jvania, que Saakachvili considère comme son allié.
23 novembre 2004: la "révolution des roses" qui a lieu en Géorgie place au pouvoir des personnalités présentées comme nouvelles. Cependant, les trois chefs de l'"insurrection" - Mikhaïl Saakachvili, Zourab Jvania et Nino Bourdjanadze - doivent leur carrière politique à Edouard Chevardnadze.
6 septembre 2006: Tbilissi annonce la découverte d'un complot organisé par le mouvement d'opposition Anti-Soros. Toute une série de militants de l'opposition sont arrêtés, et notamment la "walkyrie" du mouvement national-démocrate, Irina Sarichvili, ainsi que des membres du parti Justice d'Igor Guiorgadze.
Décembre 2007: l'ancien magnat de la télévision russe, Badri Patarkatsichvili, plus grosse fortune de Géorgie, est accusé de complot et de tentative de coup d'Etat. Ses partisans, semble-t-il, prévoyaient d'organiser des désordres massifs après l'élection présidentielle de janvier 2008 afin de destituer Mikhaïl Saakachvili. Peu après, Badri Patarkatsichvili meurt subitement en émigration.
Mars 2009: des militants du Mouvement démocratique pour la Géorgie unie, le parti de Nino Bourdjanadze, sont arrêtés pour recel d'armes et tentative de déstabiliser la situation dans le pays. Nino Bourdjanadze déclare qu'elle ne serait pas étonnée que l'on découvre chez elle "de la drogue, des armes nucléaires ou chimiques".
Après toute cette énumération, il apparaît clairement que la mutinerie intervenue récemment dans une base militaire n'est qu'un maillon d'une très longue chaîne de complots. On peut se prendre à soupçonner que les dirigeants géorgiens, qui luttent passionnément contre la "Russie stalinienne", n'ont pas perçu le stalinisme qui existe chez eux. Les derniers complots rappellent même de plus en plus non pas le "bloc trotskiste-zinoviéviste", mais le tunnel Bombay-Londres du célèbre film géorgien "Le Repentir", que le personnage principal était accusé - ce qui était vraiment le comble de l'absurdité - d'avoir voulu creuser.
Sources Ria Novosti
http://vladimir-poutine.activblog.com/
La Russie est le pays qui a perdu le plus de soldats et de civils lors de la dernière guerre. Mais malgré tout, Sarkozy ne parle que des Américains...
En Russie, presque personne ne conteste le terrible bilan de 26,6 millions de pertes dites démographiques, établi en 1993 par un groupe de chercheurs avec à leur tête le conseiller du Centre historique des forces armées russes Grigori Krivocheïev.
suite à http://vladimir-poutine.activblog.com/article-542878.html
Combattre
le révisionnisme historique !
par Jean Levy
Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré :
"Nous n'oublierons jamais que c'est l'Union Soviétique qui a apporté une contribution décisive à la fin de la Deuxième guerre mondiale, que c'est justement notre peuple qui a anéanti le nazisme et a déterminé les destinées du monde entier, en payant un prix extrêmement élevé"; a souligné le président.
"Nous chérirons cette vérité sur la guerre et nous la défendrons toujours", a déclaré M.Medvedev
Cet hommage mérité à l’Armée rouge et aux sacrifices consentis par l’URSS pour mettre à bas l’Allemagne nazie, ne touve aucun écho en Occident, et particulièrement en France, en ces jours anniversaires de la capitulation allemande du 8 mai 1945.
Toute la classe politique, des socialistes à l’UMP, et l’ensemble des médias, pratique depuis des décennies « l’omerta » sur l’apport décisif du peuple soviétique à la victoire sur le nazisme. On cache délibérément le fait historique que notre pays n’aurait pu être libéré par les seules forces alliées, débarquées en Normandie. Celles-ci ont dû faire face à une résistance opiniâtre de la Wehrmacht pour établir une tête de pont durable et élargir celle-ci au-delà du périmètre des plages du débarquement. Deux mois et demi ont été nécessaires pour franchir les 200 kms qui séparent Caen de Paris. Or, les forces allemandes, qui faisaient face aux Alliés, ne représentaient que 20% de leur potentiel global.
80% de celui-ci tentait de résister aux Soviétiques, sur plus de 2000 kilomètres, de la Baltique à la mer Noire.
Que se serait-il passé en France, sans le front oriental ?
Les Anglo-américains auraient-ils même tenté de débarquer sur le continent ?
De cette situation, pas un mot dans les manuels scolaires.
Nos enfants apprennent que la libération de notre pays a été le fait des « Américains », à qui nous devons notre liberté.
Et toutes les autorités officielles, en masquant la part décisive prise par l’Union soviétique dans la victoire, ne manquent pas de ressasser ce mensonge par omission, lors de la célébration de chaque 8 mai et à chaque anniversaire du débarquement en Normandie. Pour bien enfoncer le clou, Nicolas Sarkozy a invité Barak Obama, aux cérémonies du 6 juin prochain.
Il s’agit, en l’occurrence, d’une attitude négationniste de l’histoire, tant reprochée à ceux qui nient l’atroce réalité des camps de la mort nazis.
Mais cette version, revue et corrigée de l’histoire, par « l’élite » qui nous gouverne, ne constitue que l’écume du révisionnisme officiel.
- Qui connaît la collaboration économique permanente entre le capital américain (et français), dans la machine de guerre hitlérienne, qui s’est poursuivie, via les banques suisses, tout au long du conflit, jusqu’en 1944 ?
- Qui sait les intérêts US engagés dans les grandes entreprises allemandes, tel l’IG Farben, le géant de l’industrie chimique, dont le siège n’a jamais été bombardé, devenu, en 1945, le GQG américain en Europe ?
- Qui est au courant des tentatives de renversement d’alliance, fin 44, début 45, initiées par Allan Dulles, le patron des services secrets US (future CIA), en vue de coopérer militairement avec l’armée allemande contre l’Union soviétique ? Cette offre a été acceptée par le maréchal Kesselring, commandant des forces nazies en Italie, et le chef SS de ce secteur, un des adjoints de Himmler.
Mais Hitler a refusé cette nouvelle et sainte alliance « contre le bolchevisme ».
Que se serait-il passé, si le Führer avait accepté l’offre ?
Tous ces faits sont passés sous silence.
Le peuple de France n’a pas le droit de savoir.
La vérité historique contrarie la stratégie et les objectifs du Capital dominant.
On apprend ainsi, dès l’école, que les deux guerres mondiales, celle de 14-18 comme celle de 39-45, ne sont qu’un accident de l’histoire, une sorte de « guerre civile européenne », et que seule « la construction de l’Union européenne » permet aux peuples de notre continent de vivre en paix.
Car l’objectif est là : construire un nouvel Empire, bien sûr dominé par le Capital, essentiellement allemand, destiné à vivre mille ans.
Telle était déjà la perspective mise en scène par un certain Adolf Hitler…
Sources http://canempechepasnicolas.over-blog.com/
http://vladimir-poutine.activblog.com/article-542875.html
Medvedev : Victoire sur le fascisme
toujours d'actualité !
MOSCOU, 9 mai - RIA Novosti. Les enseignements de la Grande Victoire sur le fascisme n'ont perdu rien de leur actualité de nos jours quand certains sont prêts à s'engager dans des aventures militaires, a estimé samedi le président russe Dmitri Medvedev devant plusieurs milliers de militaires réunis sur la place Rouge à l'occasion d'une parade militaire.
"C'est une leçon qui est toujours d'actualité aujourd'hui quand certains s'engagent de nouveau dans des aventures militaires", a déclaré le chef de l'Etat, en s'adressant aux participants de la parade célébrant le 64e anniversaire de la victoire de l'Armée rouge sur l'Allemagne nazie.
"Toute agression contre nos citoyens fera l'objet d'une riposte digne de ce nom, est l'avenir de la Russie sera pacifique", a assuré M.Medvedev.
Le cérémonial a débuté en présence de quelque 10.000 soldats alignés face à la tribune officielle, dans laquelle avaient notamment pris place M. Medvedev et le Premier ministre, Vladimir Poutine.
A 10H00 sonnantes (06H00 GMT) au carillon du Kremlin, un immense silence a envahi la place Rouge.
Le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov a passé en revue les troupes.
Une armada de chars, missiles et autres matériels lourds a ensuite défilé devant le Kremlin.
La place Rouge a également été survolée par des dizaines d'hélicoptères et d'avions militaires.
L'anniversaire de la victoire du peuple soviétique dans la Grande Guerre patriotique a été marqué par des défilés militaires dans de nombreuses villes de Russie comme chaque année le 9 mai.
Sources Ria Novosti
http://vladimir-poutine.activblog.com/article-542874.html
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Anne Wolff
Le N.OM. est une réalité. Chaque jour il dévoile un peu plus son vrai visage, déchirant le voile du double discours dont il habillait ses actes alors qu'était maintenue la fiction d'une démocratie : quantité de biens pour créer des espaces de liberté suffisants afin que le peuple ne prenne pas conscience des murs de la prison qui l’entoure, et du divertissement, du divertissement, encore du divertissement. Et surtout pas de réelle éducation. Abrutissement généralisé.
L'ère de la carotte est à présent terminée, nous entrons dans celle du bâton. Les Athéniens de la ligue impérialistes de Délos et leur démocratie restreinte pratiquaient exactement la même méthode et ne s'en cachaient pas. (Il y a à ce sujet quelques textes édifiants dans « Guerre du Péloponnèse » sur lesquels il faudrait que je remette la main).
Les techniques évoluent, les humains, eux, semblent restés calés dans leurs mauvaises manières (pour rester modérée), ce qui est gênant vu les armes de destruction totale de la planète dont ils disposent actuellement ! La question qui se pose : le N.O.M. produit d'une conspiration séculaire ou phénomène émergent du à la nature mécaniste du système ?
Le message que je voudrais faire passer : cette question est secondaire face à l'état d'urgence. Y répondre pourra être un travail d'historien dans un monde réchappé de la catastrophe ; là, il y a des tâches plus urgentes : il faut se préparer concrètement pour affronter une éventuelle pandémie et les mesures coercitives qui l'accompagneront. Immanquablement.
Se préparer pour faire face à l'absolue raréfaction de tout produit de qualité (et aux interdictions de produire nos aliments comme nous l’entendons, et de choisir la manière dont nous nous soignons qui l'accompagne).
La bouffe devient innommable, beaucoup de médicaments sont des toxiques qui empoisonnent plutôt qu’ils ne contribuent à la guérison et les forces étatiques de répression se radicalisent en violence et se multiplient Je suppose que ce n’est pas dans le cadre d’un programme de résorption du chômage...Mais bien dans le but de réduire à merci ceux qui, dépossédés de tout, tenteront de se révolter.
Il est urgent de poser les bases d'un autre monde, d'une autre économie. Décroissance du système des Profiteurs, croissance qualitative pour tous les peuples de la planète. La vraie question devient : comment des pacifistes (nous) peuvent-ils vaincre les forces de guerre des bellicistes sans âmes ni scrupules.
Quelles sont nos armes et nos atouts, car ce n'est plus le moment de faire les fines bouches, nous devons nous armer, fusse de courage, de détermination, d'une implacable volonté de ne pas laisser-faire.
Et question subsidiaire : pourquoi sommes nous si peu, ici en Europe, car il semble que les peuples périphériques soient plus lucides que nous, englués que nous sommes dans la mollesse du surconfort et de toutes les facilités ? Dès que la douleur pointe le bout de son nez, il y a des divers "tranquillisants chimiques", camisole de force des consciences qui sans cela pourraient se rebeller...Univers carcéral, un grand hôpital que ce monde « pas-trop-logique »
Pourquoi sommes nous si peu à avoir conscience de ce qui se passe sous nos yeux incrédules et angoissés ? En serons-nous réduits à nous demander comment sauver notre peau, celle de nos proches et de nos amis, celles de tous ceux que j'appelle le peuple des humains en laissant les autres consommer jusqu'au bout le processus de leur autodestruction ?
Ce texte est la version revue de ma réponse-commentaire à la question que pose Charlotte sur son blog Panier de Crabes :
Parano ? ou pas parano.............. - Le blog de mamie sceptix/Charlotte
Le NOM, une réalité !
Et ça glose, et ça glose et encore et encore… Nouvel Ordre Mondial ou pas N.O.M. ? Et sinon une conspiration séculaire « magique » de grande envergure, du moins une volonté, de plus en plus dévoilée, d’instaurer une dictature mondiale et de confisquer le monde. C’est pourtant simple :
Après la première guerre mondiale, l’Allemagne se retrouve étranglée économiquement par les USA et les alliés européens ce qui creuse le lit d’Hitler. Ce sont des banquiers et des entreprises étasuniennes et de la city de Londres (Ford, Prescott Bush, les Rothschild,…) qui donnent à Hitler les moyens d’entrer en guerre.
La seconde guerre mondiale déchire l’Europe. Les USA attendent pour entrer dans le jeu de la guerre que la destruction soit consommée.
Ensuite vient le plan Marshall qui est non pas une aide généreuse mais un prêt conditionné comme le seront plus tard les « aides » du FMI. C’est l’ouverture d’une ligne de crédit pour des achats dictés et la promesse de futurs profits mirobolants.
Manque de pot, milieu des années 70, la crise (fabriquée elle aussi ?), et voilà les débiteurs en mauvaise posture. Moralité : Les pays qui ont scellé leur sort avec la dette Marshall ont connu les fausses apparences de la prospérité à crédit alors qu’ils étaient en réalité des pays en voie de paupérisation pour cause de surendettement. Et « faisceau d’indices convergents », il semble bien que tout cela ne soit pas la résultante de malheureux hasards mais bien les techniques traditionnelles des usuriers qui savent bien à quel moment il faut tirer sur la corde pour mettre les débiteurs à genoux, soumis à leur volonté, ne pouvant plus rien leur refuser.
Et que font alors les usuriers… des prêts supplémentaires, et encore pour donner l’occasion à leur victimes de se refaire, disent-ils. Tout en sachant qu’elle ne fera que s’enfoncer d’avantage, jusqu’à leur devoir jusqu’à sa dernière chemise. Jusqu’au point où elle sera prête à vendre son âme pour se sortir du piège. Sauf que c’était bien cela le but : l’amener à abdiquer de toute autonomie pour ne pas se faire étrangler totalement. Moralité : Nos gouvernements successifs ont vendu l’âme des peuples aux banquiers de Wall Street et de la City.
Tout cela s’accompagnant d’une prodigieuse entreprise d’acculturation. La destruction systématique des cultures locales ne touche pas que les peuples premiers, ici aussi nous avons vu détruire nos repères culturels pendant 5 siècles d’Inquisition et v’là que maintenant faudrait qu’on se mette tous à porter des Nike et des casquettes visées à l’envers sur des crânes qui sonnent creux.
Seconde guerre mondiale, plan Marshall, FMI, nous avons assisté à l’instauration d’une dictature économiste qui a détruit le pouvoir des gouvernements nationaux, les réduisant à des sortes d’interfaces chargées de faire passer de gré ou de force l’amère pilule de la confiscation du monde, du détricotage de tout tissu social, de l’anéantissement du bien commun.
Une fois les biens des nations confisqués, la politique réduite à se mettre au service de l’économisme, et non plus à remplir son rôle de gestionnaire des biens des peuples selon leur choix du mode de gestion qui se manifestent par des élections, bref une fois dissous le pouvoir des nations de choix d’une gestion et de protection de leurs ressortissants, l’ultime étape pouvaient être mise en œuvre : la confiscation des biens des particuliers, une expropriation généralisée à l’échelle planétaire. C’est ce qui se passe à présent et la méthode est la même que celle qui fut utilisée pour les nations : création de surendettement suivi d’étranglement. Si les gouvernements avaient réellement voulu sauver les particuliers, n’est-ce pas à eux qu’ils auraient donné l’argent qu’ils ont donné aux banques ? Avec l’avantage de maintenir leur « sacro-saint pouvoir d’achat » et de pouvoir étaler leurs dons selon les échéances des remboursements des dettes, ce qui exigeait de moins grosses sommes à sortir d’un coup de la poche des contribuables au détriment de tout programme social. Attention, je ne crois pas à toutes ces carabistouilles : pouvoir d’achat, programme social, et tous le saint frusquin de l’économisme mécaniste, tout ce que je veux montrer là, c’est à quel point les oligarques, leurs vassaux et leurs valets agissent en contradiction totale avec leur discours officiel, berçant le peuple de « belles » paroles tout en creusant sa tombe et le nid de son esclavage.
Et c’est ce qui motive mon combat pour la protection des modes de vie de la simplicité volontaire et de la croissance qualitative : ce sont les derniers refuges, les derniers germes, les derniers espoirs d’une reconstruction, d’une nouvelle construction. Celui de voir émerger un monde fondé sur des relations de douceur, d’entraide, de convivialité. Et si ceux qui pratiquent ces modes de vie subissent en ce moment des attaques ciblées, ce n’est pas innocent. Quand « ils » auront anéanti les derniers havres d’espoir, devrons-nous faire comme le faisaient les dissidents du moyen-âge, nous réfugier au fin fond des forêts les plus profondes pour y développer une civilisation parallèle alors que partout ailleurs séviront la mal-vie, l’esclavage et la répression ?
« Combien d’anges tiennent sur un tête d’épingle » 25 siècles d’inflation philosophique nous ont bourré le crâne de tellement de sottises qu’il n’y a plus pour la pensée aucune fluidité possible. Simplifions, les amis, les choses ne sont pas si compliquées qu’elles ne le paraissent. Il n’y a pas un « dysfonctionnement systémique », c’est une mutation du système, un point de bifurcation, une transformation non linéaire, un changement de nature.
Soit l’esclavage pour une population drastiquement réduite en nombre au service de quelques profiteurs et il ne sera alors plus question d’humanité. Soit le « peuple des humains » prend son sort en mains, défends ses amours et son territoire, l’humanité advient comme un tout, organisation harmonieuse de ses parties différenciées, un organisme.
Mon opinion : une situation hybride pendant une durée indéterminable à priori, mais finalement l’une des deux possibilités prendra le dessus vouant l’autre à disparaître. A chacun de choisir son camp.
Bref, soit vous en êtes encore à vouloir sauver ce système parce que vous ne voyez pas qu’il est déjà mort depuis 25 ans au moins et « plus dure sera votre chute… ». Soit vous espérez qu’après la mutation vous ferez partie des vassaux ou des valets plutôt que des esclaves, et vous soutenez les projets des oligarques. Soit vous choisissez de participer activement à la construction d’un nouveau monde. Bien sûr cela ne va pas sans risques, mais les options précédentes non plus.
La première vous condamne à subir passivement la confiscation de votre destin.
Dans la seconde, vous êtes à la merci des bons vouloirs d’oligarques qui ne s’embarrassent pas de sentiments et n’éprouvent pas de reconnaissance pour ceux qui les servent.
La troisième vous offre la possibilité d’avoir une vie intéressante et riche, ici et maintenant.
Mon choix vous le connaissez. Je vais donc aller le mettre en pratique : moins de mots et plus d’actions concrètes.
Anne
http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-31446762.html
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Ces 2 moyens d'actions ne sont plus efficaces aujourd'hui. Pour les citoyens et les contre-pouvoirs, il est donc devenu nécéssaire d'inventer de nouveaux moyens d'action.
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La grève générale de la consommation | ||
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La grève générale de la natalité | ||
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Créer de nouveaux circuits économiques | ||
Il est donc nécéssaire de prendre acte de la faillite du système économique, et de créer un autre système, c'est à dire un nouveau circuit économique complet, avec ses entreprises, ses banques, et ses salariés, ainsi qu'un système différent de l'argent pour faciliter l'échange des biens et des services. La répartition du "coût-temps d'un produit devra être transparente, et mentionnée sur l'étiquetage des produits.
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Exploiter le décalage entre les valeurs officielles et la réalité | ||
Il suffit donc pour les contre-pouvoirs de reposer les problèmes à plat et de démontrer que ces valeurs fondamentales sont bafouées, y compris par ceux censés en être les garants.
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La gravité des problèmes accélère la prise de conscience | ||
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