http://marcfievet.com Sommaire :
Occident moribond, et menaçant,
éditorial d' Eva.
Autodestruction de l'Occident.
Pipelines vers le 11 septembre.
Pire qu'en 1929 !
La France et l'OTAN.
Il n'y a pas de terrorisme..
Chaîne pour Gaza.
Machiavélisme d'Israël.
Le secret américain de Sarkozy.
Sarkozy, agent des USA et d'Israël,
néoconservateur.
Editorial d' Eva :
Occident moribond, et menaçant
Mes amis,
Le monde vacille. Le capitalisme est en crise, prêt à s'effondrer, maintenu sous perfusion seulement grâce aux contributions financières forcées des peuples. Et pourtant, ce système inique livre une lutte sans merci aux citoyens pour extirper leurs dernières mesures sociales, leurs derniers services publics, leurs dernières lois protectrices...
Et les dernières convulsions de cet Occident dominateur, en plein effondrement, peuvent être mortelles pour l'humanité.
Alors même que l'Occident fasciscant se décompose, victime de sa mégalomanie militaro-financière, il s'apprête à lancer ses dernières attaques pour survivre et réaliser son dessein de toujours : Soumettre le monde entier à sa Loi élitiste et carnassière.
La guerre est proche, tout se met en place. La guerre n'est-elle pas l'ultime étape du Capitalisme aux abois ?
Et plus la bête occidentale est moribonde, plus elle est dangereuse, prête à dévaster la planète pour sauver ses profits faramineux et insolents. Un peu comme Israël, annonçant sans hésiter qu'il détruirait l'humanité sous un déluge de bombes s'il était menacé. Folamour est au pouvoir. Et en face, la résistance s'organise, de la Russie avec son Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), défensif, aux relents de Guerre Froide, faisant contre-poids à l'OTAN par nécessité, aux Etats asiatiques ou arabes non-alignés, réunis par les accords de Shangaï, ou aux alliances bolivariennes, etc, scellant entre eux des relations d'auto-défense, en réponse à l'agressivité sur-armée de l'Occident psychopathe. Oui, Anglo-Saxons, Israéliens et désormais Européens, menacent la planète, la terrorisent, l'avillissent. En tentant de tenir sous sa coupe brutale, raciste et perverse, la planète, l'Occident crée un front mondial du refus, de rejet, et la course aux armements prolonge ce choc des Etats désormais antagonistes par la volonté de quelques irresponsables.
Sarkozy, néoconservateur partisan du choc de civilisations et du néo-libéralisme sauvage, jette bas le masque. Le premier, Thierry Meyssan, toujours prophétique, a annoncé que le Président français était un agent des USA et d'Israël, pourtant en pleines terres gaulliennes.
La République laïque, avec le nouveau Président français, est moribonde, le modèle social se désintègre sous les coups du Grand Capital, l'indépendance nationale ne sera plus qu'un lointain souvenir, la démocratie rend l'âme avec la mise en place d'un Etat policier, des médias voyous et putrides, des lois liberticides. Sarkozy s'est emparé de notre pays pour l'offrir à la Haute Finance, à la CIA et au CRIF. C'est un crime d' Etat.
La voix de la France va se taire, vautrée dans des intérêts qui ne sont pas les siens, affairistes, dominateurs, va-t-en guerre. Engluée dans l'OTAN sans contrepartrie (sauf un strapontin), bradant la Défense européenne en prétendant la servir, prête à s'enrôler, grâce au concours des médias sionistes complices (Marie Drucker, Benoît Duquesne, et tous les autres...), sous la bannière des croisés judéo-chrétiens fanatiques.
Sarkozy agent des USA et d'Israël ? Nul ne peut plus en douter. Le voici qui entraîne notre pays dans la plus folle des aventures, celle qui conduira le peuple français à servir les intérêts des multinationales anglo-saxonnes ou des banques israéliennes sous le drapeau de l'OTAN, donnant sa vie pour les néocons au service d'un Occident blanc, raciste, arrogant, prédateur, vindicatif, cupide, cynique, inique, ivre de puissance et indifférent à la cause humaine. Son objectif, non dissimulé : La mise en place d'un gouvernement (militaro-financier) mondial, appuyé sur des armées globales, sous drapeau otanesque, usraélien, menace dont aucun Média ne rend compte, préférant détourner la colère des citoyens de plus en plus spoliés contre des ennemis inventés de toutes pièces, terroristes imaginaires ou faux adversaires russes, chinois, iraniens, etc....
L'Occident qui se fourvoie dans des guerres coûteuses, innombrables, inutiles (les peuples, même écrasés, finissent toujours par l'emporter, comme au Vietnam) et qui s'entête à perpétuer un Système pourri dans ses fondements les plus profonds, constitue assurément la plus grande menace aujourd'hui, sous la bannière de l'Organisation Terroriste Anti Nations souveraines qu'est l'OTAN. Nous devons alerter nos concitoyens, si nous ne voulons pas, un jour prochain, nous laisser entraîner par Celui qui a fait main basse sur notre pays à des fins inavouées, félonnes, au service d'intérêts étrangers, oui, entraîner dans des aventures sanglantes, mortifères, nucléaires, contre la Russie d'abord, ensuite contre tous les autres Etats non-alignés à l'Empire.
Les vraies menaces ne sont pas celles que les Médias nous présentent, mais Sarkozy, le libéralisme, l'Occident, l'OTAN.
Le premier devoir est de les identifier clairement. Ensuite, de nous improviser, tous, journalistes, auprès de nos proches ou de nos collègues, puisque les Médias ont depuis longtemps, et plus que jamais, trahi leur fonction d'informateur au profit de celui de propagandiste.
Contrairement à ses ambitions affichées de défenseur de la Liberté, de la Démocratie, du Bien, de la Paix, toutes mensongères, l'Occident, avec des hommes comme Sarkozy, sera le fossoyeur de l'humanité.
Saurons-nous nous opposer à la folie mégalomane et meurtrière de quelques-uns ? La connaissance précède l'action.
C'est l'avenir de l'humanité qui se joue maintenant. En dehors de l'OTAN, bien entendu.
Eva
TAGS : Occident, OTAN, CIA, CRIF, Thierry Meyssan, néoconservateurs, Sarkozy, libéralisme, médias, Marie Drucker, Benoît Duquesne, guerres, Russie, Chine, Iran, Alliance bolivarienne, Accords de Shangaï, Israël, Etats-Unis, OTSC, choc civilisations...

L’autodestruction de l’Occident
commence en Mars 2009
Aucun analyste n’a encore tenté l’exercice d’imaginer dans quel état de délabrement finira la fuite en avant dans laquelle les Etats-Unis entraînent le reste de l’occident, et l’occident avec lui le reste de la planète. L’exercice semble en effet infaisable sur le plan économique. La crise, soupçonnée d’être selon Naomi Klein un montage de la Fed, ressemble au petit glouton jaune de Pac-Man, dont aucune mesure ne semble pouvoir assouvir l’abyssale voracité, et dont le spectre semble vouloir se poser sur le fondement même de l’économie, un fondement dans lequel aucun débat ni projet ne semble vouloir descendre.
Visualiser le projet américain intra-muros
Pendant que discours et gesticulations politiques tentent toujours de défendre un système financier obsolète et révolu, dont les bénéficiaires s’acharnent encore à presser les dernières gouttes, les lézardes apparaissent sur le mur de soutien occidental, à la façon des poutres qui se désagrègent sous l’action insidieuse des termites :
Inflation possible de 200%, montée possible de
l’or à 2000 ou 3000$, situation
pire qu’en 1929, et pour finir un plan bancaire
aggravant, qui pourrait mener
au non-paiement de la dette ou à l’hyperinflation. Difficile, donc, dans cette situation chaotique, inédite au niveau planétaire, dépendante de décisions futures, de visualiser une image fiable de la situation économique dans le futur, même proche.
Il n’en est pas de même pour la politique étrangère des Etats-Unis, que l’on entend venir de loin avec ses gros sabots. N’avez-vous jamais essayé de tricher dans la résolution des problèmes de labyrinthes dans les pages jeux des magazines, en tentant de trouver le chemin en remontant par la sortie ? Ce jeu, appliqué à la politique étrangère des Etats-Unis, est très instructif. Mais appliqué aux projets de politique intérieure, il est totalement révélateur.
Les Etats-Unis viennent de perdre
1,8 millions d’emplois en 3 mois.
Le BIT, quant à lui, a déjà prévu un effondrement du marché mondial de l’emploi, et avertit : « l’agitation sociale est déjà là ». Les indices de la mise en place de la loi martiale se multiplient (
exercices récurrents, autorisation du congrès
d’installer des centres d’urgences sous autorité militaire, assignation d’une force de sécurité sur territoire américain, composée de
marines spécialisés en décontamination). La crainte de mise en place de
camps de concentration se
propage. Certains se sont déjà amusés à imaginer de quelle manière pourraient advenir loi martiale et camps de concentration, dans cette fiction anonyme (partie
1,
2 et
3). Avec un taux de chômage annoncé à 7%, mais qui est en réalité
le double, prévu pour s’effondrer, avec un cataclysme économique annoncé, qu’ont en tête les Etats-Unis ?
Le croquemitaine de circonstance
Tant que l’attention n’est pas focalisée sur le Pakistan et l’Afghanistan, Al Quaïda restera secondaire. Les attentats conventionnels, c’est bon pour les archives, il faut vivre avec son temps, et le temps est au nucléaire. Quelle terreur inspire Téhéran ? En juillet 2007, Dennis Ross disait : « 18 mois pour éviter la guerre avec l’Iran », arguant du fait que ce délai
ne tenait pas tant de la menace nucléaire que de son système de défense aérien, fourni par la Russie. L’échéance est passée, et l’Iran possède à ce jour une grande maîtrise dans la technologie des missiles, au point qu’il est capable de les produire à lui seul,
certains ayant une portée de 2000 km, ce qui a plongé Israël dans l’effroi. Ne parlons pas de l’espace, chaque conquête technologique iranienne devient
coupable, le pays étant invité à rester au moyen-âge.
Le 6 mars 2009 sera un jour comme les autres, où il ne se passera rien de particulier. Disons presque rien. Ce sera toutefois
le jour où l’AIEA présentera son rapport, relatif au programme nucléaire de Téhéran, à la communauté internationale, qui sera sans surprise le bâton avec lequel elle pourra fustiger l’Iran … En dépit du fait que,
selon El baradei, et
d’autres experts, le pays ne peut pas techniquement posséder l’arme nucléaire
avant 2 à 5 ans, en dépit des
anciennes salades des néo-cons sur le sujet, et en dépit du fait que l’on cherche toujours les armes de destructions massives en Irak.
C’est à compter du 6 mars 2009 que, sur la base d’un dossier vide, la communauté internationale commencera à se positionner officiellement contre l’Iran et tâchera d’expédier à grande vitesse les formalités diplomatiques et autres avertissements, réitérant la même chanson que les années précédentes. Quelles seront les modalités ? Sarkozy a déjà fait la
danse du ventre devant Moscou, alors que la Russie et l’Iran
« ont semblé adressé un message presque commun à l’administration Obama » privilégiant le dialogue et non la confrontation. Merkel se positionnait d’ores et déjà pour
des sanctions plus sévères à l’encontre de l’Iran, avant même que l’AIEA ne se prononce. De son côté, Benyamin Netanyahou a assuré que l’Iran
« n’aura pas l’arme nucléaire ».
Par ailleurs, la stratégie des néo-cons à l’égard de l’Iran, la
« révolution de velours », n’a été en dernier ressort qu’un pétard mouillé. La tentative de
renversement de régime s’est soldée par une farce. Il semble que les Etats-Unis viennent de tirer leur dernière cartouche, relativement à la déstabilisation du régime. Les élections iraniennes du 12 juin ne changeront rien non plus, puisque le président est sous les ordres du Rahbar, le guide suprême, qu’on voit mal freiner le progrès technologique du pays, alors qu’il l’a déjà largement cautionné.
Comme si toutes les options diplomatiques avaient déjà été épuisées, une lourde infrastructure se met en place actuellement au Moyen-orient, laissant entrevoir une guerre de grande ampleur. Israël va se doter de
navires de guerre, pour lesquels,
“If acquired by the navy, the LCS would enhance Israel’s long-arm capabilities and could be potentially used in a conflict with Iran ... John Bolton confirmed the assumption about the possibility of a new war, saying the Israeli offensive on Gaza could lead to a US attack on Iran”. Selon Chossudovsky, c’est 3000 tonnes de munitions qui seraient en cours de livraison vers Israël, pour une attaque depuis longtemps préméditée. Les Etats-Unis n’ont pas caché leur souhait de lancer des attaques contre l’Iran
à partir de bases militaires géorgiennes.
OTSC - OTAN : l’escalade militaire monte d’un cran
Suite du calendrier des préparatifs : 3 et 4 avril 2009. C’est le sommet de l’OTAN, où la France devrait faire une annonce essentielle. Après avoir joué cavalier seul pendant plus de 40 ans, elle s’apprête à
revenir au sein de l’Otan, retour bradé à la va-vite pour lequel « Nicolas Sarkozy a abaissé ses exigences ». Ce retour marque officiellement la vassalisation de la France auprès du commandement américain, puisque l’un des
deux postes accordés « concerne la tête de l’ACT, l’Allied Command Transformation, basé en Virginie aux Etats-Unis, un organisme chargé de piloter les transformations de l’Alliance. C’est l’un des deux commandements dits stratégiques de l’OTAN, traditionnellement occupé par des officiers américains »
Déjà en décembre 2008, les relations entre la Russie et les Etats-Unis avaient du plomb dans l’aile, suite à l’affaire des livraisons de missiles à l’Iran.
Des S-300 à Téhéran, dont l’immense avantage est le système de
lancement mobile, un cauchemar pour Israël, car, selon
une étude australienne,
« la DCA russe a atteint dans son développement un niveau qui ne laisse aucune chance à l’aviation américaine en cas de conflit militaire ». Il semble maintenant que la Russie ait transféré son savoir technologique, puisque l’Iran
fabrique désormais seul les missiles S-300. On comprend mieux le casse-tête que poserait une éventuelle attaque sur l’Iran, des raids aériens conventionnels seraient simplement suicidaires :
« La dernière version du missile sol-air S-300 est capable d’abattre les missiles balistiques et de croisière, des armes de haute précision, des avions, des hélicoptères et d’autres cibles aériennes et maritimes à une distance de 150 km et à une altitude de 27 km ».
La pièce centrale manquante
Les sanctions économiques contre l’Iran, fussent-elles prises, ne devraient aboutir à rien, aussi est-il fort probable que cette étape soit court-circuitée. La Chine est en effet un partenaire privilégié de l’Iran, importe de ce pays 20% de sa consommation en pétrole, les deux pays signaient en 2004 « un premier « contrat du siècle »
pour la livraison de 250 millions de m³ de gaz et 150.000 barils de pétrole par jour durant 25 ans » et, échange de bon procédé oblige, fournit Téhéran en technologie militaire – missiles en particulier -, petites affaires entre amis qui assure à l’Iran le Veto Chinois
« comme bouclier contre l’imposition de dures sanctions économiques et d’autres sanctions ». L’Iran est par ailleurs intégré au groupe de Shanghai en tant qu’observateur, et bénéficie à ce titre de la déontologie de l’OCS (pour laquelle
« d’aucuns soupçonnent que l’objectif secret de Pékin et de Moscou est de protéger leurs intérêts en Asie centrale ») , ainsi que l’avait rappelé vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Borodavkine : «
La sécurité des pays membres de l’OCS est prioritaire pour l’OCS ».
Une guerre délaissée en Afghanistan pour l’été, cela signifierait-il une autre en projection, pour l’été ou l’automne ? Si l’Iran était attaquée, il ne fait de doute pour personne que,
comme l’avait prévu en 2004 les experts américains, et raison pour laquelle Israël et/ou les Etats-Unis ont si longtemps menacé sans oser,
« Aucun scénario n’est parvenu à éviter une escalade du conflit ».
Aucune sanction économique n’étant envisageable, ni aucune attaque sans démarrer l’effet domino, une pièce essentielle manque encore au tableau : un prétexte digne de ce nom, qui ferait passer aux yeux de la communauté internationale, la très diabolisée Téhéran au rang de gangrène planétaire. Même si cette pirouette ne bernera pas la Russie – consciente de la fourberie américaine -, Russie qui a déjà
remis en cause le 11 septembre, et laissera de marbre la Chine, qui protègera ses intérêts énergétiques, elle aura probablement le mérite de rallier à elle la très crédule population occidentale, et d’autant plus avec la propagande médiatique que l’on connaît.
Deux hypothèses :
- Un attentat false-flag, qui impliquerait, après une enquête propriétaire et bâclée, le VEVAK. Certains analystes commencent à montrer du doigt ce service secret, infiltrant des milieux islamistes sympathisants, en créant des réseaux dormants : ”A Western intelligence report says there are 40,000 Wahhabis in Bosnia, many Al-Qaeda sympathizers and a significant number of Iranian agents that are part of Teheran’s intelligence service VEVAK … At this moment, EU and US are full with these ’sleepers’ who are awaiting a signal to sacrifice their lives for Jihad”. L’hypothèse d’un attentat de grande ampleur, de la taille du 911, nucléaire ou biologique, est annoncé par les milieux autorisés depuis quelques temps (Albright, Cheney, CIA, CIA à nouveau), ce qu’on comprend d’autant mieux quand on sait à quel point ils ont besoin d’un ennemi pour mener à bien leurs desseins.
- Un dérapage organisé au Moyen-Orient, qui, focalisé sur le Hamas ou le Hezbollah, ferait tache d’huile. Cette hypothèse, reprise sur une analyse de la Radio Jérusalem Plus, est très probable, comme l’a évoqué la journaliste australienne Sarah Cummings qui a publié un « off » de l’ambassadeur israélien Yuval Rotem, dans lequel il indiquait cette éventualité en 2009. Dans ce cadre, « l’ Opération menée récemment à Gaza était en lien direct avec une attaque possible contre l’Iran, une sorte de manière pour l’armée israélienne de "se mettre en condition" et surtout pour les dirigeants politiques israéliens de tester la réaction de la communauté internationale face à la brutalité des opérations militaires menées contre la population civile palestinienne, le nombre de civils tués et blessés, et l’ampleur des dégâts causés. La faiblesse de la réaction de la communauté internationale ne peut que conforter Israël dans son projet d’attaquer l’Iran »
Opéra d’indiscrétions
Le hasard du calendrier fait qu’à compter de la mi-mars, un
« déluge de calamités financières » devrait commencer à poindre, au moment même où le ton devrait monter contre l’Iran après la publication du rapport de l’AIEA. Des mauvaises langues pourraient noter que la déconfiture financière et la pression à l’encontre de l’Iran suivent un étrange synchronisme. L’Iran serait-il l’unique porte de sortie pour que les Etats-Unis n’aient pas à assumer le cataclysme financier annoncé ?
Il semble qu’Obama ait récupéré un dossier insoluble.
Selon le journaliste Roger Cohen, l’attaque de l’Iran par les Etats-Unis est impensable. Mais
”There’s no changing that Israeli lens, however distorting it may be in a changed world. That could mean an Israeli attack on Iran within a year. If the U.S. military option is unthinkable, equally unthinkable is the United States abandoning Israel”.
Résumons-nous : une attaque israélienne contre l’Iran cette année, que les Etats-Unis devraient cautionner et suivre « malgré-eux », une aubaine qui effacerait le carnage financier pour ouvrir le carnage militaire, à la différence que ce dernier serait le prix pour « sauver la liberté du monde », ainsi que l’on peut imaginer par avance le discours américain, à l’instar de celui qu’avait fait Sarkozy en Afghanistan.
De part et d’autres, l’option nucléaire est clairement évoquée. D’un côté la Russie :
"Over 6,000 servicemen are on 24/7 combat duty, and at least 96% of all missile systems are ready for deployment within several dozen seconds. It is the highest readiness level among the components of the Russian nuclear triad" , mais
aussi Israël :
« Nous possédons plusieurs centaines d’ogives atomiques et de fusées et pouvons atteindre nos cibles dans tous les azimuts, et même Rome. La plupart des capitales européennes font partie des cibles potentielles de notre Armée de l’air … Nos forces armées ne sont pas au trentième rang, mais aux deuxième ou troisième rang mondial. Nous avons la capacité de détruire le Monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela arrivera avant qu’Israël ne disparaisse ».
Dans le cadre de négociations entre l’Otan et l’ICI turc, démarrées en 2004, et destinées à installer un système de défense aérien au Moyen-Orient, et notamment un bouclier anti-missile, une indiscrétion majeure a filtré, dévoilant en finalité la préparation de la 3° guerre mondiale :
”After a meeting of Kuwaiti Deputy Premier, Foreign Minister and Acting Oil Minister Sheikh Dr. Mohammad Sabah Al-Salem Al-Sabah with NATO’s Deputy Secretary General Claudio Bisogniero on January 27, the former said that he had been "briefed on Nato’s role, which was to form a defense mechanism and ’prepare for the Third World War, which was the ’mindset’ from which the alliance expanded" and on "Nato’s training of Iraqi security forces, as well as exercises with armed forces in Kuwait, Bahrain, Qatar and the UAE, noting Nato’s relations with all countries of the region." (Kuwait News Agency, January 27, 2009)”
Compte tenu de ces éléments, le terme WW3, 3° guerre mondiale, semble inapproprié. Il faudrait plutôt employer le sigle NWW1. Entendre N pour Nuclear. Autant voir les choses en face. John Lloyds
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51569http://bridge.over-blog.org/article-27906893.html
Pipelines vers le 11 septembre
Par Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant
Pays-Bas
Novembre, 2006
Les attaques terroristes du 11 septembre 2001, suivies de la guerre en Afghanistan et de la « Guerre contre la Terreur » ont changé le monde. Pourtant, tout comme les armes de destruction massive n’avaient rien à voir avec l’invasion de l’Iraq, Osama bin Laden n’a rien à voir avec la guerre en Afghanistan. Les véritables raisons de cette guerre sont le pétrole, le gaz et des pipelines autour de la Mer Caspienne. L’opération du 11 septembre avait pour but de donner une impulsion nouvelle aux conquetes des Etats-Unis dans leur ambition de maitriser les sources de pétrole et de gaz. Un nouveau Pearl Harbor, comme les néo-conservateurs avaient baptisé cette opération déjà un an avant les attaques.
Sommaire
Cet article relate les arrière-plans de la guerre des États-Unis contre l’Afghanistan. C’est en raison du pétrole, du gaz et des pipelines autour de la Mer Caspienne. Pour transporter du pétrole et du gaz à partir du côté est de la Mer Caspienne, la construction de pipelines à travers l’Afghanistan avait été programmée. Parce qu’une entreprise des Etats-Unis, UNOCAL, n’avait pas réussi à contrôler l’itinéraire afghan, la guerre était péparée. Quand l’appareil militaire fut prêt à attaquer, les événements du onze septembre offrirent à Bush un prétexte pour commencer cette guerre et obtenir le support du Congrès, de la population des Etats-Unis et du reste du monde. « Opération 11 septembre » s’avère un crime presque parfait. Presque. Tout crime laisse ses traces.
Contenu:
- Introduction
- Ligne chronologique 1989 – 2000
- Les idées des néo-conservateurs
- Les acteurs riches et leurs influences
- Les préparations pour le 11 septembre et l’invasion de l’Afghanistan
- Le 11 septembre 2001
- Conclusion
Nos politiciens ont formé l’idée que beaucoup de gens ont de notre monde. Ils ont divisé notre monde en bien et mal. Naturellement, eux, ce sont toujours les bons et ceux qu’ils accusent sont les mauvais. Simple, n’est-ce pas?
Par contre, si nous nous en tenons aux faits, et jetons par dessus bord toutes les informations qui viennent de sources invérifiables, notre monde semble très différent. Cette recherche n’a pas pour but d’offenser qui que ce soit. Si vous êtes content de la version “officielle” de notre histoire, ne lisez pas davantage.suite à
http://www.courtfool.info/fr_Pipelines%20vers%20le%2011%20septembre.htm
Machiavélisme d'Israël
Trop c’est Trop, disait Tzipi Livni. Et si cette exaspération n’était qu’une pièce de théâtre, cachant une stratégie plus ambitieuse, et planifiée de longue date ?
C’est ce que l’on pourrait croire, si l’on se fie à la déclaration sur Al-Jazeera du Roi de Jordanie. En effet, le Washington Post fait mention d’un projet qui pourrait voir l’éradication des palestiniens, la bande de Gaza passant sous contrôle égyptien, au profit d’une structure tripartie (Egypte - Jordanie - Israël) qui conviendrait à l’état hébreux :
L’opération aurait été planifiée depuis au moins 6 mois, et probablement depuis 18 mois,
selon le journaliste israélien J. Cook. L’attaque aurait été escomptée après avoir poussé les palestiniens à bout, par cumul de restrictions successives :
Selon Chossudovsky, les préparatifs seraient encore antérieurs, et les prétentions bien au-delà de Gaza.
L’auteur fait état d’une livraison d’armes d’une ampleur exceptionnelle, 3000 tonnes,
Les tirs de roquettes du Liban du 8 janvier, que le Hezbollah a
nié avoir tiré, puis celles tirées le 14 janvier, pourraientt générer un dérapage dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre par procuration entre les Etats-Unis et l’Iran, qui fournirait en
missiles Grad son pion le plus avancé, le Hamas. Pour l’instant, les Etats-Unis ont répondu, à la demande d’Israël en 2008 d’attaquer l’Iran, qu’ils mèneront
« une opération secrète visant à saboter au niveau international la mise au point par Téhéran de ses projets nucléaires, et de mener des attaques contre les réseaux informatique et électrique iraniens », alors qu’une centaine de F-15 et F-16 faisaient des
exercices perçus comme une répétition d’attaque de l’Iran. Rappelons que
Bush avait déclaré, le 17 octobre 2007, que si l’Iran parvenait à l’arme nucléaire, cela pourrait mener à la 3ème guerre mondiale.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50052 Les experts comparaient encore récemment la crise actuelle à celle de 1929… Il semble qu’ils se soient trompés. Celle-ci pourrait être encore bien pire, et devenir une première historique d’une ampleur jamais connue. Des recoupements de déclarations récentes de différents spécialistes laissent présager un effondrement sans précédent. Pire qu’en 1929, une crise dont personne ne voit le bout du tunnel, comme l’indique le Wall street Journal. Très loin du plan Obama, le sauvetage des banques pourrait en effet coûter 4000 milliards de $.http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50871Pire qu’en 1929
Le secret américain de Sarkozy
Dans les coulisses du pouvoir, il y a ceux mis au devant de la scène, ceux qui restent dans l’ombre et, surtout, ceux des tréfonds que nul n’entrevoit jamais. Qui connaît Frank George Wisner ? Ce senior américain, diplomate et homme de réseaux, pourrait bien être la clé pour expliquer l’ascension fulgurante de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat français bénéficie là du meilleur conseiller occulte pour jouer un rôle dans la marche du monde. A condition que le Président continue de servir avant tout les intérêts de l’Empire américain, que celui-ci soit dirigé par Bush ou Obama.
« Un néo conservateur américain à passeport français » : la formule cinglante d’Eric Besson (le "traître-étalon") au sujet de Nicolas Sarkozy, formulée en vue de la campagne électorale de 2007, demeure d’une lucidité implacable. 5..). Nicolas Sarkozy doit beaucoup à Jacques Chirac pour son maillage lent et progressif du corps électoral français. Il doit sans doute davantage encore à Frank George Wisner pour avoir obtenu l’assentiment et la faveur de l’hyper-puissance occidentale.
Les parrains occultes du Président et méconnus du citoyen sont souvent les plus redoutables.
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFuVFZEEkubeydQpj.shtml L'OTAN et la France :
La rupture
Cette rupture dans la politique d'indépendance de la France se drape bien entendu d'arguments à usage médiatique du type "Amis, alliés, mais non inconditionnels", ou "nécessaire rénovation car nous ne sommes plus en 1966", ou encore "La France ne perdra rien de sa souveraineté" (3). Nicolas Sarkozy dit vouloir développer avec l'OTAN une "Europe de la Défense efficace". Depuis son élection, il ne cesse de répéter qu'une Europe de la Défense indépendante et l'ancrage atlantique sont les deux volets d'une même politique de sécurité. Mais quelle OTAN, pour quelle mission de défense européenne ? Et la France a-t-elle quelque chose à gagner à réintégrer le commandement militaire de l'organisation, avec lequel elle coopère déjà très bien ? Elle fournit déjà 2.800 soldats pour l'occupation de l'Afghanistan, et maintient actuellement 36.000 soldats dans divers autres pays (Kosovo, Côte d'Ivoire, etc.).
Il est bien illusoire d'imaginer que les Etats-Unis donneront plus de place aux Européens et aux Français dans la nouvelle Alliance. Jaap De Hoop Scheffer a d'ailleurs bien précisé le 12 février 2009 à Paris que, si la France réintégrait le Commandement militaire intégré de l'Alliance atlantique, ce serait de toutes façons toujours à lui qu'il revenait "de gérer les choses au sein de l'OTAN, comme la position française au sein des structures de commandement, les généraux, etc". Tout au plus les Etats-Unis accorderont-ils quelques commandements militaires sans importance à un ou deux généraux français -- on parle vaguement d'un poste à Norfolk (Virginie, USA) ou à Lisbonne (Portugal) -- sans que cela puisse réellement permettre à la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) de s'affirmer et de de peser significativement sur les décisions de l'OTAN.
Dans tous les conflits (Afghanistan, Serbie, Kosovo, etc) où la France s'est retrouvée engagée aux côtés des militaires américains, ce sont systématiquement ces derniers qui décident et contrôlent de façon unilatérale toutes les opérations, en particulier les frappes, reléguant la France et les autres pays alliés au rang de simples exécutants. On ne les imagine guère se plier aux décisions des français dans l'avenir. Il n'est d'ailleurs pas inutile de rappeler que si de Gaulle est sorti de l'OTAN, c'est notamment parce qu'il demandait un directoire partagé de l'Organisation, ce que les Américains lui ont refusé. Et la suite a montré que la France, puissance moyenne disposant de l'arme nucléaire et d'un siège au Conseil de sécurité de l'ONU, existait finalement plus à l'échelle mondiale en s'affirmant de façon autonome qu'en s'effaçant dans ce qu'il appelait le "machin" atlantiste.
Autre risque, la réintégration de Paris dans une OTAN qui sert de plus en plus de caution et de bras armé à l'impérialisme américain, sera sans nul doute perçu dans les grandes capitales du monde non-occidental comme un affaiblissement et un alignement sur les Etats-Unis, ce qui lui fera perdre le peu d'influence qui lui reste encore.
Quant à la "Voix de la France", qui selon Nicolas Sarkozy deviendrait plus forte dans le concert des Nations si elle réintègre l'OTAN, elle semble jusqu'à présent avoir moins souffert des discours et des choix du Général de Gaulle -- ou même de ceux de Jacques Chirac et Dominique de Villepin, par exemple en 2003 à l'ONU lors du refus de la France de suivre les Etats-Unis dans l'invasion de l'Irak -- que ceux des "caniches" européens de George W. Bush (Tony Blair, José Manuel Barroso, Nicolas Sarkozy, José-Maria Aznar,...).
Mais l'essentiel n'est pas là. Le projet de Nicolas Sarkozy, cet anti de Gaulle, ne consiste pas en un renforcement de la défense européenne, ou du moins pas pour lui donner plus de pouvoir et d'indépendance comme il le prétend. A travers ses choix diplomatiques et stratégiques il est à l'évidence tout à sa "vision" purement occidentaliste de la France et de l'Europe. Pour lui, la France doit s'affirmer "dans sa famille occidentale" et dans "les valeurs occidentales qui sont pour elle essentielles" (Discours de janvier 2008 devant le corps diplomatique français). Il partage avec son mentor George W. Bush une idéologie qui se fonde avant tout sur la défense d'une civilisation occidentale qui serait aujourd'hui attaquée par le monde islamiste.
Lorsqu'il déclare faire en sorte que "Paris et l'ensemble des capitales occidentales parlent désormais toutes d'une seule voix", c'est surtout pour défendre les causes occidentales que les discours et les aventures guerrières de Bush "contre l'Axe du Mal et la Barbarie" ont totalement galvaudées: la Démocratie, la Liberté, l'universalisme des Droits de l'Homme, la lutte contre le terrorisme.
Comme George W. Bush et comme tous les néo-conservateurs islamophobes, Nicolas Sarkozy est dans une logique de guerre contre tout ce qui ne relève pas des "valeurs occidentales" judéo-chrétiennes, tant en matière d'économie que de politique et de religion. Il exècre et ne cesse de diaboliser les partis islamistes qualifiés de terroristes comme le Hezbollah ou le Hamas, n'imaginant pas que son propre occidentalisme est à l'Occident ce que le fondamentalisme islamiste est à l'Islam. Il est au plus près des cercles israélo-américains d'extrême-droite qui, afin de "garantir la paix et la sécurité", prônent une domination occidentale du monde, quitte pour cela à passer à l'offensive et à se lancer dans une guerre de civilisation "globale".
Pour Nicolas Sarkozy il s'agit de défendre mais aussi désormais d'imposer par tous les moyens, et notamment par la guerre, un nouvel ordre occidental soi-disant "moral" (comprendre surtout "néo-libéral") qui doit régner sur l'ensemble de la planète.
Cette idéologie d'autodéfense agressive se nourrissant du conflit avec l'islamisme autorise ainsi l'OTAN -- qui à l'origine n'a qu'une mission de défense limitée aux territoires occidentaux -- à aller porter la guerre aux confins de la planète pour défendre des intérêts géostratégiques essentiellement américains, quand ce n'est pas parfois purement israéliens, à titre d'une soi-disant "légitime défense" contre le terrorisme islamiste. De hauts stratèges et chefs d'état-major de l'OTAN planchent même actuellement sur de réjouissantes nouvelles options militaires. Ces docteurs Folamour réclament en effet le droit d'effectuer des frappes préventives, y compris avec l'arme nucléaire, sans autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU. Lorsque l'on connaît le désir insensé des Israéliens et de leurs amis américains -- Même avec Barack Obama, il y a peu de chances que les Etats-Unis modifient leur politique de soutien inconditionnel à l'Etat d'Israël -- d'aller bombarder l'Iran, on imagine aisément à quoi la sainte alliance transatlantique risque bientôt de servir.
C'est avec cette "vision" guerrière et occidentaliste du monde, ruineuse et extrêmement dangereuse pour la France, que Nicolas Sarkozy entend jouer un rôle international. En infléchissant la doctrine militaire française pour mieux s'aligner sur la politique étrangère américaine, dont on connaît pourtant les errements et l'agressivité aussi inefficace que désastreuse, il commet une erreur diplomatique et stratégique majeure.
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*http://www.republique-des-lettres.fr/1628-republique-des-lettres.php
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkFuVupElkFfzFFCwt.shtmlLe vrai Sarkozy : A lire absolument !
Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.
Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.
Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.
Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire.
Les néocons ne sont pas protégés par les Services Secrets. C’est terrible à envisager, mais ce serait un jeu d’enfant pour Al Qaïda de les assassiner tous un par un. Mais, les néocons se déplacent librement, bonne indication qu’il n’y a pas de problème terroriste aux USA.
Et pourtant, les néocons, étasuniens les plus haïs des Musulmans, sont sains et saufs.