Oui, Non, Oui, Non... ! Qui est élue ?
Mes amis,
Alors que j'étais en train de préparer mon article sur l'imposture de la "modernité" tant vantée par nos décideurs, je trouve dans ma boîte courriels un texte qui m'a paru très original et aussi, dans le contexte de la guerre des Roses (et, il faut bien le dire, du discrédit complet de la politique), terriblement d'actualité. Dans ce blog, mon but est d'informer, dans le sens plein du terme, bien sûr, et sans esprit partisan, mais il est aussi de faire réfléchir. J'en profite pour vous rappeler que j'accepte de publier sur R-sistons à l'intolérable, les contributions qui me semblent intéressantes, comme celle-ci, justement, envoyée par un lecteur, Stéphan, sous le titre "un sacré pamphlet".
Avant de publier mon article sur la modernité qui fait le malheur des peuples aux quatre coins de la planète, et dans le contexte actuel de foire d'empoigne du P.S. pour le leadership, voici donc un texte dont je ne partage pas toutes les orientations, par exemple lorsque son auteur dit "aujourd'hui, la droite ne fait pas pire que ce qu'ont fait ses prédecesseurs dont nous ne voulons pas non plus", mais qui a le mérite de poser des questions essentielles, déterminantes, et c'est cela qui compte pour moi.. : L'écologie politique, la trahison de la Gauche ("La seule alternative qu'elle nous propose, c'est faire le jeu institutionnel pour grignoter quelques miettes"), les magouilles ou les mensonges politiques, etc
Voyons ce qu'il reste de la politique, au-delà des guerres roses (ou même éventuellement, ensuite, rouges avec la constitution de nouveaux partis), à travers ce point de vue d'une écologiste qui, bien que déçue, croit encore à l'utopie. D'une manière ou d'une autre.
Bonne lecture, Eva
Kouchner
LA GAUCHE NOUS A TRAHI
par Ginette Hess Skandrani
écologiste
J'ai toujours fait partie de ce peuple de gauche auquel se référait toujours René Dumont, et je crois que malgré toutes les trahisons de la gauche plurielle ou singulière, je ne pourrais jamais lorgner vers la droite ou l'extrême droite. Beaucoup de mes ami/es écologistes, sont arrivés à franchir le pas, à rejoindre le centre, la droite ou à faire les yeux doux à l'extrême droite. Je ne leur en veux pas. Le monde a changé, la mondialisation ce nouveau nom du capitalisme productiviste et impérialiste, nous a rattrapé et les limites politiques et sociales ont éclatées, et l'ennemi n'est pas notre voisin, même s'il n'est pas du même bord. L'impérialisme des gouvernements US qui exporte son idéologie colonialiste et destructrice de la nature et des liens sociaux est bien plus dangereux que les différents groupes et mouvements d'extrême droite.
Je peux comprendre tous ceux qui comme Dieudonné ou Kemi Seba cherchent à réconcilier la France avec elle-même, en n'excluant personne. C'est bien pour cela, sans vouloir franchir le pas que je leur garde toute mon amitié et que n'hésiterais pas à les soutenir, selon les actions qu'ils programment.
FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT
Aujourd'hui, en pleine période de crise financière, de morosité politique et sociale, de ras le bol général, de violences généralisées crées par la mondialisation économique, culturelle et politique, de destruction de l'environnement, de la misère organisée ici ou ailleurs avec si peu d'espoir de changement et si peu d'imagination chez les uns et les autres, qu'en est- il de tous nos rêves, nos espoirs de construire une société plus juste, plus conviviale, plus égalitaire, moins violente, respectant la nature et les autres civilisations, sans oublier les autres espèces?
Nous y avons cru si fort, après mai 68, nous y croyons encore, un peu moins fort il est vrai, mais surtout d'une manière plus simple en évitant de penser au grand soir qui changerait tout. Tant d'années ont passé, tant de copains, copines ont changé de route, se sont intégrés dans l'économisme rentable ou dans le politiquement respectable, oubliant tous les projets construits pour le long terme. L'avenir, pour eux c'était tout de suite, le profit individuel y compris.
Nous pensions, après les grèves de décembre 1995 et le retour aux discussions, à la convivialité lors des occupations initiées par différentes coordinations, en voyant refleurir dans Paris tous ces vélos, ces patins à roulettes, ces piétons, ces gens qui discutent ou plaisantent, qu'enfin quelque chose allait changer et remplacer l'égoïsme, l'individualité, l'arrogance si bien personnifiées par la voiture et tout ce qui tourne autour, y compris les syndicats et les partis politiques si rigides dans leur conception.
Il est vrai que la solidarité se pratique plus facilement en période de crise ou de restriction. Je m'en étais déjà rendu compte lors de mon séjour en Palestine occupée, où l'Intifada n'aurait jamais pu acquérir cette dimension sans la chaîne de solidarité qui s'était crée autour de la révolte de tout un peuple. Ce n'était pas seulement le soulèvement ou la résistance contre l'occupant qui étaient intéressants, mais également toute cette participation de la population : jeunes, vieux, hommes, femmes, intellectuels, prolos, toutes dimensions confondues pour l'entraide, l'organisation de la vie, le regain de la dignité.
Dommage que cette Intifada ait été négociée contre du vent, car là aussi le politiquement correct et anesthésiant tout ce qui ne rentre pas dans ce cadre, a repris le dessus avec ces fameux "accords d'Oslo", laminant toutes les minorités, faisant passer la résistance légitime à l'occupation pour du terrorisme, renvoyant les femmes et les enfants à leurs occupations: casseroles et écoles.. et les hommes aux négociations/redditions.
Au-delà de ces dernières périodes, c'est le "chacun pour soi et Dieu pour tous", qui reprend allègrement le dessus. Même si le discours productiviste, l'égoïsme collectif et la transformation électorale de toute résistance populaire ont vite repris le dessus, j'espère qu'il en est quand même resté quelque chose dans les mémoires.
Peut-être, est-ce un peu trop tôt, pour espérer une réflexion un peu plus approfondie? Peut-être sommes nous allés trop loin dans l'abdication de notre autonomie? Faudra-t-il laisser encore mûrir un peu ce ras le bol général et cette prise de conscience de "ensembles nous pouvons tout, tout seul nous ne sommes rien", ce qui n'a rien à voir avec la lutte des masses comme nous l'avaient si bien siroté les communistes et autres gauchistes qui se voyaient déjà menant ces masses à la conquête du pouvoir exercé par ceux qui étaient si éclairés.
Il ne faut pas confondre collectivisme et communautarisme : Dans l'un l'individu abdique pour le groupe, dans l'autre l'individu est aussi le groupe. Nos sociétés modernes ou modernistes ont oublié ou voulu oublier que la grand famille, la Oumma comme l'appellent les arabos-musulmans ou la tribu, le clan dans d'autres civilisations, n'a strictement rien à voir avec le collectivisme qui ne peut de toute façon qu'aboutir à une direction dictatoriale, car il élimine de facto les minorités, les marginaux ou ceux qui refusent la pensée unique. Certains d'entre nous y ont cru et y croient encore, d'autres ont tiré des leçons du socialisme dictatorial et bolchévique des pays de l'Est européen. Même si certains dirigeants communistes ou socialistes ont fini par condamner les exactions commises, même si les trotskistes s'en sont désolidarisés depuis de nombreuse années, personne n'a fait une étude sérieuse sur les dangers de ce collectivisme qui veut enrôler tout le monde et ne permet pas les écarts de pensées ou d'opinions.
Les différentes mobilisations de ces dernières années, pour le logement, la solidarité avec les sans-papiers ou les sans droits, de défense de l'environnement ou du cadre de vie, des consommateurs, au delà des revendications ponctuelles, ont aussi amené des réflexions sur l'auto-organisation et un regard différent sur les autres continuent à se développer dans plusieurs petits groupes de réflexion, en dehors des collectifs ou autres organisations institutionnalisées, type syndicats ...
J'espère que la crise financière que nous sommes en train de vivre et que tous nos grands hommes politiques de droite comme de gauche, semblent traiter avec légèreté et en nous mentant effrontément sur les causes et les effets, nous permettra de changer nos rapports avec l'économie et que les gens finiront par comprendre que la vie qui nous a été volée par le productivisme et le consumérisme peut se regagner, si nous le voulons.
Lorsque dans les années 1970, nous criions "Jetons nos télés, débarrassons nous de nos voitures", ce n'était pas uniquement contre la société du spectacle ou marchande que nous nous érigions, mais bien contre le début de la dépossession de nos vies. Nous sentions que le matérialisme qui pour certains, comme les communistes ou les socialistes représentait du pain et du confort pour tous, pouvait aussi se terminer par toujours plus de pain et de confort pour certains, au détriment de nos libertés et surtout de ceux qui, ailleurs en auraient de moins en moins, car au-delà des ressources, nous leurs pompions tout leur avenir..
Mais, "l'imagination au pouvoir", "Sous les paves, la plage" , toute cette utopie créative n'ont été, en voyant ce qui se passe actuellement, que des slogans vides de sens, servant de tremplin à ceux qui criaient le plus fort et le plus longtemps et ont su monnayer leurs cris. Sauf, peut-être pour quelque uns ou unes (et encore je ne suis pas si sûre) qui ne se sont alignés sur aucun pouvoir qu'il soit de gauche ou de droite, gardant intact leur soif de changement et leur aversion de l'injustice. Mais ceux -là sont isolés, se méfient de tout et ne font plus confiance à personne, surtout pas à la gauche institutionnnelle, par peur des manipulations et surtout des promesses trahies.
La majorité des ténors des différentes luttes sociales menées depuis les années 1970 : antinucléaires, écologistes, antiracistes, tiers-mondistes ou féministes, sont rentrés dans le giron des socialistes et se sont de ce fait gagnés des places, sinon confortables du moins rentables. Ils ont de ce fait, car étant dans les places de décision et voulant du même coup rester ténors des luttes sociales pour parler au nom du peuple, fait fuir tous ceux qui étaient restés sincères en les trompant par des mensonges politiciens, détruisant du même coup toute confiance dans la politique. Si le mot "politique", qui dans son sens le plus noble veut dire,"vie de la cité", est devenu synonyme de magouille et compagnie, nous le devons pour beaucoup à nos chers copains socialistes. Même si la droite qui est au pouvoir actuellement ne nous laisse pas beaucoup d'espoirs de changement, même si elle met en place une société de plus en plus musclée, même si elle exclue de plus en plus de citoyens de la vie politique et sociale, même si elle expulse les étrangers, elle ne fait pas pire que ce qu'ont fait ses prédecesseurs dont nous ne voulons pas non plus. Nous avons déjà donné et celà suffit amplement.
Si, dans les années 197O, nous avions commencé à réfléchir sur un mouvement écologiste à créer pour constituer une alternative aux deux modèles dominants, le capitalisme et le socialisme, c'est que déjà nous sentions que les deux modèles allaient attirer l'humanité à sa perte, car les deux étaient fondés sur l'exploitation de la planète, sur l'écrasement des autres civilisations et la disparition des autres espèces. Malheureusement certains écologistes, surtout ceux qui ont usurpés l'étiquette n'ont rien eu de plus pressé que de vendre nos réflexions, même si elles n'étaient que balbutiantes, au plus offrant, en l'occurence, les socialistes. Pour quelques places, quelques circonscriptions, ils sont prêts à vendre leurs âme et surtout celle des autres.
L' ECOLOGIE POLITIQUE
L'écologie politique actuelle : qu'en reste-t-il ? On nous dit souvent que l'écologie politique, du moins celle qui va aux élections a perdu son combat, car elle s'est divisée.. C'est une analyse trop simpliste et surtout trop facile. L'écologie en tant que concept, philosophie ou idéologie est beaucoup plus vaste et plus profonde que ces quelques clampins, clampines qui se sont partagés les postes pour continuer à gérer les catastrophes actuelles et à venir. Même si à un moment donné, nous avons pensé qu'il serait intéressant de parler de nos idées, nos réflexions concernant le productivisme, la destruction de la planète et des ressources, la domination et la colonisations des populations, dénoncer les différentes pollutions, les dangers et les méfaits de l'industrie nucléaire et chimique, de l'armement et de la conception destruction de masse et que les campagnes électorales pouvaient se transformer en tribune . Nous étions déjà rentrés dans ce que dénonçait si bien Guy Debord, dans sa fameuse "société du spectacle" et la seule issue offerte par la lucarne était : de jouer le jeu et de se présenter aux élections pour pouvoir s'exprimer.
Malheureusement, s'exprimer était déjà participer et s'adapter à la société du spectacle. Le long terme, l'avenir de l'écologie globale, préparer la société de demain, penser aux générations futures, tout celà était oublié, car il fallait apprendre à gérer tout de suite et il fallait devenir gagnant.
Je n'ai jamais compris ce qu'on avait à gagner dans des postes-otages de cette société.
Je ne comprends toujours pas.
Si c'était pour faire exactement la même chose que les autres, ce n'était pas la peine de créer "les Verts".
Et cela continue de plus belle. Le mouvement écologiste politique dans sa branche verte, ou du moins ce qu'il en reste après l'enterrement de première classe de son autonomie, est en train de continuer à s'engouffrer allègrement dans une brèche laissée ouverte par tous ceux qui ont quitté le bateau, dans un "programme commun de la gauche progressiste, reconstitué pour l'occasion et remanié à la sauce socialiste. Est-ce cela "l'alternative " que nous avons cherché à construire depuis si longtemps ? En quoi, une recomposition de bric et de broc, sans aucune base réelle, peut-elle devenir miraculeusement une alternative? Une alternative à quoi? Une alternative pour qui? Il ne faut surtout pas se tromper de mot, car après avoir galvaudé le mot politique qui voulait dire dans son sens noble : vie de la cité, et qui est aujourd'hui synonyme de "magouilles, manipulations, affairisme et strapontins", tous ces arrivistes de pacotille sont en train de dénaturer le mot : alternative pour en faire tout simplement une alternance entre la gauche institutionnelle et la droite autoritaire, en pensant que tout peut recommencer inlassablement.
Après l'effondrement du mur de Berlin qui divisait le monde en deux, après la crise du capitalisme et la prise de pouvoir des financiers de toutes sortes, où est cette différence entre les deux conceptions de partage de la planète ? Les deux politiques se confondent, d'ailleurs nos chers énarques sont issus des mêmes écoles et ont suivi le même cheminement, entre : progrès, productivité, consommation, croissance et pouvoir d'achat. Ils veulent tout, la plupart du temps pour eux, puis s'il en reste on partagera. La droite, ça se sait, la gauche, dans toutes ses composantes, le camoufle, tout en sachant que de ce fait elle trahit tout ce qu'elle a cherché à édifier en se servant de ceux qui y ont cru. Le mouvement écologiste, dans sa partie non électoraliste pouvait être et peut encore, s'il s'en donne les moyens, devenir cette véritable alternative. Mais pour y arriver, il ne faut pas faire l'impasse sur l'historique du mouvement, sur les manipulations des uns et des autres pour nous attirer dans le giron des socialistes pour soit disant grandir et devenir plus nombreux et rentrer dans les institutions pour les changer de l'intérieur. La seule alternative qu'ils nous proposent c'est faire le jeu institutionnel pour grignoter quelques miettes, alors que tout se dégrade.
Toutes ces années passées à construire petit à petit et avec si peu de moyens, une organisation politique indépendante et donc offensive contre toutes les manipulations politiciennes, n'ont pas été perdues pour tout le monde, vu que nos marionnettes médiatisées n'ont pas hésité à la vendre aux socialistes. Du coup ils ont même fait semblant d'oublier que ceux avec qui ils créent l'alternance ont surtout aidé à casser toute idée de mouvement écologiste indépendant qui risquait de leur faire de l'ombre, car plus neuf et surtout ne s'étant pas encore compromis à leur côté..
En se plaçant nettement à gauche et en faisant du suivisme derrière ceux qui pensent qu'on peut indéfinitivement continuer à détruire la nature et les espèces vivantes, à s'imaginer que la civilisation des lumières est supérieure aux autres, à croire à la techno-sciences pour sauver l'humanité, les verts se sont coupés la route vers la construction d' une véritable alternative écologiste qui prend en compte le présent et le devenir des humains, de la planète, des autres espèces et des générations futures.
Existe-t-il une gauche institutionnelle ou autre
qui n'a pas trahi le mouvement social ?
Certains, tant de fois manipulés, ridiculisés ou carrément jetés, semblent encore y croire aujourd'hui. Ils ont perdu toute mémoire. C'est certainement cette capacité d'oubli qui fait qu'une alternative crédible et indépendante ne peut se développer officiellement dans ce pays, même si elle continue à exister localement et éparpillée dans de petites unités ou communautés. Nous sommes quelques uns à penser que ce qui fait notre faiblesse d'analyse aujourd'hui, c'est ce manque de mémoire, qui nous fait à chaque fois tout recommencer, en oubliant ce qui a déjà été fait. Cela fait près d'un demi siècle que cette gauche mythique détruit au fur et à mesure qu'elle s'investit dans les mouvements sociaux. Il serait temps de se poser clairement la question : pourquoi ? Le jeu institutionnel et l'appât du pouvoir n'expliquent pas tout. Les intérêts doivent être plus économiques, financiers que politiques. La gestion des différentes "affaires" nous le confirme, ainsi que les "pots de vins" ou l'achat des militants. Ils ont promis le "socialisme", en attendant ils ont surtout réconcilié les Français avec le capitalisme qu'ils ont rebaptisé "économie libérale". Ils ont ainsi, en s'appuyant sur les luttes sociales, les trahissant au passage, travaillé allègrement pour le retour de la droite et la déconfiture de leurs troupes.
La manipulation des mouvements antinucléaires,
anti-guerres et antiracistes
suite en commentaires, lien :
http://r-sistons.over-blog.com/article-25013049-6.html#anchorComment
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http://obi.abonnemine.over-blog.com/
Une petite sélection d'articles :
"Le capitalisme touche à sa fin"
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/11/le-capitalisme-touche-a-sa-fin_1105714_1101386.html
"parachutes dorés contre pays pauvres"
à Strasbourg
"Ils veulent refonder le capitalisme sans en discuter avec les premières victimes, les pays pauvres. Il manque 170 pays. Ils sont capables de trouver 3.000 milliards de dollars pour les banques, mais malgrés les promesses, il est très difficile de trouver 50 milliards pour l'alphabétisation", a déclaré le porte-parole de l'alliance, Julien Bayou, à l'Associated Presse.
A lire ici:
http://fr.news.yahoo.com/3/20081115/tfr-strasbourg-manifestation-pauvrete-g2-56633fe.html
Selon M.Medvedev, les efforts du gouvenement ukrainien "visent plutôt la désunion maximale des peuples russe et ukrainien, qui ont des liens historiques, culturels et spirituels séculaires dans une atmosphère d'amitié et de confiance mutuelle".
http://chiron.over-blog.org/article-24744773.html
Le président russe Dimitri Medvedev , qui prône un pacte de sécurité global pour l'Europe, a appelé les pays européens à s'abstenir de tout unilatéralisme en matière de sécurité, lors d'un sommet Russie-UE à Nice.
"Nous devons tous nous abstenir de démarches unilatérales influant sr la sécurité jusqu'à ce qu'un accord global sur la sécurité européenne soit signé. La Russie n'a jamais agi unilatéralement. Toutes les décisions que nous avons préparées y compris celles que j'ai récemment annoncées, sont une réaction au comportement de certains Etats européens", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet.
Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles, attaques, venant d'Iran ou de Corée du Nord. Les Etats-Unis comptent ainsi installer un radar en République Tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou se sentant menacé a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines pour rassuré la Russie.
Le 5 novembre, dans un message adréssé à l'Assemblée fédérale (parlement), le président russe Dimitri Medvedev a dévoilé son plan de riposte, annonçant le déploiement de missiles de théâtre Iskander dans lenclave de Kaliningrad sur la mer Baltique coincée entre la Pologne et la Lituanie, et la mobilisation de moyens de lutte electronique en vue de neutraliser le bouclier antimissile américain.
"Puisque nous vivons tous dans la même maison, rencontrons nous et cherchons un accord. C'est là le sens du nouveau pacte", a poursuivi M.Medvedev.
Selon le chef du Kremlin, la Russie est prête à travailler sur le nouveau document avec l'Union Européenne qui pourrait "jouer un rôle de coordination très constructif".
http://chiron.over-blog.org/article-24746885.html
"Les propositions russe, techniques, financières, économiques, sont de grande qualité et (...) se rapprochent beaucoup des propositions européennes", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy
M.Medvedev, ajoute que les autorités du pays affecteront 200 milliards de dollars pour soutenir le "secteur réel".
Il a également fait savoir que les lois nécéssaires pour faire de la Russie un nouveau centre financier mondial serait adoptées d'ici à la fin de l'année.
http://chiron.over-blog.org/article-24770869.html
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La Chine désormais premier créancier
de l'Etat américain
La Chine est devenue le premier créancier de l'Etat américain, donnant une nouvelle illustration de e croissante des économies de ces deux puissances de la planète.
Pékin a accru sa part en bons du Trésor américain de 541,4 milliards en août à 585 milliards de dollars en septembre, dépassant désormais le Japon
Première puissance économique mondiale, les Etats-Unis s'appuient depuis longtemps sur les achats de leurs obligations d'Etat par l'étranger pour financer leur gigantesque dette.
Le phénomène illustre le lien symbiotique entre l'excès d'épargne chinoise et le manque d'épargne aux Etats-Unis
Mais on y voit bien aussi les limites de ce que peut faire la Chine" en matière d'investissements
Car si la Chine est assise sur un matelas d'or --quelque 1.900 milliards de réserves de change en septembre-- elle n'a pas autant de possibilités de placements "sûrs" qu'elle le souhaiterait.
Or ces réserves s'accroissent très rapidement, apportant au pays des masses de devises alors que le yuan lui n'est pas convertible et obligeant la Banque centrale à des opérations de stérilisation. Une part de ces dollars repart directement à l'étranger.
(..) Malgré la crise, les obligations américaines restent un des placements les plus sûrs de la planète pour les Chinois
Pour certains experts, l'investissement chinois vise aussi à soutenir un partenaire économique de premier plan.
Les Etats-Unis ont besoin d'aide...
La Chine investit une partie de ses très confortables réserves aux Etats-Unis car elle veut que les taux d'intérêt y restent modérés: ses exportations dépendent de l'attitude du consommateur américain...
"C'est une façon de soutenir le marché américain, grand absorbeur d'exportations chinoises. Il y aurait des produits plus rentables et c'est d'ailleurs ce que certains pensent en Chine, que leur argent serait mieux placé ailleurs", ajoute-t-il.
Mais cela revient à accroître aussi l'interdépendance des deux économies, la Chine n'étant pas susceptible de se débarrasser brusquement de ses actifs en dollars, "sauf à se tirer une balle dans le pied" dit un expert occidental.
A terme il y aura diversification, mais elle se fera de manière progressive...
http://fr.news.yahoo.com/2/20081119/tts-la-chine-desormais-premier-creancier-c1b2fc3.html
Russie de 1905-1917, vidéos sur changement de société
http://socio13.wordpress.com/2008/11/21/russie-de-1905-a1917/
Jean ferrat, les guerilleros :
http://www.dailymotion.com/video/x1mpo1_jean-ferrat-les-guerilleros_music
- De l'instrumentalisation politique de l’armée dans la présidence à vie
- La psychiatrie française va de plus en plus mal
- Somalie : quels pirates faut-il éradiquer M. Kouchner?
- La France aidera la Géorgie à reconstruire(lire:avec mes sous) un radar près de Tbilissi
- Sarajevo : quand Allah débarque à l’école maternelle...
- La Dati de péremption est largement dépassée.
- La Restauration Aubry (& le bonheur de F Bayrou)
Berlusconi-Sarkozy :
Nous avons déjà noté ici les convergences entre Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy (lire Un petit Berlusconi français) : en Italie comme en France, la droite dure est à l’œuvre, mettant en place ses contre-réformes de façon systématique. Il en va ainsi par exemple dans l’Éducation nationale, que les deux gouvernements sont en train de “réformer”. De l’autre côté des Alpes, l’opposition à ces mesures atteint des sommets - comme c’est curieux : on n’en parle pas beaucoup dans nos médias, serait-ce par crainte que les Français pratiquent l’analogie ? Berlusconi frappe encore plus fort que Sarkozy :
Madagascar : La Corée du Sud acquiert des terres gratuitement
http://www.malango-actualite.com/article-madagascar__la_coree_du_sud_acquiert_des_terres_gratuitement-4282.htm
La propriété privée ne constitue pour personne un droit inconditionnel et absolu.
La terre a été donnée à tous et pas seulement aux riches.
Personne n'a le droit de garder pour son usage exclusif ce qui est superflu, alors que d'autres manquent du nécessaire.
Paul VI, Encyclique Popularum progressio
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/11/22/11462407.html
C O M M E N T A I R E S : I C I