Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
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La Chine par le truchement de son premier ministre Wen Jiabao a confirmé qu’elle ne craignait pas la crise financière parce qu’elle est confiante dans la stabilité de son marché financier qui est largement contrôlé par l’Etat. En revanche, l’économie chinoise est en train de mettre en place un système de protection face à ce qui pour la Chine plus préoccupant que la crise financière à savoir la récession mondiale.
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a réitéré le 14 octobre, lors de son entretien téléphonique avec son homologue britannique Gordon Brown, que la Chine était confiante dans la stabilité de son marché financier. Et elle a renouvelé sa volonté de collaborer au plan de sauvetage de l’économie mondiale.
Selon Wen Jiabao, le secteur financier chinois s’ouvre de façon régulière ces dernières années. Cependant la participation des institutions financières chinoises au marché mondial en est encore à ses débuts ; en outre, la réforme du secteur financier chinois a renforcé sa capacité à lutter contre les risques éventuels. La crise financière actuelle devrait donc avoir une influence limitée et contrôlable sur la Chine. Comme nous l’avions vu grâce à l’économiste Li Qiqing(1), le sytème financier chinois ont plusieurs piliers, les banques commerciales d’Etat sous la direction de la Banque centrale, auquel participent également des établissements financiers non bancaires contrôlés également par des capitaux d’Etat, telles les sociétés de gestion de portefeuille, de bourse, d’assurance, de gestion financière,etc… Même cloisonnées ces diverses institutions sont toutes sous contrôle étatique. Ce qui s’avère dans la situation actuelle, outre les énormes réserves de liquidité une garantie face aux menaces d’effondrement du système financier.
Ce qui apparait ici, mais également en Inde que la meilleure chance des pays émergents demeure le fait de n’avoir pas obéi aux directives du FMI et de la banque mondiale en matière de libéralisation et de privatisation. Dans cette crise les facteurs de résistance et de lutte se situent aux antipodes du capitalisme, et sont d’autant plus importantes qu’elles vont vers le socialisme qu’il soit ou non de marché. Il n’en demeure pas moins que la recession des pays occidentaux risque d’avoir des effets sur les économies des pays émergents et des pays du sud, en freinant leur développement, et en pesant sur des populations fragiles. La réponse se situe d’abord dans le développement des marchés intérieurs et pour cela lutter contre leur formidable inégalités. C’est ce à quoi vient de s’atteler la denière réunion du Comité central du Parti communiste chinois en proposant un plan de développement des zones rurales à la fois pour continuer vers l’autosuffisance alimentaire et faire face aux tensions sociales. Mais également dans le développement de rapports sud-sud et la constitution de zones régionales qui échapperaient au poids des pays occidentaux, de la triade Etats-Unis, Europe et Japon, plus généralement du G7. Sans pour autant les isoler en contribuant à leur asphyxie de ce fait.
Parce que aujourd’hui alors que les injections phénomènales par le trésor étasunien et par l’Union européenne semvblent avoir temporairement écarté le bloquage des échanges interbancaires de la semaine dernière, ce qui apparaît désormais c’est un récession. Une récession qui part non seulement de la masse monétaire dollar en circulation, mais surtout de la pression sur les peuples et sur les salariés. Désormais la consommation est bloquée. Une récession peut y compris provoquer à nouveau le bloquage financier outre les effets sur l’emploi, les salaires et la survie de populations les plus fragiles. Après la brève embellie dûe à l’annonce d’injections massives, les Bourses sont reparties à la baisse à cause cette fois de la conviction des investisseurs de l’existence d’une récession mondiale.
Les entreprises d’Etat chinoises doivent se montrer prudentes en 2009
Le gouvernement chinois a déclaré que les entreprises d’Etat devraient se montrer prudentes en matière d’investissement en 2009, afin d’empêcher toute crise financière, l’économie mondiale étant sur le point de s’effondrer.
La Commission de Contrôle et de Gestion des biens publics du Conseil des Affaires d’Etat (gouvernement central) a fait cette demande dans une circulaire publiée tard lundi. C’est la première fois que les entreprises d’Etat sont appelées à faire preuve de prudence en ce qui concerne les budgets d’investissement en bourse et dans les futurs marchés.
Selon Shanghai Securities Journal, cette circulaire indique que les entreprises d’Etat vont diminuer leurs investissements, en particulier en bourse.
Li Feng, analyste chez China Galaxy Securities, a annoncé que les entreprises d’Etat investissaient des centaines de milliards de yuans en bourse, ce qui représente moins de 10% du budget total.
Il a ajouté que la diminution des investissements des entreprises d’Etat n’aurait que peu d’impact sur le marché boursier.
Selon la circulaire, les entreprises d’Etat devraient également parvenir à un équilibre à long terme entre les fonds de fonctionnement et d’investissement.
Garantir un capital stable, l’approvisionnement, et empêcher une crise financière font partie des principaux objectifs du gouvernements pour l’année 2009.
Les troubles économiques nationaux et internationaux provoquent des incertitudes croissantes chez les entreprises d’Etat. Elles ne savent pas quels budgets à adopter pour des choses telles que l’énergie, les matières premières et la main d’oeuvre.
Parallèlement, le financement est plus difficile pour les entreprises en raison d’une politique monétaire plus stricte.
Au cours du premier semestre 2008, les bénéfices des entreprises d’Etat ont diminué de 10,3% par rapport à l’année précédente pour tomber à 425,6 milliards de yuans (62,3 milliards de dollars), malgré une croissance à deux chiffres des bénéfices des ventes.
Dans la circulaire, la commission ordonne à 147 entreprises d’Etat, sous sa supervision, d’élaborer des rapports budgétaires pour 2009.
Les entreprises d’Etat dont les bénéfices sont en baisse ne seront pas autorisées à augmenter leur budget.
La commission a demandé aux entreprises d’Etat de remettre leurs rapports budgétaires avant le 31 janvier 2009. Ces rapports doivent couvrir les frais de fonctionnement, les filiales nationales et à l’étranger, les institutions et les projets de construction sous l’adminisration des entreprises d’Etat.(2)
L’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, réunis en sommet mercredi à New Delhi, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué, selon eux, la crise financière mondiale qui menace le développement de ces trois puissances émergentes.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh recevait le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le nouveau chef de l’Etat sud-africain Kgalema Motlanthe pour la troisième conférence annuelle India-Brazil-South Africa (IBSA).
Ce sommet tripartite, qui se contente d’habitude de plaider pour le renforcement des liens commerciaux et diplomatiques entre ces jeunes poids-lourds en pleine croissance, s’est transformé en tribune contre le capitalisme financier occidental.
Pour le président brésilien, bon nombre de pays en développement sont devenus “les victimes d’une crise financière mondiale engendrée par les pays riches”. Il est particulièrement injuste, a tonné Lula, que les nations pauvres aient “à payer pour l’irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino”.
Et “en cas de récession en Europe et aux Etats-Unis”, les pays du Sud seront touchés car “nous sommes les vendeurs et ils sont les acheteurs”, a prévenu le Brésilien.
M. Motlanthe s’est tout autant insurgé contre “des décisions malvenues d’un petit nombre qui ont poussé le système financier international au bord de l’effondrement”.
“En tant que représentants du monde en développement, nous devons dorénavant considérer avec la plus grande prudence des solutions clefs en main prescrites par le monde développé”, a-t-il averti.
La déclaration finale du sommet s’alarme “des turbulences sans précédent sur les marchés financiers internationaux qui menacent la prospérité mondiale”. C’est une “grande crise de confiance pour laquelle les responsables devront être tenus comptables”, fustige le communiqué en exigeant “davantage d’éthique en économie”.
Lors de la faillite à la mi-septembre de la banque américaine Lehman Brothers, le ministre indien du Commerce, Kamal Nath, s’était plu à rappeler à l’adresse de l’Occident que “ceux qui nous ont enseigné les meilleures recettes financières ont été incapables de sauver leur propre système financier”.
Plus apaisant, le Premier ministre Singh a jugé que les trois géants d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique “avaient un rôle majeur à jouer pour garantir une croissance mondiale équitable et contribuer à la stabilité internationale”.
Son ministre des Finances, Palaniappan Chidambaram, répète tous les jours que l’économie et le système bancaire de la dixième puissance mondiale sont “solides” et à l’abri de la bourrasque financière internationale.
L’Inde, dont le phénoménal développement ces dernières années doit beaucoup aux investissements étrangers, se targue d’être “protégée” grâce à une économie loin d’être complètement libéralisée, à d’importantes réserves en devises et à une croissance tirée par son marché intérieur et non par ses exportations.
Reste que des clignotants sont au rouge: la Bourse de Bombay et la roupie s’effondrent, la croissance ralentit et les entreprises s’inquiètent de ne plus avoir accès aux crédits des banques.
Le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Inde –aux populations cumulées de 1,3 milliard d’habitants– sont également convenus de porter de 10 à 15 milliards de dollars d’ici à 2010 leurs échanges annuels commerciaux trilatéraux.
Leurs dirigeants ont aussi parlé de la flambée des prix alimentaires et du pétrole, d’une relance des négociations au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU où ils convoitent des sièges de membres permanents.(3)
Sarkosy à la tête des pays européens leur propose d’entériner le leadership occidental
Nicolas Sarkozy lors de la réunion des pays de l’Union, européenne a déclaré : « Il nous faut un nouveau Bretton Woods.Car nous devons nous attaquer aux racines du mal. » la chancelière allemande avait appelé le matin à Berlin à la convocation d’un G8 avant la fin de l’année et de préférence en novembre sur le thème « du renforcement du rôle du Fonds monétaire international dans la surveillance des institutions financières ». Pour Nicolas Sarkozy, qui avait proposé en septembre devant les Nations unies l’organisation d’un G8 élargi, l’objectif des Vingt-Sept était clair : les Européens, « pleinement unis » doivent obtenir des Etats-Unis, mais aussi des grands pays émergents, qu’ils participent à un sommet international. L’ojectif est clair, il ne faudrait pas que profitant de la crise, et de l’affaiblissement du pouvoir nord-amériacin la conduite de l’économie mondiale échappe au capitalisme et à l’impérialisme occidental. Il faut donc profiter de cette crise pour aller vers un ranforcement institutionnel. Imposer l’Union europénne au pris de quelques assouplissement, mais aussi imposer de nouvelles institutions internationales, un nouveau Bretton wood, sous direction étroite du FMI. L’Amérique latine qui met en place la banque du Sud, les pays émergents qui dénoncent le rôle du FMI, la Chine qui joue sa stratégie de leader des pays asiatique, la Russie qui reçoit de plein fouet la crise financière vont-ils accepter de se soumettre à ce nouveau leadersip ? Nicolas Sarkozy qui a enfin trouvé un rôle à ce qu’il estime sa mesure se voir bien à la tête de l’Europe se voit bien imposer une nouvelle phase du capitalisme monopolistique d’Etat succédant au néolibéralisme mais toujours au profit des mêmes. Il a bien réussi l’exploit d’imposer aux peuples européens, et au peuple français, d’assumer la dette du capitalisme et des speculateurs.
Cette grande réforme a d’autant plus de chance d’être engagée que la récession a commencé à se faire sentir dans l’Union, la condamnant à plusieurs trimestres de stagnation économique. Le commissaire Almunia, qui devrait chiffrer ce ralentissement début novembre dans les prévisions d’automne de la Commission, a exhorté les Vingt-Sept à s’en préoccuper et à prendre des mesures coordonnées. L’Autriche a même prôné un plan anti-récession qui a cependant été jugé inutile. Les Pays-Bas ont fait valoir que le Pacte de stabilité autorise un dépassement provisoire des déficits publics du seuil des 3 % de PIB et un délai prolongé pour rééquilibrer les finances publiques en cas de « circonstances exceptionnelles ». Les Vingt-Sept ont donc constaté que la crise financière sans précédent qui sévit depuis des mois justifie ce traitement particulier.
Danielle bleitrach
(1) Li Qiqing. La modernisation du système financier et bancaire en Chine, sur ce blog.
(2) Source: xinhua
(3) Le point en ligne.15 octobre 2008
http://socio13.wordpress.com/2008/10/16/la-chine-annonce-que-leconomie-mondiale-est-sur-le-point-de-seffondrer-linde-le-bresil-et-lafrique-du-sud-reunis-en-sommet-mercredi-a-new-delhi-ont-fustige-les-pays-riches-pour-avoir-provo/
Envoyé Spécial et le Dalaï-Lama
Envoyé spécial dénonce et révèle le despotisme et la tyrannie que ce dernier appliquait au Tibet en tant que souverain absolu avant sa fuite en Inde, exposant ainsi au grand jour sous les yeux du public français l’aspect sombre, ténébreux et obscur du Dalai Lama ainsi que ses agissements peu connu du monde, rapporte « Global Times ».
http://socio13.wordpress.com/2008/10/14/les-chinois-narquois-devant-les-changements-de-ton-des-medias-francais/#more-6024
Quel sera le rôle de la Chine dans la crise ?
De manière significative, ce fut la Chine qui assura, par une politique responsable la stabilité de l’Extrême-orient alors que les prescriptions américaines échouaient en Indonésie et étaient ouvertement rejetée en Malaisie”
http://socio13.wordpress.com/2008/10/07/quel-va-etre-le-role-de-la-chine-dans-la-crise-systemique-et-au-dela-quelle-peut-etre-la-sortie-de-crise-par-danielle-bleitrach/
Comprendre la société chinoise
http://socio13.wordpress.com/2008/09/09/comprendre-la-societe-chinoise-interview-de-minqi-li-sur-la-nouvelle-gauche-et-sondage-du-quotidien-du-peuple/
Les communistes vont-ils changer la Chine ?
http://socio13.wordpress.com/2008/08/29/l%e2%80%99empire-du-milieu-sous-le-feu-des-mouvements-sociaux-les-communistes-vont-ils-changer-la-chine/
Mais, vous le savez. En Occident, et chez ses vassaux, des manifestations, soigneusement organisées depuis longtemps, ont la volonté de perturber vos Jeux Olympiques, fanatisant les populations et les opinions publiques contre vous. Nos castes au pouvoir ne supportent pas votre succès. Vous sortez d'une longue histoire, douloureuse, héroïque, magnifique. Elles ne supportent pas votre indépendance. (..)
Pardon, au nom du Passé, pour avoir envahi votre pays, nous être livrés à des atrocités et participé à son pillage, pendant un siècle (..)
http://stanechy.over-blog.com/article-18658527.html
J'ai eu l'occasion de parler régulièrement de la Chine, et du Tibet,
sur mes blogs. Par ex :
Scandaleuse couverture des J.O.
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-21795373.html
Un peu de pub-copinage :
L'ami-lecteur Delorca publie ça, alors j'en parle !
La revue Commune, qui m'avait demandé il y a quelques mois un article sur le socialisme vient de le publier (n°51, septembre 2008). C'est un texte dans le prolongement de mon "Programme pour une gauche française décomplexée".
La revue est en vente sur http://www.letempsdescerises.net/noyau/index.php?menu_id=20&type=livre&idLivre=720.
http://delorca.over-blog.com/article-23837584.html
Bretton woods, ou plan Marshall ?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45903
Crise financière,
ou monétaire ?
Résoudre par un tour de passe-passe, style traites de cavalerie, une crise financière c’est oublier que cette crise n’est pas un accident, mais l’aboutissement d’une erreur économique fondamentale :
l’économie n’est pas la recherche du rendement maximum, mais devrait être la recherche de l’équilibre des échanges afin d’en assurer la pérennité.
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45910
A qui profite la crise ?
Qui est derrière la crise financière ?
http://www.marcfievet.com/article-23843414.html
Le capital veille sur nous
si les peuples font confiance à ces gens là ils auront mérité leur sort. Leur confier le soin de réformer le système, c’est confier à un pédophile récidiviste le soin de gérer un orphelinat.
http://socio13.wordpress.com/2008/10/17/le-capital-veille-sur-nous/
Ziegler : Un enfant que meurt de faim aujourd'hui est assassiné
http://socio13.wordpress.com/2008/10/17/%c2%abun-enfant-qui-meurt-de-faim-aujourdhui-est-assassine-par-jean-ziegler/
C O M M E N T A I R E S : I C I