L'Arche, août-septembre 2008
Début juillet 2008, au moment où le dessinateur Siné faisait scandale en établissant un lien entre le fils de Nicolas Sarkozy, la religion juive et l’argent, un autre amalgame de ce genre passait totalement inaperçu. L’auteur, pourtant, n’est pas moins connu que Siné: il s’agit du journaliste conspirationniste Thierry Meyssan. Son article est intitulé «Opération Sarkozy: comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française».
Ce texte n’a pas encore eu, chez nous, les honneurs de la presse écrite. Mais il circule sur internet en diverses langues: français, anglais, espagnol, allemand, portugais, italien, russe… Et il sert déjà de «référence» à des auteurs de tout poil, depuis les polémistes européens ou nord-américains d’extrême droite et d’extrême gauche, jusqu’à la presse latino-américaine d’inspiration castriste et chavézienne.
L’article est long et verbeux, mais son argument, comme nous le verrons, tient en quelques mots: Nicolas Sarkozy est l’agent d’une puissance occulte associant les États-Unis et Israël, les Juifs et la CIA
suite à http://www.juif.org/go-blogs-10071.php
Thierry Meyssan sur Wikipedia :
Thierry Meyssan, né le 18 mai 1957 à Talence (Gironde), est un journaliste français, président-fondateur du Réseau Voltaire.
Élevé dans un milieu très
catholique, il s'affirme ensuite comme « libre-penseur »[1]. Il centrera une partie de ses activités autour d'un militantisme laïque tout en manifestant un vif intérêt pour les questions religieuses au point de suivre des études de théologie [réf. nécessaire]. Selon Max Lagarrigue, il était membre de la Franc-maçonnerie et a été exclu du Grand Orient de France en mai 2000[2].
Au cours de l'année 2007, il s'est exprimé sur les chaines de télévision (de nombreux pays...) mais sur aucune télévision française[3].
Il est membre du comité éditorial de la 9/11 Scholars Review.
Dans un entretien au site internet Reopen911 paru en septembre 2008[4], Thierry Meyssan indique travailler pour le news magazine russe Profile et collaborer à la chaîne de télévision libanaise al-Manar et à des chaînes de radio et de télévision iraniennes.
Engagement associatif et politique [modifier]
En 1989, il crée le Projet Ornicar, destiné à «lutter contre les discriminations fondées sur la sexualité»[5]. Cette association participe à la rédaction du rapport Roth au Parlement européen[6], négocie avec des organisations intergouvernementales le statut des fonctionnaires internationaux gays et lesbiens[7], et fait inscrire la dépénalisation de l'homosexualité au sommet de la CSCE.
En mars 1994, il fonde le Réseau Voltaire dont l'objectif déclaré est la « défense de la liberté d'expression et de la laïcité » [8]. Cette association publie des enquêtes remarquées sur l'extrême droite (en particulier sur le service d'ordre du Front national, qui mène à une enquête parlementaire), et sur l'Église catholique (par exemple l'Opus Dei), etc. Ses adversaires l'attaquent plusieurs fois en diffamation, mais n'obtiennent aucune condamnation[réf. nécessaire]. Par la suite, il transforme cette association française en un « réseau international de presse non-alignée ».
De 1996 à 1999, il est coordinateur suppléant du Comité national de vigilance contre l'extrême droite qui rassemble chaque semaine les 45 principaux partis politiques, syndicats et associations de gauche pour élaborer une réponse commune face à la montée de l'intolérance[9].
De 1999 à 2002, il succède à Emma Bonino à la tête de la Coordination radicale anti-prohibitionniste, une organisation internationale visant à lutter contre le crime organisé en mettant fin à ce qu'ils voient comme sa principale source de revenus : la prohibition des drogues [réf. nécessaire].
De 1994 à 2008, il est Secrétaire national du Parti radical de gauche. À ce titre, il a fait partie des équipes de campagnes de Bernard Tapie (élections européennes de 1994) et de la députée Christiane Taubira (élection présidentielle de 2002).
(..)
L'Effroyable imposture [modifier]

Son livre de 2002, L'Effroyable imposture a été un best-seller mondial, traduit en vingt-sept langues, bientôt suivi par un second, le Pentagate. Meyssan y défend la thèse selon laquelle les attentats du 11 septembre seraient un acte de terrorisme intérieur et non le fruit d'un complot extérieur. Sur cette base, il a mené campagne pour que l'Assemblée générale de l'ONU ouvre une enquête internationale sur les attentats du 11 septembre 2001, mais n'y est pas parvenu malgré le soutien de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe [réf. nécessaire]. Ce livre, chroniqué dans la presse étrangère et épuisé en France dès sa première semaine de publication, a rebondi et touché une plus large audience, à partir de l'invitation de Thierry Meyssan à une émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson.
En juin 2002, Thierry Meyssan a été déclaré persona non grata sur le territoire des États-Unis par le Département de la Défense américain[réf. nécessaire]. Selon une statistique du Département de la Sécurité intérieure, datée de juin 2005, plus de 3 000 ouvrages ont été publiés dans le monde pour ou contre Thierry Meyssan.
En juillet 2005, le Département d'État des États-Unis d'Amérique a publié un opuscule présentant Thierry Meyssan et le Réseau Voltaire comme les principales sources de désinformation anti-américaine dans le monde[10].
Cinq chefs d'État en exercice ont apporté publiquement leur soutien à la thèse de Thierry Meyssan : le président Mahmoud Ahmadinejad (Iran), le président Bachar el-Assad (Syrie), le président Hugo Chávez (Venezuela), le cheikh Zayed (Émirats arabes unis), le président Fidel Castro (Cuba)[11]. Parmi les anciens chefs d'État et de gouvernement, on compte Mário Soares (Portugal), l'ancien président italien Francesco Cossiga[12](Italie) et Mahatir bin Mohammed (Malaisie).
L'Effroyable imposture 2 [modifier]
En mai 2007, Thierry Meyssan publie une étude sur « l'offensive israélienne contre le Liban, en juillet 2006, et le remodelage du Grand Moyen-Orient », sous le titre L'Effroyable imposture 2. L'ouvrage est d'abord diffusé en version arabe au Liban et en Syrie. Il est salué comme décisif par l'opposition libanaise[réf. nécessaire] (Courant patriotique libre, Hezbollah, PSNS), mais provoque la colère de Saad Hariri[réf. nécessaire].
Le livre est édité en France par une société spécialement créée par le groupe Alphée de Jean-Paul Bertrand et diffusé par la Sodis d'Antoine Gallimard.
Axis For Peace [modifier]
En novembre 2005, Thierry Meyssan a présidé le Colloque Axis for Peace 2005 regroupant plus de 130 participants (intellectuels, diplomates, politiques, journalistes, etc.) venant de 37 pays pour débattre de la situation internationale et appeler à une mobilisation populaire internationale en faveur du droit international et de la paix dans le monde contre le courant néo-conservateur et l'« impérialisme états-unien ».
Famille [modifier]
Thierry Meyssan est le petit-fils du colonel et polytechnicien Pierre Gaïsset, observateur militaire de l'ONU et président de la Commission d'armistice Israël-Liban[14].Il est également le fils de Michel Meyssan, ancien conseiller municipal de Bordeaux et proche de Chaban-Delmas.
La tragédie du 11 septembre 2001
est encore très présente dans nos mémoires façonnées par des images-choc surmédiatisées qui n’ont fait l’objet d’aucune analyse objective ni contre-enquête sérieuse et indépendante. L’énorme émotion suscitée par cette catastrophe a été canalisée pour appuyer, depuis 7 ans déjà, la manichéenne rhétorique de la "guerre contre le terrorisme", sur fond de "guerre des civilisations".
Cette tragédie constitue l’évènement fondateur et la pierre angulaire de cette dérive ultra sécuritaire, celle qui conditionne les relations internationales de ce début de siècle: à travers ce choc planétaire, nous sommes entrés dans une nouvelle ère de tensions et de chaos dont nous dénonçons les prémices et donc les effets.
La tragédie du 11 septembre 2001 .a ainsi été utilisée pour justifier la plupart des décisions de politique étrangère des nations occidentales :
Suite à http://www.reopen911.info/11-septembre/communique-de-presse-11-septembre-
2008/#more-420