Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
La Turquie prend conscience
de sa puissance,
et intervient en Georgie
et en Mer Noire.
Attention ! Acteur majeur,
et de plus en plus méfiant
... vis-à-vis de Washington !
En bloquant l’accès à la Mer Noire de l’armada de Bush, la Turquie réaffirme ses droits
S’appuyant sur la convention de Montreux, qui règlemente le transit dans leurs eaux intérieures, les Turcs ont bloqué l’armada que Bush veut envoyer dans la Mer Noire. La Turquie montre ainsi qu’elle prend conscience de sa puissance et qu’elle peut maintenant bâtir une politique étrangère indépendante, basée sur ses propres intérêts.
George Bush a excité sa marionnette, Saakashvili, pour qu’il écrase sous les bombes le petit bout d’Ossétie qui se trouve officiellement sur le territoire Géorgien, suite à une décision de
Staline [1] en 1922. La manœuvre a échoué, grâce à l’armée russe qui est parvenue à arrêter les massacres
Je tiens à partager une nouvelle dont l’importance géopolitique n’a d’égal que le silence qui l’entoure.
Les Turcs ont toujours été considérés comme des sous-hommes par ce que certains appellent l’Ouest (l’Ouest de quoi ?) et, en particulier, par les Étasuniens. Ils ont longtemps supporté ce statut et accepté de ne pas être autre chose qu’un maillon passif de la politique étrangère des USA.
Mais, maintenant, la Turquie reprend conscience de sa force et revendique son indépendance. Les Turcs l’ont une première fois fait savoir au monde lorsqu’ils ont refusé leur territoire aux troupes qui allaient envahir l’Irak. Ce, malgré toutes les pressions et les tentatives de corruption des dirigeants US qui s’imaginent que tout est à vendre, même la dignité nationale.
Une deuxième manifestation d’indépendance, plus nette encore, a consisté à attaquer, sur le sol de l’Irak occupé, les camps des terroristes, financés et armés par l’armée US, qui franchissaient la frontière pour assassiner des Turcs. J’en ai parlé dans cet article : Lassés de servir de larbins aux USA, les Turcs veulent défendre leurs vies et leur dignité.
Georges Bush a annoncé qu’il envoyait des bâtiments "humanitaires" [2] en Mer Noire sans même demander l’avis des Turcs, traités, encore une fois, comme des laquais.
Cette intervention des USA va à l’encontre des intérêts turcs. En effet, la principale source de puissance de la Turquie est sa position de pays de transit de gaz et de pétrole, depuis la Russie et l’Iran, vers, principalement, l’Union Européenne. La tentative de génocide des Ossètes et de déstabilisation de la Transcaucasie par le sinistre Saakachvili [3], va totalement à l’encontre des intérêts de la Turquie. Certains ont pu croire les Turcs trop bêtes pour s’en apercevoir, ou trop veules pour s’opposer une nouvelle fois à la Superpuissance. Ils ont eu faux.
En effet, on vient d’apprendre, principalement par des sources en anglais et en russe, que la Turquie venait de réaffirmer ses droits.
Le transit entre la Méditerrannée et la Mer Noire, passe par les Dardanelles, la Mer de Marmara et le Bosphore. Ces zones relèvent à la fois de la souveraineté turque et de la convention de Montreux, signée en 1936. Or, cette convention prévoit que, pour avoir le droit de transiter, les bâtiments militaires doivent en faire la demande à l’avance. Les dirigeants US n’ont pas voulu s’abaisser à respecter la Turquie. Mal leur en pris. Les Turcs leur imposent de respecter la loi internationale.
On apprend, dans un communiqué de l’AFP du 16 août : US yet to ask Turkey to let hospital ships through : embassy « The Turkish (..)
Autrement dit, les Turcs ont fini de faire des courbettes.
Le site du Detroit Free Press développe l’information , en précisant, avec un peu d’humour, que « Georges Bush fait des chèques sans savoir s’il y a de l’argent sur son compte » :
Pour la troisième fois, la Turquie refuse d’obéir, pour la troisième fois, elle préfère défendre ses intérêts que ceux de ses anciens maîtres.
On remarquera la prudente gradation dans les décisions des Turcs. Chacune allant un peu plus loin que les autres, à la fois dans la confrontation avec la première puissance mondiale et dans la défense de leurs intérêts.
Celle-ci vient de signifier aux USA que, pour eux, la Mer Noire n’est pas une mer ouverte à leur menace militaire, mais un lac dans lequel les Pays des Balkans, les Turcs et les Russes ont leurs propres intérêts, intérêts qu’ils ont l’intention de défendre en toute indépendance.
Je le disais, dans l’article déjà cité, Turquie, Irak, USA, terrorisme, que le principal effet du repli des USA face aux action d’autodéfense des Turcs en Irak occupé serait la marche de la Turquie vers l’indépendance :
« Quel que soit le développement des événements, les USA en sortiront diminués et la Turquie grandie. Dans tous les cas (sauf celui de trahison), les Turcs auront imposé leurs choix à la plus grande puissance mondiale, que ce soit par la force ou simplement par la menace d’en faire usage.
On peut penser que les Turcs perdront alors leurs complexes et prendront conscience du fait qu’ils sont une grande puissance régionale qui n’a besoin ni du maître étasunien ni de la caution de l’Union européenne. Une Turquie consciente de sa force serait amenée à développer ses propres choix géopolitiques, en fonction de ses intérêts, sans alignement sur l’étranger. »
Dans un article très bien documenté : Turkey faces tough task in energy as political map of Caucasus redrawn le site turc Hürriyet arrive à une conclusion similaire :
La Turquie devrait élaborer une nouvelle stratégie sur le nouveau grand échiquier, avec des objectifs à long terme, si elle veut maintenir l’équilibre et ne pas rater son but : devenir une plateforme de transit des énergies [fossiles]
Cette nouvelle étape dans l’évolution de la Turquie vers son indépendance sera peut-être la principale conséquence de la récente folie de Bush et de Saakachvili.
[1] Staline : dictateur géorgien, né à Gori, dont le vrai nom était Dougaatchvili
[2] les navires-hôpitaux ont effectivement une fonction humanitaire, mais ils ne sont pas les seuls à être prévus. Par ailleurs, il est clair qu’ils constitueraient également des nids d’espions et, peut-être, de terroristes.
[3] Saakachvili, qui a passé l’essentiel de sa vie aux USA et a été "formé" dans les business schools US
http://ukraines.fr/spip.php?article32
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Les Juifs ne peuvent pas se taire lorsque le nazisme est glorifié en Ukraine (en anglais)
http://ukraines.fr/spip.php?article29
100.000 Nazis manifestent en Ukraine
http://ukraines.fr/spip.php?article25
Ukraine, affrontements, crise, risques pour l’économie européenne
http://ukraines.fr/spip.php?article9 :
Ukraine :
Rappel historique
De la « révolution orange »
à la peste brune
.
L'Ukraine et l' U.E.
L’Ukraine joue un rôle fondamental dans l’approvisionnement énergétique des pays de l’Union européenne.
Si le conflit actuel s’aggrave, ses principales conséquences internationales (pour ne pas parler des tragiques conséquences internes que l’on imagine) seront :
- un affaiblissement économique de l’Union européenne ;
- un ralentissement considérable de son intégration économique avec la Russie ;
- la possibilité d’une guerre civile qui pourrait s’étendre aux pays avoisinants.
Bref rappel de récents événements.... (2006)
Dans le grand enthousiasme des médias dominants, des organisations à la solde des USA ont, en 2004, par la fraude électorale, l’intimidation, les faux sondages à la sortie des urnes, pris le pouvoir en Ukraine. Ce coup d’état, qui a impliqué des organisations nazies, comme l’UNA-UNSO et mis au pouvoir des antisémites notoires, a été baptisé « révolution orange » par ses commanditaires, appellation bien entendu reprise par « nos » médias.
Ces élections ont donné la victoire au Parti des régions, dirigé par Viktor Ianoukovitch (Ianukovich) pro-ukrainien, opposé aux agents « oranges » et à leurs commanditaires étasuniens. Elles ont vu la déconfiture du parti "Notre Ukraine" du Président orange, Viktor Iouchtchenko (Yushchenko). En seconde position : la très belle et très machiavélique Ioulia Timochenko (Timoshenko). Avec l’appui du troisième larron de la bande, Alexandre Moroz, la coalition orange avait la majorité à la Rada suprême (le Parlement ukrainien).
Pour la plus grande gloire de Bush, ces tristes sires pouvaient donc proposer un Premier ministre, gardant ainsi un pouvoir absolu sur le pays [1]. C’était sous-estimer l’ego des unes et des autres. Tout le monde voulait avoir toutes les places et Timochenko, évincée de son poste avant les élections, voulait redevenir Premier ministre, ou rien. Blocage.
En l’absence d’un Premier ministre proposé par une coalition parlementaire majoritaire puis accepté par le Président, la constitution ukrainienne prévoit la dissolution de la Rada
Irrité d’être laissé pour compte par ses petits copains oranges, Alexandre Moroz choisit — en échange de la présidence de la Rada — de quitter la coalition et de rejoindre le Parti des régions et le Parti communiste, tous deux pro-ukrainiens. Les trois partis créent une nouvelle coalition majoritaire qui propose, comme Premier ministre, le pro-ukrainien Viktor Ianoukovitch. Cette coalition prend le nom de Coalition anti-crise.
Immédiatement, des bagarres sont organisées au Parlement par les oranges, qui empêchent les orateurs de s’exprimer à l’aide de cornes de brume et de bombes fumigènes. Le Parti des régions mobilise ses militants qui se rassemblent devant le Parlement. Les oranges font appel à des voyous à moto dirigés par le beau-fils anglais de Ioulia Timochenko : Sean Carr, ainsi que je le signalais le 11 juillet 2006 : Confusion et scènes d’émeutes à la Rada suprème.
Le 15 juillet, le Parquet général d’Ukraine est saisi d’une demande d’information relative à la formation de groupes armés, dans la région de Lvov. Ces groupes, dont les membres sont recrutés dans les organisations criminelles et la mafia, s’apprêteraient à semer le chaos dans le pays à la première occasion. La somme de douze millions de dollars aurait été affectée aux émoluments de ces criminels.
Le même jour, des membres du Mouvement étudiant pour l’unité se sont battus avec les activistes pro-US du groupe PORA, devant l’assemblée.
La mobilisation populaire a récemment renvoyé chez eux les Marines étasuniens à coups de pieds au derrière et déclaré la Crimée « Territoire sans OTAN » (voir, par exemple : Crimée - OTAN [RIA Novosti]).
L’Ukraine joue un rôle fondamental dans l’approvisionnement énergétique des pays de l’Union européenne. La presse semble avoir oublié la crise de l’hiver dernier durant laquelle le gaz a été brièvement coupé. Plus de peur que de mal, mais la peur était vraiment justifiée (voir, à ce sujet : Prix du gaz russe en Ukraine, causes et conséquences internationales du conflit).
Le 2 juillet 2006, le porte-parole de Gazprom faisait état de craintes concernant l’approvisonnement de l’Europe si l’Ukraine voulait remettre en cause les accords de l’an passé et en profiter pour recommencer à voler du gaz. Remise en cause défendue à cor et à cri par Ioulia Timochenko.
Le 13 juillet 2006, et sur un plan strictement technique, le vice-président de Gazprom s’inquiétait des risques de coupure de gaz pour l’Union européenne cet hiver . En effet, les stocks de l’Ukraine sont très largement insuffisants : ruinée par la libéralisation des marchés, la privatisation sauvage et la corruption qui l’accompagne, l’Ukraine ne peut plus payer.
Suite à http://ukraines.fr/spip.php?article9
sur
http://ukraines.fr/ :
1) Une brève histoire de l’Ossétie
2) Ossétie, l’indépendance au risque du génocide
2.8.2006 , déjà des tensions...
Les tensions n'en finissaient pas de grandir, tout au long de la semaine dernière, dans les gorges de Kodori situées à la frontière entre la Géorgie et la république sécessionniste d'Abkhazie qui, avec l'Ossétie du Sud, échappe au contrôle de Tbilissi. Les forces armées géorgiennes ont pénétré dans la zone qui leur était interdite d'entrée par les accords de 1994 fixant les modalités de l'opération de paix. Tbilissi s'est empressé d'annoncer la possibilité d'implanter dans cette région le gouvernement abkhaze en exil, sorte de "cabinet parallèle" représentant les Géorgiens de souche qui avaient dû quitter l'Abkhazie à la suite de la guerre meurtrière provoquée par le président géorgien Edouard Chevardnadze au début des années 1990.
http://fr.rian.ru/analysis/20060802/52175948.html
Le concept de Pont terrestre eurasiatique, réponse à la crise stratégique d’aujourd’hui (pour confirmer un de mes récents articles)
Le développement eurasiatique est plus que jamais impératif. C’est le nom de la paix. Les chances d’y parvenir sont bien plus prometteuses, mais ne pas le faire aurait des conséquences bien plus graves.
http://www.solidariteetprogres.org/article1651.html
Albert A. Stahel : Pour trois raisons : d’abord pour des raisons géopolitiques et géostratégiques : la situation de la Fédération de Russie et de l’Europe. Ensuite, ce sont les opérations militaires qui attirent mon attention. Enfin, les conséquences du conflit, surtout en ce qui concerne l'Europe
Vous avez parlé de conséquences pour l’Europe. Qu’entendez-vous par là ?
Albert A. Stahel : Ce n’est pas un hasard si le district militaire du Caucase du Nord est le plus important pour les Russes : le Caucase représente un élément important de leur géopolitique et géostratégie. Toutefois, on ne s’attendait pas à une telle contre-offensive russe, militairement réussie, à l’agression géorgienne contre l’Ossétie du Sud. Du fait que ce sont les États-Unis qui ont formé les Géorgiens, on peut admettre qu’ils ont perdu la face en subissant, indirectement, une défaite. Si la Russie arrive à encercler la Géorgie, au travers de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, la situation se détériorera pour les États-uniens.
Cependant, la Géorgie n’est pas le seul voisin de la Russie à se rapprocher de l’Occident.
Albert A. Stahel : La réaction des Russes est un signal évident en direction de l’Ukraine, dont certains milieux souhaitent une adhésion à l’OTAN et à l’UE. La Russie leur a adressé un avertissement. La conséquence pourrait en être un nouveau rapprochement de l’Ukraine vers la sphère d’influence russe. Cela entraînera un renforcement non seulement militaire, mais aussi géopolitique de la Russie.
Qu’est-ce que cela signifie pour l’Europe ?
Albert A. Stahel : Il est intéressant de constater avec quelle modération l’Allemagne s’est exprimée dans ce conflit. La chancelière Angela Merkel et son entourage savent très bien à quel point l’Allemagne dépend du gaz russe et combien les Russes investissent dans les entreprises allemandes. De plus, Vladimir Poutine a démontré, par l’intervention en Géorgie, que l’armée russe était prête au combat. On n’en avait pas encore pris conscience et on ne s’y attendait pas. D’autre part, les pays européens ont, au cours de ces dernières années, réduit leurs forces militaires en les professionnalisant et en réduisant les effectifs des forces terrestres. L’Europe n’a plus la capacité militaire d’antan et se trouve face à une Russie renforcée. Si cette situation devait perdurer, on pourrait parler, alors, d’un vide militaire.
À vous entendre, on pourrait penser que l’équilibre de la terreur, durant la Guerre froide, était meilleur.
Albert A. Stahel : Non, ce n’est certainement pas le cas. A l’époque, on avait de terrifiantes visions quant aux menaces nucléaires des deux puissances. Toutefois, une situation stratégique dépend d’abord du rapport des forces, ce que l’Europe a négligé. Le danger réside dans le fait que le pouvoir militaire se développe au détriment de l’Europe parce que la Russie a su montrer qu’elle est de nouveau capable de mener des opérations militaires et, de plus, de façon ciblée, directe et brutale.
L’OTAN et l’UE s’étendent. Certes, les différentes armées perdent en force, mais pas l’Europe en tant que telle.
Albert A. Stahel : Les anciens États européens ont réduit leurs forces armées et les nouveaux membres de l’OTAN et de l’UE ne peuvent pas apporter une aide militaire importante en cas de conflit. Quant à l’OTAN, il s’agit essentiellement d’un instrument de commandement des États-Unis. La crise géorgienne a toutefois démontré que l’OTAN ne peut rien entreprendre si les États-Unis ne veulent pas risquer une guerre contre la Russie. Ce qu’ils ne veulent en aucun cas, car ce serait l’affrontement de deux puissances nucléaires. Par ailleurs, les États-uniens ont besoin des Russes en tant que partenaires dans d’autres situations, par exemple en ce qui concerne l’Iran.
Malgré la suspension des hostilités, la Russie ne met pas un terme au conflit. Comment cela va-t-il finir ?
Albert A. Stahel : Le conflit ne prendra fin que si la Géorgie capitule, qu’elle se retire des deux républiques sécessionnistes et qu’elle se déclare disposée à discuter de leur détachement de la Géorgie. Sinon, la guerre continuera. Quels qu’aient été les conseillers du président Mikhaïl Saakachvili, ils se sont trompés de manière catastrophique dans leur appréciation de la situation.
Il semble bien que la région ne retrouvera pas la paix d’ici longtemps.
Albert A. Stahel : Il reste beaucoup de questions en suspens. L’Arménie et l’Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabagh où l’Iran et la Russie poursuivent leurs propres objectifs. Il faudrait une toute nouvelle approche dans laquelle les États-Unis et la Fédération de Russie négocient afin de voir comment la région pourrait être stabilisée, dans l’intérêt des deux puissances. Mais ce ne sera pas facile
Source : Neue Luzerner Zeitung du 12 août 2008.
Version française : Horizons et débats.
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Tu te rends compte, la date du 17 septembre 2001 qui coïncide avec l'équinoxe d'automne avait été décidée en décembre 1939 !!
Nous ne sommes que les pions d'un calendrier depuis longtemps mis en place
c'est à dire que quelle que soit nos protestions et la forces de celle ci, le sentiment que RIEN ne changera dans le programme
Toi qui possède la puissance de l'écrit et de l'impact, informe les gens pour qu'ils se rendent sur cette considérable source d'informations
je t'embrasse
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