Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
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Rome met en garde
contre une coalition
européenne
contre la Russie
http://fr.novopress.info/?p=12556
Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères, a dans
une interview publiée lundi par le quotidien italien La Stampa mis en
garde les Européens contre la constitution d’une « coalition
européenne anti-russe ». « L’Italie estime qu’il n’est pas
possible de créer une coalition européenne anti-russe, et sur cela nous
sommes proches de (Vladimir) Poutine le Premier ministre russe » a
indiqué le chef de la diplomatie italienne selon qui, néanmoins, Moscou
doit « comprendre » que les opérations de maintien de la paix «
aujourd’hui confiées exclusivement à ses forces militaires devront
faire l’objet de discussions avec la communauté internationale ».
M. Frattini reste cependant prudent sur une éventuelle participation de
l’Italie à une telle force de maintien de la paix dans la région. «
Si (Bernard) Kouchner (le chef de la diplomatie française), après ses
rencontres à Tbilissi et à Moscou présente une proposition (en ce
sens) mercredi à la réunion des ministres des Affaires étrangères
(à Bruxelles) et si elle devait être acceptée, nous la prendrions en
considération », a-t-il déclaré.
Le plan français pourrait bien avoir du mal à être accepté par
Moscou, compte tenu de l’attitude pour le moins « conciliante » de
Bernard Kouchner à l’égard des Américains. Evoquant ces derniers,
le ministre français des affaires étrangères a encore déclaré
dimanche soir à RTL depuis Tbilissi : « bien sûr il faut les faire
participer au processus de paix ». Après qu’ils aient participé au
processus de guerre, plusieurs corps d’hommes noirs ayant été
retrouvés parmi les soldats géorgiens tués lors des combats et un
afro-américain ayant, selon l’agence Izvestia, été capturé par
les troupes russes alors qu’il posait des mines des mines.
Des Américains
aux côtés des Georgiens
Vladikavkaz (Altermedia)
Plusieurs mercenaires étrangers seraient arrivés à l’hôpital de
Vladikavkaz. Plus tôt, lors de sa conférence de presse, le général
Alexander Nagovitsin a confirmé qu’il y avait des soldats de couleur
noirs avec des passeports non géorgiens parmi eux. Il n’a pas
précisé leur nationalité même si tout le monde s’accorde à
penser qu’il pourrait s’agir de combattants américains.
Il semblerait que plus de 2 à 3 000 mercenaires étrangers dirigés par
des instructeurs américains (Eva : et israéliens, voir précédent post, article sur juif.org notamment, j'ai parlé du rôle des 2 pays hier, n'oublions pas les Anglais, toujours aux côtés des USA et d'Israël) se battent du côté géorgien dans ce conflit selon un haut responsable des services de renseignement russes.
Quelques groupes de mercenaires ont été tués par les services secrets
russes, et plusieurs hommes ont été faits prisonniers et traduit devant
des juges d’instruction russes,
http://fr.altermedia.info/general/presence-de-combattants-etrangers-aux-cote
s-des-troupes-georgiennes_15404.html
Le représentant au Congrès Ron Paul a lancé un avertissement à des millions d'auditeurs de la radio à l'effet que les États-Unis se dirigent vers une attaque illégale de l'Iran, tout en indiquant son étonnement concernant les membres du Congrès qui ont ouvertement exprimé leur soutien à une frappe nucléaire criminelle.
Par l'avocat Harold H. Burbank II
« Si nous ne le faisons (l'attaque), ça va être une catastrophe. L'autre jour j'ai été stupéfait de voir sur un des réseaux que le débat n'était pas de savoir si nous allons attaquer, mais qu'il tournait plutôt autour de la question allons-nous attaquer avant ou après l'élection? » a déclaré le congrèsman à l'émission radiophonique d'Alex Jones.
Ron Paul a récemment exprimé son inquiétude face à la Résolution 362 du Congrès qu'il a qualifié de « résolution équivalente à une déclaration de guerre contre l'Iran. »
« Si cela arrive, la résolution prévoit que le président [mette en place] un blocus absolue pour l'ensemble du pays de l'Iran, et de punir tout pays ou tout groupe d'affaires dans le monde s'ils font du commerce avec l'Iran, » a dit Ron Paul aux auditeurs.
Les experts ont prédit que l'essence s'élèvera à 6 dollars le gallon si la résolution est adoptée. Ron Paul estime que de toute manière, ça pourrait se produire, simplement par anticipation.
« Ce qui est effrayant, c'est qu'ils disent qu'ils ne rejettent aucune option qui est sur la table, même une attaque nucléaire préventive, » a déclaré Ron Paul. À partir des discussions qu'il a eues avec ses contacts à l'intérieur du Congrès et d'autres qui gravitent autour du Congrès, Ron Paul estime qu'une attaque contre l'Iran a déjà obtenue le feu vert.
"La région s'est armée d'une manière inquiétante
et elle est passé du camp russe au camp
occidental" (grâce au Président Georgien
formé et placé par les USA et ses alliés
en Georgie, cf Révolutions Orange - ajouté par Eva)
: entendu à l'instant dans C dans l'Air
Or (voir précédente publication) Israël
arme et entraîne la Georgie.
Or, l'Europe est du côté de l'Empire
anglo-usraélien.
Situation trouble et dangereuse...
En tous cas, la Georgie a défié la Russie,
et le paie. (Eva)
-
Ossétie du Sud :
Israël et l’agression par procuration
des USA contre la Russie
On sait qu’en disparaissant, l’URSS a permis l’émergence du droit des peuples à disposer d’aux-mêmes dans la zone géographique du Caucase. La Géorgie actuelle est née à cette occasion… mais avec des appétits annexionnistes considérables tournés vers les territoires de petits peuples voisins qui aspiraient eux aussi à l’indépendance : l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud, l’Adjarie.
Le président actuel de la Géorgie, par ailleurs citoyen US, animé des sentiments anti-russes les plus violents, a décidé d’entrer dans l’OTAN pour assouvir son ressentiment et ses visées annexionnistes. L’OTAN n’a pas osé l’accepter en sons sein et bien lui en fut : si elle l’avait admis comme membre, cet aventurier l’aurait mise aujourd’hui en situation de belligérance directe avec la Russie.
Sa haine de tout ce qui est russe le pousse à faire risquer une nouvelle guerre mondiale à l’humanité.
Cet article montre qu’il n’est pas l’unique « chien de guerre » des USA dans la région. Nous évoquons ici très brièvement l’Ukraine. Mais il y a aussi les anciennes républiques du Pacte de Varsovie ou d’URSS.
N’oublions pas la chimère qu’est l’Etat sioniste, annexioniste, raciste, ethnocratique et théocratique. Par ses armements et par ses conseillers militaires déployé en Géorgie aux côtés des 130 conseillers militaires et instructeurs US, Israël a pris une part active à la préparation de l’agression géorgienne.
Je viens d'envoyer l'article suivant à un site russe :
Effets des doubles standards occidentaux dans le Caucase
Les gouvernements occidentaux, prompts à soutenir les sécessionnistes contre les pays qu’ils n’aiment pas (celui du Kosovo contre la Serbie, celui du Tibet contre la Chine) se sont bien gardés depuis 1991 d’approuver l’indépendance des minorités opprimées de Géorgie comme les Abkhazes, et les Ossètes du Sud, et ce, bien que ceux-ci se soient constitués en Républiques autoproclamées. Certaines caricatures de ces Républiques les décrivent comme des constructions artificielles entre les mains de la Russie. Pourtant dans chacune d’entre elles (l’Ossétie du Sud en 1992 et 2006, l’Abkhazie en 1999), des référendums ont été organisés, dans le cadre desquels une forte proportion de la population s’est prononcée pour l’indépendance ou pour la constitution de l’Etat autoproclamé. Le seul tort de ces Républiques est d’être situées dans un pays – la Géorgie – dont les Occidentaux ont toujours espéré se faire un allié stratégique, notamment pour le contrôle des voies d’accès au gaz d’Asie centrale.
Non contents de ne pas reconnaître les droits des peuples sécessionnistes en Géorgie, les pays occidentaux ont organisé le renversement du gouvernement d’Edouard Chevarnadze en 2003, au terme d’une opération financée par des ONG liées à l’administration américaine, la Révolution des Roses, sur le modèle de ce qui avait été fait en Serbie en 2000. Ils l’ont ainsi remplacé par un régime autoritaire, celui de Mikheil Saakhachvili, qui réprime l’opposition (voir par exemple l'arrestation de l'ex-ministre Irakli Okrouachvili en septembre 2007) et fut soupçonné à plusieurs reprises de malversations électorales.
Ce régime est aujourd’hui lourdement armé par les Etats-Unis et Israël (qui lui a livré récemment un nouveau système lance-roquettes). Tout comme Israël au Proche-Orient, la Géorgie dans le Caucase se sent en position d’imposer ses prétentions à ceux-là même qui la financent et qui l’arment. Comme le notait récemment Alain Badie, professeur à l’institut d’Etudes politiques de Paris, dans son dernier livre Le diplomate et l'intrus, "N'ayant aucune raison de craindre une défection américaine et n'ayant plus à faire face à la menace soviétique, Tel-Aviv est en mesure désormais d'imposer certains de ses choix stratégiques régionaux à la Maison Blanche. La Géorgie de Saakachvili ou l'Ukraine de Iouchtchenko disposent de la même asymétrie tournant à leur profit : sachant pertinemment que les Etats-Unis n'ont aucun intérêt à les lâcher, quels que soient leurs choix, elles se laissent l'une et l'autre convaincre que l'hégémon américain est désormais privé, par l'évolution même du système international, de tout argument les contraignant à l'obéissance".
En vertu de ce principe le président Saakachvili s’est répandu en menaces contre les républiques sécessionnistes depuis plusieurs mois, et a favorisé les incidents frontaliers. Loin de chercher à modérer ses prétentions, les Etats-Unis ont multiplié les déclarations au cours de l’été pour pousser au remplacement de la force d’interposition russe par des forces armées plus favorables aux intérêts des occidentaux et de la Géorgie.
Ce comportement pyromane a encouragé Tbilissi à envahir la République d’Ossétie, dans la nuit du 7 au 8 août dernier.
Là encore, la politique des double-standards occidentaux a joué à plein. Si la République de Serbie avait attaqué le gouvernement autoproclamé du Kosovo (reconnu par moins d’un quart des pays membres de l’Organisation des Nations-Unies), les grands médias occidentaux n’auraient pas manqué de faire leur « une » sur ce sujet pour dénoncer cette agression. Au lieu de cela, ils ont traité l’attaque géorgienne contre l’Ossétie de Sud avec un mépris souverain, la décrivant comme un « mauvais tour » joué par Tbilissi au premier ministre Vladimir Poutine (lequel est depuis longtemps déjà voué aux Gémonies par ces mêmes médias). Ainsi parviennent-ils à rendre bénigne, voire populaire aux yeux de leur opinion publique, une politique d’agression caractérisée de la part des autorités géorgiennes.
Parallèlement le soir même de l’attaque géorgienne, au Conseil de sécurité des Nations-Unies, les Occidentaux faisaient opposition à un projet de résolution russe demandant l’arrêt des combats dans la zone.
La connivence avec les agresseurs est allée très loin. L’évacuation des civils a été ignorée et la destruction de la capitale Tskhinvali, fut imputée principalement aux troupes russes qui ripostaient à l’agression géorgienne (alors pourtant que les Géorgiens l’avaient massivement pilonnée, provoquant la mort de 1500 civils).
Ce soutien systématique à l’agression vise une fois de plus, dans le Caucase comme dans les Balkans et au Proche-Orient, à faire prévaloir la force, placée au service des seuls intérêts occidentaux, contre la stabilité, la sécurité, et l’amitié entre les peuples. Il s’agit là non seulement d’une politique injuste, mais encore d’un choix dangereux, qui ne fera qu’accroître les tensions dans tout le continent eurasiatique, au lieu d’une nécessaire coopération pacifique. Une fois de plus, les pouvoirs occidentaux jouent avec le feu, et leurs déclarations de bonnes intentions hypocrites produites après-coup ne peuvent masquer leur rôle concret dans les crises qu’ils provoquent.
Frédéric Delorca
Docteur en sociologie
Directeur de l’Atlas alternatif - http://atlasalternatif.over-blog.com/ .
9 août 2008
Copyright exclusif : Frédéric Delorca
http://delorca.over-blog.com/article-21846780.html
L’émergence progressive (même si elle est encore balbutiante) de pays comme la Chine et l’Inde, commence à nous faire entrevoir la possibilité d’un profond déclin de l’Occident, un déclin qui peut prendre diverses proportions – l’Occident peut rester dynamique, tout en étant « un peu moins riche » que l’Asie ou au contraire devenir une terre de désolation durablement marginalisée, comme l’Italie après la conquête ostrogothe.
Ce déclin de l’Occident, s’il se réalise véritablement, et dans des proportions importantes, libèrera-t-il des possibilités nouvelles pour des continents qui furent longtemps victimes de son exploitation économique comme l’Amérique du Sud ou l’Afrique ? C’est ce qu’espèrent nombre de leurs gouvernants qui déjà réorganisent leurs flux d’échange en direction de l’Extrême-Orient. Il est très difficile de savoir si la mort de l’impérialisme occidental, à la supposer inéluctable (ce qui à mon avis est loin d’être le cas) laissera la place à de nouveaux impérialismes, aussi féroces ou aussi pervers que celui que les Européens, puis les Euro-états-uniens ont imposé pendant plusieurs générations.
Il ne fait aucun doute en tout cas qu’après la mort politique et culturelle de l’Occident, les chercheurs ou les penseurs qui viendront auront à évaluer son rôle d’une manière assez différente de celle dont nous le faisons nous, en situation, lorsqu’il s’agit de dénoncer les guerres du Pentagone ou les traités inégaux qu’impose l’Europe.
Dans la mesure où l’Occident sera devenu inoffensif, l’humanité, affranchie de sa menace, sera peut-être encline à plus d’indulgence à l’égard de l’Ouest.
Toutefois, je crois que, sauf si la Chine ou l’Inde se muent en des puissances terroristes assoiffées de sang comme le fut l’empire aztèque, ce qui relativiserait, par effet de contraste la violence des conquêtes occidentales (mais on ne voit pas pourquoi cette hypothèse se réaliserait), ce que l’on retiendra de l’expérience occidentale sera son extrémisme, l’absence totale de concession qui aura présidé à son développement, pour le meilleur et pour le pire.
Le meilleur, ç’aura été sans doute la reprise de l’héritage rationaliste grec et une manière de le faire triompher contre les us et coutumes traditionnels jusqu’à le placer au cœur même du système économique et de toutes les relations interpersonnelles. Et ce meilleur aura été aussi le pire, puisque, en permettant un développement des technologies, il aura poussé leur détenteur à conquérir l’ensemble de la planète sans aucune considération pour les voix des peuples qu’ils asservissaient.
La source de cette intransigeance occidentale résidait-elle précisément dans les fondements de sa pensée (métaphysiques, grecs, radicalisés par le christianisme, lequel, sur le volet de l’intransigeance, était le revers de la même pièce que l’athéisme militant) ou résulta-t-elle de la force économique que lui conféraient son avance technologique ? Il est possible que ces deux facteurs se soient mutuellement renforcés. Le caractère maritime de l'Europe, simple péninsule de l'Eurasie est aussi un facteur qui explique sinon l'intransigeance, du moins la démesure de sa politique de conquête (la Chine lorsqu'elle eut les moyens maritimes d'une conquête des Océans, au 12 ème-13 ème siècle s'est bien gardée d'en faire usage, pour des raisons qui mélangent géographie et idéologie).
Il est assez peu probable que les peuples du monde puissent être un jour reconnaissants au rationalisme occidental d’avoir détruit toutes les cultures traditionnelles pour les remplacer par un système d’optimisation des profits et d’absolutisation de l’individu-consommateur. Car même s’ils admettent que ce déracinement a entraîné des progrès alimentaires, hygiéniques ou dans la connaissance objective de la matière et des perspectives collectives de l’humanité, ils reprocheront sans doute à la culture occidentale d’avoir mené cette révolution planétaire tambour battant, sans aucun souci de la discussion et du partage équitable des bienfaits du progrès (car si l’on nous parle aujourd’hui, en Occident, des « bienfaits de la colonisation », ou des « bienfaits » actuels du néo-impérialisme en terme de niveau de vie pour les populations du Sud, on oublie toujours que ce sont là des « bienfaits » inéquitables, arrachés par les colonisés, ou qui leur retombent dessus d’une manière collatérale, avec un temps de retard, mais sans aucun souci de justice et de respect réel de leur point de vue). Les voix d'intellectuels qui s'élevèrent à chaque étape des crimes commis de suffisant pas à exonérer les systèmes occidentaux de leur responsabilité en la matière.
L’épopée occidentale apparaîtra ainsi comme une entreprise collective un peu folle, qui n’aura véritablement profité à tout le monde que par une « ruse de la raison » (et notamment par la ruse des peuples opprimés qui auront retourné contre l’Occident ses propres armes).
Ce qui atténuera sans doute principalement la sévérité collective de l’humanité à l’égard de l’expérience occidentale (et qui déjà l’atténue), est que son héritage est à la charge de tout le monde (autrement dit les crimes de l'Occident sont présents en filligrane dans la culture commune que le monde entier partage désormais, et donc dans cette mesure, tout le monde hérite de ses crimes), et que c’est un héritage irréversible. La possibilité de fonder un système économique sur le seul profit commercial, la négation des dettes morales familiales, la relativisation de l’affect au profit de la rationalité pragmatique et de la pulsion de consommation ont été tant et si bien semés sur les cinq continents (même si les peuples dominés n’excellent pas autant que leurs oppresseurs dans ces domaines) qu’il est vain de rêver au retour des « valeurs traditionnelles ». Tout ce que peuvent faire les peuples du Sud, c’est « bricoler » des mix de valeurs traditionnelles (à travers l’Islam, les « valeurs africaines », ou les « valeurs asiatiques ») et de modernité occidentale, mais qui, dans tous les cas, doivent malgré tout « quelque chose » à la folle aventure occidentale.
Etrangement il semble que le jugement le plus radical que l’humanité pourrait porter sur l’Occident à l’avenir serait un jugement construit sur les bases d’un cataclysme (une guerre nucléaire ou un désastre écologique). L’anéantissement total du système capitaliste dans ce genre de catastrophe, s’il faisait renaître des sociétés à base traditionnelle, pousserait sans doute celles-ci à reconnaître dans l’expérience occidentale une aberration complète au sein de l’aventure humaine, une aberration telle qu’elles la trouveraient complètement étrangère à la condition « normale » de notre espèce (à supposer d’ailleurs que ces peuples aient suffisamment de sens historique pour pouvoir s’intéresser à cette expérience qui sera enfouie très loin dans leur passé).
FD
http://delorca.over-blog.com/article-21802231.html
L’UNION EUROPEENNE :
UNE ASSOCIATION DE MALFAITEURS
Communiqué du Bureau du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 26 juin 2008.
Résumé du communiqué
Le Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements s’est tenu à Bruxelles les 19 et 20 juin (Conseil européen). Il devait analyser le résultat du référendum irlandais du 12 juin qui avait donné 53 % pour le « non » au traité de Lisbonne, et envisager les suites à donner à la « construction » européenne après ce nouvel échec.
Pour tous ceux qui ont encore l’illusion qu’il est possible de transformer cette « union » européenne de l’intérieur, soit en améliorant son fonctionnement en le démocratisant, soit en allant vers un nouveau traité, soit en rêvant à une constitution européenne qui résulterait d’un processus constituant, ce qui s’est passé à Bruxelles les 19 et 20 mai 2008 devrait servir de révélateur. Cette « union européenne » est une association de malfaiteurs !
Le communiqué du M’PEP aborde les points suivants :
Le moment est venu, pour les forces de gauche, si elles ne veulent pas être emportées par la vague qui enfle, de mener la bataille pour sortir de cette union européenne eurolibérale, afin de bâtir, comme y invitait Victor Hugo, les « Etats-Unis d’Europe » !
suite à http://deconstruire.babylone.over-blog.org/article-20792875.html
La militarisation de Géorgie par l’Occident a provoqué l’effusion du sang en Transcaucasie. C’est l’avis de notre observateur Constantin Garibov, appuyé par les faits suivants.
Au cours de cinq dernières années, le budget militaire de Géorgie a augmenté 20 fois. Un pays à l’économie faible, tournée surtout vers l’agriculture, ne peut pas se permettre un geste aussi généreux à l’égard des militaires. Les visites de Mikhaïl Saakachvili à Washington et dans d’autres capitales des pays-membres de l’OTAN l’ont favorisé. Les partenaires occidentaux payaient la rhétorique dure antirusse de leur interlocuteur par une aide financière ciblée dans le budget et les livraisons du matériel militaire. De cette façon, le Caucase formait ce qu’il prenait pour un contrepoids à la Russie. Les dirigeants géorgiens étaient contents d’être un instrument de l’Occident dans ses tentatives de freiner l’influence de Russie dans le monde et en Transcaucasie.
La tête leur tournait. Le président géorgien, obéissant à ses protecteurs occidentaux, a décidé de faire preuve d’autonomie et de profiter des armes offertes par l’Occident pour consolider son propre pouvoir. N’était-ce pas la vraie raison qui a poussé Mikhaïl Saakachvili à utiliser la machine militaire puissante du pays contre son propre peuple : les Ossètes habitant en Ossétie du sud
suite à http://www.ruvr.ru/main.php?lng=fre&q=2853&cid=52&p=11.08.2008
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Par Leandra Bernstein
lire à http://www.solidariteetprogres.org/article4411.html
Eva : Opinion russe ? Certes, mais j'y souscris. C'est la réalité...