Effrayant ! Ceux qui nous gouvernent ne sont plus que des marionnettes aux mains de la mafia qui régente le monde. C'est très grave pour les peuples, pour la qualité de vie, pour l'environnement, pour les générations futures. Car l'intérêt des maîtres du monde ne coïncide pas avec celui des peuples ! Il est même aux antipodes.
Les maîtres du monde tiennent les peuples à leur merci. En particulier grâce aux médias qui leur sont soumis.
Je devais avoir 25 ans quand, un jour, j'ai entendu sur France-Inter une interview de Marc Simenon. Il faut croire qu'elle m'a beaucoup interpellée, car je me souviens très bien de ce que l'écrivain a répondu : " De toutes façons, nous ne sommes plus libres, ce sont les multinationales qui décident de tout, ce sont elles les maîtres du monde. Les gouvernants ne sont que des marionnettes aux mains des multinationales." Quelques années plus tard, alors que, jeune secrétaire de section et tête de liste du P.S., on me demanda de remplacer au pied levé la sociologue Evelyne Sullerot (qui devait donner une conférence pendant la campagne électorale), je me mis à improviser un discours sur les multinationales qui intéressa fort l'auditoire et le convainquit qu'elles étaient l'ennemi du genre humain; ces mêmes multinationales me valurent aussi de rentrer à l'ORTF, puisque le premier magazine que je dus animer à l'antenne, à l'essai, portait par hasard sur ce sujet. Le Rédacteur en Chef adjoint, Benoît Renard, me félicita, et me confia le soin de présenter le Journal dès le lendemain.
Aujourd'hui, j'ai toujours les multinationales dans le collimateur, mais surtout leurs dirigeants, les maîtres du monde. Le capitalisme d'entreprise s'est d'ailleurs transformé : Il est devenu financier. La bête immonde est désormais anonyme. Vous pouvez toujours chercher les responsables, vous ne les trouverez pas. Ils n'en sont que plus dangereux.
Les maîtres du monde tirent les ficelles de nos ennuis, celles des multinationales, de la Haute Finance, de la Bourse, des grandes Banques, des grands médias. Pour eux, seul compte leur intérêt, insatiable. Et ils savent trouver les serviteurs zélés pour accomplir les basses besognes. Je l'ai déjà dit : Aujourd'hui, la principale qualité demandée à un Président, ou à un Premier Ministre, c'est d'être un bon communiquant, capable d'abuser les peuples, de préférence avocat - comme le sieur hongrois Sarkozy -, ou mieux, comédien, acteur - comme le sieur autrichien, eh oui, Schwarzenneger.
L'objectif, pour les maîtres du monde, est de dominer, donc d'asservir les peuples, de les tenir à leur merci. Comment ? En utilisant des marionettes comme les deux précitées, brillantes, soumises et dévouées. Et pour régner , la meilleure stratégie est de ... diviser. Eh bien, on divisera les peuples entre eux, et même les individus. En clair, la tactique n'est pas seulement internationale, elle est d'abord nationale.
Nationale ? Ecoutons Sarkozy au micro de FR2-propagande : " Les Français ont été pris en otages dans un conflit qui ne les concerne pas. Je sais leur peine, leur fatigue..." Une minorité porte atteinte aux intérêts de la majorité. Elle défend des privilèges d'un autre temps, n'est-ce pas... La grève a un coût, pour les usagers, pour la SNCF : " je pense à tous ceux qui ont été bloqués, pris en otage ". Quel altruisme !
Moi, je pense que Sarkozy songe aux nantis, et qu'il communique très bien. Et d'abord, peut-on parler d'otages, de Français otages, au moment même où Chavez vient à Paris donner des nouvelles de l'otage Ingrid Betancout ? Est-ce qu'une telle comparaison s'impose ? Non, évidemment. En fait, il s'agit d'une stratégie parfaitement élaborée : dresser les Français les uns contre les autres, les otages contre les preneurs d'otages, les usagers contre les grévistes. Le gouvernement frappe fort : au moment où Sud-Rail, entre autres, mène un combat pour, en définitive, défendre les retraites par répartition avant qu'elles ne partent à la casse, il réussit à faire croire que les fautifs sont ceux-là mêmes qui se battent au-delà de leurs intérêts bafoués, pour l'ensemble des futurs retraités. Derrière, d'ailleurs, se profile le désir de casser les syndicalistes les plus combatifs et, plus généralement, tous les syndicats.
Comble parfait, comme Sarkozy cherche à diviser la gauche pour qu'il n'y ait qu'un parti à ses ordres, il cherche aussi à diviser les syndicats, à les rendre impopulaires. La direction de la CGT n'est-elle pas désormais coupée de sa base ? Et la direction de la CFDT n'a-t-elle pas été conspuée par les manifestants ? La stratégie est simple : Diviser, encore et toujours. Discréditer les plus combatifs. Les isoler de la population. Et même, au final, isoler les individus au maximum pour tuer la combativité de masse et,en définitive, permettre la casse de tous les acquis sociaux - ces privilèges d'un autre temps, n'est-ce pas ? Au fait, saviez-vous qu'il existe plus de cent régimes spéciaux de retraite, par exemple pour les militaires, les députés, etc ? Et de ceux-là, jamais un mot dans les médias serviles. La réalité est travestie. Intentionnellement.
Pourquoi, en définitive, le gouvernement a-t-il cherché l'affrontement ? Pour casser ceux qui sont à la pointe de tous les combats sociaux, avant de casser... tout le système social, dont les maîtres du monde ne veulent plus entendre parler. Le temps est à la rigueur pour les peuples - pas pour les plus nantis, bien sûr. Ceux-là voient leurs profits monter vertigineusement, et leurs impôts descendre à la même vitesse. Voilà la réalité qu'on s'évertue à vous cacher. La modernité, c'est la rigueur pour tous - sauf pour l'oligarchie régnante.
Diviser ? Mais c'est toute une statégie ! Dresser les Français les uns contre les autres, les grévistes contre les non-grévistes, les travailleurs du privé contre les travailleurs du secteur public, les non-syndiqués contre les syndiqués, ceux qui travaillent contre les chômeurs ou les fainéants, les bosseurs contre les assistés, les otages contre les preneurs d'otages, ceux qui négocient contre ceux qui ne négocient pas, les usagers contre les cheminots, les étudiants qui veulent aller en cours contre ceux qui bloquent les facs, les étudiants qui veulent réussir contre les gauchistes, ceux qui subissent les grèves contre les fauteurs de troubles, les bons Français contre les mauvais Français, la minorité contre la majorité, les citoyens contre la gauche qui soutient les grévistes, la France profonde contre la chienlit, la gauche qui collabore contre celle qui s'isole, la France moderne contre la France du passé, la France libérale contre la France stalinienne, la France de toujours contre celle qu rêve encore de mai 68 ou de lendemains qui chantent pour les peuples....
Au micro de C. dans l'Air le 21 novembre dernier, le journaliste Jean-François Kahn a comme à son habitude excellemment résumé la situation : " Le personnage crée la tension, il divise, il clive... Qu'il montre l'exemple en réformant tout le système des régimes spéciaux, en commençant par celui des députés ! Les négociations sont un écran de fumée, et par exemple les retraites sont alignées sur les salaires, pas sur les prix... Certes, personne n'a de sympathie pour les mouvements de grèves, elles ne sont pas populaires. Mais les réformes de Sarkozy sont par définition impopulaires; ce sont en réalité des contre-réformes ! En effet, elles sacrifient les acquis sociaux, elles engendrent l'austérité ! "
Et pourquoi le combat de Sud-Rail comme celui des fonctionnaires, est-il désapprouvé par 60 % des Français, alors qu'avant les mouvements sociaux rencontraient une certaine sympathie ? Mais parce que les grands décideurs, les maîtres du monde, ont cadenassé les médias appartenant d'ailleurs à leurs copains-coquins, souvent liés aux industriels de l'armement. Comme la politique est cynique ! Décider des guerres, qui font le malheur des peuples, pour enrichir les industriels de la mort...
J' accuse les médias d'être complices de cette gigantesque entreprise de démantèlement de tous les avantages acquis au cours des décennies passées, tant sur le plan social que sur le plan des services publics, ou de la législation en matière du Travail.
J'accuse les médias d'être les otages des maîtres du monde ! De gré, ou de force, notamment par le biais de l'auto-censure, les journalistes sont devenus des collabos du Système qui travaille à la destruction de tout ce qui améliore la qualité de vie des peuples !
Oui, j'accuse la télévision d'être devenue un vulgaire instrument de propagande - lisez à ce sujet l'intervention que je joins, du juriste Chahid, ou encore visitez le site Acrimed, l'Observatoire des Médias, également en lien sur mon blog -, au lieu d'informer honnêtement, elle contribue à attiser les tensions, à envenimer les choses, à les déformer ! Ce n'est plus un moyen d'information, mais de désinformation.
J'exhorte tous les blogueurs, tous les militants, tous les humanistes, tous les défenseurs des droits humains les plus élémentaires, tous les citoyens, à s'insurger contre les médias, à EXIGER une information honnête, objective ! J'incite tous mes lecteurs à diffuser le plus largement possible cet article, et à manifester pour une information libre ! C'est le plus nécessaire des combats, avec celui pour la paix et le maintien des acquis sociaux; Il est prioritaire ! Sans médias libres, il n'y aura plus que la dictature d'un parti unique, imposant l'ultra-libéralisme, au grand dam des peuples, et l'on ne pourra plus revenir en arrière, on ne pourra plus réagir contre les effets pervers de ce pernicieux rouleau compresseur !
Oui, pour mieux régenter nos vies, pour régner sur elles, pour exercer leur emprise définitive, les maîtres du monde commencent par dominer sur nos esprits ! Par les asservir, au moyen d'un lavage de cerveau quotidien, discret, radical ! C'est machiavélique ! C'est intolérable ! Et jamais la menace n'a été aussi grande, aussi totale !
Les journalistes attachés à la liberté ont besoin de sentir qu'ils ont l'opinion derrière eux ! Il faut les soutenir, car aujourd'hui ils ne peuvent plus travailler normalement, ils sont les premières victimes du rouleau compresseur de la Pensée Unique ; Ils doivent se soumettre, ou se démettre ! Se taire, ou prendre la porte ! Mobilisons-nous, c'est le plus décisif des combats, celui dont dépend tous les autres !
Mais la stratégie de la division n'est pas seulement française ! En réalité, elle concerne l'ensemble des peuples. D'abord, l'individualisation est encouragée : Un travailleur à domicile, isolé, est plus malléable et moins combatif ! Les marionnettes au service de la mafia mondiale s'évertuent à casser tous les groupes d'opposition, partis, syndicats, mouvements de lutte ; En avant, le parti unique et le syndicat-maison, bidon !
J'ai envie de poser une question qui me vient à l'esprit : Les attentats-kamikazes, bêtes-noires des Occidentaux, ne sont-ils pas la conséquence de l'individualisation exacerbée de notre Système ? Même la lutte devient individuelle, désespérée ! Et si la violence de l'attentat répondait à la violence de la société de compétition, où le plus fort écrase le plus faible ?
Mais je reviens à la tactique de la division sur le plan géopolitique, comme moyen d'asservir davantage les peuples manipulés par les médias complaisants. Pour moi, c'est parce que la stratégie machiavélique de division des individus, des croyants, des peuples, des ethnies... a parfaitement fonctionné à l'échelle internationale, que la mafia des maîtres du monde, par marionnettes et médias interposés, l'impose désormais à l'intérieur des frontières !
Des exemples ? En voici, non des moindres. En Palestine, où l'occupation et l'enfermement ont exacerbé les tensions au point qu'une partie de la population se dresse contre l'autre, exactement comme dans une cellule de prison où les esprits sont échauffés par une étouffante promiscuité. Plus besoin d'exterminer les Palestiniens, il se suppriment mutuellement. C'est l'aboutissement d'une stratégie voulue, méthodiquement organisée, et tout à fait diabolique. Il n'y a plus une nation, mais deux, opposées l'une à l'autre, dressées l'une contre l'autre, et tout le territoire est d'ailleurs morcelé, clôturé, comme dans les bantoustans sud-africains pendant l'apartheid. C'est une extermination qui ne dit pas son nom; et les assassins ne sont jamais inquiétés. Israël et les Etats-Unis peuvent tout se permettre, en toute impunité. Quant aux Européens, ils sont, par leur inaction, complices. Les peuples du monde entier ont déjà jugé les criminels fauteurs de troubles; Ils sont haïs. Et le Maître suprême, là-Haut, jugera aussi. Gageons, et espérons, que le châtiment sera exemplaire. Comme il doit l'être.
Au Liban, désormais, le pays est en proie à l'affrontement de deux clans, le pro-Occidental et le pro-Syrien; l'Irak, surtout, est maintenant fractionné en groupes ethnico-religieux se livrant une lutte sans merci. Finie la grande nation qui inspirait la peur au voisin Israélien !
Peu à peu, tous les Etats de la région se désagrègent les uns après les autres, par la faute des apprentis-sorciers américano-israéliens, ils sont progressivement réduits à une mosaîque de minorités au détriment de toute appartenance nationale, et pour la plus grande satisfaction des malfaisants frères siamois qui peuvent ainsi régner en maîtres, imposer leur loi en toute impunité, et au passage.... faire main basse sur les richesses qui ne leur appartiennent pas, celles des pays désagrégés et désormais sans défense. Doit-on s'étonner si, ensuite, le désespoir s'empare des victimes de cette diabolique politique, au point d'engendrer des actes terroristes individuels ? L'Occident judéo-chrétien récolte ce qu'il a semé : la haine des peuples asservis, réduits à néant.
En conclusion, je dirai qu'une infime partie de la population prend en otage la planète entière, provoquant souffrances, injustices, misère, larmes, sang, pleurs, grincements de dents, frustrations, amertume, désespoir, colère, désir - légitime - de vengeance. Oui, une toute petite minorité sème partout le chaos, élaborant mille stratégies pour consolider sa domination et renforcer ses privilèges exorbitants au détriment de la masse anesthésiée, asservie - dont celle de la division entre les individus et au sein même des peuples, à tous les niveaux, local, national, international.
Conscientisés, motivés, impulsés par une poignée d'hommes et de femmes décidés à combattre l'intolérable, les peuples doivent retrouver la volonté de se libérer, de briser le joug que leur impose la mafia des maîtres du monde (http://syti.net).
J'appelle les citoyens du monde entier, via Internet, à tisser des liens entre eux et à organiser la nécessaire résistance à l'intolérable qu'une poignée d'individus cupides et sans scrupules préparent à leur encontre, sans se soucier des conséquences dramatiques de leurs forfaits. J'appelle à l'insurrection générale des peuples contre l'abject qu'on prépare sur leur dos et derrière leur dos, guerres d'extermination pour le profit d'une minorité ou ultra-libéralisme qui verra, comme dans le film Soleil Vert, le triomphe définitif des plus forts sur les plus faibles, dévorés, au sens figuré comme au sens propre, par les multinationales sans foi ni loi.
L'asservissement, via la Pensée Unique propagée par les médias scélérats aux mains des amis des maîtres du monde, n'a que trop duré. Il est temps de refuser l'intolérable qui déferle sur toute la planète pour le malheur des peuples. Il est temps d'envisager une nouvelle prise de la bastille des privilèges exorbitants - mondiale et concomitante cette fois.
Oui, il est vraiment temps de résister à la prise d'otage du monde par une poignée de familles à l'avidité insatiable, comme celle de Dick Cheney, cette crapule à visage humain. Oui, la modernité chère à Sarkozy débouche sur la barbarie au sens le plus criminel du terme; une barbarie, de surcroît, perpétrée par des individus qui osent donner des leçons au monde entier, en se prétendant d'irréprochables chrétiens ou démocrates - les défenseurs du Bien. Le comble du cynisme absolu... passible du Tribunal International de la Haye !
C'était votre Eva, dont la faculté d'indignation ne s'éteindra qu'avec son dernier souffle. Comme disait Camus, "un homme révolté est un homme moral" (une femme aussi, d'ailleurs). Dont acte.
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Comité Valmy,
ancien Député socialiste
______________________________________________Collectif solidarité usagers-grévistes
Ras le bol de la campagne mensongère des médias - 19.11.2007
Depuis une semaine sur les médias télévisés, financés par tous « les citoyens de droite et de gauche » comme les divers journaux aiment à présenter les « antiblocages », nous sommes utilisés en tant qu’usagers comme chair à propagande par le pouvoir et ses hommes des médias, sur un thème unique : « la galère ».
« Galères en prévision » (France 2. « 20 heures ») ; « pluie et vent, un jour de galère donc pour des millions d’usagers des transports en commun » (JP Pernaut. TF1-13heures) ; « galères en perspective » (PPDA. TF1) ; « Quelle galère ! » (A. Pulvar. France 3). Le bouquet allant au toujours très zélé (vis-à-vis du pouvoir) JP Pernaut qui prononce les mots suivants : « Troisième jour de galère pour les usagers qui eux n’ont pas le choix et doivent travailler jusqu’à 65 ans, tous les matins ». Les journalistes étendent le terme « usagers » aux « bons » étudiants qui veulent travailler « pour préparer leurs examens proches ». « La police a dû intervenir pour défendre la liberté d’étudier à Nanterre » (France 3). Quelle démocratie originale qui voit la matraque au service de la culture !
« De droite ou de gauche, la majorité des étudiants sont antiblocage » (Toutes les chaînes) et les autres ? « Pas Français ! », comme sous Pétain ?
Nous, usagers sommes invités généreusement à parler au micro, on voit même des envoyés spéciaux devant les gares, toute la journée, pour recueillir les précieux témoignages. On commence par l’usager compréhensif devant les grèves (c’est cela l’objectivité !!!) mais on coupe ses arguments, ensuite «l’usager pétant les plombs », on le voit casser une poubelle sur un quai de métro (France 2), une autre déclarer, sans émoi du présentateur « Il faut fusiller ces gens là ! », après quoi le journaliste pourra conclure doctement « l’énervement devient un peu plus fort chaque jour !». On termine par une note « sociale », par « l’usager affolé » « je vais perdre mon boulot si j’arrive en retard ». Une question sous-jacente nous taraude : y aurait-il des patrons incompréhensifs ?
Non, le reste des informations constitue un démenti à cette pensée interdite sous le règne de Sarkozy. Les patrons sont formidables : « Grâce à leur employeur, les salariés ont été autorisés à dormir dans une yourte installée dans la cour (France 2), « largesse d’un patron hôtelier compréhensif qui a donné des chambres à ses employés » (TF 1).
Et puis, si vous n’avez pas compris, il y a le ton martial, militant de JP Pernaut : « La mobilisation syndicale se heurte à la volonté très claire du gouvernement de créer un système plus équitable de retraites, c’était dans le programme de Nicolas Sarkozy, pour lequel les Français ont voté ! ».
On ne peut s’étonner après de la faiblesse de la syndicalisation dans notre pays, où les médias présentent comme défenseur des inéquités… les organisations syndicales !
Sur quelles ondes accordera-t-on, un temps de parole aux usagers de la télévision privée ou publique, devenue un outil de propagande pour le président et le gouvernement ? Peut-on croire un instant, que spontanément les journalistes, sans directives de l’Elysée, parlent d’une même voix de »galère » ?
Actuellement, les journaux s’intéressent à la liberté d’expression au Liban, espérons que les Libanais s’intéressent aussi à notre propre liberté et droit à l’information !
Nous n’acceptons pas comme usagers mais aussi comme travailleurs de nous laisser diviser pour le seul profit du patronat et du pouvoir à son service.
L’espérance de vie, un critère ignoré du MEDEF et du pouvoir, pour un ouvrier ou un cheminot s’avère de12 ans inférieure à celle d’un membre des professions libérales ou d’un patron.
Où sont les fiers à bras des médias opposés soi-disant aux privilèges, quand Sarkozy a accordé un cadeau fiscal de 15 milliards d’euros à tous les membres de l’oligarchie financière, s’est généreusement augmenté de 200 %, quand les membres des conseils d’administration d’EADS gagnent en spéculant contre leur entreprise 1,5 milliard d’euros. Les voilà les véritables privilégiés que nos actions doivent cibler, ceux qui se lèvent tard et vivent des fruits du travail des salariés de plus en plus mal payés !
Le sommet de l’Union européenne à Lisbonne (2000) a fixé l’objectif aux gouvernements de reculer l’âge du départ en retraite à 65-67 ans. La démographie sert de prétexte à réaliser de substantiels profits car le patronat sait que les salariés, usés par une vie de labeur, préfèreront partir avant 65 ans avec une retraite diminuée ou en ayant recours à des assurances et fonds de pension qui rapportent des milliards boursiers aux capitalistes et spéculateurs.
Les réformes allongeant le temps de travail de 37, 5 annuités à 40 ans( 1993) dans le privé puis en 2003 dans le secteur public, ont été présentées en leur temps, comme moyen de solutionner les déficits des caisses de retraite. En 2007, au nom de « l’équité », Sarkozy s’attaque aux régimes spéciaux qui financent d’autres caisses (agriculteurs, commerçants). La retraite à 55 ans pour les métiers pénibles et à 60 ans pour tous, comme celle de nos aînés (c’est cela aussi l’équité), ne pourra l’être qu’en taxant les revenus du capital et de la bourse.
La grève des cheminots, des agents RATP, des transporteurs urbains, étudiants, celle le 20 novembre des enseignants, agents hospitaliers, électriciens est la nôtre, leur lutte permettrait à chacun de bénéficier de nouveaux droits. Le pouvoir et les médias opposent le privé et le public. Dans les médias, les défenseurs de la « liberté du travail » n’évoquent jamais la violation du droit syndical, la difficulté de se syndiquer dans les PME, jamais le chantage à la perte d’emploi dans les entreprises privées, c’est pourquoi nous saluons les salariés du privé qui participeront à la grève du 20/11.
L’intérêt des usagers, au-delà de la gêne occasionnée par l’entêtement du pouvoir, est de soutenir le mouvement gréviste, l’équité doit se faire par le haut afin que les générations nouvelles ne soient pas pénalisées, que les contrats de travail soient respectés.
COLLECTIF SOLIDARITE USAGERS GREVISTES (CSUG)
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Communiqué de presse de la délégation de l'AJPF en Israël et en Palestine du 13 au 18 novembre 2007
Une délégation de l'AJPF s'est rendue en Israël et en Palestine du 13 au 18 novembre 2007. Composée de parlementaires français (dont un député européen), d'élus de municipalités françaises, de syndicalistes, de responsables associatifs, de représentants de la société civile et du Journal l'Humanité (représenté par son directeur), la délégation était venue rencontrer des élus et partenaires israéliens et palestiniens, constater la situation sur place et continuer les actions de solidarité et de coopération décentralisée, notamment dans le cadre de la campagne « pour le droit à l'éducation des enfants palestiniens » co-lancée par l'AJPF, le Forum pour un autre monde et le journal l'Humanité.
En premier lieu, nous voulons fermement protester contre les conditions d'accueil qui nous ont été réservées aussi bien à l'arrivée qu'au départ à l'aéroport de Tel Aviv. Nous avions pourtant prévenu de notre visite le Quai d'Orsay, l'Ambassade de France en Israël et le Consulat Général de France à Jérusalem, précisé son contenu et indiqué la composition précise de notre délégation. La France ne doit plus accepter qu'un pays traite ses ressortissants, élus et citoyens de la sorte, comme des « coupables », de manière humiliante et avec des démonstrations de force injustifiées, en toute impunité. La règle de la réciprocité internationale exige que nous soyons traités de la même manière que les élus et citoyens israéliens qui se rendent en France.
La délégation a été reçue à la Knesset où les députés rencontrés ont insisté sur l'énorme écart entre la réalité de terrain et les discussions autour des prochaines négociations de paix. Elle a échangé avec des pacifistes israéliens dont il faut saluer l'action courageuse. Elle est allée à Jérusalem Est et a pu constater la multiplication des sites colonisés en territoire palestinien, la progression de la construction du mur et l'enfermement achevé des villes et villages palestiniens.
La délégation s'est ensuite rendue dans les territoires palestiniens, à Ramallah où elle a été reçue par le Premier Ministre palestinien, par des députés de l'Autorité palestinienne.. (...)
Puis elle s'est rendue dans les camps de réfugiés d'El Amari, Kalendia, Dheisheh, Shufat, Aqaba Jabr et Silwad.
Tous nos interlocuteurs nous ont fait part de leur grande inquiétude, souvent de leur désarroi face à la situation actuelle.(...).
Les Palestiniens sont déterminés à se rendre à Annapolis avec un ordre du jour précis sur les bases de l'application des résolutions de l'ONU et du droit international. Ils craignent que cette conférence, comme les précédentes conférence de paix, n'aborde pas les questions de fond et n'aboutisse sur aucun accord, retardant encore la création de l'Etat palestinien. Pourtant leur attente de résultats est très forte notamment d'un calendrier clair et précis de négociations pour arriver à la paix. C'est pourquoi les palestiniens ont réclamé que cette conférence d'Annapolis se tienne en présence de la communauté internationale dans son ensemble et particulièrement avec l'Union Européenne, afin que le monde soit réellement témoin de ce qui est en train de se passer sur le terrain. Il faut prendre conscience qu'un échec d'Annapolis aurait des conséquences désastreuses dans tout le Proche Orient et des répercussions en Europe.
Les Palestiniens demandent de relayer leur message pour que l'Europe prenne sa place dans le rapport de force unilatérale qui bloque toute avancée vers la paix, divise les forces politiques palestiniennes et crée une instabilité politique dans la région.
Nous étions à Ramallah le 15 novembre, jour de la célébration de la déclaration de l'indépendance de la Palestine par Yasser Arafat, en 1988 à Alger. Depuis, la position palestinienne, confirmée par les accords internationaux, n'a pas changé : la création d'un état palestinien viable sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est pour Capitale aux côtés de l'Etat d'Israël et la reconnaissance du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Or, l'unité et la stabilité politique palestiniennes, la sécurité de l'Etat d'Israël et la paix ne seront sauvés que si une condition indispensable est respectée : l'arrêt de la colonisation. La colonisation est au cœur du problème et la clé de la solution. Sur le terrain, nous avons pu constater, qu'au contraire, Israël renforce la colonisation et instaure un état de siège permanent.
Nous avons été choqués par les murs et clôtures qui empiètent sur le territoire palestinien, emprisonnent les populations civiles, enferment les villes et les villages et empêchent tout contact entre les palestiniens.
Comment envisager la création d'un Etat palestinien viable sur un territoire encore réduit et aujourd'hui morcelé ?
Nous avons été choqués de constater l'instauration d'un apartheid par l'enfermement des palestiniens, par la création de routes réservées aux israéliens et de « routes palestiniennes » grâce à un système de ponts et de tunnels.
Nous avons été choqués de constater l'humiliation quotidienne faite aux palestiniens, particulièrement aux check-points, la dégradation des conditions de vie, notamment sanitaires et sociales dans les camps de réfugiés.
Nous avons été choqués de la progression fulgurante des colonies israéliennes illégales en territoire palestinien, de la politique d'aménagement et d'élargissement du territoire pour imposer une présence israélienne en territoire palestinien.
En résumé, nous avons été choqués de constater l'application sur le terrain d'une stratégie de faits accomplis, minutieusement élaborée et programmée de longue date, rendant impossible la création d'un Etat palestinien viable.
Nous avons été impressionnés par le courage et la dignité des Palestiniens qui en réponse aux humiliations et à la violence invoquent le droit international (à l'exemple de ce comité populaire du village de Bil'In soutenu par des pacifistes israéliens, mobilisé contre le tracé du mur séparant le village en deux),qui maintiennent le dialogue et prouvent ainsi qu'ils sont un partenaire fiable pour les négociations.
Le sort réservé à la Palestine et à tous les habitants de ce territoire est inadmissible et indigne. L'Europe doit peser de tout son poids pour en finir avec cette injustice. Nous, élus et citoyens français, clamerons haut et fort la vérité et continuerons à témoigner pour empêcher la mort annoncée d'un peuple et d'un Etat.
Le voyage et les témoignages en direct permettent de prendre la mesure du désastre humain et des enjeux mondiaux qui se jouent sur place. Chacun doit se sentir concerné, en premier lieu par solidarité avec un peuple qui réclame légitimement sa liberté, mais aussi par communauté d'intérêts car les prochaines décisions appliquées à cette région auront des répercussions jusqu'en Europe.
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Bonsoir Killcow
Il semble que Sarkozy devient de plus en plus médiatiquement intouchable…j’ai lu quelque part (sur bakchich.com je crois) que mêmes les journalistes de Canal+ ont désormais des « consignes » pour ne pas toucher au président ! Après ces révélations, Jean Quatremer a encaissé pas mal d’insultes et de menaces sur son blog et les collègues du journaliste quant à eux, préfèrent nuancer, genre : « En l’occurrence, Jean n’est pas l’homme qui a vu (ou entendu) l’ours, mais l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu ou cru voir, entendu ou cru entendre, l’ours… »... Or comme tu dis il faut juste revenir à son dernier discours de Dakar. C’est une « pièce à conviction » pour l’histoire !