Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog

COMMUNIQUE : ILS SONT FOUS !

Bonjour. La situation est grave. La France va certainement rentrer en guerre aux côtés de ses nouveaux amis Américains. L'indépendance de la France voulue par de Gaulle et les Français est morte. L'orientation de mon blog change : Entre mes articles, de moins en moins teintés d'humour au fur et à mesure que nous nous acheminons vers la catastrophe peut-être nucléaire, j'intercalerai des communiqués qu'on m'envoie de partout, de France comme de l'Etranger, politiques ou géopolitiques. Tout se tient aujourd'hui. Les apprentis-sorciers Bush, Olmert, Sarkozy, Kouchner ... nous préparent le pire, mon devoir est d'informer - et de vous inciter à résister. C'est parce que les citoyens sont restés les bras croisés que le pire s'est produit en 39-44. Cela ne doit plus se reproduire. Notre devoir est de résister à l'intolérable que des illuminés nous préparent. Et j'appelle la Gauche à sortir de son inertie et de ses querelles pour s'engager. Voilà une cause dans laquelle les Français se reconnaîtront. En avant, tous ensemble, l'heure est très grave !

Voici un communiqué pour mieux comprendre la situation.

Les Français se déchirent à propos de la politique extérieure de la
présidence Sarkozy, notamment la politique iranienne. Ils parlent
d’alignement sur les USA. Le débat est compréhensible, il est même
nécessaire et essentiel, — mais il est peut-être un peu prématuré
(l’alignement, on verra…) et il se pourrait surtout qu’il avérât
dépassé avant même d’avoir été sérieusement lancé. On peut
craindre, aux derniers échos de Washington, qu’un problème autrement
plus grave nous sera posé dans les 12-18 mois qui viennent.

Rappelons d’abord la note publiée le 23 septembre sur ce site,
concernant le candidat (favori) à la désignation républicaine pour
les présidentielles de 2008, Rudy Giuliani, qui dévoile un programme de
politique extérieure de plus en plus extrémiste, qui fait paraître
modéré un GW Bush. Cette nouvelle est significative. L’extrémisme
maximaliste est en train de devenir la norme républicaine, et elle
pourrait, elle devrait devenir bientôt la norme américaniste tout
court. C’est au son de la surenchère que se dérouleront les prochains
quatorze mois washingtoniens. A cette lumière, on doit constater
plusieurs points préoccupants:

• Les extrémistes néo-conservateurs, qu’on jugeait complètement
décrédibilisés en 2004 et promis à la marginalisation tiennent
toujours le haut du pavé du point de vue de ce qu’on nommerait leur
“influence implicite”. Cela semblerait être un paradoxe puisqu’ils
ont été pour la plupart éliminés de l’administration et qu’ils
ne constituent plus l’essentiel de l’attraction à Washington. Mais
leur esprit s’est installé victorieusement et règne partout. Cela
constaté, on peut se demander s’il ne s’agirait pas d’un constat
qu’il serait plus approprié de renverser. L’esprit des
néo-conservateurs a si complètement et justement traduit l’esprit du
temps à Washington qu’il survit à l’élimination politique presque
complète du groupe et qu’il prospère. (Par contre, les
néo-conservateurs restent toujours aussi actifs hors du gouvernement,
baignant dans les financements type-Murdoch et sans la moindre gêne
pour
l’accumulation d’erreurs politiques constituées sur des mensonges
archi-démontrés. Leur souffle ne semble devoir être jamais coupé de
ce point de vue, leur impudence est sans fin, leur zèle idéologique les
met à l’abri de tout trébuchement.)


• Les diverses évolutions catastrophiques sur le terrain en Irak, le
scrutin radicalement anti-guerre de novembre 2006aux USA,
l’impopularité de la guerre, rien n’a réussi à modifier de
façon durable et réelle l’attitude du personnel politique. La guerre
reste une sorte d’objet sacré, une relique et l’objet essentiel du
culte contre lesquels il est bien difficile de s’élever. Mieux, —
c’est-à-dire pire: on ne voit pas une réelle conscience de cette
emprisonnement psychologique, encore moins une volonté de s’en
échapper. L’establishment washingtonien ne se perçoit pas comme
vraiment prisonnier de l’Irak bien qu’il le soit à 100%. Il continue
à croire à la justesse de cette guerre et rejette en général la
faute de son déroulement catastrophique sur des erreurs de “gestion”
et, de plus en plus, sur les Irakiens et le gouvernement irakien qui ne
“comprennent” pas la valeur de la pédagogie US, compris la
pédagogie des bombardements de l’U.S. Air Force. L’obsession
irakienne est un filtre impitoyable par lequel passent toutes les
considérations de politique extérieure.

• La tendance actuelle, après l’audition de Petraeus qui a mis en
évidence combien l’establishment, démocrates compris, était
effectivement enchaîné à la guerre en Irak, est une remontée de
l’influence des républicains devant laquelle les démocrates ne
peuvent que céder. L’Irak est sacré et l’on en revient à
l’élargissement de cette sacralisation à la guerre contre la terreur.
Désolé (il est anti-guerre), le sénateur Hagel constate (dans le Los
Angeles Times du 24 septembre), en se référant à l’extraordinaire
polémique sur la prison de Guantanamo (le regain de soutien à ce centre
de détention illégale aux conditions inhumaines):

«“It’s a Republican litmus test this year,” complained Nebraska
Sen. Chuck Hagel, one of the few GOP lawmakers calling for the swift
closure of Guantanamo.

»“The Republican Party has won two elections on the issue of fear and
terrorism,” Hagel said. “[It’s] going to try again.”»

• Les démocrates font de plus en plus leur deuil de tout programme
ayant une certaine coloration anti-guerre. L’évolution d’Hillary
Clinton est symptomatique. Après une période colorée d’un certain
engagement dans la critique de la guerre, elle semble désormais revenue
à une position dure. Le journaliste David Brooks, cité le 25 septembre
par Andrew Sullivan, remarquait : «On “This Week With George
Stephanopoulos,” Clinton could have vowed to vacate Iraq. Instead, she
delivered hawkish mini-speeches that few Republicans would object to.
She
listed a series of threats and interests in the region and made it
clear
that she’d be willing to keep U.S. troops there to handle them.» Le
même Sullivan estime que GW Bush pourrait avoir conclu que Hillary
serait
la mieux placée pour poursuivre sa “politique” en Irak.

• Il résulte de tout ce qui précède, comme on l’a déjà noté
récemment, que le président GW Bush, le président marginalisé et
ridiculisé, continue à tenir ferme la barre de la catastrophe
irakienne. Au contraire, ces divers développements tendent à renforcer
son autorité. Il ne s’agit pas d’une re-légitimation de GW Bush
mais bien d’un prolongement électoral, avec tout ce que cela suppose de
fausseté, de démagogie et de surenchère. GW est peu à peu remis en
selle parce qu’il devient indirectement un enjeu du scrutin, par
l’intermédiaire de son parti qu’il a lui-même (GW) enchaîné à
sa politique. On s’exclamera que sa popularité est en-dessous de 30% et
qu’on ne peut parler de “remise en selle” ; on répondra : et alors?
Le Congrès est bien à 23% de popularité.

L’indifférence pour le sentiment populaire
Subrepticement durant ces dernières semaines, la situation
washingtonienne a achevé son renversement après l’intermède des
débuts du Congrès démocrate qui fit croire presque unanimement que
l’Amérique était entrée dans un conflit institutionnel majeur qui
allait notamment occasionner une paralysie de l’exécutif à
l’avantage du Congrès. Las, l’illusion du Congrès n’a pas tenu
longtemps. La situation en est revenue à la norme post-9/11, qui est
celle d’un establishment enchaîné à cet étrange fascination que
suscite la guerre en Irak et tout ce qui va avec, et d’ailleurs
revenant
à cet élargissement de l’enchaînement au “tout ce qui va avec”,
c’est-à-dire essentiellement la guerre contre la terreur, comme en
2002-2005.

On imagine ce que vont être les 13 prochains mois d’ici l’élection
présidentielle maintenant que le train du virtualisme est lancé à
pleine vitesse. Il s’agira d’une montée paroxystique à la
surenchère démagogique selon plusieurs axes, tous mobilisateurs, tous
ultra-patriotards.

• Le soutien des forces en Irak. Le stupéfiant épisode concernant
l’annonce anti-Petraeus de l’organisation MoveOn.org parue dans le New
York Times, débouchant sur un vote du sénat sans précédent (72
votes contre 25 condamnant l’annonce), montre une sacralisation des
forces armées. Ce n’est bien entendu pas la réalité
(catastrophique) de ces forces qui est révérée mais l’image qu’on
s’en fait, que le virtualisme en fait. La chose fait particulièrement
l’affaire en période électorale, avec le sentiment patriotard qui est
partout.

• Le soutien à Israël. C’est à peu près aussi impératif que
de se mettre au garde à vous à genoux devant la bannière étoilée,
de chanter sans fausse note God Bless America et toute cette sorte de
choses. Il ne faut plus chercher à comprendre, nous sommes au-delà du
complot, de l’influence, du lobbying. Cela n’est plus rationnel. Aucun
candidat normalement constitué ne peut manquer de faire sa dévotion à
Israël, comme on brûle un cierge. Bien entendu, ce soutien
complètement aveugle à Israël, impérativement la tendance droitiste
du Likoud, signifie un engagement belliciste systématique.

• La possible guerre en Iran, dont tout le monde s’effraie mais qui
répond à une logique (la guerre) à laquelle on ne résiste pas
aujourd’hui à Washington, constitue une pression permanente pour la
surenchère belliciste et, curieusement, un argument de plus pour la
guerre en Irak. (“Curieusement”, parce que l’Irak expose les troupes
US à des représailles iraniennes. Le Washington politique ne raisonne
pas en termes tactiques mais en termes politiciens. L’Iran par rapport
à l’Irak et vice-versa, cela fait partie de la vanité
washingtonienne. Plus on fait la guerre, si possible catastrophique,
plus
on rêve d’en rajouter.)

• Il n’y a plus aucune référence au sentiment de la population US
sur la guerre en Irak (et la guerre contre la terreur), — complètement
hostile, comme on le sait. Alors que tout le reste est mesuré à
l’aune des sondages, on dirait que ce domaine échappe, aux yeux des
politiciens, au sentiment populaire. Il n’y a pas un fossé, il y a deux
mondes différents. Quoi qu’on en veuille, cette rupture acceptée,
actée, est un phénomène sans précédent qui ne sera pas résolu
si l’on accepte la perspective d’une indifférence entre ces deux
mondes ou qui sera résolu par des voies originales,
extra-constitutionnelles.

… Mais ce qu’on décrit n’est décidément pas une situation
normale. C’est une sorte d’environnement de pathologie, une sorte de
folie collective qui a progressé à pas de géant depuis six ans à
Washington et atteint un nouveau paroxysme. Nous estimons que,
contrairement au processus habituel, la description que nous avons
faite
n’est pas celle d’une situation normale pré-électorale où l’on
fait des promesses qu’on oubliera ensuite. Au contraire, cette campagne
devrait être vue comme une préparation, une mise en condition pour un
nouveau “pas en avant”, qui va établir le véritable programme du
futur président : belliciste, maximaliste, la poursuite de GW Bush en
bien plus ambitieux, avec un mandat renouvelé, renforcé, élargi.
Finalement, les personnalités ne comptent guère, parmi tous ceux qui
sortent en série du système; seule compte l’influence
prépondérante du système sur eux.Voilà l’analyse que nous faisons
d’une capitale qui a définitivement sombré dans un virtualisme
d’une guerre maximaliste et sans fin ; l’Irak, et comment! l’Iran
peut-être ou bien sans doute… Le reste, la guerre contre la terreur, la
Long War, tout ce que vous voulez, — tout sera déballé pendant cette
campagne…

Voilà le véritable problème qui attend en 2009 les dirigeants
européens, ceux qui, utilisant la raison pour comprendre l’Amérique,
jurent qu’en 2009 on soufflera, qu’on fera enfin de l’après-Bush.
Ce n’est pas notre avis. Washington est entré dans un processus qui
s’apparente à une certaine folie, — même, pire, — à une
réelle folie… C’est le problème central du monde, aujourd’hui, la
colonne vertébrale de notre crise générale.

(Source: http://www.dedefensa.org)
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J
Tu ne pourras pas dire que je ne pense pas à toi!<br /> Billet dédié à EVA. Na!<br /> http://aging.over-blog.net/article-12822118.html
R
Oh, Joke, bravo, d'abord parce que tu en es à ton 12 millionième artice 822118, bien joué, tu es prolifique, je n'en suis qu'à mon (45?e), ouh la la, et bravo de penser à moi gentil Joke, je te fais une grosse bise, bien poétique, ouh la la une terreur en a remplacé une autre, moi je préférais celle où il n'y avait pas de misère et où tout était gratuit, de la crèche à la fac en passant par la santé, et je me souviens de ce que m'a dit un Yougoslave, le communisme ce n'était pas terrible, mais maintenant on a remplacé le mur de Berlin par le mur de l'argent, et celui-là on ne pourra jamais l'abattre. Et Sarkozy fera tout pour se maintenir au pouvoir, au fait, attention au comptage des votes électronique, personne ne pourra vérifier - sauf le Ministère de l'Intérieur..... ouh la la !
J
"Nouveaux amis américains"... Ce que dit Monsieur S. à propos de "la FRANCE" est juste. Mais en l'occurence il ne s'agit pas de LA FRANCE mais de SARKOZY. L'Amérique de Bush n'est pas pour lui un "nouvel ami" mais un "ami de (très) longue date".<br /> Incidemment, mais puisque tu parles d'eux, les néo-cons américains étaient tout à fait contre le TCE rejeté en 2005. Rends-toi compte : une concurrence NON-FAUSSEE ! (cf. Microsoft, par exemple).Et Sarkozy aussi. Mais, lui, il est malin et il s'est arrangé pour faire faire le boulot du rejet par les autres : les "alliés objectif" des néo-cons et de Sarkozy, pour employer LEUR language. :-)<br /> Bonne journée, quand même.<br /> Amicalement
R
C'est vrai, les néocons étaient contre l'Europe unie, et rien que pour ça jai failli voter pour en me disant que si les Américains sont contre, comme ils ne sont pas nos amls, il vaut mieux voter l'inverse d'eux.... Mais le soi-disant libéralisme étant tellement l'ennemi des peuples, je me suis résolue à voter contre, faute de mieux... et je n'ai pas aimé que les médias fassent campagne pour le oui. je me méfie tjrs d'eux...Pas facile, oh non !!!!
M
Bonsoir,<br /> <br /> Comment cela "nouveaux amis américains"??? Vous oubliez vite l'histoire je trouve chère Madame...L'histoire entre la France et nos allier Américains est très ancienne...En effet, La France s'engage dans la guerre d'indépendance américaine en 1778, et permettant la victoire des insurgés (traité de Paris (1783)), elle se réaffirme comme grande puissance moderne, satisfait son désir de revanche sur les Anglais, récupère des territoires perdus et obtient l'éternelle reconnaissance du peuple libéré, reconnaissance dont Rochambeau et La Fayette sont les brillants symboles et de devenir le premier partenaire des nouveaux United States of America...Les USA et la France on depuis toujours un destin intimement lié voyez vous.<br /> <br /> Bien a vous,
R
Oui, mais l'aide en 39-44, c'était par intérêt, et ils ont volé au secours de la victoire, ce sont ces sacrés russes qui ont été les vrais (premiers) sauveurs, à quel prix humain !!! EU-France, qu'avons-nous de commun ? La France a une Histoire, une culture, des valeurs... EU, peuple de parvenus, son idéal : l'argent, l'argent, etc... La France est dénaturée par Sarkozy l'Américain. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe, lui qui se méfiait de l'argent, des Américains, des Juifs. On a ces trois-là plein pot !!!  Et moi, je suis gaullienne (indépendance nationale, natonalisations, etc)  de gauche ...A bientot, M. S. J-P ?
C
Bonjour Joke<br /> Le monde n’a pas été surpris par le résultat de la droite. Je voulais dire, surpris par cet alignement presque total sur la politique américaino-sioniste dans le monde, ce déferlement néocon en France et cette régression à contre-courant. La droite n’a jamais été aussi rampante que ça. Mêmes les britanniques aujourd’hui avec Brown, se débarrassent progressivement de leur triste statut de caniches. Par contre les Sarkozy, Kouchner & Co semblent être fiers à reprendre le flambeau de la vassalité. Je ne pense pas la politique entre droite/gauche, religieux/non-religieux…ce qui m’intéresse c’est vassal ou pas vassal !<br /> Amicalement
R
Pas d'accord, cette fois, je crois que le monde a été surpris ! La France voter pour un roquet, un petit merdeux, un anti-France, un inconditionnel de l'Amérique et du Medef, ça ne ressemble pas à la France. Faut-il que les médias se soient bien joués de nous.... Ah, j'ai une (grosse) dent contre les médias totalitaires.... qui ont tout falsifié pour qu'on vote Sarko !
J
Bonjour, et merci pour ton message.<br /> «un point serait par exemple de remplacer la compétition du libéralisme par la coopération» Excellent ! Je suis tout à fait d’accord avec toi. Et… on commence comment ?<br /> «ça existe ! Chavez-Morales-Castro la font, étendons ça au monde!». Tu n’as pas oublié «Lula»? Quant à Castro… tu vas me fâcher. Les Etats-Unis sont responsables de la misère des Cubains par leur politique à l’égard de Cuba, c’est évident. Mais pour Castro tu «repasseras» quand des élections libres avec une «information non truquée» se seront déroulées à Cuba – sous le contrôle de l’ONU, je sais que ce n’est pas parfait mais je n’ai rien de mieux à te proposer... Ensuite, la meilleure façon de l’étendre au monde serait une coopération entre les pays dits «riches» et du Tiers-Monde. Mais ça existe déjà ! Lis sur le blog de «notre ami Lipietz» ce qu’il dit de la coopération entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud (incidemment, il parle aussi de Chavez, de Morales, de Lula – un peu moins de Castro…). Pourquoi Lipietz? Parce que il est membre de la délégation parlementaire [européenne] auprès de l’Amérique du Sud et du Mercosur, qu’il préside la délégation pour les relations avec les pays de la Communauté andine. Il est également membre de la Commission du commerce international.<br /> Bien sûr qu’il y a beaucoup de démocrates en Iran ! Il y en a beaucoup dans tous les pays. Mais il y a beaucoup de dictateurs, mêmes si certains ont été élus lors d’élections truquées – en particulier par interdiction de certains partis voire de tous les partis. «Laissons le fruit mûrir» et la situation pourrir? C’est probablement ce qu’on fait tous les pays «communistes» de jadis et que font encore des pays comme Cuba et la Corée du Nord. Le résultat ? Les élections libres ont donné – et donneront – le pouvoir aux ultra-libéralistes. Justement, à propos de l’Europe, tu sembles, mais je me trompe peut-être, appartenir à ceux qui sont pro-européens à condition que l’Europe soit anti-libérale – ou pour parler sans langue de bois : socialiste. Mais c’est impossible et pour très longtemps ! Dans les ex-«démocraties populaires», le seul mot de «socialisme» les jette dans les bras de la droite la plus extrême! Ils ont «donné» et ils sont «vaccinés». <br /> «Donnons envie aux peuples d’adopter la démocratie», tu as raison mais alors ne cite pas Cuba !<br /> Pour terminer, je te répète ce que je disais hier. Pour lutter efficacement contre la guerre, il faut un large mouvement, sur des objectifs clairs. A mélanger la lutte contre l’Europe «ultralibérale» là-dedans c’est contre-productif car il y a des gens comme moi qui pensent que Sarkozy n’aurait pas été élu si la Gauche ne s’était pas définitivement divisée le 29 mai 2005 – pour une petite histoire de «gravure dans le marbre», et que l’UE aurait été, en 2007, la seule force capable de faire pièce à l’Amérique de Bush. En effet, même si les décisions de politique étrangère doivent se prendre à l’unanimité, il y a j’en suis convaincu un consensus contre la guerre dans l’Union européenne.<br /> Bonne journée !<br /> (J'ai souvent voté communiste aux élections - pour le "candidat de gauche arrivé en tête" et Krivine en 74!)
R
Oh Joke, tu m'en demandes trop ! Moi qui dors si bien n'importe quand n'importe où n'importe comment (même dans les huttes d'Amazonie  ou de Bornéo), j'avoue que les nuits dans le train, ouie ! C'est pas vraiment ça, j'ai la gueule de bois, impossible de raisonner. Alors, on verra ça une autre fois, mais on peut ajouter à coopération, concertation entre les peuples, solidarité, c'est quand même mieux, non ? Castro, pas touche, je suis de ceux qui l'aiment, alors oui il y a qq valets de l'Amérique en prison, (pour vouloir faire de Cuba un nouvel état américain sans joie de vivre et avec bcp de pauvres et qq très riches), je ne vais pas pleurer sur leur sort. Je préfère les voir hors d'état de nuire qu'à l'oeuvre.... pardon,Joke ! Tu vas me retirer la dédicace, alors ?????