Sommaire:
Nouvel Ordre Mondial:
- Introduction, par eva R-sistons
- Tract Nouvel Ordre Mondial, par eva R-sistons
- Tee-shirt Nouvel Ordre Mondial, par eva R-sistons
La télé-société, par eva R-sistons
Liens: Otan, Un Vert vous parle, dette (vidéo), etc
http://mysterestotalbe.unblog.fr/tag/nouvel-ordre-mondial/
Introduction à cette parution, par eva
Bonjour
Un Lecteur m'avait récemment suggéré de rédiger une sorte de tract, de résumé, sur le Nouvel Ordre Mondial, en termes clairs, précis, suggestifs, pour que chacun, même le plus ignorant, puisse comprendre de quoi il s'agit. Etant submergée de tâches liées à mon pré-déménagement, je ne vais donc pas faire pour le moment d'analyses de l'actualité. Je rédige donc ce tract, et même un petit texte en proposant à un Lecteur ou à une Lectrice dynamique, de concevoir puis de commercialiser un tee-shirt grand public pour informer de ce qui nous attend avec le Nouvel Ordre Mondial. Je m'engage à faire de la pub pour ce "produit" militant sur mes blogs, en particulier sur sos-crise, fort de 1300 à 3000 visiteurs par jour. Avec mes seuls lecteurs, mais je suis sûr que des blogueurs relaieraient cette initiative, celui qui concevra un tel tee-shirt sera assuré d'écouler son produit. Par ailleurs, je vais faire un petit papier sur une nouvelle préoccupation que j'ai, la télé-société. Notre monde a tellement évolué qu'en quelques décennies il a bouleversé des traditions ancestrales éprouvées, pour les remplacer par des modes de vie, à la fois techniques et individualistes, douteux, et d'abord asservissants, avilissants.. Notre humanité disparaît complètement ! Les promoteurs des changements vertigineux qui nous accablent portent une lourde responsabilité... une responsabilité, disons-le, criminelle...
A nous d'en tirer les conséquences.
Votre eva
NB : Le texte doit être compris de tous, accessible à ceux qui n'ont jamais entendu parler du NOM. Vous pouvez le reproduire sans ma signature ni le lien de mon blog, en tract. Par contre, si vous le reproduisez dans un blog, citer la source (mon blog, lien). Texte à relayer au maximum ! Vous pouvez le modifier, le raccourcir pour un tract. eva

http://nouvelordremondial.over-blog.org/
Projet de tract sur
le Nouvel Ordre Mondial
Demain, le Nouvel Ordre Mondial...
Mais nous y entrons progressivement. Sans nous en rendre compte.
Par exemple, l'Europe mise en place (contre la volonté et contre les intérêts des citoyens et au bénéfice des multinationales et de la Haute Finance) est un tremplin, une première étape vers cette organisation planétaire dictatoriale qui décidera de tout derrière notre dos, sans nous consulter, et seulement pour le profit d'un petit nombre de familles puissantes.
Le mot Nouvel Ordre Mondial:
On a commencé à parler de Nouvel Ordre Mondial, Nicolas Sarkozy lui même a dit clairement qu'on y viendrait de gré ou de force. Bonjour la démocratie ! Puis ce terme a recouvert une réalité tellement hideuse, que les internautes s'en sont emparés pour dénoncer cette structure planétaire injuste et d'essence totalitaire. Donc, pour mieux "faire passer la pilule", on parle aujourd'hui de "gouvernance mondiale" dans l'intérêt des peuples, prétendent mensongèrement les promoteurs de cette structure supra-nationale.
Il faut être vigilant: Les mots employés par nos grands communicants recouvrent de sombres réalités. Ainsi, on parle aujourd'hui de "vidéo-protection" au lieu de vidéo-surveillance (des citoyens, tous potentiellement suspects). Ou encore de "modernité", pour signifier en réalité: régression sociale, austérité pour les peuples. Un homme comme Dominique Strauss-Kahn, au FMI, symbolise à lui seul ces politiques injustes, dévastatrices, qui ont échoué dans le Sud. Il veut maintenant les imposer en Europe !
Qu'est-ce que le Nouvel Ordre Mondial ?
C'est un grand désordre planétaire conçu par les personnes les plus puissantes du monde des affaires, de la Finance, de la Presse... pour être encore plus riches et influentes !
Les Médias ? Ils sont les meilleurs alliés, et promoteurs, de cette future dictature planétaire: En désinformant, en mentant, en falsifiant, en faisant de la propagande pour ce qui est contraire à nos intérêts, en nous conditionnant quotidiennement pour que nous acceptions l'intolérable, pour que, même, nous le désirions ! En croyant que ces politiques règleront les problèmes, alors qu'elles rendront la vie impossible aux peuples, pour engraisser toujours plus une petite minorité d'individus.
Au final, tout sera décidé par les dirigeants de grandes banques et des multinationales, afin de servir leurs seuls intérêts. Les promoteurs de ce futur grand désordre mondial sont Occidentaux, Anglo-Saxons (GB et sa City, surtout, où se décident toutes les guerres pour le profit et pour les ressources, Etats-Unis, Canada, Australie, etc) et israéliens. Les Européens sont soumis aux diktats des dirigeants anglo-saxons et israéliens.
Il faut savoir que les "Maîtres du monde" comme les Rockdefeller, Rothschild, Bill Gates, Bush, Kissinger, Ted Turner, Cheney, etc, estiment qu'il y a trop de pollution, trop de population, et pas assez de ressources. Cette idée maîtresse conduit à des politiques dévastatrices, notamment de dépopulation.
Pour quelles politiques ?
Voici ce qui caractérisera le Nouvel Ordre Mondial:
- Concentration maximum. Le pouvoir sera entre peu de mains, et les citoyens devront subir des décisions prises au sommet qu'ils n'auront pas choisies. La démocratie, ce sera fini. Déjà, en Europe, il est question d'abolir les Nations, même les Budgets seront décidés à Bruxelles et ensuite, promulgués par un Parlement-simple Chambre d'enregistrement.
- La démocratie n'existera plus. Seuls décideront quelques individus haut placés, ils auront droit de vie et de mort sur les peuples, il n'y aura plus de politique, le droit de vote ne servira à rien, les citoyens devront subir au lieu de décider de leur destin.
- Ce système totalitaire reposera sur certains leviers, comme:
1) La peur, en instrumentalisant des notions comme le terrorisme, alors que les attentats (11 septembre, Madrid, Londres, Irak contre les chrétiens etc...) sont commis par les services secrets des pays occidentaux. En nous manipulant, on nous amène à accepter tout ce qui est décidé soi-disant pour notre "Bien".
2°) La police, l'armée, ou plus exactement sur des mercenaires sans foi ni loi ni patrie ni respect pour la vie, car la police et l'armée seront privatisées, remplacées peu à peu par des individus seulement motivés par l'appât du gain. Toutes les libertés seront peu à peu supprimées. Ce sera le règne de Big Brother, de la délation, etc. En somme, soumission, ou élimination ! Et bien sûr on nous implantera une puce, qui renseignera sur tout ce que nous faisons.
3°) Les Médias seront de simples relais de l'information officielle. Nous serons en permanence conditionnés !
- Programmes de dépopulation. Nous sommes trop nombreux ? Il faudra éliminer une partie de l'humanité. Comment ? Au moyen de pandémies conçues pour tuer (Sida, etc), des OGM (suicide de centaines de milliers de paysans ruinés, par ex), de l'alimentation industrielle et des produits pharmaceutiques bourrés de produits chimiques toxiques (cancers, stress etc), avec à la clef interdiction de recourir à une alimentation naturelle, à une médecine naturelle, aux compléments alimentaires, et dans certains pays, déjà, les potagers sont interdits ! Les guerres meurtrières tueront aussi...
- Guerres permanentes, préventives, totales, planétaires, nucléaires... sous l'égide de l'OTAN. Conditionnement en faveur d'un juteux choc de civilisations. Et contre les pays réfractaires à la gouvernance mondiale anglo-saxonne (Chine, Iran, Liban, Syrie, Vénézuela, Russie etc..).
- Endettement continu et progressif, pour mieux asservir les peuples et pour enrichir toujours plus les banques.
- Crises: Elles permettent de justifier un immense transfert des ressources des populations vers les grandes banques, et la suppression progressive du Droit (du Travail, par exemple), des protections sociales, des services publics, etc, tout sera privatisé. Pour augmenter les profits, les Emplois ne seront plus assurés (délocalisation, robotisation, flexibilité, management impitoyable, précarisation, baisse des coûts...), suppression progressive des fonctionnaires, des emplois industriels, agricoles, de caissières etc. Misère et famine (spéculation sur les produits de base..) en essor. Les manifestations seront sauvagement réprimées.
- Urbanisation forcenée, mégapoles inhumaines, ghettos de riches et de pauvres.
- Cloisonnement des individus, invités à travailler chez eux,à se soigner chez eux, à étudier chez eux, à se cultiver chez eux, à faire du sport par procuration (matchs retransmis à la télévision...), abêtissement et enfermement garantis.
- Elimination de ceux qui n'accepteront pas cette Organisation planétaire monstrueuse.
Conclusion: Résister à l'intolérable
Nous ne pouvons accepter l'intolérable, l'horreur absolue pour le profit de quelques-uns et de leurs amis. La Sagesse Populaire dit: Savoir, c'est pouvoir. Faisons circuler l'information. Boycottons la télévision, les médias menteurs. Toutes tendances confondues, organisons-nous pour refuser l'intolérable en préparation. Les manifestations devront être unitaires, planétaires. Par exemple, comme le suggère Bukovsky, il faut qu'un million de personnes marche sur Bruxelles. A la mondialisation financière, doit répondre la mondialisation des luttes ! Partout, et en même temps. Et traduisons en Justice les malfaiteurs de l'humanité.
Et puis, pensons au lieu de dépenser: Simplicité de vie, consommation réduite à l'essentiel, pas d'endettement, entraide, troc de services et de biens, chasse au gaspillage, pas de vaccinations inutiles, pas de puce, refus de participer aux guerres pour le profit des multinationales, cultiver son jardin, etc... Soyons créatifs, et prévoyants: Fourgonnette-camping-car au lieu d'une voiture, achat de matériel solaire, etc... Investissons dans le seul investissement sûr: La terre.
Eva R-sistons à l'intolérable Nouvel Ordre Mondial. Blog http://r-sistons.over-blog.com
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article388
Tee-shirt Nouvel Ordre Mondial,
par eva R-sistons.
Suggestion, à adapter:
D'un côté, en gras

Nouvel Ordre Mondial:
"Nouvelle Gouvernance Mondiale"
contre les peuples,
Dictature planétaire des Grandes Banques:
Permis d'asservir, d'enfermer, de tuer les citoyens
De l'autre côté, en petits caractères :

Au menu :
Dépopulation
(Crises provoquées au bénéfice de la Finance mondiale,
Pandémies, Guerres permanentes pour dominer pays et ressources)
Dictature
(Contrôle total des peuples, fichage généralisé, puce obligatoire,
lois liberticides, répression violente, faux attentats pour terroriser,
médias aux ordres, conditionnement...)
Asservissement, pauvreté
(Ultra-libéralisme, travail sacrifié au capital,
précarité, casse sociale, ghettos,
santé et éducation à 2 vitesses, soumission exigée,
enfermement dans mégapoles et chez soi..)
N'acceptons pas l'intolérable, et informons !
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http://www.linternaute.com/sante/temoignage/temoignage/24139/l-enfermement/
La télé-société,
par eva R-sistons
Télé-vision ! Les auto-proclamés Maîtres
ont façonné le monde
dans lequel nous devons vivre.
Ils imposent leur vision :
Rétrécie à la ville, à l'individu, à la maison !
Chacun chez soi, coupé des autres.
Isolé de ses pairs, surtout !
Condamné à vivre par procuration:
A travers la télévision,
à travers l'information aseptisée, officielle
(ou ludique comme sur la télévi-Sion FR2).
En France, la République restera entre quatre murs.
Marianne enfermée ! Ghetto de pauvres.
Enfermement dans mégapoles, enfermement dans cités,
enfermement chez soi.
L'école ? Pour se frotter à la diversité
des cultures ou des opinions ? Non.
Télé-Enseignement, prodigué par des spécialistes,
soigneusement sélectionné par la Pensée unique.
Le travail ? Si on a la chance d'en avoir un,
Télé-travail chez soi :
Fini le contact avec les autres,
finies les luttes ensemble,
finie la rencontre avec la diversité.
Les loisirs ? Télé-vision. Télé-viSion !
Contre les peuples non-alignés,
contre l'insoumission au Nouvel ordre Mondial impérial,
contre la coopération entre les individus,
contre la communion des civilisations.
Pour la compétition, la mondialisation financière,
la guerre, le choc de civilisations.
Courses à faire ? Télé-achats.
Livrés à domicile. Ou colis dans la boîte à lettres.
Banque ? Banque à domicile.
Vous êtes stressé, malade ?
Télé-médecine. Les soins par téléphone...
Télé-bonheur ?
Pas vraiment.
Pas du tout, même.
La société est à ré-inventer.
Ré-inventons-la, ensemble !
Et si on retrouvait nos réflexes d'antan ?
eva R-sistons

http://www.cnt69.org/index.php/2009/02/08/13-enfermement-et-psychologie
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article388
OU

http://auclairdemaplume.e-monsite.com/rubrique,fraternite,112390.html
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Union Européenne - Occidentalisme - Nouvel Ordre Mondial
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LES IMMONDES ! - Michel Peyret
Plus répugnants qu’eux , tu ne trouves pas !
Ils n’ont même pas la honte .
Ils ont franchi un seuil , le seuil d’être capables de n’importe quoi , de la première à la dernière ignominie , sans hésiter un seul instant .
A leurs côtés , les génocidaires font pâle figure , Goebbels devient un relatif saint homme !
Ce qu’ils font est pire que donner la mort qui pourtant est inexpiable ! Les morts ne sont plus là pour subir la perpétuation du crime dont ils ont été victimes .
Mais les peuples ne meurent pas ! Ils ne meurent pas des atteintes à leur dignité quand elle a été offensée , maltraitée , reniée , détruite , ruinée...
Les peuples portent leur honte , certes avec de sourdes colères , des colères qui sourdent...
DES COLERES QUI SOURDENT
Naissent des révoltes , des révoltes de soi-même sur soi-même , et des révoltes d’ensemble !
Les atteintes à la dignité de chacun comme de tous sont , dit-on , insupportables !
Ou supportables jusqu’à quand ?
Quand on a transcrit dès l’école : « Liberté , j’écris ton nom ! » , peut-on subir longtemps la négation de cette liberté ?
Quand on a appris ce qu’est qu’être « souverain » et que l’on a ainsi , proclamés , pour chacun et pour tous ensemble , autant de droits et de pouvoirs que les anciens « souverains » , peut-on ignorer longtemps que l’on possède ces pouvoirs ?
QUAND LES AIEULS ONT FAIT VALMY
Quand les aïeuls ont fait Valmy , la prise de la Bastille , 1848 , la Commune , les grands-pères le Front populaire , la Résistance et la Libération , les pères 1968 , quand ils ont culbuté les rois et les féodaux d’Europe , puis battu les empires et les fascismes et imposé conquêtes sociales , démocratiques et économiques aux capitalismes , sont-ils encore un peuple qui peut tout endurer , les régressions comme les viols !
Non , le peuple français n’est pas un peuple de « pleureuses » !
Son histoire , sa culture , ses conquêtes sociales et politiques ont longtemps servi de référence aux luttes des autres peuples qui se sont efforcés d’emprunter les mêmes chemins !
N’a-t-il pas été en mesure d’inventer , d’innover , de créer , de tirer ce qu’il pouvait tirer de chaque situation où il s’était situé à l’offensive contre l’ennemi de classe et son système du moment ?
QUEL MEPRIS POUR LES PEUPLES !
Et Sarkosy pourrait se permettre de satisfaire au mieux ses commanditaires capitalistes , jusqu’à faire accepter ce que d’autres avant lui , de « droite » ou de « gauche » , n’avaient pas été en mesure de faire , tout en lui ouvrant le chemin dans lequel il s’est engouffré dès qu’il a pu !
Et Sarkosy , et ses pairs européens , et l’essentiel des forces politiques , seraient amenés à ne tenir aucun compte , à remettre en cause , les décisions souveraines de leurs peuples !
Et ces derniers seraient obligés de se renier , à considérer comme nuls et non advenus leurs votes précédents !
Mais quel mépris pour ces peuples !
Avec quelle désinvolture sont-ils traités !
LA TOTALE PERTE DE LEGITIMITE DES INSTITUTIONS EUROPEENNES
suite ici :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article388

A Lisbonne, lancement de l' OTAN global
Aujourd’hui et demain se tient à Lisbonne le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OTAN, auquel participent pour l’Italie Berlusconi, La Russa et Frattini (respectivement président du Conseil, ministres de la défense et des affaires étrangères, ndt). Un des sommets les plus importants de ce que le secrétaire général Anders Rasmussen définit comme « l’alliance qui a eu le plus grand succès dans l’histoire ». Un « succès » qui constitue la nouvelle narration atlantique, une philosophie renouvelée de l’usage de la guerre, pour un organisme justifié à l’origine pour contenir le Pacte de Varsovie. Cette nouvelle « histoire de soi » est l’introduction nécessaire, de la part des leaders occidentaux, pour motiver à présent sa nécessité et son actualité. C’est ainsi que Rasmussen explique que jusqu’à présent l’OTAN a traversé deux phases, celle de la Guerre froide et celle de l’après-Guerre froide, et dans les deux cas « elle a très bien fonctionné ». Comment le nier ?
La troisième phase atlantique
La première et la seconde phase terminées, annonce le secrétaire Rasmussen, est arrivé le moment de l’OTAN-version 3.0, une alliance plus moderne, plus efficiente et plus capable de travailler avec nos partenaires au niveau global. Elle a « une puissance militaire qu’aucun adversaire ne peut égaler », fondée aussi sur les armes nucléaires que « l’OTAN doit conserver tant qu’il y aura de telles armes dans le monde ». La menace d’une attaque militaire à grande échelle contre le territoire de l’Alliance est faible, affirme Rasmussen, mais le risque existe d’attaques terroristes et de missiles. Plus de 30 pays sont en effet en train d’acquérir la capacité de construire des missiles balistiques. On annonce ainsi que le sommet lancera officiellement le projet d’un « bouclier » anti-missiles, que les Etats-Unis veulent étendre à l’Europe. Projet auquel s’oppose la Russie, considérant qu’il est une menace à son égard, et que l’OTAN essaie de faire digérer à Moscou : à cet effet, elle a invité le président Medvedev au Conseil OTAN-Russie qui se déroulera à Lisbonne juste après le Sommet, le 20 novembre, pour « approfondir la coopération politique et renforcer la sécurité commune ».
Aujourd’hui, souligne Rasmussen, la défense du territoire et de ses 900 millions d’habitants n’est pas circonscrite à la zone délimitée par les frontières. La mondialisation a rendu nos économies de plus en plus dépendantes de fournitures provenant du monde entier. Cela signifie qu’une attaque contre ces lignes d’approvisionnement peut avoir des effets dramatiques sur notre sécurité, par exemple dans le cas où nos pétroliers ne pourraient plus passer par le Détroit d’Ormuz (à l’embouchure du Golfe Persique entre Iran et Oman). Il convient donc d’investir moins dans les forces statiques, déployées à l’intérieur des 28 pays membres de l’Alliance, et plus dans les forces mobiles, en mesure d’être projetées rapidement hors du territoire de l’OTAN.
L’OTAN est aujourd’hui engagée, dans le sillage de la stratégie états-unienne, dans différentes « missions » militaires hors de son aire géographique : au Kosovo, où elle opère pour « construire la stabilité et la paix » ; en Méditerranée, où elle conduit des opérations navales « contre les activités terroristes » ; au Soudan, où elle aide l’Union Africaine à « mettre fin à la violence et améliorer la situation humanitaire » ; dans la Corne d’Afrique, où elle accomplit des « opérations anti-piraterie » en contrôlant les voies maritimes stratégiques ; en Irak, où elle contribue à « créer des forces armées efficientes » ; en Afghanistan, où elle a pris, par un coup de main en 2003, la direction de l’Isaf, s’embourbant cependant dans une guerre qui l’oblige maintenant à chercher une « exit strategy » (littéralement : une sortie stratégique). Si bien qu’aujourd’hui le président afghan Hamid Karzaï a été convoqué à Lisbonne. L’OTAN semble pourtant n’avoir rien appris de la leçon afghane : elle se prépare de fait à de nouvelles « missions » hors zone.
La mutation génétique
Pour comprendre le passage ratifié par le sommet de Lisbonne, il faut rappeler quelles sont les deux premières phases de l’histoire de l’OTAN.
A travers l’Alliance, pendant la Guerre froide, les Etats-Unis maintiennent leur domination sur les alliés européens, en utilisant l’Europe comme première ligne de la confrontation, même nucléaire, avec le Pacte de Varsovie (fondé en 1955, six ans après l’OTAN). Le scénario change radicalement en 1991, quand se dissout le Pacte de Varsovie, donc l’Union soviétique elle-même.
Les Etats-Unis en profitent immédiatement, en réorientant leur propre stratégie avec la Première guerre du Golfe. Et en faisant pression sur l’OTAN pour qu'elle en fasse autant : le péril existe de fait que les alliés européens n’effectuent des choix divergents ou ne retiennent même une inutilité de l’OTAN dans la nouvelle situation géopolitique. Le 7 novembre 1991 le Conseil atlantique, réuni à Rome, lance la première version du « nouveau concept stratégique », où l’on établit que la « sécurité » de l’Alliance n’est pas circonscrite à la zone nord-atlantique.
Peu de temps après ce « nouveau concept stratégique » est mis en pratique dans les Balkans. En Bosnie, après la faillite voulue de l’ONU, l’OTAN intervient en 1994 avec la première action de guerre depuis la fondation de l’Alliance. S’ensuit la guerre contre la Yougoslavie, en 1999. Les Etats-Unis réussissent ainsi à faire éclater une guerre (qui aurait pu être évitée) au cœur de l’Europe, en renforçant leur influence dans cette région au moment où s’en redessinent les assises politiques, économiques et militaires. Tandis que la guerre est en cours, le sommet OTAN convoqué à Washington engage les pays membres à « conduire des opérations de riposte aux crises non prévues par l’article 5, hors du territoire de l’Alliance ».
Ainsi commence l’expansion de l’OTAN dans le territoire de l’ex-Pacte de Varsovie et de l’ex-URSS. En 1999 elle englobe la Pologne, la République tchèque et la Hongrie ; en 2004 l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie ; en 2009, l'Albanie et la Croatie. On prépare en outre l’entrée dans l’Alliance de la Macédoine, l'Ukraine, la Géorgie et le Monténégro. La pression sur le Caucase est emblématique, avec le conflit lancé en Géorgie à la reconquête de l’Abkhazie, et la guerre qui s’ensuit avec la Russie pendant l’été 2008. Et l’on voit de cette façon croître l’influence des États-Unis en Europe, puisque les gouvernements des pays de l’ex-Pacte de Varsovie et de l’ex-URSS, entrés d’abord dans l’OTAN et ainsi presque tous dans l’UE, sont plus liés à Washington qu’à Bruxelles.
Maintenant, explique Rasmussen, s’ouvre la troisième phase. Celle d’une alliance qui, sous leadership états-unien indiscuté, se propose d’étendre sa domination à échelle globale. Et s’accroîtra en conséquence la dépense militaire des pays de l’OTAN, qui se monte aujourd’hui à environ 1.000 milliards de dollars annuels, équivalents aux deux tiers de la dépense militaire mondiale.
Il manifesto, 19 novembre 2010
http://www.ilmanifesto.it/il-manifesto/in-edicola/numero/20101119/pagina/09/pezzo/291579/
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
par Manlio Dinucci et Tomasso Di Francesco
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22008
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18 novembre 2010
Entre tout ce que le Brésil compte de progressistes (Mouvement des Sans Terre en tête) et l’oligarchie réactionnaires, l’Eglise, ils ne choisissent pas.
Un ex-sénateur Vert claque la porte et vous parle.

Josy DUBIE
LGS s’honore d’avoir des lecteurs dont l’âme est noble et le cœur internationaliste (et tiers mondiste). L’un deux, depuis le Venezuela ( !) nous envoie ce courrier du Belge Josy Dubié (photo) qui fut sénateur, membre du bureau politique d’Ecolo et qui quitte son parti au nom de valeurs qui ne sauraient être confinées dans un égocentrisme libéral-libertaire.
Ce qu’il écrit chez lui et à l’intention des verts européens, nous aurons profit à le lire en France.
Non sans humour, l’auteur se présente comme abonné au gaz retraité, épicurien libertaire. Ce qu’il reproche à ses anciens camarades, c’est de n’avoir pas bougé un doigt quand le Brésil risquait de retomber dans l’escarcelle des oligarchies pro-états-uniennes. Notre lecteur de Caracas nous signale que les Verts belges (ne parlons pas des Français, allez) avaient pareillement « evité de soutenir l’équatorien Correa lors du coup d’Etat, au prétexte qu’il ne défend pas assez les droits écolos des indigènes... »
Le Grand Soir.
La lettre de démission de Josy Dubié, envoyée à quatre responsables des verts en Belgique et européens (Isabelle Durant, Monica Frassoni, Philippe Lamberts, Isabelle Zerrouk).
« Bonjour,
Le peuple brésilien a donc parlé.
Il a choisi, à une large majorité, Dilma comme présidente pour poursuivre l’œuvre de Lula qui, en huit ans, a sorti des millions de ses compatriotes de la misère atroce dans laquelle ils vivaient depuis des générations. Le peuple brésilien a parlé mais le parti vert européen (PVE, note du GS) lui n’avait rien à dire, ou plus exactement n’a rien voulu dire.
En effet, malgré mes demandes pressantes, et l’engagement subséquent de la coprésidente du PVE de publier un communiqué demandant à la candidate écologiste d’appeler au soutien de Dilma (voir ci-après), le PVE a finalement choisi de se taire.
« Qui ne dit mot, consent », dit le proverbe.
Le PVE a donc choisi de soutenir la ligne de la candidate écologiste brésilienne qui a refusé de choisir entre la candidate soutenue par tout ce que le Brésil compte de progressistes, Mouvement des Sans Terre en tête, et celui soutenu par l’oligarchie et les milieux les plus conservateurs et réactionnaires, évêques locaux et pape Benoit 4x4 en priorité !
A vrai dire cela ne m’étonne pas mais, pour moi, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
J’ai donc décidé, après longues et mûres réflexions, de quitter le parti Ecolo, de plus en plus parti de bobos, centré sur son nombril, et dont je ne supporte plus les dérives « libérales libertaires » ni les foucades monarchistes et calotines de notre « chef ».
Pendant près de 30 ans, comme reporter, j’ai sillonné le monde pour montrer et tenter de sensibiliser mes compatriotes à l’effroyable misère qui fait que près d’1 milliard d’êtres humains ne mangent toujours pas, aujourd’hui, à leur faim.
Ce fut d’ailleurs, en juillet 2009, le thème de ma dernière intervention à la tribune de Sénat avant de prendre ma retraite. Le franchissement, selon la FAO, dans l’indifférence générale (5 lignes dans la presse), de la barre symbolique du milliard d’individus souffrant de la faim. J’y avais, alors, dénoncé l’accroissement exponentiel du nombre d’affamés (100 millions en un an !) lié à la spéculation effrénée des marchés sur les denrées alimentaires (riz, blé, sorgho, mil etc.) les poussant à la hausse. J’y avais exhibé une publicité de la Kredietbank, juste renflouée à coup de milliards d’argent public, expliquant, avec cynisme, les profits considérables à faire sur cette spéculation aux conséquences catastrophiques pour des millions d’enfants dans le tiers monde réduit à la famine et souvent à la mort, et j’avais dénoncé, une dernière fois, la responsabilité des « bolcheviques du marché », sans scrupules, mis en cause, entre autres, par le prix Nobel d’économie Joseph Stieglitz .
J’ai, en effet, vu et filmé, pendant des années, les conséquences de cette politique économique désastreuse dans les « Favellas » du Brésil, les « Villas misérias » d’Argentine et les « Poblationes » du Chili, mais aussi les épouvantables bidonvilles du Bangla Desh, des Philippines, d’Indonésie, d’Afrique du Sud ou du Kenya.
J’ai vu des enfants mourir de faim sous mes yeux en Ethiopie, au Sahel et au Bangla Desh. Je n’en suis pas sorti indemne !
Je suis venu à l’écologie par la question sociale, réalisant que ce sont toujours les plus déshérités qui sont les premières et principales victimes des dégradations environnementales, (eau et terres polluées, épidémies, glissements de terrain, inondations, etc.). Je quitte le parti, qui se dit écologiste, pour son manque d’engagement dans la question sociale et en particulier celle qui concerne ces millions de laissés-pour-compte du « miracle économique néo libéral » dans le Tiers Monde.
Pendant 9 ans, j’ai essayé de mettre cette question, vitale pour des millions d’êtres humains, à l’agenda du parti. Les rares fois où ces questions ont été abordées en Bureau politique, elles l’étaient chaque fois à la fin de l’ordre du jour et les trois quart des participants, dont presque tous les « gros bras » du parti, quittaient la salle.
Je quitte un parti qui parvient à rassembler des centaines de militants pour sauver les bébés phoques ou la banquise, mais pas plus d’une grosse vingtaine de ploucs, comme l’autre jour à la porte de Namur, pour s’opposer, avec les syndicats de toute l’Europe, au démantèlement des « acquis sociaux » (un gros mot pour les libéraux), fruit du combat séculaire de millions de travailleurs !
Cela me rend triste, bien sûr.
Au départ, il y a trente ans, les environnementalistes n’étaient pas seuls à créer notre parti. Tiers mondistes, pacifistes, antimilitaristes, internationalistes, « droit de l’hommistes », étaient aussi, nombreux, à se lancer dans la bagarre.
Beaucoup, depuis, sont partis, souvent sur la pointe des pieds.
Comme des millions de Belges, je ne peux plus supporter la priorité aux questions communautaires dans laquelle se vautrent tous les partis, y compris le nôtre.
Ce sera donc sans moi à l’avenir.
Je ne quitte pas Ecolo pour aller ailleurs, car cette force politique de changement démocratique mais radical, à laquelle j’aspire, remettant fondamentalement en cause les bases même de notre système économique libéral du « tout au marché, libre et dictatorial », engendrant misère et élargissant la fracture sociale, nationale et internationale, n’existe pas, ou pas encore, en Belgique.
J’ai 70 ans bien sonné, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre. Cependant je me résignerais jamais à accepter ces injustices et la remise en cause de ce pour quoi se sont battus, non pas les « générations futures » dont Ecolo a plein la bouche, mais les générations passées qui méritent un peu plus de respect et de reconnaissance, et qui ne sont pas cette cohorte de « ringards » comme tentent de les qualifier les réactionnaires de toutes obédiences, adeptes de la pensée unique.
OTAN :
Un dernier point pour la route.
Dans quelques jours à Lisbonne les pays membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord, dont la Belgique, vont adopter un nouveau concept stratégique qui remet fondamentalement en cause les termes du traité de l’OTAN, alliance de défense mutuelle, adoptée en 1949.
Selon ce nouveau concept, l’Alliance ne sera plus un bouclier militaire en charge de protéger les pays membres dans un espace strictement défini, comme prévu en 1949 face à la menace soviétique, mais une épée au service de la défense des intérêts de ses membres partout où ils pourraient être menacé.
Autrement dit, l’OTAN se transformera explicitement en gendarme du monde en contradiction formelle avec la Charte des Nations Unies et le droit international qui réserve cette fonction au Conseil de Sécurité de l’ONU, chargé du maintien de la paix.
J’avais, lorsque ce projet de nouveau concept stratégique a été évoqué, écrit une note sur le sujet envoyée aux responsables du parti, sans aucune réaction d’aucune sorte. Autant avoir pissé dans un violon, ce que je vais donc pouvoir faire maintenant sans réserves.
A toute fins utiles, je vous joins cette note, qui n’a pas pris une ride, si d’aventure, le « parti qui fait de la politique autrement », pensait utile d’évoquer en Bureau Politique ou ailleurs, ce mauvais coup qui se prépare en « stoemelinks »(1), mauvais coup pourtant, lui aussi, lourd de menaces, au combien, pour les générations futures.
Bonne chance quand même.
Josy
(1) en stoemelinks : en catimini, subrepticement. (Note du GS).
L'arnaque de la dette publique
pour imposer des plans de rigueur
.
L'info: ce que la télévi-Sion ne dira pas.
L'affaire Julien Soufir: Silence Médias.
2 poids 2 mesures !
http://www.lafusionpourlesnuls.com/article-quand-le-suivi-des-chomeurs-est-un-business-53268919.html
Après l’UE, l’OTAN, l’armée sarko-britannique : 1 - La France bradée par appartements - J Y Crevel
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article964
Hommage à Edmond Amran El Maleh, et Abraham Sarfati, l’honneur du judaïsme marocain - René Naba
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article972
A propos du débat : « Syndicalisme : le retour en force ? » publié dans « l’Humanité » du samedi 13 novembre 2010 - Gaston Pellet - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article973
STRESS MAXIMUM SUR LES GOUVERNEMENTS EUROPÉENS - Comité Valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article968
La CIA mécène de l'expressionnisme abstrait
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article971
Dénationaliser la Défense, « jamais de Gaulle n’aurait permis ça ! » Jean Yves Crevel
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article961
Les relais universitaires de la conquête anglo-américaine des esprits d’Europe continentale : Les enseignements en anglais - Charles Durand - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article96
Petit dessin de presse à l'aquarelle avec DSK, Dassault et LaGardère pour illustrer l'enquête spéciale sur la montée en puissance de DSK dans les médias et des réels intérêts cachés derrière sa possible candidature.
En prime l'illustration de la "Une" de Fakir sur une idée de Fabian Lemaire (un autre cari-dessineux et membre éminent du journal).
L’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI), en anglais Multilateral Agreement on Investment (MAI), a été négocié secrètement au sein des vingt-neuf pays membres de L'OCDE entre 1995 et avril 1997.
Proposant une libéralisation accrue des échanges (interdiction des discriminations par la nationalité entre investisseurs), il entraîna de vives protestations de la part des partisans de l'exception culturelle, des mouvements de défense de l’environnement et de quelques mouvements syndicaux lors de sa divulgation au grand public par des mouvements de citoyens américains[1].
Des organisations non gouvernementales parviennent à se procurer le projet d'accord, et à alerter le public sur ce projet. Selon un de leurs leaders, « l'AMI est comme Dracula : il meurt à être exposé en plein jour ». Finalement, devant l'opposition française et la tiédeur des États-Unis[2], et suite au rapport commandé par Lionel Jospin à Catherine Lalumière, qui déclare le projet « non réformable », l’AMI est abandonné en octobre 1998[3].
Critiques des opposants
Elles sont en fait relativement nombreuses. Ci-dessous, la liste non-exhaustive des critiques faites à ce projet qui permettait :
Il remet en cause :
L'AMI introduit diverses obligations pour les gouvernements mais aucune pour les investisseurs.
Note
Liens externes
L'AMI, l'Accord Multilatéral Investissement :
Elaboré au sein de l’OCDE, à l’insu des citoyens
Le nouveau manifeste du capitalisme mondial
IL faut remonter aux traités coloniaux les plus léonins pour trouver exposés avec autant d’arrogance dominatrice que dans l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) les droits imprescriptibles du plus fort - ici, les sociétés transnationales - et les obligations draconiennes imposées aux peuples. A tel point que les négociateurs gardent le secret sur un texte, élaboré au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), que le gouvernement français s’apprête à signer, si l’on en croit le communiqué des services du premier ministre du 7 janvier selon lequel « les règles de l’AMI contribueront à assurer la solidité du cadre juridique des échanges ».
Imaginez un traité de commerce autorisant les entreprises multinationales et les investisseurs à poursuivre directement en justice les gouvernements pour obtenir des dommages et intérêts en compensation de toute politique ou action publique qui aurait pour effet de diminuer leurs profits. Cela n’est pas l’intrigue d’un roman de science-fiction sur l’avenir totalitaire du capitalisme. Seulement l’une des clauses d’un traité sur le point d’être signé, mais méconnu : l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI). Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Renato Ruggiero, a assez justement décrit la nature de cet accord : « Nous écrivons la Constitution d’une économie mondiale unifiée. »
Peu de gens savent que l’AMI est en négociation depuis 1995 au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), à Paris. Les 29 pays membres, dont tous les plus riches du monde, veulent d’abord s’entendre avant de présenter aux pays en développement un traité à prendre où à laisser. L’objectif de l’accord est d’étendre le programme de déréglementation systématique de l’OMC aux quelques secteurs vitaux non encore concernés : la localisation et les conditions de l’investissement dans l’industrie et les services, les transactions sur les devises et les autres instruments financiers tels que les actions et les obligations, la propriété foncière et les ressources naturelles...
Alors même que, au cours des précédentes décennies, le monde a été bouleversé par la véritable explosion des mouvements planétaires de capitaux, l’investissement a moins attiré l’attention de l’opinion publique, de la presse et du pouvoir politique que l’activité commerciale. Cependant, les entreprises transnationales et les grands établissements financiers y sont particulièrement attentifs. Avec patience et agressivité, ils ont fait en sorte que les règles générales en la matière satisfassent leurs intérêts particuliers et assurent l’extension et la consolidation de leur pouvoir sur les Etats.
Législateurs et citoyens ont été tenus dans l’ignorance des tractations, alors même que le texte de l’OCDE (190 pages) est bouclé à 90 %. C’est seulement lors de l’offensive des mouvements de citoyens américains contre la procédure de négociation commerciale dite de la voie express (fast track) (1), en avril 1997, que le Congrès a pris conscience des négociations de l’AMI menées depuis trois ans par le département d’Etat et celui du Trésor.
Le mur de silence déborde les Etats-Unis. En France, le président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, M. Jack Lang, pourtant directement concerné, déclarait en décembre 1997 : « Nous ignorons qui négocie quoi au nom de qui (2). » Les officiels américains ont nié l’existence du texte jusqu’au jour où une coalition internationale de mouvements de citoyens s’en procura une copie. Au grand dam du département d’Etat, de ses partenaires et de l’OCDE, celle-ci est accessible sur Internet (3).
Si, comme la plupart des traités internationaux, l’AMI établit une série de droits et d’obligations, il se différencie fondamentalement des autres accords : les droits y sont réservés aux entreprises et investisseurs internationaux, tandis que les gouvernements assument toutes les obligations. De plus, innovation sans précédent, une fois les Etats entrés dans l’AMI, ils sont irrévocablement engagés pour vingt ans. Une disposition leur interdit en effet de manifester le désir de sortir du traité avant cinq ans. Après quoi, celui-ci reste obligatoire durant quinze années supplémentaires !
Le chapitre clé du traité s’intitule « Droits des investisseurs ». Y figure le droit absolu d’investir - acheter des terrains, des ressources naturelles, des services de télécommunications ou autres, des devises - dans les conditions de déréglementation prévues par le traité, c’est-à-dire sans aucune restriction. Les gouvernements, eux, sont dans l’obligation de garantir la « pleine jouissance » de ces investissements. De nombreuses clauses prévoient l’indemnisation des investisseurs et des entreprises en cas d’interventions gouvernementales susceptibles de restreindre leur capacité à tirer profit de leur investissement. En particulier lorsque celles-ci auraient un « effet équivalent » à une « expropriation, même indirecte ». Ainsi, aux termes de l’accord, « la perte d’une opportunité de profit sur investissement serait un type de préjudice suffisant pour donner droit à indemnisation de l’investisseur ».
Les règles relatives aux « expropriation et indemnisation » sont les dispositions les plus dangereuses de l’AMI. Elles donnent à chaque entreprise ou investisseur étranger le droit de contester à peu près n’importe quelle politique ou action gouvernementale - des mesures fiscales aux dispositions en matière d’environnement, de la législation du travail aux règles de protection du consommateur - comme autant de menaces potentielles sur les profits. Ainsi, alors que les Etats pratiquent partout des coupes claires dans les programmes sociaux, il leur est demandé d’approuver un programme mondial d’assistance aux firmes transnationales.
Prémonitoire est le cas de la société Ethyl. Cette entreprise, domiciliée aux Etats-Unis, s’appuie sur les dispositions, beaucoup moins favorables que celles de l’AMI, de l’Accord de libre-échange nord- américain (Alena) pour réclamer 251 millions de dollars (environ 1,5 milliard de francs) au gouvernement du Canada. En avril 1997, Ottawa avait en effet interdit un additif à l’essence appelé MMT, une neurotoxine suspecte qui endommage les dispositifs antipollution des automobiles. Ethyl, seul producteur, a intenté une action contre le gouvernement canadien, arguant qu’une interdiction du MMT équivalait à une expropriation des avoirs de la compagnie. Si incroyable que cela puisse paraître, l’affaire va être jugée. Si Ethyl gagne, les contribuables canadiens devront verser 251 millions de dollars à la firme privée. On imagine qu’un tel mécanisme aura pour effet de paralyser toute action gouvernementale visant à protéger l’environnement, préserver les ressources naturelles, garantir la sécurité et l’équité des conditions de travail ou orienter les investissements au service de l’intérêt collectif.
Autre droit à indemnisation des investisseurs : la « protection contre les troubles ». Les gouvernements sont responsables, à l’égard des investisseurs, des « troubles civils », pour ne rien dire des « révolution, état d’urgence ou autres événements similaires ». Cela signifie qu’ils ont l’obligation de garantir les investissements étrangers contre toutes les perturbations qui pourraient diminuer leur rentabilité, telles que mouvements de protestation, boycottages ou grèves. De quoi encourager les gouvernements, sous couvert de l’AMI, à restreindre les libertés sociales.
En revanche, l’AMI ne prévoit ni obligations ni responsabilité des investisseurs. Les gouvernements ne peuvent traiter différemment les investisseurs étrangers et nationaux. Et, selon le projet de traité, c’est l’impact d’une politique, non les intentions et le sens littéral des textes de loi, qui doit être pris en considération. Ainsi, des lois apparemment neutres mais dont on pourra démontrer qu’elles ont un effet discriminatoire non intentionnel sur le capital étranger devront être abrogées. Des textes fixant des limites au développement des industries extractives, telles que les industries minières ou forestières, pourront être dénoncés pour leur effet discriminatoire à l’égard des investisseurs étrangers tentant d’avoir accès à ces ressources, par rapport aux investisseurs nationaux qui y ont déjà eu accès !
De même, les politiques communément pratiquées d’aide aux petites entreprises ou de traitement préférentiel en faveur de certaines catégories d’investissements ou d’investisseurs, tels que les programmes de l’Union européenne en faveur des régions en retard de développement, pourraient être attaquées. Même risque pour les programmes de redistribution des terres aux paysans dans les pays en développement. Pour être admis dans l’Alena, modèle de l’AMI, le Mexique a dû supprimer les dispositions de sa Constitution relatives à la réforme agraire instituée après la révolution. Cela afin que les investisseurs américains et canadiens puissent acheter la terre réservée aux nationaux. Bilan des quatre premières années d’application du traité : la destruction massive de la petite paysannerie, tandis que les multinationales de l’agroalimentaire mettaient la main sur d’immenses exploitations
Les règles du traitement national concernent également les privatisations. Ainsi, si une municipalité française décide de privatiser le service de l’eau - ce que la plupart ont d’ailleurs déjà fait -, les postulants du monde entier doivent se voir offrir les mêmes conditions d’accès qu’un investisseur français. Même s’il s’agit d’une société d’économie mixte sous contrôle démocratique. A quand la privatisation de l’éducation ou des services de santé ?
L’AMI interdit également les mesures prises par beaucoup de pays pour orienter les investissements dans le sens de l’intérêt public, par exemple en exigeant l’emploi de la main-d’oeuvre locale ou de certaines catégories de personnes, tels les handicapés. De même, nombre de lois et normes sur l’environnement pourront être contestées. Tomberont en particulier sous le coup de l’AMI les mesures prises par plusieurs Etats des Etats-Unis exigeant que les emballages en verre ou en plastique contiennent un pourcentage minimum de produits recyclés, et les tarifs préférentiels pratiqués pour les matériels fabriqués avec ces produits.
La menace pèse sur la législation de certains pays du Sud visant à promouvoir un développement économique national, par exemple en exigeant des investisseurs étrangers un partenariat avec les entreprises locales ou le recrutement et la formation de cadres nationaux.
L’accord grave également dans le marbre la clause de la nation la plus favorisée, qui requiert un traitement égal entre tous les investisseurs étrangers. Il sera désormais interdit aux gouvernements de pratiquer des discriminations à l’égard des investisseurs étrangers en fonction de l’attitude de leur gouvernement en matière de droits de l’homme, de droit du travail ou d’autres critères. Interdiction également du traitement préférentiel accordé par l’Union européenne aux anciennes colonies d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique par les accords de Lomé. Si l’AMI avait été en vigueur dans les années 80, M. Nelson Mandela serait toujours en prison, car l’accord interdit le boycottage des investissements ou leur restriction, tels qu’ils ont été pratiqués à l’encontre de Pretoria du temps de l’apartheid, sauf pour des motifs de « sécurité fondamentale ».
Enfin, l’AMI va transformer l’exercice du pouvoir partout dans le monde en soumettant aux directives des multinationales un grand nombre de fonctions actuellement exercées par les Etats, y compris l’application des traités internationaux. L’accord donnera en effet aux entreprises et investisseurs privés les mêmes droits et le même statut que les gouvernements nationaux pour faire appliquer ses clauses. En particulier celui de poursuivre les gouvernements devant les tribunaux de leur choix. Parmi ceux-ci figure le jury arbitral de la Chambre de commerce internationale ! Devant des arbitres aussi partiaux, les investisseurs sont assurés d’obtenir les indemnités compensatoires réclamées pour ne pas avoir tiré tous les profits escomptés du traité.
Le texte contient une disposition qui impose aux Etats « d’accepter sans condition de soumettre les litiges à l’arbitrage international », obligation dont ils étaient jusqu’alors préservés en vertu de leur privilège de souveraineté. Ces actions sont ouvertes aux entreprises et aux investisseurs, mais non aux citoyens ou aux associations. L’accord prévoit la résolution de conflits d’Etat à Etat par des juridictions internationales sur le modèle de celles de l’OMC. Des procédures opaques, sans garanties judiciaires.
Sur les termes de l’accord, les porte-parole des gouvernements et des milieux d’affaires s’en tiennent à des généralités : « Ne vous inquiétez pas, disent-ils en substance, il n’y a rien de nouveau dans ce traité. Il s’agit uniquement de rationaliser des pratiques existantes. » Mais l’AMI, tel un Dracula politique, ne peut vivre à la lumière. Au Canada, la révélation de son existence a soulevé une plus grande tempête politique que le traité de libre- échange avec les Etats-Unis, il y a dix ans. Aux Etats-Unis, il a été vivement attaqué au Congrès.
CURIEUSEMENT, ceux qui devraient être le plus mobilisés, les mouvements syndicaux, représentés au sein de l’OCDE par les confédérations internationales, se sont bornés à proposer, sans succès, l’adjonction à l’AMI d’une « clause sociale » au lieu de remettre en cause les fondements mêmes de l’accord. Une position dénoncée par les mouvements de consommateurs, les associations de défense des droits de l’homme, celles de protection de l’environnement, ainsi que par un nombre croissant de syndicats qui jugent la proposition similaire au dépôt d’une friandise sucrée sur un gâteau à la strychnine.
Ni les représentants des gouvernements ni ceux des milieux d’affaires n’ont l’intention d’introduire des dispositions contraignantes dans l’AMI. Leur tactique consiste à prévoir de nombreuses exceptions et réserves, révélant ainsi l’ampleur de la menace. Il n’est guère rassurant qu’on promette d’envelopper nos objets de valeur dans du papier, tandis qu’on arrose d’essence notre maison en feu. Ainsi les gouvernements canadien et français s’emploient à obtenir des « exceptions culturelles », alors que les négociateurs américains prennent leurs ordres à Hollywood, qui entend bien, grâce à l’AMI, exercer une hégémonie sans partage sur toutes les industries de la culture.
Les années d’expérience du GATT, puis de l’OMC, aussi bien que d’autres traités commerciaux internationaux, ont amplement démontré que les exceptions n’offrent la plupart du temps aucune garantie. Ainsi, les planteurs de bananes des Caraïbes viennent de constater que les clauses d’accès préférentiel au marché européen contenues dans la convention de Lomé avaient été balayées par l’offensive américaine devant l’OMC : l’Union européenne a été définitivement condamnée. L’AMI contient des dispositions interdisant aux Etats d’intervenir à l’avenir dans les secteurs qu’il couvre, avec obligation d’abroger systématiquement toutes les lois non conformes.
Qui a intérêt à aller plus avant dans la déréglementation des investissements et le désengagement de l’Etat, alors que les résultats de la mondialisation se révèlent désastreux ? Déjà, tout gouvernement s’efforçant de répondre à la demande publique de solutions aux grands problèmes économiques et sociaux doit le faire dans un contexte international d’instabilité monétaire, de spéculation, de mouvements massifs et erratiques de capitaux et d’investissements sans frontières. Une situation qui ne saurait durer. Sauf pour la petite minorité qui a intérêt à ce qu’elle empire.
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/02/WALLACH/10055.html#nb3
* Où on comprend pourquoi DSK n’a pas fait traduire son discours en français
* et pourquoi Bush et Sarkozy ont voté pour lui !
Alors que la crise des « Subprimes » venait des USA et n’aurait pas dû toucher beaucoup l’Union européenne solide grâce à l’Euro ? ! On constate le contraire ! Que le gavage des banques privées européennes de milliers de milliards d’euros (4.589 milliards selon Delors) et l’existence même de l’Euro ont tout aggravé. Masquant la spéculation financière, et ce qu’il a fait lui-même en Grèce, DSK part de bases très discutables voir complètement fausses pour imposer sa solution unique indiscutable : de plus en plus d’intégration européenne. Par exemple, il fait croire que c’est grâce à l’union européenne qu’il y a eu la croissance en Europe après guerre, alors cette croissance avait démarré bien avant d’une part, et que d’autre part, les effets de l’Union Européenne ont commencé tout doucement à se faire sentir, principalement après le traité CECA (18 avril 1951) et la fermeture des mines de charbon puis les cadeaux aux barons de la sidérurgie [de Wandel, Ernest-Antoine Seillière de Laborde (CNPF-MEDEF)] avec d’un côté destruction et misère pour les régions touchées et de l’autre les milliards de cadeaux pour les richissimes patrons.
Pour DSK la catastrophe actuelle nécessite de faire pire : Une seule et unique solution, il ne laisse pas le choix : L’intégration européenne doit être poussée. Caché derrière une action dite « pour l’emploi », il préconise la casse sociale, une austérité renforcée gérée au niveau de la Commission européenne contre les peuples, contre la démocratie ! Un mélange de Bolkestien et de Sarkozy ! Effrayant ! Le tout dissimulé derrière l’anglais et des phrases de gauche :
* Création d’emploi = Création de chômage
* Transparence des décisions = opacité des décisions
* Démocratie = empêcher les peuples d’intervenir dans leurs affaires, décider le plus loin possible par des institutions « indépendantes » des élections démocratiques ; il prône la fin de la démocratie ;
----- d’ailleurs DSK parle de la démocratie en terme de croyance, c’est bien le cas : « les croyances défaillante dans les institutions et la démocratie ».
* Les citoyens n’ont pas atteint leur plein potentiel = travaillez plus pour gagner plus
Une plus grande coopération = une plus grande intégration-soumission à Bruxelles
* Il réclame plus d’immigration « pour rendre le modèle social plus durable » ! Ben voyons ! Alors qu’il sait que le chômage permet de casser le code du travail, les conditions de travail et les salaires ! Rien que çà !
* « Pensez à des réformes du marché du travail et de service, notamment à travers l'agenda de Lisbonne ». (C’est à Bolkestein que DSK fait appel en se cachant)
- Les défis de la croissance de l'Europe
Discours de Dominique Strauss-Kahn, Directeur général, Fonds monétaire international
Francfort le 19 Novembre 2010
Source FMI :
http://www.imf.org/external/np/speeches/2010/111910.htm
Good afternoon.
Bon après-midi.
I would like to talk to you about one of the greatest challenges facing European policymakers today—how to ignite and sustain economic growth across the continent.
- Je voudrais vous parler de l'un des plus grands défis auxquels les décideurs européens ont à faire face aujourd'hui : comment déclencher et soutenir la croissance économique à travers le continent.
-The postwar European model was built upon three pillars—peace, growth, and social cohesion.
- Le modèle europ
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http://www.decitre.fr/livres/Petit-guide-de-survie.aspx/9782702906620
Survivre aujourd'hui :
Reçu également ce courrier d'une Lectrice:
Bonjour Madame,
Je suis vos écrits régulièrement depuis quelque temps.
Le "hasard" m'avait conduit jusqu'à vous.
Scientifique et fille d'enseignants, j'ai été dressée dans des valeurs aujourd'hui désuètes.
Femme sensible, je sens bien que la situation ne s'arrange pas depuis 4-5 ans surtout. Jusque là, c'était un ressenti sans pouvoir l'expliquer et mettre de mots.
Un proche, mon compagnon, a dépassé sa peur de me parler et finalement il m'a fait voir les choses d'une autre façon. Au début, malgré nos liens, je l'ai pris pour un illuminé et un peu fou....en observant depuis 3 ans, je vois bien qu'il n'a pas vraiment tort.
Ses propos rejoignent votre blog. Je prends désormais plus de temps à apprendre et décortiquer vos articles.
Il y a tout un chemin de compréhension à avoir, après les premiers chocs de se rendre sur l'envers du décor auquel nous sommes habitués depuis l'enfance.
Enfin ancienne coopérante scientifique en Cote d'Ivoire, je suis révoltée et plus qu' atteinte par la situation en Cote d'Ivoire.. tout cela est tellement étrange.
Maintenant l'objet de ce message est le suivant . et peut etre ceci peut devenir un sujet d'article prochain ?
Comment agir dans le quotidien ? comment se préparer ? Comment s'accommoder du monde moderne et "résister" ?
Dossier médical partagé, surveillance partout, bassesse des niveaux hiérarchiques, infiltration des spectacles, de la musique, hyperconsommation...
Je travaille dans un groupe pharmaceutique et je vois déjà la mentalité qui n'a rien de désintéressée et guérisseuse... très peu d'industries en France et Europe.. même les ingrédients sont fabriqués en Chine avec un niveau de qualité discutable.
Il est difficile voire impossible de se délier de tout cela, de tout ce système... nous sommes fichés partout, nos maigres biens à la banque....
Cuisiner soi meme, coudre, fabriquer ses produits ménagers/cosmétiques, se soigner avec les méthodes alternatives.. se distraire simplement en dehors du circuit, etre informés .. mais ca ne suffit pas.
Bien difficile de se libérer de tout cela ..et dans un sens, à notre esprit défendant, nous subissons.
Ma question de ce jour est comment vivre avec tout ceci afin d'être plus fort que tout cela; de protéger les proches et amis aimés qui ne se rendent pas ou pas encore compte ?
Les femmes dit-on, ont un sens pratique exacerbé. Il neige..je me suis préparée à force de laines, crampons et chaufferettes. Mais face à cela, comment se préparer et se protéger au mieux possible ?
Voilà, je tenais ce matin à vous écrire pour vous confier ce souci et même cette peur que peut etre d'autres de vos lecteurs partagent.
Je vous remercie déjà pour votre attention et vous encourage pour la suite de votre travail d'information.
En vous remerciant par avance,
Vous souhaitant de belles fetes de fin d'année,
G (..)
Ma réponse :
Chère Lectrice
Bien sûr, face à une actualité si lourde, si menaçante, à cause de la folie de quelques-uns mais ayant plein pouvoir, il est inévitable de se poser des questions... de survie.
J'ai le projet d'ici quelques semaines d'aborder en profondeur ces questions.
D'ores et déjà, je vous invite à voir mon blog http://sos-crise.over-blog.com,
A droite, en présentation, il y a toutes sortes de liens utiles, cliquer dessus,
regarder aussi les catégories d'articles,
par exemple : "Alternatives, conseils pratiques... " etc
Un prochain article s'intitulera : "Retour à la terre, ou mourir"
La terre, seul investissement sûr aujourd'hui,
une terre à chérir, à cultiver,
et comme vous l'avez pressenti judicieusement,
changeons nos valeurs, nos priorités, nos modes d'existence,
en adoptant la simplicité de vie.
Pensons, au lieu de dépenser !
Vous aurez bientôt plus de réponses,
en attendant, voyez le blog de crise, de survie,
que j'ai mis en place, complétant celui-ci.
Et informons, informons, partout, soyons tous journalistes !
Initions aussi nos anciens à Internet,
afin qu'ils puissent accéder à une information digne de ce nom !
Cordialement à vous, petite soeur,
eva
Autarcies : le livre.
http://www.autarcies.com/Pourquoi-/Pourquoi.html
4.00 €
http://www.autarcies.com/
Citations du Nouvel Ordre Mondial
« Il est aussi dans l interet d un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu il ne puisse pas se proteger par les armes, et qu il soit si occupe à ses taches quotidiennes qu il n aie pas le temps pour la rebellion. » Aristote
« Il y a deux histoires: l histoire officielle, menteuse, puis l histoire secrete, ou se trouvent les véritables causes des evenements. » Honore de Balzac
« L opinion publique est la cle. Avec l opinion publique, rien ne peut faillir. Sans lui, rien ne peut reussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois » Abraham Lincoln
« En politique, rien n arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a ete planifie de cette facon » Franklin Delano Roosevelt
« Le but du Concil On Foreign Relations est la dilution de la souverainete americaine et de l independance nationale dans un tout puissant gouvernement mondial unique. » Chester Ward
« Pour obtenir le controle total, deux ingredients sont essentiels : une banque centrale, et un impôt progressif, pour que les gens ne s en rendent pas compte. » Karl Marx
http://neelguillaumeleviking.blogspot.com/2010/10/quelques-annees-de-droit-mais-tout-le.html
link