http://www.paperblog.fr/
Un peu d'impertinence, non ?
A lire de bas en haut
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Depuis peu, je me suis mise aux tweets
pour commenter à chaud l'actualité et la désinformation
(jusque là, j'annonçais seulement la publication de mes articles).
Voici mes 1e réactions sur Sarkozy,
et quelques autres récents tweets
votre eva
http://www.paperblog.fr/
Tenants Pensée Unique (Fourest et autres) dénoncent théorie complot. Mais là, UMP Lucas.. parle de décision pr empêcher Sarko de se présenter
Tenants Pensée Unique (Fourest et autres) dénoncent théorie complot. Mais là, UMP Lucas.. parle de décision pr empêcher Sarko de se présenter
MERCI aux nouveaux abonnés de me suivre. Depuis peu,j'envoie mes analyses perso de l'actualité + désinfo (avant juste notifier envoi mes posts)
"Super Sarko" mis en examen pour abus de faiblesse. Donc, il ne pourra plus abuser de la faiblesse des Français en 2017 ?
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Sarkozy entendu (affaire Bettencourt): Il a tant de casseroles qu'une se retournera peut-être contre lui ? Ou c'est à désespérer de la Justice
http://nawaat.org
A C T U A L I T E
Le vrai visage de la démocratie occidentale
La destruction de la Syrie moderne, de communion des civilisations
Admirable vidéo de 3 mn
La laïcité à géométrie variable de Manuel Valls, et son incohérence (vidéo)
http://www.pays-monde.fr/tourisme-vatican-4/circuit-touristique-population-vaticane-208.html
Crise : Articles recommandés
Chypre: Crime, faute - Témoignage (vidéo) - Rôle Allemagne, Russie - Vers coup d'Etat UE?
Alerte UE: Un coup d'état institutionnel a eu lieu discrètement. Servitude des citoyens-godillots
Pour combler les "déficits", nous ne faisons que payer - Le MES (vidéo)
Du FMI à l' U. E. ,
le même racket planétaire
Par eva R-sistons (Chantal Dupille)
Une phrase, lue dans un article de François Asselineau, provoque un déclic en moi : " Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique " (http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez).
Ne s'agit-il pas de la politique européenne ? Ce sont les mêmes mesures que l'on impose aujourd'hui aux Européens, en prétendant qu'elles sont nécessaires pour sortir de l'ornière... une ornière (la soi-disant crise) d'ailleurs provoquée par l'Oligarchie financière pour grossir encore plus des coffres-forts déjà scandaleusement remplis.
Regardons la Grèce, laboratoire des autres pays européens : Portugal, Espagne, France... et tous les autres, finalement ! Les salaires sont sans cesse réduits, les retraites aussi, les services publics n'ont plus les moyens de remplir leur rôle, tout est privatisé, l'économie est ultra-libéralisée, le patrimoine des pays est bradé, etc, etc, pour éponger des dettes indues.... mais sans jamais toucher aux privilèges des plus nantis (comme ceux des armateurs grecs, par exemple).
Oui, ce sont les mêmes méthodes ! Les pays en voie de développement, soi-disant pour mieux se développer, se sont vu imposer des politiques contraignantes, drastiques, asphyxiantes, d'économies budgétaires, au détriment, finalement, du niveau de vie des habitants et... du développement lui-même, entravé par les sacrifices imposés pour satisfaire les diktats des grands financiers ! Tous ces ajustements dits structurels, loin de favoriser l'essor, ont ruiné des pays entiers, comme l'Argentine (avant d'être sauvée par le couple Kirchner).
Les peuples piégés.
Après s'être attaquée aux pays du "Tiers-Monde", la Finance internationale a ciblé, avec les mêmes exigences, les Européens pourtant considérés comme évolués, et détenteurs d'un modèle envié dans le monde, dit "social". Il est désormais clair, pour moi, que méthodes et buts sont les mêmes, et après avoir racketté les pays en voie de développement, l'Oligarchie a cette fois choisi de s'en prendre aux pays développés.
Ainsi, les richesses des nations, des Etats, des peuples, des citoyens, doivent-elles être progressivement transférées dans les coffres-forts des plus nantis. Pas seulement les biens matériels, mais aussi les ressources, les bijoux de famille... comme les îles grecques !
Et ce que je viens de comprendre aussi, c'est que tous ceux qui s'opposent à ces exigences démentielles de l'Occident, sont traités de "populistes" ou de "dictateurs", comme le regretté Hugo Chavez ; Le dirigeant du Vénézuela a toujours respecté le verdict populaire, et pourtant les Médias aux ordres de l'Oligarchie se sont évertués à le dépeindre sous les traits d'un dangereux dictateur, au mépris de la vérité la plus élémentaire.
Et gare, aussi, aux non-alignés comme le Colonel Kadhafi qui rêvait de soustraire les pays (et même le continent africain) aux fourches caudines des gangsters des grandes banques internationales ! Son désir de rendre autonomes les Africains, en abandonnant le dollar, lui a coûté la vie. Gare, aussi, à ceux qui refusent de se soumettre aux diktats de l'Occident de plus en plus totalitaire : Comme le courageux Bachar-el-Assad, soutenu par une grande partie de son pays !
Ainsi, tout se tient. Un petit nombre d'individus décide de tout au détriment de l'intérêt public : Mise en place d'Institutions internationales comme BM ou FMI, ou d'entités censées défendre l'intérêt général ou la paix comme l'UE. Dans TOUS les cas, il s'agit seulement d'agir comme les vampires, de sucer le sang des peuples, ou dit autrement, de subtiliser le maximum de biens pour les transférer des poches des citoyens aux coffres-forts les plus cyniquement emplis.
Guerres économiques d'accaparement des ressources, politiques d'ajustement structurel imposées aux pays en voie de développement ou mesures d'austérité exigées en Europe, procèdent toutes des mêmes objectifs et s'accompagnent des mêmes méthodes.
J'avais écrit, voici 4 ans environ, que "l'UE serait le tremplin du Nouvel Ordre Mondial", préfigurant ce qui nous attendrait à l'échelle planétaire (comme la dictature des grandes banques sur les gouvernements et sur les populations). Et à leur façon, les mesures drastiques imposées au Sud n'ont fait que préfigurer celles qui devaient être appliquées en Europe, sous couleur de lutte contre la crise.
Dans tous les cas, ce sont les peuples qui paient toujours, au Sud comme désormais au Nord, le prix des politiques insensées, monstrueuses, criminelles, élaborées à la City, à Washington ou à Tel-Aviv.
Chantal Dupille
TAGS : UE, BM, FMI, finance, banques, Nouvel Ordre Mondial, François Asselineau, Tiers-Monde, Chavez, Vénézuela, Kadhafi, Bachar-el-Assad, Grèce, Portugal, Espagne, France, City, Washington, Tel-Aviv
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http://www.cerromercedario.com/2010/07/bolivar-no-descansa-en-paz.html
Bonjour. Je suis une rescapée de la tempête qui a sévi dans le sud, ma voiture a d'ailleurs failli être submergée (et moi avec) au moment où je quittais précipitamment la zone en proie aux fureurs naturelles. Au retour, boîte mails plus que remplie, débordant elle aussi, et puis la disparition de notre ami à tous : Chavez. Je lui rends bien tardivement hommage, excusez-moi. Le Vénézuela le pleure, le monde le pleure, jamais personne ne pleurera nos dirigeants actuels depuis que Sarkozy nous a été imposé par les Médias orchestrés par les Talmudistes pour la destruction des valeurs de notre pays et son arrimage à Tel-Aviv.. (1) Chantal Dupille (eva R-sistons)
(1) Derniers posts à ce sujet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4946
http://blog.mondediplo.net/2012-11-…
http://politicalcontext.org/blog/2013/01/hugo-chavez-in-the-context-of-history/chavez-y-bolivar/
Introduction par Chantal Dupille (eva R-sistons)
Chavez. La meilleure part d'entre nous vient de partir. Partir, vraiment ? Un homme comme lui ne meurt jamais : Il est trop en nous. Lui seul était vraiment sincère. Lui seul savait parler avec son coeur et sa faconde. Lui seul savait mettre ces putains d'Américains à leur place. Lui seul avait toujours le mot juste - et coloré. Lui seul savait s'opposer à Mâmon. Il aimait Dieu, la vie, son peuple, les pauvres, il avait un coeur immense ! Moi la croyante je suis persuadée qu'il sera au premier rang du Royaume de Dieu : Parce qu'il avait d'abord servi les pauvres.
Les Médias l'ont discrédité, sali, traité d' "assassin" (de qui ? Le Vénézuela n'a jamais attaqué personne, contrairement aux Yankees, et Chavez a défendu avec brio et passion son peuple !), de "dictateur" (il a toujours respecté le suffrage universel), de "populiste" (car il était aimé, adoré)... tout était bon pour le calomnier (1). C'est simple : Regardez qui sont les préférés de NOS médias collabos des oligarchies mafieuses, de BHL à Valls en passant par super Sarko ou super Mario (Monti, Draghi), et vous saurez qui sont nos vrais ennemis. Chavez a été discrédité ? Pardi, ne cherchez pas, il était le meilleur d'entre nous ! Comme il va nous manquer, maintenant : "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" (Lamartine) !
Pour notre ami Chavez, aucun superlatif n'est de trop. Il était tout: Homme de coeur, de foi, drôle, sincère, orateur, dirigeant, patriote, combattant de la liberté... etc, etc !
J'ai juste pu envoyer quelques tweets. Parmi mes nouveaux abonnés, une belle surprise :
- Education Pour Tous - No pasarán ! - Simón Bolívar - Littérature -
Chère Cristina, tu es une privilégiée ! Ton pays a eu à sa tête le plus grand dirigeant, le meilleur d'entre nous ! Nous, nous n'avons que des pourritures depuis Sarkozy. Et peut-être le pire est devant nous, pour achever de détruire notre pays, avec Copé ou Valls.
Avec son sifflet, un jour, Chavez a sifflé la fin de la partie pour les charognards. Il a soustrait le pétrole du Vénézuela (en le nationalisant) et les Vénézueliens aux prédateurs sans foi ni loi.
Suivons son exemple ! A notre tour, sifflons la fin de la partie pour tous les ennemis des peuples.
Chantal Dupille
Sur mon site officiel :
(1) http://www.marianne.net/Chavez-pourquoi-tant-de-haine_a227118.html
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Mes Tweets
(que j'alimente moi-même depuis peu)
Honte à l'UE qui envoie juste des représentants de second rang pour les funérailles Chavez (Adoré des peuples donc pas des dirigeants UE vendus !)
Funérailles Chavez: Le peuple vénézuelien pleure son immense Président. Quand verra-t-on le peuple français pleurer un Sarkozy ou un Hollande?
Médias: Milliers de partisans,dizaines de milliers,centaines de milliers,enfin,l'évidence, un aveu : MILLIONS de Vénézueliens pour les funérailles de CHAVEZ
Honte de voir François Hollande Président du Parti français encore dit "socialiste" boycotter les funérailles du dirigeant socialiste Chavez!
Travail Médias : Comment masquer l'amour des Vénézueliens pour Chavez et préparer la victoire des opposants ? Déjà, on parle de divisions des Chavistes !
Chavez toujours présent. On n'arrive pas à croire qu'il est mort, qu'il ne rira +, qu'il ne combattra +, il est irremplaçable, il est unique
Chavez: Pas seulement une politique, c'est un coeur, une force de la nature, une spontanéité, un rayonnement.. Les dirigeants sont NAINS à côté
Chavez a une telle personnalité qu'il ne nous quittera plus, il est rentré en nous. Je crois que nous sommes tous amoureux de lui ! Fabuleux
Chavez, souvenir. Avec son sifflet, il a sifflé la fin de la partie (de pillage du pétrole : Nationalisé). SIFFLONS LA FIN DE LEUR PARTIE !
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Obama "veut de nouvelles relations avec Venezuela" ? Que les USA cessent de financer des coups d'Etat et des terroristes là-bas!
François Asselineau @UPR_Asselineau
#Dossier Le #Venezuela avant et après Hugo #Chavez http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez …
A lire :
Le capitalisme sera la tombe de l'humanité ! (Discours d'Hugo Chavez)
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En ces jours très tristes avant tout pour les Vénézuéliens, mais également pour bon nombre de Latino-Américains en général, ainsi que de Russes, d’Africains, d’Européens et de nombreuses personnes sur tous les continents, il est important de se rappeler qui était Hugo Chavez.
Issu d’un milieu modeste, métis dans les veines duquel coulait du sang indien, africain et espagnol, sa mère souhaitait qu’il devienne prêtre catholique. Hugo rêvait de devenir joueur de baseball. Finalement, il rejoint l’armée vénézuélienne à l’âge de 17 ans et plus tard s’inscrit à l’Académie vénézuélienne des sciences militaires, en tant que cadet. Diplôme militaire d’arts et de sciences en poche, il commence officiellement à servir dans l’armée. En 1992, il participe au coup d’État qui échoue. Il est alors emprisonné durant deux ans. A sa libération, il jouit déjà d’une grande popularité, surtout grâce à ses prises de position en faveur des classes les plus démunies du pays. Il crée le « Mouvement Cinquième République », basé notamment sur de nombreux principes de la Révolution cubaine. Chavez a par ailleurs toujours considéré Fidel Castro comme son mentor et inspirateur. Il sera élu président du pays à la fin de 1998. Combinant les principes de la justice sociale ainsi que les valeurs patriotiques et anti-impérialistes de Simon Bolivar, figure emblématique en Amérique Latine, sa popularité ne cesse de croître. Justement, les plus défavorisés, tout simplement oubliés et ignorés par ses prédécesseurs, lui assurent un soutien sans faille.
En 2000, il est réélu avec près de 60% des suffrages. En 2002, il fait face à un bref coup d’État, orchestré par l’oligarchie locale et leurs soutiens extérieurs, avant tout celui des Etats-Unis. Chavez est arrêté. Mais c’est alors que la majorité de la population vénézuélienne témoigne son soutien indéfectible envers son président et sort massivement dans les rues pour exiger sa libération. Il est finalement libéré deux jours plus tard et reprend ses fonctions de chef de l’État. En 2006, il est réélu avec près de 63% des voix. En 2007, le référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par Hugo Chavez est rejeté (à une courte majorité de 50,7%), malgré de nombreuses fraudes enregistrées lors du référendum. Malgré ces fraudes, Hugo Chavez décide de reconnaître publiquement sa « défaite ». Quant aux élections présidentielles de 2012, il est de nouveau vainqueur, avec cette fois-ci plus de 55% des voix.
En politique intérieure et au niveau des réalisations sociales, parmi les nombreuses réussites du président Chavez, on peut citer : la baisse importante du chômage, la diminution de plus de la moitié du taux de pauvreté (de 54% des ménages en 2003 à moins de 25% aujourd’hui), quant à la pauvreté elle a diminué de 72%. On citera également la chute du taux de la mortalité infantile et des inégalités sociales (le Venezuela étant devenu le pays le moins inégalitaire de la région), l’augmentation à plusieurs reprises du salaire minimum et du revenu par habitant (ayant augmenté de plus de 3 fois), construction massive de logements (surtout en faveur des plus pauvres), forte baisse de la dette publique, éducation gratuite dès l’enseignement préprimaire, et ce jusqu’à l’université, augmentation conséquente de la part du PIB consacrée à l’éducation et éradication de l’analphabétisme (selon les données de l’UNESCO), ainsi que forte réduction des importations alimentaires (pratiquement 60%), pour ne citer que ces acquis... En politique extérieure, Hugo Chavez a défendu la souveraineté de son pays mais également de ses ressources. Et c’est bien lui qui a été le chef de file de l’intégration régionale et continentale. C’est bien autour de lui que se sont réunis d’autres leaders latino-américains comme Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), Cristina Fernandez de Kirchner (Argentine), Daniel Ortega (Nicaragua) et Raul Castro (Cuba). Le pays-leader sud-américain, le Brésil, a également activement participé au projet d’ « Alliance latino-américaine ». Hugo Chavez a par ailleurs vivement soutenu la coopération entre l’Amérique latine et les Caraïbes. Son action a beaucoup contribué à la mise en place des organismes suivants : l’Alliance bolivarienne pour les Amériques, l’Union des nations sud-américaines, la Banque du Sud, ainsi que le réseau régional de télévision Telesur. Et tous ces projets grandioses ont été réalisés dans une région où il y a encore pas si longtemps, la CIA organisait des coups d’États quand bon leur semblait, en mettant au pouvoir des pantins qui arrangeaient l’empire étasunien. Hugo Chavez s’est employé à tourner cette page définitivement. Il a également activement développé les relations du Venezuela avec la Russie, la Chine, l’Iran, les États africains et le monde arabe. Il a par ailleurs vécu le meurtre de Mouammar Kadhafi comme une tragédie personnelle. Grand visionnaire, il est également l’initiateur du Sommet Afrique-Amérique latine. Mais une fin tragique est venue stopper la vie du Comandante.
Depuis juin 2011, il luttait contre le cancer. Après plusieurs opérations à Cuba et les espoirs de guérison tant espérée par ses concitoyens et tous ses partisans dans le monde entier, le Président Hugo Chavez s’est éteint le 5 mars 2013, dans la capitale vénézuélienne. Selon le président par intérim Nicolas Maduro, la maladie du leader vénézuélien ne serait pas due au hasard et les États-Unis seraient directement impliqués. On attend avec impatience tous les détails à ce sujet, mais beaucoup de questions vont se poser. Pour n’en citer qu’une : connaissant les méthodes occidentales vis-à-vis de tous ceux qui n’arrangent pas les intérêts des lobbies concernés (emprisonnement de Laurent Gbagbo, meurtre barbare de Mouammar Kadhafi), on aura en effet bien besoin d’analyser sérieusement tous les scénarios possibles.
Dans tous les cas, Hugo Chavez restera à jamais la personne qui non seulement a accompli des exploits aussi bien dans son propre pays, mais aussi à l’échelle de tout le continent sud-américain et du monde entier. Il est et restera une source d’inspiration pour un très grand nombre de personnes aux quatre coins du monde. Un homme pour qui les mots « justice, liberté, et surtout dignité » resteront des synonymes gravés à jamais dans la mémoire collective. Tous les leaders d’Amérique latine lui ont rendu hommage. Comme l’a également fort bien dit le président russe Vladimir Poutine, Hugo Chavez « était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l’avenir et qui était toujours très exigeant envers lui. Il était un ami très proche de la Russie ». Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que « toute la vie de Chavez était un celle d’un homme au service désintéressé de la justice et de l’égalité, luttant pour le bien du peuple vénézuélien ». Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaliy Tchourkine, a quant à lui qualifié Hugo Chavez de grand homme politique, et son décès de tragédie, aussi bien pour le Venezuela que la Russie : « Un grand homme pour son pays, pour toute l’Amérique latine et le monde entier. Il a joué un rôle important dans le développement des relations entre le Venezuela et la Russie, et aujourd’hui nous pleurons sa mort ». Connaissant les nombreux points communs entre la Russie et le Venezuela, ainsi que les nombreux défis communs lancés par les deux pays, notamment en matière de défense de la démocratie et de la souveraineté face à la dictature de la « pensée unique » et des grands lobbies, il est important d’aider le gouvernement vénézuélien à élucider toutes les circonstances tragiques de la maladie du président Chavez.
Pour finir, il faut dire que Hugo Chavez restera à jamais dans l’histoire. Dans l’histoire de son pays, de l’Amérique latine, du monde, mais aussi dans le cœur des hommes. Il a également réussi à prouver qu’il est possible de combattre pour les grandes valeurs dans le respect de la démocratie, la vraie démocratie. Il reste et restera le symbole de la lutte pour la justice, la liberté et la dignité humaine, où que ce soit. Nous ne pourrons jamais l’oublier. Quant à son successeur et ses partisans, nous espérons qu’ils poursuivront fièrement et dignement l’œuvre du président Chavez. Hasta la victoria siempre, Comandante !
http://french.ruvr.ru
http://www.alterinfo.net/Hasta-Siempre-Comandante-_a87639.html
7 mars 2013
6 mars 2013
6 mars 2013
6 mars 2013
6 mars 2013
6 mars 2013
Elise Lucet [après le sujet sur les femmes] : "Direction Caracas, maintenant, où une grande partie de la population s’apprête à vivre un grand événement. Les obsèques d’Hugo Chavez vont en effet se dérouler à 16 h 30. Avant ce moment très solennel, des milliers de Vénézuéliens ont patienté pendant des heures en espérant approcher la dépouille du "comandante". Un sentiment de dévotion incroyable, mais qui ne touche pas toute la population. Certains restent critiques vis-à-vis du président défunt. Reportage de nos envoyés spéciaux, Maryse Burgot et Laurent Desbois."
Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.
Je n’avais guère prêté attention à Hugo Chavez. Pour moi, le Venezuela évoquait un pays pétrolier longtemps réduit à un statut de semi-colonie par les Etats-Unis, et qui par ailleurs avait subi des inondations catastrophiques en 1999. Chavez ? Hmm ?
Mais peu avant la conférence de Copenhague sur le climat, en 2009, la traduction en espagnol de mon livre, Comment les riches détruisent la planète, lui fut transmise.
Comme le dit le sociologue Reinaldo Iturizza, parler de “transition” ou de “post-chavisme” reviendrait à insulter l’intelligence des vénézuéliens, et à nier l’Histoire elle-même, ce mouvement profond qui ne fait que commencer dans une Amérique Latine qui a changé de nature.
Rien. Ils ne laisseront rien passer. Ni l’injure, ni l’infamie, ni l’ignominie. Les hordes de fonctionnaires du vil, les coprophages de la lâcheté, les défroqués de la grandeur humaine, tous grouinent dans la fange en bouffant le cadavre d’un combattant qu’ils n’ont pas su abattre. Pas même touché, ni même égratigné. Eux ne sont pas des Hommes, sans respect pour la mort, à pisser sur la dépouille, comme leurs ont dit de dire leurs supérieurs de l’ombre, d’un très grand de notre monde. Notre monde. Ils n’ont pas idée de ce qu’il est. Nous avons tous nos cultures, nos langues, nos histoires, nos folklores et nos héros, et pourtant nous partageons les valeurs de ce monde, ce monde dont ils n’ont même pas idée.
Le Venezuela enterre aujourd’hui l’un des dirigeants les plus marquants de ce début de XXIème siècle. L’homme a monopolisé le débat politique vénézuélien et latino-américain durant plus de 20 ans. Détesté par les élites, adulé par les classes défavorisées, Hugo Chávez ne laissait personne indifférent. Son parcours personnel a contribué à forger le mythe.
J’ai regardé le journal télévisé de France 2 de 13 h de ce mardi 6 mars. Je propose quelques remarques qui constitueront une analyse des omissions, des manques, de l’implicite. C’est-à-dire une analyse des “ creux ”.
The Jamahiriyan Resistance Network / 2013 03 06 /
http://www.elac-committees.org
# Un ami sincère de la Jamahiriya nous a quitté.
Le président socialiste vénézuélien Hugo Chavez, soutien sans faille de l'ancien dirigeant libyen, avait condamné l'"assassinat" de Mouammar Kadhafi, qu'il avait qualifié de "martyr".
"Malheureusement, la mort de Kadhafi a été confirmée. Ils l'ont assassiné, (c'est) une violation supplémentaire de la vie", a commenté M. Chavez. Pour le chef de l'Etat vénézuélien, l'ancien dirigeant libyen sera désormais reconnu comme "un martyr" et "un grand combattant".
Adepte de positions anti-impérialistes conséquentes, Hugo Chavez n'avait jamais varié dans son soutien à Mouammar Kadhafi depuis le début de l'intervention des USA et de l’OTAN en Libye.
http://www.alterinfo.net/HASTA-SEMPRE-COMANDANTE-CHAVEZ_a87544.html
(..) Lorsqu’on parle avec les millions de personnes (parmi lesquelles un marcheur nommé Evo Morales) qui forment depuis quatre jours à Caracas des files de plusieurs kilomètres pour rendre un dernier hommage à leur président, on se rend compte rapidement qu’il ne s’agit pas de croyance aveugle comme le prétendent des médias jamais à court de mépris de classe. Tous les peuples latino-américains sont profondément religieux mais il s’agit d’abord d’une réaffirmation d’une culture politique en expansion : la participation citoyenne dans la construction de l’État. Autre caractéristique de cette mobilisation populaire : le mélange de civils et de soldats de tout bord, sans que ceux-ci suscitent la moindre peur parmi les citoyens. Des soldats qui avant Chavez étaient utilisés par l’élite pour réprimer toute rébellion sociale. C’est un autre trait des gouvernements de gauche latino-américains que d’avoir mis fin à cette histoire de disparus, de massacres et d’avoir reconstruit l’humanité, la vocation citoyenne, pacifique des forces armées. Le premier jour sont venus surtout des habitants de Caracas et à partir du deuxième jour, depuis l’intérieur du pays, et même d’Amérique Latine. Piedad Chavez, ex-sénatrice colombienne et militante des droits humains : « Chavez s’est chargé de faire en sorte que le chavisme ne dépende pas de lui, c’est une école de leadership collectif, aujourd’hui il y a des millions de Chavez ».
Ce samedi 9 mars 2013, depuis Quito, Rafael Correa a initié son programme alternatif de radio et télévision en parlant de « cet ami unique, sur qui on pouvait toujours compter, qui fut le président le plus diffamé, le plus attaqué par les élites propriétaires des médias ». Il a rappelé que lorsqu’il voyage en Europe, il se rend compte de l’impact de cette désinformation, quand il entend des jeunes lui parler de « Chavez assassin ». « Voilà ce qu’ils font des présidents qui luttent pour la souveraineté, pour la justice sociale : des assassins ! Et quand je demande : qui a-t-il assassiné ? quel pays a -t-il envahi ?, personne ne peut me répondre. Le fait qu’un visionnaire aussi solidaire, puisse être transformé en criminel, donne une idée de la dictature médiatique en Occident. Nous, nous devons continuer à lutter pour cette Amérique latine en pleine libération. «
Au nom du Mouvement des Sans Terre du Brésil, Joao Pedro Stedile a rappelé lors d’une interview à Telesur ce 9 mars 2013, « le combat commun des Sans Terre et du président Chavez : création d’écoles agro-écologiques, luttes contre les OGM, réforme agraire, souveraineté alimentaire, mais aussi promotion incessante des idées des mouvements sociaux au coeur de l’intégration latino-américaine. Beaucoup de présidents lorsqu’ils arrivent au pouvoir, se croient les maîtres du monde, ne conservent que la bouche et perdent les oreilles. Chavez, lui, en toute simplicité, t´écoutait, cherchait à converser avec toi pour apprendre, écouter ».
Lula da Silva : “¡Si vous n’existiez pas, vous devriez renaître !”
“Je pense qu’un siècle ne suffit pas pour produire un homme qui possède les qualités de Chávez. On ne voit pas tous les jours un pays élire une personne qui possède un engagement différent avec son peuple”, a pour sa part exprimé l’ex-président du Brésil. “C’etait un homme doté de 80 pour cent de coeur et 20 pour cent de raison, comme, je le crois, doivent l’être tous les grands hommes du monde”. Lula a rappelé que Chavez ne pensait qu’à son peuple et surtout aux personnes les plus pauvres. J’ai eu le plaisir de converser souvent avec lui. « Dès le début nous avons noué une relation très forte parce que nous avions de nombreuses affinités. Oui, nous avions des divergences idéologiques mais nous avions beaucoup d’affinités politiques, par exemple sur la relation stratégique entre le Brésil et le Venezuela, comme entre tous les pays d’Amérique Latine. Nous comprenions le rôle des pays pauvres, surtout ceux de l’Amérique du Sud, dans l’affrontement construit avec les pays du nord, surtout dans les questions commerciales et poltiques. Tout cela a fait qu’un jour, en 2007, nous sommes passés d’une relation entre présidents à une relation de compagnons. Chavez savait que les raisons d’arriver au
Thierry Deronne, Caracas 9 mars 2013
Articles sur le même thème :
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Le dirigeant du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), Guennadi Ziouganov, affirme que la mort du président vénézuélien Hugo Chavez n'est pas fortuite et qu'elle doit faire l'objet d'une enquête internationale.
"Comment expliquer le fait que six leaders de pays latino-américains qui critiquaient la politique des Etats-Unis et tentaient de former leur propre bloc influent pour devenir souverains et indépendants, ont soudainement contracté la même maladie que Chavez?", a demandé M. Ziouganov interrogé par la chaîne de télévision Rossiya 24.
"Je pense que cet épisode est loin d'être fortuit", a souligné le chef du KPRF, ajoutant qu'il fallait "engager une enquête, y compris sous contrôle international".
Plus tôt mercredi, le vice-président de la commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), le communiste Leonid Kalachnikov, a indiqué à RIA Novosti que les relations entre la Russie et le Venezuela ne seraient plus aussi étroites qu'elles l'étaient sous Hugo Chavez. Le parlementaire est persuadé qu'en cas d'arrivée de l'opposition au pouvoir au Venezuela, la Russie aura peu de chances de pratiquer une coopération fructueuse avec ce pays.
Après avoir qualifié Hugo Chavez de "personnalité illustre", le député a fait savoir que les communistes russes présenteraient dans les heures qui viennent leurs condoléances à l'occasion de sa mort.
Outre Chavez, différentes formes de cancer ont été diagnostiquées chez l'ex-président argentin Raul Alfonsin (mort en 2009) et la dirigeante actuelle du pays Cristina de Kirchner, l'ex-président brésilien Lula da Silva et la présidente actuelle Dilma Rousseff, ainsi que chez l'ancien chef de l'Etat paraguayen Fernando Lugo.
http://fr.ria.ru/world/20130306/197720378.html
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Les Français doivent maintenant se redresser
et dire NON à l'invasion galopante de l'américain
qui obéit non pas à une fatalité
mais à une stratégie délibérée
de domination économique, culturelle
et au bout du compte,
de colonisation politique absolue.
Dossier + pétition ici :
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Stéphane Hessel aussi nous a quittés. J'avais envoyé ce tweet :
"Contorsions de Hollande pour rendre hommage à Hessel. Pour la Gauche, il salue l'Indigné. Pour le CRIF, il désapprouve l'engagement pro-Palestiniens".
Le CRIF a osé le discréditer. Il était même poursuivi pour antisémitisme par ses pairs ! Abomination totale..
Triste semaine où deux grands, très grands résistants, nous ont quittés, éternels indignés et combattants pour la Justice. Ils doivent rester pour nous des modèles.
Chantal Dupille
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De la guerre économique à la guerre totale !
Ce livre traite, entre autres, des relations secrètes qu'entretiennent les plus hautes instances de notre pays avec des groupes terroristes pour créer des « insurrections » de par le monde.
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Attention, publication exceptionnelle.
Les liens renvoient à des articles écrits
par des Ivoiriens eux-mêmes
parfois au péril de leur vie (Ch D)
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Justice de vainqueurs,
quand les rôles sont inversés
Par Chantal Dupille
Un journal français (Marianne), une fois n'est pas coutume, enquête honnêtement, écrit un papier équilibré, neutre. Le fait est trop rare pour ne pas être salué. Triste époque où une information digne de ce nom devient l'exception.
Les faits, les blogueurs bien renseignés les connaissent. La France de Sarkozy, aux ordres de Tel-Aviv, de Washington et de Londres, cible la Côte d'Ivoire Etat souverain et démocratique pour le soumettre - particulièrement au FMI, d'ailleurs, à travers Ouattara. Autrement dit, le développement de l'Afrique sera complètement entravé, les Noirs subiront la colonisation, les prédations, les pillages, voire les bombardements, et seront privés d'avenir. Esclavage pas mort !
Sur France24, j'ai un jour entendu Mme Christine Lagarde annoncer que M. Ouattara allait conduire le développement en Afrique avec le FMI qui à travers lui, serait appelé à rayonner sur tout le continent : Autrement dit, pour le mettre en coupe réglée, l'endetter, le piller, le ruiner au profit des occupants (le mot convient, l'occupation peut-être très discrète, à travers les hommes de la BM ou du FMI).
Gbagbo, donc, dans l'article de Marianne, apparaît pour ce qu'il est : Un démocrate aimant son pays et le défendant quand il est attaqué. C'est pourtant lui qu'on juge à la Haye, tribunal fantoche, Justice de vainqueurs. Et ceux qui l'ont privé de sa victoire électorale, ceux qui commettent exactions et pillages, sont au pouvoir sans être inquiétés. Ainsi, tout est inversé. Notre monde, ou plus exactement l'Occident et ses sbires, dérive lentement et sûrement vers un Non-Droit généralisé, vers un Totalitarisme rampant, vers l'abjection totale, tout en se parant des vertus de la démocratie, de l'humanitaire... Guerres pour la paix, guerre contre le terrorisme armé, formé et financé par ceux qui prétendent le combattre, tout est imposture... et cette imposture est rendue possible grâce aux mensonges permanents des Médias collabos des assassins des peuples.
A La Haye, on a jugé les Serbes qui défendaient leur pays attaqué par l'OTAN (le prétexte étant des massacres ethniques alors qu'ils étaient perpétrés par l'Occident lui-même), et les Croates ou les Bosniaques ont finalement été exonérés de leurs crimes... Que dire des vrais fauteurs de troubles, de conflits, de crimes de guerres, à Tel-Aviv, à Londres ou à Washington ? Pour eux, l'impunité est totale. Le fils de Kadhafi va être jugé à huis-clos et sans doute le plus discrètement possible exécuté, Gbagbo va être condamné pour des crimes qu'il n'a pas commis, ou comme Milosevic, il aura le bon goût de mourir dans sa cellule. Et les vrais criminels, tous les Bush, Blair, Cameron, Sarkozy, Obama, Hollande-Fabius, Ouattara, BHL, etc, continueront à berner les peuples. En toute impunité.
Les journalistes, instruments clé dans la guerre - Jusqu'à quand l'impunité ?
En tant que journaliste, je suis ulcérée de voir que les Médias relaient en permanence les mensonges de l'Occident, mes consoeurs et mes confrères se rendent ainsi complices des forfaits de leurs mentors et devraient eux aussi, pour leur criminelle désinformation et leur propagande de guerre, se retrouver devant un tribunal.
Ainsi, tout est inversé. Les vrais auteurs de crimes sont en liberté, et ceux qui défendent leur pays comme hier Milosevic, Gbagbo, Kadhafi ou aujourd'hui Bachar-el-Assad, sont en position d'accusés.
Dirigeants, juges, journalistes ne méritent aujourd'hui que notre mépris.
Il reste des juges indépendants, nous leur demandons de faire leur travail. Pour que justice soit faite, tout simplement.
Chantal Dupille
Outre l'article de Marianne qui rend justice à Gbagbo, voici des liens extraordinaires, qui valent leur pesant d'or. Les articles sont écrits par des Ivoiriens, et tout laisse supposer qu' abidjan360 a du payer de sa vie sa liberté et son courage. Son blog a brusquement cessé d'être alimenté.
Ils sont jeunes, ce sont des élèves ou étudiants que la rébellion de Ouattara qualifie de miliciens.
Depuis le 23 avril ils sont retenus prisonniers dans des conditions inhumaines à la station lubafrique
de Yopougon Niangon terminus du bus 27. Tout le monde ferme les yeux devant la souffrance
de ces jeunes ivoiriens. Ouattara a fait vider toutes les prisons du pays, les prisonniers sont tous armés
dans le pays et les jeunes qui représentent l’avenir de ce pays sont martyrisés
etc etc comme ceci :
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Après avoir comparu pendant dix jours devant la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), l’ancien président de Côte d'Ivoire devra attendre encore plusieurs semaines pour connaître son sort : la liberté ou un procès. Procès à haut risque, selon son conseiller spécial Bernard Houdin qui conteste ici point par point les charges de crimes contre l’humanité présentées par l’accusation.
http://www.marianne.net/Gbagbo-criminel-ou-democrate_a226966.html
Articles conseillés :
Le cauchemar du Nouvel Ordre Mondial (Message-Pétition, colère, vidéo)
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Vers un basculement du monde ?
Par Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)
Obama est loin de mériter son Prix Nobel de la Paix. Mais avec son élection, nous avons échappé au pire, face aux va-t-en guerres du camp républicain, pathologiquement opposés à la Russie (ils en sont restés à la guerre froide et au Maccarthysme), stupidement soumis à Israël (malgré les prix à payer), et rêvant de dominer le monde. Obama est plus pragmatique, et il a évolué avec son temps. Poutine est désormais l'homme le plus influent de la planète (et les BRICS émergent de plus en plus vigoureusement sur la scène internationale), il n'a pas cédé sur la Syrie, et il répondra coup par coup. Nous assistons certainement à une réorganisation du monde. Les dindons de la farce sont les Français désormais aux ordres du mauvais génie israélien (depuis l'élection de Sarkozy), et loin d'être des acteurs de premier plan sur la scène internationale, comme du temps de de Gaulle ou de Jacques Chirac-de Villepin, ils sont devenus de simples supplétifs de très sales guerres et ce faisant, ils se mettent à dos une grande partie de l'humanité. Nous avons joué pour Tel-Aviv, nous allons recueillir les fruits de ce mauvais calcul politique. Et finalement, nos voisins allemands, en se rapprochant de la Russie (surtout depuis l'ancien chancelier Gerhard Schröder), ont mieux saisi le train en marche que les sayanim français Sarkozy-Kouchner-Hollande-Fabius au pouvoir. Ils ont été clairvoyants, car l'avenir de l'Europe n'est pas d'être à la remorque d'Etats plus ou moins en faillite et décrédibilisés (comme la GB et les Etats-Unis), mais de constituer une grande alliance culturelle, économique, et pour la paix, avec la Russie en plein essor grâce à l'énergie de l'étonnant Vladimir Poutine.
Allez, j'ose une formule : Le nouveau siècle sera "émergent", ou ne sera pas. Et il est temps, en France, de se débarrasser de ceux qui sous l'égide de Tel-Aviv, conduisent notre pays à sa perte... et de retrouver notre pleine indépendance, avec un Quai d'Orsay renouant avec ses traditions gaulliennes de politique pro-russe et pro-arabe. Tout simplement !
Chantal Dupille.
Barack Obama et Vladimir Poutine ont abordé le cas syrien. (Reuters)
http://www.lejdd.fr/International/Actualite/
Un nouveau partage du monde se dessine
Dans un article publié le 26 janvier dernier en Russie, Thierry Meyssan expose le nouveau plan de partage du Proche-Orient sur lequel travaillent la Maison-Blanche et le Kremlin. L’auteur y révèle les principales données de la négociation en cours sans préjuger d’un accord définitif, ni de sa mise en œuvre. L’intérêt de l’article est qu’il permet de comprendre les positions ambigües de Washington qui pousse ses alliés dans une impasse de manière à pouvoir leur imposer prochainement une nouvelle donne dont ils seront exclus. Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 22 février 2013
Le président Obama s’apprête à changer complètement de stratégie internationale, malgré l’opposition que son projet a suscité dans sa propre administration.
Le constat est simple. Les États-Unis sont en passe de devenir indépendants au plan énergétique grâce à l’exploitation rapide des gaz de schistes et du pétrole des sables bitumineux. Par conséquent la doctrine Carter (1980) selon laquelle la sécurisation de l’accès au pétrole du Golfe est un impératif de sécurité nationale est morte. De même d’ailleurs que l’Accord du Quincy (1945) selon lequel Washington s’engage à protéger la dynastie des Séoud si ceux-ci leur garantissent l’accès au pétrole de la péninsule arabique. Le temps est venu d’un retrait massif qui permettra de transférer les GI’s vers l’Extrême-Orient afin de contenir l’influence chinoise.
D’autre part, tout doit être fait pour empêcher une alliance militaire sino-russe. Il convient donc d’offrir des débouchés à la Russie qui la détournent de l’Extrême-Orient.
Enfin, Washington étouffe de sa relation trop étroite avec Israël. Celle-ci est extrêmement onéreuse, injustifiable au plan international, et dresse contre les États-Unis l’ensemble des populations musulmanes. En outre, il convient de sanctionner clairement Tel-Aviv qui s’est ingéré de manière ahurissante dans la campagne électorale présidentielle US, qui plus est en misant contre le candidat qui a gagné.
C’est trois éléments ont conduit Barack Obama et ses conseillers à proposer un pacte à Vladimir Poutine : Washington, qui reconnaît implicitement avoir échoué en Syrie, est prêt à laisser la Russie s’installer au Proche-Orient sans contrepartie, et à partager avec elle le contrôle de cette région.
C’est dans cet état d’esprit qu’a été rédigé par Kofi Annan le Communiqué de Genève du 30 juin 2012. À l’époque, il s’agissait juste de trouver une issue à la question syrienne. Mais cet accord a été immédiatement saboté par des éléments internes de l’administration Obama. Ils ont laissé fuiter à la presse européenne divers éléments sur la guerre secrète en Syrie, y compris l’existence d’un Presidential Executive Order enjoignant la CIA de déployer ses hommes et des mercenaires sur le terrain. Pris en tenaille, Kofi Annan avait démissionné de ses fonctions de médiateur. De son côté, la Maison-Blanche avait fait profil bas pour ne pas exposer ses divisions en pleine campagne pour la réélection de Barack Obama.
Dans l’ombre trois groupes s’opposaient au communiqué de Genève :
• Les agents impliqués dans la guerre secrète ;
• Les unités militaires chargées de contrer la Russie
• Les relais d’Israël.
Au lendemain de son élection, Barack Obama a débuté la grande purge. La première victime fut le général David Petraeus, concepteur de la guerre secrète en Syrie. Tombé dans un piège sexuel tendu par une agente du Renseignement militaire, le directeur de la CIA fut contraint à la démission. Puis, une douzaine de hauts gradés furent mis sous enquête pour corruption. Parmi eux, le suprême commandeur de l’OTAN (amiral James G. Stravidis) et son successeur désigné (le général John R. Allen), ainsi que le commandant de la Missile Défense Agency —c’est-à-dire du « Bouclier anti-missiles »— ¬(général Patrick J. O’Reilly). Enfin, Susan Rice et Hillary Clinton faisaient l’objet de vives attaques pour avoir caché au Congrès des éléments sur la mort de l’ambassadeur Chris Stevens, assassiné à Benghazi par un groupe islamiste probablement commandité par le Mossad.
Ses différentes oppositions internes étant pulvérisées ou paralysées, Barack Obama a annoncé un renouvellement en profondeur de son équipe. D’abord, John Kerry au département d’État. L’homme est partisan déclaré d’une collaboration avec Moscou sur les sujets d’intérêt commun. Il est aussi un ami personnel de Bachar el-Assad. Puis, Chuck Hagel au département de la Défense. C’est un des piliers de l’OTAN, mais un réaliste. Il a toujours dénoncé la mégalomanie des néo-conservateurs et leur rêve d’impérialisme global. C’est un nostalgique de la Guerre froide, ce temps béni où Washington et Moscou se partageaient le monde à moindres frais. Avec son ami Kerry, Hagel avait organisé en 2008 une tentative de négociation pour la restitution par Israël du plateau du Golan à la Syrie. Enfin John Brennan à la CIA. Ce tueur de sang-froid est convaincu que la première faiblesse des États-Unis, c’est d’avoir créé et développé le jihadisme international. Son obsession est d’éliminer le salafisme et l’Arabie saoudite, ce qui en définitive soulagerait la Russie au Nord-Caucasse.
Simultanément, la Maison-Blanche a poursuivi ses tractations avec le Kremlin. Ce qui devait être une simple solution pour la Syrie est devenu un projet bien plus vaste de réorganisation et de partage du Proche-Orient.
On se souvient qu’en 1916, à l’issue de 8 mois de négociations, le Royaume-Uni et la France se partagèrent en secret le Proche-Orient (Accords Sykes-Picot). Le contenu de ces accords avait été révélé au monde par les Bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir. Il s’est poursuivi durant près d’un siècle. Ce que l’administration Obama envisage, c’est un remodelage du Proche-Orient pour le XXIe siècle, sous l’égide des USA et de la Russie.
Aux États-Unis, bien qu’Obama se succède à lui-même, il ne peut dans la période actuelle qu’expédier les affaires courantes. Il ne reprendra ses attributions complètes que lors de sa prestation de serment, le 21 janvier. Dans les jours qui suivront, le Sénat auditionnera Hillary Clinton sur le mystère de l’assassinat de l’ambassadeur en Libye (23 janvier), puis il auditionnera John Kerry pour confirmer sa nomination (24 janvier). Immédiatement après, les 5 membres permanents du Conseil de sécurité se réuniront à New York pour examiner les propositions Lavrov-Burns sur la Syrie.
Celles-ci prévoient la condamnation de toute ingérence extérieure, le déploiement d’observateurs et d’une force de paix des Nations Unies, un appel aux différents protagonistes pour qu’ils forment un gouvernement d’union nationale et planifient des élections. La France devrait s’y opposer sans pour autant menacer d’utiliser son veto contre son suzerain US.
L’originalité du plan, c’est que la force des Nations Unies serait principalement composée par des soldats de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). Le président Bachar el-Assad resterait au pouvoir. Il négocierait rapidement une Charte nationale avec des leaders de l’opposition non-armée sélectionnés avec l’approbation de Moscou et Washington, et ferait valider cette charte par référendum sous contrôle des observateurs.
Ce coup de théâtre a été préparé de longue date par les généraux Hassan Tourekmani (assassiné le 18 juillet 2012) et Nikolay Bordyuzha. Une position commune des ministres des Affaires étrangères de l’OTSC a été conclue le 28 septembre et un Protocole a été signé entre le département onusien de maintien de la paix et l’OTSC. Celle-ci dispose maintenant des mêmes prérogatives que l’OTAN. Des manœuvres communes ONU/OTSC de simulation ont été organisées au Kazakhstan sous le titre « Fraternité inviolable » (8 au 17 octobre). Enfin, un plan de déploiement de « chapkas bleues » a été discuté au sein du Comité militaire de l’ONU (8 décembre).
Une fois la Syrie stabilisée, une conférence internationale devrait se tenir à Moscou pour une paix globale entre Israël et ses voisins. Les États-Unis considèrent qu’il n’est pas possible de négocier une paix séparée entre Israël et la Syrie, car les Syriens exigent d’abord une solution pour la Palestine au nom de l’arabisme. Mais il n’est pas possible non plus de négocier une paix avec les Palestiniens, car ceux-ci sont extrêmement divisés, à moins que la Syrie ne soit chargée de les contraindre à respecter un accord majoritaire. Par conséquent, toute négociation doit être globale sur le modèle de la conférence de Madrid (1991). Dans cette hypothèse, Israël se retirerait autant que faire se peut sur ses frontières de 1967. Les Territoires palestiniens et la Jordanie fusionneraient pour former l’État palestinien définitif. Son gouvernement serait confié aux Frères musulmans ce qui rendrait la solution acceptable aux yeux des gouvernements arabes actuels. Puis, le plateau du Golan serait restitué aux Syriens en échange de l’abandon du lac de Tibériade, selon le schéma envisagé jadis aux négociations de Shepherdstown (1999). La Syrie deviendrait garante du respect des traités par la partie jordano-palestinienne.
Comme dans un jeu de domino, on en viendrait alors à la question kurde. L’Irak serait démantelé pour donner naissance à un Kurdistan indépendant et la Turquie serait appelée à devenir un État fédéral accordant une autonomie à sa région kurde.
Côté US, on souhaiterait prolonger le remodelage jusqu’à sacrifier l’Arabie saoudite devenue inutile. Le pays serait divisé en trois, tandis que certaines provinces seraient rattachées soit à la fédération jordano-palestinienne, soit à l’Irak chiite, conformément à un vieux plan du Pentagone ("Taking Saudi out of Arabia", 10 juillet 2002). Cette option permettrait à Washington de laisser un vaste champ d’influence à Moscou sans avoir à sacrifier une partie de sa propre influence. Le même comportement avait été observé au FMI lorsque Washington a accepté d’augmenter le droit de vote des BRICS. Les États-Unis n’ont rien cédé de leur pouvoir et ont contraint les Européens à renoncer à une partie de leurs votes pour faire de la place aux BRICS.
Cet accord politico-militaire se double d’un accord économico-énergétique, le véritable enjeu de la guerre contre la Syrie étant pour la plupart des protagonistes la conquête de ses réserves de gaz. De vastes gisements ont en effet été découverts au Sud de la Méditerranée et en Syrie. En positionnant ses troupes dans le pays, Moscou s’assurerait un plus large contrôle sur le marché du gaz dans les années à venir.
Le cadeau de la nouvelle administration Obama à Vladimir Poutine se double de plusieurs calculs. Non seulement détourner la Russie de l’Extrême-Orient, mais aussi l’utiliser pour neutraliser Israël. Si un million d’Israéliens ont la double nationalité états-unienne, un autre million est russophone. Installées en Syrie, les troupes russes dissuaderaient les Israéliens d’attaquer les Arabes et les Arabes d’attaquer Israël. Par conséquent, les États-Unis ne seraient plus obligés de dépenser des sommes phénoménales pour la sécurité de la colonie juive.
La nouvelle donne obligerait les États-Unis à reconnaître enfin le rôle régional de l’Iran. Cependant Washington souhaiterait obtenir des garanties que Téhéran se retire d’Amérique latine où il a tissé de nombreux liens, notamment avec le Venezuela. On ignore la réaction iranienne à cet aspect du dispositif, mais Mahmoud Ahmadinejad s’est d’ores et déjà empressé de faire savoir à Barack Obama qu’il ferait tout ce qui est en son possible pour l’aider à prendre ses distances avec Tel-Aviv.
Ce projet a des perdants. D’abord la France et le Royaume-Uni dont l’influence s’efface. Puis Israël, privé de son influence aux États-Unis et ramené à sa juste proportion de petit État. Enfin L’Irak, démantelé. Et peut-être l’Arabie saoudite qui se débat depuis quelques semaines pour se réconcilier avec les uns et les autres afin d’échapper au sort qui lui est promis. Il a aussi ses gagnants. D’abord Bachar el-Assad, hier traité de criminel contre l’humanité par les Occidentaux, et demain glorifié comme vainqueur des islamistes. Et surtout Vladimir Poutine qui, par sa ténacité tout au long du conflit, parvient à faire sortir la Russie de son « containment », à lui rouvrir la Méditerranée et le Proche-Orient et à faire reconnaître sa prééminence sur le marché du gaz.
Source
Odnako (Fédération de Russie)
Hebdomadaire d’information générale. Rédacteur en chef : Mikhail Léontieff.
http://www.voltairenet.org/article177546.html
Le plan des néoconservateurs Usraéliens
a buté sur un grain de sable... russo-syrien !
(et chinois) - Ch D
Nous entreprenons aujourd’hui la publication de trois articles présentant les principes de base de l’économie politique, ses caractéristiques modernes, et son processus de déclin qui s’accélère depuis l’approfondissement de la crise systémique de 2008. À la fin de cette série vous aurez, nous l’espérons, accru votre compréhension de l’économie et de la politique contemporaine.
Les États-Unis d’Amérique sont-ils un pays impérialiste ? Oui, évidemment ! C’est que notamment, les Yankees entretiennent 770 bases militaires chez-eux et à l’étranger. De plus, ils ont agressé et occupé de nombreux pays depuis 1890 (plus de cent invasions). La France et la Chine sont-elles impérialistes ?!… Le Canada est-il un pays impérialiste ? Le Canada n’a pas de bases militaires à l’étranger mais le Canada soutien des multinationales sanguinaires qui exploitent les ouvriers dans les mines de l’Afrique mortifiée ! La Grèce est-elle un pays impérialiste ? Évidemment non voyons ! La petite Grèce (10 millions d’habitants), sans base militaire à l’étranger est tellement dépenaillée. La population hellénique mendie aux portes des soupes populaires et fréquente les friperies dégarnies.
Et bien si, ces pays sont tous des pays impérialistes. C’est-à-dire que ces cinq États, comme tant d’autres dans le monde, sont des pays où sévit le système capitaliste de production et d’échange de marchandises et l’économie de ces cinq pays est parfaitement intégrée à l’économie «mondialisée-globalisée-néo-libéralisée», pour utiliser des termes à la mode.
L’impérialisme c’est le système capitaliste développé à son ultime limite – au moment où ce système global s’essouffle et tangue sur ses bases – n’assurant plus le développement des forces productives et se trainant d’une crise à une autre, inexorablement. L’économie impérialiste se développe de façon inégale – imbriquée – et par bonds saccadés. L’impérialisme provoque une division internationale du travail ou les États-Unis, la Chine, la France, le Canada et la Grèce ont chacun leur secteur de développement prioritaire et leur rôle à jouer.
Une question cruciale pour savoir si un pays quelconque est partie prenante du camp impérialiste en tant que grand spoliateur, en tant que petit profiteur, ou en tant que néo-colonie – il n’existe que trois catégories parfaitement imbriquées – consiste à se demander si le capital (je n’ai pas écrit l’argent, mais bien le CAPITAL) d’un pays est ou non amalgamé au capital mondial via les banques nationales (nationale dans le sens où chacune de ces banques obtient sa charte d’un gouvernement national). Autre question, les entreprises industrielles monopolistes et le marché national sont-ils enchevêtrés au système d’économie politique mondiale hégémonique ?
Ensuite se pose la question du rôle spécifique de cette économie nationale (grecque par exemple) dans l’ensemble international qui se développe de façon inégale – imbriquée – et par bonds successifs nous le répétons. Le CAPITAL ce n’est pas de la monnaie – de l’argent – le capital est un rapport social de production. Le capital c’est de l’argent investit-transformé en moyens de production pouvant générer de la plus-value et du profit. Le capital impérialiste est ce rapport social de production – la propriété privé – qui permet aux capitalistes du monde entier – quelle que soit leur «nationalité» de confisquer le travail non payé – le surtravail – des ouvriers grecs, américains, chinois, canadiens, français et autres, dépendamment du pays où ces capitalistes ont investi leurs capitaux.
Prenons l’exemple du capital, propriété privé, des milliardaires grecs qui brassent des affaires «mondialisées-globalisées-néolibérales» dans trois secteurs économiques particuliers, soit la construction navale, le transport maritime et le tourisme de masse. C’est par ces trois canaux économiques prédominants qu’ils s’amalgament au capital impérialiste international. Évidemment, le gouvernement grec en tant que partie constituante, instrument et état-major de la classe capitaliste monopoliste grec-internationalisée, participe aussi aux complots militaires des grandes puissances impérialistes, telles que les États-Unis et la France, via sa participation enthousiaste à l’OTAN.
Dernièrement la petite Grèce, au bord du gouffre financier, achetait de l’armement à la France et à l’Allemagne avec de l’argent emprunté aux banques grecs qui elle-même l’avaient emprunté aux banques allemandes et dont la facture a été refilé aux gouvernements grecs qui la fera payé aux travailleurs grecs sous régime d’austérité (les travailleurs contribuent pour 80%aux revenus de l’État grec).
Pire encore, ce gouvernement à la solde expédiait trois officiers du renseignement sur le front de la révolte des « terroristes et des indépendantistes Touaregs » au fond du Mali africain – « Ah le bon temps des colonies ! Ses képis et ces négresses que le soldat blanc ou noir violaient à l’avenant ; et cet arabe ou ce Touareg que le soldat du BIMA carbonisait vivant avec ses enfants au fond de sa tanière – au bord de son repère de brigand. Ça fleure bon la civilisation par ici s’écrie le soldat du BIMA français ! Vive l’empereur Hollande Premier, redresseur de torts de la Françafrique ! » –. Le gouvernement de la Grèce a livré par ses trois officiers sa rançon de soumission à son suzerain parisien. Chaque pays impérialiste participe à la hauteur de ses moyens. Le gouvernement canadien, ce vaurien, fournit un avion de transport des troupes néo-coloniales vers le Mali lointain. Il a fait pire lors de l’invasion de la Libye.
Revenons à l’impérialisme stade suprême du capitalisme. Depuis l’accentuation de la crise structurelle en 2008, les trois secteurs prioritaires de l’économie grecque ont été les premiers à s’effondrer – et à se restructurer (absorbé par des concurrents plus puissants ou éliminés par des concurrents plus gourmands). Ainsi, les impérialistes coréens et chinois détruisent ou absorbent l’industrie navale grecque comme celle de tous les pays œuvrant dans ce secteur industriel où ils prédominent. La division internationale du travail – impérialiste – fait son œuvre implacablement. L’impérialisme mafieux russe a pris une option sur l’hôtellerie touristique hellénique, tout comme la Belgique, et ainsi de suite.
Les milliardaires grecs sont toujours aussi milliardaires qu’avant mais leur capital s’imbrique peu à peu au capital impérialiste coréen, chinois, russe, belge, indien (BRICS) et toujours allemand évidemment. Les banquiers français, quant à eux, courent toujours après le remboursement de leurs prêts asservissants. Ceux-là jouent le rôle des « tondeurs de coupons parasitaires » comme on les appelait auparavant, avant la numérisation informatique et télématique des transactions bancaires et boursières parasitaires.
Enfin, la classe capitaliste monopoliste grecque a aussi planquée une partie de ses deniers en Suisse transformant ses euros mal acquis en Francs helvétiques garantis… plus rentable. Sous peu vous apprendrez que les grecques riches ont transformé leur pécule monétaire en étalon or comme la plupart des milliardaires de vos pays en crise économique. Au diable le dollar et l’Euro, tout juste bon pour les ouvriers soumis aux politiques d’austérités visant à renflouer ces monnaies avant la grande dévaluation…
La finalité de la production sociale des biens et des services nécessaires à l’existence humaine – de la production des marchandises – n’est pas de satisfaire les besoins de la population, ou de fabriquer des consommateurs aliénés – solvables et non solvables – accrédités ou endettés par les soins des banquiers. Le «dessein» de cette infrastructure économique de production matérielle, industrielle, technologique et scientifique et de cette superstructure sociologique, juridique, militaire, idéologique et politique complexe n’est même pas de rémunérer le capital selon les «risques» encourus, non plus que de rétribuer le travail à sa «juste valeur».
Mais alors, quelle est donc la raison d’être de ce système d’économie politique, quelle est la force mystérieuse qui pousse en avant la charrette du capitalisme obsolescent ? Cette force qui pousse en avant le système capitaliste est toujours la même depuis l’époque où Marx observait les Chevaliers d’industries capitaliser l’Angleterre et exploiter ses colonies. L’objectif du système d’économie-politique capitaliste est de se reproduire pour assurer sa pérennité.
La finalité de tout système d’économie politique, que ce soit l’esclavagisme romain, le féodalisme tsariste ou le capitalisme britannique, a toujours été de se perpétuer, de se reproduire à plus large échelle – cumulative – hégémonique, tentant de détruire toute trace d’un système d’économie politique antérieur ou en devenir. Ainsi, le capitalisme requiert le développement social des forces productives collectives mais les capitalistes s’opposent farouchement à l’émergence d’une société collectiviste préférant la propriété privée pléthorique et catastrophique.
De nos jours, la succession des crises économiques, industrielles, financières, boursières et monétaires n’est que le symptôme de l’incapacité du système d’économie politique impérialiste d’assurer sa reproduction étendue, conséquence de ses contradictions internes qui l’entrainent a contrario de sa finalité ultime et entravent le mouvement de son développement croissant. Nous allons en faire la démonstration.
Au début du capitalisme industriel – pendant sa phase concurrentielle – la propriété privée des moyens de production et de commercialisation a induit l’accumulation primitive du capital qui a permis d’acheter la force de travail des ouvriers et des ouvrières à vil prix, d’en spolier le «surtravail», d’en accaparer la «plus-value» – unique source des bénéfices industriels, des profits commerciaux, des rentes foncières et des bénéfices spéculatifs – d’assurer l’investissement du capital et le développement de la production industrielle marchande qui propulsait chaque nouveau cycle de circulation du capital (Capital argent –» Capital production –» Capital marchand –» Capital argent) et sa reproduction étendue.
Le stade ultime – impérialiste – de ce développement capitaliste se particularise par le mélange de huit (8) caractéristiques que voici :
1) La concentration des moyens de production et de commercialisation des biens et des services et du capital productif parvenue à un degré si élevé qu’elle a créé les monopoles, dont le rôle est décisif dans la vie économique, politique et social générale de la société.
2) L’interpénétration du capital bancaire (capital argent – épargne – rentes et bénéfices commerciaux) et du capital industriel (moyens de production, salaires, fonds de roulement, actions et obligations) et création, sur la base de ce capital financier gigantesque d’une oligarchie financière hégémonique (1). Ce «capital financier», en partie parasitaire, permet la titrisation inflationniste de tous les types d’actifs financiers et cela en dehors des circuits industriels productifs sans qu’aucune valeur d’usage ni aucune valeur marchande équivalente ne soit produite ou commercialisée (2).
Ce «capital financier», devenu en partie fausse monnaie inflationniste illégitime, concurrence puis phagocyte le capital «industriel productif» en offrant des rendements spéculatifs alléchants qui drainent l’épargne, les rentes et les bénéfices vers les placements boursiers illicites (3), sans compter le transfert d’une quantité importante de ces capitaux vers des paradis fiscaux hors la loi où ils fusionnent avec l’argent sale – mafieux (4).
S’ensuit une succession de crises financières, boursières, monétaires entraînant la disparition d’avoirs fictifs, superfétatoires, provoquant crises de surproduction, dépression économique, chômage endémique et marasme de l’économie impérialiste (5).
3) L’exportation de capitaux en concomitance à l’expansion des exportations et des importations de marchandises d’une façon toute particulière sous l’impérialisme. Sous l’impérialisme les monopoles écoulent leurs marchandises sur les marchés à des prix sous-évalués (coton américain par exemple) afin de détruire toute concurrence (des producteurs de coton égyptien par exemple) – après cette phase de «dumping», ayant accaparé le marché ils fixent ensuite des prix monopolistes. De plus, le développement impérialiste accentue l’exportation massive de «capital financier» qui asservit l’économie des pays dépendants (néo-colonies). Qui plus est, très souvent ces «investissements» ne correspondent nullement au développement de nouveaux moyens de production ou à l’utilisation de nouvelles forces productives dans les pays dominés, parfois même il n’y a aucun transfert de biens ou de services de ou vers ces pays néo-colonisés «bénéficiaires» de ces investissements asservissants.
Qu’y a-t-il d’étonnant à constater que depuis 1960 deux mille milliards de dollars, au titre de «l’aide au développement» ont été internationalement dilapidés et se sont soldés par davantage de pauvreté dans les pays néo-colonisés (6) ? Ces soi-disant investissements se réduisent souvent à une opération comptable (aux livres) où le pays débiteur se retrouve surendetté pour ne pas avoir remboursé un emprunt précédent. S’ensuit un déséquilibre important de la balance des paiements nationaux de ces pays néo-colonisés et dépendants et la mise en péril de leur monnaie nationale.
À titre d’exemple une quinzaine de pays de la France-Afrique sont toujours soumis à la structure monétaire, bancaire et financière du Franc CFA dont la gestion et les réserves monétaires sont déposées à la Banque de France à Paris et dont la parité est artificiellement maintenue avec l’Euro une monnaie déjà assujettie aux aléas économiques de 17 États européens sur le déclin. Les pays africains dépendants n’ont tout simplement aucun contrôle sur leur monnaie soi-disant nationale.
Les moyens de production et les «produits de base» que ces pays débiteurs fournissent sont de faible valeur marchande sur les marchés extérieurs alors que les produits ouvrés que lui vendent les pays créanciers sont hors de prix pour ces pays asservis. L’endettement de ces États souverains vis-à-vis du capital international se poursuit jusqu’à la déliquescence de l’appareil gouvernemental néocolonial où l’armée, forgée de flibustiers et de criminels militarisés que l’on a gratifié du monopole de la violence gouvernementale-légale (dont les officiers ont été formé dans les métropoles des oligopoles) demeure souvent la seule structure fonctionnelle sous contrôle de la métropole néo-colonisatrice.
L’effondrement de ces gouvernements aliénés, surendettés et spoliés, entraîne parfois leurs créanciers dans la faillite ; ainsi va la vie sous l’impérialisme. Sous des couverts intégristes-extrémistes en trompe-l’œil, la décrépitude de nombreux gouvernements d’Afrique et d’Extrême-Orient est le résultat de cette structure de domination économique, industrielle, financière et militaire internationale et de la misère qu’elle engendre partout en Afrique et en Asie.
4) Le développement inégal, combiné et par bonds des monopoles, des oligopoles, des multinationales et des États capitalistes, ainsi que des régions sous domination des oligarchies financières internationales, amène la formation d’alliances internationales monopolistiques de groupes capitalistes se partageant le monde ; ainsi que la création d’organisations internationales de gouvernance et de régulation économique, financière, politique, juridique et militaire à l’échelle continentale (Union européenne, Alliance de Shanghai, L’ALBA, L’ALENA, Communauté Euro-asiatique, etc.) et à l’échelle mondiale (OTAN, OCDE, OCM, Banque Mondiale, FMI, CPI, ONU) (7).
La doxa économique moderne identifiant des pays dits «non-alignés» ainsi que d’autres catégories de pays capitalistes selon quelques singularités de leurs statistiques économiques conjoncturelles n’est que conjecture spécieuse. Le développement capitaliste s’est toujours réalisé par bonds et de façon inégale d’un pays à un autre et d’une région à une autre à l’intérieur même de chaque pays souverain. Pendant que de nouvelles puissances impérialistes apparaissent, d’autres amorcent leur détresse sous les coups de boutoirs des premiers et l’exploitation impérialiste mondiale se poursuit jusqu’au jour où la classe ouvrière y mettra fin.
5) Le triomphe de l’impérialisme contemporain marque la fin du partage territorial du globe en zones d’exploitation, de spoliation, de contrôle et en sphères de dépendance entre les grandes puissances impérialistes et leurs alliés. Le partage des terres à exploiter, des pays à spolier, des peuples à surexploiter ayant été complété, il ne peut en résulter qu’une succession de guerres larvées pour le repartage suivant les aléas du développement inégal, combiné et par bonds entre les différentes puissances impérialistes déclinantes et celles «émergentes», très gourmandes.
Les multiples guerres impérialistes locales et régionales, sous prétexte hier de confondre les guérillas communistes dans les pays dominés et aujourd’hui d’éradiqués les activités dites «terroristes» des mercenaires et des flibustiers engagés, payés, armés et entraînées par les puissances impérialistes sont des expressions de ces combats pour le repartage des zones d’exploitation, d’oppression, de spoliation des ressources et de la plus-value dans le tiers-monde.
6) L’impérialisme se caractérise aussi par une hypertrophie des activités de service et par la tertiarisation de l’activité économique générale. Une part très importante de la force de travail est désormais occupée à offrir des services en tout genre (services tertiaires de restauration et d’hôtellerie par exemple et services quaternaires de gouvernance et de recherche-développement par exemple) alors que la portion congrue des forces productives reste attachée à la production de moyens de production – industrie lourde – (production de machines, d’outils, d’appareils, de systèmes de transports, de robots, de matière première et de produits de première transformation et d’énergie) et de biens de consommation courants – industrie légère.
Dans la plupart des pays impérialistes plus des trois quarts des travailleurs œuvrent dans le secteur des services tertiaires et quaternaires (restauration, hôtellerie, commerce de détail, arts et spectacles, éducation, soins de santé, banque et finance, services-conseil, services gouvernementaux, etc.). Tous ces travailleurs se partagent une part ou une autre de la plus-value produite par les ouvriers des secteurs primaires (mines, agriculture, forêts et pêcheries) et secondaires (construction, transport, industrie lourde et légère) (8).
Tout ceci démontre la très haute productivité des travailleurs et l’intensité infernale du travail dans les secteurs primaires et secondaires des pays impérialistes alors que les taux d’exploitation de la classe ouvrière et d’extraction de la plus-value de la force de travail ont atteint des sommets inégalés dans l’histoire de l’humanité. Les chantres des parcours de productivité pour accroître la compétitivité n’ont plus qu’à se rhabiller la classe ouvrière a déjà trop donné pour sauver leur système dépenaillé.
Par ailleurs, au même instant, l’armée de réserve des travailleurs (chômeurs à temps plein ou partiel ; désœuvrés à plein temps ou temporairement ; assistés sociaux et pauvres retirés de la recherche active d’un emploi, etc.) n’a jamais été aussi imposante en nombre et en proportion que pendant cette crise économique systémique de surproduction relative.
En corolaire les activités primaires agricole, sylvicole et piscicole et de pêche hauturière sont, dans ces pays impérialistes avancés, devenues des activités très fortement mécanisées, avec usage massif d’une panoplie de produits chimiques industriels polluants (engrais, fongicides, insecticides, herbicides, OGM, etc.) atteignant des taux de rendement par unité de surface, des taux de productivité, d’agression de la terre-mère et d’exploitation de la force de travail salarié jamais égalés dans l’histoire de l’humanité (environ 5% de la main d’œuvre active produit les matières premières forestières, minières, hauturières et agraires nécessaires à l’ensemble de l’économie).Dans ces pays impérialistes avancés il ne reste plus aucune trace de la classe paysanne et des rapports sociaux féodaux. Dans quelques pays impérialistes ascendants – en cours de monopolisation-développement – les reliquats des rapports sociaux féodaux sont rapidement broyés en même temps que la classe paysanne est paupérisée – prolétarisée et chassée des campagnes vers les taudis urbains où elle s’agglutine dans l’attente d’un emploi aléatoire et misérable.
FIN – LA SEMAINE PROCHAINE : L’IMPÉRIALISME ET LA GUERRE
14 février 2013
14 février 2013
Après cinq années d’attente, Yoani Sánchez a enfin obtenu l’autorisation de se rendre à l’étranger. (...)
Avec un pourcentage de voix et une différence entre lui et son rival le plus immédiat qu’ (...)
Comme le montre bien l’article qui suit, les pays africains sont largement dépendants de (...)
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Aujourd’hui, 13 février 2013, dans mon pays, la France, un homme s’est suicidé par le (...)
Si l’on retient de la révolution égyptienne de 2011 la figure du jeune internaute branché, si l’on (...)
Les gouvernements occidentaux couvrent de silence l’intervention militaire de l’Arabie saoudite (...)
Ce 11 férvier à Sangarebougou, dans la banlieue de Bamako, Oumar Mariko a été arrêté violemment à (...)
Le Front Populaire refuse l’offre du FMI d’avoir une rencontre en privé. En effet, le FMI a imposé (...)
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Après le mariage pour personne et le monde unisexe, chers au NOM,
voici l'UE asphyxiée par les exigences du NOM,
et l'Armée française menacée.
De la soumission à la libération ?
par eva R-sistons
Goldman Sachs dirige le monde. Il se repaît de nos renoncements.
Oui, les banksters apatrides, cupides et sans scrupules, dirigent le monde.
L'Europe est au pied de la Finance internationale.
Les Elus, grassement rémunérés, sont les idiots utiles du Système carnassier.
Ils vont même jusqu'à accepter les guerres de l'OTAN pour l'Empire.
Les Médias relaient servilement la propagande de l'oligarchie.
Ce jour, le torchon FR2 avec Pujadas annonce le Marché transatlantique:
L'UE n'a PAS d'autre choix que de se mettre ensemble contre les émergents.
Les Médias collabos sont les pires ennemis des peuples, des citoyens.
Plantons-nous en permanence devant les Rédactions pour protester !
Les banksters font bombance sur le dos de l'humanité asservie.
Ils prospèrent sur nos renonciations, sur nos sacrifices, sur nos malheurs.
Ils programment l'extermination des vieux, des pauvres, des sans travail..
Ils annoncent le Nouvel Ordre Mondial paradis à venir.
Mais c'est l'enfer qui vient. Et la révolte.. Valls y prépare le Parti "socialiste"
En Grèce, les citoyens ne peuvent plus se soigner.
Cancer, maladies graves, et même le reste.
Les hôpitaux publics sont exsangues.
Comme les citoyens privés de tout, et mendiant dans la rue.
L'Europe va diminuer l'aumône de l'aide alimentaire.
En France, le chômage s'étend, la pauvreté s'accroît, le désespoir aussi.
Le Parti "socialiste" a promis le changement. Un chômeur s'immole.
Tout s'aggrave : UE toujours plus technocrate, concentrée, financière.
Les réformes sociales sont remplacées par les sociétales.
La France a pris la tête des guerres contre le développement de l'Afrique.
Citoyens, jusquà quand allons-nous nous laisser dépouiller de tout ?
Jusqu'à quand allons-nous offrir services publics et sociaux, retraites,
patrimoine, industries, emplois... et même nos enfants, leur avenir ?
Allons-nous laisser des Copé ou des Valls graver dans le marbre l'horreur ?
Allons-nous sacrifier nos vies à leurs profits "pantagruéliques" ?
Citoyens, nos vies valent mieux que leurs profits insensés, crapuleux !
Attention à la politique des petits pas ! UE, Marché bientôt transatlantique...
Voulons-nous être comme la grenouille cuisant lentement puis brûlée ?
Avons-nous mis au monde des enfants pour les priver d'une vie normale ?
Citoyens, citoyennes, à quand le Printemps français ?
Eva R-sistons (Chantal Dupille)
http://chantaldupille.over-blog.com
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UE : Grèce labo de ce qui nous attend
Ce que vit la Grèce est un signe évident du drame qui menace cette fois l’Occident. On voit en effet des choses jugées inimaginables il y a quelques années seulement. Les « assassins financiers » adoptent les mêmes procédures utilisées avec le FMI pour piller des pays endettés. Ce n’est plus l’Amérique latine ou l’Afrique : c’est à nos portes, en Grèce.
Et c’est le principe de l’usure, des magouilles entretenues entre la haute finance et le politique qui bien sûr sont responsables de cet état de fait. Tout va très bien, la crise est finie… ou presque. M. Draghi avait dit l’automne, il vient d’annoncer la fin de 2013. Soyez patients… En attendant, l’Etat grec a bradé de nouvelles concessions minières dans le Nord du pays. La compagnie minière Hellas Gold prévoit de s’installer et d’empocher quelques bénéfices copieux. C’est la filiale du groupe canadien Eldorado Gold qui a beaucoup investi pour pomper les richesses du sous-sol grec. On estime pouvoir tirer au moins 12 tonnes par an de la montagne de Skouriès. Il y a aussi d’autres minerais comme le cuivre, l’argent, etc. Pour le moment, plus d’un millier de Grecs sont employés et l’on promet de multiplier par cinq les embauches.
Heureusement, la totalité des employés seront Grecs. Mais les négociations entre les politiques grecs et les financiers canadiens ne sont pas claires. D’aucuns signalent qu’Athènes a vendu à perte les droits d’exploitation de cette mine, dans une région, le nord de la Grèce, qui renferme des richesses minières évaluées à 20 milliards d’euros. Pourtant, en 2003, « Athènes avait repris le contrôle de la mine, en vertu d’un règlement extrajudiciaire conclu avec TVX Hellas, l’ancien propriétaire, qui avait abandonné le projet en raison de l’opposition de la population locale. L’Etat grec a ainsi racheté la mine pour 11 millions d’euros, avant de la revendre, le même jour et au même prix, à Hellas Gold, fondée trois jours plus tôt, à qui il a cédé tous les droits d’exploitation. Peu après, 95 % du capital de Hellas Gold ont été rachetés par la canadienne European Goldfields (EG). Un audit avait estimé la valeur de la société sur le marché à quelque 400 millions d’euros. En 2012, Eldorado Gold a pris le relais d’EG » (Source : El Pais).
En tout cas, dans TROIS ANS, la Grèce deviendrait le premier producteur d’or de l’Union européenne ! Une médaille d’or pour la Grèce dans une compétition européenne, de quoi rêver…
Comme en Grèce (labo), l'Europe va peu à peu brader tous ses biens (humains, sociaux, économiques, patrimoine..), et sacrifier ses peuples, pour satisfaire la voracité des gansters de la banque avec la complicité des politiciens corrompus et des médias véreux. C'est aussi simple que cela.
Le Nouvel Ordre Mondial sur les ruines des peuples avance, et ensuite, une "bonne" guerre mondiale "nettoiera" la planète d'une grande partie de ses habitants. Pour le bonheur des nantis, qui se partageront les ressources vitales de la terre et qui auront un air moins pollué (jusque là par la consommation de milliards d'individus "superflus") à respirer.
Eva R-sistons (Chantal Dupille)
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.http://lettresdestrasbourg.wordpress.com/2012/12/07/origines-et-actualites-du-grand-marche-transatlantique/
Un traité de libre-échange avec les USA:
Une bonne affaire, vraiment? - RTBF Economie
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_un-traite-de-libre-echange-avec-les-usa-une-bonne-affaire-vraiment?id=7927693
Rien n’arrêtera donc la globalisation de l’économie : l’Union européenne et les Etats-Unis ont décidé d’unir leurs économies et viennent de publier les bans. L’enjeu de ce mariage très intéressé vise rien moins que la création de la plus vaste zone de libre-échange au monde. Mais les noces seront-elles joyeuses ?
C’est le discours sur l’état de l’union prononcé mardi par Barack Obama qui a véritablement donné le coup d’envoi pour des négociations autour de cet accord. Mais en vérité les tourtereaux ne s’en cachent plus depuis quelques temps déjà : ils veulent convoler ! Un groupe de travail existe d’ailleurs déjà depuis plus d’un an et il a produit un rapport très favorable à l'ouverture officielle de négociations. "Maintenant, il est temps d’agir" s'exclamait en novembre le commissaire européen au commerce extérieur Karel De Gucht, trois jours à peine après la réélection de Barack Obama. C’est dire l’impatience dans certains milieux.
L’idée de transformer les amours transatlantiques en une profitable union commerciale n’est pas neuve. Le libre-échangisme est à l’œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; il est au cœur du processus d’intégration européenne par la création du marché unique, et c’est même un Graal économique pour les anglo-saxons. Le principe est simple : abolir les barrières érigées par les Etats (droits de douane, normes sanitaires, etc.) doit contribuer à faciliter le commerce, donc la croissance. L’Europe a d’ailleurs déjà conclu une trentaine d’accords de ce genre. Pour la zone de libre-échange Europe-USA, il est question d’un gain pour les entreprises européennes de 85 milliards d’euros et d’un accroissement de richesse de 0,5%. "Un moteur pour l’économie européenne" juge le président de la Commission José-Manuel Barroso.
Et on sent que ça trépigne dans les starting-blocks européens. Karel De Gucht voudrait lancer les négociations avant la fin de la présidence irlandaise, en vue de boucler le tout dans les deux ans, malgré l’extraordinaire complexité de l’exercice.
"Chevaux de Troie législatifs"
Une telle précipitation est-elle bien fondée ? Certains en doutent déjà. Certes le Parlement européen a rendu un avis positif sur le rapport présenté par Karel De Gucht, mais des voix dissonantes se sont fait entendre. Les Verts, par exemple, n’ont pas adopté la résolution du 23 octobre. "Le vote du parlement européen donne malheureusement un mandat très large à la Commission européenne pour négocier avec les Etats-Unis alors qu’un tel accord pourrait mettre en cause des éléments essentiels de notre cadre réglementaire", soulignait le député écologiste français Yannick Jadot au lendemain de ce vote. Son collègue socialiste, le Belge Marc Tarabella met en garde lui aussi : "Ce peut être une bonne nouvelle au niveau commercial. Toutefois, je nourris des craintes quant aux nouveaux chevaux de Troie législatifs dont pourrait regorger ce nouvel accord. Difficile de ne pas songer à ACTA quand les différentes parties expliquent que l'accord devra prévoir des normes de protection de la propriété intellectuelle ayant vocation à s'étendre au-delà des simples relations entre les Etats-Unis et l'Europe."
ACTA ! On croyait que la pièce était définitivement jouée depuis que la Commission avait pris acte du vote négatif du Parlement européen sur ce projet de traité très controversé. Mais les dispositions litigieuses pourraient fort bien se retrouver dans le traité de libre-échange, parmi d’autres normes au pouvoir tout aussi détonnant. Mais qui pourra les repérer et quel sera le degré de clarté projetée sur les discussions à venir ? Marc Tarabella prévient : il faudra que les négociations soient cette fois bien plus transparentes que lors de la rédaction du traité ACTA. "Mais pour l'instant, il est justement demandé que les "haut responsables" de l'UE et des USA aient des réunions régulières pour suivre les négociations qui seront menées par les diplomates de chaque camp. Dire cela ou dire que les institutions démocratiques et la société civile ont juste le droit de se taire, c'est du pareil au même. Après les déboires liés à ACTA, nous serions en droit d'attendre plus et mieux!"
Les lobbies entrent en scène
En tout cas, des deux côtes de l’Atlantique, chacun fourbit ses armes et cherche à se profiler pour tirer le meilleur parti de l’union annoncée. Il y aura du donnant-donnant, et il y aura des renoncements. Les lobbies sont déjà à l’œuvre. Pour ramener par la fenêtre les dispositions de feu le projet ACTA, on l’a dit, mais aussi pour contraindre les deux marchés à s’ouvrir aux produits de l’autre. L’Union a-t-elle déjà manifesté sa bonne volonté en ouvrant son marché à la viande de porc lavée à l’acide lactique ? Qu’à cela ne tienne, si elle veut que le Roquefort français ravisse enfin les papilles américaines sans entrave, sans doute faudra-t-il accepter aussi les poulets déglacés à l’eau de Javel et les viandes à la ractopamine…
Que dire aussi des négociations à venir dans des matières aussi sensibles que l’industrie automobile ou l’aéronautique, avec le conflit qui menace autour des aides gouvernementales aux géants Airbus et Boeing ? Yannick Jadot est perplexe, à tout le moins : "Au moment où l’Europe connaît une crise économique et sociale sans précédent, qu’elle peine terriblement à se doter d’une politique industrielle ambitieuse, une telle précipitation constitue un danger pour le modèle européen", dit-il.
Alors, pour parer les critiques –et pour mieux noyer le poisson, avancent déjà certains- Karel De Gucht annonce qu’aucun secteur n’est exclu des négociations mais que le questions sensibles ne seront introduites qu’en cours de processus. Histoire sans doute de tâter le terrain avant d’avancer trop vite les pions européens.
Trop favorable aux Etats-Unis ?
Mais l’emballement soudain pour ce traité de libre-échange est-il réellement une bonne chose ? Même le quotidien libéral allemand Die Welt en doute, un comble !
Et il en apporte la démonstration. D’abord, disent les auteurs de l’article, ce n’est pas la disparition des droits de douane –déjà très bas- qui créera le bénéfice. Pour qu’il y ait vraiment un impact macroéconomique, il faudra surtout démanteler les barrières commerciales. Du genre de celles qui empêchent aujourd’hui les Etats-Unis d’écouler sur nos marchés des mais OGM, par exemple. Ensuite, un accord de libre-échange bilatéral de cette importance aurait un effet négatif sur les autres Etats, alors même que le cœur battant de l’économie internationale se trouve dans les pays émergents. Discriminer des économies en devenir, voire des futurs géants du commerce international, ce n’est pas précisément le moyen de bâtir avec eux des relations commerciales harmonieuses pour le futur.
Enfin, poursuit Die Welt, et c’est un économiste de Columbia university de New York qui l’affirme, l’Europe n’a rien à gagner d’un tel accord qui ferait entrer le loup américain dans la bergerie. Le Vieux continent est en effet nettement plus souple que les Etats-Unis en matière de restrictions commerciales. Après la signature d’un traité de libéralisation transatlantique, "les Européens devraient redoubler de vigilance à l’égard des intérêts américains et de leurs lobbies", prévient-il, avant de conclure : "L’Union européenne devrait donc enterrer ce projet qui l’affaiblirait. Et les pays en développement se porteront de toute façon mieux sans lui".
T.N.
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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Honneur_et_patrie.jpg
De l'Armée de la Nation à l'Armée de métier
et à l'Armée de mercenaires
Par Chantal Dupille
Cela fait un moment que je souhaitais écrire un article sur la guerre aujourd'hui, et sur l'Armée. J'avais entre autres écrit ceci, début 2010, initialement publié sur le site mondialisation.ca.
Une société de mercenaires sans foi ni loi
(..) Face aux malheureux sans travail et ne pouvant assumer les charges de leur foyer, face aux jeunes privés d'avenir, face aux familles disloquées, il y aura une armée de mercenaires, une police et une gendarmerie privées.
http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive/2010/08/18/une-societe-de-mercenaires-sans-foi-ni-loi.html
Je reçois ce commentaire posté par Ahura sur l'article Le Nouvel Ordre Mondial derrière tous les événements. Barbarie société, sur mon blog Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
Extrait du commentaire :
Eva ! mes craintes concernant la durée de l'intervention militaire de la France au Mali sont confirmées par un haut dignitaire de l'armée française à savoir le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'école de guerre. Je salue le courage de ce gradé qui ne reste pas muet devant une défaite annoncée et qui annonce clairement que tout vient de la guerre de Lybie ! Je pense qu'il n'est pas le seul à penser la même chose au sein de notre état major et que d'autres voix vont bientôt se faire entendre ! Qu'il sache que de nombreux français font confiance à leur armée et qu'ils sont dégoûtés de la voir défendre des intérêts très très « particuliers » ! L'armée française est là d'abord pour protéger la Nation et non pas être dispersée aux quatre coins du globe pour soutenir des pantins ou faire la chasse aux djihadistes. Un de tué, dix pour le remplacer !
Justement, je pensais aujourd'hui à l'Armée, passée de l'Armée de la Nation, de conscrits, à l'Armée de métier, avant, bientôt, de devenir une armée de mercenaires.
Nous avons besoin d'une Armée de la Nation pour défendre le pays, et pour se mutiner, aussi, lorsqu'elle est détournée de sa mission de défense pour se mettre au service des intérêts oligarchiques. Et cette armée était un creuset social, et un tremplin pour beaucoup, également.
Puis nous avons eu une Armée professsionnelle, de métier. Jusqu'à quand ?
Notre armée dérange, aujourd'hui, les Décideurs qui sont au service des mondialistes (bientôt du Nouvel Ordre Mondial) car, professionnelle, elle est composée de Français patriotes prêts à mourir pour la patrie, pas pour des intérêts étrangers illicites. Cette armée professionnelle est "dégraissée", l'heure est aux économies - et surtout à la réorientation des objectifs. Loin de servir la Nation, elle doit se vautrer et s'embourber dans des guerres illégitimes, illégales, au service du MEDEF (donc des multinationales comme Total ou Areva), de l'OTAN et des Israélo-Américains. Nos soldats sont détournés de leur mission d'origine, et ils apprécient de moins en moins de servir de chair à canons pour des intérêts illégitimes, coloniaux, prédateurs, criminels (comme contre la Libye, la Côte d'Ivoire, la Syrie, le Mali...).
http://www.mecanopolis.org/?p=27137
Et c'est pourquoi les tenants de la Nouvelle Gouvernance Mondiale songent à remplacer cette Armée de métier par une autre, moins imprévisible, plus soumise, composée cette fois de mercenaires sans foi ni loi, grassement payés pour tuer n'importe qui, n'importe comment, n'importe où, sans rendre compte, et en échappant aux lois de la guerre....
Ainsi, pas après pas, tout est détricoté. Sur le plan social, sur le plan des services publics, sur le plan des Droits (des Travailleurs, de la Famille..), sur le plan de la Défense...
Jusqu'où cela va-t-il aller ? Déjà, notre pays est occupé (Gouvernement, Médias, Quai d'Orsay nettoyé...) par les Usraéliens pour qu'il serve essentiellement leurs intérêts ; Il doit se soumettre aux décisions des Anglo-Saxons comme des Hébreux. Doit-il demain renoncer aussi à son Armée pour l'offrir à des éléments incontrôlables, sans patrie et sans honneur ?
Pour pouvoir soigner une maladie, un médecin doit d'abord établir un diagnostic. Pour pouvoir refuser ce monde intolérable, il faut d'abord le voir en face...
Chantal Dupille (eva R-sistons)
http://chantaldupille.over-blog.com
Suite de la parution sur mon blog officiel
(société de mercenaires, terrorisme légal s'il est d'Etat,
guerres OTAN, liens posts...) :
Recommandés :
A Caroline Fourest: Michel Collon est un conspirationniste, ou un vrai journaliste?
Agenda machiavélique des mondialistes. Chaos pays arabes. Vers religion unique
Marché transatlantique,la "théorie du complot" devient réalité. Vassalisation Européens
Hommage de Chantal Dupille à Claude Covassi, militant engagé disparu mystérieusement
.
Décès "accidentel" (dans son lit !) du militant engagé, fondateur du site
http://www.mecanopolis.org/?p=27137
Il avait commencé ue enquête sur le PKK,
et notamment écrit sur le PJAK,
dont l’objectif est de tenter de déstabiliser l’Iran
par des actions terroristes. Voir ici :
Hommage de Chantal Dupille à Claude Covassi, militant engagé disparu mystérieusement
.
Guerre Syrie, Mali, etc...
URGENT Mali :
Un dirigeant de gauche
arrêté et menacé
(par la France colonisatrice)
Programme politique de la République arabe syrienne
Déclaration du gouvernement syrien pour résoudre la crise en Syrie
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3210
Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence
- Communiqué du 11 février 2013
Pour un dialogue patriotique et de paix conforme aux intérêts objectifs du peuple
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3204
14 février 2013, par Comité Valmy
RIAD AHMAD
..
http://www.alterinfo.net/Vers-une-sortie-de-crise-negociee-en-Syrie_a86781.html
..
...
39:03
.
Au menu de cette parution :
Nouvel Ordre Mondial,
guerres coloniales pour soumettre et piller l'Afrique,
cyber-attaques préventives, réformes de société, barbarie !
Le Nouvel Ordre Mondial
avance rapidement tous ses pions,
voici pourquoi.
Par Chantal Dupille
(pseudo eva R-sistons)
Le Nouvel Ordre Mondial, rebaptisé "Nouvelle Gouvernance Mondiale", avance ses pions à une allure vertigineuse. Et je suis sûre que la plupart des citoyens ne s'en rendent même pas compte !
Sans entrer dans les détails, je vous donne des pistes.
Dernièrement, j'ai écrit des articles pour attirer l'attention sur l'idéologie inhumaine monstrueuse du NOM qui se cache derrière le Mariage pour tous (1). Vers un monde unisexe, la gestation pour autrui à la carte, la PMA, la marchandisation des pauvres, l'enfant par tous les moyens, la manipulation génétique de l'être, l'enfant-objet, les ventres loués, les bébés-éprouvettes, le mariage pour personne, et puis plus de genre, plus de père, plus de mère (mais un parent 1 et un parent 2), plus d'école maternelle, un père et une mère interchangeables, etc ! Un être humain unique, créé scientifiquement et de qualité supérieure, soigneusement sélectionnée, ensuite; Ce n'est pas un changement de société, c'est un bouleversement total ! On nous y prépare sans cesse, voici maintenant, ce 5 février 2012, la mode unisexe, le "style masculin-féminin" : NOM : Vers un monde unisexe, promotion mode masculin-féminin. Pas à pas, nous avançons vers le Nouvel Ordre Mondial, faisant table rase du passé, même dans ce domaine. Voulons-nous un monde peuplé de Caroline Fourest, au sexe indéterminé ?
Et cela nous mène aussi, insidieusement, à une religion unique, d'essence satanique, avec à la clef mépris et même sacrifice d'humains, en tous cas viols, pédophilie, etc : Et déjà, haro sur les Catholiques, sur les Orthodoxes - et surtout sur les Musulmans, coupables d'être si non-alignés, apôtres d'une finance non usurière, et vivant dans des régions au sous-sol si riche à voler, à piller !
N'insistons pas sur la langue unique (le Français deviendra un vulgaire patois), imposée à tous, non pas l'Esperanto, mais l'Anglais ! (2) Ou sur la Pensée Unique, imposée dans les Médias... en attendant l'Enseignement unique, via le Télé-Enseignement.
Le NOM avance en Europe, avec son idéologie unique : Toujours plus technocrate, concentrée, bureaucratique, libérale, atlantiste, néo-sioniste, au seul service des intérêts des gangsters de la Finance. Tout sera décidé à Bruxelles : Marché Unique, Monnaie unique, Défense Unique - au seul service de l'OTAN usraélien et de ses guerres impériales et impérialistes de prédation et de domination. Et par-dessus tout, l'Europe est comme je l'ai déjà entrevu en 2009, "le tremplin du Nouvel Ordre Mondial (3).
Et toutes les guerres avec des armes de destruction massive ensanglantant des régions entières et même des continents, ruinant tout espoir d'autonomie et de développement des peuples, c'est encore, évidement, pour l'avancement du NOM qui pousse ses pions partout, afin de contrôler tous les territoires insoumis, non-alignés, et leurs ressources, sinon avec une marionnette à son service, du moins en bombardant tout ce qui résiste à son emprise totalitaire et diabolique !
Alors oui, discrètement, pas à pas, le Nouvel Ordre Mondial nous emprisonne toujours plus dans les mailles de son filet totalitaire, esclavagiste, eugénique.
Alerte ! Nous sommes les 99%, dénonçons l'horreur à venir et refusons-la ! La Grèce appelle à la grève générale, emboîtons le pas, de manière illimitée, et postons-nous devant toutes les Rédactions pour exiger une information enfin libre !
Nous n'avons pas le droit de baisser les bras. Au moins pour nos enfants !
Chantal Dupille
(1)Derrière le "mariage pour tous", alerte ! L'ombre du Nouvel Ordre Mondial
Mariage pour tous : François Hollande agent du Nouvel Ordre Mondial
N'y aura-t-il plus aussi, bientôt, d'école "maternelle" ?
(2) The French Army informs you… (Article en Français, colère des militaires)
(3) L'Europe de la paix désormais au service de la guerre,de l'Empire,du NOM
Et par ex, voyez mes derniers posts sur sos-crise :
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L'article ici :
Commentaire d'un Lecteur :
C’est l’horreur totale ! Et vas savoir, s’il n’y a pas de contrats passés avec l’agro-alimentaire, tel que les croquettes animales par exemple ? Ou autres...
Je suis effrayé, d é s h u m a n i s a t i o n totale ! Nous sommes à leurs yeux, des objets, des bouts de viandes qu’on peut acheter, revendre, transformer…
C’est la fin, c’est cela la véritable fin du monde… Commercialisation de cadavres d’un côté, et avec le mariage des gays, commercialisation d’enfants ! La boucle est bouclée...
ée !
Intolérance : La dissidence épinglée
Nous publions un premier texte de Michel Dakar sur les intrigues diligentées par les services de renseignements. Un premier texte accessible, en guise d’introduction, qui sera suivi d’une deuxième et d’une troisième partie, avant de pénétrer plus en profondeur dans les arcanes occultes des techniques de manipulation .
Mecanopolis
Mis en ligne le 28 janvier 2013, par Mecanopolis.
Lire la suite sur le site de Alain Benajam
Françafrique
Les médias Français nous déversent l’information en provenance d’Afrique que j’assimilerais à la désinformation généralisée pour discréditer certains pays d’Afrique ou la France intervient économiquement afin de cacher ses magouilles au grand public…
Pas de complaisance médiatique et étatique GriGriNews.com rapporte des informations réelles les vrais faits et non les absurdités rapportées dans médias au sujet de l’Afrique… Un média alternatif qui se défait des magazines en ligne défendant le système de la Françafrique!
Nos actualités d’Afrique sont sincères et dénuées de tout intérêt économique, pas de business model juste un outil pour la liberté d’expression sur les sujets du continent Africain! Pas de coopération pour le système de la Françafrique. L’équipe de GriGriNews.com est composée de plusieurs correspondant localement basés en Afrique pour couvrir une information au plus juste et en toute indépendance, nous recevons aucun financement de tiers personnes ou entreprises pour un journalisme totalement libre sans pression d’un rédacteur en chef avide de scoop….
Les « médias Girouettes ou médias corrompus » se comptent par dizaines en Afrique, nous avons fait le choix d’une charte éditoriale totalement décalée qui reflète la réalité des problèmes et des faits en Afrique…
http://publicationarticle.com/actualites-afrique-media-lutte-desinformation/11/07/2011/
Survie - Communiqué, le 29 janvier 2013
Tandis que l’opération militaire massive au Mali focalise l’attention et que responsables politiques et analystes s’évertuent à démontrer que les modalités d’intervention signent la fin de la Françafrique, François Hollande reçoit ...
Sources : rt.com
De plus en plus de pays occidentaux s’impliquent directement ou indirectement dans le conflit au Mali, et les interrogations sont de plus en plus nombreuses sur leurs motivations. Le journaliste Neil Clark explique ici à RT, que l’intervention a « uniquement des raisons économiques ».
Plusieurs ...
«Malgré la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaître...»
Proverbe africain
Ça y est ! François Hollande a eu, à l'instar de George Bush Junior, sa guerre, et sa « victoire » en moins de temps qu'il n'a fallu pour démolir l'Irak et le faire retourner à l'âge ...
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http://oumma.com/15432/mensonges-de-propagande-de-guerre-francaise-mali
Guerre Mali, etc, un point de vue intéressant : Ce site tchadien
Et depuis février 2012 , sans hasard,
l'homme du FMI contre les populations,
le sinistre Ouattara, est président de la
Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest96
Pour mieux soumettre l'Afrique
aux intérêts des multinationales mortifères !
(eva)
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La Françafrique se porte bien,
mieux que jamais
pour les "intérêts français" (du MEDEF).
Mais cette fois en colonisant par les bombes,
eva R-sistons
Et Théophile Kouamouo claqua le beignet
d'Henri Guaino chez Taddéi 22 janv 2013
L'auteur de J'accuse Ouattara,
éditorialiste du Nouveau Courrier à Abidjan,
face à l'ancien conseiller et nègre de Nicolas Sarkozy,
rappelle les responsabilités françaises
dans la crise malienne et dénonce l'intervention militaire
d'une France qui ne peut décidément pas envisager
de laisser les Africains francophones se doter d'armées...
www.legrigriinternational.com
pour acheter J'accuse Ouattara
10 euros (+port)
www.nouveaucourrier.net
Stratégie du chaos impérialisme-Islam - Collusion USA Frères Musulmans
...
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http://www.syti.net/blog/Images/Hitler_dark.jpg
Le président des Etats-Unis a le pouvoir légitime de lancer des cyber-attaques préventives en cas de menaces venant de l'étranger, affirme un rapport secret cité par le "New York Times" lundi. Les menaces doivent être fondées sur des preuves solides.
La Maison Blanche n'a pas confirmé les détails de ce rapport. Un responsable a toutefois indiqué que Barack Obama avait érigé des principes pour conduire des attaques de ce type en conformité avec la Constitution américaine et les lois internationales.
Les cyber-armes sont considérées comme tellement puissantes par les auteurs du document qu'elles ne peuvent qu'être activées au plus haut niveau du gouvernement, raconte le quotidien, citant des sources anonymes.
Cette décision intervient à un moment où l'administration américaine se prépare à établir pour la première fois des règles concernant l'armée et les services de renseignement dans les cas de cyber-attaques majeures.
Précédente attaque contre l'Iran
Les règles dans ce domaine, tout comme celles qui gouvernent les attaques de drones, sont largement maintenues secrètes. Mais signe de leur nouvelle importance, elles constituent un des rares postes en hausse dans le budget du ministère de la Défense.
Le programme qui leur est consacré au Pentagone (dit "Cyber Command"), qui fait travailler 900 personnes actuellement, doit voir ses effectifs grimper à 4900 militaires et civils, selon le "Washington Post".
Selon les informations officielles, Barack Obama a donné une seule fois son feu vert à une série de cyber-attaques, orientées contre l'Iran et ses centrales d'enrichissement d'uranium. Une opération répondant au nom de code "Jeux olympiques" et déjà entamée par les services secrets sous George W. Bush.
(ats / 04.02.2013 21h18)
http://www.romandie.com/news/n/Les_Etats_Unis_autorises_a_lancer_des_cyber_attaques_preventives97040220132118.asp
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Mariage pour tous et Nouvel Ordre Mondial (2)
Sur mon blog officiel, sous mon vrai nom
http://rense.com/1.imagesH/guidestone_dees.jpg
Lire :
Du mariage pour tous
au Nouvel Ordre Mondial kafkaïen
Par Chantal Dupille
Mariage pour tous. Seulement cela ? Comme pour l'Europe, la politique des petits pas. Je voudrais juste ouvrir le débat, le conduire loin, beaucoup plus loin que ce qu'on lit partout. Les politiciens ne songent jamais au long terme. De toutes façons, ils sont tous plus ou moins vendus à l'Oligarchie au service du Nouvel Ordre Mondial en gestation.
Attention : Je ne porte pas de jugement sur le fond. Je lance seulement une alerte.... Nous sommes en train d'ouvrir la boîte de Pandore, le voyons-nous ?
De quoi parle-t-on ? PMA, filiation, la théorie du genre (unique, un jour, non ?), sexes interchangeables, plus de père et de mère notion dépassée (mais à la place, un "parent" ?), futur livret de famille, code civil et lois changés, manipulations génétiques de l'être humain, et même mariage à trois ou plus (1) etc, etc.
Est-on capable de se projeter dans l'avenir ?
Alerte ! Egalité des Droits, bravo. Avocats qui se frottent les mains (plus de mariages, donc plus de divorces), c'est autre chose. Mais derrière tout ça, il y a les apprentis-sorciers du Nouvel Ordre Mondial totalitaire et eugénique - pour l'Oligarchie, nous sommes trop nombreux sur terre, il y a trop de pollution, trop de consommation, et des ressources limitées... et Ceux qui ont vraiment le pouvoir refusent le partage !
Ce Nouvel Ordre Mondial, via les Médias collabos, vassaux de gré ou de force, est peu regardant en matière de pédophilie, bien au contraire (on cite les noms de Frédéric Mitterrand, Polanski, Cohn-Bendit, Jack Lang... tous chou-chou de nos médias), il s'arrange pour que les participants aux cérémonies "satanistes" (orgies, viols d'enfants, parfois tortures et meurtres) ne soient jamais poursuivis (mais plutôt ceux qui les traquent), il finance la Recherche... Il semblerait d'ailleurs que 90 % de la Recherche soit aux mains du Pentagone dont on connaît les visées plus mortifères que pour protéger la vie humaine. D'ailleurs, la profession qui aujourd'hui compte le plus de disparitions (inexpliquées), de meurtres (non élucidés), etc, est justement celle des chercheurs. Sont-ils éliminés car ils refusent de collaborer ? Albert Einstein lui-même n'a-t-il pas regretté sa découverte de la formule E=mc2, à l'origine de la bombe atomique ?
Quoiqu'il en soit, les faits sont là. La Science détournée par les Maîtres du Monde (qui eux, ont les moyens financiers de parvenir à leurs fins) travaille de moins en moins pour le Bien commun, le progrès, et de plus en plus pour éradiquer l'espèce humaine (comme avec Bill Gates et ses vaccins de dépopulation) : On nous considère comme des êtres superflus, inutiles, et même nuisibles. Et par exemple, on étudie le moyen de raccourcir la vie des retraités (comme le dit si bien Jacques Attali, l'ambassadeur de ce NOM totalitaire et malfaisant) "improductifs, piètres consommateurs, coûteux", etc. La barbarie est à nos portes.
Si l'on regarde de plus près le Talmud, on voit qu'il y a des idées fortes : Un peuple élu, une race supérieure, la nécessaire domination du monde, et l'élimination ou l'asservissement des Goys considérés comme des animaux, des porcs, etc. Monstrueux, non ? Le Nouvel Ordre Mondial s'en inspire....
Or, à terme, la conjonction de la puissance financière, d'une idéologie abominable, et de la maîtrise des moyens de la Recherche (à des fins de domination pour une minorité, et d'eugénisme pour la masse), ne va-t-elle pas, petit à petit, mesure par mesure, nous conduire à accepter un monde où les couples ne procréent plus, mais où la procréation devient scientifique, avec à terme, l'élimination des "canards boîteux" (dans les milieux populaires sans perspectives, parmi les handicapés, les malades, les vieux...), avec la constitution d'une race "supérieure" comme Hitler en rêvait au niveau de l'Europe, mais dans ce cas, au niveau planétaire ? Déjà, tout a été fait pour favoriser l'avortement. Et le sang contaminé d'un Fabius a fini par atterrir en Afrique, où les réserves de sang invendues ont inondé le continent avec à la clef une énorme dépopulation par la maladie (de l'ordre de 30 à 40 % semble-t-il), au mépris de la vie humaine, donc.
Pas à pas, nous voici à la parentalité et à la théorie du genre, au sexe indifférencié, puis à la procréation médicalement (donc scientifiquement) "assistée", et ensuite, lentement, presque "naturellement", à la procréation scientifique pour tous, à la carte, et... en éliminant les "indésirables", les êtres "imparfaits", etc. Jusqu'où tout cela va-t-il aller ? Nul ne le sait. Sauf... les concepteurs du Nouvel Ordre Mondial (annoncé tant par Attali que par les DSK ou par les Sarkozy). Alors oui, préventivement, je tire la sonnette d'alarme : La route est glissante. D'une réforme espérée, attendue, voulue par certains, nous risquons peu à peu de dériver, oui, de dériver, vers un avenir terriblement kafkaïen, en tous cas totalement inhumain. Y avons-nous pensé ? Ou pour certains, dans l'ardeur d'une réforme attendue, voulons-nous gommer les conséquences, ensuite, d'un Plan pour réduire la population ? Car pour les Maîtres du monde, plus y aura de lesbiennes, d'homosexuels, d'avortements, etc, moins il y aura de naissances et donc de consommateurs-pollueurs ! Jusqu'au jour où il sera proposé à tous le bébé scientifique, à la carte, dument programmé, breveté, choisi, sélectionné, parfait....
Alors oui, parce que je milite pour la vie et pour qu'elle se perpétue dans un monde viable, humain, je dis non à l'engrenage qu'on ne maîtrisera plus, un jour, bref je dis non aux forces de mort, diaboliques, du Nouvel Ordre Mondial, rebaptisé d'ailleurs "Nouvelle Gouvernance Mondiale" pour mieux ôter la référence à l'Ordre totalitaire et nous la faire accepter plus facilement contre nos intérêts.
Alors, peut-on élargir le débat, penser au long terme, et songer au Nouvel Ordre Mondial totalitaire, raciste et eugénique qui se dessine derrière une réforme "moderne" ponctuelle ?
Il est temps de faire preuve de clairvoyance, de prévoyance, et au final, de sagesse responsable.
C'est juste mon opinion. Mais j'ai le tort d'avoir généralement raison trop tôt. Comme lorsque je tirais la sonnette d'alarme, en vain, voici 4-5 ans, contre les plans d'euthanasie des vieux (aujourd'hui le journal Marianne ou le site LeGrandSoir ouvrent le débat), ou contre "l'Europe tremplin du Nouvel Ordre Mondial".
Et à ce propos, les sayanim, de BHL à Cohn-Bendit, nous conditionnent désormais pour penser que nous devons choisir entre "l'Europe ou le chaos". Moi je dis : l'Europe, c'est le chaos, et le Nouvel Ordre Mondial, c'est bien pire encore !
Alors, pensons à nos enfants et au monde que nous voulons leur léguer. Kafkaïen, ou humain ? Le choix est simple. et clair !
Chantal Dupille
http://chantaldupille.over-blog.com
TAGS : Mariage pour tous, lesbiennes, homosexuels, Frédéric Mitterrand, Polanski, Cohn-Bendit, Jack Lang, Science, Recherche, Pentagone, Bill Gates, vaccin, eugénisme, dépopulation, satanisme, pédophilie, Jacques Attali, DSK, Nouvel Ordre Mondial, handicapés, race supérieure, Europe, avortement, sang contaminé, Fabius, Hitler, Afrique, Sarkozy, Kafka, Talmud, Albert Einstein, bombe atomique, Nouvelle Gouvernance Mondiale, racisme, Marianne, LeGrandSoir, Cohn-Bendit, avocats, médias, PMA, filiation, théorie du genre, Kafka
(1) Le premier mariage à trois officiellement reconnu au Brésil
A propos du "mariage pour tous" (sauf pour Hollande et sa petite amie), j'ai publié ici cette analyse suivie d'un article sur Albert et Giselle. D'actualité, non ? A l'heure où je sens venir les temps où seuls les plus purs, les meilleurs, les êtres supérieurs... seront tolérés. Chantal Dupille
http://storage.canalblog.com/41/26/505176/63111931.jpg
(cette image ne représente pas les couples dont il est question ici)
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par Chantal Dupille
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suite ici
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Reçu à l'instant, malheureusement cela confirme
ce que je craignais, ce que je pressentais !
Donc j'ajoute ce texte (eva)
vers l'humanité unisexe !
Comme toujours, quand s’annonce une réforme majeure, il faut comprendre dans quelle évolution de long terme elle s’inscrit.
Et la légalisation, en France après d’autres pays, du mariage entre deux adultes homosexuels, s’inscrit comme une anecdote sans importance, dans une évolution commencée depuis très longtemps, et dont on débat trop peu: après avoir connu d’innombrables formes d’organisations sociales, dont la famille nucléaire n’est qu’un des avatars les plus récents, et tout aussi provisoire que ceux qui l’ont précédé, nous allons lentement vers une humanité unisexe, où les hommes et les femmes seront égaux sur tous les plans, y compris celui de la procréation, qui ne sera plus le privilège, ou le fardeau, des femmes.
Bien des forces y conduisent, issues de demandes parfois contradictoires.
1. La demande d’égalité. D’abord entre les hommes et les femmes. Puis entre les hétérosexuels et les homosexuels.
Chacun veut, et c’est naturel, avoir les mêmes droits: travailler, voter, se marier, avoir des enfants. Et rien ne résistera, à juste titre, à cette tendance multiséculaire. Mais cette égalité ne conduit pas nécessairement à l’uniformité: les hommes et les femmes restent différents, quelles que soient leurs préférences sexuelles.
2. La demande de liberté. Elle a conduit à l’émergence des droits de l’homme et de la démocratie. Elle pousse à refuser toute contrainte; elle implique, au-delà du droit au mariage, les mêmes droits au divorce. Et au-delà, elle conduira les hommes et les femmes, quelles que soient leurs orientations sexuelles, à vouloir vivre leurs relations amoureuses et sexuelles libres de toute contrainte, de tout engagement.
La sexualité se séparera de plus en plus de la procréation et sera de plus en plus un plaisir en soi, une source de découverte de soi, et de l’autre. Plus généralement, l’apologie de la liberté individuelle conduira inévitablement à celle de la précarité; y compris celle des contrats. Et donc à l’apologie de la déloyauté, au nom même de la loyauté: rompre pour ne pas tromper l’autre.
Telle est l’ironie des temps présents: pendant qu’on glorifie le devoir de fidélité, on généralise le droit à la déloyauté. Pendant qu’on se bat pour le mariage pour tous, c’est en fait le mariage de personne qui se généralise.
3. La demande d’immortalité, qui pousse à accepter toutes mutations sociales ou scientifiques permettant de lutter contre la mort, ou au moins de la retarder.
4. Les progrès techniques découlent en effet de ces valeurs et s’orientent dans le sens qu’elles exigent: en matière de sexualité, cela a commencé par la pilule, puis la procréation médicalement assistée, puis la gestation pour autrui. Ces questions de bioéthique ne découlent évidemment pas des demandes d'égalité venant des couples homosexuels et concernent toutes les formes de reproduction, y compris -et surtout- «hétérosexuelles». Le vrai danger viendra si l’on n’y prend garde, du clonage et de la matrice artificielle, qui permettra de concevoir et de faire naître des enfants hors de toute matrice maternelle. Et il sera très difficile de l’empêcher, puisque cela sera toujours au service de l’égalité, de la liberté, ou de l’immortalité.
5. La convergence de ces trois tendances est claire : nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naître des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au vertige du clonage.
6. Accessoirement, cela résoudrait un problème majeur qui freine l’évolution de l’humanité : l’accumulation de connaissances et des capacités cognitives est limitée par la taille du cerveau, elle-même limitée par le mode de naissance: si l’enfant naissait d’une matrice artificielle, la taille de son cerveau n’aurait plus de limite. Après le passage à la station verticale, qui a permis à l’humanité de surgir, ce serait une autre évolution radicale, à laquelle tout ce qui se passe aujourd’hui nous prépare. Telle est l’humanité que nous préparons, indépendamment de notre sexualité, par l’addition implicite de nos désirs individuels.
Alors, au lieu de s’opposer à une évolution banale et naturelle du mariage laïc, qui ne les concerne pas, les Eglises devraient plutôt se préoccuper de réfléchir, avec les laïcs, à ces sujets bien plus importants : comment permettre à l’humanité de définir et de protéger le sanctuaire de son identité ? Comment poser les barrières qui lui permettront de ne pas se transformer en une collection d’artefacts producteurs d’artefacts? Comment faire de l’amour et de l’altruisme le vrai moteur de l’Histoire ?
Jacques Attali
http://www.slate.fr/story/67709/humanite-unisexe-biologie-immortalite
mariage pour tous ou pour personne ?
http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/01/vers-lhumanite-unisexe-quand-jacques.html
Voir ici :
Le Talmud est le vrai bréviaire de l'intolérance, de la haine et du racisme
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Et j'ajoute, en pensant à la notion de "mariage pour personne" : Personne. Une personne ? Non, personne ! Nous sommes déjà JUSTE des consommateurs, des producteurs, de la chair à canons, des numéros, etc...
Je vois venir une société où nous ne serons même plus une personne (humaine), rien... au moment de la naissance, élimination des imparfaits; puis vieux, pauvres, faibles, malades, chômeurs, handicapés, inutiles et coûteux donc... éliminés. Nous sommes aux yeux de l'Oligarchie des inutiles, des superflus, dont il faut se débarrasser le plus vite possible (OGM, Nourriture chimique, Médicaments ruinant la santé, nucléaire, chômage donc désespoir et suicide, etc etc)
C'est une société sans personne, une société déshumanisée, une société barbare, que les apprentis-sorciers nous préparent !
Ce que je dis là va bien au-delà du débat du mariage pour tous, proposé par un non marié d'ailleurs,
ce qui nous est proposé, en définitive, c'est d'avancer vers le NOM totalitaire, technique, raciste, eugénique, inhumain, barbare, monstrueux etc.
je voudrais tant me tromper ! (eva r-sistons)
Sommaire de cette parution :
- FondamentalismeS
- Révisionnisme de l'Occident, inversions
- Liens d'actualité
(clefs pour comprendre la recolonisation, etc..)
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J'ai horreur de ce journal provocateur, mais l'image est intéressante
car elle réunit les 3 religions. Elle oublie les Evangéliques, dommage, eva
Ce que je raconte dans cet article est du vécu. Je ne dis pas ça pour fustiger, chacun ses croyances, mais pour RELATIVISER : On cible toujours le fondamentalisme musulman, et JAMAIS on ne parle des autres ! De l'évangélique ou du juif, donc. Eva
Tombouctou, la ville historique, investie par le groupe islamiste Ansar Dine depuis avril 2012, a été défigurée. Pourquoi cette attaque en règle contre cette ville qui fut un grand centre intellectuel de l’islam ? Ils s'en sont pris en fait au symbole d'un autre Islam.
Suite ici :
http://tchadonline.com/?p=121848
Le révisionnisme de l'Occident
(..) Puisque les complots n’existent pas dans nos régimes démocratiques (sauf, évidemment, quand ils sont l’œuvre d’ennemis étrangers biens identifiés), et ne peuvent être que les sombres élucubrations d’esprits tourmentés qui voient le mal partout, on est bien forcé de convenir des vérités suivantes :
• il n’y a pas eu de complot pour assassiner Kennedy (la Commission Warren à eu raison de conclure à l’acte isolé d’un homme qui n’a, malheureusement, pas eu le temps de parler, puisqu’il a lui-même été assassiné. Il n’y a rien de choquant à ce que l’un des principaux membres de la Commission fut Allen Dulles, l’un des ennemis personnels de Kennedy qui l’avait limogé de la présidence de la CIA !) ;
• la CIA (l’organe d’un régime démocratique) n’est jamais intervenue dans aucun pays pour renverser le pouvoir en place dans les cinquante dernières années, ni en Amérique latine, ni au Moyen-Orient (la baie des Cochons, le coup d’Etat contre Allende, l’invasion de Grenade en 1983, l’invasion de Panama en 1989, l’armement des Contras pour renverser le gouvernement Sandiniste au Nicaragua et le scandale de l’Iran-Gate, les interventions militaires au Salvador et au Honduras dans les années 80 et 90, cela ne vous dit rien ? !).
• Le Président des Etats-Unis Eisenhower n’a jamais mis en garde les Américains contre les dangers d’une mainmise du complexe militaro-industriel sur la politique américaine ? (Voir son discours d’adieu du 17 janvier 1961). Le procureur Jim Garrison, à l’issue de son enquête sur l’assassinat de Kennedy, n’a pas déclaré être terrifié par sa découverte que la CIA et le Pentagone dirigaient, de fait, les USA ? (‘In a very real and terrifying sense, our Government is the CIA and The Pentagon, with Congress reduced to a debating society’. Octobre 1967).
• l’Irak n’a pas été envahi par l’armée américaine sous de faux prétextes (les armes de destructions massives ont été trouvées et les liens entre Saddam Hussein et le 11 septembre sont établis) ; l’administration Bush n’a jamais eu l’intention d’envahir et d’occuper ce pays avant les attentats ; cette administration n’est pas en train de privatiser l’industrie irakienne à son profit et de payer les frais de guerre avec le pétrole irakien (« Privatization in Disguise », by Naomi Klein, in The Nation, http://www.thenation.com/doc.mhtml ?i=20030428&s=klein) ;
• les USA n’ont pas espionné les membres des Nations Unies au moment de la discussion des résolutions préparant la seconde guerre du Golfe (un pays démocratique ne s’abaisse jamais à de telle pratiques)(« US dirty tricks to win vote on Iraq war. Secret document details American plan to bug phones and emails of key Security Council members », Martin Bright, Ed Vulliamy and Peter Beaumont, in The Observer, Sunday March 2, 2003, http://observer.guardian.co.uk/international/story/0,6903,905899,00.html) ;
• la France (un grand pays démocratique puisque c’est le pays des droits de l’Homme !) n’a jamais participé à un coup d’Etat en Afrique ni soutenu de régimes répressifs ; elle n’est, à aucun titre, complice du génocide rwandais ; elle n’a pas soutenu le régime génocidaire rwandais avant, pendant, après le génocide (des élucubrations d’esprits dérangés !) ; elle n’entretient pas de bonnes relations avec le régime également génociadire de Khartoum ni n’a approuvé les fraudes électorales au Togo lors des dernières élections présidentielles ;
• il n’y a pas eu de tentative de coup d’Etat au Venezuela en avril 2002 (avec l’appui des Etats-Unis de Bush et de l’Espagne d’Aznar) ni en Guinée Equatoriale en mars 2004 (avec l’appui de la Grande-Bretagne et les finances de Mark Thatcher, le propre fils de la Dame de Fer) ; non, ces pays riches en pétrole n’intéressent pas ces démocraties exemplaires ;
• il n’y a pas eu de coup d’Etat en Haïti en 2004 avec le soutien de la France et des Etats-Unis ;
• Aznar n’a pas essayé de manipuler la vérité sur les attentats de Madrid en vu d’être réélu en mars 2004 ; nos dirigeants démocrates aiment trop la transparence ;
• les élections présidentielles américaines de 2000 et de 2004 n’ont pas été entachée d’irrégularités (des millions de noirs n’ont pas été privés illégalement de leurs droit de vote)(Voir La Démocratie du Plus Fort).
Mais si les complots existent bel et bien, et que des régimes démocratiques peuvent les organiser ou les appuyer ici ou là quand il y va de leur intérêt ou de celui de leurs dirigeants (le plus souvent, il est vrai, ces complots se font au détriment de populations étrangères), cela ne signifie évidemment pas que l’administration Bush soit auteur ou complice des attentats du 11 septembre.
Cela nous invite seulement à ne pas accepter, sans broncher, une vérité officielle qui comporte de nombreuses zones d’ombre et qui ne résiste pas longtemps à un examen critique élémentaire.
• L’implication de l’Arabie Saoudite
• L’implication du Pakistan
• Les informations dont disposait l’administration Bush avant le 11 septembre
• Une Commission indépendante et impartiale ?
• Une administration au-dessus de tout soupçon ? (..)
Révisionnisme Occident, Extraits
(voir post complet ici
avec aussi un article que j'ai écrit
Clefs pour comprendre la tragique
(re)colonisation du Mali :
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Voir aussi sur mon site officiel,
Le don fondement de la Cité
Et sur mon blog sos-crise,
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Maintenant, le chaos doit être propagé par l'Occident en ASIE ! (Chine-Japon)
NON à l'Euro de football des moins de 21 ans en Israël en 2013 (pétition)
Et l'info non alignée, le regard de la Russie sur la France, c'est ici :
Publié le 20 janvier 2013 dans Dossiers de fond
François ASSELINEAU
http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/le-mythe-du-couple-franco-allemand-traite-elysee
Signature du traité franco-allemand dit “de l’Élysée” le 22 janvier 1963. De gauche à droite, assis autour de la table :
Une observation minutieuse de la photo donne l’impression que les deux ministres des affaires étrangères, allemand et français, prennent un air absent, ou songeur. Comme s’ils savaient déjà parfaitement, l’un et l’autre, que ce traité serait vidé de sens par la partie allemande lors de sa ratification quelques mois après.
Le 22 janvier 2013 marquera donc le 50ème anniversaire de la signature de ce traité et l’on peut prévoir que les plus hautes autorités françaises vont vouloir « fêter » cet événement.
Les médias vont certainement consacrer quelques émissions ou articles de presse pour relayer ces commémorations, chanter les louanges du prétendu « couple franco-allemand » « malgré-quelques-ratés », et surtout pour en tirer argument sur la prétendue nécessité de « poursuivre-la-construction-européenne-malgré-les-difficultés-actuelles ».
Comme antidote au nouveau déferlement de propagande à prévoir, nous mettons en ligne un dossier spécial sur les « 50 ans du traité de l’Élysée », afin d’expliquer à nos lecteurs :
Dans cette Partie 1, nous présentons une brève vidéo explicative de moins de 12 minutes (11’45”), (montée, illustrée et extraite de la longue conférence de François Asselineau « Qui gouverne la France et l’Europe »).
Par ailleurs, nous rappelons à nos lecteurs qu’ils peuvent replacer cette explication dans une perspective plus générale, en visionnant l’ensemble de la conférence.
Le passage concernant plus spécifiquement la question du traité de l’Élysée se trouve dans le 2ème épisode de cette conférence.
À l’occasion du 50e anniversaire de la signature du traité franco-allemand de l’Élysée le 22 janvier 1963 et du nouveau flot de propagande européiste qui a envahi les médias français à cette occasion, je crois utile de fournir à mes lecteurs un antidote.
Il s’agit d’une chronologie éclairante des événements qui ont entouré ce fameux traité et le non moins fameux “couple franco-allemand” qui est censé en être résulté.
Fondée sur 15 documents sourcés et irréfutables, cette chronologie leur permettra de démasquer minutieusement et précisément les mensonges éhontés dont les médias et les dirigeants politiques les abreuvent.
DOCUMENT N°1
Pendant ses quatre premières années passées à l’Élysée (du 13 mai 1958 jusqu’aux Accords d’Évian de 1962), la principale des préoccupations de de Gaulle fut de régler – avec les difficultés et les erreurs que l’on sait – la très grave question algérienne. Pendant cette période, il n’avait les moyens politiques, ni de s’intéresser de près à la question européenne, ni de heurter frontalement les ministres centristes ( MRP, ultra-européistes) de son gouvernement.
Ayant trop besoin d’unité nationale, il garda donc un profil bas sur ce sujet. Il pouvait d’autant mieux le faire que la question européenne était encore mineure, puisque le traité de Rome – qui avait été signé et ratifié en 1957 avant son retour au pouvoir – en était encore à ses balbutiements et qu’elle ne concernait encore que Six États.
Mais, dès que la guerre d’Algérie fut finie, Charles de Gaulle prit alors à bras-le-corps la question européenne, sans plus s’embarrasser des états d’âme du MRP.
La chronologie des événements en fournit la preuve : les Accords d’Evian furent signés le 18 mars 1962 et ratifiés par référendum le 8 avril. A peine cinq semaines après, le 15 mai, Charles de Gaulle mit les pieds dans le plat de la « construction européenne » lors d’une conférence de presse restée célèbre.
Avec une justesse d’analyse réellement prophétique, il y dénonça publiquement l’Europe intégrée, et implicitement la puissance américaine qui en tirait les ficelles, en usant d’un euphémisme : « un fédérateur qui ne serait pas européen ».
L’impact international de cette déclaration fut énorme et les députés MRP quittèrent le gouvernement sur-le-champ.
Voici ci-dessous à la fois le verbatim de cette déclaration cruciale et le lien vers la vidéo correspondante.
« Je voudrais parler plus spécialement de l’objection de l’intégration.
On nous l’oppose en nous disant : « Fondons ensemble les six États dans quelque chose de supranational, dans une entité supranationale. Et ainsi tout sera très simple et très pratique. »
Cette entité supranationale, on ne la propose pas parce qu’elle n’existe pas. Il n’y a pas de fédérateur, aujourd’hui – en Europe ! -, qui ait la force le, le crédit et l’attrait suffisants.
Alors on se rabat sur une espèce hybride et on dit : « eh bien tout au moins que les six États acceptent, s’engagent, à se soumettre à ce qui sera décidé par une certaine majorité. »
En même temps, on dit : Il y a déjà six parlements européens, – six parlements nationaux plus exactement -, une assemblée parlementaire européenne, il y a même une assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui, il est vrai, est antérieure à la conception des Six et qui, me dit-on, se meurt aux bords où elle fut laissée.
Eh bien, malgré tout cela, élisons un parlement de plus, que nous qualifierons d’« européen » et qui fera la loi aux six États !
Ce sont des idées qui peuvent peut-être charmer quelques esprits mais je ne vois pas du tout comment on pourrait les réaliser pratiquement, quand bien même on aurait six signatures au bas d’un papier.
Y a-t-il une France, y a-t-il une Allemagne, y a-t-il une Italie, y a-t-il une Hollande, y a-t-il une Belgique, y a-t-il un Luxembourg qui soient prêts à faire, sur une question importante pour eux au point de vue national et au point de vue international, ce qui leur paraîtrait mauvais parce que ça leur serait commandé par d’autres ?
Est-ce que le peuple français, le peuple allemand le peuple italien, le peuple hollandais, , le peuple belge, le peuple luxembourgeois, sont prêts à se soumettre à des lois que voteraient des députés étrangers, des lors que ces lois iraient à l’encontre de leur volonté profonde ?
Mais, ce n’est pas vrai. Il n’y a pas moyen, à l’heure qu’il est, de faire en sorte qu’une majorité puisse contraindre – une majorité étrangère ! -, puisse contraindre des nations récalcitrantes.
Il est vrai que dans cette « Europe intégrée » comme on dit, ben il n’y aurait peut-être pas de politique du tout. Ça simplifierait beaucoup les choses. Et puis, en effet, dès lors qu’il n’y aurait pas de France, pas d’Europe qui auraient une politique, faute qu’on puisse en imposer une à chacun des six États, on s’abstiendrait d’en faire.
Mais alors, peut-être, tout ce monde se mettrait-il à la suite de quelqu’un du dehors, et qui – lui – en aurait une.
Il y aurait peut-être un fédérateur, mais il ne serait pas européen. Et ça ne serait pas « l’Europe intégrée », ce serait tout autre chose, de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu, avec je le répète un fédérateur.
Charles de Gaulle
Conférence de presse du 15 mai 1962
La vidéo correspondante peut être visionnée ici : http://www.dailymotion.com/video/xoc5ev_de-gaulle-sur-le-federateur-etranger-de-l-europe_news#.UPu-Yme6WSo
La démission des ministres MRP du gouvernement, et la crise politique qui en résulta, conduisirent Charles de Gaulle à changer de tactique, sans changer de stratégie.
Plutôt que de dénoncer la construction européenne comme une machination ourdie par le « fédérateur qui ne serait pas européen », il se résolut à se proclamer lui-même pro-Européen, afin de subvertir le projet américain.
L’objectif qu’il se fixa, c’était de bâtir une « Europe indépendante » ou une « Europe européenne », c’est-à-dire en réalité une Europe sous influence française, qui se serait opposée à la fois à l’Europe soviétique située derrière le Rideau de fer et à l’Europe américaine refoulée dans les limites du seul Royaume-Uni.
Il développa donc une énergie considérable pour tenter de couper les liens de subordination que les cinq autres États membres de la CEE entretenaient avec les États-Unis d’Amérique.
Le pari du président français était que, s’il parvenait à opérer ce découplage autant psychologique que politique et militaire, les cinq États rechercheraient un autre mentor pour les protéger de l’URSS, et celui-ci ne pourrait être que la France. Ils se tourneraient d’ailleurs d’autant plus nécessairement vers Paris que nous disposerions de notre propre force de frappe nucléaire.
C’est ce calcul de joueur d’échecs que de Gaulle confia sans fioritures à Peyrefitte : « Dans cette Europe, en réalité, nous tiendrons les rênes parce que nous aurons la bombe [atomique] » [C’était de Gaulle, Fayard, 1997, tome 2, Partie III, p. 262 ; Charles de Gaulle précise dans la même confidence que « Les Allemands, ça les embête de nous être inférieurs. Dans notre attelage, ils ne sont pas le cheval de tête, ça les embête ».]
C’est en application de ce calcul que Charles de Gaulle proposa aux Allemands, – et au Chancelier Konrad Adenauer – de mettre au point un “traité d’amitié et de coopération” franco-allemand. Ce traité, qui allait être signé à l’Élysée le 22 janvier 1963, visait ni plus ni moins qu’à séparer l’Allemagne de l’Ouest de son protecteur américain.
C’est la raison pour laquelle le texte élaboré par les deux parties – mais où la France posait ses conditions – prit un soin tout particulier à ne mentionner ni les États-Unis d’Amérique, ni la Grande-Bretagne, ni la prétendue nécessité de se placer sous la subordination de l’OTAN, ni la prétendue nécessité de démanteler les réglementations des échanges commerciaux dans le cadre du GATT.
DOCUMENT N°2
Des agents de renseignements, placés probablement dans des postes de responsabilité à la fois au ministère français des affaires étrangères et dans les rouages de l’État ouest-allemand, avaient tenu le gouvernement américain informé, à la fois du projet de traité franco-allemand et des exigences de la partie française.
Washington comprit naturellement quel était l’objectif que visait ainsi Charles-de-Gaulle : l’éviction des États-Unis d’Amérique de leur influence sur la “construction européenne”, en procédant à un découplage entre l’Allemagne de l’Ouest et les États-Unis.
C’est la raison pour laquelle, trois jours avant la signature officielle du traité – le 19 janvier 1963 – le président Kennedy convoqua au bureau ovale de la Maison-Blanche l’ambassadeur allemand Karl-Heinrich Knappstein pour lui faire part expressément de ses doléances.
Le télégramme diplomatique envoyé par le diplomate ouest-allemand à ses autorités de tutelle pour rendre compte de cet entretien capital est disponible en ligne sur Internet. En voici l’extrait le plus significatif :
Le président [Kennedy] était visiblement de mauvaise humeur; à plusieurs reprises, il a exprimé clairement ses critiques quant à l’état interne de l’Alliance [Atlantique] et affiché ses préoccupations vis-à-vis de la conclusion du traité [de l'Élysée] .
Au cours de l’entretien, je me suis efforcé plusieurs fois – certes avec un succès mitigé – de persuader le président du bien-fondé de la conclusion du traité; j’ai mis en avant la signification positive du traité pour la politique européenne et l’avenir de l’Alliance, et j’ai évoqué le fait qu’une étroite collaboration franco-allemande était susceptible d’être fructueuse pour l’ensemble de l’Alliance, précisément en ce qui concerne les aspects de la politique du général de Gaulle qui irritaient le président.
Source : http://www.cvce.eu/viewer/-/content/48045302-9605-4905-a37e-96b85fdb9a67/fr
Pour qui sait lire entre les lignes, on voit que l’ambassadeur allemand avait eu pour consigne de rassurer le président des États-Unis d’Amérique, en laissant pointer le double jeu que l’Allemagne de l’Ouest s’apprêtait à mettre en œuvre.
Comme l’écrit l’ambassadeur Knappstein, la collaboration franco-allemande pourrait finir par être fructueuse pour l’ensemble de l’Alliance atlantique parce que les Allemands se faisaient fort d’attirer Paris contre son gré dans une collaboration avec les États-Unis.
DOCUMENT N°3
Trois jours après l’entretien entre l’ambassadeur allemand et le président des États-Unis à Washington, le traité franco-allemand fut néanmoins signé, le 22 janvier 1963, dans les formes requises par la partie française.
Je joins ici l’intégralité de ce traité mais le lecteur pressé pourra maintenant parcourir que la partie en gras.
Il faut en retenir que, conformément à ce qui avait été prévu, ce traité ne mentionne à aucun moment :
Il n’est question de l’Alliance atlantique qu’à un seul moment, dans le cadre de simple « consultation sur des questions d’intérêt commun ». Tout comme il est prévu que les deux parties ne se consultent sur les activités du Conseil de l’Europe, de l’OCDE, de l’UEO (Union de l’Europe occidentale – qui a disparu en juin 2011), de l’ONU et de ses institutions spécialisées (FMI, Banque Mondiale etc.)
======= TEXTE COMPLET DU TRAITÉ =========
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À la suite de la déclaration commune du Président de la République française et du Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne en date du 22 janvier 1963, sur l’organisation et les principes de la coopération entre les deux États, les dispositions suivantes ont été agréées :
I. – ORGANISATION
1. Les Chefs d’État et de Gouvernement donneront en tant que de besoin les directives nécessaires et suivront régulièrement la mise en œuvre du programme fixé ci-après. Ils se réuniront à cet effet chaque fois que cela sera nécessaire et, en principe, au moins deux fois par an.
2. Les Ministres des Affaires étrangères veilleront à l’exécution du programme dans son ensemble. Ils se réuniront au moins tous les trois mois. Sans préjudice des contacts normalement établis par la voie des ambassades, les hauts fonctionnaires des deux Ministères des Affaires étrangères, chargés respectivement des affaires politiques, économiques et culturelles, se rencontreront chaque mois alternativement à Paris et à Bonn pour faire le point des problèmes en cours et préparer la réunion des Ministres. D’autre part, les missions diplomatiques et les consulats des deux pays ainsi que leurs représentations permanentes auprès des organisations internationales prendront tous les contacts nécessaires sur les problèmes d’intérêt commun.
3. Des rencontres régulières auront lieu entre autorités responsables des deux pays dans les domaines de la défense, de l’éducation et de la jeunesse. Elles n’affecteront en rien le fonctionnement des organismes déjà existants – commission culturelle franco-allemande, groupe permanent d’État-major – dont les activités seront au contraire développées. Les Ministres des Affaires étrangères seront représentés à ces rencontres pour assurer la coordination d’ensemble de la coopération ;
a) les Ministres des Armées ou de la Défense se réuniront au moins une fois tous les trois mois. De même, le Ministre français de l’Éducation nationale rencontrera, suivant le même rythme, la personnalité qui sera désignée du côté allemand pour suivre le programme de coopération sur le plan culturel ;
b) les Chefs d’État-major des deux pays se réuniront au moins une fois tous les deux mois ; en cas d’empêchement, ils seront remplacés par leurs représentants responsables ;
c) le haut-commissaire français à la Jeunesse et aux Sports rencontrera, au moins une fois tous les deux mois, le Ministre fédéral de la Famille et de la Jeunesse ou son représentant.
4. Dans chacun des deux pays, une commission interministérielle sera chargée de suivre les problèmes de la coopération. Elle sera présidée par un haut fonctionnaire des Affaires étrangères et comprendra des représentants de toutes les administrations intéressées. Son rôle sera de coordonner l’action des ministères intéressés et de faire périodiquement rapport à son Gouvernement sur l’état de la coopération franco-allemande. Elle aura également pour tâche de présenter toutes suggestions utiles en vue de l’exécution du programme de coopération et de son extension éventuelle à de nouveaux domaines.
II. PROGRAMME
A. – Affaires étrangères
1. Les deux Gouvernements se consulteront, avant toute décision, sur toutes les questions importantes de politique étrangère, et en premier lieu sur les questions d’intérêt commun, en vue de parvenir, autant que possible, à une position analogue. Cette consultation portera entre autres sur les sujets suivants : Problèmes relatifs aux communautés européennes et à la coopération politique européenne ; Relations Est-Ouest, à la fois sur le plan politique et sur le plan économique ; Affaires traitées au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et des diverses organisations internationales auxquelles les deux gouvernements sont intéressés, notamment le Conseil de l’Europe, l’Union de l’Europe Occidentale, l’Organisation de coopération et de développement économique, les Nations Unies et leurs institutions spécialisées.
2. La collaboration, déjà établie dans le domaine de l’information, sera poursuivie et développée entre les services intéressés à Paris et à Bonn et entre les missions dans les pays tiers.
3. En ce qui concerne l’aide aux pays en voie de développement, les deux Gouvernements confronteront systématiquement leurs programmes en vue de maintenir une étroite coordination. Ils étudieront la possibilité d’entreprendre des réalisations en commun. Plusieurs départements ministériels étant compétents pour ces questions, du côté français comme du côté allemand, il appartiendra aux deux ministères des Affaires étrangères de déterminer ensemble les bases pratiques de cette collaboration.
4. Les deux Gouvernements étudieront en commun les moyens de renforcer leur coopération dans d’autres secteurs importants de la politique économique, tels que la politique agricole et forestière, la politique énergétique, les problèmes de communications et de transports et le développement industriel, dans le cadre du Marché commun, ainsi que la politique des crédits à l’exportation.
B. – Défense
I. – Les objectifs poursuivis dans ce domaine seront les suivants :
1. Sur le plan de la stratégie et de la tactique, les autorités compétentes des deux pays s’attacheront à rapprocher leurs doctrines en vue d’aboutir à des conceptions communes. Des instituts franco-allemands de recherche opérationnelle seront créés.
2. Les échanges de personnel entre les armées seront multipliés ; ils concerneront en particulier les professeurs et les élèves des écoles d’État-major ; ils pourront comporter des détachements temporaires d’unités entières. Afin de faciliter ces échanges, un effort sera fait de part et d’autre pour l’enseignement pratique des langues chez les stagiaires.
3. En matière d’armements, les deux Gouvernements s’efforceront d’organiser un travail en commun dès le stade de l’élaboration des projets d’armement appropriés et de la préparation des plans de financement. A cette fin, des commissions mixtes étudieront les recherches en cours sur ces projets dans les deux pays et procéderont à leur examen comparé. Elles soumettront des propositions aux ministres qui les examineront lors de leurs rencontres trimestrielles et donneront les directives d’application nécessaires.
II. – Les gouvernements mettront à l’étude les conditions dans lesquelles une collaboration franco-allemande pourra être établie dans le domaine de la défense civile.
C. – Éducation et Jeunesse
En matière d’éducation et de jeunesse, les propositions contenues dans les mémorandums français et allemand des 19 septembre et 8 novembre 1962 seront mises à l’étude selon les procédures indiquées plus haut :
1. Dans le domaine de l’éducation, l’effort portera principalement sur les points suivants :
a) Enseignement des langues :
Les deux Gouvernements reconnaissent l’importance essentielle que revêt pour la coopération franco-allemande la connaissance dans chacun des deux pays de la langue de l’autre. Ils s’efforceront, à cette fin, de prendre des mesures concrètes en vue d’accroître le nombre des élèves allemands apprenant la langue française et celui des élèves français apprenant la langue allemande. Le Gouvernement fédéral examinera, avec les gouvernements des Länder, compétents en la matière, comment il est possible d’introduire une réglementation qui permette d’atteindre cet objectif. Dans tous les établissements d’enseignement supérieur, il conviendra d’organiser un enseignement pratique de la langue française en Allemagne et de la langue allemande en France, qui sera ouvert à tous les étudiants.
b) Problème des équivalences :
Les autorités compétentes des deux pays seront invitées à accélérer l’adoption des dispositions concernant l’équivalence des périodes de scolarité, des examens, des titres et diplômes universitaires.
c) Coopération en matière de recherche scientifique :
Les organismes de recherches et les instituts scientifiques développeront leurs contacts en commençant par une information réciproque plus poussée, des programmes de recherches concertées seront établis dans les disciplines où cela se révélera possible.
2. Toutes les possibilités seront offertes aux jeunes des deux pays pour resserrer les liens qui les unissent et pour renforcer leur compréhension mutuelle. Les échanges collectifs seront en particulier multipliés. Un organisme destiné à développer ces possibilités et à promouvoir les échanges sera créé par les deux pays avec, à sa tête, un conseil d’administration autonome. Cet organisme disposera d’un fonds commun franco-allemand qui servira aux échanges entre les deux pays d’écoliers, d’étudiants, de jeunes artisans et de jeunes travailleurs.
III. – DISPOSITIONS FINALES
1. Les directives nécessaires seront données dans chaque pays pour la mise en œuvre immédiate de ce qui précède. Les Ministres des Affaires étrangères feront le point des réalisations acquises à chacune de leurs rencontres.
2. Les deux Gouvernements tiendront les Gouvernements des autres États membres des Communautés européennes informés du développement de la coopération franco-allemande.
3. A l’exception des clauses concernant la défense, le présent Traité s’appliquera également au Land de Berlin, sauf déclaration contraire faite par le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne au Gouvernement de la République française dans les trois mois qui suivront l’entrée en vigueur du présent Traité.
4. Les deux Gouvernements pourront apporter les aménagements qui se révéleraient désirables pour la mise en application du présent Traité.
5. Le présent Traité entrera en vigueur dès que chacun des deux Gouvernements aura fait savoir à l’autre que, sur le plan interne, les conditions nécessaires à sa mise en œuvre ont été remplies.
Fait à Paris, le 22 janvier 1963, en double exemplaire, en langue française et en langue allemande, les deux textes faisant également foi.
Le Président de la République française
Charles de GAULLE
Le Premier Ministre français
Georges POMPIDOU
Le Ministre français des Affaires étrangères
Maurice COUVE de MURVILLE
Le Chancelier de la République fédérale d’Allemagne
Konrad ADENAUER
Le Ministre fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne
Gerhard SCHROEDER
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DOCUMENT N°4
(..)
Suite et vidéos ici :
http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/le-mythe-du-couple-franco-allemand-traite-elysee
Le plus pathétique toute cette affaire, c’est que seuls les Français parlent du « couple franco-allemand ». On l’a vu d’innombrables fois – et on le voit encore ces jours-ci en constatant que la presse et les médias français multiplient les commémorations sur le Traité de l’Élysée de 1963, alors que les médias allemands lui consacrent une part beaucoup plus limitée.
Car le problème des Français, c’est que, pour former un couple, il faut que les deux conjoints soient d’accord.
Or les Allemands ont toujours préféré, – et continuent de préférer -, une alliance avec les États-Unis d’Amérique. Pour de très nombreuses raisons, ils se se sentent beaucoup plus proches des Américains que des Français, notamment par les liens migratoires historiques, et aussi par une plus grande proximité de conception du monde.
Les Allemands sont d’ailleurs à la manœuvre pour mettre sur pied, – à l’insu des peuples et notamment du peuple français -, le « Grand Marché transatlantique » qui devrait consacrer, d’ici quelques années, l’abolition définitive de toute souveraineté politique de l’Europe et de la France vis-à-vis de Washington et de Berlin.
Dès lors, les commémorations officielles des « noces d’or » de ce prétendu « couple franco-allemand » revêtent quelque chose de terriblement artificieux et mensonger. Elles tournent à vide, pendant que la désintégration de notre tissu industriel, la montée en flèche du chômage et l’extension de la pauvreté témoignent de l’absurdité de vouloir « coûte que coûte » que la France ait la même monnaie que l’Allemagne.
Le couple franco-allemand est fondé sur un déni de la réalité et la construction européenne aussi. Or toute l’Histoire mondiale enseigne qu’un système politique qui repose sur un déni de la réalité finit toujours par disparaître.
François ASSELINEAU
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Mais qui tirait les ficelles de la politique menée par le chancelier Konrad Adenauer de 1953 à 1963, la période durant laquelle a été élaboré le fameux traité franco-allemand, dit de « l’Elysée », célébré aujourd’hui, cinquante ans après, comme le pillier de « l’amitié entre la France et l’Allemagne » ?
Hans Josef Maria Globke
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Actualité, sélection :
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NOM, alerte ! Bientôt tous les travailleurs seront de vulgaires pions
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La grande colère de militaires
Le ras-le-bol contre la France vendue
à l'UE, aux USA, à la GB, à Israël
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RASSEMBLEMENT
À PARIS POUR LE 70E ANNIVERSAIRE
DE LA VICTOIRE DE STALINGRAD
La farouche résistance russe qui terrifia Hitler,
c'est la Russie qui, avec ses + de 20.000.000 de morts,
a sauvé l'Europe du nazisme hitlérien,
et non l'Amérique avec ses 350.000 morts.
Note de chantal dupille
SAMEDI 2 FÉVRIER 2013 à 15 HEURES,
place de la bataille de STALINGRAD
(métro Jaurès)
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* Dessinateur Zapiro
http://grigrinews.com/caricature-dessin-de-presse-nicolas-sarkozy-jonathan-shapiro/471/
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