
En 2004, il demande la démission de Jacques Barrot de son poste à la Commission européenne parce que celui-ci a tu une condamnation pénale qu'il a encourue pour financement illégal de parti. José Manuel Barroso déclare tout ignorer de cette condamnation, et l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe se joignent au UKIP pour demander la démission de Barrot. Celui-ci se justifie alors par le fait qu'une amnistie présidentielle couvre cette condamnation que nul, même pas lui, ne peut dès lors mentionner en vertu du droit français. L'ALDE re nonce alors à sa demande [3]
Nigel Farage est connu pour diverses déclarations politiques où, tout en se prononçant en faveur d'une vraie démocratie et du respect de la voix des peuples, il exprime son euroscepticisme avec une verve qui lui vaut des réactions fortes et parfois des remontrances.
Ainsi, en février 2008, après un discours du Prince Charles devant le Parlement européen, au cours duquel il appelle à un leadership européen pour les question liées aux Changements climatiques, Farage reste ostensiblement assis tandis que le prince reçoit une ovation debout du parlement. Farage explique ensuite que le prince a été mal conseillé de tenir un tel discours alors que le débat sur l'approbation du traité de Lisbonne fait rage dans son pays. Gary Titley, leader des travaillistes au Parlement européen, a estimé que Farage avait montré de la déloyauté et manqué de courtoisie à l'égard de la famille royale, et a demandé qu'il présente ses excuses au peuple britannique.
En novembre 2009, il prononce un discours à l'occasion duquel il critique notamment durement Catherine Ashton, la nouvelle Haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, discours qui lui vaut une remontrance du président de séance qui lui demande de « baisser d'un ton » [4].
En février 2010, Farage prononce au Parlement européen un discours dans lequel il critique violemment le président européen Herman Van Rompuy, lui attribuant « le charisme d'une serpillière humide et l'aspect d'un petit employé de banque » tout en lui attribuant l'intention d'être « l'assassin de la démocratie européenne et de toutes les nations européennes ». Cette attaque surprenante autant par le ton que par le contenu, et la mention de la Belgique comme étant un « non-pays », a provoqué une levée de boucliers à la fois au Parlement européen et en Belgique [5][6].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nigel_Farage
Vers un boycott du sommet de Madrid ?
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12623#12623
Les futures élections sous Sarkozy 1er ? Une imposture !
Sur le blog sos-crise d' eva :
- Alerte pesticides ! Notre santé en danger - Rapport complaisant
- Salah Hamouri: Ses idées pour aider les enfants de prisonniers,entre autre
- Après Copenhague, Cochabamba comme alternative ? (Michel Collon)
- Territoriales: L'UMP pour un scrutin à 2 tours "sec". Scandaleux !
- Sortir de l'euro dictature capitaliste contre les peuples: Signer la pétition
- liste complète
Communiqué d'Attac France
Adopté par l’Union européenne et le FMI, le plan « d’aide » à la Grèce ne va faire qu’enfoncer encore celle-ci. Baisse de 15% des salaires des fonctionnaires, réforme et diminution brutale des retraites, hausse de 4 points de la TVA, libéralisation des licenciements dans le secteur privé... : en fait d’aide, il s’agit d’un « plan d’ajustement structurel » qui dépasse en férocité ceux que le FMI a l’habitude d’imposer aux pays en difficulté.
Car la dévaluation de la monnaie aide généralement ces pays à rétablir leur situation financière, même avec des dégâts sociaux. Sans pouvoir dévaluer sa monnaie nationale (puisqu’elle n’en a plus), la Grèce va essayer de payer sa dette et de rétablir sa compétitivité par la seule déflation salariale et sociale, au prix d’une récession d’autant plus violente. Chômage, baisse des salaires et des retraites, précarité, insécurité : le coût en sera exorbitant pour la population. Pire encore : les marchés financiers, qui ont profité largement de cette crise, préparent déjà la prochaine. Rien n’ayant été fait pour les désarmer, ils vont maintenant s’attaquer à une prochaine victime - Portugal, Espagne ou Irlande pour commencer. C’est une question de jours, de semaines ou de mois avant qu’une nouvelle crise, plus violente encore, ne secoue la zone euro. Et à nouveau, les mêmes « solutions » absurdes seront avancées par des dirigeants européens incapables de questionner les fondements néolibéraux de l’Union européenne. La résistance des peuples européens est le seul espoir d’imposer un changement de logique
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12625
Annuler la dette grecque,
poursuivre les spéculateurs,
banqueroutiers et pseudo agences de notation
Pas touche au peuple grec,
libérer le peuple otage
engagez des procédures contres les banquiers spéculateurs,
ouvrez des enquêtes contre les charlatans des pseudo agences de notation
que les auteurs du hold up insupportable contre la Grèce soient recherchés et jugés pour crime économique
que la BCE assure la dette à 1 % ou que la dette soit annulée,
Prise d’otages
Aujourd’hui, les salariés grecs
Demain, les salariés français !
Le gouvernement, le Medef, les grands médias toujours aussi prompts à dénoncer les « prises d’otages » lors de chaque grève à la SNCF n’ont pas un seul mot pour condamner la gigantesque prise d’otages des salariés grecs par les spéculateurs, habillés du nom plus aimable d’ « investisseurs » ou de « marchés financiers ».
Tout y est pourtant : depuis la prise d’otages de gens innocents jusqu’au chantage sans cesse plus pressant pour augmenter le montant de la rançon.
Chronologie d’une prise d’otage avec demande de rançon
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12627
Traité de Lisbonne, article 123: Le coup d'Etat de la Finance
Comme chacun sait, la Grèce est actuellement en première ligne des pays attaqués par la finance sur son point faible : la dette souveraine.
Cette situation est cependant valable pour la plupart des pays occidentaux endettés, y compris la France, la seule différence étant que les plus vulnérables subissent en premiers les coups de boutoir de ladite finance. Les suivants sur la liste commencent d’ailleurs également à être touchés (Portugal, Espagne) à travers les agences de notation.
Cet article va évoquer une question fondamentale que personne ou presque ne se pose, à savoir pourquoi les états en sont arrivés à se financer sur le marché privé.
Cette question en apparence anodine est en fait lourde de conséquences sur les finances publiques et surtout pour les contribuables que nous sommes tous.
C'est bien la finance qui coule la Grèce : démonstration
La dette d'un état
Comme tous les pays en déficit, la Grèce doit lever régulièrement sur le marché mondial des fonds pour financer son déficit.
A ce niveau, on doit bien distinguer le déficit annuel de l'état (du à un niveau de dépenses supérieur aux recettes) de la dette qui est grosso modo le cumul du solde des déficits annuels passés.
Qu’un prêt corresponde à une création monétaire ou pas reste une question philosophique, dans tous les cas un prêt correspond à une avance de fonds devant être remboursée à l’aide d’argent qui sera en principe obtenu dans le futur, il y a donc un risque associé lors de l’émission d’un prêt.
Toute dette comprend 2 parties :
- cumul des déficits antérieurs ou capital
- charge de la dette ou intérêts financiers
La situation de la Grèce
En 2009, la situation de la Grèce est la suivante :
- dette = environ 100% du PNB
- déficit = 13% du PNB incluant les intérêts annuels de la dette.
En 2010, la dette sera donc au moins égale à 113% du PNB, les intérêts de cette dette si les taux restaient à 3% devraient donc passer à 113*3% = 3.39%.
Directement de votre poche dans celle des banquiers
Cette partie des dépenses de l’état ne correspond à aucun investissement collectif, ces intérêts prélevés sur les impôts directs ou indirects des citoyens correspondent donc à une partie du fruit de leur travail qui va directement dans la poche des banquiers sans aucun service en échange.
Une question que peu de gens se posent est de savoir s’il est normal que les banquiers privés s’enrichissent sur le dos des états.
Réponse : cette question est éludée car les médias nous parlent sans cesse des taux d’intérêts « du marché » et de leurs variations comme si cela représentait une vérité universelle, le battage médiatico/politique nous a habitué à cet état de fait depuis une trentaine d’années.
Endettement court terme
Le plus grave problème de la Grèce est que cette dernière est endettée à partir de prêts courts termes de l'ordre de 2 ans, cela revient à dire que la majeure partie de sa dette [100% du PIB] doit être renouvelée sur les marchés financiers grosso modo tous les 2 ans.
Et si jamais les taux d'intérêts consentis varient, alors le déficit vient mécaniquement augmenter également.
Un taux qui passe de 3 à 7% associé à un renouvellement des emprunts obligataires sur 2 ans environ vient mécaniquement augmenter les dépenses de l’état de +4% de la dette au bout de ces 2 ans.
Cela augmente très vite et devient donc également très rapidement insupportable.
La finance a lancé une guerre aux états
Comme vu dans l'article "La spéculation attaque notre (R)UE" les spéculateurs attaquent la Grèce à l'aide du marché opaque des CDS dits à "nue position", c'est à dire achetés par des gens qui n'ont pas prêté un euro à la Grèce.
C'est le principe du "Je prends une assurance incendie sur la maison de mon voisin".
La finance joue avec les taux d’intérêts
Puisque le nombre de CDS pris sur la Grèce augmente fortement, les agences de notation en déduisent que "le marché" croit de plus en plus à un défaut de paiement de la Grèce et baissent leur note.
Du coup les taux d'intérêts consentis à la Grèce explosent, ils sont de l'ordre de 6/7% pour les taux courts termes contre 3/3.5% pour les pays en dont la note est AAA. Le temps que je termine cet article, ils pourraient facilement dépasser les 10% ou bien plus si rien n'est fait pour enrayer cette spéculation.
Les taux d’intérêts sont donc une redoutable arme de destruction massive.
Un cercle vicieux
La séquence de guerre lancée par la finance sur la Grèce est donc :
1. Achats massifs de CDS « nus » sur la Grèce
2. Prise en considération de ces achats par les acteurs économiques en particulier les agences de notation
3. Les agences baissent leurs notes de confiance sur l’état attaqué
4. Conséquence : les taux d’intérêts augmentent pour compenser le risque de défaut de paiement
5. L’augmentation des taux enfonce encore plus la Grèce dans le marasme
6. Retour à 1.
Une Europe elle-même au bord du gouffre va-t-elle pouvoir stopper la finance avec son plan d’aide à la Grèce de 80 Milliards auxquels s’ajoutent les 30 Milliards du FMI ? Car derrière la Grèce, il faudra bientôt sauver le Portugal, l’Espagne, L’Italie, etc…
Revenons maintenant sur la question posée précédemment.
L’article 123 du traité de Lisbonne
L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite »
En clair les états signataires s’interdisent de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE.
Cette situation est identique pour tous les pays du monde occidental et dure en France depuis 1973.
Il s’agit d’un véritable coup d’état.
Un coup d’état financier et politique en 4 actes
1ier acte : La France privatise la création monétaire
En 1973, le ministre des finances Valery Giscard D’Estaing (sous la Présidence de Pompidou, ancien directeur général de la banque Rothschild) modifie les statuts de la Banque de France à travers la loi 73-7 pour lui interdire de faire des avance ou des prêts à l'Etat.
2ième acte : On Européanise cette règle
En 1992, l’article 104 du traité de Maastricht interdit à la BCE et aux Banques Centrales Nationales de consentir des avances ou des prêts aux États ou aux Collectivités Publiques.
Cette loi s’étend donc à toute l’Europe.
3ième acte : La règle passe dans la proposition de constitution Européenne
L'article 123 du traité de Lisbonne reprend mot pour mot le libellé de l'article 104 de traité de Maastricht.
4ième acte : Sarkozy bafoue 200 ans de démocratie Française
Le traité de Lisbonne a été adopté en France par Mr Sarkozy le 04 février 2008 alors que le référendum sur la constitution européenne avait été rejeté en 2005 par 53% des Français.
Et la France dans tout ça ?
suite ici :http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12680
Notre ami Zevengeur (depuis plus de deux ans) est ingénieur. Un blogueur qui sort rarement un article, mais toujours un événement ! Visitez son blog, il est édifiant... Eva
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