http://toursdelaliberte.blogspot.fr/2011/08/caricature-rick-perry.html
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Fusillade de Denver, attentat en Irak
Les victimes ne doivent pas pouvoir
se retourner
contre leurs bourreaux !
Par eva R-sistons
L'actualité m'interroge sans cesse. Derrière les proclamations officielles, les annonces, les informations, je cherche à démêler le vrai du faux, et surtout à comprendre la signification des événements. Les lecteurs de mes blogs ont de multiples clefs pour les comprendre. Mais en a-t-on toujours assez ?
Deux faits m'interrogent particulièrement : Le nouvel attentat très meurtrier en Irak, et le massacre (gratuit ?) dans un cinéma américain - massacre, d'ailleurs, qui est le symptôme d'une société malade.

J'ai lu dans un article que l'ami sioniste des néoconservateurs protestants américains était préoccupé par le nombre d'armes circulant librement aux Etats-Unis. J'élargirai en disant que les deux compères - américain et israélien - souhaitent prudemment réduire le nombre de citoyens armés. En période de crise aigüe, de colère, les armes pourraient se retourner contre les malfaiteurs de l'humanité, au sommet.
Légiférer différemment choquerait les citoyens américains, habitués au laxisme le plus complet en matière de port d'arme et à la mentalité de cow-boy où les problèmes sont réglés par le colt, par la force. Mais les politiques sont si violentes, elles aussi, que les réactions pourraient être à l'unisson. Et comme le bien-être des populations est le cadet des soucis de l'Elite, on peut en effet légitimement penser que des faits-divers spectaculaires pourront être sinon favorisés, du moins utilisés afin de restreindre les libertés américaines en matière de port d'armes. La ploutocratie ne tolèrera jamais qu'on lui conteste le droit d'écraser la population ! Et elle fera tout pour se préserver des conséquences de ses politiques iniques et brutales, tout pour que les victimes ne se retournent pas contre leurs bourreaux.
http://islamicapolitica.com/
L'autre événement important, me semble-t-il, est la recrudescence des violences en Irak, pays qui était dirigé par un dictateur, certes, mais pays moderne, évolué, unifié, désormais complètement détruit, ruiné et morcelé par les Puissances anglo-saxonnes et israéliennes du "Bien, de la Liberté, de la Démocratie, du souci de l'humanitaire".
Les Médias font courir le bruit qu'Al Quaïda appelle à déclencher une guerre civile entre Chiites et Sunnites. Or, lorsqu'on sait qu'Al Quaïda c'est seulement 2000 fanatiques (chiffre donné sur C dans l'Air par un spécialiste français de la lutte contre le terrorisme devant un Calvi désappointé par l'annonce publique de cette vérité) et de surcroît financés, formés et armés par la CIA, on ne doit pas s'étonner si ces terroristes-là appellent les Musulmans à s'éliminer mutuellement pour faciliter le sale boulot des ennemis de l'Islam et du non-alignement sur le Système anglo-saxon conduisant directement à l'avènement du Nouvel Ordre Mondial proné par les Sarkozy, les DSK, les Attali etc. Nous sommes habitués au machiavélisme des Dirigeants, en particulier israéliens dont les Médias collabos se gardent bien de rappeler le rôle majeur dans toutes les catastrophes touchant l'humanité (guerres néo-coloniales prédatrices, crises-rackets juteuses etc).
Il faut avoir à l'esprit que l'Occident combat avant tout les Etats souverains (non-alignés); Rien ne l'indispose autant que l'indépendance d'un Etat, et surtout son homogénéité. Par exemple, la Yougoslavie fédérait différents pays, et cette unité de surcroît communiste et surtout amie de la Russie indisposait l'Oligarchie anglo-saxonne. On a vu ce qu'il en advint, elle fut disséquée, et le Kosovo mafieux remercia aussitôt son libérateur américain (peu regardant en matière humanitaire, du Droit, de la Morale) en lui laissant bâtir sa plus grande base militaire... aux portes de la Russie ciblée !
Tous les Etats forts, unis malgré une mosaïque d'ethnies, de communautés, de religions, comme l'Irak ou la Libye, ont été ruinés et disloqués. En particulier, la Libye entièrement détruite voit s'affronter toutes les communautés, à la grande satisfaction de l'Occident qui profite des divisions pour piller le pays. Et aujourd'hui, les Chiites alliés de l'Iran ayant relevé la tête en Irak, les Décideurs israélien et américain ont donc programmé le chaos afin d'affaiblir le pays et sa capacité de résistance, essentiellement chiite, aux projets élaborés de concert avec les Sunnites ou pire encore, avec les Salafistes radicaux. En semant les graines du chaos dans un Etat, ils le morcellent, ils l'affaiblissent, et les guerres civiles font toujours le jeu des apprentis sorciers de l'Occident.
Ainsi, lorsqu' Al Quaida donne à nouveau de la voix, c'est toujours pour inciter aux guerres intestines, civiles, et donc au chaos qui permettra à l'Occident de régner, de piller, et d'imposer son autorité via le Nouvel Ordre Mondial totalitaire qui pour lui doit s'étendre partout. Le problème, c'est que les Musulmans sont un obstacle à l'édification de cette "Nouvelle Gouvernance Mondiale" (nouveau mot car le précédent est trop décrié aujourd'hui). S'ils se battent entre eux, la tâche sera ensuite plus facile pour d'abord les affaiblir, ensuite les réduire à néant et les soumettre de force au Projet global, planétaire, conçu par les Décideurs anglo-saxons et israéliens. En Syrie, les communautés sont ainsi conduites, aujourd'hui, à se livrer une guerre sans merci.
Autant dire qu'on peut imaginer facilement qu'il s'agit à nouveau, en Irak, d'une opération "false flag", sous faux drapeau, dans l'espoir diabolique de voir Chiites et Sunnites s'affronter, et s'ils n'y pensent pas, Al Quaida conçu par les stratèges américains se chargera de le leur rappeler, ou de montrer la direction. Un Etat fort, uni, est un obstacle aux projets hégémoniques de l'Occident ! Si les citoyens se retournent les uns contre les autres, ils seront moins aptes à se retourner contre les auteurs, dans la région surtout israéliens, de leurs malheurs !
Et l'attentat contre le bus bulgare rempli de touristes israéliens est, à sa façon, conçu pour envenimer la situation, mettre le feu aux poudres, désigner à l'Opinion internationale, sans la moindre preuve, les Iraniens et le Hezbollah, tous deux ciblés afin que la région soit définitivement domptée, débarrassée de ses éléments insoumis, non-alignés, dissidents.
Ainsi, rien n'est gratuit, spontané, mais tout est pensé dans ses moindres détails, sur le long terme aussi.
Et ainsi aussi, par la faute des criminels, des terroristes de l'Occident, tout va au plus mal dans le pire des mondes possibles. Parce qu'encore et toujours, les populations, quelles qu'elles soient, sont sacrifiées à la cupidité des dirigeants occidentaux et à leurs appétits de pouvoir, de domination.
Identifier le mal, déjà, permet de mieux le combattre, ensuite.
Eva R-sistons aux scénarios machiavéliques conçus par les Anglo-Saxons et par leurs alliés israéliens.
Http://r-sistons.over-blog.com
Voir aussi :
Pour moi, l'Occident se sert des divisions entre Musulmans pour régner. Les laîcs - dictateurs ou pas - sont écartés ou assassinés, et les Islamistes fondamentalistes, radicaux, triomphent, mais pas pour longtemps : Car ensuite, l'Occident appellera au choc de civilisations contre ces fanatiques et plus généralement (amalgame aidant) contre tous les Musulmans obstacles à la mise en place du Nouvel Ordre Mondial... et, avec leur finance islamique, opposés à la société capitaliste usurière, donc représentant une menace pour le Cartel bancaire d'essence anglo-saxonne. De surcroît, les terres arabes, musulmanes, ont un sous-sol qui attire les prédateurs ! La Syrie, par ex, principal producteur de gaz. La suite, on la connaît... Quand les Musulmans cesseront-ils de s'entre-déchirer pour le plus grand-profit de la Haute Finance et de la Grande Industrie (de mort, comme Armement, Chimie, Pétrole, Nucléaire, etc) ? Quand les peuples d'Occident comprendront-ils qu'ils sont eux aussi abusés ? Tous floués, pour le plus grand profit de l'Oligarchie vorace ! (eva R-sistons, 23 7 12)
L'article ici :
Les islamistes : Victorieux, ou manipulés ? - Introduction d'eva R-sistons
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25.7.12 : Par leurs choix actuels, les Palestiniens du Hamas nous deviennent moins sympathiques, nous avons moins le désir de soutenir leurs légitimes luttes contre l'Occupant sioniste. C'est voulu, et une fois de plus, machiavélique ! Souvenons-nous que ce sont les israéliens eux-mêmes qui ont suscité la dissidence du Hamas (alors que les Palestiniens étaient eux aussi unis et laics, les deux choses que les Occidentaux, pour mieux régner, combattent avec la souveraineté des Etats, le patriotisme, l'indépendance nationale). Pourquoi ? Pour diviser les Palestiniens entre eux, affaiblir leur résistance, et susciter le chaos intérieur. (eva R-sistons)
Dans un discours qu’il a prononcé récemment, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah appelle à l’unité des arabes contre l’impérialisme étasunien et sioniste. A juste titre, il attribue les divisions confessionnelles entre sunnites et chiites à l’ennemi. Il dit « J’appelle tous les libanais, et surtout les partisans de la résistance, à la patience et à la discipline, et à ne surtout pas répondre aux provocations. Certains payent de l’argent pour pousser le Liban vers le chaos et la division confessionnelle » (..)
Hassan Nasrallah s’est adressé directement au Hamas, sans pour autant le citer. Le Hamas est la branche palestinienne des Frères Musulmans.
La confrérie s’est récemment singularisée en soutenant la reprise en main des populations égyptienne et tunisienne après ses velléités de révoltes. Ils auraient aussi été actifs en Libye, et actuellement en Syrie. Ainsi, la confrérie se place d’elle-même dans le camp de l’Empire.
Alors, Nasrallah met en garde : « Gaza devrait se préoccuper pour son sort. Je m’adresse au peuple palestinien, et voudrais lui adresser un mot sincère : il sait que nous l’aimons, que nousi sommes solidaires de lui, que nous le soutenons et portons une partie du fardeau : Si la cause palestinienne revenait aux mains des régimes arabes (c’est probablement l’Egypte qui est particulièrement visée, actuellement aux mains de la confrérie. NDLR), la Palestine sera perdue à jamais. Il y a un axe (note d'eva : Libye-Liban-Syrie-Iran) qui a payé le prix de son soutien aux cotés des Palestiniens qui est victime d’une attaque féroce et fait l’objet d’une des pires campagnes confessionnelles. C’est le sort du peuple palestinien qui est le premier visé ! »
L’appel au Hamas (fort silencieux ces derniers temps) est tout à fait clair :
Les divergences confessionnelles doivent être mises au second plan, quand la résistance est en jeu !
« D’où la nécessité d’un pacte d’honneur entre les diverses composantes confessionnelles aux termes duquel tout individu, de n’importe quelle communauté, qui se permettrait de s’en prendre à d’autres groupes devrait être désavoué par sa propre communauté. » conclut Hassan Narallah.
Ainsi le Hezbollah,
que la propagande occidentale
présente comme des fanatiques,
sont en fait fort stratégiques.
Hassan Nasrallah appelle à la paix confessionnelle
le juillet 23, 2012 par Résistance 71
Une guerre pour laquelle Israël
ne demande qu’à trouver
une excuse pour commencer
par Gilad Atzmon
Quelques heures après l’attaque sur des touristes israéliens en Bulgarie, le premier ministre israélien Benjamin Natanyahou et son ministre de la défense Ehoud Barak furent prompts à annoncer que l’Iran et le Hezbollah étaient derrière cette attaque. En fait, il n’a pas fallu plus de deux heures pour le PM israélien pour faire porter le chapeau à un autre pays d’avoir commis un acte de guerre contre les citoyens israéliens sur un territoire tiers.
Bien évidemment, Netanyahou n’a fourni aucune preuve pour soutenir sa thèse. En fait, même aujourd’hui, trois jours après l’attentat, il n’y a aucune trace claire trouvée menant soit sur une piste iranienne ou une piste du Hezbollah. Qu’est-ce qui a donc rendu Netanyahou si déterminé ? Était-ce parce que lui-même savait que des agents israéliens ont assassiné des scientifiques iraniens depuis des années ? Netanyahou a t’il reagit de la sorte parce qu’il a pensé que considérant les multiples assassinats perpétrés par le Mossad à Téhéran, Israël pourrait bien être la cible d’une vengeance iranienne ? Bibi anticipait-il ?Je n’ai bien évidemment pas accès aux pensées de Netanyahou ni à celles de Barak, mais Israël a certainement clarifié maintenant son désespoir d’attaquer les centrales nucléaires iraniennes, même si ces attaques menaient à un conflit nucléaire mondial.
Afin de bien comprendre la morbidité d’un tel concept, nous devons garder présent à l’esprit que l’auto-annihilation collective est inhérente à la culture israélienne.
Pour autant que Netanyahou et Barak soient avides de déclencher une guerre mondiale, il est bien loin d’être évident que les masses israéliennes soient toutes aussi enthousiastes à se sacrifier sur l’autel national juif. Je suppose que la promptitude de Netanyahou et de Barak à blâmer l’Iran doit être vue comme une indication de leur impatience à attaquer ce pays.
Les deux leaders israéliens se sont maintenant débarassés de toute voix signifiante pouvant décrier une telle attaque sur l’Iran. L’ancien chef du Mossad Meir Dagan et le chef d’état major de la force de défense israélienne Gabi Askenazi, qui tous deux ont manifesté leur hostilité à toute attaque contre l’Iran, sont maintenant exclus du processus décisionnaire. L’ancien Major-Général Shaul Mofaz, le leader du parti politique Kadima, qui s’est aussi opposé à toute attaque contre l’Iran, a quitté la coalition politique de Netanyahou la semaine dernière.
Il semblerait que maintenant, il n’y ait plus personne dans le cabinet ministériel israélien pour stopper Barak et Netanyahou dans leur enthousiame génocidaire. De plus, d’un point de vue militaire israélien, le chaos actuel en Syrie est interprêté comme étant une “fenêtre d’opportunité”. Les généraux israéliens assument qu’Assad et son régime, trop préoccupés par leur survie politique, seraient limités quant à leur décision d’intervenir en cas d’attaque sur l’Iran.
De plus, les Israéliens pensent que sans le soutien de la Syrie, le Hezbollah resterait en dehors d’un conflit.. En termes militaires israéliens, cela signifie que le nord d’Israël n’est pas en danger imminent des missiles à courte et moyenne portées du Hezbollah, du moins pour le moment.
Les Israéliens sont dupes, comme d’habitude. Pour une raison bizarre, ils ne semblent pas vouloir mesurer l’importance réelle qu’aurait un tel conflit. Barak par exemple, a commenté de manière “optimiste” la semaine dernière qu’un clash avec l’Iran coûterait la vie à peut-être 500 Israéliens, de plus il est loin d’être clair sur quoi se basent les estimations de Barak à ce sujet. Considérant les hypothèses les plus courantes qui disent que l’Iran répliquerait à une attaque en tirant une première salve d’environ 1500 missiles sur Tel Aviv, Barak doit penser que chacun des missiles iranien n’a la capacité que de tuer qu’un tiers d’israélien. Barak est très certainement un optimiste. Il est aussi loin d’être clair de savoir si Israël possède de fait la capacité militaire de frapper l’Iran et de détruire son projet nucléaire.
Plus tôt cette année, des analystes américains avaient suggéré que l’armée de l’air israélienne ne dispose pas de la puissance nécessaire pour attaquer l’Iran. Par exemple, Israël n’a pas de capacité de ravitaillement des appareils en vol et ceci est important pour démanteler l’appareil de production nucléaire iranien. Il est aussi peu clair de savoir si Israël attaquerait l’Iran sans le feu vert des Etats-Unis et il est accepté de manière générale, qu’Obama ne donnera pas le feu vert avant les élections de fin d’année. Je pense que la signification de tout cela est simple: qu’Israël attaque l’Iran est une question qui demeure ouverte. En revanche, nous avons une idée assez précise que le leadership israélien piaffe d’impatience de le faire.
Netanyahou et Barak prient pour avoir un prétexte de déclencher un conflit mondial.
Ainsi il devient totalement clair que l’état juif et ses lobbies / groupes de pression va t’en guerre, sont la menace ultime à la paix mondiale.
Nous devons donc prendre soin de cette menace immédiatement.
Gilad Atzmon est un musicien de jazz auteur-compositeur. Gilad.co.uk
http://resistance71.wordpress.com/
url de l’article original:
http://www.informationclearinghouse.info/article31961.htm
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Guerre contre l’Iran: Bulgarie, Israël… La route de la guerre contre Téhéran passe t’elle par Bourgas ?…
© Droits réservés
Dessin d'Arend, Pays-Bas.
Attaquer l'Iran : plus facile à dire qu'à faire
http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/21/attaquer-l-iran-plus-facile-a-dire-qu-a-faire
David Isenberg
Israël ne cesse de brandir la menace d'une attaque
contre les sites nucléaires iraniens.
Mais quelle forme pourrait prendre concrètement
une telle offensive ?
Même si les médias spéculent à nouveau sur l'éventualité d'une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes dès ce printemps, le scepticisme est grand quant à la réussite d'une telle campagne et on peut se demander si Israël ne se contente pas en l'espèce d'aboyer sans avoir l'intention de mordre. L'Etat hébreu ne peut s'attendre à une répétition de l'opération de 1981 par laquelle son aviation avait détruit le réacteur d'Osirak, au sud de Bagdad.
Les Iraniens connaissent les capacités israéliennes et savent que cet Etat possède des bombes antibunker intelligentes fabriquées par les Etats-Unis. Le programme nucléaire iranien est dispersé sur tout le pays – le nombre de sites varie de 12 à 20, voire plus. Les installations ont été construites en gardant à l'esprit les capacités américaine et israélienne et sont protégées par un système de défense antiaérienne moderne russe.
L'élément essentiel du programme nucléaire iranien est sans doute l'usine de Natanz (dans le centre du pays). Le cœur du site est la zone des centrifugeuses, installées sous terre dans une structure renforcée. Mais même si Israël limitait ses cibles, il faudrait quand même qu'il attaque d'autres sites. Par exemple, l'usine d'enrichissement d'uranium de Fordo – elle a accueilli 3,5 % de l'uranium enrichi de Natanz –, près de Qom, qui est plus récente et est hautement fortifiée (elle se trouve à flanc de montagne). Ou l'usine de conversion d'uranium d'Ispahan, l'usine de production d'eau lourde qui est en construction à Arak et les centrifugeuses qui sont situées près de Téhéran.
Il y a près de 1 609 kilomètres à vol d'oiseau entre Israël et le site de Natanz. Comme les deux pays n'ont pas de frontière commune, les avions ou les missiles israéliens devraient survoler un espace aérien étranger – et hostile – pour parvenir à leur objectif. La méthode la moins risquée pour toucher Natanz, serait d'envoyer des missiles balistiques à moyenne portée Jéricho I ou III. Cependant, pour aller aussi loin, les missiles devront avoir une tête plus légère et on peut douter que celle-ci puisse s'enfoncer suffisamment dans le sol pour obtenir le degré de destruction souhaité.
L'option la plus probable reste donc l'envoi de chasseurs bombardiers fabriqués aux Etats-Unis. Les Israéliens possèdent vingt-cinq F-15l et une centaine de F-16l. Le F-15l peut transporter quatre tonnes de carburant dans ses réservoirs internes, ses réservoirs conformes et des réservoirs détachables. Ce qui lui permet de parcourir environ 4 450 kilomètres. Il pourrait encore étendre son rayon d'action en se ravitaillant en vol. Le F-16l a un rayon d'action plus grand qui permettrait à l'aviation israélienne d'attaquer des objectifs situés bien à l'intérieur du territoire iranien sans devoir se ravitailler.
Si on part du principe que l'attaque se ferait par avion, reste à savoir par où les appareils passeraient pour toucher des objectifs situés à 332 kilomètres à l'intérieur du territoire iranien. Ils peuvent passer soit par l'Arabie Saoudite, soit par l'Irak, peut-être même par la Jordanie. Chacune de ces routes représente un aller de 1 930 kilomètres. Dans l'option Arabie Saoudite, les avions partiraient du sud d'Israël, entreraient dans l'espace aérien saoudien par le golfe d'Aqaba, le survoleraient sur 1 287 kilomètres pour arriver à hauteur du Golfe puis feraient 483 kilomètres dans l'espace aérien iranien.
Comme l'armée de l'air israélienne ne possède pas d'avions furtifs, on peut raisonnablement s'attendre à ce que les appareils soient détectés pendant qu'ils survolent l'Arabie Saoudite. Nul ne sait si la défense saoudienne pourrait ou voudrait les arrêter. L'Arabie Saoudite craignant le programme nucléaire iranien, peut-être détournerait-elle les yeux et affirmerait n'avoir rien remarqué.
Si elle choisit de passer par l'Irak, la force de frappe part du sud d'Israël, fait 483 à 644 kilomètres dans l'espace aérien saoudien, ou à la fois saoudien et jordanien, pénètre dans l'espace aérien irakien le plus tôt possible, puis parcourt les 805 kilomètres de l'Irak au Golfe persique. Passer par l'espace aérien irakien risque de poser des problèmes politiques. Même si les troupes américaines ont quitté les lieux, une traversée du pays ne pourra se faire sans que les Etats-Unis ne le sachent et même sans leur autorisation.
La question, c'est de savoir si les chasseurs bombardiers israéliens peuvent mener cette mission sans se ravitailler. Le rayon d'action de combat – la distance qu'un appareil peut parcourir aller et retour sans se ravitailler – est difficile à calculer et dépend de l'armement embarqué, des réservoirs de carburant externes, du profil de la mission, etc.
Le rayon d'action de combat d'un F-15l ou d'un F-16l équipé de deux réservoirs conformes, de deux réservoirs d'aile, d'un armement correct est selon les meilleures estimations de près de 1 690 kilomètres. Chacune des deux routes possibles fait 322 kilomètres de plus. L'appareil pourrait être équipé d'un réservoir externe supplémentaire mais cela nécessiterait une réduction de l'armement, ce qui ne serait peut-être pas un problème compte tenu de la précision des armes dont dispose Israël. Reste la solution du ravitaillement en vol, mais ce serait délicat car il devrait se faire en terrain hostile.
Les Israéliens peuvent réussir en théorie, mais le risque d'échec est élevé. S'ils décident d'attaquer le site de Natanz, ils devront causer des dégâts suffisamment importants dès la première attaque parce qu'ils ne pourront pas procéder à des frappes sur les autres installations.
Jésus armé, la foi des "chrétiens" Américains ! (note d'eva)
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http://madmikesamerica.com/2010/05/nra-terrorists-should-be-allowed-to-buy-weapons/
A lire aussi,
Le Pentagone crée une nouvelle forme de guerre : « La stratégie du nénuphar »
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(..) Transformation de l’empire des bases
On pourrait penser que les militaires US se trouvent dans un processus de réduction, au lieu de l’expansion, de leur très peu connue mais énorme collection de bases à l’étranger. Après tout, ils ont été obligés de fermer toute leur panoplie de 505 bases, du mega au micro, qu’ils ont construit en Irak et maintenant ils commencent à réduire leurs forces en Afghanistan. En Europe, le Pentagone continue de fermer ses gigantesques bases en Allemagne et bientôt sortira deux brigades de combat de ce pays. On estime que la quantité de troupes mondiales sera réduite d’environ 100 000 soldats.
Cependant les Etats-Unis continuent de maintenir leur plus grand parc de bases de toute l’histoire : plus de 1 000 installations militaires en dehors de leurs 50 États et de Washington DC. Cela inclut des bases vielles de décennies en Allemagne et au Japon mais aussi des bases de drones totalement nouvelles en Éthiopie et aux Seychelles dans l’Océan indien [Où ils basent leurs MQ-9 Reaper UAV Predator], et y compris des stations balnéaires pour des estivants militaires en Italie et en Corée du Sud [Dragons Hill Lodge].
En Afghanistan, la force internationale dirigée par les Etats-Unis occupe encore plus de 450 bases. Au total, les militaires US ont une sorte de présence de leurs troupes dans à peu près 150 pays, pour ne pas mentionner les 11 groupes d’intervention des porte-avions – essentiellement des bases flottantes – et une présence militaire significative et croissante, dans l’espace. Les Etats-Unis dépensent actuellement environ 250 000 millions de dollars par an pour entretenir des bases et des troupes à l’extérieur.
Plusieurs bases, comme celle de la Baie du Guantanamo à Cuba, datent de la fin du XIXe Siècle. La majorité ont été construites ou ont été occupées pendant la Deuxième Guerre mondiale ou juste après, sur tous les continents, y compris l’Antarctique. Bien que les militaires US se débarrassassent de près de 60 % de leurs bases à l’étranger après la chute de l’Union Soviétique, la base de l’infrastructure de la Guerre Froide est restée relativement intacte, avec 60 000 soldats US qui sont restés seulement en Allemagne, malgré l’absence d’une superpuissance ennemie.
Cependant, début 2001, avant même les attaques du 11 septembre, le gouvernement de Bush a lancé une refonte importante des bases et des troupes qui se poursuit maintenant avec le « pivot Asie » d’Obama. Le plan original de Bush était de fermer plus d’un tiers des bases US à l’étranger et de déplacer ses troupes vers l’est et le sud, plus près des zones de conflit prévues au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique, et en Amérique latine. Le Pentagone a commencé à se concentrer dans la création de « bases opérationnelles avancées » plus petites et flexibles et y compris des « sites de coopération » encore plus petits ou bien « nénuphars ». Les grandes concentrations de troupes étant restreintes à une quantité réduite de « Mobile offshore bases » (MOBs), – comme Ramstein, Guam dans le Pacifique, et Diego García dans l’Océan indien – qui devaient être étendues.
Malgré la rhétorique de consolidation et la fermeture qui a accompagné ce plan, après le 11 septembre en réalité le Pentagone a développé radicalement son infrastructure de bases, incluant des douzaines de bases importantes dans chaque pays du Golfe Persique avec l’exception de l’Iran et dans plusieurs pays d’Asie Centrale indispensables pour la guerre en Afghanistan.
Ils reprennent l’expansion des bases
« Un pivot vers l’Asie » annoncé récemment par Obama souligne que l’Asie orientale sera au centre de l’explosion des bases nénuphars et des événements en relation. En Australie, des soldats d’infanterie navale US se sont installés dans une base partagée à Darwin. Ailleurs, le Pentagone se consacre à des plans pour une base de drones et de surveillance dans les îles Cocos en Australie et de déploiements à Brisbane et Perth. En Thaïlande, le Pentagone a négocié les droits pour de nouvelles visites de leur Marine de Guerre et « un centre d’aide aux catastrophes » à U-Tapao. (..)
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