Pulsions de vie des citoyens
contre pulsions de mort du capitalisme militaro-financier,
par eva R-sistons
Bonjour amis Lecteurs et Lectrices,
A l'heure où le monde plonge dans une spirale sans fin de folies, provoquées par quelques apprentis-sorciers dénués de scrupules et qui sont prêts à sacrifier l'humanité à leur soif maladive de profit et de domination, à l'heure où nous sommes au bord d'un conflit majeur pour le devenir de l'humanité (et notamment sur le plan de la santé, car personne n'échappera aux marées ou aux effluves noires, très noires, de notre époque), il est temps de procéder à des révisions déchirantes dans nos comportements, dans nos choix, dans nos modes de vie, et d'abord dans notre manière de voir les choses. En ce qui me concerne, j'ai vécu récemment des jours décisifs, et je vous dirai très rapidement à quelles conclusions j'ai abouti d'une part en matière d'écriture, d'information, d'engagements, d'autre part sur le plan de la vie personnelle.
On ne peut continuer comme avant alors que peut-être dans quelques jours la conflagration éclatera dans tout le Moyen Orient, par la faute de psychopathes obsédés par le passé, le besoin de tuer et de se venger, et aussi le désir insensé de dominer l'autre, de le piller et de l'asservir après avoir détruit ce qui fait sa spécificité et son existence même. On ne peut continuer comme avant alors que Dame Nature explose sous les coups de butoir d'un capitalisme dément, que quelques êtres humains se sont octroyés tous les droits au détriment du Droit pour commencer, du vivant ensuite et du devenir de l'humanité même pour finir. On ne peut continuer comme avant alors qu'une mafia liquide les Nations, les individus, les animaux, la nature, et en France nous sommes bien placés pour voir tous les jours à quoi ressemble le Pouvoir quand il est confisqué par une bande de dégénérés seulement à l'affût de ce qui peut remplir leurs poches en vidant celles des citoyens qui les ont élus, et au risque de tuer le pays même, notamment dans son essence (en particulier rurale, car l'objectif est de concentrer les individus dans d'immenses métropoles inhumaines où ils seront mieux contrôlés par les fascistes à la solde du Nouvel Ordre Mondial décidé par les grandes banques et à leur seul profit).
J'ai choisi en attendant de publier ce que j'ai à vous dire, de porter à votre connaissance ce texte très pessimiste, mais si lucide, sur l'avenir de l'humanité, ou plutôt sur sa fin implicitement contenue dans le capitalisme militaro-financier imposé à la planète d'une manière abjectement anti-démocratique.
Est-ce que nous devons nous résigner à subir l'intolérable, la programmation folle de notre propre mort, de la mort de la civilisation et de la vie sur terre ? Car ne nous y trompons pas. Si dans quelques jours (voir en particulier mes blogs no-war ou sos-crise, liens en présentation de ce blog) la guerre est déclarée à l'Iran, à la Syrie, au Liban, aux Gazaouis, la criminelle utilisation du nucléaire ne se limitera pas aux cibles choisies par ceux qui convoitent de tout voler et de tout dominer: Nous subirons tous les conséquences de ces politiques diaboliques. Les nuages radio-actifs, comme la mondialisation, ne connaissent pas de frontières. Et les premières victimes seront les auteurs mêmes du désastre planétaire, aux premières loges, et ce ne sera que justice, finalement. Comme je le dis toujours, ceux qui sèment le vent récoltent tôt ou tard la tempête, ils subissent le contre-coup de leurs forfaits...
Je vous donne rendez-vous bientôt pour partager avec vous les décisions que personnellement j'ai prises. Je n'ai pas chômé ces derniers jours...
Cordialement à tous, et ne nous résignons jamais au pire. Aménageons-le et si c'est possible, combattons-le ! Ce sera notre honneur d'humains, et un devoir absolu pour nos descendants.
Votre eva R-sistons
Le dernier siècle, par Vincent Vauclin
(Le capitalisme détruira l'humanité - eva)
Frank John Fenner est un éminent scientifique australien, qui fut notamment à l’origine de l’éradication de la variole.
Dans une interview datée du 16 Juin 2010 à The Australian, il livra sa vision de l’avenir de l’Humanité : l’extinction.
Ainsi, selon lui, l’espèce humaine aura disparu dans un délai d’un siècle, notamment du fait de la généralisation du mode de production capitaliste à l’ensemble de la population mondiale, population par ailleurs en augmentation permanente.
Ce constat, je le partage, et je le décrivais dans mon ouvrage paru en 2009 en ces termes :
« Le réchauffement climatique s’autoalimentera, menacera et fera alors disparaitre à court terme (moins d’un siècle) une grande partie des espèces vivant sur Terre (celle-ci ne pouvant subsister car un changement aussi rapide et brutal ne leur laisse pas le temps de s’y adapter). » (Le Moment est venu
p.89)
Je faisais alors référence au dérèglement climatique et au Désordre Environnemental, conséquences directes du capitalisme.
Il ne faut en effet pas se faire d’illusion : la situation du monde ne laisse présager rien de bon. Cette « croissance économique » tant chérie par nos politiques ne fait qu’alimenter le processus de déclin général de notre Civilisation. En d’autres termes, la voie que nous empruntons cache sous le masque du progrès le visage de la décadence, et finalement de la destruction. Destruction de l’Homme, destruction de la Nature et de son équilibre millénaire, destruction de nos perspectives d’avenir.
Pire encore : l’ensemble des acquis accumulés au fil de l’évolution de notre Civilisation, culturels, philosophiques, artistiques ou éthiques, sont purement et simplement détruit par la société marchande qui, non contente de ravager par l’exploitation les corps des Hommes, s’en prend aussi à leurs âmes. En conditionnant l’humain, en l’abêtissant et en l’enfermant dans cette société du spectacle, le système modèle ses nouveaux sujets :
désintéressés de la vie publique et politique, désintéressés de l’avenir de leur planète et de leur peuple, désintéressés de leur culture et de leur Histoire, ils sont ceux qui auraient pu poursuivre l’effort de Civilisation.
Ils sont devenus ceux qui l’enterrent.
Ainsi, l’Histoire de l’Humanité touche à sa fin. Et avec elle, celle de la Vie.
En l’espace de deux siècles, le capitalisme s’est imposé partout. Son moteur principal ? La pulsion de mort. Son hégémonie a pu se concrétiser grace à l’excitation des plus bas insctincts humains (la cupidité, l’égoïsme, le sadisme, la domination), permettant aux êtres les plus vils de dominer les autres, de les exploiter et de renforcer ainsi leur pouvoir. Ce n’est pas un hasard si le règne du capitalisme d’aujourd’hui est également celui de l’immoralité et de la bêtise.
Car tout est lié. Les enfants qui aujourd’hui regardent la télévision plus de trois heures par jour s’imprègnent de cette nouvelle philosophie, celle de l’égoïsme revendiqué, de la superficialité affichée, de la consommation débridée. Ils reproduiront alors ces schémas, façonnant ainsi la société et alimentant alors le cercle vicieux que nous connaissons.
La politique pourra-t-elle remédier à cette situation ? La réponse est non.
En tout cas, pas dans l’état actuel des choses. Car le système démocratique qui est le nôtre, en principe idéal, se trouve face à une contradiction improbable, et dramatique : les citoyens ne veulent plus l’être. Un nombre croissant de français sont effet de plus en plus méprisants vis-à-vis de ce rôle fondamental. C’est le résultat d’années de conditionnement médiatico-publicitaire, qui a permis au capitalisme de neutraliser son opposition : les citoyens sont devenus des consommateurs à plein-temps, acteurs centrals du système.
C’est alors le dysfonctionnement assuré, où le capitalisme prend le dessus sur son ennemi naturel, la République. C’est l’extinction de la Démocratie
: le peuple ne voudra pas en finir avec ce système, le peuple ne prendra même pas conscience du sort qui l’attend. Il n’y a pas de miracles, il n’y a que des déterminants psychologiques.
C’est donc une impasse. Prévisible, et si étonnante à la fois.
Est-ce une raison pour baisser les bras ? En aucun cas.
Tout une frange de la population a échappé, totalement, ou en partie, à ce conditionnement massif. Et malgré l’étendue considérable de ce véritable chaos sociétal, il reste des possibilités d’action.
Mais surtout, nous avons un devoir. Celui de tout mettre en oeuvre pour que ce siècle ne soit pas le dernier, et pour que l’épopée humaine ne s’achève pas après tant de siècles de progrès et d’évolution.
C’est un combat pour la Civilisation, pour la France et pour l’Avenir que nous avons engagé. Et au fond, peu importe l’issue de ce combat. Ce qui compte dorénavant, c’est de le mener, jusqu’au bout.
La Résistance Française ne faillira pas.
www.agir-pour-lavenir.org
Vincent Vauclin
Lundi 5 Juillet 2010
http://www.alterinfo.net/Le-dernier-siecle-Par-Vincent-Vauclin_a47912.html
Le Mouvement Agir pour l’Avenir appelle à la plus grande fermeté contre Israël, et condamne sévèrement l’attaque des navires humanitaires par Tsahal.
Ce matin un convoi maritime international composé de 6 navires livrant 10 000 tonnes d’aide humanitaire pour la population de la bande de Gaza a été attaqué par l’armée Israélienne, faisant plus d’une dizaine de morts parmi les humanitaires.
Le Mouvement Agir pour l’Avenir condamne fermement ces crimes et demande au gouvernement français de rompre immédiatement les relations diplomatiques et commerciales de la France avec cet État qui n’en finit pas de déstabiliser l’ensemble du Proche-Orient.
Le comportement quotidien d’Israël, notamment envers les Palestiniens de la Bande de Gaza, mais également au niveau international, ne fait qu’attiser les tensions et entretenir un désordre international aux conséquences explosives. La France se doit de réagir en cessant définitivement de cautionner l’État d’Israël, et en affirmant son attachement à la souveraineté, au respect et à la dignité du peuple Palestinien.
A Rouen, le 31 Mai 2010
http://agir-pour-lavenir.org/2010/05/31/communique-du-mouvement-agir-pour-lavenir-la-fermete-contre-israel/
La République au service des Marchés
par Vincent Vauclin
Imaginons un individu qui, possédé par le démon du jeu et particulièrement malchanceux, multiplie les comptes en banques, et les découverts sur ses comptes, pour alimenter son obsession.
Imaginons ensuite que cet individu criblé de dettes et totalement dépendant, organise une fraude lui permettant de jouer avec une fortune fictive bien plus grande que celle qu’il possède en réalité.
Imaginons enfin qu’à l’issue de ces arnaques, incapable de rembourser ses dettes, notre ami se retrouve face aux inspecteurs de la Brigade de Répression des Fraudes.
On découvre alors que la fortune fictive avec laquelle il cherchait à s’enrichir était constituée de fonds appartenant à d’honnêtes citoyens, qui croyaient naïvement que notre margoulin investissait leur argent dans des projets à la fois utiles, sûrs et concrets.
Que mérite notre homme ? Une interdiction définitive de jeu ? L’obligation de rembourser ceux qu’il a arnaqué ?
Non. Il verra l’ensemble de ses dettes remboursées par les autorités, et repartira libre commettre de nouveaux forfaits du même acabit.
C’est un scénario absurde non ? C’est pourtant en substance cette logique qu’applique le gouvernement envers les financiers, courtiers et autres spéculateurs.
Mieux, le gouvernement cherche à les rassurer.
En effet, dernièrement, dans le contexte de la fameuse « crise grecque », Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont présenté un vaste plan de rigueur pour « assainir les finances publiques » et « rassurer les marchés ».
Il s’agit en clair de diminuer encore davantage la puissance publique, afin de coller servilement à ligne néo-libérale de l’Union Européenne, dans un geste particulièrement incohérent.
Car ces mesures s’accompagnent en parallèle d’un plan d’aide de 16,8 Milliards d’euros (voté par l’UMP et le PS) destiné aux créanciers de la Grèce. Ces derniers pourront à nouveau se servir de ce joli pactole pour alimenter leur démon du jeu, et spéculer sur tout et n’importe quoi (y compris les ressources naturelles, les dettes publiques, les monnaies), du moment que ça rapporte.
Ainsi, la France, non contente de voir son économie s’effriter jour après jour à cause de la spéculation, fournit à ces mêmes spéculateurs davantage de moyens pour accomplir leur besogne.
Le gouvernement français se montre ici plus soucieux pour les marchés que pour les Français, qui eux ne bénéficient ni de plan d’aide, ni même d’un quelconque soutien.
Il apparaît clairement que ce gouvernement n’est pas au service des français, mais à celui des marchés, et de l’Union Européenne.
Et si au lieu de rassurer les marchés, on les fermait ? Et si on en finissait avec le règne de la spéculation, de l’enrichissement, de l’endettement sans limites ? Et si, tout simplement, le gouvernement français se mettait au service des français ?
Avec des « si » on ferait beaucoup de choses me répondra-t-on, oui, et il serait temps de les faire.
Car la France arpente depuis plusieurs années le chemin du déclin. La présidence Sarkozy ne fait que catalyser ce processus de délitement généralisé, qui est le fruit d’une série d’erreurs des gouvernements successifs.
Ce qu’il faut à la France c’est un nouvel élan, un vaste projet de société articulé autour d’une alternative systémique à la fois économique, sociale, politique, internationale et environnementale.
C’est une nécessité et un défi historique, dont la première étape est sans aucun doute la sortie de l’Union Européenne, dont nous n’avons plus rien à attendre.
Vincent Vauclin
http://agir-pour-lavenir.org/2010/05/26/la-republique-au-service-des-marches-par-vincent-vauclin/
Sur mes blogs (crise, désinformation, no-war...)
Woerth: Ce n'est pas fini !
Une fortune de 3 milliards d‘euros a été volontairement dissimulée aux services fiscaux français. C’est ce qu’affirme haut et fort Sylvia Wildenstein, la veuve du célèbre marchand de tableaux et propriétaire de chevaux de course Daniel Wildenstein, décédé en 2001 à Paris, qui est en conflit avec sa belle-famille. Après l’affaire Bettencourt, ce dossier embarrasse Eric Woerth, ancien ministre du Budget, qui a des liens avec Guy Wildenstein, le fils de Daniel Wildenstein. Or l’avocate de sa belle-mère, Claude Dumont-Beghi, a adressé plusieurs courriers sur cette affaire très sensible aux services fiscaux de Paris, les 7 avril, 4 mai et 9 juin 2009. Pas de réponse.
Elle a donc écrit au directeur général des Finances publiques, Philippe Parini, et au ministre du Budget, Eric Woerth, le 12 juin 2009 puis le 7 septembre 2009. Toujours pas de réponse. Dans ces courriers - dont le JDD a pu prendre connaissance -, l’avocate détaille pourtant l’existence de plusieurs trusts - des entités juridiques basées dans des paradis fiscaux - où a été abritée l’immense fortune des Wildenstein, à l’abri du fisc.
suite ici :
http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/La-drole-de-succession-de-Daniel-Wildenstein-204989/
La vraie guerre a commencé:
CONTRE NOUS TOUS !
"Une guerre déclenchée par les riches et les forts qui ont fait de toute contestation un crime, de toute révolte contre leur domination injuste une preuve de terrorisme. C’est une guerre de ceux qui ont tout, une minorité, contre tous ceux qui veulent que leur exploitation cesse. C’est une guerre de ceux pour qui l’environnement n’est qu’une source de profits contre ceux pour qui l’environnement est un lieu de vie, voire de survie."
La guerre est déjà là...
Pascal Sacré, 4 juillet 2010
A en croire beaucoup d’auteurs de la blogosphère, la Coupe du Monde de Football 2010, le Mundial, détournerait l’attention des populations de toutes les horreurs projetées ou déjà commises par nos tyrans « élus ». Les oppresseurs « qui nous représentent » en profiteraient pour finaliser leurs plans diaboliques.
Au rang de ces horreurs, nous avons l’embarras du choix, mais ces auteurs veulent certainement parler des attaques sauvages menées contre les missions humanitaires qui tentent de briser le blocus inhumain imposé à Gaza (témoins oculaires de l'assaut israélien), ou plus généralement de l’épuration ethnique infligée sans pitié aux Palestiniens (Israël et Gaza) depuis toutes ces années, ou les roulements de tambour militaire qui se précisent en vue d’attaquer l’Iran[1]-[2], voire d’augmenter la pression sur le Pakistan [3], ou le BPgate (Derrière BP), la plus grande catastrophe écologique de tous les temps humains, ou encore l’effondrement économique en cours [4].
C’est vrai. En termes d’horreurs commises par l’homme, ou en projet, le choix est gigantesque. Tout cela ne date pas d’hier et parmi les dizaines de milliers d’exemples du pire dont l’humain est capable, qui se souvient seulement des Herero, ethnie africaine, cruellement massacrés dans l’indifférence générale, Mundial ou pas, dans une « guerre » asymétrique ignoble entre 1904 et 1908 [5] ?
Croyez-vous vraiment que le Mundial soit nécessaire pour détourner l’attention des populations ? Ou Roland Garros, Wimbledon, les jeux olympiques d’été, d’hiver, les courses automobiles, cyclistes, les combats de boxe avec ou sans ballon interposé, les remises de prix à des chanteurs, des acteurs ou des fraudeurs, les séries et jeux télévisés, le journal parlé de plus en plus vide d’informations et de vérité, les films de propagande à grand budget, les cartes à gratter, les billets de loterie et les mascarades électorales ?
Les nantis, les psychopathes, schizoïdes et schizophrènes que nous laissons nous gouverner, occupés à finaliser leurs projets, à mettre la dernière touche à leurs plans diaboliques et démesurés, ou tout simplement occupés à faire ce qu’ils savent faire de mieux : diviser, terroriser, opprimer, écraser, mentir, gagner de l’argent, coloniser, voler, piller, bombarder, assassiner, torturer, emprisonner, n’ont absolument pas besoin de la Coupe du Monde de Football 2010 pour y arriver.
La dérive sécuritaire, la discrimination tous azimuts, la dictature des idées, l’esprit guerrier et sectaire, l’intolérance, l’écrasement des plus faibles, le pillage des ressources, la manque de morale, d’éthique, d’honneur, la langue fourchue, la fraude érigée en routine par ceux-là même censés la pourchasser, la corruption et le parjure se déploient sous nos yeux indifférents, devant nos visages légèrement outragés pour la forme. Le Mundial et tous les dérivés ou distractions analogues, qui n’en sont pas la cause, exploitent sans l’excuser, la lobotomisation de nos sociétés nanties.
Contrairement à l’un de tous ces nombreux mythes qui nous aident à dormir tranquille, la nuit, nos sociétés ne doivent pas leur richesse à un mérite spécial lié à leur courage ou leur travail, à leur intelligence ou leur humanisme. Les soi-disant self-made men, qui auraient bâti leur empire à la seule force de leur poignet, sont en réalité des hell-made men.
« […] sans remonter au pillage de l’or et de l’argent latino-américain ni à l’esclavage, que seraient nos sociétés sans le pétrole bon marché, l’existence d’une main d’œuvre taillable et corvéable à merci, à la fois ici (les immigrés) et là-bas, ainsi que sans cette forme d’aide du Sud au Nord qu’on appelle le service de la dette ?
Que seraient les rapports de classe sans l’immense armée de réserve constituée par les populations paysannes du tiers-monde constamment en voie de prolétarisation ?
[…] tout mouvement aspirant à un changement social véritable doit promouvoir une vue lucide du rapport Nord-Sud « réellement existant ».
Loin d’être un rapport de coopération, il s’agit d’un rapport d’exploitation impitoyable qui se perpétue grâce à toute une série de moyens de pression économiques et politiques mais qui est, in fine, basé sur un rapport de force militaire [6]. »
La guerre est déjà là, tout autour de nous. Le vent est invisible mais il existe, néanmoins.
Comme le vent, la guerre est partout, ouragans impossibles à ignorer dans certains endroits du monde, brise à peine perceptible dans nos contrées encore préservées. Avachis, entre ipod, ipad, écrans plats et autres consoles, préférant ou non regarder le football ou les journaux dans lesquels se côtoient silence et mensonges, ce qui est sûr c’est qu’une nouvelle guerre a commencé depuis 9 ans, déjà. Une guerre contre nous.
Cette guerre mondiale a commencé le 11 septembre 2001, après des préparatifs que la désinformation, déjà très perfectionnée il y a neuf ans, avait réussis à rendre invisibles aux populations, sans pour autant recourir au Mundial pour nous distraire.
« Des mois avant que le 11/09 se produise, les États-Unis avaient déplacé toute une armada militaire dans le golfe Persique prête à attaquer. Le lendemain du 11 septembre, les Talibans sont accusés de protéger et cacher Bin Laden en Afghanistan et comme par magie, l’invasion put être lancée dans les semaines qui suivirent. [7] ».
Cela a continué en 2003 (toujours pas de Mundial) avec le massacre des Irakiens déjà très opprimés, sur base de mensonges, avérés aujourd’hui. Cette guerre déclarée par les puissances est totale, dirigée potentiellement contre n’importe qui. L’ennemi n’est pas un territoire, un pays, un groupe identifié. Cette guerre est sans fin, sans but et sans principes. Cette guerre n’est pas pour la liberté, car elle empêche même des enfants de se déplacer dans leur propre pays : Alyssa, 6 ans, sur la liste des terroristes potentiels ! Cette guerre n’est pas pour faire triompher la vérité car tout débat critique, depuis, est étouffé, combattu et supprimé.
Ce n’est pas une guerre contre Oussama bin Laden (Sans nouvelles d'Oussama), ni contre les talibans, ni contre les musulmans extrémistes, ni contre les dictateurs religieux, mais une guerre déclenchée par les riches et les forts qui ont fait de toute contestation un crime, de toute révolte contre leur domination injuste une preuve de terrorisme. C’est une guerre de ceux qui ont tout, une minorité, contre tous ceux qui veulent que leur exploitation cesse. C’est une guerre de ceux pour qui l’environnement n’est qu’une source de profits contre ceux pour qui l’environnement est un lieu de vie, voire de survie.
Tout ne commencera pas avec le premier pied US ou israélien posé sur le sol iranien, avec le premier missile nucléaire dans le ciel européen [8], avec la première pluie de drones, légion de sauterelles mortelles, sur le dernier pays « terroriste » au menu du vautour anglo-saxon, avec les premiers flocons secs de l’hiver nucléaire tant redouté. Cela aura commencé bien avant. Un vent, peut-être invisible pour certains, mais qui existe néanmoins. Une guerre contre nous tous.
A tous les Herero du monde,
du passé, du présent, et de l’avenir tout proche.
Notes/Sources :
[1] Des navires états-uniens et des sous-marins nucléaires israéliens dans le Golfe Persique :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19864
[2] Américains, Israéliens et Iraniens se font face à la frontière de l'Azerbaïdjan :
http://www.slate.fr/story/23705/israeliens-iraniens-azerbaidjan-avions-chasse-gardiens-revolution
[3] Une attaque imminente contre le Pakistan et l'Afghanistan :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19887
[4] Pour RBS, “le bord de la falaise est proche pour le système bancaire mondial” :
http://www.lesmotsontunsens.com/pour-rbs-le-bord-de-la-falaise-est-proche-pour-le-systeme-bancaire-mondial-7553
[5] Le commandant de la troupe coloniale, le général de division Lothar von Trotha […] « appliqua dès lors les méthodes d’une guerre d’extermination : non seulement il s’efforça de vaincre les Herero militairement, mais il les repoussa, au terme d’une bataille rangée, jusque dans le désert de Omaheke, où il occupa les points d’eau, condamnant ses adversaires à mourir de soif.
Cette stratégie fut aussi efficace que cruelle.
On rapporte que les malheureux tranchèrent la gorge de leurs bêtes pour en boire le sang et finirent par récupérer dans leurs entrailles les derniers restes de liquide. Ils moururent néanmoins. »
Les Guerres du Climat, Harald Welzer, Editions Gallimard nrf essais, 2009, pp.9-10
[6] Tous Pouvoirs Confondus, Geoffrey Geuens, Editions EPO, 2003, Préface, pp.10-11
[7] Le règne des désaxés, des dérangés et des déviants :
http://les7duquebec.wordpress.com/2010/06/29/le-regne-des-desaxes-des-deranges-et-des-deviants/
[8] Israël pointe des têtes nucléaires vers l’Europe :
http://www.futurquantique.org/?p=8824
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20024
Alerte ! "Pangermanisme" !
Restructuration de l'UE, de la France,
à l'ALLEMANDE !
Pangermanisme, wikipedia
Eurodistricts un marché de dupes. par Yvonne Bollmann
Nul ne sait ce qu’il adviendra de l’Union européenne sous l’effet de la crise en cours. Elle peut aussi bien voler en éclats si les peuples s’en mêlent qu’évoluer à toute vitesse vers un fédéralisme renforcé. Ce qui est certain, c’est que la « question allemande » est de retour.
Il y a vingt ans, l’Allemagne avait été contrainte de renoncer à sa monnaie nationale « en échange du surcroît de puissance et d’influence attendus de la réunification » [1].
On la verra peut-être y revenir triomphalement, mais elle ne rendra sans doute pas pour autant les « nouveaux länder ». Ou alors elle transformera enfin l’euro en un véritable ersatz du mark, et imposera ses propres critères de stabilité.
Dans les deux cas, elle y aura gagné.
Pendant ces vingt années, et malgré des phases où elle a pu apparaître comme l’homme malade de l’Europe, l’Allemagne a testé sa nouvelle force. Elle a procédé à une « mise au pas » de ses partenaires sur ce grand chantier qu’est la restructuration à l’allemande de l’espace européen.
C’est Wolfgang Schäuble, alors membre du directoire de la CDU, qui semble avoir donné le coup d’envoi pour la création d’eurodistricts, lorsqu’il a plaidé en faveur d’un grand district européen autour de Strasbourg (juin 2002).
Plusieurs eurodistricts ont alors vu le jour le long de la frontière franco-allemande - l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau (2005), l’Eurodistrict Fribourg/Centre et Sud Alsace (2006), l’Eurodistrict trinational de Bâle (2007), l’Eurodistrict Regio Pamina (2008), l’Eurodistrict SaarMoselle (2010). Il y a eu aussi l’Eurodistrict de l’espace catalan transfrontalier (2007) et l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai (2008).
Tous servent à un titre ou à un autre les intérêts de l’Allemagne : ses ambitions économiques, ses projets européens inspirés par sa vision de l’histoire, et sa volonté d’ethniciser le politique. Sans compter qu’ « il faut défaire un peu la France pour faire l’Europe », comme l’a dit en 2001 Rudolf von Thadden. [2]
Au service de l’économie allemande
En mai 2010, l’association « Zukunft SaarMoselle Avenir » créée en 1997 a cédé sa place à l’Eurodistrict SaarMoselle, qui a le statut juridique de GECT (Groupement européen de coopération transfrontalière) [3].
C’était prévu pour février, mais le ministère de l’Économie allemand, en charge de ce dossier, avait apporté des modifications rédactionnelles aux statuts proposés par les partenaires, et il a fallu valider la nouvelle charte. La chargée de mission Eurodistrict au Landratsamt de l’Ortenau a expliqué le processus d’autorisation étatique prévu par les directives européennes :
"En France, la Direction générale des collectivités locales/DGCL, du ministère de l’Intérieur est responsable du dossier autant que le ministère des Affaires étrangères. En Allemagne, ce rôle est dévolu au ministère de l’Economie, qui doit, de plus, se concerter avec les autres ministères concernés" [4].
Pour l’Allemagne, l’intérêt principal de ces nouvelles entités administratives semble être leur enjeu économique. Prenons l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau. Dans le domaine de l’agriculture, il y a côté allemand un projet Europa-Farm, dont le promoteur est un groupe financier du Sud de l’Allemagne. Ce sera une sorte de ferme géante, où les visiteurs pourront voir "comment fonctionne l’agriculture du vingt-et-unième siècle".
Un marché paysan permettra d’en commercialiser les produits. L’offre pourrait être complétée par les productions d’agriculteurs du « voisinage immédiat » et de la région du Rhin supérieur. Les promoteurs souhaitent faire venir des produits agricoles et des … visiteurs de l’Alsace et du Nord de la Suisse [5].
Le site retenu se trouve bien dans l’Ortenau, qui est la partie allemande de cet eurodistrict. Mais dans une lettre de soutien, le député du Bundestag Peter Weiß a pour seuls repères l’Allemagne et l’intérêt local de sa « südbadische Heimat » en matière d’agriculture et de commerce [6].
Il n’est pas question d’Eurodistrict.
Parmi les partenaires [7] de ce projet ne figure aucun Français. Mais on y trouve la société de conseil aux communes et aux entreprises de Klaus Brodbeck. Celui-ci a été de 2000 à 2008 Landrat [8] (FDP) de l’Ortenaukreis. Pour vendre ses services, il indique entre autres comme « références » sa fonction de négociateur lors de la création de l’Eurodistrict, et celle, temporaire, de porte-parole allemand qu’il y a exercée [9].
L’Eurodistrict lui sert ainsi de carte de visite pour son activité professionnelle présente, au service de l’économie allemande. Vu de l’extérieur, il y a là comme un conflit d’intérêt, et un manque d’égard envers la partie française.
(..)
Lors d’une manifestation sur l’emploi organisée dans le cadre de la Foire européenne de Strasbourg en septembre 2009, le directeur de la Wirtschaftsregion Ortenau a déclaré que « dans les prochaines années, en raison de l’arrivée de classes d’âge creuses, et du fait qu’il devient de plus en plus difficile de répondre aux besoins en personnel qualifié, les entreprises allemandes devront trouver environ 30 000 apprentis français » [10].
On prépare aussi l’avenir du marché du travail allemand dans une manifestation comme la Foire d’Offenburg (la ville fait partie de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau). Cette année, une section en était consacrée à l’information sur l’emploi. Un membre de la Chambre de commerce et d’industrie Südlicher Oberrhein y a déclaré que "d’ici 2025, nous aurons 26% de moins de jeunes ayant terminé leur scolarité" et que "d’ores et déjà, un sixième des entreprises dont nous nous occupons ressentent les effets de la mutation démographique".
Et il y fut question de la nécessité d’être entendu "par des jeunes en Alsace, car en Alsace, l’évolution démographique a dix ans de retard sur la nôtre." Le quotidien bilingue 2ufer en a conclu que "le marché du travail de demain a besoin de salariés de l’Alsace voisine", et que, "inversement, la proximité du marché du travail badois va sauver l’Alsace de la menace du chômage", allant jusqu’à rêver d’ "un grandiose avenir commun franco-allemand" [11].
Pour la France, ce n’est pas vraiment du "gagnant-gagnant".
On ne peut s’empêcher de penser au Roi des aulnes de Michel Tournier, où Abel Tiffauges, prisonnier de guerre en Mazurie, est chargé d’enlever des enfants pour grossir les rangs d’une école para-militaire du Troisième Reich.
Aujourd’hui, l’Allemagne est en quête de personnel pour son industrie, et se fait rabatteur de chair fraîche sur nos terres. Avec l’apport de sa jeunesse, la France devrait pouvoir se doter pour son propre compte d’une industrie florissante dans cette région, au lieu de fournir simplement la main d’oeuvre à celle de notre voisin.
Une réécriture de l’histoire
L’Association des régions frontalières européennes (ARFE), fondée en 1971 à Bonn, est à l’origine de la charte européenne des régions frontalières et transfrontalières. Celle-ci commence par une définition bien allemande des frontières comme « cicatrices
de l’histoire ». Les structures transfrontalières inventées ces dernières années sont destinées à en effacer les dernières traces.
C’est ce qu’apprécie le quotidien 2ufer dans le cas, par exemple, du GECT West-Vlaanderen/Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale, qui a succédé en 2009 à la Plate-forme du même nom. La partie française y est présentée comme « une région qui faisait autrefois partie, sous le nom de Westhoek, du comté historique de Flandre », région « aujourd’hui répartie sur deux États ».
Le GECT nouvellement créé doit « mettre fin, en partie du moins, à cette séparation ». Une (ré)vision analogue de l’histoire prévaut pour le GECT qui comprend l’Aragon, la Catalogne et les îles Baléares ainsi que le Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon.
Situé dans l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, il a été lancé officiellement en 2009. Une fois rappelé que "l’union de la région espagnole Gerona et du département des Pyrénées-orientales, la Catalogne du Nord par conséquent", a été nommée "Eurodistrict de l’espace catalan transfrontalier", on réécrit l’histoire : "En 1659, le Nord de la Catalogne avait été séparé du Sud par la Paix des Pyrénées. Une séparation qui durera jusqu’en 2009, date de la réunification, du moins au niveau régional et local. Grâce au GECT." (11 février 2010) [12]
Quand il s’agit de l’Allemagne, les eurodistricts ont à voir avec un passé plus récent. Pour le maire de Lahr, l’intégration du projet d’Eurodistrict [Strasbourg-Ortenau] au sein de la région métropolitaine du Rhin supérieur et de l’Union Européenne des 27 « s’inscrit dans une entreprise plus large consistant à surmonter les difficultés de l’histoire ("Geschichte bewältigen") ».
Il en voit comme preuve « le stationnement pacifique de la brigade franco-allemande à Illkirch ». Mais à l’entendre ajouter que « cette région doit ne faire qu’un tout », on est en droit de se demander si, dans l’esprit de nos voisins, l’idée d’un Gau Oberrhein est elle aussi « surmontée » [13].
Pour les partisans de la coopération transfrontalière ainsi réglementée, les institutions propres des eurodistricts doivent évoluer vers encore plus d’intégration. Du côté français, il est envisagé qu’à plus long terme, leur statut juridique de GECT permette de « construire une véritable intercommunalité transfrontalière privilégiant le principe de codécision » [14].
(..)
Du côté allemand, on s’est engagé à fond dans le projet « Eurodistrict » dès qu’il a été lancé (2003). Klaus Brodbeck, alors chef administratif de l’Ortenaukreis, a déclaré que l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau n’était pas "une affaire à court terme", et qu’un jour, "quand cette vision deviendra réalité, il y aura probablement un Parlement commun, avec deux langues officielles". Mais d’ores et déjà, le maire de Lahr voit dans le statut juridique de GECT octroyé en février 2010 à l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau une forme de "Constitution" [16].
Quant à Marcus Obrecht, nommé premier Secrétaire général de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau en avril 2010, il apprécie que celui-ci "dispose, grâce à la prise de décision à la majorité simple [17] du Conseil de l’Eurodistrict, d’un élément qui manque dans d’autres structures transfrontalières ailleurs".
Il voit dans l’Eurodistrict „une possibilité de créer une Europe à petite échelle. Nous avons ici des institutions « comparables » :
le Conseil de l’Eurodistrict correspondrait au Parlement européen, le bureau au Conseil des ministres et le nouveau secrétariat aura un rôle comparable à celui de la Commission européenne, sans toutefois interpréter cela au premier degré [18].
Gageons que le joujou tiendra ses promesses.
Certains Allemands prennent vraiment au pied de la lettre la notion d’appartenance à un eurodistrict. Lors des élections régionales de mars 2010, un journaliste s’est ainsi servi sur le site de 2ufer d’un drôle d’argument face au score de l’extrême-droite :
"En tant qu’Allemands, qu’habitants de l’Ortenaukreis, qu’eurodistrictiens, nous ne pouvons accepter cela. Étant donné que le nouvel eurodistrict Strasbourg-Ortenau existe enfin, cette élection du Conseil régional nous concerne au même titre que nos voisins en Alsace. De même que nos élections régionales à nous concernent nos voisins alsaciens […] Si on veut faire des choses ensemble, de tels résultats ne sont pas sans effet sur ce qu’on a de commun, sur ce qu’on a créé en commun, sur la vie commune ! L’Alsace n’est pas l’Alsace des gens de droite (sic), elle appartient à ceux qui vivent ici, et nous en sommes nous aussi, notamment depuis la naissance de l’eurodistrict. Nous tous dans cette région sommes responsables du côté allemand comme du côté alsacien" [19].
Y a-t-il beaucoup de Français pour vouloir exercer cette sorte d’emprise chez le voisin ?
Dans ce média en ligne, on va jusqu’à une forme d’annexion de la partie française par le moyen de l’image. Un article sur ces élections régionales est ainsi illustré par la photo d’un bulletin de vote … allemand (avec des cases à cocher). La photo illustrant un autre article, sur l’annonce faite par le Président de la République d’installer des policiers dans des écoles jugées "sensibles", montre un membre de la police allemande, avec un dossard "Polizei". [20]
Évoquons pour finir deux acteurs allemands de la coopération transfrontalière, les Clev. Elle, Kristine Clev, est « chargée de développement /Aménagement du territoire et transports » dans l’administration de l’Eurodistrict Regio Pamina (Pa = Palatinat du Sud, Mi = Mittlerer Oberrhein, Na = Nord de l’Alsace).
Mais elle figure également dans l’organigramme de la Metropolregion Rhein-Neckar. (..)
Chacun à un bout de la chaîne, ils incarnent la cohésion d’un système d’organisation de l’espace européen dont l’Allemagne est le principal maître d’oeuvre.
Ethnicisation
Les eurodistricts sont des pièces du puzzle « Europe des régions à caractère ethnique ». Ils fournissent la structure territoriale nécessaire pour cette recomposition, dans l’esprit de l’appel lancé par les rédacteurs de 2ufer lors de la création du GECT Aragon/Catalogne/Baléares/Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon :
« Catalans de tous les pays, unissez-vous ! ».
Le sentiment d’appartenance commune que l’on veut susciter à tout prix chez les habitants/cobayes des eurodistricts est un élément qui revient sans cesse dans le harcèlement ethnique. Avec, il est vrai, peu de résultats jusqu’à présent chez les citoyens autres que les professionnels du transfrontalier européen.
Pour y remédier, le Comité économique et social d’Alsace propose entre autres « que les structures existantes, institutionnelles ou non, renforcent leurs actions de communication afin de permettre à la population de mieux connaître l’espace du Rhin supérieur [22] ».
Il souligne que « l’appropriation par le citoyen […] de cet espace constitue la base pour permettre l’émergence d’une identité rhénane à laquelle il pourra s’identifier et qui pourra servir de fondement à la mise en œuvre de la cohésion territoriale ».
Le CESA propose également la mise en place de « représentations » des partenaires dans le pays voisin « pour favoriser une préhension de l’identité commune » [23].
Le rapport ainsi établi entre identité et territoire est un vrai cercle vicieux, et représente un véritable danger [24].
Tout cela est fait avec méthode.
En mars 2010 s’est tenue à Strasbourg la 18e Session plénière du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux. Le Congrès a entre autres examiné le Rapport sur « Les langues minoritaires : un atout pour le développement régional », dans lequel il invite le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe « à reconnaître le rôle des minorités linguistiques dans la coopération transfrontalière et à les associer pleinement aux projets transfrontaliers et à leur planification » [25].(..)
Ainsi va l’interconnexion : de proche en proche, un bout de région française se trouve impliqué dans la mise en œuvre d’intérêts qui ne sont plus exclusivement ceux de la France. (..)
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-au-nom-de-l-europe-comment-les-allemands-veulent-detricoter-la-france-53396362.html
Israël prédateur au LIBAN (pétrole) ?
Israël s'est décidé à commencer des recherches, vraisemblablement dès 2012, au large de ses côtes, et a « multiplié les menaces à l'égard du Liban pour l'empêcher de revendiquer ses droits légitimes sur les fonds marins dans une zone qui pourrait être controversée ».
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-du-petrole-au-liban-un-nouveau-litige-avec-israel-53399728.html
http://laplote.blogs.courrierinternational.com/
Assad et Chavez appellent à la
formation d’un Mouvement des alliés libres
(site de Thierry Meyssan)
A l’issue de la visite officielle du président syrien Bachar el-Assad à Caracas, il a proposé à son hôte vénézuélien Hugo Chavez Frias de formaliser les relations entre les Etats qui se battent pour leur souveraineté face à l’hégémonie états-unienne et à son bras armé, Israël.
Les deux hommes ont évoqué la création d’un Mouvement des alliés libres, qui serait composé prioritairement des Etats accusés par Washington d’appartenir à un Axe du Mal, et dont le secrétaire général serait M. Chavez.
... [De même que le Venezuela a promu la création de l’UNASUR pour se substituer à l’OEA défaillant, le Mouvement des alliés libres pourrait se substituer au Mouvement des non-alignés dont certains membres sont en réalité soumis aux Etats-Unis.] http://www.voltairenet.org/article166111.htm
USA
et la mort du monde
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14059&rech=24211#24211
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