Alliance vraie Gauche et Gaulliens authentiques
par Eva R-sistons
Bonjour amis Lecteurs,
Je reçois à l'instant un texte sur le Gaullisme, sur sa philosophie intemporelle. Comme il est facile de la caricaturer, de réduire de Gaulle à un conservateur, alors qu'à sa façon il était un révolutionnaire. Il est temps de le redécouvrir, comme il est temps de lire ou de relire Marx, d'une actualité brûlante, et aussi de ne pas céder à la propagande éhontée des Médias qui criminalisent le socialisme, le communisme - tout en insistant sur le devoir de commémorer Guy Moquet... afin de nous préparer à mourir pour la France ? Et en oubliant, bien sûr, qu'il est mort pour défendre un idéal, non seulement de liberté mais d'abord et avant tout de Justice.
Lorsque je militais au PS (aile gauche chevènementiste, pour orienter vraiment à gauche le PS), j'étais en relation avec les camarades du PC, dans le cadre de l'Union de la Gauche. C'était un pur bonheur: Les militants du parti communiste sont idéalistes, généreux, intègres, dévoués, sincères, honnêtes... des qualités de plus en plus rares aujourd'hui ! Je ne comprends pas pourquoi beaucoup d'entre eux oublient actuellement les fondamentaux de leurs combats pour la Justice auprès des "socialistes". On ne pactise pas avec un PS de plus en plus résigné au libéralisme broyeur de vies, acceptant la tyrannie de la bureaucratie militaro-financière de Bruxelles, privatisant les services publics, englué dans ses luttes de chefs, collabo du grand capital atlantico-sioniste, soumis aux forces les plus anti-sociales, assassinant jour après jour les grandes conquêtes populaires du Conseil National de la Résistance gaullo-communiste, et absent des luttes populaires pour une vie digne.
S'il y a parmi mes Lecteurs des personnes qui ne connaissent pas le programme du CNR, je les invite à le découvrir. On lui doit les conquêtes sociales les plus essentielles, celles-là mêmes pour lesquelles tant de nos aiëux sont morts, et qui sont aujourd'hui détricotées les unes après les autres par un gouvernement au service des SEULS intérêts du Grand Capital accentuant jour après jour les inégalités, et oh combien mortifère - et cela au moment même où, en pleine crise, on découvre justement la nécessité incontournable de protéger les citoyens contre les assauts d'une Finance débridée, folle. Même Sarkozy l'a reconnu: Si la France résiste mieux, c'est grâce à son modèle social. Et on veut le détruire ? Alors qu'au contraire, il faudrait le fortifier, l'approfondir, et même oser, oui oser, en plein océan ultra-libéral, mettre en place des mesures radicales, privant par exemple les banques de leurs prérogatives pour rendre à la Nation la maîtrise de sa monnaie, et ce faisant, éviter à nos enfants de supporter le poids insoutenable de nos excès et de notre imprévoyance. Le fardeau de la Dette est monstrueusement égoïste et inconséquent. Et il se creuse pour protéger les plus nantis derrière des boucliers, notamment fiscaux, insupportables, et, honte suprême, afin d' aider les banques à se permettre les fantaisies et les excès les plus fous.
Ceux qui ont en mains les destinées des Nations sont non seulement irresponsables, mais cyniquement au service de Maîtres indifférents à la souffrance des peuples, au point de tuer l'idée même de Nation, de souveraineté, et de mettre en péril la vie d'innombrables citoyens. Les suicides liés aux méthodes modernes de management en sont une cruelle illustration. Et tandis que les Puissants peuvent tout se permettre, même les crimes financiers ou militaires les plus odieux, en toute impunité, la chasse aux pas de chance, aux mal nés, aux trop basanés, aux trop différents, aux trop faibles... se fait chaque jour plus impitoyable, plus castratrice, au risque de tuer les idéaux français républicains de liberté, d'égalité, de fraternité.
"Un sioniste déguisé en écolo"
La coupe est pleine. Le PS a raté une occasion historique de s'opposer avec détermination et énergie aux forces les plus réactionnaires que notre pays ait connues depuis Vichy, stigmatisant en particulier certaines couches de la population, il est discrédité, et son navire est déserté par de trop nombreux éléments pour que le fait ne soit pas significatif, ainsi Kouchner incarnait il y a bien longtemps une certaine idée de la solidarité envers les plus souffrants, il est aujourd'hui l'un des plus misérables agents du néoconservatisme bushiste, Martin Hirsh le successeur de l'Abbé Pierre mon ami est au service du fossoyeur de la France, même pas franchement car il n'en accepte pas le titre plein et entier, Michel Rocard le fondateur du PSU a fini, après d'ailleurs que je l'aie combattu au sein du PS en me présentant contre lui, par rompre définitivement les amarres avec ce qui lui restait de Gauche, au point de discréditer en permanence son propre camp, et j'en passe, de meilleures. Si le PS tombe entre les mains de l'adversaire des couches populaires au sein du FMI, D. Strauss-Kahn, il sera définitivement déconsidéré. Quant aux Verts-Rouges, acoquinés avec le sioniste déguisé en écolo Cohn-Bendit, et malgré la présence de José Bové, ils se fourvoient de plus en plus dans un magma libéralo-vaguement social, au point d'être appelés à devenir la roue de secours verte du capitalisme en perdition. La Gauche anti-capitaliste n'a pas réussi à réunir les forces vives de l'Opposition, et les deux dirigeants de Gauche qui, eux, sont fidèles aux idéaux de Justice sociale et d'authentiques hommes d'Etat, Chevènement et Mélenchon, sont écartés du débat politique par les Médias traîtres aux peuples dès qu'ils deviennent une menace pour le Grand Désordre Planétaire. Pour finir, les camarades du PC ne parviennent pas à couper les amarrres qui les relient au vaisseau socialiste en perdition. Triste tableau, en vérité... Vers quoi se tourner, vers quoi espérer encore ?
Et voici que je reçois un texte sur la philosophie du Gaullisme, écrit par Geneviève Blache, http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=476, "Résistance et Renouveau Gaulliste", en même temps que la liste des nouvelles parutions du Comité Valmy qui perpétue l'idéal de résistance de Jean Moulin, site très à gauche, pour l'indépendance nationale, et infiniment attaché aux plus belles valeurs gaulliennes, comme moi. De quoi alimenter ma réflexion, à l'heure où les Oppositions sont inexistantes ou marginalisées, voire neutralisées par des Médias aux ordres seulement des Puissants et de l'industrie militaro-financière, à l'heure, aussi, où la France profonde désabusée voit en D. de Villepin le meilleur opposant à Sarkozy, bref, un possible recours pour échapper à l'horreur sarkozienne morale, économique, sociale, culturelle, diplomatique... qui détruit peu à peu et sans doute de façon irréversible, la France, son tisse social, son prestige à l'étranger...
A D. de Villepin, je voudrais dire avec force au nom des Français: Si tu veux servir la France en servant le Grand Capital apatride anglo-saxon, en reniant les principes gaulliens, révolutionnaires, souhaitant notamment réconcilier Capital et Travail, alors tu ne serviras pas la France et les Français, tu iras droit dans le mur. Les citoyens de ce pays sont viscéralement attachés à la Justice sociale, à leurs services publics qu'ils ne veulent pas voir privatisés, à la retraite par répartition, aux protections sociales et du Travail, à la S.S. d'hier, aux principes républicains, à la laïcité... Si tu reviens sur les grandes conquêtes sociales du CNR élaborées par une sorte de coalition Gaulistes et Communistes, alors non seulement, si tu es un jour au Pouvoir, tu perdras la confiance des Français, mais tu desserviras ton pays et... l'idéal gaulliste que tu prétends aujourd'hui incarner, perpétuer. Je sais que, par tes origines - qui sont les miennes, saches-le, et je suis la preuve même qu'il est possible de les transcender - , tu baignes dans un milieu qui ne connaît rien aux souffrances populaires, qui n'imagine pas un seul instant les drames du chômage, de la misère, du désespoir, des impasses quotidiennes; Mais si tu ne fais pas l'effort vital de te libérer des chaînes de ta naissance, de tes privilèges, de tes cécités, si tu ne t'entoures pas d'authentiques hommes et femmes de Gauche, de militants de terrain, de syndicalistes se battant pour l'emploi, de communistes comme le Gl de Gaulle l'a fait avec profit, au point de déterminer la politique pour un demi siècle, si tu restes dans une bulle confortable, alors ce n'est pas la peine et de briguer le Pouvoir, et de prétendre incarner la pensée gaulliste. Il faut faire ta mue complète, si tu veux avoir une chance de gagner la confiance des Français, et de la conserver, et aussi d'écrire une page d'Histoire, réellement gaullienne, comme tu l'as à jamais fait à l'ONU, pour la fierté des Français et pour le bonheur des peuples écrasés par l'arrogance de l'Empire.
Un gouvernement d'union nationale
De Villepin mis à part, reste qu'à défaut d'avoir les uns et les autres le Pouvoir dont nous rêvons, il faut faire preuve de pragmatisme et songer d'abord et avant tout à abattre la forteresse sarkozienne, qui a tout verrouillé même la Justice - au moment où, rageusement et de façon mesquine, notre Président s'en prend juridiquement à D. de Villepin son rival, pour abattre la dernière possibilité d'alternance démocratique en France et afin de continuer la destruction méthodique des traditions et des valeurs de notre pays - et, trahison suprême, pour l'américaniser !!!
Et au moment où je reçois ces articles d'une fraction de Gaullo-communistes, j'ose dans le contexte actuel très particulier, prôner un retour à une époque pas vraiment lointaine, celle du CNR, j'ose plaider pour une alliance entre les authentiques Gaulliens et les forces les plus progressistes de notre pays, rouges, vertes, nationales, républicaines... afin que l'on puisse mener le seul combat qui, aujourd'hui, puisse renverser les forces les plus rétrogrades et anti-démocratiques, et redresser la France, redonner espoir à notre pays, particulièrement à ses citoyens les plus meurtris. Bref, j'appelle à une alliance républicaine originale (le Gl de Gaulle était un grand rassembleur) entre de Villepin, Dupont-Aignan, Védrine, Chevènement, Melenchon, M.G. Buffet, Bové, Royal, Bayrou, Lepage, Hue, Zuccarelli, Taubira...
Il est des moments historiques où il faut faire preuve non seulement de pragmatisme, mais d'audace, d'imagination. Pour redonner espérance à un pays en pleine déliquescence et en voie d'asservissement au CRIF et aux Anglo-Saxons.
Eva R-sistons
Résistance et Renouveau Gaulliste
Geneviève Blache - 19.10.9
Aujourd’hui, nombre de personnes se réclament du gaullisme, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Cependant, peu nombreuses sont celles qui ont, en son temps diffusé, ou diffusent actuellement, toute la philosophie de Charles de Gaulle dans son essence. La connaissent-ils, seulement ? On peut alors penser que le personnel politique, toutes catégories confondues, ou presque, après l’avoir, travestie par ignorance ou opportunité, continue délibérément de le faire.
Sciemment, on a « momifié » Charles de Gaulle dans le rôle du héros du 18 Juin... mais, qui peut être opposé aujourd’hui à cette action patriotique ? Car, sa mystique, dans le sens de croyance absolue autour d’une « certaine idée de la France » nationale et républicaine, était bien plus élevée. Bien au-delà de l’idée - celle sur laquelle on ne transige pas - qu’il avait de l’indépendance nationale et du respect du peuple souverain, il espérait pouvoir ériger un vaste projet de mutation de société, englobant participation dans la politique économique et sociale. Il disait de l’économie, « qu’elle est la condition de tout, et en particulier la condition du progrès social. »
Si il y a plusieurs visions du gaullisme, sans les faire toutes siennes, on ne peut, ni ne doit, pour autant, les occulter ou les déformer.
Au début de la guerre, il a déjà analysé ce qu’il appelle une crise de société. Lors du discours fondateur qu’il prononce à Londres le 1er avril 1942, où il ébauche les grandes lignes de sa conception qu’il a de la politique, il soutient une thèse qu’il défendait déjà dans un mémorandum qu’il adressa à des personnalités civiles et militaire le 24 janvier 1940 :
« ... c’est une révolution, [la guerre], que la France, trahie par ses élites dirigeantes et par ses privilégiés, a commencé d’accomplir. Et je dois dire, à ce sujet, que les gens qui dans le monde, se figureraient pouvoir retrouver, après le dernier coup de canon, une France politiquement, socialement, moralement pareille à celle qu’ils ont jadis connue, commettraient une insigne erreur ».
De Gaulle était un révolutionnaire, d’ailleurs, ne le revendiquait-il pas ?
Lorsqu’il dit :
« Si une révolution consiste à changer profondément ce qui est, notamment en ce qui concerne la dignité et la condition ouvrières, alors certainement c’en est une. Et moi, je ne suis pas gêné dans ce sens-là d’être un révolutionnaire, comme je l’ai été si souvent. »
Ou, il dit encore, lorsqu’il reçoit Jean Moulin à Londres en 1942 :
« Quand nous aurons gagné la guerre, il nous faudra rendre à l’Homme sa dignité ».
Malheureusement, force est de constater, que l’homme fut souvent trahi, surtout par les siens. La majorité qui le mit au pouvoir, espérait que, après qu’il eut réglé le problème épineux de l’Algérie, où tout le monde s’était bien empêtré, il serait alors l’otage d’une certaine classe conservatrice, et devrait céder alors à leurs exigences. Ayant fait le sale boulot, le risque passé, ou il serait de droite, ou il ne serait pas !
Mais, cela c’était sans compter sur la clairvoyance et la prescience d’une grande majorité du peuple qui le soutenait.
Dès lors, il fallu faire du Général un homme autoritaire, d’une autre époque, ne se préoccupant pas de l’intérêt du peuple. Avec l’aide d’une partie de son entourage, dévoué au monde libéral, aux intérêts des oligarchies, on a englué le rebelle, qui disait « que la bourgeoisie avait fait son temps, et qu’il fallait associer les salariés au progrès économique et social ».
En juin 1968, il disait encore « La propriété, la direction, le bénéfice des entreprises dans le système capitaliste n’appartient qu’au capital. Alors ceux qui ne le possèdent pas, se trouvent dans une sorte d’aliénation, (...) Non, le capitalisme du point de vue de l’homme n’offre pas de solution satisfaisante. (...) Elle, [la participation] change la condition de l’homme au milieu de la civilisation moderne. (...) C’est la voie dans laquelle il faut marcher. »
Avec d’autres gaullistes de l’Arc Républicain, nous considérons que la participation, telle qu’elle était prévue dans le programme du CNR, non seulement ne s’oppose pas à la lutte des classes que nous constatons en permanence, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale, mais qu’elle est, dans la réalité concrète du combat contemporain pour le progrès social, indissociable de celle-ci.
Il est certain que, l’homme d’État qui considérait que « le libéralisme était devenu une chose inconcevable et insupportable », ambitionnait de combattre la loi d’airain du capitalisme par sa politique sociale. Il représentait un danger pour une grande partie du microcosme politique de la droite à la gauche, ainsi que pour le capital, et la finance, tout cet univers aidé dans sa désinformation par la presse de toutes sensibilités, et de certains syndicats inféodés financièrement à la CIA.
D’ailleurs, nous n’ignorons pas qu’après le référendum perdu de 1969, la Bourse a salué l’événement par une envolée des cours spectaculaire, tandis que les spéculateurs s’enrichissaient !
Au Conseil des Ministres du 12 décembre 1962, le Président de la République décline la marche à suivre de l’équipe gouvernementale :
Alors le 1er Ministre de répliquer en aparté :
« ils ont farci la tête du Général de leurs rêveries », [dit-il en parlant de Gilbert Grandval, alors Ministre du Travail, René Capitant et Louis Vallon,] et il ajoutera « il faut le mettre à l’abri de ces billevesées. »
Je ne peux pas terminer mon propos, sans dire quelques mots concernant ce général atypique et inclassable en politique, dont le philosophe marxiste Louis Althusser dit : « Le père de Gaulle, tout de même, il faut y aller voir d’un peu plus près ».
Si, ayant embrassé la carrière militaire, afin de servir la France, il sait désobéir à bon escient le 18 juin, montrant le chemin de la Résistance, qui permettra à la France et aux Français, de ne pas sombrer dans le déshonneur, il sait aussi, à travers son action internationaliste et anti-impérialiste parler aux peuples du monde entier, que ce soit à Phnom Penh, à Mexico, ou le peuple le porta en triomphe, au Liban où, atterrissant à l’aéroport de Beyrouth, on voyait que, pour rendre hommage à sa politique, son effigie y était installée, sans oublier le « Vive le Québec libre », que peu on compris.
CDG, homme universel, rend la France universelle !
Oui, le peuple était fier de l’image de la France, non-alignée, dans une sorte de neutralité, en quelque sorte tiers-mondiste et, internationaliste. La voix de la France était partout reprise, France digne des Lumières et de sa Révolution, sur laquelle le monde entier prend encore exemple.
D’ailleurs, ne dit-il pas à Malraux :
« Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté des autres... »
ou encore :
« Si les États-unis deviennent consciemment maîtres du monde, vous verrez jusqu’où ira leur impérialisme. »
J’aimerai donc encore vous citer cette démarche importante, un extrait d’une note qui fut remise le 6 juin 1942, par CDG à Alexandre Bogomolov, ambassadeur de l’URSS à Londres auprès des gouvernements alliés, tirée des archives soviétiques et citée par Henri Christian Giraud.
Cette note est destinée à Molotov qui est le ministre des Affaires étrangères de l’URSS en guerre auquel elle a été effectivement transmise.
« L’impérialisme américain se manifeste sous des formes multiples et diverses.
Certains de ses représentants raisonnent en terme de domination des USA sur le monde occidental.
Ils appellent à la remise directe par la Grande-Bretagne de ses possessions américaines, en particulier sur celles sur lesquelles ont été organisé des bases américaines.
D’autres représentants de l’impérialisme économique, désirent que les USA instaurent un mode de vie pour le monde entier, qu’ils contrôlent et gèrent partout les ressources et le commerce. »
Il est plus que temps que le compromis historique se fasse autour de la nation et de la République, en conséquence de quoi, nous pensons que c’est dans le programme du CNR, dont je me suis permis de réactualiser la dernière phrase, que se trouve, à ce jour l’exemple à suivre :
« En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du programme réactualisé du CNR, selon l’élaboration qu’en ont faite ses membres inspirés par CDG et Jean Moulin, ainsi que par la Résistance intérieure. En avant pour ce combat et sa victoire, afin que VIVE LA FRANCE ! »
Geneviève Blache
Résistance et Renouveau Gaulliste
Colloque de l’ARP - Paris le 10/10/2009
http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=476
De nos mains et avec nos outils !
Par Georges Gastaud, Secrétaire National du P.R.C.F.
Source : Initiative Communiste - www.prcf.fr
Ah ! Si Mme Aubry, digne héritière de Papa Delors, refusait enfin « l’économie de marché ouverte sur le monde » de Maastricht !
Si Ste. Ségolène se souciait d’autre chose que de son très personnel « désir d’avenir » !
Si, cessant de diaboliser son histoire et de s’accrocher aux basques du P.S., le P.C.F. muté retrouvait gentiment « les rails de la lutte des classes » !
Si, s’arrachant au mythe trotskiste des « États-Unis d’Europe », le N.P.A. daignait dénoncer la casse du « produire en France », donc de l’emploi ouvrier, par le M.E.D.E.F. !
Si le jaunissant Chérèque, virant au rouge, autorisait Thibault à travailler au tous ensemble, au lieu de fustiger la <
Si la F.N.S.E.A. défendait les paysans !
Si l’U.N.E.F. ne trahissait plus les étudiants !
Si le Père-Noël remettait les collabos social-eurocrates sur le chemin de la Résistance… !
Mais comme ces miracles n’auront pas lieu, les marxistes obtus que nous sommes rappelleront la devise de l’Internationale : « L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » !
Unir les communistes
contre l’euro-criminalisation de leur histoire…
Sans leur unité d’action, comment les travailleurs résisteront-ils au battage anti-soviétique programmé pour commémorer le 9 novembre 1989 ? Comment le salarié intoxiqué par les médias saisira-t’il que la criminalisation du socialisme d’hier sert à détourner les masses de la résistance unie à la terrible crise capitaliste qui, à l’Est plus encore que chez nous, a substitué au plein emploi planifié des économies socialistes, le chômage engendré par la « concurrence libre et non faussée » ? ..
Sans intervention communiste unie aux usines, qui expliquera pourquoi l’état du monde a dramatiquement empiré depuis que la destruction du camp socialiste a permis aux capitalistes de re-mondialiser leur système prédateur, et que la transformation socialiste de la société est la seule issue durable à ces « merveilles » capitalistes que sont les licenciements à la louche, la privatisation de la poste, la ruine des éleveurs laitiers, les déremboursements Sécu, la fin de la retraite à 60 ans, le travail forcé du dimanche, et la « taxe carbone » que « Sarkohn-Bendit » veut faire payer aux salariés en exemptant « Total » et les gros transporteurs autoroutiers ?
C’est pourquoi le P.R.CF. propose aussi à tous les groupes vraiment communistes de manifester ensemble le 7 novembre à Paris. Avec le Mouvement communiste international renaissant, clamons à la face des médias : « Non à la fascisante criminalisation de l’U.R.S.S. qui nous a délivrés du nazisme ! Le capitalisme et son UE. mènent l’humanité dans le mur, l’avenir est au communisme ! »
Dans la foulée de l’abstention populaire aux européennes, le P.R.CF. propose aussi que les vrais communistes, du P.C.F ou pas, engagent ensemble une campagne sur le thème : « Europe capitaliste : pour s’en sortir, la France doit en sortir ! » Sans cela, il n’y aura pas de salut pour la classe ouvrière, la nation et le socialisme au XXIème siècle !
Aider le syndicalisme de classe
à construire le « tous ensemble »
Mais cela ne suffit pas : les quartiers populaires deviennent invivables alors que la Bourse se gave ! L’axe du mal capitaliste Bruxelles-Sarko-M.E.D.E.F. attaque tous azimuts : acquis, salaires, conditions de travail… Pour casser les conquêtes de 1945 et 1789, le grand capital veut appliquer partout le « management » France( ?) Télécom : harcèlement, déni de compétence, exclusion rampante des agents à statut, destruction de l’esprit « service public », basculement au « toutenglish » … Combien auront finalement coûté, en termes de dépressions et de suicides, la contre-réforme Quilès (divorce Poste/Télécom) et la privatisation décidée par le gouvernement Jospin-Buffet-Gayssot pour obéir à Maastricht ?
C’est pourquoi les syndicalistes adhérant au P.R.C.F. sont en première ligne pour construire avec les Conti, Goodyear, Wagon, etc., un large rassemblement syndical de lutte. Comme l’a montré la belle manif du 17/09, de plus en plus de cégétistes dénoncent l’euro-trahison et les « sarko’mpromissions » de leur état-major « tenu » par la C.E.S. !
Car les ouvriers ne sont pas amnésiques : tant que la C.G.T. savait unir le drapeau rouge ouvrier au drapeau tricolore du << au étaient acquis les … Immigrés Français classe de solidarité la devant reculait racisme le reculait, patronat France », en>
Produire en France pour coopérer
avec tous les peuples !
Car l’assaut frontal que Sarko-M.E.D.E.F, l’Europe et le F.M.I. « libre-échangiste » de D.S.K., mènent ensemble contre l’emploi productif en France, démembre et défigure notre pays : industrie déménagée, agriculture et pêche asphyxiées, laïcité républicaine dévitalisée, langue française sacrifiée au « tout-Anglais », acquis et services publics démantelés, souveraineté détruite par le traité de Lisbonne …
Alors oui, sans se soucier des « euro-trotskistes », « bobos-socialistes » et autres pseudo-internationalistes de salon, la classe ouvrière doit se saisir du mot d’ordre « produire en France, échanger avec le monde entier », sans quoi les ouvriers, techniciens, ingénieurs, chercheurs, paysans et artisans, seront marginalisés dans leur propre pays !
N’en déplaise au « socialiste » Huchon, président du Conseil Régional francilien, qui propose d’en finir avec la France, la gauche populaire sera balayée si elle ne se réapproprie pas la dialectique du patriotisme républicain et de l’internationalisme prolétarien qui inspira jadis les Communards et Jaurès, le P.C.F. de Duclos et des F.T.P.-M.O.I.
Le monde du travail et la nation républicaine doivent s’épauler mutuellement, ou l’extrême droite dévoiera l’arrachement légitime des gens à leur pays pour jeter la France dans les pires aventures.
POUR LA RESISTANCE ET LE RASSEMBLEMENT PROGRESSISTE ET REPUBLICAIN
Aussi le P.R.C.F soutient-il l’Arc Républicain de Progrès, qui regroupe des communistes, progressistes et gaullistes pour ouvrir une alternative progressiste, battre Sarko sans cautionner le P.S., Cohn-Bendit et le M.O.D.E.M.
Exigeons la sortie de l’U.E. ; réactualisons le programme du C.N.R. - progrès, indépendance, antiracisme et nationalisation des secteurs clés !
Lecteurs d’I.C., nous disposons des outils politiques nécessaires pour nous engager et construire. Le P.S. ne reviendra pas à gauche ; la dictature européenne ne sera jamais « sociale » et le P.C. muté a déjà vendu trois fois les « rails » de la lutte de classe.
Ce pouvoir U.M.P., sans précédent depuis 40, tire sa force des trahisons de la fausse gauche.
Alors comptons sur nos outils. Renforçons notre P.R.C.F. et notre journal, qui, malgré leurs moyens modestes, remuent ciel et terre pour unir les vrais communistes, les vrais syndicalistes et les francs républicains. « Elle tient l’avenir serré dans ses mains fines, ma France ! », chante Ferrat.
L’avenir, construisons-le dès aujourd’hui, de nos mains, et avec nos outils.
dimanche 18 octobre 2009, par Comité Valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article398
par le contre-amiral (2S ) Claude GAUCHERAND
Pour une politique extérieure
et de défense souveraine
Paris le 10 octobre 2009 - Colloque de l’Arc Républicain de Progrès
Il convient tout d’abord de rappeler le propos tenu par James Baker, alors Secrétaire d’Etat du Président Georges Bush en juin 1991 à Berlin, quelques mois après la chute du mur et la première guerre dévastatrice contre l’Irak, fixant pour « objectif à l’horizon 2011 la constitution d’une communauté euro-atlantique de Vancouver à Vladivostok », et d’y associer cette citation de Robert Mac Namara, ancien Secrétaire d’Etat à la Défense et ancien Président de la Banque Mondiale, peu soupçonnable d’anti-américanisme primaire :
« les Etats-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un Etat-voyou. »
Ceci nous dit bien pourquoi il est nécessaire de dégager notre pays d’une politique étrangère et de défense qui l’inféode chaque jour davantage au dit état-voyou, se fût-il autoproclamé la plus grande démocratie du monde.
Dans l’univers mondialisé qui est le nôtre, tous les pays sont interdépendants ; c’est pour ce motif que je préfère la notion de souveraineté à celle d’indépendance tout en reprenant la définition qu’en donnait le général De Gaulle à savoir :
- une constitution qui l’affirme,
- une armée qui la protège,
- une monnaie qui la manifeste,
- un peuple rassemblé qui la soutient.
Je vous laisse mesurer là l’état de dépendance et d’assujettissement auquel en 35 ans quatre Présidents ont rabaissé la France. La France aujourd’hui, c’est :
une constitution régulièrement charcutée à l’injonction de ses gardiens,
une armée professionnalisée ne sachant plus quel drapeau elle sert : celui de l’Europe ? De l’OTAN ? Les trois couleurs ?
une monnaie sans nationalité,
un peuple fracturé où apparaissent chaque jour de nouveaux clivages, communautés ethniques et religieuses voire générationnelles et régionales sinon régionalistes.(..)
C’est pourquoi notre politique étrangère se doit être non pas celle d’un membre parmi 27 du conseil européen mais bien celle d’un membre permanent du Conseil de Sécurité car c’est effectivement à ce niveau que se joue sa sécurité à long terme comme au quotidien, et cela, en s’appuyant sur sa qualité de membre éminent de la Francophonie.
Dans un premier temps il faut faire des choix qui touchent aussi à d’autres domaines car tout se tient : économie, diplomatie, culture, idéologie. Choisissons-nous un monde multipolaire ou unipolaire ? Primauté du droit international ou celle de la force et de la guerre préventive ? Respect de la souveraineté des nations ou devoir d’ingérence ? Indépendance souveraine ou assujettissement à l’hyper-puissance ? Economie contrôlée ou libéralisme sans frein ? Ouverture sur l’Islam, la Russie, l’Inde et la Chine ou droit-de-l’hommisme érigé en doctrine ?
Il y faudra une volonté politique sans faille s’appuyant sur une opinion publique avertie, pour conduire d’une part une politique de rupture passant, après le rejet par le peuple français du projet de « constitution » européenne, la révision au moins, la dénonciation au mieux du traité de Maëstricht et des suivants, la dénonciation du traité de l’Atlantique-nord et la reprise du contrôle national des forces armées, d’autre part maintenir un effort particulier dans le domaine de la Défense plus que jamais reposant sur une force de dissuasion nucléaire tous azimuts : car il est clair que sa maîtrise constitue encore aujourd’hui l’assurance ultime contre tout agresseur potentiel ne respecterait que la force (..)
Par ailleurs, si l’on veut bien admettre que toute entité divisée est condamnée à périr, alors toute politique doit tendre à refaire l’unité de notre pays en combattant toutes les formes de communautarisme ethnique, religieux, régionaliste : de ce point de vue la remise en place d’un service national tant civil que militaire pour jeunes gens des deux sexes constituerait un élément essentiel de l’homogénéisation de la société, occasion d’un bilan de santé et culturel alors que l’illettrisme touche prés de 10 °/o de la population. Une occasion aussi de faire ou compléter l’éducation civique de ceux pour qui la vision de la France se réduit trop souvent à celle d’un « quartier » parce qu’ils n’en ont pas connu d’autre.
L’indépendance et la souveraineté ont un coût : ce sera celui d’une guerre larvée dans tous les domaines avec Washington et ses féaux européens, en attendant que l’exemple une fois donné, les choses changent aussi dans le reste de l’Europe. C’est à un conflit long, sournois, multiformes qu’il faudra faire face, celui millénaire des nations contre les empires, couvrant toute la panoplie des armes : militaires peut-être ; diplomatiques sûrement ; économiques et financières bien sûr ; de façon plus insidieuse, culturelles aussi, - il ne devrait plus être un secret pour personne que depuis 1945 Hollywood et le Pentagone entretiennent des relations étroites- les media en étant les efficaces vecteurs tandis que l’anglais, langue impériale, cherche et réussit à s’imposer comme langue officielle unique dans les organismes internationaux de toute nature. De ce point de vue le contrôle des media devra faire l’objet d’une grande attention. En dépit des protestations d’« amitié franco-américaine séculaire », c’est à toutes ces armes auxquelles notre nation se frotte depuis 1958.
Mais il faudra aussi compter avec le soutien, passif ou actif, de tous ceux pour qui une telle attitude de la France serait la bienvenue, conforme à ce qui est souvent attendu d’elle par les plus démunies des nations mais aussi parmi les plus puissantes.
La lutte contre le terrorisme est-elle une guerre ? Elle est, force est de le constater, le prétexte qui donne à l’OTAN et à sa machine de guerre l’occasion de trouver de nouveaux horizons qui ne sont pas ceux de l’Atlantique Nord, au-delà desquels se déployer, comme si le terrorisme se combattait avec des armées alors qu’il est en premier lieu enfant du désordre international, de la misère, de l’injustice et du désespoir sur les braises desquels soufflent sans scrupules des esprits maléfiques. Police et renseignement sont sans le moindre doute à la base du traitement de confort de ce mal frappant indistinctement hommes, femmes et enfants, civils au moins autant que forces de l’ordre, traitement qui consiste à préserver les innocents de tous les pays d’en payer le prix du sang. Il n’en demeure pas moins qu’il apparait à l’évidence que son traitement curatif relève de la Politique, de celle justement que les instances internationales - l’ONU au premier chef - ont vocation à résoudre. (..)
A ce moment de son histoire où la France est enchainée à l’Europe et à l’OTAN dans une lutte du « Bien contre le Mal », « de la Civilisation contre la Barbarie », nous devons nous poser la question : mais est-ce bien là la philosophie de notre nation dans sa relation au monde ?
J’ose croire avec Tocqueville que « notre peuple, lorsqu’on l’a arraché à son logis et à ses habitudes est prêt à tout oser, ingouvernable dés que l’exemple de la résistance est donné quelque part, jamais si asservi qu’il ne puisse encore briser le joug. »
Samedi 10 octobre 2009
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article396
Sélection de liens :
L'Occident ne gagnera jamais
en Afghanistan
On peut comprendre que les Occidentaux n’aient pas envie de perdre la face. Mais le sort semble joué, car il y en aura, des morts, parmi les civils et les forces de l’OTAN, et l’opinion publique aura de plus en plus de difficultés à supporter ces jeunes soldats morts pour une cause qu’ils ne comprennent plus, malgré la propagande aussi efficace que celle pour la pandémie ou la taxe carbone. Des morts et tant d’argent gaspillé alors que les moyens manquent dans tous ces pays pour contenir la tectonique sociale et l’apartheid économique galopant. Il n’y a plus qu’une seule solution, négocier le retrait sans perdre la face. L’opinion est prête mais le principal obstacle, c’est l’orgueil de nos dirigeants. Après la pandémie de l’indécence, voici le conflit de l’indécence, qui gaspille et tue les gens. Il est temps d’en sortir. Alors Barack, sache que tu seras jugé sur l’issue de ce conflit. Quelques années. Après il sera trop tard.
publié par Observeur
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=7276&rech=10484#7276
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-occident-ne-gagnera-jamais-en-63425#
L’Amérique et la paix dans le monde
ou l’utilisation de l’Islam pour déstabiliser la Chine !
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=7279&rech=10485#10485
Par expérience, ils savent que le nouveau président a été désigné pour appliquer le programme des forces occultes qui l’ont porté, à coups de centaines de millions de dollars, à la tête de « l’empire le plus puissant depuis l’empire Romain »(2). Pour mieux faire passer leur programme de déstabilisation de l’Asie, par talibans et Al Qaîda interposés, les décideurs du Complexe militaro- industriel vont se servir de la misère des communautés musulmanes du Pakistan et de l’Inde, ainsi que des frustrations de la Chine pour entraver et freiner l’ascension de ce grand pays qu’ils ont déjà classé comme « puissance rivale ». Conscients de ce que « les Etats-Unis sont la seule superpuissance au monde, combinant une puissance militaire dominante, un leadership technologique mondial et la plus grande économie du monde »(3), les think tanks du Complexe veulent préserver cette avance, estimant qu’« à l’heure actuelle, les Etats-Unis ne sont confrontés à aucun rival global. L’objectif d’une stratégie américaine ambitieuse devrait être de préserver et d’étendre cette position avantageuse aussi loin que possible dans le futur »(4).
Pour pérenniser leur domination sur le monde, les Etats-Unis ont mis au point une nouvelle stratégie, dénommée « Programme pour un nouveau siècle américain » dans lequel ils s’inquiètent du « déclin de la puissance des Etats-Unis et des problèmes que cela créerait dans l’exercice de leur leadership mondial… »(5). C’est ce qui explique les sommes colossales misées par le Complexe militaro-industriel pour faire élire un Noir, d’origine musulmane, dans le but de donner du crédit au semblant de changement de leur politique au Moyen-Orient et surtout mettre en application leur stratégie visant à déstabiliser, au moyen de l’Islam, le Pakistan et l’Afghanistan afin de créer une forte zone de turbulences qui s’étendra, par vagues successives, à l’Inde avec comme objectif majeur, la Chine.
Entre le départ des Soviétiques d’Afghanistan en février 1989 et l’installation de la République islamique en avril 1992, les Américains, tout en laissant les Afghans se dépêtrer dans leurs divisions, après s’en être servi pour abattre l’ours soviétique, envoyaient une mission composée du Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif accompagné de son chef d’état-major et du prince Turki El Fayçal, chef des services de renseignement saoudien et protecteur, avec les Américains, d’Oussama Ben Laden. Tout en étant à l’origine de la déstabilisation de ce pays, les Américains font mine de s’y intéresser en jetant un leurre : du fait de sa proximité avec la mer Caspienne, l’Afghanistan sera, disent-ils, la « seule route possible » du gazoduc de ce « nouvel eldorado » des hydrocarbures. D’où la prétendue nécessité de stabiliser ce pays. En janvier 1995, alors que la guerre fait rage, de nouveaux acteurs apparaissent, inventés de toutes pièces par l’ISI pakistanais, à l’instigation de la CIA et financés par l’Arabie Saoudite : les talibans(6)
.
Lorsqu’en septembre 1996 les talibans prennent Kaboul, Michael Bearden, ancien responsable de la CIA dans ce pays, déclare : « Ces gars ne sont pas les pires, des jeunes gens un peu fougueux, mais c’était mieux que la guerre civile… » (7). Même le vice-président de la firme Unocal, Chris Taggart, qualifie leur avance de « développement positif » (8). Donnant plus de consistance au leurre du « projet de gazoduc », cette firme ouvre un centre de formation à l’université d’Omaha pour former 137 Afghans aux techniques de construction de gazodusc. Mais ce prétendu projet est aussitôt enterré par Washington pour faire perdurer la déstabilisation de l’Afghanistan par l’envoi de Ben Laden qui était au Soudan, « à la recherche d’un refuge »... En fait, « lorsqu’en mars 1996 le Soudan proposa de livrer Ben Laden à Washington, Madeleine Albright prétexta une tension avec le Soudan pour fermer l’ambassade US à Khartoum » (9). La proposition soudanaise dura jusqu’au 19 mai 1996, date à laquelle Ben Laden quitta le Soudan pour l’Afghanistan. En écho à la manœuvre, le sous-secrétaire d’Etat américain, Scrobe Talbott, dévoile le véritable projet d’avenir réservé à ce pays, le 21 juillet 1997 : « La région (l’Afghanistan) pourrait devenir une pépinière de terroristes, un berceau de l’extrémisme politique et religieux et le théâtre d’une véritable guerre. » (10)
Les ingrédients pour le lancement, le 22 février 1998, du Front international islamique par Ben Laden, sont mis en place. Ce dernier, pour se rendre plus crédible, émet une « fetwa » autorisant les attentats anti-américains. Le 8 août 1998, des engins explosifs détruisent les ambassades de Dar Essalem et de Nairobi, consacrant ainsi le classement de Ben Laden comme ennemi public n° 1. Pour lui (leur) permettre de bien (lui) préparer ses caches, les Etats-Unis attendront plus de six mois avant de lancer un mandat d’arrêt international. Le leurre du « projet de gazoduc » n’avait plus lieu d’être… Washington va même jusqu’à manipuler le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire voter, le 15 septembre 1999, une résolution « exigeant des talibans l’extradition de Ben Laden… » Mais les talibans restent, et pour cause, des interlocuteurs pour les Etats-Unis, puisqu’ils permettent à Abderrahmane Zahid, ministre adjoint des Affaires étrangères taliban de donner, le 27 septembre, une conférence à Washington dans les locaux du Middle East Institute.
En fait, chaque négociation devient le prétexte pour pousser à une radicalisation des talibans, manipulés et manipulables à souhait. Ce qui poussa le diplomate algérien, Lakhdar Brahimi, à démissionner pour ne pas devenir complice de la manœuvre, mais n’empêcha pas les Etats-Unis de faire semblant de continuer à « réclamer Ben Laden », en proposant aux talibans, en contrepartie, un autre leurre : un « plan sérieux de reconstruction ». Ce nouveau leurre devint l’excuse tout trouvée pour que le Département d’Etat bloque l’enquête du Fédéral bureau of investigation (FBI) sur d’éventuelles implications de « Ben Laden et de ses complices talibans » dans l’attentat du mois d’octobre 2000, contre le navire de guerre Américain USS-Cole, à Aden, au Yémen. En fait, se rendant compte que l’agent du FBI, John O’Neil, surnommé « M. Ben Laden », avance bien dans son enquête et risque de comprendre le pourquoi du comment de cet attentat et découvrir les vrais commanditaires, Washington le fait expulser du Yémen le 5 juillet 2001. En savait-il trop ? Comme par hasard, on lui offre, fin août 2001, après sa démission provoquée du FBI, les fonctions de chef de la sécurité du World Trade Center, pour être sûr qu’il y laisserait les secrets dont il avait eu connaissance. En effet, de part la fonction dont il était nouvellement investi, il ne pouvait y échapper : John O’Neil devait y laisser la vie le 11 septembre.(11)
Pour les décideurs du Complexe, « la perspective est que l’Asie orientale deviendra une région de plus en plus importante, marquée par l’ascension de la puissance chinoise… »(12) ; aussi, estiment-ils nécessaire « d’accroître la puissance militaire des Etats-Unis en Asie orientale » qu’ils considèrent comme « la clé pour faire face à l’accession de la Chine au statut de grande puissance »(13). Ils sont convaincus qu’« aucune stratégie américaine ne peut empêcher les Chinois de défier le leadership régional américain »(14). Aussi, est-il conseillé dans cette étude de « sécuriser et étendre les zones de paix démocratiques, dissuader la montée de la concurrence d’une nouvelle grande puissance, défendre les régions-clés, exploiter la transformation de la guerre par les nouvelles technologies »(15).
En fait de transformation de la guerre et de nouvelles technologies, les stratèges du Pentagone comptent organiser les situations par islamistes interposés et manipulés par leur relais local qu’est l’ISI Pakistanais. Cette nouvelle stratégie consiste à « organiser les situations pour préserver la domination géopolitique des Etats-Unis en s’appuyant sur les fondations indiscutables d’une prééminence militaire des USA »(16).
Dans son « projet pour le nouveau siècle américain », le complexe s’est donné pour objectif de reconstruire les défenses de l’Amérique avec pour stratégie de « préserver et accroître la position (des USA) comme seule superpuissance militaire prééminente, pour une durée à venir aussi longue que possible »(17), en se donnant pour mission de redéployer les forces des USA pour répondre aux « réalités stratégiques du XXIe siècle en déployant des forces en Europe, au Moyen-Orient et surtout en Asie orientale, devenu le nouveau centre d’intérêt stratégique »(18). Et les analystes de cette stratégie de mettre en garde les décideurs du Complexe : « Si nous ne prenons pas nos responsabilités, nous susciterons des défis envers nos intérêts fondamentaux. L’histoire du XXe siècle doit nous enseigner qu’il est important d’organiser les situations avant que les crises ne surviennent et de faire face aux menaces avant qu’elles ne deviennent extrêmes. L’histoire du XXe siècle doit nous inciter à prendre fait et cause pour la domination américaine »(19). « L’inquiétude croissante » que manifestent les think tanks face à « l’ascension de la Chine en tant que puissance peut créer une dynamique qui peut menacer la capacité de l’Amérique à exercer sa puissance dominatrice… »(20). Voulant régenter toute la planète, ils estiment que « la prépondérance de la puissance américaine est si grande et ses intérêts globaux si larges qu’ils ne peuvent pas prétendre être indifférents à l’issue politique dans les Balkans, dans le Golfe persique ou même lorsqu’ils déploient des forces en Afrique »(21)
Après avoir organisé les situations en Palestine, par un blocage systématique de toute initiative de paix et le maintien d’un abcès permanent par le soutien inconditionnel de la politique annexionniste de l’Etat d’Israël, créé les conditions à même d’attiser le feu dans les Balkans jusqu’à l’implosion de la Yougoslavie, mis en place le « chaos constructif » en Irak pour avoir la mainmise et le contrôle sur l’un des plus grands gisements de pétrole de la planète, encouragé les « révolutions oranges » d’Ukraine et de Géorgie en les poussant à demander leur intégration à l’OTAN pour affaiblir la Russie, utilisé l’Afghanistan et le Pakistan pour en faire les principaux leviers de leur politique de déstabilisation de l’Asie, poussé à l’établissement, en Somalie, d’un foyer permanent de tension dans la région stratégique qu’est la Corne de l’Afrique, essayé à maintes reprises de déstabiliser le Liban, par Israël interposé, ou par centaines de millions de dollars, en jouant sur les « rivalités » intercommunautaires chiites/sunnites/chrétiens, favorisé la prétendue « rivalité » entre Perses et Arabes pour créer un foyer de tension propre à inciter des achats d’armement de la part des monarchies pétrolières, en brandissant le danger d’un Iran nucléaire, ils utilisent, à présent, un bon Noir américain d’origine musulmane, pour faire les yeux doux au monde musulman et s’en servir dans leurs desseins machiavéliques de domination du monde.
En prévision de tels projets, ce programme prévoit « de réduire la fréquence de la présence des porte-avions en Méditerranée et dans le Golfe tout en augmentant la présence de l’US Navy dans le Pacifique(22) et d’améliorer les capacités de l’Air Force en Asie orientale pour mener des opérations de bombardiers à longue portée B2 et autres avions furtifs à partir de l’Australie(23), sachant qu’à l’heure actuelle ce type d’avions n’opèrent qu’à partir de la base aérienne de Whitman dans le Missouri. L’US Force prépare le remplacement de sa flotte de F-15 et F-16 par le F-22, conçu dans le programme Joint Strike Fighter (JSF), qui a déjà coûté 223 milliards de dollars au contrib
Ce qui a fait la force des Etats-Unis depuis le début du XXe siècle, ce sont l’audace et l’esprit de décision qui ont caractérisé ses dirigeants, et notamment ceux du Complexe militaro-industriel. A chaque fois que le besoin s’en est fait sentir, ils n’ont pas hésité à créer les situations de manière à avoir plusieurs longueurs d’avance sur leurs rivaux, y compris leurs alliés conjoncturels (Europe et Israël). A contrario, depuis les vingt dernières années, la Russie et la Chine sont confinées dans leurs retranchements et subissent les assauts sournois et répétés de l’empire. Afin de contrecarrer et prévenir cette déstabilisation programmée, la Russie, qui compte plus de 15% de musulmans, a pris des mesures concrètes pour mettre en échec ce plan par l’adoption d’une politique plus volontariste avec le monde islamique(25), rappelant, par le biais de l’ancien président V. Poutine, que « la présence de l’islam sur le territoire russe était antérieure à celle du christianisme » (26). En effet, historiquement, l’Islam s’est répandu en Russie dès la fin du VIIe siècle, alors que le christianisme n’a été adopté, comme religion officielle, que vers la fin du Xe siècle par le premier Etat russe. Quant à la Chine, elle gagnerait à instaurer vis-à-vis de sa communauté musulmane une politique plus à même de contrer et prévenir ce plan machiavélique pour déjouer cet effet boule de billard, venant aujourd’hui du Pakistan et demain de l’Inde, dont la majeure partie de la communauté musulmane(27), marginalisée et victime de discrimination de la part du pouvoir indien, vit dans une très grande misère.
K. M. : Avocat
Notes de renvoi :
1- Point de vue de l’auteur paru dans El Watan du 22 décembre 2008 : « De la case de l’oncle Tom… »
2- Propos tenus par Henry Kissinger
3- Dans Stratégie, forces et ressources pour un nouveau siècle
4-Idem
5- Idem
6- « Aux origines de la guerre antiterroriste » Pierre Abramovici. Le Monde Diplom. Janvier 2002
7- « Pièces à conviction » France 3, 18 octobre 2001 cité par Pierre Abramovici
8- Financial Times du 3 octobre 1996 cité par Pierre Abramovici
9- Dans La terreur fabriquée W. G Tarplay
10- Dans « Pièces à conviction » sus-cité.
11- Dans « Aux origines de la guerre anti terroriste » sus-cité.
12 à 24 dans Stratégie, forces et ressources pour un nouveau siècle américain sus-cité
25- La Russie a obtenu le statut de membre observateur de l’Organisation de la Conférence islamique le 10 octobre 2003 grâce à l’appui de l’Arabie Saoudite et de l’Iran.
26- Déclaration de M. Poutine sur la chaîne El Jazeera le 16 octobre 2003.
27- En Inde, la communauté musulmane compte près de 160 millions d’habitants.
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Publié par Observeur
Mardi 20 Octobre 2009
http:// www.alterinfo.net/L-Amerique-et-la-paix-dans-le-monde-ou-l-utilisation-de-l-Islam-pour-destabiliser-la-Chine-!_a38179.html
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=7279&rech=10485#10485
afp | L’ancien juge sud-africain Richard Goldstone.
«Amener les criminels de guerre devant la justice est une leçon de l’Holocauste».
Juif et sioniste, l’ancien juge sud-africain avait fait preuve de courage en rendant un rapport très objectif sur les crimes de guerre commis l’hiver dernier par Israël et par le Hamas. Hier, le Conseil des droits de l’homme a adopté une résolution qui épingle l’Etat hébreu… sans un mot sur les islamistes palestiniens.
La dette
(..)La réalité est que la dette publique française est d’abord due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Pourquoi ? Parce que la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques et sociétés d’assurance.
La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros, fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros, soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans, pendant lesquels nous avons payé 1306 milliards d’intérêts ! L’on nous a dit et répété alors que laisser la Banque de France émettre de la monnaie condamnait à l’inflation. Et qu’avons-nous aujourd’hui, sans elle ? Une déflation salariale et une baisse du niveau de vie, conjuguée à une inflation monétaire monstrueuse. Nous transférons ainsi chaque jour 150 millions d’euros de notre travail et de notre production à ceux qui sont déjà les plus riches, qui peuvent encore nous reprêter, à nouveau contre intérêt et qui, de plus, nous réclament une livre de chair sociale.
Poussons plus loin l’analyse. Si l’on intègre ce que nous possédons, l’actif patrimonial de la France, et le comparons à notre endettement public, nous disposons d’un surplus d’environ 9000 à 10000 euros par Français ! Enfin, si l’on prend un meilleur critère, celui de la dette totale, ajoutant à la dette publique celle des ménages et des entreprises, la France est le moins endetté de tous les grands pays d’Europe !
Alors qu’arrive-t-il ? En fait, les établissements financiers qui ont provoqué la crise et leurs actionnaires raflent la mise (les Etats ont émis de l’argent en leur faveur et leur laissent se servir en bonus et dividendes supérieurs à leurs bénéfices !) et continuent à jouer sur des marchés de plus en plus opaques. Leurs complices nous dépouillent en démembrant les mécanismes publics de solidarité à vocation universelle, en sélectionnant les assurés et en réduisant les dépenses sociales. M. Fillon penserait « quitter la politique et aller dans le privé pour gagner beaucoup d’argent ». Tout est dit.
http://david.cabas.over-blog.fr/article-chantage-37839337.html
Les enfants et les adolescents, premières victimes de la pauvreté - AFP
30 % des personnes vivant dans la misère sont des enfants © AFP PHOTO JOEL SAGET
Faim, mal-logement, scolarité difficile : les enfants sont parmi les premières victimes de la pauvreté et en payent les conséquences toute leur vie, soulignent les organisateurs de la journée mondiale du refus de la misère, prévue samedi. "Force est de constater qu'aujourd'hui, la misère est toujours une violation des droits de l'enfant", déplore ATD-Quart Monde, initiateur de cette journée depuis 1987, alors que la Convention internationale des droits de l'enfant fête cette année ses 20 ans.
Avec 17,9 % de moins de 18 ans vivant sous le seuil de pauvreté (910 euros) en 2007 (dernières statistiques de l'Insee), les enfants et ados sont plus touchés par la misère que le reste de la population (13,4 %). Ainsi, 30 % des personnes vivant dans la misère sont des enfants, souligne ATD. "Pour les enfants, la pauvreté n'est pas seulement une absence de ressources immédiates, elle compromet bien souvent les chances d'une insertion sociale et professionnelle réussie à l'âge adulte", explique l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes). Les enfants payent notamment les "dégâts de l'errance" de leurs parents, qui ne trouvent pas de logement et sont obligés de passer d'hébergement provisoire en hôtel social, note le délégué général d'ATD Bruno Tardieu.
"La misère favorise le placement des enfants" par l'autorité administrative ou judiciaire, déplore-t-il en particulier, alors que 300.000 enfants et adolescents font l'objet de mesures de protection, administratives ou judiciaires. La moitié d'entre eux sont placés hors de leur famille. Pour ATD, parmi ces enfants placés, "la majorité sont des enfants pauvres", et "ils n'ont pas toujours le droit de voir leurs parents seuls, ni d'avoir un contact avec eux" alors que "les conséquences à long terme de cette séparation sont indélébiles". "Il est impossible de nier l'importance du facteur précarité dans les séparations enfants-parents subies", abondait en 2000 un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) même si, selon l'Igas, les enfants ne sont plus enlevés à leurs familles pour de seules raisons financières.
Cercle vicieux
ATD souligne aussi que "massivement les enfants qui échouent à l'école viennent des milieux populaires et de la grande pauvreté", ce qui engendre un cercle vicieux, car, "sans formation, ils courent le risque de vivre à leur tour la précarité". "Une des raisons majeures de l'échec à l'école est la stigmatisation et les propos discriminatoires que subissent les enfants des milieux les plus démunis", estime ATD.
Samedi à Troyes, à Reims ou dans la capitale, des événements (forum de discussions, lâchers de ballons, chorales...) permettront aux enfants et aux adultes de "réfléchir à un monde sans misère" en mettant par écrit leurs idées, qui seront acheminées jusqu'à Genève pour une rencontre avec l'ONU autour du 20 novembre, jour anniversaire de la Convention des droits de l'enfant.
Le sujet des droits des enfants prend aussi une résonance particulière en France cette année avec la décision du gouvernement de supprimer le poste de Défenseur des enfants, une décision qui a suscité un tollé parmi les associations, les mouvements pédagogiques et des partis politiques. Une pétition demandant le maintien du Défenseur comme "institution indépendante", lancée sur Internet, à l'initiative de 23 organisations, a recueilli près de 40.000 signatures.
Merci à GM
Obama et le prix Nobel: lorsque la guerre devient la paix, lorsque le mensonge devient la vérité - Michel Chossudowsky
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article395
Un hommage à la Résistance: Dîner-débat avec Daniel Cordier - Gilles Bachelier
http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve155
Le mur de Berlin: un autre mythe de la Guerre-froide - William Blum
http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve154
Commémoration du 22ème anniversaire de la mort de Thomas Sankara - Communiqué
http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve152
La Russie souhaite promouvoir ses rapports avec L'ALBA (Medvedev)
http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve151
Crise: Conseils pratiques :
L'or et la terre (fertile et bien situé) sont une priorité absolue pour vos investissements à venir.
Mon conseil ?.
Il faut éviter l'immobilier comme la peste.
Pourquoi ?
Le prix des appartements et des maisons est largement sur-évalué depuis une dizaine d'année.
Une correction est nécessaire, mais il y'a un autre gros problème avec l'immobilier, c'est le fait que votre argent est immobilisé en un lieu.
Par exemple, si vous avez un appartement à Paris et que vous devez quitter le pays en urgence, il vous sera impossible de débloquer votre argent rapidement.
Vous dépendrez des acheteurs potentiels et de l'obtention d'un crédit bancaire pour pouvoir vous débarrasser de votre bien, c'est une hypothèse plus que flippante selon moi.
Il faut préférer tout ce qui portable et facilement revendable. (Or, diamants, etc..;)
Merci à MD