14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 01:31

 

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ostdudauphin.forumperso.com

 

 

Sommaire:

 

- Les jolies guerres de l'Occident, par eva R-sistons

- L'Europe, c'est la guerre ! Par François Asselineau

- Les débats de Sarkozy, par eva R-sistons

- Le discours sécuritaire pour mieux justifier les régressions sociales

- Le FN, un parti comme les autres ? par eva R-sistons, entre autres

- Les dernières trouvailles d'eva R-sistons

 

 

 

Introduction:

 

J'étais en train de vous préparer un "Esclavage d'hier et d'aujourd'hui", et j'ai interrompu cette préparation pour publier un post que je viens d'envoyer sur mon blog senior infos, concernant l'Europe et la guerre; je le précède d'une introduction sur les guerres. Et je joins un article que je viens aussi de publier sur mon blog destiné aux seniors, concernant cette fois le discours sécuritaire, agrémenté d'un petit post que j'ai fait sur le FN et d'une introduction sur les fameux débats dont on n'entend plus parler d'ailleurs, car aussi stupides que le parrainage (par des petits s'ouvrant à la vie !) d'un enfant juif décédé lors de l'holocauste ou encore dernièrement, que la prime de mille euros destinée à nous berner mais qui, dans les faits, n'apparaîtra sans doute que devant... caméras ou projecteurs !  icon_rolleyes.gif  icon_lol.gif eva

 

 

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Les jolies guerres de l'Occident

par eva R-sistons

 

 

La Der de Der ! Emouvant hommage rendu au dernier poilu français - Lazare Ponticelli, d'origine italienne d'ailleurs...  Vous vous souvenez ? Moi oui, mais peut-être parce que je vomis par-dessus tout les guerres, et que j'ai été émue par le cri pathétique de cet homme qui les avait vécues : "Plus jamais ça !"

 

Mais sait-il, notre Lazare, que les guerres sont décidées par ceux qui ne les font pas, et qui sont les personnes les plus puissantes de la planète ? Croit-il qu'on meurt pour "sa patrie", comme nous le dit la Marie Drucker afin de nous envoyer allégrement défendre l'Occident cher à son coeur, un Occident terriblement anglo-saxon et si israélien ? Pas du tout, on meurt pour les multinationales apatrides. Et si les femmes cessaient, à l'arrière, de fournir l'effort de guerre qui tuera leurs hommes, mari, père, frère, ami, fils, les guerres s'arrêteraient !

 

Or donc, je publie un post de M. Asselineau sur "l'Europe c'est la guerre". Il a raison ! Mais il oublie pas mal de choses. Aussi, je poursuis ici-même son article, à ma façon.

 

--- De tous temps, l'homme a éprouvé le besoin de manifester sa force, de dominer l'autre, de le supplanter, et de lui piquer ses biens. C'est devenu plein de choses : Le colonialisme, l'impérialisme, les guerres d'hégémonie... Passons. Certes, au début il s'agissait de guerres de survie.

 

--- Au début ? Tiens donc ! Plus que jamais, ce sont des guerres de survie. L'homme est fou, ou si vous préférez, il est déraisonnable. Donc, il sur-consomme, il gaspille, au lieu de gérer la planète terre avec sagesse, avec parcimonie, oserais-je le mot, aussi ? Avec tendresse. Comme les Amérindiens, en songeant que le terre appartient à tous, qu'il faut la chérir, et... la partager. La partager ? Glup ! Se l'approprier, plutôt ! Et la presser comme un citron. Résultat, la terre est exsangue. Après moi le déluge ! Nos distingués décideurs n'ont pour horizon que le court terme. Et tant pis pour les générations futures...

 

Or donc, les ressources se raréfient. Qu'à cela ne tienne ! Les plus forts vont s'approprier ce qui ne leur appartient pas. Et comme ces plus forts sont malins et qu'ils ont à leur service la caisse de résonance des médias, ils viennent au secours "des populations civiles", comme en Libye, ou de "la démocratie", comme en Tunisie, ou "des femmes", comme en Afghanistan, ou pour éviter "la prolifération d'armes de destruction massive".... et ils détruisent tout, en bombardant même avec des armes interdites, provoquant des dommages collatéraux effroyables, comme au Vietnam ou en Irak ou en Libye ou en Palestine occupée. Vous avez dit uranium appauvri ? Un uranium, en tous cas, qui enrichit considérablement les statistiques, le nombre de malades et de malformés. Et tout ça pourquoi ? Pour organiser un racket planétaire sur toutes les ressources encore disponibles (et j'épargnerai à tous ces belligérants de l'Occident une discussion sur le désir de maintenir un niveau de vie insolent qu'on refuse aux autres). Bref, guerres pour le pétrole (Libye, Irak, etc), pour le cuivre, l'uranium, les diamants, ou même le sucre, le cacao, etc, qu'il ne faut surtout pas abandonner aux populations locales (c'est la raison du déclenchement des guerres sur le continent africain, pour, via le valet français des Anglo-Saxons et des Israéliens, implanter bases militaires et multinationales).

 

Saddam Hussein..

un empêcheur de piller en rond !

 

Figurez-vous que je viens de regarder un reportage sur Saddam Hussein (TV5 europe, 21 mars 2003. J'ai une vidéothèque chez moi, des archives monumentales. Pour les exploiter, il me faudrait un elixir de vie éternelle). Et que disait-il ? Car à cette époque encore, on pouvait voir des documents neutres, fouillés, honnêtes, et donnant à réfléchir.. Eh bien, il disait que S. Hussein, au pouvoir, avait pris pour modèle Nasser, l'idole des Arabes. Il détestait les Anglais, qui justement détenaient le monopole de l'exploitation et de la vente du pétrole, au détriment des Irakiens. Imaginez: 47 % pour les Anglais de Sa Majesté (oui, vous savez, parce que vous me lisez, que je les adore !), 24 % pour les Français (tiens, déjà là ?), et 24 % pour les Amerloques. Et les Irakiens, dans tout ça ? Un petit 5 % ! 

 

Or donc, le vilain, vilain S. Hussein nationalisa la Company. Et comme il était malin, le bougre, et qu'il ne voulait pas finir comme Nasser ni voir son pays envahi par les Occidentaux qui par l'odeur du pétrole alléchés... - bref, vous avez compris, je fais allusion à Lafontaine - donc, S Hussein fit un voyage en URSS, en pleine guerre froide, et il ramena dans sa valise des conseillers soviétiques. C'était sa barrière de protection à lui. Bref, il rendit aux Irakiens ce qui leur appartenait. Et savez-vous ce qu'il fit ? Comme Kadhafi, justement, l'autre bête noire des Occidentaux (qui lui aussi se piqua de nationaliser le pétrole de son pays), il fit de l'Irak un pays phare, comme Kadhafi avec la Libye. Il modernisa l'agriculture, relia les villes entre elles, bâtit des écoles et des hôpitaux, et il fit profiter son peuple de la manne pétrolière. Promotion d'une élite moderne, promotion des femmes, Etat laïc...  mais nationalisations. La suite, vous la connaissez. S. Hussein, comme Kadhafi ou Gbagbo aujourd'hui, dérangea les intérêts des multinationales de l'Occident. Au final, un pays détruit, plus d'un million de morts, trois millions de réfugiés, des hordes de blessés, d'handicapés, d'orphelins... et un pays ruiné, divisé, en proie aux conflits inter-ethniques. Alors, il est pas beau l'Occident démocrate ? 

 

--- L'Occident a besoin de guerres. Pas seulement pour voler les ressources qui ne lui appartiennent pas, les piller en toute impunité (la Cour Pénale Internationale étant là pour réprimer les péchés véniels des non-alignés, et faire miséricorde aux criminels tout puissants de l'Occident), mais aussi pour faire du profit. L'industrie de l'armement est celle qui rapporte le plus, sans elle les Etats-Unis se seraient déjà effondrés. Et puis rien ne vaut une bonne guerre de destruction pour ensuite tout reconstruire et proposer des Plans Marshall juteux pour les grandes banques. Dieu reconnaîtra les siens, Bush a promis que les guerres de l'occident seraient pour le "Bien", le bonheur des peuples (Obama préfère parler de"démocratie", c'est moins ridicule).

 

--- Les guerres sont l'étape ultime du capitalisme. Une "bonne" crise débouche toujours sur une "bonne" guerre. Quand les auto-proclamés bienfaiteurs de l'humanité auront retiré aux peuples tous leurs avantages sociaux ou leurs services publics, quand tout sera privatisé, et qu'il n'y aura plus rien à soutirer, alors il restera les guerres pour faire re-démarrer l'économie, et pour remplir à nouveau les coffre-forts des industriels de mort, des banquiers et des patrons de grands médias friands d'adrénaline.

 

--- Or donc, cher M. Asselineau, je vois aussi d'autres raisons pour faire de l'Europe le prochain terrain des guerres les plus meurtrières - à nouveau. Nos bons zamis américains ont mis des bases militaires partout, profitant de la crédulité des pays de l'Est et des marionnettes au pouvoir, ou suite à la guerre de Yougoslavie déclenchée afin d'étouffer un peu plus la Russie. C'est la stratégie du "containment". L'objectif principal des Amerloques (avides de dominer la terre entière), des British (soucieux de ne pas perdre leurs prérogatives) et du toutou français, est d'attaquer la Russie et la Chine, pour enfin soumettre la planète entière, après avoir écrasé au préalable les pays dissidents comme la Libye, la Syrie, le Vénézuela, l'Iran... Le Japon, qui manifestait des velléités d'indépendance, a été, lui, réduit à néant via, sans doute, les techniques de manipulation climatiques les plus sophistiquées. Là aussi, Dieu reconnaîtra les siens. Car comme chacun sait, les Américains sont de

fervents chrétiens.

 

Et dans ce contexte, via l'OTAN, qui va être le supplétif des guerres américaines sur le continent ? La bonne vieille Europe, voyons !  D'abord en s'enrôlant dans des chocs de civilisation sans fin après avoir été conditionnée par les Médias contre Arabes et Musulmans, ensuite en subissant, aux premières loges, les dégâts collatéraux des ambitions impériales: Actes "terroristes", attentats agrémentés d'armes bactériologiques ou chimiques, nuages radio-actifs qui cette fois ne seront pas arrêtés par les douaniers, représailles des Chinois et des Russes malmenés, etc etc, les surprises ne manqueront pas. La fiesta sera complète, et sur les champs de ruines, les zamis américains arriveront comme d'habitude en sauveurs pour récolter les lauriers - et les contrats. Alors, elle est pas belle, la vie, hein Leymergie et autres Pujadas ? Qu'est-ce qu'ils vont nous raconter comme salades, ces deux-là, et tous les autres, en pleine guerre ? Je veux voir ça.  Drucker (l'autre, l'oncle) va continuer à nous distraire ? Et Delahousse va nous balancer ses sourires soporifiques ? Et J.P. Pernaud va nous chanter la France bienheureuse ? Ah ils vont avoir bonne mine, tous ces oiseaux de bon augure, quand ils ne pourront plus présenter leur Journal au milieu des ruines ! 

 

Voilà, M. Asselineau. D'accord sur le pronostic des chocs de civilisation, mais je vais plus loin. L'Europe sera le principal théâtre d'opérations des guerres impériales contre la Russie et la Chine outragées. L'Angleterre s'isolera dans son superbe... isolement, et les nuages radio-actifs continueront de faire le tour de la terre en narguant les frontières.

 

La Der de Der ? En tous cas, pas pour l'Europe !

 

Allez, il ne reste plus qu'à plier bagage et à planter notre tente dans ce qui reste des forêts encore vierges, en Amazonie, et à jouer les Tarzan.

 

En ayant la sagesse de prévoir un aller sans retour...

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com.

 

TAGS : Occident, Russie, Chine, Iran, Syrie, Vénézuela, Libye, Tunisie, Arabes, Musulmans, Afrique,  Etats-Unis, France, Angleterre, nucléaire, guerre, Forêt vierge, Tarzan, Leymergie, Pujada, Marie Drucker, Michel Drucker, JP Pernaud, Delahousse, OTAN, Yougoslavie, Japon, radio-actifs, Bush, Obama, Plan Marsh all, Cour Pénale Internationale, Gbagbo, Kadhafi, S. Hussein, Palestine, Afghanistan, Nasser, Vietnam, Asselineau, pétrole, multinationale, Israël, Lazare Pontelli, Der de Der, médias, choc de civilisations, Amérindiens, URSS, Lafontaine, Afghanistan, TV5 Europe

 

 

L'Europe vers la guerre ?
L’Europe c’est la paix ?
Non, l’Europe c’est la guerre !

par François Asselineau*
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"L'Europe, c'est la paix", un credo toujours martelé comme une évidence, mais jamais démontré. La simple chronologie historique révèle pourtant autre chose : si la paix a prévalu jusqu'aux années 1960, ce n'est pas grâce à "l'Europe" communautaire : elle n'existait pas ! C'est hélas l'équilibre de la terreur pendant des décennies, qui a assuré la paix en Europe et évidemment pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao. Aujourd'hui, si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous l'effet de la hausse des niveaux de vie, de l’éducation et l'information permanente qui contribuent à une sorte de conscience universelle. Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue. Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués. Tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen, la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée. La définition purement conventionnelle de ce que sont des continents ne devrait pas primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée. En réalité, le raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre.


L’affirmation selon laquelle la construction européenne aurait installé la paix sur le continent européen doit être étudiée avec beaucoup de précision car il s’agit de l’un des arguments les plus efficaces de la propagande européiste.


Tirant parti de ce qu’il n’y a pas eu de conflit armé, en effet, entre la France et l’Allemagne depuis 1945, la propagande européiste nous assure que cette situation heureuse découle indubitablement de la construction européenne et que celle-ci ne saurait donc être remise en question, sauf par de dangereux va-t-en guerre.


Pour beaucoup de Français, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est d’autant plus intimidant qu’il semble incontestable. Il joue même un rôle décisif pour les Français qui ont personnellement des souvenirs d’enfance de la Seconde Guerre mondiale. Comme l’ont révélé les sondages post-électoraux effectués par tranche d’âge après le référendum de 2005, l’argument de la paix explique principalement pourquoi ce sont les électeurs de plus de 60 ans – et davantage encore ceux âgés de plus de 70 ans – qui ont été les seuls à voter majoritairement en faveur de la Constitution européenne.


Pourtant, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est à la fois faux et très dangereux. Et l’UPR tient non seulement à ne pas le passer sous silence mais elle tient par-dessus tout à en expliquer la fausseté. Car, comme bien souvent dans l’histoire des hommes, une construction politique prétendument porteuse de paix est en train de nous conduire à la guerre. Examinons pourquoi.

 
1) La construction européenne
n’a été pour rien dans le maintien de la paix
en Europe depuis 1945


Contrairement à ce qu’assène la propagande, la construction européenne n’a été pour rien dans le maintien de la paix sur le continent européen depuis 1945 (plus exactement dans sa partie occidentale, car le continent a connu plusieurs conflits très meurtriers dans l’ancienne Yougoslavie).

Qu’est-ce qui permet de l’affirmer ?
Tout d’abord la simple chronologie des faits.

En effet, si la fameuse Déclaration Schuman date du 9 mai 1950, le Traité de Rome n’a été signé quant à lui que le 25 mars 1957 et les institutions communautaires ne se sont mises en place que très progressivement ensuite. Ce simple rappel des dates a une conséquence logique immédiate : si la paix a prévalu entre 1945 et, disons, le début des années 1960, il est tout simplement impossible d’en attribuer le bénéfice à quelque chose qui n’existait pas.

Ainsi, ce n’est pas grâce à la CECA balbutiante ou au Traité de Rome, puisqu’il n’existait pas, que le blocus de Berlin de 1953 ou que l’insurrection hongroise de 1956 n’ont pas dégénéré en conflit mondial. Si la France et l’Allemagne ne sont pas entrées en guerre l’une contre l’autre pendant les années 50, c’est parce que ce n’était tout simplement pas le sujet du moment, loin s’en faut. La guerre qui menaçait d’ensanglanter l’Europe ne risquait pas d’opposer les deux rives du Rhin mais le camp occidental sous influence américaine et le camp socialiste sous influence soviétique.

Or, ce qui a préservé la paix porte un nom : l’équilibre de la terreur. C’est-à-dire la perspective d’une « destruction mutuelle assurée » – c’était le nom même du concept stratégique (« MAD » pour « Mutual Assured Destruction » en anglais) entre les troupes de l’OTAN et celles du Pacte de Varsovie -, à l’issue d’une apocalypse nucléaire qui aurait anéanti le continent et sans doute même la planète entière.

Ainsi donc, et l’on se sent presque gêné de devoir le rappeler tant la propagande européiste a occulté la réalité des faits, si la paix a prévalu entre 1945 et la chute du Mur de Berlin en 1991, c’est parce que l’Europe était, de part et d’autre du rideau de fer, armée jusqu’aux dents. C’est une triste réalité mais elle est indéniable : ce sont les bombes thermonucléaires, les sous-marins lanceurs d’engins, les forces aériennes stratégiques et les missiles balistiques ou de croisière, qui ont assuré la paix en Europe. Ce ne sont pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao…

D’accord. Mais maintenant ? Eh bien maintenant, il faut regarder le monde tel qu’il est en 2010 et non pas le monde tel qu’il était il y a cinquante ou cent ans.


2) Les trois évolutions majeures
de l’Occident depuis 1945

Trois évolutions structurelles extrêmement puissantes se sont imposées en Europe occidentale depuis la fin du second conflit mondial.


2.1. – Première évolution majeure : la fin des guerres classiques entre pays développés


La première de ces évolutions concerne la fin des guerres classiques entre pays développés.
L’histoire européenne a été marquée, depuis la Renaissance, et surtout depuis la Guerre de Trente Ans et le Traité de Westphalie de 1648, jusqu’en 1945, par la guerre classique, c’est-à-dire des conflits opposant les armées d’État à État (armées de mercenaires d’abord, régulières ensuite).

Or ce type de conflits classiques tend désormais à disparaître, sinon de toute la surface de la planète, du moins de tous les pays très développés.
Pourquoi ? Pas du tout sous l’effet des institutions communautaires. D’ailleurs, les Français envisagent-ils davantage de faire la guerre à la Norvège qu’à la Finlande parce que la première n’est pas dans l’Union alors que la seconde l’est ? Evidemment non.

Autre exemple : un coup de chasse-mouche du dey d’Alger contre l’envoyé de Charles X avait été un motif jugé suffisant pour que la France intervienne militairement en Algérie en 1830. Mais, un siècle et demi après, le gouvernement français n’a jamais même simplement envisagé d’envoyer des soldats français en Algérie pour empêcher qu’un nombre significatif de nos compatriotes s’y fassent assassiner pendant les années 1980 et 1990. L’Algérie n’étant pas dans l’Union européenne, ce refus français d’entrer en guerre, si exactement contraire à ce que fut l’attitude française en 1830, tient donc à des causes qui n’ont rien à voir avec la construction européenne.


                                                                       Quelles sont ces causes ?


Si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous le double effet :
* – d’une part d’un profond changement des mœurs, découlant de la hausse des niveaux de vie et de la généralisation de l’éducation,
* – d’autre part de la généralisation des moyens de communication visuels et instantanés : la télévision, puissamment relayée désormais par Internet.
Les Etats-Unis ont perdu la Guerre du Vietnam en 1975, d’abord et avant tout parce que le peuple américain ne supportait plus de voir les appelés du contingent mourir en direct sur le petit écran jour après jour, et que la conscience universelle n’aurait pas toléré que Washington usât de l’arme nucléaire dans ce cas.
C’est l’instantanéité et l’omniprésence de l’information qui rend la guerre classique de plus en plus inacceptable aux yeux des opinions publiques des pays développés, et nullement les institutions bureaucratiques de Bruxelles.
                           Cet état de fait entraîne deux conséquences majeures :


a) l’apparition de guerres nouvelles et d’un type inconnu entre les pays développés


La première conséquence, c’est que les États développés ne peuvent plus réellement se faire de guerre classique entre eux. Cela ne signifie hélas pas qu’ils ne se font plus la guerre du tout ! Cela signifie seulement que les guerres qu’ils se livrent sont d’une toute autre nature que les guerres classiques.
Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue : il n’y a plus de déclarations de guerre, les armements classiques n’apparaissent plus, les destructions matérielles et humaines sont devenues très faibles.

Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués :
- leurs armes sont les médias, les campagnes de propagande, les opérations de désinformation, les manipulations psychologiques, les actes terroristes à la paternité douteuse ;
- leurs cibles sont les cerveaux de chaque individu, leur mise en conditionnement pour accepter des évolutions et des prises de contrôle souvent bien plus totales que ce à quoi parvenaient les guerres classiques d’autrefois.
C’est en pensant à ce nouveau type de « guerre inconnue », de guerre du XXIe siècle, que François Mitterrand a livré, dans le testament politique qu’il a confié au journaliste George Marc Benamou quelques semaines avant sa mort, ces terribles phrases que j’évoque dans certaines de mes conférences : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » (Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).


b) – la relégation des guerres classiques dans des zones périphériques et hors du champ des médias


La seconde conséquence, c’est que lorsque les pays très développés ont encore recours à des interventions militaires, ils ne le font désormais que dans des zones périphériques du monde, éloignées et difficiles d’accès pour les médias, et sous des contraintes très fortes : en n’utilisant plus de conscrits mais une armée de métier, en ayant pour objectif le « zéro mort » pour leurs propres soldats, donc en privilégiant les bombardements aériens aux opérations terrestres, en visant à ce que le conflit soit le plus bref possible, et enfin en verrouillant le plus possible la couverture de presse.
C’est ce type de guerre qui se déroule dans plusieurs régions du monde, et notamment en Afghanistan ou en Irak, où les armées des pays membres de l’Union européenne sont d’ailleurs très largement engagés, sous couvert d’opérations de l’OTAN.


2.2. – Deuxième évolution majeure : le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe


La deuxième évolution structurelle concerne le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe, qui entraîne depuis des années un vieillissement accéléré des populations.
Cette évolution est tout spécialement spectaculaire en Allemagne puisque l’un des scénarios démographiques probables envisage que l’Allemagne perde 13,7 millions d’habitants d’ici à 2050, et cela malgré l’immigration annuelle massive de 100 000 personnes. En 2050, les personnes de plus de 60 ans représenteraient plus de 40 % de la population allemande et seraient presque trois fois plus nombreuses que les moins de 20 ans. (source : article « Démographie de l’Allemagne » dans Wikipédia).

Ces données démographiques sont capitales car tous les historiens savent que les guerres naissent très généralement entre des zones pauvres enregistrant une forte croissance de leur population et des zones riches de faible pression démographique. De ce point de vue, quel historien ou spécialiste des conflits peut sérieusement croire que la guerre est plausible entre les pays de l’ouest européen, alors que ceux-ci sont menacés de dénatalité et que les personnes âgées y sont d’année en année plus nombreuses ?


2.3. – Troisième évolution majeure : la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique)


Enfin, la troisième évolution structurelle concerne justement la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique), ainsi que, de façon plus éloignée géographiquement, celle du sous-continent indien.

Pour les raisons que l’on vient de rappeler, tout spécialiste sérieux ne peut pas ignorer que la disparité des situations démographiques et économiques entre les deux rives de la Méditerranée constitue le principal risque de guerre pour l’Europe dans les décennies qui viennent.
Or, et c’est là la tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen (la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée).
Les européistes peuvent évidemment rétorquer que les pays du Maghreb ou d’Afrique n’ont pas leur place dans une « construction européenne », comme si la définition purement conventionnelle de ce que sont des continents devait primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée.
 
En réalité, ce raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre. Si les européistes croyaient sincèrement que ce sont les dizaines de milliers de pages de directives d’harmonisation émanant de la Commission de Bruxelles qui ont empêché une nouvelle guerre en Europe depuis un demi-siècle, alors ils devraient logiquement proposer d’intégrer au plus vite les pays du sud dans cette construction politique censée garantir la paix.
En rejetant au contraire ces pays, ils font la preuve de leur terrible inconséquence et ils révèlent à leur corps défendant que la construction européenne n’est bien qu’une opération conçue depuis des années à Washington pour faire de l’Europe un glacis géostratégique américain.


Cet asservissement politique nous conduit tout droit au Choc des Civilisations théorisé précisément par Washington.



*Président de l'Union populaire républicaine (UPR) : site


Samedi 30 Avril 2011
L'Observatoire De l'Europe
L'Europe vers la guerre ? 

 

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Jacques Attali et Sarkozy :

 

http://sarkopitheque.wordpress.com/2008/01/24/attali-sauve-la-france-de-la-ruine/

 

 

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Voir aussi ici :

 

Jacques Attali parle

des guerres passées et à venir,

2 vidéos

 

Attali nous prépare à accepter le chaos et l'horreur du NOM (textes + vidéos) 

 

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http://no-war.over-blog.com/

 

Sur mon blog No-War

vous pouvez lire :

 

Articles écrits par eva R-sistons

Introduction au blog

 

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(Ces 4 articles avaient été publiés

sur le site mondialisation.ca,

puis retirés et placés sur ce blog contre les guerres)


Officiellement, la guerre n'existe plus. Les médias l'ont tuée !
Vers la 3e guerre mondiale ? Complicité des médias
L'OTAN pourra-t-il compter sur la Turquie ?
Yemen, nouvelle guerre impériale qui ne dit pas son nom

 

 

J'attire votre attention sur :


Officiellement, la guerre n'existe plus. Les médias l'ont tuée !

 

 

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Les débats concoctés par notre bien-aimé Sarkozy:

Où sont-ils passés ? Dépassés ?

 

par eva R-sistons

 

Or donc, nous devions débattre, juré, promis. Débattre sur la laîcité. Comprenez: Sur les Musulmans. Ou plutôt, contre eux. Ben Laden, burqa, Ben Laden, piscines mixtes, Ben Laden, prières publiques, Ben Laden, 11/9 (sans rire), Ben Laden, terrorisme et j'en passe.... Islam par-ci, Islam par-là. Avec des Calvi ou des Pujada pour pimenter le tout,  du croustillant. Sans parler de Marine Le Pen ou des marches de cochons,  des Identitaires en quête d'identité, et j'en passe. C'est ça, la France, aujourd'hui !

 

Alors, l'Islam (car on amalgame Islamistes et Islam) est-il soluble dans la République ? Et le sionisme, alors ? Le Bétar ? Les Cathos intégristes ? Les ultra-orthodoxes ? Les protestants néocons ? Moi je prends un shaker, je secoue, et ça donne la France plurielle. Sont pas contents, au FN ? Tant pis. La Laïcité, la République, c'est ça. Ou alors, ce n'est plus la Laïcité, ce n'est plus la République. On mélange le tout, on arrondit les angles, et on déguste.... C'est hétéroclite ? Alors c'est hétéroclite. Diversité oblige !

 

En fait, je vais vous dire, les débats sur l'Islam, comme hier sur les Juifs ou sur les communistes, c'est pour nous détourner de la liquidation de la France par Sarkozy, au service de l'Etranger et du Nouvel Ordre Mondial. C'est pour nous faire détester la politique pro-arabe de de Gaulle et nous précipiter dans les bras des sauveurs yankees, via l'OTAN qui nous prépare de jolies guerres; c'est pour nous conduire à désirer de tout notre coeur, de toute notre intelligence, et surtout de toutes nos forces, les futurs chocs de civilisations qui viendront occuper nos loisirs forcés; et en attendant, c'est afin de nous dresser les uns contre les autres pour d'abord qu'on ne s'en prenne pas aux vrais auteurs de nos malheurs, tout en Haut, ensuite pour qu'on s'élimine mutuellement. Et la blonde Marine Le Pen en fait son fond de commerce ! Alors que les Musulmans sont notre meilleur rempart contre le Nouvel Ordre Mondial....

 

Parce que, chers supporters du FN, en troussant comme vous le faites tout ce qui de près ou de loin ressemble à un Musulman, vous faites le bonheur du CRIF pour lequel vous ne nourrissez pas les sentiments les plus tendres. Vous détournez l'attention des vrais problèmes. Et vous préparez les guerres de demain qui achèveront de ruiner vos vies. C'est ça que vous voulez ? Ne voyez-vous pas que vous faites le jeu de vos pires ennemis, au sommet ?

 

Quand le chien ronge son os, il ne songe pas à autre chose. Les  débats du Gouvernement, comme ceux de C dans l'Air,  sont de pseudos débats. Et ils se retourneront contre nous tous !

 

Alors, quand est-ce que tous ensemble, toutes tendances confondues, on cible nos vrais adversaires, tout en Haut ? Car il ne faut pas se tromper de combat...

 

eva R-sistons

 

 

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http://laplote.blogs.courrierinternational.com/index-4.html

(Sont pas jolis, nos trois principaux candidats ? eva)

 

 

 

Le FN, un parti comme les autres ?

  par Eva R-sistons

 

 

On a l'habitude de dire que le FN est un parti raciste et xénophobe - donc anti-démocratique. Et anti-Républicain. Faut-il rappeler que les valeurs de la République française sont "liberté, égalité, fraternité ?"

 

On connaît ses skinheads (Marine le Pen a dû les écarter de la fête du 1er mai, pour montrer un visage plus respectable de son parti), ses crânes rasés, et même ses affinités avec des anciens nazis.

 

On sait qu'il est d'essence totalitaire. Ceux qui ont voté pour ce Parti à Vitrolles ou à Marignane en ont fait la cuisante expérience, notamment en matière de culture. Et ne l'ont pas renouvelée.

 

On se souvient de l'atmosphère étouffante et conflictuelle qui régnait dans les villes gérées par le FN.

 

On sait moins qu'il est profondément anti-social. Pas un mot, par exemple, pour critiquer la réforme des retraites de Sarkozy. Ce parti n'a en réalité que mépris pour les plus modestes. Dans les faits, le social est la dernière de ses préoccupations, contrairement à ce qu'il dit pour gagner le suffrage des plus défavorisés.

 

Voici, ci-joint, un nouvel aspect de ce parti décidément pas comme les autres.

 

Est-ce qu'on échappera à la peste sarkozienne en votant pour le choléra du FN ? Assurément non. De la même façon, on n'échappera pas à la peste sarkozienne en votant pour le choléra DSK. Au fait, quel est le dénominateur commun entre Marine le Pen, DSK et Sarkozy (§) ? Devinez...

 

Tous les trois sont avocats. Spécialistes de la communication. Pour mieux nous berner, au service du Nouvel Ordre Mondial ultra-libéral et totalitaire !

 

Eva R-sistons

 

(§) De surcroît, Sarkozy et DSK (comme Copé d'ailleurs) sont avocats d'affaires. Le pire qui soit ! 



http://www.marine-le-pen.com/wp-content/randomimages/153970-marine-pen-pere-jean-marie.jpg

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Les conseils de Dominique Martin (FN)
pour « empiler » et « stocker » « les voix »

 

http://www.frenchleaks.fr/-Les-conseils-de-Dominique-Martin-.html

 

 

Le 17 novembre 2007, au congrès du FN, à Bordeaux, Dominique Martin, élu FN de Cluses (Haute-Savoie), qui allait devenir le directeur de campagne de Marine Le Pen pour la course à la présidence du parti, conseillait aux militants de s’adresser au « client-électeur » comme un « Monsieur Coca-Cola », en étant « démago à mort » pour « empiler » et « stocker » « les voix » ; et ne pas hésiter à emmener ses « enfants » parce que « ça (les retraités), ils aiment ! ».

 

Ce proche de Marine Le Pen a tenu un discours extrêmement méprisant à l’égard des électeurs (notamment les retraités et les « Portugais (qui) font tout à la main, roulé sous les aisselles ») et s’est livré à des imitations dégradantes. Le journaliste Benjamin König, alors étudiant en journalisme, était présent (et accrédité) à ce congrès. Il avait enregistré ces propos, tenus au cours d’un atelier intitulé « politique électorale ».

 

Mediapart s’est procuré l’enregistrement sonore (17 minutes) de cette séquence. Voici un montage de 2min40.

 

suite ici :

http://sos-crise.over-blog.com/article-fn-un-parti-comme-les-autres-introduction-d-eva-empiler-les-voix-73028074.html

 

http://diasporablogj.files.wordpress.com/2011/04/marine_le_pen_nazis.jpg

 

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Le discours sécuritaire

pour mieux justifier

toutes les régressions sociales

 

 

http://medias.lepost.fr/ill/2010/04/20/h-20-2041095-1271792332.jpg

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Dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen,
le droit à la sûreté est la protection des individus
contre les arrestations et les emprisonnements arbitraires
de l'État dans le but d'assurer leur liberté.

Aujourd'hui, ce qu'on appelle le droit à la sécurité, c'est plutôt
l'instauration d'un État arbitraire et policier, qui va précisément
restreindre nos libertés ! C'est le monde à l'envers !

Le discours sécuritaire permet aux classes dominantes
de mener une politique
d'agression inouïe contre les classes populaires,
en se présentant sous un
visage protecteur et universaliste.
Parler de lutte contre l'insécurité,
c'est construire une représentation rassurante
du pouvoir en place
et justifier toutes les régressions sociales
et démocratiques par la nécessité
de vaincre les ennemis de la liberté et de la sécurité.

Transformer la vision du champ social
en construisant des divisions
travailleur/chômeur, privé/public,
avec papiers/sans papiers,
français/immigrés, etc. Cela permet,
en divisant la société en groupes
et sous-groupes concurrents
et de briser l'unité du camp social
contre les classes dominantes.

En favorisant une délinquance de basse intensité
pour concentrer l'attention publique
sur ce qui porte atteinte à la propriété privée des biens
(vols, cambriolages, etc.) insupportable à l'ordre social,
en laissant du coup dans l'ombre
tout ce qui porte atteinte aux droits et à la propriété collective.

Construire un discours fondé sur la peur,
qui ne s'adresse donc pas à l'intelligence des individus,
mais à leurs pulsions. Et du coup, renvoyer
tous ceux qui s'opposent au discours sécuritaire
dans le camp des beaux parleurs
qui s'opposent à ceux qui agissent.
Se rendre immédiatement compréhensible,
face à ceux qui essaient encore de penser
qu'une autre société est possible

Imposer une politique de l'urgence,
puisqu'il faut réagir vite à une menace vitale.
Ce qui permet d'accélérer le passage des lois,
et de contourner les canaux de résistance démocratique.
C'est aussi ce qui permet d'expliquer les régressions du droit,
y compris juridique, et la nécessité
de restaurer l'arbitraire de la justice :
gardes à vues prolongées, jugements express,
peines plancher, etc.

Interdire toute pensée
d'une alternative à l'ordre dominant,
(..)
 
L’'étau se resserre autour de nous.

Il est indispensable de trouver des alternatives (..)

Nous avons encore le choix :

Ou bien des individus toujours plus aliénés et opprimés
dans une société policée sous la coupe d'un État policier,

ou bien une société enfin libérée du libéralisme et de son double :
l'idéologie sécuritaire, raciste et antidémocratique.


Jeudi 12 Mai 2011
http://www.alterinfo.net/LE-DISCOURT-SECURITAIRE_a58566.html
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sur son blog sos-crise :
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commentaires

E
<br /> <br /> Merci chère Véro pour ton intervention, elle t'honore<br /> <br /> <br /> tu sais dépasser la propagande du Pouvoir et les intolérances de l'homme "animal"<br /> <br /> <br /> Tu as su, ce qui est rare, discerner la nature authentique de l'Islam: Pas matérialiste, pas individualiste etc mais solidarité etc (par ex)<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse eva<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Lock je ne sais pas ce que contient ton lien<br /> <br /> <br /> anglais, ça ne m'intéresse pas et pas le temps<br /> <br /> <br /> Lis le livre Démosophie. Entre autres il distingue l'homme "animal", intolérant, pas accueillant, etc, et l'homme "noble", par exemple tolérant<br /> <br /> <br /> eva<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Lock je sais que tu n'aimes pas les Musulmans;  j'ai mis à la corbeille ton commentaire car déjà limite, mais en plus écrit en très gros<br /> caractères pour faire resortir sur ce blog des relents qui ne me plaisent pas, eva<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Bonjour Lock<br /> <br /> <br /> le FN n'est pas un parti comme les autres<br /> <br /> <br /> Communiquer et les actes, ce sont 2 choses différentes (social)<br /> <br /> <br /> Désolée, je suis de sensibilité de gauche, je vote à gauche, et plus pour le PS trop proche de la droite. Donc pour le PC car je ne suis pas une extrémiste. Je ne peux pas plaire à tous.<br /> Républicaine, et je vote PC quand c'est possible. Je suis bien verte - verte Duflot, pas verte Cohn-Bendit. Mais si de Gaulle était là, je voterais pour lui: Ethique, rassemblement, politique<br /> étrangère etc<br /> <br /> <br /> Le FN est aux antipodes de mes valeurs. Je ne suis pas raciste (tu parles de race blanche, d' une élite blanche, c'est le vrai racisme, pour moi il n'y a qu'UNE "race" , humaine). La richesse, la<br /> beauté de la Frane, c'est sa diversité. Comme New-York ! eva<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=X3Hf-GgNcOw&feature=related<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
  • : Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
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