Bonjour
Petite parenthèse dans mes publications (actualité alternative, analyses non-alignées) pour continuer la diffusion de mes vidéos, et afin de vous annoncer que le Mouvement international Démosophie m'a proposé de le représenter en 2012.
Ce Mouvement prend de l'ampleur. Il est bien dans l'air du temps, "indigné" par la politique actuelle, mortifère, scandaleusement inégalitaire, dessinée par les concepteurs du Nouvel Ordre Mondial. Et en effet, nous ne pouvons pas continuer à tolérer... l'intolérable. Tout se désintègre devant nos yeux : Economie, environnement, social, services publics, libertés, vivre-ensemble, etc etc. Bientôt, le monde tel que nous l'avons connu n'existera plus. Même nos soldats, nos gendarmes, nos policiers, sont appelés à laisser la place à des mercenaires apatrides, sans scrupules, uniquement préoccupés par le profit, bref de véritables machines à tuer pour de l'argent. D'ailleurs, le Traité de Lisbonne a rétabli la peine de mort pour les insurgés - comprenez des militants parmi lesquels se glisseront des provocateurs dûment payés. On aura même bientôt le droit de tirer sur les mécontents appelés à être de plus en nombreux, évidemment... Vous vous rendez compte ? Et on appelle ça "la démocratie irréprochable" ? Les petits délinquants sont impitoyablement poursuivis, et les grands délinquants, les vrais, pas les Milosevic, les Kadhafi, etc, mais les dirigeants de nos pays aux ordres des Bilderberg, continuent à se faire passer pour des Prix Nobel de la Paix ou pour des sauveurs de populations sinistrées, comme en Libye martyrisée par l'Occident prédateur.
Quel avenir pour nos enfants ? Une dette insurmontable va peser sur leur tête, il n'y aura plus d'emplois, les logements seront toujours plus inaccessibles, les études seront hors de prix... Il leur restera les paradis artificiels rendus licites, le désoeuvrement, le désespoir, les jeux vidéos à la gloire des plus forts, la prison, ou le champ de bataille - comme aux Etats-Unis, où pour payer des études qu'ils ne feront jamais, les jeunes s'engagent au service des multinationales de mort.
Quant aux retraités, ils finiront euthanasiés, d'une façon ou d'une autre.
Le film Soleil Vert est plus que jamais d'actualité !
Les candidats prétendument socialistes se disputent l'honneur de représenter leur parti en 2012, mais un seul émerge vraiment, M. anti-corruption, Arnaud Montebourg, sans pour autant aller au bout de sa logique de démondialisation. De toutes façons, les dés sont jetés en démoNcratie : Les pseudo sondeurs et les journaleux nous disent pour qui voter, c'est-à-dire pour l'homme du CRIF qui modèle la politique de notre pays, puisque DSK est hors jeu, et que Valls (le chéri des Bilderberg) est encore trop jeune.
Quant au FN, il n'arrivera jamais au pouvoir, et c'est tant mieux.
Pendant ce temps, même les Médias se déchaînent contre Sarkozy, trop discrédité, trop imprévisible et trop dangereux. Ils laissent des bribes de scandales éclater. La chute semble inévitable, à moins que l'Occupant de l'Elysée refuse "l'alternance" en instaurant une dictature et la loi martiale, via une crise qu'il aura au préalable laissé s'approfondir.
Sombre tableau ! Sommes nous condamnés, avec une Droite extrême ou une fausse Gauche, à subir les fourches caudines du Nouvel Ordre Mondial assassin ?
Je l'ai sans cesse dit et répété : Nous avons pour nous le nombre; Mobilisons-nous-nous dans le monde entier en même temps, via Internet, et cela jusqu'à satisfaction.
Regardons du côté de l'Islande qui s'est libérée de ses chaînes, avec une Constituante, la démocratie directe, les nationalisations, le rejet de la dette et des banksters, la souveraineté retrouvée notamment en matière de monnaie...
Enfin, le Système anti-Système, Démosophie, s'offre à nous. Sans politiciens corrompus, avec la participation de tous. C'est en effet la seule alternative possible si l'on veut se débarrasser du Nouvel Ordre Mondial dictatorial, esclavagiste, génocidaire - criminel. Les Indignés espagnols se sont emparés de cette alternative intelligente.
Le cadre, souple, que ce Mouvement international de libres penseurs prône, laisse l'avenir ouvert à tous, ouvert au Bien commun.
Son fondateur, Eric Fiorile, a même posé un acte osé, fort, prophétique - comme en son temps le Gl de Gaulle - en s'autoproclamant (en attendant l'échéance de 2012 sans lui) dirigeant de la France à la place de Celui qui n'est que l'exécutant des politiques mortifères décidées lors des réunions de Bilderberg. (§).
Et il a fait part de son désir de me voir représenter le Mouvement en 2012. Voici par exemple ce qu'il a écrit sur sa page Facebook, que j'ai reproduit sur ma page Wikipedia :
Fin 2010, elle est contactée par Eric Fiorile fondateur du Mouvement international de libres penseurs "La Démosophie" (http://www.demosophie.com/) pour représenter les citoyens opposés au Nouvel Ordre mondial lors de la présidentielle de 2012 en France. Elle donnera sa réponse vers la mi-octobre 2011. En attendant, elle prend clairement position pour ce système : http://r-sistons.over-blog.com/article-2012-federer-indignes-et-abstentionnistes-autour-de-la-demosophie-76132586.html. Eric Fiorile sur Facebook, Démosophie Présidentielles, 14.8.2011, la propose aux membres de Démosophie : "Je propose comme représentant officiel du mouvement "EVA", journaliste politique qui, l'un des premiers en France, a dénoncé TOUS les partis politiques, toutes les manigances du Nouvel Ordre mondial, et anime les plus importants blogs de France. EVA est une femme qui de par son âge comme par son parcours personnel nous offre TOUTES les garanties de sincérité, et qu'aucune forme de corruption ne pourra l'atteindre. De plus, par ses blogs, elle est une "leader d'opinion" , habituée aux médias elle sait s'exprimer. Merci de signaler un désaccord ou une meilleure proposition
J'attends encore quelques jours pour donner ma réponse. Par principe, je n'aime pas les projecteurs, la notoriété. En attendant de me prononcer définitivement, je vous informe, chers Lecteurs, chères Lectrices.
Cordialement à tous et à toutes,
Votre eva R-sistons
http://r-sistons.over-blog.com
§
http://www.demosophie.com
Le Nouvel Ordre Mondial expliqué aux Non Initiés
La géopolitique expliquée aux Non-Initiés
(Note d'eva : C'est ma vidéo préférée, avec celle sur la revitalisation des villages. En quelques mots, j'essaie d'expliquer les ressorts cachés des politiques internationales. A relayer, avec celle sur le Nouvel Ordre Mondial !)
Bonjour,
Tous les politiques et prétendant à 2012 doivent lire cet article, analyser son contenu, prendre conscience de la trahison de nos élites, du musèlement des oppositions et de l’impossibilité d’établir la démocratie en lieu et place de la ‘’démoncratie actuelle’’ dirigeait par Machiavel, remplace la vertu par le vice. Les jeux politiques de la chaise tournante ne changeront rien, l’ordre mondial règne par le chaos (comme la décrit en 1997 Ignatio Ramoné) via ses bras séculiers que sont Goldman Sachs, les agences de notations, le complexe militaro industriel. Les Iles Grecques sont vendus au Mégalos Nantis pendant que les Biens Moins Lotis payent le prix fort d’une récession inique fabriquée par Goldman dans ce pays. A très bientôt notre tour dès que l’€uro faible sera en circulation (cf. cet article) et que notre travail sera rémunéré à peu près le même montant de celui des chinois (100 € par mois), seule solution en l’état de recouvrir une balance économique équilibrée au dépend des travailleurs.
Pendant ce temps, tel les termites cachées dans la cellulose, les filiales de Goldman tenant par les couilles des crédits toxiques les collectivités territoriales françaises, les contraignent a leurs privatiser en silence, les services publics comme : les renseignements hypothécaires (délivrance 2 mois au lieu de 3 semaines mettant les notaires en port à faux lors des cessions), l’état civil de certaines mairies …, les voiries et espaces verts (en constituant des copropriétés selon le modèle des immeubles et mettant l’entretien à la charge de la dite propriété), certains services de police et tant d’autres. Le fromage est miné, la France est détruite, le service public est laminé, la patrimoine public dilapidé, la culture éliminée, l’alimentaire sacrifié et le peuple enchainé. J’espère qu’une méditation en profondeur des partis candidats éveillera les consciences et permettra un état des lieux exhaustif de la situation et sa médiatisation vers les citoyens avant toute candidature digne de ce nom. Il n’y a pas de vent favorables à qui n’a pas déterminé ses port d’attache (Sénèque).
Bien cordialement.
Nous pouvons affirmer ce soir avec la certitude la plus absolue que le premier point de l’agenda que nous avons détaillé la semaine dernière, à savoir un troisième plan de « sauvetage » pour la Grèce, sera décidé avant la mi-novembre, et qu’une des conditions sine qua none dictée par Bruxelles sera la mise sous tutelle directe et totale de ce pays par un triumvirat composé de cadres du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ainsi la Grèce sera le laboratoire d’un « projet qui vise à anéantir la souveraineté des pays de l’Union européenne et qui, par extension, permettra d’en réifier toutes les instances démocratiques. »
La Grèce ne sortira pas du piège de l’euro
Certains esprits brandissent l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE), prétendant qu’il est possible pour la Grèce de sortir de la zone euro. L’article 50 du TUE ne parle pas de l’euro ni de la zone euro, mais de l’Union européenne. Peu importe. Que dit cet article ?
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
Intéressant. Donc, s’il n’y a pas majorité qualifiée au sein du Conseil ( soit 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d’entre eux et représentant des Etats membres réunissant au moins 65% de la population de l’Union), il n‘y a pas de voie de sortie. Que nous apprend encore l’article 218 paragraphe 3 ?
3. La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union.
On le comprend bien. C’est théoriquement possible, mais pratiquement conçu pour être irréalisable.
Admettons que, par quelques miracles, la Grèce sorte tout de même de l’euro. Sur quelle base pourrait-t-elle émettre une monnaie nationale et ramener son économie sur les rails ?
Pour recréer sa monnaie, la Grèce devrait indexer sa dette publique sur un panier de référence de monnaies – qui pourrait être constitué du dollar, du yen, du franc suisse, etc. – de façon à protéger les détenteurs de la dette publique – et par voie de conséquence toutes les dettes, puisque la dette publique sert de référence – contre les effets, les dommages collatéraux, qui pourraient résulter de sa sortie de la zone euro. Car même si la Grèce se met en situation de défaut, même partiel, il va bien falloir trouver une solution pour ses créanciers.
La Grèce aurait donc besoin que d’autres pays investissent massivement dans son économie – des montants qui dépasseraient de très loin sa dette actuelle. Car si elle ne trouve plus personne pour se financer elle se retrouvera très vite au niveau économique du Sierra Leone – une perspective qui devrait être de nature à calmer rapidement les ardeurs de la rue et ses prétendus « insoumis », toutes tendances confondues. La Grèce pourrait-elle autofinancer sa monnaie ? Et comment ? Grâce à l’or qu’elle n’a pas ? En empruntant à des banques étrangères alors que sa situation actuelle menace de les mettre en faillite ? En imposant un impôt spécial à toutes les fortunes qui ont déjà mis les voiles ? L’euro est un piège dans lequel il n’y a pas d’issue. Pour ne pas avoir besoin d’en sortir, le plus simple était de ne pas y entrer.
La contestation des « masses » ne servira à rien
L’Euro est en effet un piège, car en empêchant les Etats membres de la zone de retrouver leur monnaie nationale, et d’en dévaluer sa valeur, elle permet de dévaluer le prix du travail et donc, comme nous avons tenté de l’expliquer dans une série d’articles, d’utiliser cette crise afin de reconfigurer l’économie.
Il est donc nécessaire, conformément à nos points 2 et 3 de l’agenda, que la crise s’amplifie encore de sorte à ce que la Grèce soit contrainte à un défaut partiel, qui entrainera une série de faillites bancaires à travers l’Europe et le défaut d’autres pays européens déjà en difficulté.
Nous aurions tort de penser que les masses pourraient empêcher le cours des catastrophes en se révoltant. L’histoire moderne n’a pas été avare d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce qu’elles savaient, et même à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du moins à se comporter en comme si elles ne savaient pas.
Un plan « clandestin » pour imposer une Europe fédérale
La société dans laquelle nous vivons n’est pas aussi transparente qu’elle le prétend, ou elle ne l’est pas comme elle le prétend. Elle ne parait si déconcertante que parce que les intérêts agissants y sont la plupart du temps cachés, et les rapports de causalité falsifiés. Dans un entretien accordé la semaine dernière au quotidien Le Monde (1), Jacques Sapir, économiste renommé et directeur Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI-EHESS) – bien que l’axe central de son analyse diffère de la notre – explique comment certaines de nos élites politiques ont manœuvré, au moins depuis 1985, afin de préparer le terrain à la situation actuelle :
« Il faut rappeler le rôle extrêmement néfaste qu’ont eu un certain nombre d’hommes politiques français, ainsi que des hauts fonctionnaires, qu’il s’agisse de Jacques Delors, de Pascal Lamy ou d’autres, dans la déréglementation financière généralisée que nous avons connue en Europe à partir de 1985-1986. Sur le fond, on a voulu faire avancer la solution d’une Europe fédérale sans le dire aux populations.
La construction européenne a été faite de telle manière qu’elle incluait des déséquilibres structurels dont les pères de l’Europe espéraient que les solutions iraient chaque fois un peu plus en direction du fédéralisme. Ce fédéralisme furtif, ou clandestin, comme l’on veut, ne tenait pas compte des réactions des peuples, et ne tenait pas compte de l’enracinement extrêmement profond des nations qui constituent l’Europe. On peut toujours aujourd’hui reprocher aux différents pays leurs égoïsmes, on peut toujours aujourd’hui reprocher aux classes politiques de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, leur manque d’initiative et leur aveuglement face à la crise de l’euro, qui était une perspective inévitable depuis 2009.
Mais sur le fond toutes ces incompétences renvoient en réalité à un projet politique. Ce projet qui avait été refusé lors du référendum de 2005, que ce soit en France ou aux Pays-Bas, et que l’on a cherché à imposer malgré tout via la notion de contrainte économique. »
Vers une division de la zone euro en deux monnaies…
L’idée de mutualisation de la dette ou celle de l’émission massive par la banque centrale européenne (BCE) de crédits au profit des Etats membres ayant été enterrées par un arrêt du tribunal de Karlsruhe – pour lequel nous rappelions il y a quelques jours qu’il est garant de la souveraineté de l’Allemagne – ces deux solutions, qui n’auraient d’ailleurs été efficaces qu’à court terme, peuvent être oubliées.
Comme nous l’indiquions dans le point 4 de notre agenda, la dissolution de la zone euro n’étant pas à l’ordre du jour, la dernière option passe par une scission de la monnaie unique en deux entités : l’euro mark pour les pays du nord et Israël dans l’immédiat, puis l’intégration progressive des pays de l’est dont l’économie le permet, et l’euro franc pour les pays du sud, les Balkans et, à terme, la Turquie et les pays du Maghreb, après qu’ils aient été restructuré par quelques « révolutions arabes »
… et l’intégration de l’Union pour la Méditerranée
Nous pensions que l’Union pour la Méditerranée (UPM) était en panne depuis 2008, et voilà que, galvanisée par les opportuns « printemps arabes » et la propice « crise de la dette des Etats », il renait de ses cendres. C’est ce que son secrétaire général, Youssef Amrani, écrivait le 13 septembre dernier dans le quotidien Le Monde (2), sous le titre Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Union pour la Méditerranée. Extraits :
« Avec le « printemps arabe », une nouvelle ère s’est ouverte en Méditerranée. Les partenaires euro-méditerranéens doivent être à la hauteur de ce processus historique de transformation : il faut soutenir la transition démocratique et favoriser le développement économique et social pour construire un espace euro-méditerranéen démocratique, apaisé, stable et prospère. »
(…) Les révolutions qui ont eu lieu dans certains pays arabes nous appellent à travailler sur les priorités stratégiques déjà identifiées mais aussi à innover pour sortir des schémas classiques.
(…) L’Union pour la Méditerranée apparaît aujourd’hui comme une initiative visionnaire. (…) Il faut maintenant engager une nouvelle étape. (…) Pour faire face aux nouveaux défis, de nouveaux outils de financement doivent être créés, avec la Commission européenne et les institutions financières spécialisées telle la Banque européenne d’investissements, fonds d’assistance technique, mécanismes de garanties (…)
Tout ceci ne s’improvise pas. Ce processus multidimensionnel se construit avec l’adhésion de tous les acteurs clés de la région, avec l’appui de l’Union européenne et de la communauté internationale (…)
Il nous incombe de veiller à ce que les objectifs et les principes de la nouvelle politique européenne de voisinage actuellement à l’examen de l’Union européenne convergent avec ceux qui guideront la trajectoire de l’UPM.
(…) L’ancrage de plus en plus fort des économies méditerranéennes au marché intérieur de l’UE plaide aujourd’hui pour un objectif plus ambitieux allant au-delà du libre-échange, et s’inscrivant à terme dans la réalisation d’un espace économique commun. »
Après quelques tergiversations, pour nous prévenir autant que nous endormir, sur le mode « une nouvelle ère », « innover pour sortir des schémas classiques », « de nouveaux outils de financement doivent être créés », l’objectif est finalement lâché : « la réalisation d’un espace économique commun » avec l’Union européenne. Mais comme l’indique l’indique Youssef Amrani : « tout ceci ne s’improvise pas. »
Que faire ?
Ceux qui répètent les mensonges officiels diffusés en boucle par la propagande médiatique nous diront bientôt que les choix qui vont nous être imposé permettront en réalité la survie de notre civilisation, que la perte de la souveraineté des Etats européens et l’abolition de la démocratie ne seront que provisoires et que, au final, nous ressortirons plus fort de ces crises.
L’artifice de la propagande consiste en effet à affirmer à la fois que l’avenir est l’objet d’un choix conscient que l’humanité doit faire collectivement, comme un seul homme et en toute connaissance de cause puisqu’elle est instruite par des experts, des politique et des journalistes qui ne veulent que notre bonheur, et que de toute façon nous n’avons pas le choix, ou plutôt que celui-ci se résume à vivre selon les directives de l’oligarchie régnante ou de périr parce que l’on sera resté sourd à leurs mises en garde.
Tout se déroule devant nous, au grand jour, et il faut être aveugle ou complice (l’un n’étant pas incompatible avec l’autre) pour ignorer les forces désertificatrices et négatives à l’œuvre dans leur travail de renversement et de prise de possession négative, satanique. Car tel est le signe de la haute provocation des temps qui sont les nôtres : l’obligation devant laquelle on se trouve tenus d’utiliser ce terme aux résonances bien anciennes, étrange à nos actuelles habitudes de discours.
Cependant notre rôle reste, dans un présent écrasé par la probabilité du pire, d’étudier les diverses possibilités qui n’en demeurent pas moins ouvertes. Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.
Frédéric Courvoisier, Spencer Delane, Mecanopolis
Notes :
1. Article du Monde du 19 septembre 2011
2. Article du monde du 13 septembre 2011
La nuit tombe sur l’Europe
Article placé le 25 sept 2011, par Mecanopolis
http://www.lepanoptique.com/apps/edition/images_editions/45/pol.jpg
La Nouvelle économie se met en place.
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La nouvelle Nouvelle économie
Françoise Garteser
▪ Vous vous rappelez la "Nouvelle économie", cher lecteur ?
Au milieu des années 90-début des années 2000, quand Internet était en train de révolutionner le monde... que les dot.com naissaient par dizaines et filaient faire grimper les cours du Nasdaq à peine introduites en Bourse... qu'on célébrait "la fin de l'Histoire" et que le "Nouveau paradigme" promettait des lendemains qui chantent ?
Et vous vous souvenez de Goldilocks -- l'économie "Boucles d'Or", qui n'était ni trop rapide, ni trop lente ? Un nom d'histoire pour enfants... et c'est bien ce que vivaient les marchés : un conte de fées sans aucun rapport avec la réalité.
Parce qu'à l'époque, loin de vivre une Nouvelle ère enchantée, on était dans un bon vieux modèle économique tout ce qu'il y a de plus classique -- basé sur le crédit, l'endettement et la consommation à l'excès.
Non, je pense que la Nouvelle économie -- la vraie --, c'est en ce moment qu'elle est en train de se mettre en place. Un changement radical des modèles "classiques" que nous tenons pour acquis, à bien des niveaux : boursier, monétaire, économique... et même géopolitique, si l'on compte les périls auxquels la Zone euro doit faire face actuellement.
▪ Comme le disait Bill Bonner il y a quelques jours :
"Voyez-vous, notre économie tout entière... notre société... nos gouvernements... et une bonne partie de ce que nous pensons... Tout ça a été construit sur des vérités qui n'en sont plus.
En quelques mots, notre économie moderne -- et nos gouvernements -- dépendent de la croissance. Laquelle pourrait appartenir au passé désormais".
La voilà, la Nouvelle économie : un environnement où les marchés chutent quelles que soient les nouvelles -- bonnes, mauvaises ou "moins pires que prévu"... où la Zone euro dépend de la Chine pour ses rachats d'obligations... où Ben Bernanke exhorte les Etats-Unis à s'inspirer des pays émergents, notamment concernant "l'importance de la discipline en matière de politique budgétaire".
Il me semble aussi que l'Etat-Providence fait partie de l'Ancienne économie, de même que la hausse "garantie" des revenus, l'immobilier qui grimpe quoi qu'il arrive, et le sacro-saint principe "des actions pour le long terme".
Désormais, le terrain sur lequel se meuvent les investisseurs individuels est miné ; votre épargne et votre mode de vie pourraient connaître des bouleversements radicaux dans les mois, voire les semaines qui viennent.
(..)
Françoise Garteiser
La Chronique Agora
http://www.publications-agora.fr
http://www.la-chronique-agora.com
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Eva candidate en 2012 ?
(Suite, réponse, 15 octobre 2012)
Pressentie par Démosophie, le Mouvement International des Indignés contre le Nouvel Ordre Mondial, pour le représenter, Eva R-sistons donne sa réponse ici :
Comme dit sur le post Eva R-sistons candidate en 2012 ? - 3 nouvelles vidéos eva R-sistons, les projecteurs, la notoriété ne me conviennent pas. J'ai toujours fui honneurs, pouvoir, argent, paillettes...
Je suis fatiguée de Nouvel Ordre Mondial et de ses projets ou crimes, je préfère m'investir désormais dans le local (comme un René Chaboy par exemple, voir aussi ma vidéo "revitalisons nos villages" La première vidéo d'eva R-sistons, "revitaliser nos villages" (14 mn)), et puis le Mouvement Démosophie n'offre aucune garantie en matière de protection de son candidat ou de financement de la campagne électorale.
J'avais été contactée par le fondateur de Démosophie pour représenter le Mouvement en 2012. Après avoir lu le livre-programme, je n'ai pas dit non, réservant ma réponse pour plus tard. Pour contrer le NOM, en effet, il faut un Mouvement international de citoyens déterminés et incorruptibles. Et par ailleurs, comme Eric Fiorile je suis très attachée à la démocratie directe.
Pour bien incarner ce Mouvement, il fallait aussi connaître la symbolique ésotérique des Maîtres du Monde, mais personnellement je suis allergique à ce type d'approche. Je préfère le plancher des vaches, le bon sens paysan, le concret.
Par ailleurs, esprit libre, indépendante de tout mouvement, parti et même groupe, je préfère garder ma liberté de pensée, d'analyse, plutôt que de la voir encadrée. D'ailleurs, un certain élitisme du Mouvement, jusque dans l'invitation au Congrès aux Canaries (un peu loin pour les bourses modestes, Eric Fiorile orchestre tout de sa belle île), et son eugénisme relatif (certes humaniste - un enfant par famille), ne me conviennent pas.
Le fait de voir le fondateur s'auto-proclamer Président à la place de Sarkozy pour représenter les intérêts réels des citoyens, est certes un acte fort, osé, prophétique, mais cela frise aussi le ridicule. Comme d'ailleurs la croyance aux chaînes et aux dates "magiques", mystérieuses. Or le ridicule ne me convient pas. Pas plus que le choix des invités au Congrès, avec aussi des personnalités connues pour être à l'extrême de l'échiquier.
Mais si je ne souhaite pas être candidate et si je préfère mon indépendance et l'engagement en matière d'information ou sur le plan local, reste que le Mouvement Démosophie, aujourd'hui, représente assurément la SEULE alternative politique crédible pour échapper aux plans du Nouvel Ordre Mondial. En dehors des expériences à l'Islandaise, et du refus planétaire, partout et en même temps, de la main-mise du Cartel bancaire sur la planète, asservissant et appauvrissant, tyranniquement, les citoyens du monde entier !
Eva R-sistons, 15 octobre 2011