- APPEL POUR EXCLURE PASCAL LAMY ET DOMINIQUE STRAUSS-KAHN DU PARTI (...)
- EXPOSE DES MOTIFS QUI CONDUISENT A EXIGER L’EXCLUSION DU PARTI SOCIALISTE DE (...)
- L’OMC
- Le FMI
- QUELQUES FAITS D’ARMES DE PASCAL LAMY
- Ses meilleures citations
- QUELQUES FAITS D’ARMES DE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
- Ses meilleures citations
- SIGNEZ L’APPEL ICI
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Considérant que les orientations de la gauche française ne relèvent pas de la « cuisine interne » des partis mais du débat public national, le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) lance un appel à tous les citoyens.
Puisque le Parti socialiste français se dit de gauche, et que deux de ses éminents adhérents pratiquent l’ultralibéralisme le plus débridé dans les institutions internationales, une clarification est nécessaire. Pour le M’PEP, on ne peut pas être de gauche et diriger l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou le Fonds monétaire international (FMI), piliers de l’ordre néolibéral mondial. Il faut choisir. Pascal Lamy, directeur général de l’OMC et Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI ont choisi de se mettre au service de l’ultralibéralisme.
Le Parti socialiste français doit lui aussi choisir : soit il renonce définitivement à représenter la gauche, soit il exclut Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn. À la veille des échéances politiques de 2012, la question devait être posée, et le M’PEP met les pieds dans le plat. Si vous pensez comme nous que Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn n’ont rien à faire au Parti socialiste et, en y émargeant, portent préjudice à l’ensemble de la gauche, signez cet appel pour exiger leur exclusion.
Pour signer l’Appel, RENDEZ-VOUS EN BAS DE LA PAGE
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DSK - http://laplote.blogs.courrierinternational.com/
La déclaration de principes du Parti socialiste français débute par les lignes suivantes :
« Le Parti socialiste plonge ses racines dans la tradition de l’humanisme et dans la philosophie des Lumières. Il fait siennes les valeurs de Liberté, d’Égalité, de Fraternité, proclamées par la Révolution française.
Il est né de la rencontre entre une pensée critique, riche et diverse, et l’action du mouvement ouvrier qui, pendant deux siècles, ont porté une contestation de l’organisation sociale façonnée par le capitalisme et ont défendu le projet d’une société solidaire dont tous les membres jouissent des mêmes libertés et des mêmes droits.
Il revendique le souvenir de 1848, avec l’abolition de l’esclavage, de la Commune, l’héritage de la République, de son œuvre démocratique, et de son combat pour la laïcité, les grandes conquêtes sociales du Front populaire, de la Libération, de mai 68, de mai 81 et des gouvernements de gauche qui se sont succédé depuis.
Il participe des grandes batailles politiques et intellectuelles pour la liberté et la justice, de l’affaire Dreyfus à l’abolition de la peine de mort. Il fait sienne la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. »
Comment imaginer des actions plus contradictoires avec ces valeurs socialistes que celles de Pascal Lamy à l’OMC et de Dominique Strauss-Kahn au FMI ?
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Le but de l’Organisation mondiale du commerce est de favoriser le commerce, en fait le libre-échange. Théoriquement, elle pourrait protéger le plein-emploi, les consommateurs, leur santé, la souveraineté et la sécurité alimentaires, l’environnement. Pratiquement, son action se limite à la libéralisation du commerce et à la dérégulation. Toute mesure qui entraverait les échanges commerciaux, comme les normes sociales ou environnementales, est fermement condamnée et souvent attaquée par l’OMC. Son fonctionnement est digne d’une république bananière et ses politiques ont aggravé les inégalités entre le Nord et le Sud. Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu ces dernières années contre l’OMC, notamment à l’occasion de contre-sommets à l’initiative de mouvements altermondialistes, paysans et syndicaux.
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Officiellement, le rôle du Fonds monétaire international est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ».
Le FMI fournit des crédits aux pays en difficulté. Mais en contrepartie, il exige des politiques de rigueur, de libéralisation des services publics, de privatisations, de désengagement de l’État, nommés « Plans d’ajustement structurels ».
Il dispose également d’un rôle de conseil et de formation... pour mener des politiques ultralibérales. Le FMI est dénoncé pour ses actions au niveau international par des centaines d’organisations actives dans les pays du Sud et du Nord.

- 1982-1983 : directeur adjoint du cabinet de Jacques Delors (ministre de l’Économie et des Finances), il pilote en France le « tournant de la rigueur », quand le Parti socialiste s’aligne sur le néolibéralisme.
- 1985 : directeur de cabinet de Jacques Delors (Président de la Commission européenne), il applique avec soin les propositions des grandes multinationales et impulse l’ « Acte unique » qui est l’alignement néolibéral de la « construction » européenne.
- 1994 : entrée au comité de direction du Crédit lyonnais. Il en devient cinq ans plus tard le directeur général et prépare la privatisation de la banque et les licenciements massifs qui l’accompagnent. Il deviendra président de la commission « prospective » du CNPF, le futur MEDEF, principal syndicat patronal en France.
- 1999 : il devient commissaire européen et débute son mandat en réclamant de lever l’interdiction de cultiver des Organismes génétiquement modifiés (OGM) en Europe.
- 2000 : il participe à la Conférence annuelle du Groupe de Bilderberg, un rassemblement des plus puissants hommes d’affaires, dirigeants et hommes de médias dans le monde. Il sera également présent lors des réunions de 2001, 2003 et 2005.
- 2007 : il devient directeur général de l’OMC grâce à l’appui du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et du Président de la République Jacques Chirac, avec l’accord du président des États-Unis George W. Bush.
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Ses meilleures citations :"Je crois que le monde des affaires doit aussi parler franchement et convaincre que la libéralisation du commerce et en général la globalisation sont de bonnes choses pour nos peuples"
Discours devant le TransAtlantic Business Dialogue, Berlin, 29 octobre 1999.En réponse aux pays touchés par la crise alimentaire de 2008 qui voulaient réduire les exportations pour nourrir leurs peuples :
"Il est évident que de telles mesures entraînent une hausse supplémentaire des prix. A court terme, ce n’est pas une bonne solution économique."
Réunion des Nations-Unies à Berne, avril 2008.
QUELQUES FAITS D’ARMES DE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
- 1994 : il participe à la création du « Cercle de l’industrie », lobby des industriels français au sein de l’Union européenne. Y sont représentés : Rhône-Poulenc, Lafarge, Pechiney, Elf, L’Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total…
- 1997 : ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de Lionel Jospin, il supervise les ouvertures de capital (France Télécom, Air France, Thomson, EADS...) et les privatisations (Crédit lyonnais, GAN, CNP, CIC, Autoroutes du Sud de la France...) qui s’enchaînent à un rythme inégalé (42 milliards par an en moyenne contre 38 pour le gouvernement Balladur et 27 pour le gouvernement Juppé). En décembre, il annonce vouloir relancer la réflexion sur les fonds de pension.
- 1999 : il baisse le taux d’imposition des stock-options de 40% à 26%, ce qui représente un bénéfice de 4 milliards de francs pour 12 000 privilégiés.
- 2000 : il participe à la Conférence annuelle du Groupe de Bilderberg, un rassemblement des plus puissants hommes d’affaires, dirigeants et hommes de médias dans le monde.
- 2003 : il co-fonde avec Michel Rocard le club de réflexion À gauche, en Europe qui soutient très tôt et de façon inconditionnelle le Traité constitutionnel européen. En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « oui ».
- 2007 : il devient directeur général du FMI sur proposition de Jean-Claude Juncker (cet homme politique luxembourgeois est l’un des architectes du traité de Maastricht) et Romano Prodi (ancien président de la Commission européenne), avec le soutien actif de Nicolas Sarkozy et avec l’accord du président des États-Unis George W. Bush.
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Ses meilleures citations
« Le FMI qui a traité 122 crises bancaires dans son histoire, depuis l’après guerre, a noté une constante : le retour à la croissance ne se fait pas tant que l’assainissement du système bancaire n’a pas été opéré. » Interview au Figaro, 6 avril 2009
"Dix ans après sa création, la zone euro reste un club auquel on souhaite adhérer. C’est peut-être la meilleure preuve de son succès persistant et de ses perspectives favorables."
Entretiens économiques de Bruxelles, 15 Mai 2008
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http://www.m-pep.org/spip.php?article1959#sp1959
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- Libye: Occident libérateur ou agent de subversion ? - Lettre à Medvedev et Poutine
- L'Europe au service des lobbies et non des peuples
- Les projets secrets pour le Yémen - L'agenda du Pentagone et des Services Secrets
- La banqueroute ou la guerre ?
- Le Nouvel Ordre Mondial à l’assaut de l’Islam, par Pierre Hillard
- Syrie, Libye: Les "contre-révolutions" provoquées par l'Occident
- Défense française : L'opinion du Général Georgelin (et celle d'eva R-sistons)
- Les 5 piliers de la loi LOPSI II (5, fin)
- Les 5 piliers de la Loi Lopssi 2 (4)
Hollande candidat, suite
(vu par le pote Laplote)



Plantu - http://blogfledehanna.wordpress.com/
http://laplote.blogs.courrierinternational.com/
http://laplote.blogs.courrierinternational.com/
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Le nucléaire ?
"Je suis en colère" !
(Michel Bernard)
Journaliste à la revue Silence, un mensuel alternatif et
> écologiste basé à Lyon, Michel Bernard a écrit ce texte qui
> connait un succès foudroyant sur le web, bien au delà des
> cercles écologistes habituels.
>
>
> Je suis en colère parce que l'accident de Tchernobyl n'a pas
> servi de leçon. Et que l'on continue à entendre et lire les
> mêmes mensonges sur le nucléaire dans les médias.
>
> Je suis en colère quand j’entends à la radio, un haut
> responsable du nucléaire français nous dire qu’on ne peut
> remettre en cause le nucléaire : "personne n’a envie de
> revenir à la bougie". Que je sache, dans les pays européens
> qui n’ont pas de centrales nucléaires (Autriche, Danemark,
> Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège,
> Portugal…), y-en-t-il où l’on s’éclaire à la bougie ? Il n’y a
> que 441 réacteurs nucléaires dans le monde (dont 58 en France,
> 55 au Japon)… dans seulement 31 pays, tous les autres pays
> s’en passent.
>
> Je suis en colère quand en 1979, après l’accident nucléaire
> de Three-Mile Island, on nous a dit que c’était parce que les
> Américains étaient moins forts que nous ; quand en 1986, après
> l’accident de Tchernobyl, on nous a dit que les Russes étaient
> moins forts que nous… et que je lis aujourd’hui que les
> Japonais sont moins forts que nous… De qui se moque-t-on ?
>
> Je suis en colère quand on me dit que l’on peut continuer à
> exploiter encore des vieux réacteurs comme Fessenheim en
> Alsace (qui a trente ans) parce que "plus il est vieux, mieux
> on connaît un réacteur". Ce n’est pas parce que vous
> connaissez bien les défauts de votre vieille voiture qu’elle
> tombe moins souvent en panne et moins gravement. (Le réacteur
> Fukushima-Daiichi 1, qui vient d’exploser avait 40 ans et a
> été autorisé à continuer de fonctionner pour dix ans en
> février 2011 !).
>
> Je suis en colère quand on nous dit que l’on ne peut se
> passer du nucléaire en France, parce que cette énergie fournit
> près de 80 % de notre électricité. C’est oublier que
> l’électricité n’est pas la principale source d’énergie (c’est
> le pétrole) et que le nucléaire ne représente que 17 % de
> notre énergie. Si l’on voulait s’arrêter, on pourrait
> s’appuyer sur une solidarité au niveau de l’Europe : là, le
> nucléaire ne représente que 35 % de l’électricité et seulement
> 9 % de l’énergie ! Il suffirait donc d’économiser 9 % pour
> s’en passer !
>
> Je suis en colère parce qu’au nom de la défense de la
> croissance économique, les programmes énergétiques français ou
> européens, négligent toujours plus ou moins le potentiel des
> économies d’énergies, préférant la surconsommation,
> éventuellement alimentée par le recours aux énergies
> renouvelables. Or l’énergie la plus propre reste celle que
> l’on ne consomme pas. En adoptant les meilleures techniques
> disponibles et en évitant les comportements énergivores, nous
> pourrions diviser par 4 notre consommation en une vingtaine
> d’années.
>
> Je suis en colère parce que les discours économiques nous
> polluent : on nous dit qu’arrêter un réacteur nucléaire, ce
> serait de l’argent gaspillé… mais les 1000 milliards d’euros
> déjà dépensés en 25 ans pour la gestion de la catastrophe de
> Tchernobyl (et c’est loin d’être terminé), ce n’est pas un
> gaspillage encore plus grand ? Mille milliards d’euros, c’est
> sensiblement le coût qu’il a fallu dépenser pour construire
> l’ensemble des 441 réacteurs actuellement en fonctionnement.
>
> Je suis en colère parce que je sais que l’on peut arrêter
> relativement rapidement le programme nucléaire français, qu’il
> existe de multiples scénarios de sortie sur le sujet (de 2 à
> 30 ans selon les efforts qu’on veut bien consentir).
>
> Je suis en colère quand j’entends mon gendre, 25 ans,
> ingénieur dans le photovoltaïque, me dire qu’il cherche un
> nouveau travail car la profession est sinistrée suite aux
> récentes décisions du gouvernement.
>
> Je suis en colère quand mon fils, 20 ans, me dit : "à quoi
> ça sert de faire des études si dans cinq ans on a tous un
> cancer" (et il ne pense pas qu’au nucléaire, mais aussi à la
> pollution atmosphérique, aux pesticides…).
>
> Alors j’agis, je me suis investi depuis une trentaine
> d’années dans les médias écologistes pour faire circuler une
> information moins déloyale et j’incite les journalistes et les
> lecteurs à prendre le temps d’eux aussi chercher où est la
> vérité. Comment peut-on encore minorer l’importance de la
> pollution radioactive au Japon alors que les images sur
> internet nous montrent les réacteurs en flammes ?
>
> Alors j’agis et je m’engage dans l’une des 875 associations
> qui animent le réseau Sortir du nucléaire pour demander à nos
> élus de faire pression pour un changement de politique dans le
> domaine de l’énergie.
>
> Alors j’agis au niveau local en rejoignant les nombreux
> groupes locaux qui travaillent à des plans de descente
> énergétique qui nous permettront de diminuer la menace
> nucléaire, mais aussi notre dépendance à un pétrole qui va
> être de plus en plus rare. Alors j’agis car aujourd’hui si le
> lobby nucléaire arrive à manipuler élus et médias, c’est parce
> que nous ne nous indignons pas assez !
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Strauss-Kahn, suite
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http://djamelitoinfo.blogspot.com
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