Le visage de notre société "libérale".
La barbarie pure, criminelle ! Eva
Grippe A, son ORIGINE : MEGA-PORCHERIES dangereuses
http://sos-crise.over-blog.com/article-31147696.html
Les porcs sont le miroir
de notre barbarie,
par Eva R-sistons
Mes amis,
Cette photo pour vous interpeller.
Qui que vous soyez, cher Lecteur ou chère Lectrice,
peut-être même êtes-vous un(e) Libéral(e),
un(e) opposant(e) à tout ce que le blog R-sistons véhicule,
le rejet de la guerre, de la mondialisation financière,
du capitalisme deshumanisé, inique, prédateur, impérialiste,
des communautarismes qui dressent
les individus les uns contre les autres,
de la désinformation honteuse, anti-démocratique,
des totalitarismes, du choc de civilisations....
et j'en passe.
Alors, qui que vous soyez,
même si vous êtes un(e) ultra-libéral(e),
je vous demande de marquer une pause
et de réfléchir.
Quel type de société voulez-vous ?
Pour moi, une image comme celle-ci est révélatrice.
Sarkozy a beau parler de civlisation,
même "irréprochable", quelle imposture,
il est clair que nous mettons le pied dans une barbarie sans nom,
telle que l'humanité n'en a jamais connue.
Une barbarie à nulle autre pareille,
une barbarie qui signe la mort de la civilisation,
mais aussi du devenir de l'humanité.
Soleil vert !!!! Je cite toujours ce film...
Voyez-le tous, il existe en vidéo.
Alors, vous comprendrez vers quoi nous nous précipitons,
à cause de quelques fous, ennemis de l'humanité.
Et de leurs laquais. Essentiellement dans les Médias.
Je vous invite à lire mes derniers articles
sur mon blog R-sistons à la désinformation.
Télévision au service des industriels de mort,
demain 8 mai Marie Drucker nous servira un hymne à la guerre,
comme à l'accoutumée. J'en frémis d'avance !
Chaîne parlementaire, FR2 avec Pujadas,
lisez. Voyez-vous, si je dénonce avec force les Médias,
ce n'est pas par un étroit réflexe corporatiste, de journaliste.
Ce n'est pas parce que je m'intéresse particulièrement aux Médias.
C'est parce que j'ai compris que les Médias étaient nos pires ennemis,
car ils servent complaisamment des monstres à visage humain.
Ils sont au service d'un Système qui fait le malheur de l'humanité.
Avec ou sans état d'âme.
Nos cerveaux sont QUOTIDIENNEMENT façonnés pour que
nous nous soumettions à un Ordre inique,
pour que nous acceptions, aussi,
de mourir fièrement pour "notre pays".
Oui, les Médias sont notre pire ennemi, concrètement,
tous les jours. Je vais écrire quelques lignes
sur ce que Marie Drucker nous prépare le 8 mai.
Sur mon blog R-sistons à la désinformation.
Marie Drucker,
soubrette des marchands d'armes qui ont pris possession
de nos Médias, pour tuer l'information
et en faire de la propagande.
Cher Lecteur, qui que vous soyez,
regardez bien ces porcs captifs,
ne pouvant même pas bouger : Voilà le monde
dit "civilisé" qu'on nous bâtit jour après jour.
Cette photo de la misère animale est tout un symbole.
Celui de notre conditionnement quotidien,
celui de notre enfermement dans un Système
de plus en plus pernicieux, de plus en plus oppressant,
qui finira par détruire l'humain en nous
et les humains aussi.
Ces porcs sont condamnés à une vie atroce,
à une mort atroce.
Le Capitalisme transmet un virus assassin.
Parce que sa cupidité ne connaît pas de limites.
Parce qu'il a oublié le Bien commun,
le sens du collectif, le sens de l'intérêt général.
TOUT, absolument tout, est sacrifié au Dieu profit,
au Dieu Argent, si vous préférez.
Nous osons appeler les Indiens des sauvages ?
Mais ils sont plus civilisés que nous !
Ils respectent la nature, ils respectent la vie,
ils respectent les liens sacrés du mariage,
la famille, les anciens, les animaux,
le groupe, la collectivité, ... Dieu !
Nous ne respectons rien.
Et lorsqu'on traite les animaux comme ces porcs,
il est naturel qu'il y ait des effets boomerang.
Qui nous reviennent à la figure.
Qui nous explosent à la figure !
Mes amis, qui que vous soyez, pensez à cette photo.
Elle témoigne contre nous.
Elle témoigne de notre barbarie.
Elle témoigne de la souffrance que nous infligeons
aux animaux, comme ici aux civils Afghans
ou là aux innocents Palestiniens de la Shoah,
mais aussi, sans que nous nous en rendions compte,
à nous tous, oui nous tous, d'ailleurs
complices de l'horreur par notre inertie.
Stop ! Il est temps de faire marche arrière.
Pour que les porcs ne souffrent plus.
Pour qu'ils ne nous transmettent pas NOS virus.
Pour que la barbarie ne germe plus en Irak
ou en Palestine. Pour que la barbarie ne
corrompe plus nos coeurs et nos âmes.
Il est de temps de mettre au pilori ce Libéralisme monstrueux,
ce capitalisme inique et mortifère.
Il est temps de refuser l'intolérable que les Médias
nous servent quotidiennement.
Il est temps, tout simplement,
de refuser la barbarie,
avant qu'elle ne nous engloutisse.
Pour nous, pour nos enfants,
pour le devenir de l'humain, tout simplement.
Eva
TAGS : Barbarie, civilisations, porcs, Sarkozy, Libéralisme, Soleil Vert, Capitalisme, impérialisme, Etats-Unis, Palestiniens, Shoah, Irak, Afghanistan, Médias, Indiens, Marie Drucker, guerre, désinformation, FR2, Chaîne Parlementaire, Pujadas...
Grippe porcine. A Manchiyet Nasser, zone des éboueurs et des éleveurs de porcs, c’est le désarroi. La campagne d’abattage, jugée injustifiée, fera 50 000 chômeurs. Elle a dégénéré en affrontemts entre policiers et habitants. Reportage.
Continuer la lecture ‘Sur les lieux de la misère porcine’
Selon Le Canard enchaîné du 6 mai, des policiers en civil ont volontairement provoqué les gendarmes mobiles chargés de disperser la fin du cortège du 1er Mai à Paris, place de la Bastille. Lire la suite l'article
Pakistan : Talibans dans la mire.
Si l'on se fie à l'article de George Jahn, paru ce matin dans la Presse, la menace des talibans au Pakistan inquièterait l’administration américaine d'Obama.
L'arsenal nucléaire pakistanais à l'abri des talibans?
George Jahn
Associated Press
Vienne
Les talibans se renforcent au Pakistan, conduisant les observateurs à s'interroger sur les risques de voir tomber les armes nucléaires du pays entre les mains des extrémistes musulmans. Les autorités d'Islamabad se veulent rassurantes, mais peinent à apaiser les inquiétudes de Washington.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari rencontrera Barack Obama (..) Il a récemment affirmé que «les capacités nucléaires du Pakistan sont entre des mains sûres».
Les autorités américaines restent malgré tout préoccupées. «Nous voulons respecter (la) souveraineté» du Pakistan, a déclaré récemment M. Obama. «Mais nous reconnaissons également que nous avons d'énormes intérêts stratégiques, de sécurité nationale, dans le fait de s'assurer que le Pakistan est stable et que l'on ne va pas se retrouver avec un État militant doté de l'arme nucléaire.»
Avant d'être assassinée en 2007, l'ancien premier ministre pakistanais Benazir Bhutto avait évoqué ses inquiétudes, jugeant que des éléments proches d'Al-Qaeda pourraient détourner les armes nucléaires pakistanaises si les talibans n'étaient pas neutralisés.
Des systèmes de sécurité ont été mis en place pour empêcher une catastrophe, assurent des responsables pakistanais. La soixantaine de têtes nucléaires du pays seraient stockés dans des lieux séparés des systèmes de lancement, et les détonateurs gardés à l'écart des charges. Les armes sont dispersées sur plusieurs sites, la plupart au sud d'Islamabad, et «protégées» par des codes. Au moins deux personnes doivent authentifier les codes avant que les ogives ne puissent être sorties de leur dépôt.
Des soldats spécialement formés patrouillent les sites sensibles, dont certains sont interdits de survol aérien. Et le profil du personnel de ces installations fait l'objet de contrôles réguliers des services de renseignement.
Les autorités pakistanaises «tiennent à leur arsenal nucléaire pour des raisons stratégiques, ce qui veut dire qu'elles sont très motivées pour le protéger», note William Tobey, ancien administrateur-adjoint du Bureau de non-prolifération nucléaire (ODNN), une agence américaine. «Ceux qui sont responsables de ces armes sont dévoués et professionnels.»
Toutefois, certains observateurs évoquent une menace liée à d'éventuelles sympathies pour la cause islamiste au sein de l'appareil de sécurité pakistanais. L'ancien responsable du renseignement américain Rolf Mowatt-Larssen cite l'assassinat fin 2007 de Benazir Bhutto comme un exemple de connivences possibles entre les autorités en charge de la sécurité et les extrémistes. Il craint que de tels liens puissent également exister entre les autorités nucléaires du pays et les islamistes.
L'Iran, la Libye et la Corée du Nord ont acheté leur savoir-faire nucléaire au scientifique pakistanais A.Q. Khan, considéré dans son pays comme un héros pour son rôle clé dans la mise au point de la bombe pakistanaise. Et selon des agences de renseignement occidentales, deux physiciens à la retraite de la Commission pakistanaise à l'énergie atomique, Chaudiri Abdul Majeed et Sultan Bashiruddin Mahmood, auraient rencontré Oussama ben Laden avant les attentats du 11 septembre 2001 pour lui proposer des armes nucléaires.
L'armée pakistanaise est également une source potentielle de préoccupation. C'est une armée «sérieuse» et «très disciplinée», note Robert Grenier, ancien membre de la CIA qui a été en poste à Islamabad. Mais certains en son sein pourraient «avoir un certain niveau de sympathie pour les objectifs, voire pour les méthodes» des extrémistes musulmans, ajoute-t-il.
De leur côté, les talibans veulent imposer leurs vues religieuses à l'ensemble du pays, explique Hassan Abbas, un ancien chef de la police pakistanaise aujourd'hui membre du Centre Belfer pour la science et les affaires internationales à l'université de Harvard. Mais, ajoute-t-il, ils n'ont pas les moyens de pénétrer le système de sécurité nucléaire pakistanais, du moins pour l'instant.
«A ce stade, ils cherchent de l'artillerie lourde.» Ils sont une menace pour le système constitutionnel, les partis libéraux et les droits de l'Homme au Pakistan, «mais pas pour les autorités nucléaires», conclut-il.
Source: La Presse
En les écoutant, on comprend que les Verts en reviennent à leurs vieux démons d'une alliance transparti qui aurait pour fondement de préserver l'environnement. Leurs récentes prises de position sur les mobilisations sociales des mois de janvier et mars, sur le rapport Balladur et sur le G20 montrent que la direction des Verts assume ce dépassement du clivage gauche droite, et l'affirme comme marque de fabrique.
Le programme d'Europe écologie s'en ressent, qui mêle propositions libérales visant au développement d'un nouveau capitalisme vert, et propositions plus à gauche, mais impossibles à mettre en œuvre dans le cadre du Traité de Lisbonne que les Verts continuent de soutenir et promouvoir.
suite sur mon blog :
http://sos-crise.over-blog.com/article-31148260.html
________________________________________________________________________________________
Le grand marché transatlantique
1. - Un processus de longue haleine
En 1990, alors que le bloc de l'Est s'effondre et que pointe un supposé « Nouvel ordre mondial » la Déclaration transatlantique prévoit un système de consultations bisannuelles entre la présidence du Conseil européen et la Commission, et le président des États-Unis, ainsi qu'à niveau ministériel (affaires étrangères, etc.).
En 1995, est adopté le « Nouvel agenda transatlantique » (NAT) , qui réaffirme notamment « l'indivisibilité de la sécurité transatlantique » sous l'égide de l'OTAN et la responsabilité partagée des deux acteurs de mener le monde vers un « système mondial ouvert de commerce et d'investissement ». Le NAT repose sur quatre piliers : « promouvoir la paix et la stabilité, la démocratie et le développement dans le monde » (bel usage de mots fourre-tout pour justifier les concessions des peuples aux « réformes » du capitalisme); « répondre aux défis globaux » (à la fois la lutte contre le terrorisme et la protection de l'environnement, soit tout les obstacles à l'accumulation tranquille des profits); « contribuer à l'extension du commerce mondial », via l'Organisation mondiale du commerce (OMC); « construire des ponts sur l'Atlantique », avec les habituelles tartes à la crème sur la communication, les générations futures, etc. tout cela évidemment autour des « communautés d'affaire ». Le programme détaille 150 actions spécifiques faisant l'objet d'une coopération.
En mai 1998 est adopté à Londres le « Partenariat économique transatlantique » (PET) qui intensifie la coopération bilatérale et multilatérale dans les domaines du commerce et de l'investissement. Il vise principalement à favoriser la coopération en matière de normes, éliminer des obstacles commerciaux non-tarifaires et coordonner les positions dans les enceintes de négociations multilatérales - en fait, l'OMC.
Suite à
http://sos-crise.over-blog.com/article-31148607.html
______________________________________________________________________________________
Bilan de Nicolas Sarkozy
à la Présidence du Conseil européen
Bilan de Nicolas Sarkozy
à la Présidence du Conseil Européen
D'abord un rappel des grandes décisions prises entre le 1er juillet et le 31 décembre 2008, période de la présidence du Conseil européen par Nicolas Sarkozy :
- 4 juillet, c'est sous sa présidence que son chargé de mission, le PDG de La Poste Mr Bailly, annonce le projet d'ouverture du capital et le changement de statut de La Poste
-adoption finale de la directive "de la honte" (lors d'une réunion du conseil présidée par Borloo et Bussereau le 9 décembre 2008)
- relance de la directive temps de travail (avec l'opt out à 65h hebdo) aux côtés de la Commission avant d'être désavoué par un vote du Parlement européen le 17 décembre 2008 (qui stoppe provisoirement cette directive)
- confirmation de la libéralisation du transport ferroviaire de voyageur dès 2010 ... alors que la présidence française aurait pu peser pour la reporter à 2011 ou 2012 comme le demandait certains Etats (même il s'agit d'une directive adoptée avant la présidence française, qui n'a traité que de ses modalités d'application en faisant du zèle)
- validation de l'achèvement de la libéralisation électrique et gazière (lors du conseil énergie de novembre 2008) qui risque de privatiser le réseau des lignes hautes tension et des gazoducs (3ème paquet de directives énergie)
- mise sur les rails une directive dangereuse sur les soins transfrontaliers, qui ouvre la porte à l'ouverture à la concurrence du secteur de la santé (proposition de directive mise sur la table par la commission pendant la présidence française)
-finalisation de la directive « retour » et d'un pacte européen sur l'immigration (immigration choisie avec quotas, restriction du droit d'asile et de l'immigration familiale, refus de toute régularisation massive) (cf. fiche sur directive retour)
-pas de concrétisation, si ce n'est des engagements appuyés en faveur de « la complémentarité avec l'OTAN » (Sarkozy annonçant à Londres que la France va réintégrer le commandement militaire intégré de l'OTAN et envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan)
-refondation de la PAC, les propositions françaises concernant le bilan d'étape de la PAC ont été accueillies avec réticence par beaucoup de pays. Dans l'espoir de trouver un compromis, la présidence française a abondé dans le sens de la libéralisation agricole (fin des quotas laitiers, dérégulation du marché du vin ...) au détriment des objectifs affichés au départ par Sarkozy (indépendance et sécurité alimentaire, respect des équilibres alimentaires mondiaux, protection des territoires ruraux, amélioration de l'environnement).
-Union méditerranéenne devenue Union pour la Méditerranée, fortement revue à la baisse par rapport aux objectifs français : pas de structure institutionnelle, ni de personnalité juridique. Un sommet annuel de chefs d'Etat, des réunions périodiques de ministres et des projets communs de développement (qui reprennent en partie les programmes euro méditerranéens précédents). Cette prétendue « Union » fait par ailleurs l'impasse sur les droits des peuples palestiniens et revient à cautionner la politique coloniale de l'État d'Israël.
-Enfin alors que la crise financière s'exacerbe en septembre 2008, et que Nicolas Sarkozy fustige le capitalisme financier et sauvage, a-t-il remis en cause le dogme de la BCE ? A-t-il remis en cause la règle de la concurrence ? A-t-il remis en cause le Pacte de Stabilité ? Ce sont pourtant les fondamentaux de l'« Europe libérale »
Incontestablement, on retiendra cette présidence française du fait de la gravité des événements survenus durant le semestre et de la portée exceptionnelle de certains dossiers inscrits à son agenda.
A propos du "paquet énergie-climat", doit-on, pour autant, parler d' "accord historique" faisant de l'Union un "modèle"? Certainement pas. Ce compromis risque-t-il ou non d'aboutir à l'exonération des industriels européens, dans leur plus grand nombre, de toute contrainte écologique? L'Europe risque-t-elle ou non de ne réduire qu'une faible part de ses propres émissions, en se contentant de contribuer à les réduire hors d'Europe, par le biais du mécanisme de compensation? Les pays en développement expriment-ils légitimement ou non leur amertume devant l'absence de mécanisme contraignant de solidarité financière à leur égard?
Si ce "modèle" se généralisait tel quel, il serait impossible d'atteindre les objectifs pourtant impératifs fixés par la communauté scientifique mondiale. Donc: c'est bien qu'il existe un accord européen. Mais sa portée n'est pas, à ce stade, à la hauteur des attentes ni des besoins.
Idem sur le "plan de relance" adopté à Bruxelles. Au moment où la consommation des ménages chute, où des plans de suppressions d'emplois déferlent, où l'angoisse sociale s'exacerbe - voyez la Grèce... -, ce plan suscite beaucoup de questions:
La relance pour qui? Qui va payer cette nouvelle valse de milliards? A quels résultats va-t-elle conduire? Pourquoi, dans le cadre d'un même "plan", tel Etat augmente-t-il le pouvoir d'achat des populations et tel autre n'aide-t-il que les entreprises? Comment se fait-il que les crédits accordés aux banques n'aillent pas aux entreprises, puisqu'il faut à présent aider directement celles-ci? Pourquoi les Etats qui renflouent les banques n'en prennent-ils pas systématiquement le contrôle, en proportion, pour y créer les conditions d'une gestion responsable, orientée vers la création d'emplois et de richesses utiles à la société?
Autant de questions de bon sens, auxquelles il serait fort judicieux de répondre avant tout autre considération.
Enfin, que dire de la pression sur le peuple irlandais du Président français qui a méprisé le NON français décidé par référendum par une bonne majorité et une forte participation ?
http://frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=350:bilan-de-nicolas-sarkozy-a-la-presidence-du-conseil-europeen&catid=83:notes-de-campagne&Itemid=120
_______________________________________________________________________________________
Le rôle de Pékin et Téhéran
en Amérique latine
inquiète Hilary Clinton
L'Iran et la Chine opèrent des avancées inquiétantes en Amérique latine et Washington ne peut plus se permettre d'ignorer les dirigeants de pays tels que le Venezuela et la Bolivie, déclare la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
"L'administration précédente a tenté de les isoler, de soutenir leurs opposants, d'en faire des parias internationaux. Cela n'a pas marché", a-t-elle dit lors d'une réunion d'agents du service extérieur au département d'Etat.
Chinois, Russes et Iraniens avancent à grands pas en Amérique latine, où ils ouvrent d'importantes ambassades et nouent des liens économiques et politiques étroits avec des dirigeants qui étaient hostiles aux Etats-Unis durant l'administration Bush, a noté Clinton.
"Les progrès que réalisent l'Iran et la Chine, tout particulièrement en Amérique latine, sont vraiment inquiétants. Ils établissent de très fortes connexions économiques et politiques avec beaucoup de ces dirigeants", a-t-elle poursuivi.
"En matière de relations, nous sommes en concurrence au moins avec les Russes, les Chinois et les Iraniens", a dit Clinton en soulignant que les Etats-Unis n'avaient intérêt à tourner le dos à aucun des pays de cette région du monde.
L'administration Obama s'efforce d'améliorer ses relations avec les pays d'Amérique latine, notamment avec le Venezuela. On a pu voir le président Barack Obama serrer la main à son homologue vénézuélien Hugo Chavez le mois dernier au sommet des Amériques, qui se tenait à Trinité-et-Tobago.
Washington souhaite aussi de meilleurs échanges avec le président bolivien Evo Morales, qui a expulsé en septembre dernier l'ambassadeur américain en l'accusant de conspirer contre le gouvernement de La Paz.
"Nous voulons voir s'il y a un moyen de renvoyer un ambassadeur et de travailler avec Morales", a dit Clinton.
Elle a aussi préconisé des efforts en direction du président équatorien Rafael Correa, mais aussi du Nicaragua et de son ancien chef de guérilla sandiniste, le président Daniel Ortega.
"Les Iraniens construisent une immense ambassade à Managua et nous pouvons seulement imaginer dans quel but", a dit la secrétaire d'Etat au sujet de la nouvelle mission diplomatique de Téhéran dans la capitale nicaraguayenne.
Clinton a noté que le changement de politique des Etats-Unis ne produirait peut-être guère de résultats avec des leaders comme Chavez, dont les idées diffèrent des leurs en économie, en politique et en "tant d'autres choses", mais qu'il valait la peine d'essayer:
"L'essentiel, pour moi, est de savoir ce qui est le mieux pour l'Amérique. Comment favoriser un comportement plus favorable à nos intérêts."
Source l'Express.fr
Avec Obama les États-Unis veulent-ils opérer un changement? Ils devront revoir leur politique et accepter d'énorme changement, car les Latinos ont vécu longtemps sous le joug des dictateurs soutenus par les États-Unis et les peuples ont de la mémoire.
http://sergeadam.blogspot.com/
Magnifique commentaire :
Favorable à nos intérêts ! Ben tiens ! Voyant l’attitude d’Obama qui qualifiait Chavez de frein au développement en Amérique Latine et soutenait les opposant à Morales, 31 députés démocrates ont envoyé une lettre ouverte à leur très hollywoodien président le sommant de ne pas pratiquer de politique interventionniste en Amérique Latine. A lire l’article ci-dessus, on devine la panique qui monte chez les dirigeants étasuniens qui découvrent que le monde est à présent multipolaire et que leur leadership en a pris un coup et risque bien de valser dans les poubelles de l’histoire.
Ce qui est intéressant, c’est que cette panique amène la Clinton à quitter le double discours et à dévoiler très clairement l’essence du problème : la remise en cause de l’Empire par de puissantes alliances multipolaires déstabilise complètement les seigneurs de Guerre habitués à écraser un par un des peuples isolés. Encore que…Vietnam, Afghanistan, pas si évident.
Leur puissante et coûteuse machine de guerre n’est pas la garantie d’une victoire facile face à des peuples qui défendent leur indépendance. La majorité des pays d’Amérique Latine font bloc pour échapper à l’emprise du FMI. Et ils nouent des alliances avec la Russie, l’Iran, la Chine surmontant leurs différences pour faire face à l’ennemi commun. Bonne nouvelle pour les peuples de la planète : les aspirants Maîtres du Monde sont inquiets. Ils pensaient pouvoir installer leur Nouvel Ordre Mondial sans rencontrer trop de résistance, et bien non. A part leur vassaux européens, il n’y a plus grand monde sur la planète à faire allégeance.
Qu’attend l’Europe des Peuples pour se réveiller elle aussi et rejeter le joug que quelques oligarques lui impose. Obama n’est qu’un pion dans une politique d’asservissement des peuples programmée de longue date. L’homme clé de ce début de 21ème siècle, c’est assurément Chavez, son intelligence, son humour, son sens de la diplomatie. Saviez-vous que le Venezuela détient un tiers de la distribution de l’essence aux Etats-Unis ? C’est la première chose que Chavez a mis sur la table au sommet des Amériques. Hé ! Solide moyen de pression sur une civilisation fondé sur l’automobile individuelle.
Saviez-vous que le Venezuela distribue de l’essence gratuite à Harlem et du mazout de chauffage aux étasuniens démunis… Je déplore plus que jamais tous les discours redondants qui sévissent parlant de l’asservissement des Peuples par le N.O.M. comme si c’était déjà fait. Faut arrêter de nourrir la bête en lui accordant la victoire avant même de l’avoir combattue et se débarrasser de cette mentalité d’esclave et de soumission. Où est passé l’orgueil de l’Europe ? Allons-nous rester les laquais de l’Empire quand le reste du monde s’unit pour lui régler définitivement son compte ?
Anne Wolff
http://les-etats-d-anne.over-blog.com
Commentaire n° 1 posté par Anne Wolff
http://sos-crise.over-blog.com/article-31116795.html
Noam Chomsky sur Gaza: exterminez toutes les brutes
Complots en Géorgie:
de Gamsakhourdia à Saakachvili
Par Dmitri Babitch,
RIA Novosti 07/05/09
Depuis que la Géorgie indépendante a ses propres présidents, ces malheureux font constamment l’objet d’attentats, de terribles complots auxquels participent les services secrets étrangers. Quant aux militaires géorgiens, ils ne font que tramer des coups d’Etat contre leur haut commandant. Il est à noter que la plupart du temps, le président échappe à ces attentats, complots et autres coups d’Etat, dont il ressort sain et sauf, tandis que ses adversaires politiques sont jetés en prison ou tués. Un bref rappel des souffrances endurées par les dirigeants géorgiens permettra peut-être au lecteur de mieux saisir le sens et les dessous de la récente mutinerie survenue dans la base militaire géorgienne de Moukhrovani. Celle-ci se trouve à 30 km de Tbilissi, et la mutinerie a été révélée par le vaillant président Mikhaïl Saakachvili et ses acolytes.
Le premier président de la Géorgie indépendante, Zviad Gamsakhourdia, fit exception à la règle, en étant la véritable victime du coup d’Etat militaire commis par Tenguiz Kitovani et Djaba Iosseliani en 1991. A vrai dire, ce coup d’Etat avait été davantage l’oeuvre d’éléments criminels que de militaires.
Edouard Chevardnadze, ancien ministre des Affaires étrangères de l’URSS, ramené de Moscou par ces mêmes Kitovani et Iosseliani au début de 1992, adopta dans un premier temps un comportement modeste, se faisant appeler non pas “président”, mais tout simplement “chef de l’Etat”. Tant qu’il s’en tint à ce statut, il ne fut pas l’objet d’attentats. Mais, à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour l’automne 1995, la menace de putschs et d’attentats était littéralement en suspens dans l’air. Le 29 août 1995, une voiture piégée explosa près de la voiture blindée d’Edouard Chevardnadze. Quelques minutes après, le système politique de la Géorgie changea. Les principaux adversaires de Chevardnadze qui demeuraient en liberté furent considérés comme étant des conspirateurs et se retrouvèrent peu après derrière les barreaux. Quant à Chevardnadze, il apparut à la télévision quelques minutes après cette terrible explosion pour donner une interview télévisée en maillot de corps, blessé au visage par un éclat de verre. Et il remporta l’élection de novembre 1995 en recueillant 75% des voix “pour”.
C’est à cette époque, en 1995, que prit corps cette formule classique du coup d’Etat militaire avorté en Géorgie, qui fut exploitée par la suite à maintes reprises tant par Chevardnadze que par Saakachvili. Cette “formule” doit comporter trois ingrédients. Premièrement, il doit y avoir une explosion ou des tirs, desquels le président ressort sain et sauf. Deuxièmement, le soir même, tous les conspirateurs sont identifiés et arrêtés, et des armes sont découvertes à leur domicile. Troisièmement, le complot est obligatoirement orchestré depuis la Russie. L’ancien ministre de la Sécurité, Igor Guiorgadze, fut accusé d’avoir fomenté l’attentat de 1995 et d’être un espion russe. Les attentats et les complots suivants ont étrangement coïncidé avec des élections ou autres situations complexes ayant vu la cote de popularité des présidents géorgiens chuter. Jugez-en vous-mêmes.
9 février 1998: la Mercedes de Chevardnadze est attaquée au lance-grenades “Moukha”, mais le président, âgé de 70 ans, s’en sort sans contusions, alors même que la roquette tirée sur sa voiture aurait pu détruire un char. Le président accorde immédiatement toute une série d’interviews, qui font remonter sa cote de popularité à la veille de l’élection. Les traces des malfaiteurs conduisent en Ossétie du Nord où ils sont appréhendés, on ne sait trop pourquoi, par la police de la Russie “impériale”.
Mai 1999: le Service de sécurité géorgien annonce avoir déjoué un complot contre Edouard Chevardnadze. Douze personnes sont arrêtées, dont le général Goudjar Kourachvili, ancien commandant des troupes terrestres géorgiennes. Ils sont tous emprisonnés, car ils se fixaient pour objectif d’éliminer physiquement le président du pays, le président du parlement et les responsables des “ministères de force”. Les déclarations du général Kourachvili, selon lesquelles il n’avait jamais eu de telles intentions, ne sont pas prises en considération. L’attention de l’opinion publique est ainsi détournée des événements dans les gorges du Pankissi où sévissent les terroristes tchétchènes, qui enlèvent des personnes venues même de Tbilissi.
25 mai 2001: nouvelle tentative de coup d’Etat. Un bataillon de la garde nationale quitte son cantonnement pour envahir la base de Moukhrovani. Chevardnadze négocie avec les émeutiers, après quoi ceux-ci regagnent leur base.
Mai 2003: le président de l’Assemblée législative municipale de Tbilissi, Mikhaïl Saakachvili, révèle l’existence d’un plan de destitution anticipée d’Edouard Chevardnadze, élaboré avec l’aide des services secrets russes. Parmi les conspirateurs, f