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Vers un Big Bang des finances locales...
Fiscalité locale
RÉVÉLATION.
Un document élaboré par Bercy, que publie l’Humanité, détaille le dispositif de suppression de la taxe professionnelle. La facture serait supportée par les ménages tandis que les collectivités perdraient la maîtrise de leur budget.
"Il y aura bel et bien un transfert d’impôts sur les ménages…" selon Maxime Camuzat, conseiller général communiste du Cher.
Une bombe à retardement est amorcée pour faire imploser le financement des collectivités locales. Le compte à rebours est enclenché. Un document élaboré par le ministère de l’Économie et des Finances détaille le dispositif de suppression de la taxe professionnelle (TP) sur les équipements productifs payée par les entreprises aux collectivités, annoncée par Nicolas Sarkozy le 5 février dernier. Le gouvernement veut aller très vite : l’avant-projet de réforme devrait être bouclé en mai, pour être intégré dans la loi de finances pour 2010 débattue à l’automne. Avant la fin de l’année, serait donc voté par le Parlement le principe de la disparition définitive de la TP. Son entrée en vigueur s’étalerait sur 2010 et 2011, parallèlement à la mise en place d’un nouveau « schéma définitif de financement des collectivités ». Bercy énonce les principes censés inspirer la réforme : « respect du principe d’autonomie financière des collectivités, maintien du niveau des ressources de chaque collectivité, maintien d’un lien fort entre entreprises et territoires, maintien d’une liaison des taux entre entreprises et ménages ». Une énumération destinée à rassurer les élus locaux pour leur faire avaler la pilule, dans le cadre de la « Conférence nationale des exécutifs » installée à Matignon pour plancher sur la réforme des collectivités, aux côtés des représentants des principales associations d’élus (maires, départements, régions).
Affaiblissement des collectivités
En réalité, le projet apparaît surtout comme la déclinaison sur le plan fiscal du projet de réforme élaboré par le comité Balladur, qui prévoit de bouleverser les institutions territoriales du pays : suppressions des départements, fusions de régions, marginalisation des communes dans les intercommunalités, création de supercommunautés nommées métropoles, appelées à entrer en concurrence dans la compétition capitaliste mondiale pour attirer et valoriser les capitaux. Dans cette optique, le gouvernement compte sur l’affaiblissement programmé des collectivités locales en s’attaquant au nerf de la guerre : leur autonomie financière, c’est-à-dire la faculté pour les collectivités, qui remonte aux origines de la République, de lever l’impôt et d’en fixer le taux. La suppression de la TP et son remplacement par une véritable « usine à gaz » répondent à un double motif, économique et politique : celui de déresponsabiliser les entreprises, en transférant la part de financement des infrastructures publiques dont elle bénéficie pleinement sur la collectivité, selon une vieille revendication du MEDEF. Et de mettre les pouvoirs locaux, qui sont aujourd’hui autant de pôles de résistance dirigés majoritairement par la gauche à la politique gouvernementale, sous la tutelle financière de l’État, pour les faire participer à l’effort de réduction des services publics avec la révision générale des politiques publiques (RGPP).
Les ménages paieront l’addition
Le détail du dispositif appelé à se substituer à la TP répond parfaitement à ce cahier des charges. Bercy en évalue le coût à 22,2 milliards d’euros, sur les 28 milliards de recettes globales perçues par les collectivités au titre de la TP. Ne resterait à la charge des entreprises qu’une sorte de taxe foncière bis, légèrement augmentée (+ 1,1 milliard) sans lien avec la richesse réellement produite, assise sur les surfaces occupées et les équipements installés à demeure (par exemple, les hauts-fourneaux des aciéries). Mais pour l’essentiel, ce sont les ménages qui paieront l’addition, via de nouveaux transferts de produits d’impôts nationaux (TIPP sur les carburants, taxe sur les conventions d’assurance…) à hauteur de 14 milliards d’euros. L’argent des contribuables serait également mis à contribution pour compenser les 8 milliards manquants, par le biais de dotations budgétaires. Mais l’expérience apprend aux élus à être très prudents : les compensations à l’euro près promises lors des derniers transferts de compétence (RMI, routes nationales aux départements, etc.) ne sont pas au rendez-vous, loin s’en faut ! D’autant que l’État, lui, ne dit rien de ses propres compensations, se refusant à évoquer des hausses d’impôts nationaux. Or où compte-t-il trouver l’argent dans une situation budgétaire très dégradée par la crise ? Le risque existe bel et bien de voir les financements publics des collectivités se tarir, retirant aux élus locaux toute marge de manœuvre en les contraignant à privatiser leurs services, avec à la clé une montée des inégalités et l’abandon des activités non rentables. Sans compter le danger bien réel d’une explosion des impôts sur les ménages pour compenser les pertes.
Les départements étranglés
Quant au lien avec la réorganisation des territoires sur le modèle proposé par Balladur, il apparaît très clairement dans le projet d’assécher les finances départementales et régionales au profit du « secteur communal », désignant ici non pas tant les communes que les intercommunalités appelées à les supplanter. Ainsi, le transfert à l’étude de toute la taxe d’habitation et toute la taxe foncière représente 6,6 milliards d’euros de ressources fiscales en moins pour les départements, et 2,3 milliards pour les régions. « C’est une catastrophe pour les départements qui ne voteront plus que leurs dépenses. Nous perdons la maîtrise de nos budgets », a réagi la présidente de l’Association des départements de France, Claudy Lebreton (PS). Quant aux régions, qui « essaient de développer le réseau de trains express régionaux », la TIPP « directement liée au trafic routier, va les inciter à faire l’inverse », estime l’Association des régions de France. « Il est inadmissible de se voir confier des impôts sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise », dénonce de son côté Philippe Laurent (divers droite), vice-président de l’Association des maires de France. Le secteur communal n’a aucune raison non plus de se réjouir de cette opération consistant à déshabiller Paul pour habiller Pierre, car l’étranglement financier des départements et des régions aura forcément des impacts en termes de nouveaux transferts de charges pour les communes et les intercommunalités.
Sébastien Crépel (L’Huma)
http://pcfcapcorse.over-blog.com/article-30422449.html
Liste Officielle des Participants
du Rendez Vous Bilderberg 2008
http://suntzu.vox.com/library/post/bildeberg-les-meetings-%C3%A0-la-sauvette.html?_c=esv1
Prison Planet, American Free Press
BILDERBERG MEETING
“Chantilly, Virginia, USA”
5-8 Juin 2008
Grand merci à Jim Tucker, Alex Jones, les journalistes et tous les autres supporters !
BEL Etienne Davignon, Vice Président, Suez-Tractebel
GERJosef Ackermann, Président du Management Board and the Group Executive Committee, Deutsche Bank AG
CAN John Adams, Associate Deputy Minister of National Defence et Chief of the Communications Security Establishment Canada
USA Fouad Ajami, est directeur du programme d’études sur le Moyen-Orient à la Johns Hopkins University
USA Keith B. Alexander, est le directeur de la National Security Agency (NSA) depuis 2005
INT Joaquàn Almunia, est commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires dans la Commission Barroso depuis le 22 novembre 2004
GRE Georgios Alogoskoufis, est ministre des Finances depuis le 10 mars 2004.
USA Roger C. Altman, Président de Evercore Partners Inc., ancien député secrétaire du trésor sous Bill Clinton
TUR Ali Babacan, Négociateur en chef dans le cadre du processus d’accession à l’Union européenne depuis 2005 et ministre des Affaires étrangères depuis 2007
NED Jan Peter Balkenende, Premier Ministre des Pays-Bas
POR Francisco Pinto Balsemà£o, est président et CEO de Impresa. Il fut aussi premier ministre du Portugal entre 1981 et 1983
FRA Nicolas Baverez, Gibson, Dunn & Crutcher LLP
ITA Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia Spa
USA Ben S. Bernanke est le président de la Réserve fédérale
SWE Carl Bildt, Ministre suédois des Affaires étrangères depuis le 6 octobre 2006.
FIN Antti Blà¥field, Editeur écrivain sénior de l’Helsingin Sanomat
DNK Bosse Stine, PDG de TrygVesta
CAN Ian Brodie, Chief of Staff in Stephen Harper’s Prime Minister’s Office
AUT Oscar Bronner Editeur à Der Standard
FRA Henri de Castries est le Président du Directoire d’Axa depuis mai 2000.
ESP Juan Luis Cebrià¡n, PDG de PRISA
CAN W. Edmund Clark, PDG de TD Bank Financial Group
GBR Kenneth Clarke, Membre du Parlement
NOR Kristin Clemet, Directeur gestion de Civita
USA Timothy C. Collins, Directeur Sénior de gestion et PDG, Ripplewood Holdings, LLC
FRA Bertrand Collomb, Président d’honneur de Lafarge
PRT Antà³nio Costa, Maire de Lisbonne
USA Chester A. Crocker, est un professeur d’études stratégiques à l’université de Georgetown
USA Thomas A. Daschle, ancien Sénateur et leader de la majorité du Sénat
CAN Paul Desmarais Junior, Directeur et co-PDG de Power Corporation
GRE Anna Diamantopoulou, Membre du Parlement
USA Thomas E. Donilon, Partner, O’Melveny & Myers
ITA Mario Draghi, gouverneur de la Banque d’Italie
AUT Brigitte Ederer, PDG Siemens AG àƒ”“sterreich
CAN N. Murray Edwards, Vice Président, Canadian Natural Resources Limited
DNK Anders Eldrup, Président de DONG Energy
ITA John Elkann, est vice-président de Fiat et deviendra le président d’Ifil
USA Martha J. Farah, Directeur du Centre de Neuroscience Cognitive ; Walter H. Annenberg Professeur des Sciences Naturelles, Université de Pennsylvanie
USA Martin S. Feldstein, Président et PDG du National Bureau of Economic Research
GER Joschka Fischer, ancien Vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères d’Allemagne
USA Harold E. Ford Jr., Vice Président de Merill Lynch & Co., Inc.
CHE Peter Forstmoser, Professeur de loi à l’université de Zürich
IRL Paul Gallagher, Avocat Général
USA Timothy F. Geithner, Président et PDG de la Réserve Fédérale de New York
USA Paul Gigot, Editeur au Wall Street Journal
IRL Dermot Goddijn, Président de AIB Group
NED Harold Goddijn, PDG de TomTom
TUR Zeynep Gà¶güs, Journaliste et fondateur de EurActiv.com.tr
USA Donald E. Graham, Président et PDG de la Washington Post Company
NED Victor Halberstadt, Professeur dans l’Economie ; Ancien Secrétaire Général Honoraire des Rendez vous Bilderberg
USA Richard C. Holbrooke, Vice Président de Perseus, LLC
FIN Seppo Honkapohja, Membre du Comité, Banque de Finlande
INT Jaap G. de Hoop Scheffer, Secrétaire Général de l’OTAN
USA Allan B. Hubbard, Président de E & A Industries, Inc.
BEL Jan Huyghebaert Président du comité de Directeurs du groupe KBC
GER Wolfgang Ischinger ancien ambassadeur Allemand au Royaume Uni et aux USA
USA Kenneth Jacobs, Président Député, Head of Lazard U.S., Lazard Frères & Co. LLC
USA James A. Johnson, Vice Président de Perséus, LLC
SWE Tom Johnstone, Président et PDG de AB SKF
USA Vernon E. Jordan Junior, Directeur Sénior Gestion, Lazard Frères & Co LLC
FRA Jean-Pierre Jouyet, Ministre des Affaires Européennes
GBR John Kerr, Membre de la House of Lords (Maison des Seigneurs) ; Président Député de Royal Dutch Shell plc.
USA Henry A. Kissinger, Président de Kissinger Associates
GER Eckart Von Klaeden, Porte parole de la politique étrangère, CDU/CSU
USA Kleinfeld Klaus, Président et COO, Alcoa
TUR Mustafa Koç, Président de Koç Holding A.S.
FRA Bassma Kodmani, Directeur de l’Initiative de réforme arabe
USA Henry R. Kravis, Partenaire fondateur de Kohlberg Kravis Roberts & Co.
USA Marie-Josée Kravis, Membre sénior de l’Institut Hudson, Inc.
INT Neelie Kroes, est commissaire européenne chargée de la concurrence depuis le 23 novembre 2004.
POL Aleksander Kwasniewski, ancien Président de la Pologne
AUT Wolfgang Leitner, PDG de Andritz AG
ESP Bernardino Leà³n Gross, Secrétaire Général au Bureau du Premier Ministre
INT Peter Mandelson, Commissaire au Commerce de la Commission européenne.
FRA Christophe de Margerie, Directeur Général de la société Total
CAN Roger Martin, Dean, Joseph L. Rotman School of Management, University of Toronto
HUN Jà¡nos Martonyi, est une personnalité politique hongroise, ancien ministre hongrois des Affaires étrangères. Il a fait partie du groupe Amato chargé de préparer la rédaction du traité modificatif.
USA Jessica T. Mathews, Président de Carnegie Endowment for International Peace
INT Charlie MacCreevy, est commissaire européen
USA William J. MacDonough, Vice Président et Super Conseiller au Président, Merrill Lynch & Co., Inc.
CAN Frank MacKenna, Député Président, TD Bank Financial Group
GBR Tom MacKillop, Président, The Royal Bank of Scotland Group
FRA Thierry de Montbrial, directeur général de l’Institut français des relations internationales (IFRI)
ITA Mario Monti, est diplômé de l’université Bocconi de Milan en économie et management, ainsi que de l’université de Yale (États-Unis)
USA Craig J. Mundie, Chef de la Recherche et Officier en Stratégie chez Microsoft
NOR Egil Myklebust, Ancien Président du comité de Directeurs SAS, Norsk Hydro ASA
GER Matthias Nass, Député Editeur, Die Zeit
NED La Reine Beatrix des Pays-Bas
FRA Christine Ockrent, directrice générale de la holding France Monde chargée de regrouper l’audiovisuel extérieur: TV5 Monde, France 24, RFI & Femme du ministre Bernard Kouchner [sic]
FIN Jorma Ollila, Président de Royal Dutch Shell plc
SWE Maud Olofsson, Ministre de l’Entreprise et de l’Energie dans le Gouvernement de Fredrik Reinfeldt depuis le 6 octobre 2006
NED Le prince Willem Alexander, Prince d’Orange
GBR George Osborne, Shadow Chancellor of the Exchequer
TUR Faik àƒ”“ztrak, Membre du Parlement
ITA Tommaso Padoa-Schioppa, ministre des Finances du gouvernement Romano Prodi II le 17 mai 2006, après avoir été membre du directoire de la Banque centrale européenne, président du think tank Notre Europe
GRC Alexis Papahelas, Journaliste, Kathimerini
GRC Dimitris Papalexopoulos, PDG de Titan Cement Co. S.A.
USA Henry M. Paulson Jr., Secrétaire au Trésor des États-Unis
USA Frank H. Pearl, Président et PDG Perséus, LLC
USA Richard N. Perle, membre de l’American Enterprise Institute, membre de la direction du groupe Bilderberg, ainsi que présent dans le “Projet pour un nouveau siècle américain” (Project for the New American Century - PNAC)
FRA François Pérol, Secrétaire-général adjoint de la Présidence de la République Française
GER Volker Perthes, Directeur, Stiftung Wissenschaft und Politik
BEL Le prince Philippe Léopold
CAN J. Robert S. Prichard, Président Torstar Corporation
CAN Heather M. Reisman, Président et PDG, Indigo Books & Music Inc.
USA Condoleezza Rice, Secrétaire d’État
PRT Rui Rio, Maire de Porto
USA David Rockefeller, ancien président de la Chase Manhattan Bank
ESP Matias Rodriguez Inciarte, Vice Président Exécutif, Grupo Santander
USA Charlie Rose, Journaliste américain et un interviewer pour la télévision, producteur de Rose Communications
DNK Flemming Rose, éditeur du quotidien danois Jyllands-Posten, il est à l’origine de la crise des caricatures de Mahomet
USA Dennis B. Ross, Conseiller et Membre Distingué Ziegler, The Washington Institute for Near East Policy
USA Barnett R. Rubin, Directeur des Etudes et Membre Sénior, Center for International Cooperation, Université de New York
TUR Ferit Sahenk, Directeur de Doà„Ÿuà …Å¸ Holding A.S.
USA Mark Sanford, gouverneur républicain de l’État américain de Caroline du Sud
USA Eric Schmidt, Directeur du Comité Exécutif et PDG chez Google
AUT Rudolf Scholten, Membre du Oesterreichische Kontrollbank AG
DNK Fritz H. Schur, Fritz Schur Gruppen
CZE Karel Schwarzenberg, Ministre des Affaires Etrangères de la République tchèque
USA Kathleen Sebelius, Gouverneur du Kansas
USA George P. Shultz, Hoover Institution, Stanford University
ESP S.M. La reine Sofàa d’Espagne
CHE Markus Spillmann, Editeur en Chef et Tête du Groupe de Gestion du Neue Zürcher Zeitung AG
USA Lawrence H. Summers, ancien Président de l’Université Harvard
GBR J. Martin Taylor, Directeur de Syngenta International AG
USA Peter A. Thiel, Président de Clarium Capital Management, LLC
NLD Frans Timmermans, Ministre des Affaires Européennes
RUS Dmitri V. Trenin, Député Directeur et Associé Sénior du Centre Carnegie de Moscou
INT Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne
USA Sanam Vakil, Professeur assistante en études moyen-orientales à la School of Advanced International Studies de l’université Johns Hopkins de Washington
FRA Manuel Valls, Membre du Parlement
GRC Thomas Varvitsiotis, Co-Fondateur et Président, V + O Communication
CHE Daniel L. vasella, Président et PDG, Novartis AG
FIN Raimo Và¤yrynen Directeur de L’institut Finlandais des Affaires Internationales
FRA Hubert Védrine, Hubert Védrine Conseil
NOR Knut Vollebaek, Grand Commissaire des Minorités Nationales, OSCE
SWE Jacob Wallenberg, La famille Wallenberg est une des familles les plus riches et influente de Suède, Directeur et Investisseur AB
USA J. Vin Weber, PDG Clark & Weinstock
USA James D. Wolfensohn, Président, Wolfensohn & Company, LLC
USA Paul Wolfowitz, American Enterprise Institute for Public Policy Research
INT Robert B. Zoellick, directeur de la Banque mondiale
Rapporteurs
GBR Vendeline von Bredow Correspondant d’affaire pour le magazine, The Economist
GBR Adrian D. Wooldridge, Correspondant à l’étranger pour le magazine, The Economist
AUT Autriche HUN Hongrie
BEL Belgique INT International
CHE Suisse IRL Irelande
CAN Canada ITA Italie
CZE République Tchèque NOR Norvège
DEU Allemagne NLD Pays-Bas
DNK Danemark PRT Portugal
ESP Espagne POL Pologne
FRA France RUS Russie
FIN Finlande SWE Suède
GBR Grande Bretagne TUR Turquie
GRC Grèce USA United States of America
Méfiance, Hubert Védrine fait parti des français présent au groupe BILDERBERG 2008.
Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et non-officiel d'environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d'influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. Les participants sont essentiellement américains ou européens.
L'idée de la création de ce groupement date de 1952. Depuis 1954, cette conférence réunit sur invitation environ 130 personnalités diverses issues du milieu des affaires, des études académiques ou politiques de différents pays. Ses membres, des hommes politiques, des industriels, des banquiers, et des journalistes, s'appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ».
L’objectif initial du groupe aurait été, dans le contexte de la guerre froide, de renforcer la coopération entre les États-Unis et leurs partenaires européens, notamment via l’OTAN [réf. nécessaire]. Dans ce contexte, aucune source valable n'étant réellement vérifiable, il convient d'être très prudent. Du fait du caractère très confidentiel des conférences et de sa non-médiatisation, le groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète. Parmi les reproches exercés à l'encontre de ce groupement, on notera la crainte de voir une structure collégiale abritant un petit nombre de personnes influentes et puissantes prendre des décisions importantes en économie ou en politique sans aucun contrôle démocratique par des tiers. Le groupe Bilderberg demeure toujours aujourd'hui l'un des dossiers du conspirationnisme. Depuis la chute de l'empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l'orchestration de la mondialisation économique.
Sommaire
Présentation
L'organisation aurait été initiée en 1954, financée et crée en théorie par James Wolfensohn (impossible; Wolfensohn avait seulement 21 ans en 1954) soutenu par les Rothschild, les Rockefeller et la CIA[1]. La première réunion se serait tenue en mai 1954 à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek (Pays-Bas), d'où son nom. On compte parmi ses membres fondateurs le Prince Bernhard des Pays-Bas, Denis Healey, Joseph Retinger, David Rockefeller, mais aussi Jozef Luns (ex-secrétaire général de l'OTAN) et Paul Van Zeeland (ex-premier ministre belge et banquier).
Le groupe Bilderberg était alors un groupement d'influence atlantiste dont le but officiel était, dans un contexte de « guerre froide », d'assurer secrètement la coopération entre les États-Unis et les gouvernements d'Europe occidentale.[réf. nécessaire]
Le groupe possède des bureaux à Leyde aux Pays-Bas[2].
Organisation
Le groupe Bilderberg se composerait en trois cercles concentriques[3] :
- le Bilderberg Advisory Committee (« comité consultatif ») est le cercle le plus central. Il comprend une dizaine de membres.
- Le Steering Committee (« comité de direction ») est un cercle légèrement moins fermé que le premier. Il est constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains.
- le « cercle extérieur » est assez large et comprend 80% des participants aux réunions.
Le groupe Bilderberg rassemble annuellement, lors d'une réunion d'une durée de 4 jours, environ 120 personnalités de tous les pays : leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, des responsables de l'armée et/ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.[réf. nécessaire]
Une liste des participants ainsi que les thèmes abordés seraient disponibles auprès du secrétariat du groupe. Un rapport de synthèse de la réunion est également rédigé, semble-t-il, comme le laissent supposer ces liens ([1],[2]) et la présence de « rapporteurs » sur la liste officielle des participants. Ce rapport serait envoyé à l'issue de chaque réunion aux grands décideurs mondiaux.[réf. nécessaire]
Selon le Conseil fédéral suisse dans une réponse à une question parlementaire faite en 2003, "les conférences Bilderberg sont un forum d'échange sur les principaux sujets d'actualité dans les domaines les plus divers entre membres de gouvernements, diplomates, politiciens, personnalités de l'économie, représentants de la science, de la formation, de la presse et d'instituts spécialisés.(...)" De plus, "l'objectif de cette conférence privée est une discussion libre et ouverte. Les participants y défendent leur opinion personnelle et n'y parlent pas au nom de leur gouvernement ou de leur employeur. C'est pour cette raison que les organisateurs renoncent à faire de la publicité autour de ces discussions". Par ailleurs, "les participants qui acceptent une invitation personnelle à la conférence se déclarent prêts à renoncer à toute publicité. Du reste, il ne s'agit pas de négociations, mais de discussions qui permettent et favorisent une mise en réseau des idées et des personnes."[4].
Modus operandi
Pour le citoyen lambda, il est très difficile voire impossible de connaître à l'avance le lieu ou l'objet de la réunion :
- L'hôtel choisi est entièrement vidé de tout autre client ; la sécurité est en partie assurée par les forces de l'ordre du pays d'accueil.
- Aucune conférence de presse n'a lieu.
- Les discussions se tiennent à huis-clos.
- Il est interdit aux Bilderbergers de prendre des notes ou de faire des déclarations à la presse.
Les discussions menées au sein du groupe sont organisées de façon à obtenir un consensus parmi les membres, sans devoir recourir à un vote ni à l'adoption de résolutions quelconques. Le standing et l'influence détenue par les participants sont tels que si un consensus se forme autour d'un projet d'action, celui-ci pourra être réalisé plus facilement et plus rapidement.
Certains pensent que chaque réunion annuelle (officiellement la seule) se prolonge par de nombreux contacts restreints entre des membres de sous-commissions, sur un problème particulier concernant un point précis, l'ensemble étant organisé en faisceaux regroupés au niveau supérieur.[réf. nécessaire]
Théories de complots
L'une des principale interrogation réside dans le secret qui accompagne les réunions du Bilderberg. En particulier dans la non concordance entre leur (non)représentation dans les médias avec l'importance des personnalités invitées et le déploiement des forces de sécurité. [5]
Les dernières réunions
Note: int signifie membre d’une instance internationale
Conférence à Sintra, au Portugal du 3 au 6 juin avec entre autres Etienne Davignon (financier belge), Jean Claude Trichet (actuellement directeur de la Banque européenne), Robert Shapiro (Monsanto), Henri Kissinger, la reine Beatrix...
La conférence annuelle s'est tenue du 1 au 3 juin à Genval, en Belgique; y assistaient entre autres la reine Beatrix des Pays-Bas, Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre français), Paavo Lipponen (premier ministre finlandais), Maurice Lippens (président de Fortis), Henri Kissinger (ancien secrétaire d'état des USA), James Wolfensohn (président de la banque mondiale), Javier Solana (secrétaire général de l'Union Européenne), Rockfeller {à préciser}, Giovani Agnelli (président de Fiat),...
La conférence a eu lieu du 24 au 27 mai, Commune de Stenungsund, en Suède
La conférence a eu lieu du 30 mai au 2 juin aux États-Unis, État de Virginie, près de Washington au Westfields Marriott hotel.[réf. nécessaire]
La réunion avait lieu en France du 15 au 18 mai, au château de Versailles qui a été fermé au public pendant une semaine. Selon Pepe Escobar de l’Asia Times, Jacques Chirac a prononcé un discours de bienvenue le premier jour.[réf. nécessaire] Ulrich Schlüer, conseiller national suisse, a interrogé le Conseil fédéral suisse en 2003, sur la participation éventuelle du président de la Confédération Hélvétique d'alors, Pascal Couchepin, à la conférence du Groupe Bilderberg à Versailles. Le Conseil fédéral répondit que "le président de la Confédération Pascal Couchepin n'a pas eu le loisir d'assister à la Conférence Bilderberg." et qu'"aucun représentant de la Confédération suisse n'a participé à cette conférence."[6]
La réunion 2004 du groupe Bilderberg s'est déroulée du 3 au 6 juin (juste avant la réunion du G8) à Stresa dans le nord de l'Italie près de la frontière suisse, dans un palace sur les rives du lac Majeur, le "Grand Hotel des Iles Borromées". [réf. nécessaire]
En 2005, la réunion s'est déroulée du 5 au 8 mai, en Bavière. Celle-ci fut préparée par le Comité de Direction comprenant :
- Josef Ackermann de la Deutsche Bank,
- Jorma Ollila de Nokia,
- Richard Perle (ancien conseiller du Pentagone),
- Vernon Jordan (confident de l’ancien président Bill Clinton),
- Jürgen Schrempp de DaimlerChrysler,
- Peter Sutherland de Goldman Sachs International, Motorola,
- Daniel Vasella de Novartis
- et James Wolfensohn de la Banque mondiale ;
parmi d'autres, étaient attendus :
d'après le Financial Times du 1er mai.[3]
Cette année, un commentateur politique espagnol, Daniel Estulin, aurait réussi à infiltrer la réunion.
La conférence a eu lieu du 8 au 11 juin au Brookstreet Resort à quelques kilomètres d'Ottawa, au Canada. Les thèmes de discussions étaient les relations euro-américaines, l'énergie, la Russie, l'Iran, le Moyen-Orient, le terrorisme et l'immigration.[4]
La réunion 2007 du Groupe de Bilderberg a eu lieu à Istanbul (Turquie), du 31 mai au 3 juin, au Ritz-Carlton d'Istanbul[7]. Et avait comme principal sujet selon des echos du web et des médias, l'entrée accélérée de la Turquie dans l'Union Européenne. Etait présent, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne
La conférence a eu lieu du 5 juin au 8 juin 2008, à Chantilly, Virginie, USA. [8]
]
Voir aussi
Livres
- (Une enquête sur le groupe Bilderberg et la commission Trilatérale) - Rencontres au sommet : quand les hommes de pouvoir se réunissent de Michael Gama, L'Altiplano, 20 mars 2007, (ISBN 9782353460168)
- Faits et chroniques interdits au public : Tome 2, Les secrets de Bilderberg de Pierre de Villemarest, Aquilion, 1 Juillet 2004, (ISBN 2951741529)
- Tous pouvoirs confondus : État, capital et médias à l'ère de la mondialisation de Geoffrey Geuens, éditions EPO, 15 mars 2003, 470 pages, (ISBN 2872621938) - p.25-30
- Jim Tucker's Bilderberg Diary de Jim Tucker, American Free Press, 2005, (ISBN 0974548421)
- Autres livres
- Le Testament des siècles de Henri Loevenbruck traitant des mystères de la religion catholique à travers les fondations même du Bilderberg (ISBN 2-08-068481-7)
- La Véritable Histoire des Bilderbergers de Daniel Estulin, Editions Terre Nouvelle, 2009, (ISBN 2951834594)
Liens externes
- Rue89 - article du 11 juin 2008 : Bilderberg: silence médias sur les réunions de l'élite mondiale
- Messes basses entre maîtres du monde (Libération) reproduit sans certitude de conformité sur bilderberggroup.tripod.com
- Les maîtres de l'univers par Pepe Escobar,le 22 mai 2003, sur Asia Time Online reproduit sans certitude de conformité sur questionscritiques.free.fr
- Le Bilderberg a encore frappé ! par Pepe Escobar, le 10 mai 2005 sur Asia Time Online reproduit sans certitude de conformité sur questionscritiques.free.fr
- La liste officiellement annoncée par l'organisation des participants français en 2008
Notes et références
- ↑ Tous pouvoirs confondus : État, capital et médias à l'ère de la mondialisation de Geoffrey Geuens, éditions EPO, 15 mars 2003, 470 pages, (ISBN 2872621938) - p.25-30
- ↑ Bilderberg Conferences: Secret lobbying for Anti-Democratic United States of Europe by transatlantic Power Elite [archive]
- ↑ #cite_ref-2"> Bilderberg Conferences: Secret lobbying for Anti-Democratic United States of Europe by transatlantic Power Elite [archive]
- ↑ geschaefte.aspx Curia Vista - Objets parlementaires, Question ordinaire, Conférence Bilderberg à Versailles, par [archive] Ulrich Schlüer, 19.06.2003
- ↑ Un exemple connu des internautes francophones est l'émission "C dans l'air" du 04-03-2008 intitulée "Qui gouverne le monde?" présenté par Yves Calvi et avec comme invités: Nicole Bacharan, Gérard Chaliand, Jean-François Kahn et Jacques Rupnik. A la question SMS "Que savez vous de l'organisation mondiale Bilderberg qui réunit chaque année les personnages les plus influents du monde?" aucun des invités ne semblait connaitre ce groupe.
- ↑ geschaefte.aspx Curia Vista - Objets parlementaires, Question ordinaire, Conférence Bilderberg à Versailles, par [archive] Ulrich Schlüer, 19.06.2003
- ↑ Bilderberg Conference 2007 - 31st May to 3rd June 2007, Ritz-Carlton, Istanbul, Turkey [archive]
- ↑ The Official 2008 Bilderberg Participant List (CONDENSED VERSION) « Aftermath News [archive]