Mes amis
L'antisémitisme est une abomination. Il est synonyme de racisme envers les Musulmans et les Juifs, tous deux sémites.Vous remarquerez que j'ai parlé des Musulmans en premier : Car j'en ai assez de voir qu'on nomme toujours d'abord les Juifs, pourtant seulement douze millions dans le monde, alors que les Musulmans sont un milliard. On a l'impression qu'on veut toujours honorer le peuple juif, et ravaler au second rang les Musulmans.
Dès ma naissance, j'ai été sensible à la question du favoritisme, des privilèges, de l'injustice. Voici pourquoi (c'est une confidence !) : Ma mère s'était installée dans la résidence secondaire familiale, en Picardie, qui fut d'ailleurs occupée par l'Etat Major allemand pendant la guerre de 40.
Or, c'est dans cette demeure qu'elle devait accoucher, à deux cents kms de Paris. Son médecin avait fait le déplacement spécialement pour elle : Il resta une semaine à m'attendre, en vain. A peine parti, j'arrivais, et ma mère dut accoucher à l'hôpital public. Deuxième déconvenue !
La troisième ne tarda pas: J'étais une fille, et elle en avait déjà une. Enfin, de mémoire de sage-femme, on n'avait jamais vu bébé aussi laid. Un vrai crapaud ! Bref, ma mère en garda toujours du dépit, et elle favorisa, sans s'en rendre compte, ma soeur. Une jolie blonde, d'ailleurs, ressemblant à l'homme qu'elle aimait, son mari, mon adorable père. Tandis que moi j'étais une petite brune, bébé laid, affreusement laid, et rebelle. Bref, à quatre ans je lançais à ma mère : "Pourquoi tant de bijoux (les amies de ma mère) ? Les pauvres n'ont rien, eux".
Je suis restée rebelle à l'argent, au luxe, aux privilèges, aux faveurs... même si ma mère, quelques années avant sa mort, s'excusa : "Je te demande pardon d'avoir préféré ta soeur, finalement c'était toi la plus gentille". Bref, le petit canard grandit en s'opposant à son milieu, et en prenant toujours la défense des petits, des faibles, des opprimés, des pauvres, des rejetés. Et le petit canard devint à vingt ans cover-girl, tout en poursuivant ses études littéraires et de journalisme. Un pied de nez au destin !
Et c'est ainsi que je me suis toujours rebellée contre les injustices, les privilèges, les faveurs. J'avais déjà choisi mon camp ! Et justement, je reviens au sujet du jour, une question me taraudait : Pourquoi les émissions religieuses sur France 2 accordaient-elles à l'époque 45 mn aux Juifs, et seulement 30 aux Musulmans, alors qu'ils étaient presque dix fois plus nombreux ?
Vous l'avez compris, mon camp c'est celui des David contre les Goliath, des opprimés contre leurs oppresseurs, des exclus contre les privilégiés. Voilà, maintenant vous savez pourquoi je combats les injustices, les privilèges, les faveurs.
Et donc, puisqu'il n'y en a que pour les Juifs, qu'on leur donne la première place, eh bien je cite en premier les Musulmans. D'ailleurs, ils ont pour eux le nombre. Et, comme en Iran, une civilisation somptueuse. Et un sens de l'hospitalité formidable. Enfin, l'Orient des mille et une nuits, de la volupté, est à nul autre pareil.
Donc, les Musulmans et les Juifs sont sémites. Le racisme est une abomination, pour moi tout être humain est à aimer, aucun n'est supérieur à l'autre, tout homme est mon frère, toute femme est ma soeur. Ce sont les politiques que je juge. L'obscurantisme est trop souvent le lot des Arabes, et les potentats locaux ne se comptent plus parmi eux. Mais ils sont rarement impérialistes, ils provoquent peu de guerres, ils n'ont jamais persécuté les individus comme nous l'avons fait notamment à travers la Shoah, ils ne divisent pas pour régner... Les Occidentaux d'hier comme d'aujourd'hui sont à l'origine des pires épreuves de l'humanité : Colonialisme, guerres, conflits, esclavage, génocides, extermination (des Amérindiens par exemple)...
Et avec les armes d'aujourd'hui, ils constituent la pire menace pour l'humanité.
Or, le repas du CRIF vient d'avoir lieu. Saviez-vous qu'il s'agit d'une institution bien française, très parisienne ? L'Angleterre de Sa Majesté, par exemple, n'a pas son repas communautariste annuel. Vous voyez, j'ai utilisé le mot de communautarisme. Vous aimez ça, vous ? Pas moi. Car il sépare les individus, il les divise, il les fragmente, il les oppose, il les sclérose, il les paralyse. Et là, au CRIF, il s'agissait donc d'un dîner communautariste dans le sens plein du terme. Vous avez dit laïcité ? Drôle de République, en vérité. La communauté juive a tous les droits, tous les honneurs, on se prosterne devant elle, c'est la vache sacrée française. Pas touche mon Juif ! Et l'antisémitisme envers les Musulmans est bien vu, chez nous. Vous voulez vous faire une place au soleil ? A quatre pattes devant la communauté Juive. Toutes les portes s'ouvriront. Rachida Dati ou Fabela Amara sont des Musulmanes qui ont compris qu'il était plus important, aujourd'hui, de faire sa révérence devant un membre du CRIF que de la Communauté musulmane ou noire. C'est ainsi.
Et le must du must, c'est de montrer sa frimousse au repas annuel du CRIF. Tous les politiques, toutes les célébrités, y vont. Même à contre coeur ! Il FAUT se montrer. Passage obligé. Malheur aux absents !
Et que dit-on, ce soir-là ? Jean-Pierre Elkabach, membre du Clan, et directeur de la chaîne Public Senat, s'est spécialisé dans la propagande pour ce que le site "toutsaufsarkozy" appelle "le dîner de cons". Oui, il a transformé une chaîne publique en instrument de propagande pour ses amis. Ne lui jetez pas la pierre : Il fait comme les autres ! Je viens d'apprendre sur un site dont on m'a parlé récemment, et qu'il faut tous lire, http://jewwatch.com, que 96 % (oui vous avez bien lu ! Bravo le pluralisme !) des médias appartiennent aux Juifs !!!!
Bref, j'ai regardé le fameux "dîner de con", auquel je n'ai pas été conviée, et pour cause, et je l'ai trouvé charmant. Les journalistes de Public Sénat posant les mêmes questions aux invités, ceux-ci se croyant obligés de faire les mêmes réponses, ils sont ravis d'être là, bien sûr, mais le clou du repas, c'étaient quand même les discours du Président du Crif, et du Premier Ministre français. Que croyez-vous qu'il arrivât ? Devinez ?
Eh bien, comme vous l'avez fort bien deviné, on a parlé... antisémitisme. Pas celui contre les Musulmans, bien évidemment, au contraire, celui-là on l'a alimenté par toutes sortes de déclarations fort applaudies, du style "les responsables du Hamas ne veulent pas la paix" (moi j'ai toujours entendu dire que c'était Israël qui ne la voulait pas...), ces "extrémistes ont une grande violence haineuse" (tiens, quand je vais sur les forums de la Communauté, je trouve ces caractéristiques-là !), ce sont eux "qui interrompent les trêves" (l'art d'inverser les choses !), et j'en passe. Donc, on a causé... antisémitisme. Vous savez, les malheureux Juifs sont toujours persécutés, depuis Gaza les actes antisémites sont en augmentation (on se demande bien pourquoi...), à Genève bientôt - comme à Durban - (où il sera question du racisme etc) on ne va pas être gentil envers eux, il faudra boycotter le rassemblement, tout le monde doit en faire autant, et bla-bla-bla....Les applaudissements fusent, surtout quand le Président dénonce avec force le désir des Musulmans de conquérir le monde (tiens, moi je croyais que c'était le fait des Israéliens et de leurs amis yankees.. on est en plein choc de civilisations. Sympa, non ?). Oui, applaudissements nourris. Après tout, on est là pour se faire voir. Et se faire bien voir...
Patatra ! Finis les applaudissements quand François Fillon, courageusement, a déclaré qu'il "n'y avait pas de solution militaire au conflit palestinien", que "les Palestiniens avaient légitimement droit à un Etat", s'il vous plaît, "indépendant, viable, souverain...". Et aucun applaudissement non plus quand le Premier Ministre a dit qu' "un Etat modéré étouffera les extrémismes, c'est la condition de la sécurité pour Israël, et de la prospérité pour les Palestiniens".
Vous voulez combattre l'antisémitisme ? Ce n'est pas en manifestant sa sympathie pour les déclarations haineuses, de mauvaise foi, intolérantes, mensongères, du Président du CRIF, qu'on l'obtiendra, encore moins en soutenant, en justifiant, l'horrible boucherie de Gaza.
Les dirigeants tolèrent l'intolérable. Non contents de ne pas avoir boycotté un dîner au service d'une cause indéfendable, celle du sionisme le plus extrémiste, prédateur, criminel, ils n'ont pas un seul instant dénoncé les atrocités commises à Gaza ou au Liban, ils n'ont pas condamné l'emploi de la force démesurée, des armes les plus durablement meurtrières, ils n'ont pas mis en question les violations du droit international, des résolutions de l'ONU, rien, au contraire... Seul François Fillon a tenu un langage plus ferme pour appeler à la constitution d'un Etat palestinien viable.
A Gaza, on reconstruira les bâtiments, mais pas les âmes, ni les corps blessés. Et lorsque tout sera reconstruit, Israël enverra ses sbires procéder à un nouveau nettoyage ethnique, à une nouvelle extermination, à de nouvelles destructions, dans un silence assourdissant. Voilà une grande source de l'antisémitisme.
Le monde sait, maintenant, à quoi ressemblent de nombreux descendants d'Abraham. Ils sont remplis de haine, ce sont des assassins, des menteurs, des voleurs, des prédateurs, sans foi ni loi. Ils se croient tout permis, an nom de l'Argent, de la force, de la puissance de leur armement, de leur Orgueil (le pire péché, pour Dieu), de leurs soutiens parmi les dirigeants, de leur impunité, de leur soif de vengeance pour les persécutions subies, de leur désir de revanche, de leur soif de domination... Vous avez dit, de Gaulle, "peuple dominateur et sûr de lui" ? En effet. Comment peut-on ne pas être antisémite aujourd'hui, devrait-on demander. Tout est fait pour cela. Et surtout le deux poids deux mesures qui est une insulte aux peuples, au Droit, à Yahvé...Le châtiment sera à la hauteur des péchés commis.
Les peuples sont tristes, avec la mise en place du nouveau gouvernement israélien, plus extrémiste que jamais. Où est-elle, la démocratie israélienne ? Le pays va-t-il être gouverné par des nazillons ? Par des Lieberman désireux de raser l'Iran et Gaza ? Triste retournement. Le monde, impuissant, assiste à l'émergence d'un pouvoir dangereux pour la paix et pour la justice, le monde, impuissant, assiste à l'installation d'un fascisme guerrier, sanguinaire, offensif, rempli de projets effroyablement nucléaires.
Premier acte d'une tragédie qui, sans doute, emportera l'humanité.
Dieu n'aime pas les Empires, Il résiste aux orgueilleux, Il renverse les Puissants, Il les détrône, et Il les condamne aux tourments éternels.
Le CRIF ? Une succursale d'Israël, l'antichambre de l'enfer. La France est colonisée, vassale, asservie, et si l'on ne réagit pas, elle sera entraînée par des psychopathes ivres de pouvoir et adorateurs du Veau d'Or, vers sa propre perte...
Un sursaut est-il encore possible ? Ou est-il déjà trop tard pour éviter le pire - et l'auto-destruction de l'humanité en marche ?
Eva
Discours du Président du CRIF :
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=14028&artyd=2
Le président Richard Prasquier et, à sa suite, le chef du gouvernement, auront, hélas, battu un autre record : celui de la manipulation politique et idéologique
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-07-Derapages-du-CRIF-relaxe-pour-Sine
Là où la légitimité s’arrête, c’est quand M. Prasquier — malheureusement suivi par le premier ministre — dénonce comme antisémites les participants aux défilés de solidarité avec Gaza, allant jusqu’à exclure de son dîner les Verts et le Parti communiste français — PCF (1) —, accusés de « ne pas s’être élevés contre le kidnapping (sic) des manifestations par des mouvements islamistes, avec des slogans antijuifs ». Quiconque y a pris part sait pourtant que ces débordements furent à la fois marginaux et unanimement condamnés. Quand, à l’issue d’un cortège du CRIF, le 7 avril 2002, les nervis du Betar et de la Ligue de défense juive (LDJ) s’en prirent aux passants d’origine arabe, accusa-t-on M. Roger Cukierman, alors président du CRIF, d’avoir condu
Une « ratonnade » ? Question toujours d’actualité : qui protège la LDJ, interdite aux Etats-Unis et en Israël, mais autorisée en France malgré ses violences récurrentes ?
Loin d’être un signe de force, ces dérapages du CRIF révèlent sa faiblesse. Ses dirigeants n’ont certes pas renoncé à pratiquer le chantage à l’antisémitisme pour mieux défendre la politique israélienne. Dernière preuve en date : dans le climat du dîner, M. Fillion s’est cru obligé de menacer de boycotter la seconde conférence des Nations unies sur le racisme à Durban, si Israël y était « stigmatisé » ! Mais, après Daniel Mermet, Charles Enderlin, Edgar Morin, Pascal Boniface et tant d’autres, Siné vient d’être blanchi de l’accusation d’antisémitisme lancée contre lui par la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA).(..)
J'accuse le CRIF, par Olivier Bonnet
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52689&id_forum=2032899&var_mode=recalcul#commentaire2032899
Je vous conseille de visionner la vidéo de l'émission Ce soir ou Jamais, sur le site de FR3, de ce mardi soir, le thème était justement, "crise, catastrophes, apocalypse : la totale". Minc était optimiste, comme la chaîne ultra-sioniste FR2, tout est bon pour endormir, anesthésier. Cette émission est l'un des derniers vestiges de la démocratie en France. Je vous la conseille ! C dans l'air, également émission de débats, est, elle, digne des République bananières...
TAGS : C dans l'Air, Ce soir ou Jamais, FR3, FR2, CRIF, François Fillon, antisémitisme, Shoah, Israël, USA, Gaza, Liberman, de Gaulle, Hamas, Angleterre, médias, J.P. Elkabach, Public Senat, Occident, Apocalypse, Minc, Musulmans, Juifs, Iran, Orient, R dati, F Amara, choc civilisations, Liban, laïcité, république, Amérindiens..
Fillon et le dîner du CRIF
http://pcfcapcorse.over-blog.com/article-28629079.html
A visiter :
http://www.jewwatch.com/index.html
Reçu ce jour le courriel suivant,
d'un Juif qui honore sa Communauté :
Bonsoir Eva,
Depuis un mois je découvre les articles de votre blog , je suis d'origine juive et non sioniste , le sioniste est une idéologie occidentale dont les méthodes sont en contradiction avec les principe de la Torah.
Avec les sionistes il n' y a pas de débat possible, personnellement je suis un citoyen du monde , mon père m'a élevé dans le respect des autres et pour lui la religion est un prétexte lâche.
Depuis vingt ans , je crois qu'un système oligarchique tire les ficelles depuis longtemps !
La situation actuelle rend les populations fragiles , la conséquence immédiate est l'absence de critiques sur des changements qui grignotent (euphémisme) nos libertés.
Je joint un de mes enseignements, je ne suis pas comme vous un virtuose de la plume mais un orateur, je suis depuis la fin de mes études théologiques rattaché à aucune mouvance religieuse .
Merci pour votre blog..
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Salutation' Jean-Jacques
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Le scandaleux Dîner du CRIF s'est déroulé dans la meilleure tradition tootalitaire, hier soir...
Les (pas) derniers crimes de guerre d’Israël, la destruction de Gaza, les 1200 cadavres encore chauds, d’enfants, de femmes et de vieillards palestiniens ; l’éradication génétique du peuple palestinien au moyen d’armes à l’uranium appauvri ; n’auront pas coupé l’appétit aux invités du CRIF. Ils étaient prés de 800, ministres, députés, politiques, « responsables » religieux chrétiens et musulmans et diplomates ; à écouter religieusement hier soir, le président Richard Prasquier se plaindre du méchant Iran, des ignobles agressions du Hamas ; de la « montée alarmante de l’antisémitisme » en France, des accusations « antisémites » portées à l’encontre d’ Israël ; à évoquer les souffrances des Juifs durant la Shoah et à dénoncer l’Internet comme vecteur de la « haine antisémite »… BREF, CE SONT DES HUMANISTES VICTIMES D’IGNOBLES « ANTISEMITES ». Le Premier ministre Fillon à annoncé en réponse, dans son discours, un renforcement de la répression de l’antisémitisme, de la pédagogie de la Shoah dans les écoles et de la constitution d’une Commission d’enquête au sujet de « l’antisémitisme » diffusé par l’Internet. Rien n’est venu troubler le déroulement de cette grande messe du CRIF qui était sous haute protection policière. Les différents appels émanant de Collectifs, à manifester devant le Pavillon d’Armenonville ou se déroulait le « Dîner du CRIF », relayés par de bonnes volontés, n’auront amené, semble-t-il, que quelques personnes courageuses, immédiatement refoulées par un important dispositif policier. Les « oppositions » ( ???) à ce « Dîner du CRIF » ont été très bien encadrées, y compris, et pourquoi ne pas le dire, surtout de l’Intérieur, puisque les « responsables » de ces Collectifs, n’auraient ni déposé de demande d’autorisation à la préfecture, ni n’auraient été présent sur le terrain… Je les somme de s’en expliquer et d’essayer d’être convaincants ! Daniel Milan |
La pathétique lettre
d'André Noushi,
(Historien, Juif natif de Constantine),
à l'Ambassadeur d'Israël à Paris.
A lire absolument ! A relayer !
Posté par SORAVARDI le 03/03/2009 14:01
André Nouschi est professeur émérite à l’université de Nice.Spécialiste de l’histoire du XXe siècle et de l’Afrique du Nord, il a publié de nombreux ouvrages dont
La France de 1914 à 1940,
L’Algérie amère (1914-1994),
La France et le pétrole,
La Méditerranée,
La France et le monde arabe.
André Nouschi qui fut combattant de la France libre,est notamment l’auteur d’un livre,sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué par Tewfik El-Madanî comme "la goutte d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert".
Il est aussi co-auteur du "Algérie passé et présent" avec Yves Lacoste et André Prenant.
Le professeur André Nouschi, 86 ans d’âge, JUIF natif de Constantine, une icône dans le monde des historiens, réputé mondialement, a écrit cette lettre à l’adresse de l’ambassadeur d’Israel à Paris.
IL SOUHAITE QUE SON TEXTE SOIT DIFFUSE AUTANT QUE POSSIBLE !
MERCI !
Monsieur l’Ambassadeur,
Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’éxaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres :comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haiffa ..
Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME et ILLEGALE. QUI EST UN VOL. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous :Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte.
Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur. Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin. Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix
Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, eux de l’hitlérisme .Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie ?
Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël. J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis..
André Nouschi
Professeur honoraire de l’Université
http://www.alterinfo.net/Le-scandaleux-Diner-du-CRIF-s-est-deroule-dans-la-meilleure-tradition-tootalitaire,-hier-soir_a30299.html?PHPSESSID=e6b5c6b0fb97649
Source http://www.bellaciao.org
texte issu du blog http://justice.skynetblogs.be/
Et sur ce même blog, encore :
de bombes au phosphore blanc
est un crime de guerre
PAR (2 MARS 2009)
Au cours de son attaque contre Gaza, l’armée israélienne a fait usage de munitions au phosphore blanc. Cette arme avait été utilisée par les Etats-Unis au Vietnam, par l’armée russe contre les Tchétchènes… ou par le dictateur Saddam Hussein contre les Kurdes irakiens. Malgré des dommages contre les populations similaires à ceux d’armes chimiques, le phosphore blanc est encore considéré par le droit international comme une « arme incendiaire » classique. En théorie.
Photos (© Iyad El-Baba) : bombardements au phosphore blanc de l’école de l’UNWRA (administrée par les agences de l’Onu), à Beit Lahia, Gaza. L’attaque israélienne a tué deux enfants et mutilé leur mère et blessé des dizaines de personnes (y compris des enfants). Tous ceux qui ont respiré la fumée blanche chargée de particules toxiques vont en souffrir à plus long terme.
Les médias internationaux ont mis un certain temps pour témoigner de ce qu’un œil relativement concerné par les questions militaires a discerné dès le début des bombardements. Les avions de chasse, les hélicoptères et autres vecteurs vendus par les Etats-Unis et employés par Tsahal ont utilisé des munitions avec du phosphore blanc. Blindés et artilleurs ont suivi lors de l’attaque terrestre, infligeant aux populations de la bande de Gaza, l’une des zones les plus densément peuplée du monde, un déluge de matières hyper actives qui s’oxydent et s’enflamment au contact de l’air en dégageant une forte odeur d’ail.
L’usage de ce type d’arme est dévastateur. Les particules incandescentes de phosphore blanc – encore « affectueusement » appelé Willy Pete [1] par les soldats britanniques lors de la seconde guerre mondiale et US au Viêt-Nam – pénètrent profondément dans la peau, jusqu’à faire fondre l’épiderme, les chairs et les os. Le phosphore blanc cause des brûlures chimiques multiples qui peuvent continuer à brûler dans le corps, même en l’absence d’oxygène extérieur.
« Généralement, lorsqu’un patient présente une brûlure, on sait la soigner, et surtout il n’y a pas de détérioration, raconte le docteur Nafez Abou Shaaban, chef du service des brûlés à l’hôpital Shifa. Là, non seulement c’était impossible, mais en plus la plaie s’élargissait de plus en plus et, après quelques heures, de la fumée blanche s’en échappait. La seule solution que nous avions, était d’amener le plus rapidement possible le patient en salle d’opération » [2]. Ces brûlures sont souvent au deuxième et troisième degré.
« De la fumée sortait de son corps »
Ce qu’il y a d’encore plus sournois avec ces armes, c’est que les particules de phosphore blanc se fixent sur les habits en gardant leurs capacités de destruction. Ainsi quant une première victime est touchée, il est commun que ses proches se trouvent à leur tour brûlés en tentant de lui venir en aide et en saisissant ou touchant simplement ses vêtements [3].
Au regard de ce descriptif clinique, les populations palestiniennes ont vécu le calvaire des bombardements auquel s’est ajouté le drame du phosphore blanc : des femmes, des enfants et des dizaines d’autres civils qui brûlent sans que leurs proches puissent efficacement leur porter secours, car il est rare que ces populations soient au fait des caractéristiques de cette arme.
Pourquoi Israël a donc utilisé ces armes ? Pour quel avantage opérationnel ? Et ce, au mépris du droit international humanitaire ? Un expert militaire israélien avance l’argument le plus souvent utilisé par les états-majors US, britannique et israélien – coutumiers du recours au phosphore blanc : « Ces explosions sont d’aspect extraordinaire, et elles produisent énormément de poussière qui aveugle l’ennemi en vue de permettre à nos forces d’avancer » [4].
« Secouer et faire cuire »
L’autre argument qu’avancent très régulièrement les militaires est celui d’éclairer les positions adverses pour mieux les atteindre. Dans l’obscurité, en explosant, les munitions de phosphore blanc dégagent une intense lumière blanche. Cet avantage opérationnel est à pondérer, voire à contester. Il existe d’autres types d’armes qui permettent soit d’éclairer ou d’assombrir des positions sans de telles conséquences sur les populations civiles. De plus, aujourd’hui toutes forces armées modernes disposent de très nombreux dispositifs de vision nocturne (infrarouge, amplificateur de lumière…). Surtout, comment un avantage opérationnel peut-il justifier l’usage de telles armes dans des zones aussi densément peuplées ? D’autant plus que le droit international humanitaire impose de proportionner l’usage d’armes ou de techniques de guerre en fonction des buts à atteindre et des risques qu’elles font courir aux populations civiles.
L’intérêt tactique réel est à chercher ailleurs, dans les commentaires qui ont suivi l’attaque et le massacre de Falloujah par la 1ère force expéditionnaire des marines US, du 8 au 20 novembre 2004 dans le très « réputé » magazine Field Artillery : « Le phosphore blanc s’est révélé être des munitions efficaces et polyvalentes. Nous l’avons utilisé (…) plus tard durant les combats, comme une puissante arme psychologique contre les insurgés dans les lignes de tranchée et les tunnels lorsque nous ne pouvions pas agir avec des munitions explosives. C’était des missions“Secouer et faire cuire” [5] contre les insurgés, avec usage de phosphore blanc pour les débusquer et des munitions explosives pour les éliminer. » [6]. Ceci nous indique trois choses essentielles.
Ce que recherchent les armées US et israéliennes sont les effets particulier du phosphore blanc : sa grande capacité de destruction matérielle et, surtout, ses effets psychologiques considérables sur les populations civiles comme sur les forces combattantes. Il convient de terroriser l’ennemi, qu’il s’agisse des forces combattantes comme des populations civiles sensées les soutenir explicitement ou implicitement. C’est la continuité d’une doctrine militaire US – adoptée par les forces armées israélienne – plus générale : Shock and awe, littéralement choc et effroi [7].
Grozny, Falloujah, Beyrouth, Gaza…
L’attaque israélienne sur Gaza a ainsi fait réagir le général italien Fabio Mini, ancien chef d’état-major de l’Otan pour les pays du sud de la Méditerranée et commandant des forces du maintien de la paix au Kosovo : « En Tchétchénie, en Afghanistan, au Liban et tout récemment à Gaza, la stratégie délibérée de frapper les civils pour affaiblir le soutien de la population aux insurgés, aux rebelles et auxdits terroristes est une autre régression, qui nous ramène aux guerres contre-révolutionnaires – qui, du reste, ont toujours abouti à la victoire des rebelles – et aux exactions du temps des occupations coloniales. Le recours à la propagande pour justifier et dissimuler ces régressions a des airs de déjà-vu. Les noms et les méthodes ont changé mais les effets sont toujours les mêmes. La guerre psychologique visant à démontrer que les civils ne font pas partie de nos objectifs mais sont les victimes de l’adversaire qui s’en sert comme boucliers n’a pas changé depuis des millénaires, et c’est pourquoi l’ennemi a toujours été un scélérat. » [8]
Cela n’est en rien nouveau. Les forces armées coloniales reproduisent les mêmes méthodes opérationnelles, issues des mêmes doctrines tactiques. C’est aussi vieux que la guerre elle-même. Ce qui a marché pour écraser la résistance des peuples ici sera reproduit là. Les méthodes contre-insurrectionnelles mises en oeuvre par l’armée française en Indochine et en Algérie sont encore enseignées dans les écoles de guerre de par le monde [9]. L’armée US s’en inspire encore largement. Il en est de même pour les méthodes mises en oeuvre par l’armée coloniale britannique en Malaisie, mais aussi pour celles expérimentées par l’armée russe contre les tchétchènes [10] et celles développées par l’armée israélienne contre la résistance palestinienne et libanaise. Les Etats-Unis ont ainsi répliqué sur les terrains irakien comme afghan les doctrines et méthodes de Tsahal, qui à son tour utilise ces méthodes US « mises à jour » dans les territoires occupés et au Liban [11]. La boucle est bouclée.
80% des victimes de guerre sont des civils
Saddam Hussein utilisa lui aussi des bombes à phosphore blanc contre son propre peuple (plus particulièrement les kurdes) aux plus sombres heures de son règne. Bégaiement de l’histoire au détriment du peuple irakien : les troupes US firent de même durant leur occupation de l’Irak. Utilisant contre le peuple qu’elles étaient sensées libérer les mêmes armes que le dictateur qui l’opprimait. En décembre 1994, en Tchétchénie, durant les combats dans Grozny, les mortiers des forces russes firent fondre sur cette ville martyre un déluge de feu de phosphore blanc et rouge. Quant à Israël, l’état Hébreux n’en est pas à son premier usage de cette terrible arme. Tsahal fit à deux reprises usage de phosphore blanc au Liban : durant le siège de Beyrouth en 1982 et lors de son agression de 2006. Et aujourd’hui Gaza. L’impérialisme souffre de mimétisme militaire et politique.
Le dernier enseignement lié à l’emploi de minutions au phosphore se situe à un échelon global et concerne l’évolution générale des conflits « modernes ». Cette évolution s’inscrit dans le cadre de l’explosion de ce que l’on qualifie (excessivement) de conflits asymétriques. Malgré ce que tente de nous faire croire la propagande militaire, vantant ses armes de haute précision chirurgicale, les nouvelles guerres sont effroyablement meurtrières… pour les civils.
C’est ainsi qu’en 1999, dans son livre New & Old wars, Mary Kaldor, directrice du Centre for the Study of Global Governance (London School of Economics and Political Science), avançait déjà : « Essentiellement, ce qui était considéré comme des effets collatéraux indésirables et illégitimes des anciennes guerres sont devenus le principal mode de combat des nouvelles guerres. (…). Le modèle de violence des nouveaux types de guerre est confirmé par les statistiques des nouvelles guerres. La tendance à éviter les confrontations et à diriger la majeure partie de la violence contre les civils est démontrée par la croissance dramatique du ratio de civils dans les victimes militaires. Au commencement du 20ème siècle, 85-90% des victimes de guerre étaient des militaires. Durant la Seconde guerre mondiale, près de la moitié des morts étaient des civils. A la fin des années 1990, les proportions d’il y a cent ans se sont presque exactement inversées, et de nos jours près de 80% de toutes les victimes de guerre sont des civils. »
Une analyse partagée par le général italien Fabio Mini : « La réalité, c’est que les victimes civiles, au mépris de toutes les règles du droit international, des codes militaires et des usages de la guerre, sont redevenues le véritable objectif des guerres. On est revenu à la destruction "structurelle" de la Seconde guerre mondiale, avec ses tapis de bombes, et du Vietnam avec le napalm. »
Une arme chimique ou « seulement » incendiaire ?
Que dit le droit international et que peut-il nous permettre de faire face à des tels actes ?
Le droit en la matière est principalement régi par la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques « qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination », signée le 10 octobre 1980 et entrée en vigueur le 2 décembre 1983. A cette convention est adossé le Protocole III sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des « arme incendiaire », qui détermine le régime du droit en matière d’utilisation de phosphore blanc. Et bien, le droit, comme il est coutume dans ce genre de situation, porte à controverse.
Tout d’abord, il est difficilement concevable que le droit international qualifie les armes au phosphore blanc d’armes incendiaires et non d’armes chimiques, l’utilisation des premières jouissant d’un régime juridique moins strict que les secondes. Lorsque l’on constate les effets décrits plus haut, il est difficilement concevable de considérer ces armes comme n’appartenant pas à la catégorie des armes chimiques. D’autant plus que la définition de ce qu’est une arme chimique selon la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), du 13 janvier 1993, correspond parfaitement aux armes au phosphore blanc [12]. C’est bien dans ce sens que les Etats-Unis – ainsi que d’autres pays européens – ont condamné l’emploi par Saddam Hussein d’ « armes chimiques » contre son peuple, en parlant de phosphore blanc [13].
Autres éléments objectifs, Israël – à l’instar des Etats-Unis – n’a pas signé le Protocole III. Mais même cette convention présente des dispositions trop restrictives. Elle interdit l’utilisation des armes incendiaires contre des civils ou contre des cibles militaires situées à l’intérieur de concentrations civiles. Restriction importante, le texte ne couvre que les armes utilisées intentionnellement pour incendier une cible mais pas celles qui les enflamment de manière collatérale. Ainsi, aux termes du Protocole, les dispositifs utilisant du phosphore blanc pour ses propriétés fumigènes ou éclairantes peuvent être utilisées.
Tsahal s’est engouffrée dans cette brèche du droit international humanitaire. Ainsi l’armée israélienne assure que l’utilisation de ses armes « s’exerce dans le cadre des frontières légales du droit international ». Et Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, de préciser à l’AFP : « Ces munitions utilisées par Israël sont similaires si ce n’est identiques à celles utilisées par toutes les démocraties occidentales, y compris les états membres de l’OTAN ». Nous tombons ici dans la subjectivité de l’interprétation du droit international. Il est établi que les munitions au phosphore blanc ont été utilisées dans une zone extrêmement densifiée ; il est également établi que, à maintes reprises, l’armée israélienne a volontairement visé des bâtiments civils (écoles, hôpitaux, habitations…) sous prétexte que des tirs ennemis émanaient de leur immédiate proximité. Comment peut-on alors considérer que Tsahal n’a pas intentionnellement utilisé ces armes ?
L’organisation humanitaire Human Rights Watch estime de son côté que le droit international coutumier, au sens défini par la Cour international de Justice [14], interdit bel et bien l’utilisation des armes au phosphore blanc dans un endroit aussi densément peuplé que la bande de Gaza.
Israël et ses soldats sont confrontés à des demandes de poursuites pour crimes de guerres qui émanent d’individus ou d’organisations non gouvernementales. Il paraît évident que l’usage intentionnel, disproportionné et inconsidéré du phosphore blanc contre des populations civiles de Gaza relève de cette qualification juridique. Il revient désormais aux Etats et autres organisations internationales, ainsi qu’aux instances judiciaires internationales de relever deux défis majeurs : faire évoluer le droit international humanitaire au moins aussi vite qu’évoluent les doctrines et pratiques militaires et, traiter l’Etat d’Israël comme tout autre état dans le monde.
Eros Sana, juriste et porte-parole de la Zone d’Ecologie Populaire (ZEP).
voir site
http://justice.skynetblogs.be/
Redeker :
Comment on accède aux médias
-
Un insignifiant célébrissime inconnu, du fin fond d’un quelconque pays arabe et/ou musulman, qui critiquerait le sionisme, le stade le plus élaboré de la barbarie impérialiste depuis les plus hauts temps bibliques, est assuré de voir ses élucubrations insensées faire la une, pendant plusieurs semaines, de tous les médias : télé, audio et presse, de tout l’Occident judéo-Chrétien et largement relayées par certains de leurs vassaux arabo-musulmans.
En octobre 2006, Robert Redeker, un philosophe farceur, en déficit grave de notoriété, publiait une tribune particulièrement hostile à l’Islam et aux musulmans qu’il avait qualifiés : « D’une inouïe violence ».
sur le blog affaires étrangères du Nouvelobs.
Extraits de http://nour.h.dzblog.com/article-433607.html
Rapport Amnesty International
accablant pour USA et Israël
Il est accablant pour les Etats-Unis, qui fournissent 95% des armes achetées par Israël. -
Y compris, donc, celles avec lesquelles Tsahal a, selon Amnesty, perpétré des "crimes de guerre" (l'ONG dénonce également les crimes de guerre commis par le Hamas).
Voici trois exemples de ce que les enquêteurs d'Amnesty ont découvert sur le terrain.
- Les bombes à phosphore, qui ont détruit un centre de l'ONU à Gaza le 15 janvier, ont été fabriquées par l'entreprise Pine Bluff Arsenal située dans l'Arkansas.
- sur le lieu où trois infirmiers palestiniens et un enfant ont été tués le 4 janvier, les enquêteurs d'Amnesty ont trouvé des fragments d'un missile Hellfire AGM114 produit par la firme Hellfire System qui est basée à Orlando, en Floride, et qui est une joint venture des géants américains de l'armement Boeing et Lockheed Martin.
- Ils ont aussi découvert des fragments d'une bombe guidée très puissante: la Mark 82 produite par la firme américaine Raytheon.
Amnesty International détaille aussi l'origine, lorsqu'elle est connue, de l'arsenal du Hamas (essentiellement la Chine, la Russie et l'Iran).
Israël-USA: le rapport accablant d'Amnesty
L' Union europénne ?
Une imposture !!!
Extraits : L’organisation de la prétendue unité européenne (sous tous ses avatars successifs, CECA, Marché Commun, CEE, UE, etc.) a été construite comme une institution ayant pour objectif la défense du mode de production capitaliste en Europe (face d’abord à la « menace soviétique ») et c’est tout naturellement qu’elle est devenue l’arme de choc pour détruire tous les acquis sociaux et même les maigres éléments de régulation de l’État keynésien. Inutile de s’étendre sur ce sujet longuement développé dans les colonnes de ce site.
L’objectif de l’UE n’est pas et n’a jamais été la construction d’un peuple européen, maître de son destin, ni même une fédération d’États qui uniraient leurs forces à partir d’objectifs politiques et sociaux communs. Il n’y a ni politique étrangère commune, ni intérêts économiques communs. Le démantèlement des tarifs communautaires (qui permettaient un embryon d’attitude commune sur le marché mondial) et le ralliement aux principes du libre marché global (avec un accord transatlantique qui continue de se négocier) démontrent à l’envi que même du point de vue capitaliste, il n‘y a rien qui s’appelle « union » ou « unité » européenne. Comme l’a très bien dit Mme Merkel (une des rares vrais dirigeants politiques en Europe), « Jedem seine Scheisse ».
Les institutions politiques européennes ne sont par conséquent rien d’autre qu’une machine à contraindre les peuples à renoncer à toutes revendications sociales et même à la simple souveraineté. Et le Parlement européen, un parlement croupion typique, n’est qu’un élément de cet machinerie et nullement un organe par lequel on pourrait espérer transformer de l’intérieur la nature de l’UE pour en faire selon les paroles creuses de la gauche de gauche, une « Europe démocratique et sociale ».
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2009/03/03/12776633.html
Les crises précédentes ...
Il est un truisme de dire que la situation catastrophique que nous vivons en ce moment avec la crise économique qui ravage le système est due à la spéculation.
Nous allons voir que la crise actuelle a les mêmes causes que celle de 1929 et qu'après la suppression des barrières érigées à l'époque pour éviter une nouvelle crise il aura fallu moins de 10 ans aux spéculateurs pour refaire les mêmes erreurs et en arriver au même point qu'en 1929 !
Attachez votre ceinture, ça commence...
1929, ETATS-UNIS...
Entre 1921 et 1929, la production industrielle US a augmenté de 50% entrainant avec elle une croissance du Dow Jones de plus de 300%, il atteint son maximum à 380 points.
Ce boom boursier attira comme on pu s'y attendre la spéculation, ce ne sont alors plus les dividendes qui attirent les investisseurs, mais la possibilité de revendre avec une importante plus-value.
Beaucoup de titres sont achetés à crédit à cette fin.
Pour bénéficier d'un fort effet de levier, les investisseurs achètent des actions avec une couverture de seulement 10%, en clair cela signifie que sur 10 $ investis en actions, vous en apportez 1 et vous en empruntez 9 sur le marché court terme.
Dès le début de 1929, l'économie US montre alors des signes de faiblesse avec un recul de la production industrielle de 7% entre mai et octobre, la cause en étant que les capitaux affluent vers la bourse plutôt que vers l'économie réelle.
Le krach
Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) après quelques jours de ventes massives qui ne sont encore que des prises de bénéfice, le premier vent de panique souffle sur les marchés US, tout le monde veut vendre et le cours du Dow Jones s'effondre de 22% à midi.
Les investisseurs institutionnels tentent de soutenir les cours en investissant du cash réussissant à limiter la baisse à 2%.
La bourse résiste alors jusqu'au lundi suivant 28 octobre (Black Sunday) où les spéculateurs sont obligés de liquider leurs positions pour rembourser leurs emprunts entrainant une chute de l'indice de 13%, il vaut alors 260 points.
Le mardi 29 (noir évidemment) le Dow Jones perd encore 13% pour atteindre 198 points le 13 novembre.
Le Dow Jones a donc fait une chute de 39% entre le 22 octobre et le 13 novembre correspondant à une perte de 30 milliards de $ équivalent à 10 fois le budget de l'état US, plus que toutes les dépenses de la 1ière guerre mondiale.
Dans les mois qui suivirent, les spéculateurs ayant emprunté pour bénéficier de l'effet de levier se retrouvent incapables de rembourser, provoquant des pertes sèches dans les banques qui restreignent le crédit y compris pour les entreprises et les particuliers.
Les banques les plus faibles font faillite et Les épargnants paniquent en se précipitant auprès de leur banque pour retirer leur argent.
Le système s'effondre et se transforme en crise économique en 1931.
le chômage passe de 1.5 Millions à 15 Millions de personnes en 1933.
La suite sur http://french-revolution-2.blog.fr/2009/03/01/crisis-what-crisis-5444135/
La crise ? Un hold-up à grande échelle...
http://pcfcapcorse.over-blog.com/article-28492745.html
Créationnisme et évolutionnisme,
sur le blog de notre chère lectrice Rita, écrivain
http://ritapitton.hautetfort.com/archive/2009/03/01/creationnisme-et-evolutionnisme.html#comments
Vous pouvez commander mon livre LE MONDE DE RITA
aux Éditions l'Originel (vente en ligne).
*
Le triomphe des ultra faucons israéliens,
terme ultime de la glaciation idéologique du sionisme
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12531
Le dernier Delorca, Yougoslavie :
On va bientôt commémorer les 10 ans des bombardements sur la République fédérale de Yougoslavie. Je sais que, malgré la publication de mes "10 ans sur la planète résistante" qui parle beaucoup de ce que j'ai vu en Serbie, personne ne me tendra un micro. Je laisse à d'autres la parlotte sur les estrades. Je me souviens de ceux qui à l'époque me poussaient à écrire, à jouer les porte-paroles. J'ai beaucoup écrit sur de nombreux blogs, pour eux, mais j'ai largement échoué à me faire entendre. Je n'en conçois pas de ressentiment. A l'époque, je songeais surtout à poser des jalons pour l'avenir, laisser des témoignages pour qu'on nous donne raison 20 ans plus tard. La semaine dernière Pierre Lévy me disait : "Tu dénonces l'UCK comme une organisation stalinienne, mais je suppose que ton jugement sur les staliniens a évolué depuis lors". Il a évolué sur le stalinisme, comme sur bien d'autres points. Même si je suis resté fidèle à l'hommage que je rendais à l'époque à la résistance yougoslave et serbe, il est beaucoup de choses que je ne ressens plus de la même façon. A commencer d'ailleurs par ma complicité avec celui que j'appelle Boris et avec qui au fond je n'ai plus rien en commun. C'est une évolution assez naturelle je suppose.
(..) suite sur http://delorca.over-blog.com/article-28590302.html
Une guerre mondiale au secours de l'Empire américain ?
Une guerre mondiale au secours de l'Empire américain par Jules Dufour | |
Le 3 mars 2009 | |
r des semi-guerres civiles». Selon ces chercheurs les pays dans lesquels circulent librement de grandes quantités d’armes à feu tels que les États-Unis et les pays latino-américains se présenteraient comme étant les plus vulnérables.
D’autres estiment que la récession va affaiblir considérablement les États-Unis et les rendre encore plus dépendants des économies émergentes et en transition comme celles de la Chine, de l’Inde et du Brésil.
Compte tenu de ce contexte difficile il est vraisemblable de penser que la seule façon pour l’Empire américain de maintenir sa puissance hégémonique planétaire est de préparer un plan de guerre propre à mobiliser toute l’économie mondiale. Les guerres «irrégulières» de l’Afghanistan et de l’Irak n’ont pas apporté tous les dividendes espérés. L’unanimité qui a entouré leur déclenchement en Occident commence à se fracturer et des dates butoirs pour la mise en opération de plans de retrait des troupes sont déjà fixées. Il faut maintenant envisager sérieusement un conflit de grande ampleur et une guerre conventionnelle opposant le monde occidental et le monde musulman semble, pour les stratèges aguerris, une option prometteuse dans la mesure où elle est bien justifiée et préparée selon les règles de l’art. C’est ce qui explique peut-être le fait que les USA n’aient pas encore décidé de lancer la guerre atomique contre l’Iran qu’ils ont soigneusement préparée au cours des dernières années.
I. Des plans de guerre peu connus .
Les plans de guerre des États-Unis contre l’Iran n’ont pas été diffusés dans le grand public. Tout au plus, des nouvelles ont été publiées, notamment, sur les exercices navals orchestrés en 2006 par le Pentagone dans le Golfe persique avec la participation de l’Australie, de la France, de l’Italie, de la Grande-Bretagne et de Bahreïn et les manœuvres qu’a conduites Israël au-dessus de la Méditerranée orientale et de la Grèce en juin 2008.
Cependant, il est permis de penser que les préparatifs d’une attaque nucléaire contre l’Iran sont entrés dans leur phase finale depuis plusieurs mois. La table est mise. Il ne reste plus que de décider du moment de son déclenchement.
II. Le scénario le plus probable
Quelques scénarios d’intervention ont été exposés allant de la destruction des installations nucléaires iraniennes jusqu’à l’éradication totale de l’Iran. Il est certain que si une attaque est enclenchée elle provoquera de la part de l’Iran une riposte qualifiée de «terrible» par les autorités religieuses iraniennes, une riposte qui pourrait provoquer une vive réaction des autres puissances nucléaires qui pourraient, à leur tour, entrer en scène..
Selon Loyd Rudmin, «les États-Unis auraient retenu quelque 10 000 cibles en Iran. Les principales sont l'ensemble des installations nucléaires, y compris la centrale nucléaire de Bushehr sur la côte du Golfe Persique, près du Koweït, et les installations d'enrichissement de Natanz près d'Ispahan. Bushehr est une ville industrielle comptant près de 1 million d'habitants. Pas moins de 70 000 ingénieurs étrangers travaillent dans cette région qui comprend un grand gisement d'hydrocarbures. Natanz est le principal site d'enrichissement d'uranium de l'Iran, au nord d'Ispahan, qui comptent aussi des installations de recherches nucléaires. Ispahan est une ville du patrimoine mondial avec une population de 2 millions d'habitants».
Selon les propos de Peter Symonds analysant les résultats d’une.étude publiée par des scientifiques britanniques les États-Unis préparent une attaque terrible contre l’Iran. Dans un article publié en août 2008 ces chercheurs «font une estimation à glacer le sang de la violence destructrice que les États-Unis emploieraient lors d’une attaque contre l’Iran. Ils concluent que « Les États-Unis ont fait des préparatifs dans le but de détruire les armes de destruction massive de l’Iran, son énergie nucléaire, son régime, ses forces armées, son appareil d’État et son infrastructure économique dans les quelques jours, sinon les quelques heures qui suivraient un ordre donné par le président George W. Bush». Poursuivant son analyse de l’étude Symonds croit que «la réelle motivation d’une nouvelle guerre irresponsable des États-Unis contre l’Iran réside dans la tentative de l’administration Bush d’établir une domination sans partage des États-Unis sur les régions riches en ressources minérales du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Tout ce qui aurait pour conséquence de permettre à des rivaux européens et asiatiques de renforcer leur influence dans ces régions clés est tout simplement intolérable pour l’élite dirigeante américaine». Il termine son examen de ces travaux en faisant le constat qui fait consensus: «L’optique plutôt limitée de l’étude ne fait que rendre sa conclusion plus troublante : les préparatifs militaires qui permettraient à l’administration Bush de faire, en peu de temps, d’une grande partie de l’Iran un champ de ruines, sont déjà terminés» .
Conclusion
Depuis le début du siècle, les États-Unis, avec le concours de leurs alliés les plus fidèles, mettent en place tous les éléments et les ingrédients d’une guerre mondiale, une guerre qui soit de nature à sauvegarder les fondements de leur hégémonie planétaire. Ces principaux éléments sont le grand réarmement planétaire exacerbé par la guerre contre la terreur, des interventions permettant de maintenir les tensions entre plusieurs états, l’effondrement provoqué des économies des pays riches créant ainsi une turbulence majeure et une déstabilisation des activités économiques dans l’ensemble de tous les continents, une campagne de propagande contre les pays de l’axe du mal dont plusieurs pays du monde musulman, l’affaiblissement du pouvoir d’intervention de l’ONU et les difficultés d’application des règles du droit international et, enfin, la mise au point d’une stratégie d’intervention militaire massive contre l’Iran, le tout pouvant avoir un puissant effet d’entraînement dont les retombées peuvent s’avérer un atout de taille pour assurer le devenir de l’Empire et même une reprise des territoires stratégiques perdus au cours des dernières décennies.
Dans un tel contexte, une guerre nucléaire mondiale est possible et même probable. Ce scénario catastrophe semble de plus en plus celui que l’on prépare et la nouvelle administration à la Maison-Blanche pourrait difficilement le contrecarrer car ce sera vraisemblablement l’objet principal de son mandat au cours des prochaines années. Références
Après la crise financière, la guerre civile ? Préparez-vous à "quitter votre région"… LE MONDE. Le 26 février 2009. En ligne:
BEGALSKI, L. 2009. Israël prêt pour une offensive militaire contre l’Iran. Après Gaza, le monde peut-il se permettre de vivre avec un Israël nucléaire? Montréal, Centre de recherché sur la mondialisation, Le 19 février 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12361
CHOSSUDOVSKY, M. 2006. Nom de code TIRANNT : les plans de guerre US contre l’Iran En ligne: http://www.tlaxcala.es/pp.asp?lg=fr&reference=2091
DUFOUR, Jules. 2006. Le désarmement nucléaire, hypocrisie et utopie. Montréal, Centre de recherché sur la mondialisation. Le 13 novembre 2006. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=3795
HOCINE, T. 2008. Afghanistan. La nouvelle guerre des USA. EL Watan. Le 6 décembre 2008. En ligne: http://www.elwatan.com/La-nouvelle-guerre-des-USA
MANISCO, L. 2008. La guerre contre l’Iran peut être plus proche que ce qu’on pense. Montréal, Centre de recherché sur la mondialisation. Le 14 mars 2008. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=8964
QUILLERIER, P. 2006. Des manœuvres militaires accroissent la tension. rfiradiofranceinternationale. Actualité. Le 2 novembre 2006. En ligne: http://www.rfi.fr/actufr/articles/083/article_47219.asp
RADIO-CANADA. 2009. Nucléaire iranien. Les Américains partagés. Le 1er mars 2009. En ligne: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/03/01/006-usa-iran-nucleaire.shtml
RUDMIN, F. 2008. Les conséquences des bombardements sur les installations nucléaires de l'Iran. Montréal, le 30 avril 2008. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=8851
SYMONDS, P. 2007. Des scientifiques britanniques avertissent que les États-Unis préparent une attaque terrifiante contre l’Iran. Le 24 septembre 2007. En ligne: http://www.alterinfo.net/Des-scientifiques-britanniques-avertissent-que-les-Etats-Unis-preparent-une-attaque-terrifiante-contre-l-Iran_a11549.html
SYMONDS, P. 2008. Iran : Bush réitère que «toutes les options sont sur la table». Montréal, Centre de recherché sur la mondialisation, Le 9 juillet 2008. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9546 |
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12533
La recherche à reculons :
http://goudouly.over-blog.com/article-27483588.html
uranium de guerre affaire aymeric chauprade (suite)
geopolitik 26/2/09 (audio)
david icke : agenda d'obama (video)
marcel leroux, climatologue non people (video)
Le grand marchandage Occident-Russie
http://blogs.nouvelobs.com/
Des chrétiens en Israël ont demandé
au Pape de reporter son voyage
Selon la Croix du jeudi 26 février 2009, quarante laïcs chrétiens de diverses confessions d’Israël et de Gaza ont écrit à Benoît XVI pour lui demander de reporter sa visite, car ils estiment que ce voyage pourrait être compris comme une bénédiction de l’église aux « atrocités » du gouvernement israélien, et craignent que ce voyage ne soit « tourné uniquement vers Israël ».