6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 02:05


Un texte essentiel à méditer.
Stratégie de la tension anti-peuples
au profit des Financiers de la City
et de Wall-Street.
Les effets de l'impérialisme britannique. Comment sortir de cette logique infernale
qui broie les peuples au profit  de la
Haute Finance et de l'Armement.



Gaza : sauver la paix par
le développement mutuel
3 janvier 2009

 

 

par Jacques Cheminade

C’est avec tristesse et colère que j’écris ces lignes, au moment où menace une opération terrestre israélienne contre Gaza. Pour quiconque aime la paix et l’humanité, le peuple palestinien comme le peuple israélien, c’est quelque chose au plus intime de soi-même qui s’insurge avec tout son cœur et toute sa raison.


Tristesse vis-à-vis de deux peuples qui sont victimes des provocations de dirigeants eux-mêmes incapables de discerner leur intérêt, aveuglés comme ils sont par la loi du plus fort et, qu’ils en soient ou non conscients, par la logique destructrice des accords Sykes-Picot de 1916.

Ceux qui refusent de voir les effets de l’impérialisme financier britannique ont là, devant leurs yeux, un exemple hélas pour l’instant réussi de sa volonté de diviser pour régner en créant des conflits meurtriers à durée indéfinie.

C’est comme un cauchemar qui se répète en devenant chaque fois pire, dans lequel aucun des deux ennemis ne peut l’emporter faute de reconnaître l’humanité de l’autre, car tous deux ont acquiescé à leur manière à une idéologie qui réduit l’autre, et par conséquent soi-même, au niveau de l’animal.


Colère, car les dirigeants israéliens n’ont pas l’excuse de ne pas savoir, en déclenchant un feu du ciel qui ne peut que frapper les pères, les mères et leurs enfants dans un territoire si densément peuplé. Ce dont les leurs ont été victimes et les principes mêmes du judaïsme devraient, à partir de la position qu’ils occupent, leur inspirer une autre politique.

Celle qu’ils pratiquent aujourd’hui vis-à-vis du peuple palestinien, réduisant Gaza à un enfer terrestre après en avoir fait une prison à ciel ouvert, est intolérable.

Entendre un Dov Weisglass dire que « notre idée est de mettre les Palestiniens à la diète, sans toutefois les laisser mourir de faim », est incompatible avec le message universel du judaïsme.

Ce qu’ils font va en même temps directement contre l’intérêt de leur propre peuple, car qui sème la haine recueille la vengeance. Plus encore, cette intervention est de nature à déclencher dans le monde terrorisme et guerre irrégulière, un cycle de la haine alimentant partout la haine.


Les Israéliens doivent immédiatement arrêter ce qu’ils ont eu la folie de commencer. Ils doivent se souvenir que ce sont les errements de leurs dirigeants qui ont enfanté Hamas, lorsque l’administration militaire de ce qui était alors le territoire occupé de Gaza, favorisa les entreprises de Ahmad Yassine pour contrecarrer celles de l’OLP.

S’ils continuent aujourd’hui à jouer le même jeu destructeur, ils doivent comprendre que leur peuple en recueillera les mêmes fruits amers. Un occupant ne peut jamais gagner une guerre contre un peuple occupé, et c’est bien de cela qu’il s’agit, à Gaza comme en Cisjordanie.

Le pire est à venir, si les militaires et les politiques israéliens continuent leur aventure mortelle et suicidaire : Benjamin Netanyahou, maintenant allié à toute l’extrême-droite de son pays, l’emportera le 10 février, et alors rien ne pourra arrêter une machine infernale, quelles que soient les illusions de ceux qui, se trouvant loin du terrain, espèrent que la droite israélienne pourra assurer la paix mieux que la gauche.

Car il ne s’agit pas ici d’une droite nationaliste politiquement condamnable mais attachée à son peuple, mais d’une extrême-droite qui est l’émanation d’intérêts extérieurs, relevant des influences que trahit la prononciation de Netanyahou lui-même lorsqu’il parle hébreu, ou la nature de ceux qui le financent.


Certes, de nombreux éléments chez « l’autre » sont devenus ce que les fanatiques israéliens entendaient qu’ils deviennent. Les attentats suicides hier et les roquettes lancées aujourd’hui contre les civils israéliens à Sderot, Netivot ou Ashkelon, témoignent du même mal que celui de leurs occupants.

Pire et plus révélateur, les imprécations racistes lancées par une partie du « clergé » wahabite saoudien, un Awad Al-Karni ou un Salman Fahad Al-Odeh, qui appellent dans leurs fatwas à « répandre le sang israélien partout dans le monde », ne relèvent pas d’une colère irréfléchie, mais d’une volonté d’anéantir l’autre.


De cette guerre sans fin, ne peut sortir que plus de sang et de larmes. A l’échelle mondiale.

Car l’on doit la situer dans un contexte plus général de stratégie de la tension, visant à empêcher l’émergence d’un nouvel ordre économique international de paix par le développement mutuel. Le conglomérat d’intérêts financiers installés à Londres, qui oriente aujourd’hui l’économie prédatrice mondiale, met partout où il le peut les feux de la guerre car, comme le voyait Jaurès en 1914 lorsqu’il fut assassiné, son pouvoir devient absolument destructeur lorsqu’il sait qu’un nouvel ordre de paix le condamnerait.

Il porte en lui la guerre « comme la nuée porte l’orage », jetant les uns contre les autres ceux qui devraient s’unir pour lui survivre. Le terrorisme fomenté au Londonistan en est aujourd’hui l’exemple patent, tout comme le comportement de l’oligarchie saoudienne ou les forces rassemblées autour de Netanyahou. Il est donc nécessaire de condamner le comportement criminel, irresponsable ou imbécile des branches du conglomérat, mais bien plus essentiel de viser celui-ci au centre de son dispositif.


En aucun cas il ne faut se compromettre avec lui, car rechercher un cessez-le-feu avec l’une de ses branches tout en jouant des jeux diplomatiques avec son dispositif central, revient à se faire hara-kiri, aussi habile soit-on.

La priorité pour obtenir la paix en Asie du sud-ouest est donc de mettre en œuvre une politique anti-City et anti-Wall Street à l’échelle du monde. On pourrait répéter, à la manière de ce que disait un conseiller de Clinton : « C’est l’Empire, imbécile ! ».


En même temps, il faut que la France offre une perspective dans la région y inscrivant la logique d’un nouvel ordre mondial, redonnant priorité au travail humain et à l’équipement de l’homme et de la nature, pour y créer une communauté de dessein.

Cela suppose d’aider le Président Obama à entreprendre rapidement cette politique de paix par le développement mutuel entre la Syrie et Israël, au bénéfice ensuite du Liban et de l’Iran.

 C’est ce qu’ont compris les dirigeants jordaniens qui proposent la construction d’un canal mer Morte-mer Rouge pour l’alimentation en eau de tous. C’est ce qu’a compris le général Aoun en se rendant à Damas. C’est ce que la France doit comprendre en exigeant l’arrêt de l’opération israélienne contre une politique de garantie des frontières de 1967, le partage de Jérusalem et la vie de deux Etats côte à côte, en se détachant enfin de l’illusion coloniale ou impériale de pouvoir détruire l’autre.


Il faut pour cela enclencher la logique de projets mutuellement bénéfiques aux deux parties. C’est de cette approche dont nous devrions être le catalyseur, en entraînant les Etats-Unis, la Russie, l’Inde et la Chine, comme nous devons les aider à définir un Nouveau Bretton Woods.


La tristesse et la colère ne servent à rien si elles se limitent à des exclamations romantiques. La paix exige un projet, qui définisse pour chacun l’autre comme un humain créateur, et non comme un animal dressé pour mordre.

http://www.solidariteetprogres.org/article4984.html




La responsabilité
des Régimes Arabes
est aussi grande
que celle des Israéliens


(..) Il serait plus exact de la nommer « la guerre des élections ».

Dans le passé, également, des actions militaires ont été lancées lors de campagnes électorales. Ménacem Begin a bombardé le réacteur nucléaire irakien [Osirak] durant la campagne de 1981. Lorsque Shimon Peres a affirmé qu’il s’agissait d’un gadget électoral, Begin a répliqué lors du meeting suivant : « Juifs, croyez-vous que je voudrais envoyer nos braves garçons à leur mort, ou pire, être fait prisonnier par des animaux, afin de gagner une élection ? » Begin a gagné.

Peres n’est pas Begin. Lorsqu’au cours de la campagne électorale de 1996 il a ordonné l’invasion du Liban (opération « Raisins de la colère »), tout le monde était convaincu qu’il l’avait fait afin de gagner des élections. La guerre a été un échec, Peres a perdu les élections et Benyamin Nétanyahou est arrivé au pouvoir.

Barak et Tzipi Livni recourent aujourd’hui à la même vieille ficelle. En 48 heures, selon les sondages, le résultat des votes pour Barak lui assurerait cinq sièges supplémentaires à la Knesset. Soit environ 80 morts Palestiniens pour chaque siège. Mais il est difficile de marcher sur un tas de cadavres. Ce succès pourrait s’évaporer en une minute si la guerre était considérée comme un échec par l’opinion publique israélienne. Par exemple, si les roquettes continuent de frapper Beersheba ou si l’attaque au sol provoque de lourdes pertes israéliennes.

Le calendrier a également été choisi méticuleusement sous un autre angle. L’attaque a commencé deux jours après Noël, lorsque les dirigeants américains et européens sont en vacances jusqu’au nouvel an. Avec pour calcul : même si quelqu’un voulait essayer de mettre fin à la guerre, nul ne peut renoncer à ses vacances. Cela garantissait de disposer de plusieurs jours à l’abri des pressions.

Une autre raison a présidé au choix du moment : ce sont les derniers jours de George Bush à la Maison Blanche. On pouvait s’attendre à ce que cet abruti sanguinaire soutienne la guerre avec enthousiasme : c'est ce qu’il a fait, bien sûr. Barack Obama n’est pas encore entré en fonction et a eu à sa disposition un prétexte tout fait lui permettant de garder le silence : « il n’y a qu’un seul président ». Ce silence n’est pas de bon augure pour le mandat du président Obama.

La préoccupation principale était de ne pas répéter les erreurs de la deuxième guerre du Liban. Cela a été répété sans cesse sur toutes les ondes et durant tous les talk-shows.

Cela ne change rien aux faits : la guerre de la bande de Gaza est une réplique presque identique de la deuxième guerre du Liban.

Le concept stratégique est le même : terroriser la population civile par des attaques aérienne sans relâche, semant mort et destruction. Il n'y a aucun danger pour les pilotes : les Palestiniens ne disposent d'aucune arme antiaérienne. Voici le calcul : si toutes les infrastructures nécessaires à la vie quotidienne dans la Bande de Gaza sont totalement détruites et que l’anarchie généralisée s’y installe, la population se soulevera et renversera le régime du Hamas. Mahmoud Abbas reviendrait alors dans la Bande de Gaza dans les chars israéliens.

Au Liban, ce calcul n’a pas fonctionné. La population prise sous les bombardements, y compris les chrétiens, s’est ralliée derrière le Hezbollah, et Hassan Nasrallah est devenu le héros du monde arabe. Quelque chose de semblable va probablement se produire à nouveau cette fois-ci. Les généraux sont des experts en armement et en manoeuvre de troupes, mais pas en psychologie des masses.

Il y a quelque temps, j’ai écrit que le blocus de Gaza était une expérience scientifique visant à savoir jusqu’où on peut affamer une population et transformer sa vie en enfer avant qu’elle ne cède. Cette expérience a été menée avec l’aide généreuse de l’Europe et les États-Unis. Jusqu’à présent, elle n’a pas réussi. Le Hamas s’est renforcé et la portée des Qassams s’est accrue. La guerre d’aujourd’hui est une poursuite, par d’autres moyens, de cette expérience.

Il est possible que l’armée « n’ait pas d’autre choix » que de reconquérir la bande de Gaza, car il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter les Qassams - sauf à parvenir à un accord avec le Hamas et qui est contraire à la politique du gouvernement. Lorsque l’invasion terrestre commencera, tout dépendra de la motivation et des capacités des combattants du Hamas vis-à-vis des soldats israéliens. Personne ne peut savoir ce qui va se passer.

Jour après jour, nuit après nuit, la chaîne en arabe Al Jazeera diffuse des images atroces : des piles de corps mutilés, des parents en larmes à la recherche de leurs proches parmi les dizaines de cadavres étendus sur le sol, une femme tirant sa petite fille de sous les décombres, des médecins sans médicaments tentant de sauver la vie des blessés. (Al Jazeera en langue anglaise, contrairement à son homologue en arabe, a effectué une étonnante volte-face, diffusant seulement des images aseptisées et reprenant la propagande du gouvernement israélien. Il serait intéressant de savoir ce qui s’est passé là-bas.)

Des millions de spectateurs voient ces terribles scènes, image après image, jour après jour. Ces images sont inscrites dans leurs esprits à jamais : Israël est horrible, Israël est abominable, Israël est inhumain. Toute une génération d’ennemis. C’est un prix terrible que nous seront obligés de payer, longtemps après que les autres résultats de cette guerre auront été oubliés en Israël.

Mais une autre image s’imprime également dans l’esprit de ces millions de spectateurs : celle des régimes arabes, passifs, misérables, corrompus.

Comme le voient les Arabes, un élément ressort au-dessus de tous les autres : le mur de la honte.

Pour le million et demi d’Arabes dans la bande de Gaza, qui souffrent terriblement, la seule ouverture sur le monde qui ne soit pas contrôlée par Israël est la frontière avec l’Égypte. C’est seulement par là que peuvent parvenir la nourriture vitale et les médicaments pour les blessés. Cette frontière reste fermée au pire moment de l’horreur. L’armée égyptienne a bloqué la seule issue permettant à l’alimentation et aux médicaments d’entrer, alors même que les chirurgiens doivent opérer les blessés sans anesthésie.

Les paroles de Hassan Nasrallah résonnent d’un bout à l’autre du monde arabe : Les dirigeants égyptiens sont les complices de ce crime ; ils collaborent avec l’« ennemi sioniste » en tentant de briser le peuple palestinien. On peut supposer qu’il ne désignait pas uniquement Moubarak, mais aussi tous les autres dirigeants, depuis le roi d’Arabie saoudite jusqu'au président palestinien. En voyant les manifestations dans le monde arabe et en écoutant les slogans, on a l’impression que pour de nombreux Arabes leurs dirigeants sont au mieux pathétiques et misérables, au pire des collabos.

Cela aura des conséquences historiques. Toute une génération de dirigeants arabes - cette génération imprégnée de l’idéologie du nationalisme arabe laïque -, les successeurs de Gamal Abd-al-Nasser, Hafez al-Assad et Yasser Arafat, pourrait être balayée de la scène. Dans le monde Arabe, la seule alternative viable est celle de l’idéologie fondamentaliste islamique.

Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, Israël pourra se retrouver face à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas à la puissance mille.

L’autre jour, mon chauffeur de taxi à Tel-Aviv réfléchissait à voix haute : Pourquoi ne pas mobiliser les fils des ministres et des membres de la Knesset, les rassembler en une unité de combat et les envoyer à la tête de la prochaine attaque terrestre sur la bande de Gaza ?


http://bridge.over-blog.org/article-26447721.html
                 
                                                          Sur   http://questionscritiques.free.fr/contact.htm :

Les Origines du Conflit Israélo-Palestinien

Le Projet pour un Nouveau Siècle Américain

La Russie et la Question Nucléaire Iranienne

La Guerre d'Irak a été conçue en Israël

Qui est Ahmed Chalabi ?

Richard Perle = Le Prince des Ténèbres

Qui est John Negroponte, au juste ?

Israël est anachronique

Un Prince Jordanien met en garde contre
la 3ème Guerre Mondiale


Les Années Reagan



Le futur de la guerre globale contre le terrorisme
prochaine cible : L'Iran



Financer la guerre du Vietnam
Lorsque Fannie Mae, qui en est issue, connut un changement de statut, passant du secteur public au secteur privé, ce n’était pas véritablement pour des raisons d’idéologie économique. Son introduction en Bourse fut en effet décidée par Lyndon Johnson en 1968 en vue de récolter des fonds pour financer la guerre du Vietnam.
http://goudouly.over-blog.com/article-26279203.html



Tragédies
Les chrétiens ont voté Hamas ! La majorité n’étaient pas des gens du Hamas, ils voulaient un gouvernement propre.  Donc tous les combattants de Gaza, les gens bien, car il ya eu une petite guerre civile qui a liquidé les corrompus, y compris les gens des tribus, qui bien sûr sont armés, Tous ces gens-là vont aussi combattre. Ils (les Israéliens, NDR) sont en train de frapper pour écraser la population civile, mais les gens sont habitués à souffrir, malheureusement, et puis où iraient-ils ? L’important c’est que ça va avoir des répercussions internationales, pas pour Israël – eux ils se torchent le cul avec nous tous, Israël est un pays fondé sur le mensonge, sur la falsification historique…

Il y a une question : la deuxième guerre mondiale, la persécution des juifs est une des pages les plus noires de l’histoire contemporaine et l’on ne sait pas encore le nombre de victimes, mais des centaines de milliers de gens ont disparu, on ne sait pas encore exactement combien, parce qu’ils ne permettent pas qu’on fasse des recherches, qu’on fasse la liste des noms des victimes des persécutions nazies. Et ces gens, ces sionistes, qui sont en Israël, sont complices de cette persécution (…), ces gens sont racistes, contre les autres juifs, les juifs venus d’Iran, du Maroc, sont mal vus par les Blancs, les Ashkénazes, qui n’ont même pas une goutte de sang sémite (…)

La seule manière de faire, c’est celle de Saddam. Il ne faut pas oublier que c’est Saddam qui entretenait  les Palestiniens de Gaza, surtout de Gaza. L’agression contre l’Irak est liée à Gaza. Il entretenait Gaza, tout l’argent qui affluait à gaza…en fin de compte, aussi de l’Iran. Durant la première Intifada, le premier argent arrivé en Palestine, c’est l’Iran qui l’a envoyé à l’organisation d’Abou Nidal. Et Saddam a aussi donné beaucoup d’argent à la résistance.


De toute façon, les Palestiniens, maintenant vont bien sûr être frappés, mais ils ne seront pas écrasés. Et en fin de compte, c’est ne question internationale. Si des milliers de personnes descendent dans les rues de Paris et de Londres, les gens vont dire :bon sang, c’est un problème très grave, un crime contre l’humanité, des crimes de guerre permanents, quotidiens, ininterrompus, devant les caméras de télévision du monde entier, de CNN  et Al Jazeera…


Ils vont donc frapper les responsables de la résistance palestinienne à Gaza, surtout les gens du Hamas, mais pas seulement eux, mais ils auront besoin d’entrer Dans Gaza, pour des combats a corps à corps, et à ce moment-là, les Israéliens vont être en position de faiblesse, il va leur arriver la même chose qu’au sud-Liban, mais il va y avoir des milliers de morts civils palestiniens, naturellement. On verra bien.  Ce qu’il y a de bien, pour les Palestiniens et pour la résistance arabe, c’est que les peuples arabes sont solidaires. Et le gouvernement traître égyptien va apparaître comme ce qu’il est. Pourquoi ferme-t-il la frontière ? Pourquoi ?

http://www.alterinfo.net/Depuis-sa-prison-francaise,-le-commandant-Carlos-analyse-la-situation-en-Palestine-Ce-qu-est-en-train-de-faire-le-Hamas,_a28009.


Complexe souterrain du Hezbollah découvert par l'armée isaélienne au Sud-Liban en août 2006  


Modèle d'un complexe souterrain du FNL au Sud-Vietnam


Résistants arabes, et dictateurs arabes soumis au diktat occidental
La rengaine est connue. Il y a eu d'abord Nasser, le Bickbachi, comparé en son temps à Hitler, puis Yasser Arafat, le "terroriste" prix Nobel de la Paix, confiné dans sa résidence de Ramallah, puis le paralytique cheikh Ahmad Yassine, fondateur du Hamas et son successeur Abdel Aziz al-Rantissi, objet d'une élimination extrajudiciaire, auparavant l'iranien Mossadegh, premier artisan de la nationalisation pétrolière dans un pays du tiers-monde.


Tous ont en commun l'immense défaut d'être des patriotes nationalistes soucieux des intérêts supérieurs de leurs pays et de leurs peuples. Non des factotum désireux de complaire à l'Occident comme les transfusés arabes; Fouad Siniora (Liban), Noury Malki (Irak) ou Mamoud Abbas (Palestine) voire Hamid Karzaï (Afghanistan), que la presse occidentale sans crainte du ridicule désigne par la risible apellation d' "axe de la modération". L'axe de la modération est un axe de soumission au diktat occidental. Un axe de dictateurs corrompus.

Il n'appartient pas au Monde arabe de servir de thérapie au complexe de persécution des Juifs ni aux Palestiniens de payer par délégation pour les crimes commis par les pays occidentaux, particulièrement l'Europe, plus précisément l'Allemagne et la France de même que le Royaume Uni (promesse Balfour).

Unique état du Monde à avoir été créer par une décision de l'ONU, Israël, est l'unique etat du monde s' affranchir en toute impunité de la légalité internationale.

Le Hamas n'est pas responsable du malheur du peuple Palestinien. Ce malheur est antérieur de soixante ans à la naissance du Hamas qui en est la résultante, la résultante de la spoliation du peuple palestinien, de la spoliation de son identité nationale, de sa souveraineté et de sa dignité.

.
En cette heure douloureuse, fasse que Nicolas Sarkozy, orphelin de sa plateforme européenne, ne commette pareille méprise si préjudiciable au rôle de la France et à son crédit moral et que dans sa gesticulation démagogique la France ne redevienne une partie du problème et non de la solution.
 
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11617

NB Eva : Israël a toujours de bonnes excuses pour ne pas faire la paix. Arafat n'était pas fréquentable (comme il a été humilié, maltraité alors qu'il était malade ! Abject !) et d'autres... aujourd'hui, c'est le Hamas.
En réalité, Israël ne veut pas la paix. Il se complait dans la guerre, c'est la réalité (voir sur mon blog l'article "Israël a besoin de la guerre pour exister"), et elle lui permet d'amputer toujours plus le territoire palestinien à son profit, appellons les choses par leur nom : C'est du vol. Tout cela discrètement, sournoisement.. Quelle éthique ! Et les préceptes juifs ??? Israël, par son comportement, engendre pire que le dégoût à son  égard : Le ressentiment et la haine ! Les VRAIS TERRORISTES sont anglais, américains, israéliens, européens.... Les autres ne sont que des dommages collatéraux, provoqués par ces Etats terroristes !



sarkozy-abbas-olmert



Entretien avec Balthasar Glättli
La menace terroriste : un instrument pour limiter les libertés

 


par Silvia Cattori | 29 août 2008 L’affaire Glättli, du nom de ce parlementaire placé à on insu sous surveillance politique, secoue la Suisse. La Confédération, qui se targue d’un sens pointilleux de la démocratie, s’est laissée contaminer par les États-Unis du Patriot Act et Israël. Elle a commencé à en adopter les méthodes sécuritaires. Première victime du système, le député Balthasar Glättli répond à nos questions.

Une pétition d’intellectuels US contre Eva Golinger et Thierry Meyssan
Impérialistes de droite et impérialistes de gauche

par Thierry Meyssan | 25 août 2008 Depuis la publication sur Voltairenet.org d’un article de Thierry Meyssan sur le rôle de l’Albert Einstein Institution dans les pseudos « révolutions » colorées organisées par la CIA, cet organisme et ses représentants ont été exclus des principaux forums anti-impérialistes. Niant en toute mauvaise foi les éléments à charge, des intellectuels de la gauche états-unienne tentent de réhabiliter cet institut si utile à la domination « soft » du reste du monde. À défaut d’être un débat, c’est un moment de vérité.

Fanatisme
Le Falun Gong, arme de la CIA contre le « Grand dragon rouge »

par Thierry Meyssan | 20 août 2008 L’une des principales personnalités soutenues par le département d’État pour le Prix Nobel de la Paix est un maître d’art respiratoire chinois, Li Hongzhi, qui a coordonné les manifestations anti-communistes sur le passage de la flamme olympique. Peu connu du grand public, l’homme a fondé une puissante secte qui étend l’influence états-unienne sur la diaspora chinoise, le Falun Gong. Avec l’aide de Washington, il dispose désormais d’une vaste infrastructure médiatique et mène une croisade contre le Parti communiste chinois.

Édition spéciale
Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

par Thierry Meyssan | 19 juillet 2008 Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité




Voltairenet.org
 Réseau de presse non-alignée

L'Empire britannique a voulu se débarrasser de la Russie

Avec l’effondrement du bloc soviétique en 1989-91, les maîtres du jeu impérial britannique ont vu se présenter l’occasion de réaliser un de leur vieux rêve : en finir avec la superpuissance russe. Ils ont ainsi déployés leurs forces à l’intérieur de la Russie, dans les ex-pays soviétiques et dans le reste du monde. Mais le risque existe toujours que cette confrontation avec la deuxième puissance thermonucléaire finisse en conflit mondial.

Cependant le 8 août 2008, la réponse décisive et courageuse du Premier ministre Vladimir Poutine à l’attaque géorgienne sur l’Ossétie du Sud, a contrecarré les plans britanniques.

Les idiots qui écrivent dans la presse européenne et américaine continuent d’expliquer que la Russie est paranoïaque lorsqu’elle s’imagine que « l’Occident » (lire « les britanniques ») tente de l’encercler et de la soumettre. Cette chronologie devrait en calmer plus d’un.
http://solidariteetprogres.org/article4525.html


Des vérités sur la Palestine et Israël
Le machiavélisme d'israël


Israël a fait en sorte de mettre en selle le Hamas, faisant tout pour disqualifier les laïcs au profit d’islamistes, tellement commodes à haïr

 Israël négocie d’une main mais poursuit la colonisation de l’autre en multipliant les entraves pour retarder la création d’un Etat palestinien prévu alors au plus tard pour… la fin 1998. »


« Israël entreprend de détruire les infrastructures de l’Autorité palestinienne qui préfigurent les contours du futur Etat palestinien. Le port et l’aéroport de Gaza, des édifices publics, la radio-télévision, soit 2000 institutions (80% des infrastructures palestiniennes) financées par l’UE, sont ainsi détruits. Ce à quoi s’ajoutent l’arrachage de 950000 arbres fruitiers et oliviers, le dynamitage de 62000 habitations, les morts civils… et en arrière-plan les assassinats ciblés de cadres connus de l’OLP. » Ce qui restait debout, c’était donc le Hamas.

Ainsi, c’est grâce aux échecs successifs du processus de paix, du refus d’Israël d’appliquer ses propres résolutions et celles de l’ONU, ainsi que d’autres feuilles de route, que le Hamas a pu « prospérer » avant de prendre le pouvoir à Gaza en juin 2007.

http://www.solidariteetprogres.org/article4983.html


Dans ce contexte, le projet de la Tchéquie de concentrer sa présidence sur un renforcement des relations de l’UE avec Israël témoigne d’une impressionnante capacité intuitive. D’une façon plus générale, il s’agit d’un pas de plus dans la voie de la désagrégation du système imposé à l’Europe au travers de structures et de politiques théoriques de type confédéral à tendance bureaucratique et supranationale

http://www.marcfievet.com/article-26462509.html

Gidéon Lévy - Haaretz
Si les pilotes israéliens pouvaient voir Maria Aman, âgée de 7 ans, devenue tétraplégique et condamnée pour la vie à faire avancer son fauteuil avec son menton ? écrit Gidéon Lévy.

 

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Un des enfants de Nizar Rayyan, dirigeant du Hamas massacré avec sa famille le 2 janvier - Photo : Hatem Omar/MaanImages

La fine fleur de notre jeunesse est en train de bombarder Gaza actuellement. Garçons de bonnes familles faisant des choses répréhensibles dans les bonnes familles.

http://www.marcfievet.com/article-26464276.html


URGENT Medvedev ordonne une aide humanitaire aux Palestiniens (Kremlin

Quelques réflexions d'Eva
sur ce conflit, en vrac :

Comment les dirigeants occidentaux peuvent-ils être crédibles alors qu'ils ne font que mentir ?
Ex, ce n'est pas pour faire cesser les tirs de roquettes qu'Israël agit.
Il n'est pas vrai qu'il n'a pas la bombe, etc, pareil pour les autres pays occidentaux.
Comme les armes de destruction massive en Irak...

Que plus jamais on ne demande aux peuples de commémorer la Shoah ! Le comportement d'Israël est inqualifiable, et il équivaut à celui de leurs bourreaux en 40 ! Nous n'aurons plus jamais pitié de leurs souffrances, car celles qu'ils occasionnent aux quatre coins de la planète n'ont rien à envier à celles infligées par les nazis, et ils violent toutes les règles internationales en toute impunité !
Les privilèges dont jouit cet Etat, son impunité, sont un scandale, une injure au monde entier, et privilèges comme impunité et 2 poids 2 mesures ne feront, bien évidemment, que renforcer l'antisémitisme, dont Israël ne pourra pas se plaindre ensuite, pour l'avoir lui-même provoqué par ses actes ignobles, de nettoyage ethnique entre autres.  Tout est fait pour détruire les Palestiniens pourtant non responsables de la Shoah. L'Occident à l'origine, ou complice de tout cela, doit rendre compte de ses forfaits !

Celui qui tue le plus de Palestiniens, sera élu aux prochaines élections d' Israël !

Le responsable du "terrorisme" du Hamas, est Israël Etat terroriste par excellence !
Les premiers terroristes ont d'ailleurs été les Israéliens, précurseurs en la matière,  et des dirigeants comme Begin ou Shamir le pratiquaient couramment.

L'Occident est une verrue à la face du monde.
Heureusement que la Russie, la Chine, l'Amérique Latine, se réveillent !
Et qu'avec de nombreux autres pays, notamment asiatiques, ils scellent entre eux toutes sortes d'accords comme ceux de Shangaï ! C'est excellent pour l'équilibre du monde ! Une nouvelle géographie du monde se met en place, une nouvelle répartition  !

Enfin, la véritable finalité de tout cela est l'Iran, le but pour Israël étant de glisser vers une confrontation générale...
C'est la politique du pire pour prévenir une menace imaginaire (nucléaire venant d'Iran)

Une autre abjection, c'est qu'on accorde à Israël le droit de se défendre, pas aux Palestiniens, pourtant condamnés à vivre l'enfer ! Dès qu'ils se défendent, ils sont qualifiés de terroristes !

Ce conflit non résolu deviendra un cancer pour l'humanité.
Israël prend ce risque, à terme il sera le premier à pâtir des calamités qu'il occasionne avec ses alliés anglo-saxons aux quatre coins de la planète.
Nous allons TOUS droit dans le mur, par la faute de dirigeants irresponsables !
L'apocalypse est en marche... Gaza en est le premier acte.

eva


Le poker menteur de N Sarkozy :
Comment, pourquoi Israël peut-il aimer faire de la peine, attirer de la haine ?
En dépit de sa puissance militaire, Israël est un Etat faible et mourant qui souhaite s’autodétruire. Les plus puissantes nations au monde assistent à ce processus suicidaire.

Avec la crise américaine et la suspension probable des crédits alloués à Israël, engager une nouvelle guerre, après celle de l’humiliation au Liban, est une conduite à tombeau ouvert.

De voir Nicolas Sarkozy aussi, s’engouffrer benoîtement dans la brèche du « m’as tu vu », simplement pour apparaître comme un homme de paix, est d’un ridicule abyssal. 

http://www.marcfievet.com/article-26438734.html
 

 


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<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mardi 6 janvier 2009<br /> <br /> <br /> le véritable but du carnage à gaza (liens michelcollon.info)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />   <br /> <br /> <br /> <br /> Le véritable but du carnage à Gaza<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ilan Pappe<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mon retour au pays, en Galilée, a coincidé avec l’attaque génocidaire d’Israël sur Gaza. L’Etat, par le biais de ses media et avec l’aide de l’académie, a montré, d’ une voix unanime, presque plus forte que lors de l’attaque criminelle contre le Liban l’été dernier.Une fois de plus, voilà Israël s’est engouffré avec une furieuse indignation, dans sa politique de destruction dans la Bande de Gaza. Cette épouvantable justification qu’Israël se donne pour ses actes inhumains et son impunité n’est pas seulement ennuyeuse... c’est un sujet sur lequel il faut s’arrêter, si on veut comprendre l’immunité internationale qui est donnée à Israël pour ce massacre qui fait rage à Gaza.<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> dimanche 4 janvier 2009.Tout ceci repose principalement et d’abord sur de purs mensonges transmis par des informations sur un ton rappelant les jours sombres de l’Europe de 1930. Toutes les demi-heures, un bulletin d’information à la radio et à la télévision décrit les victimes de Gaza comme des terroristes, et la réplique d’Israël en tuant massivement les Gazaoui comme un acte d’auto-défense. Israel se présente à ses citoyens comme la victure pure qui se défend d’un grand Satan. Le monde académique a été recruté pour expliquer à quel point la lutte palestinienne est démoniaque et monstrueuse, si elle est menée par le Hamas. Ce sont les mêmes érudits qui avaient démonisé le dernier leader palestinien, Yasser Arafat, dans d’autres temps, et avaient fait en sorte de délégitimiser le Fatah pendant la seconde Intifada palestinienne.Mais les mensonges et les représentations distordues ne sont pas le pire. Ce qui est le plus rageant, c’est cette attaque directe menée contre ce qui restait d’humanité et de dignité dans le peuple palestinien. En Israël, les Palestiniens-israéliens ont montré leur solidarité avec le peuple de Gaza et maintenant, on les considère comme la 5e colonne de l’état juif. Leur droit de rester sur leur terre natale parait leur donner un rôle douteux de supporter de l’agression israélienne. Ceux parmi lesquels qui ont accepté de passer dans les media locaux, -erreur, à mon avis- sont questionnés, et pas interviewés, comme s’ils avaient partagé les geôles du Shin bet. Leur passage à l’antenne est préfacée et suivie par des remarques racistes et humiliantes et ils sont confrontés à des accusations d’être la 5e colonne, un peuple irrationnel et fanatique. Et ça n’est pas le pire :il existe un petit nombre d’enfants palestiniens des territoires occupés qui sont traités contre le cancer dans des hopitaux israéliens. Dieu seul sait combien ça a coûté aux familles qui ont payé pour qu’ils soient admis en Israel. La radio israélienne est allée à l’hopital demander aux pauvres parents de dire aux auditeurs israéliens qu’Israël avait raison d’attaquer, et combien le Hamas était un grand Satan en se défendant.Il n’y a pas de limites à l’hypocrisie quand elle est produite par une certitude de bon droit haineuse. Les discours des généraux et des politiciens vont d’un côté de l’autosatisfaction, les louanges à cette armée et ses opérations chirurgicales et de l’autre du besoin de détruire Gaza une fois pour toutes, mais de façon humaine bien sûr..Cette pure colère a toujours été un phénomène constant, que ce soit Israël ou les Sionistes, qui soient dépossédés de la Palestine. Chaque acte, qu’il soit un nettoyage ethnique, de l’occupation, un massacre ou de la destruction, a toujours été dépeint comme un acte juste moralement et comme de la pure auto-défense, qu’Israël était obligé de pratiquer dans sa guerre contre la pire espèce des êtres humains.Dans son excellent livre "le retour du sionisme, mythes, politiques et études en Israël", Gabi Piterberg explore les origines idéologiques et historiques de cette progression historique du droit à la rage.Aujourd’hui, en Israël, de la gauche à la droite, du Likud à Kadima, de l’académie aux média, on peut entendre cette rage juste de l’état israélien, plus occupé que n’importe quel autre au monde, à détruire et dépouiller sa population indigène.Il est crucial d’explorer les origines idéologiques de cette attitude et de tirer les conclusions politiques de sa prévalence. Cette juste rage protège la société et les politiciens israélien du moindre blâme ou de la moindre critique. Mais le pire, c’est que ce comportement se traduit systématiquement par des politiques destructrices envers les Palestiniens. Sans un mécanisme intérieur de critique et en l’absence d’une quelconque pression venue de l’extérieur, chaque Palestinien devient une cible potentielle de cette colère. Comme l’état juif a le pouvoir des armes à l’état juif, ça ne peut que se terminer par plus de massacres, plus de nettoyage ethnique.La certitude d’être juste est une puissante manifestation du déni et de la justification. Cela explique pourquoi la société israélienne juive ne sera jamais guidée par des mots de sagesse, par une logique persuasive ou par le dialogue diplomatique. Et si on leur répond par la violence, cela ne pourra que provoquer une réaction frontale en raison de ce "droit juste" et de cette idéologie démoniaque utilisés pour couvrir les atrocités commises. L’autre nom pour cette idéologie est le sionisme, et le seul moyen de riposter à cette certitude d’être dans le juste droit, serait le rejet international du sionisme, et pas seulement de la politique israélienne. Il nous faut expliquer au monde, mais aussi aux Israéliens eux-mêmes, que le sionisme est une idéologie qui favorise le nettoyage ethnique, l’occupation, et maintenant des massacres massifs. Il faudrait maintenant non seulement une condamnation des massacres mais aussi une délégitimation de l’idéologie qui a produit cette façon de faire et la justifie, moralement et politiquement. Espérons que des voix qui comptent dans le monde diront à l’état juif que cette idéologie et que la conduite général de l’état sont intolérables et inacceptables et que, aussi longtemps qu’il continuera ainsi, Israël sera boycotté et sujet à des sanctions.Mais je ne suis pas naïf, je sais que, même si des centaines de Palestiniens innocents sont tués, ça ne sera pas assez pour provoquer un glissement dans l’opinion publique occidentale. On dirait même que ces crimes commis à Gaza ne vont pas faire changer d’un iota la politique des Occidentaux envers la Palestine.Et maintenant, nous ne pouvons laisser 2009 être une autre année, encore moins importante que 2008, l’année de la commémoration de la Naqba. Année 2008 qui n’a pas rempli les grands espoirs que nous avions tous d’avoir la bonne occasion pour que l’Occident change d’attitude envers la Palestine et les Palestiniens. On dirait même que les crimes les plus horribles, comme le génocide à Gaza, sont traités comme des événements discrets, déconnectés de tout ce qui est arrivé dans le passé, et complétement dissociés d’une quelconque idéologie ou d’un quelconque comportement systématique. En cette nouvelle année, nous devons tenter d’ouvrir l’opinion publique à l’histoire de la Palestine et à ces horreurs de l’idéologie sioniste. C’est le meilleur moyen d’expliquer le pourquoi des opérations de génocide, comme celle de Gaza et d’envisager le pire à venir.Académiquement, cela a toujours été fait. Notre challenge actuel est de trouver un moyen de démontrer la connexion entre l’idéologie sioniste, les politiques passées de destruction et la crise actuelle. Cela devrait être plus facile de le faire dans les abominables circonstances actuelle, pendant que l’attention du monde entier est axée sur la Palestine une fois encore. Il serait beaucoup plus difficile de le faire pendant les temps d’accalmie donc moins dramatiques. Dans de tels instants "tranquilles", la légère attention traversant les media marginaliserait encore plus la tragédie palestinienne et la négligerait en pointant sur les affreux génocides en Afrique, ou la crise économique, ou les scénarios écologiques sinistres du reste du mnde. Alors que les média occidentaux ne semblent pas avoir un intérêt quelconque pour l’analyse par l’histoire, c’est hélas seulement à travers une évaluation historique qu’on pourra exposer l’ampleur des crimes commis contre le peuple palestinien depuis les 60 dernières années. Donc, c’est le rôle d’intellectuels activistes et des media alternatifs d’insister sur le contexte historique. Ces gens ne devraient pas négliger d’éduquer l’opinion publique. Ils devraient aussi , espérons-le, pousser les politiciens les plus consciencieux à aborder ce qui se passe avec une perspective historique.De la même manière, nous pourrions trouver le bon moyen de vulgariser, distinctement de ce que nous faisons à la faculté, la politique israélienne de ces 60 dernières années : Politique qui s’inspire d’une hégémonie raciste appelée sionisme, recouverte par des couches de rage d’être dans le bon droit.En dépit des accusations d’antisémitisme dont vous allez être accusé, il est temps de répandre dans les esprits que l’idéologie sioniste est associée à la "marque" israélienne : l’épuration ethnique de 1948, l’oppression des lois militaires sur les Palestiniens israéliens, l’occupation brutale de la Cisjordanie et maintenant le massacre de Gaza. Très proche de l’idéologie de l’Apartheid qui fut une politique répressive du gouvernement sud-africain, cette idéologie a permis de façon consensuelle et simpliste, à tous les gouvernements du passé et du présent, de déshumaniser les Palestiniens où qu’ils soient, et de se battre contre eux. De temps en temps, selon l’endroit, la manière changeait, tout comme la manière de raconter et de couvrir ces atrocités. Mais il y a un molèle clair qui ne peut être discuté seulement dans les tours d’ivoires des académies, mais qui doit entrer en ligne de compte dans le discours sur la réalité contemporaine de la Palestine.Certains d’entre nous, particulièrement ceux qui sont engagés pour la paix et la justice en Palestine, contournent bêtement le débat en cristallisant sur les territoires occupés et la bande de Gaza, ce qui est inévitable et compréhensible. Pour lutter contre ces politiques criminelles, il y a une chose urgente à faire. Mais il faut à tout prix éviter de transmettre le message que les pouvoirs occidentaux ont joyeusement adopté sur un signal israélien. Ce message, c’est que la Palestine est seulement la Cisjordanie, et la bande de Baza et que les Palestiniens sont seulement ceux qui vivent dans ces territoires. Nous devrions agrandir la représentation de la Palestine géographiquement et démographiquement en racontant l’histoire, la vraie, des événements de 48 et de ce qui s’est passé après, et demander l’égalité entre Palestiniens et Israéliens et les mêmes droits à tous les gens qui vivent, ou ont vécu dans ce que sont aujourd’hui Israël et les territoires occupés.urgent mission.En mettant toujours en relation l’idéologie sioniste, les politiques israéliennes passées et les atrocités du moment, nous devrions pouvoir donner une explication claire et logique pour une campagne de boycott, de blâme et de sanctions. S’opposer de façon pacifiste à un état qui manipule une idéologie bourrée de certitudes et se permet, aidé en ça par une communauté internationale muette, à déposséder de sa terre et détruire le peuple indigène de Palestine est une cause morale. C’est aussi un moyen réel de galvaniser l’opinion publique non seulement contre l’actuel génocide qui a lieu à Gaza, mais aussi, espérons-le, pourrait prévenir de prochaines atrocités. Mais plus important que tout : cela permettrait de dégonfler le ballon de cette furie du bon droit qui étouffe les Palestiens chaque fois que le ballon s’enflamme. Cela aiderait à mettre fin à l’immunité donnée par l’Occident et à l’impunité d’Israël. Sans cette immunité, on peut espérer que de plus en plus de gens en Israël commenceraient à voir la vraie nature des crimes commis en leur nom et leur colère serait dirigée contre ceux qui les ont piégés , avec les Palestiniens, dans ce cycle infernal de bains de sang et de violence inutiles.Ilan Pappe tient la chaire du département histoire de l’université d’Exeter.Electronic Intifada.Le véritable but du carnage à GazaJonathan Cook, "the Electronic Intifada" 1er janvier 2009Traductrice bénévole : Claudine Luscherhttp://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5275<br /> http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2009-01-05%2015:06:28&log=invites<br />  Michel Collon - Gaza : témoignages, analyses, commentaires (N° 2 - 5 janvier 09)«Nous n'avons rien, nous avons besoin de tout.» - Téléphonez là-bas ! - Les Arabes l'ont vu, pas les Européens - Chirurgie sans anesthésie et sans gants - Quand les élections tuent... ! - Préparé depuis un an et demi - Europe complice - L’UE reconnaît-elle les annexions ? - Merkel : Palestiniens, désarmez ! - Un vivier - Comment Sderot a été « nettoyée » - Ce qu’Israël doit prouver - Bientôt, les élections - Ah si Saïda s’appelait Ingrid ! - L’Europe paiera - N’ayez pas pitié des Palestiniens ! - Israël emploie les lois coloniales - Objectifs inaccessibles - Plus loin que le Hamas - Après Gaza, l’Iran - Les USA participent au massacre - Criminels de guerre poursuivis en Espagne - Médias complices ? - France 2 - Interpeller les parlementaires d’origine arabeGazaDEPUIS GAZA :Ziad Medoukh - "Ils veulent casser notre population" (depuis Gaza)Casser notre populationSalma Ahmed - Cibles : une école, un hôpital, une clinique, une usine de yaourt, trois bureaux de change...CiblesFPLP, FDPLP, Parti du Peuple palestinien - Déclaration politique des forces de la Gauche palestinienneGauche palestinienneAlain Rihoux - Gaza : hallucinationHallucinationWilliam Sieghart - J'ai rencontré des centaines de responsables du Hamas, ils ne veulent pas islamiser la sociétéHamasEN ISRAËL :Eilat Maoz et Fadi Shabita - La guerre sert de prétexte pour écraser les Arabes en IsraëlEcraserMona Chollet - Massacrer les Palestiniens pour libérer leurs femmesFemmesAmira Hass - C’est comme ça que nous les aimonsComme çaIlan Pappe - Le véritable but du carnage à GazaVéritable butANALYSES :Mamadou Sy Tounkara - Israël ou la peur de la paixPeur de la paixLuis Sepulveda - ShalomShalomNir Rosen - Israël commettra-t-il avec le Hamas la même erreur qu'avec le Hezbollah?Même erreur?ACTIONS :Boycott-Zionism - Liste des produits israéliens et des firmes qui soutiennent IsraëlBoycottDominique Waroquiez - A la Saint-Valentin, ne dites pas "Je t'aime" avec des fleurs israéliennes!FleursGilles Devers - Qu'est-ce qu'un crime de guerre ?Crime de guerre23 associations françaises - Dépôt d'une plainte contre Israël au TPIPlainteMEDIAS :Mustafa Barghouthi - Gaza, et ce que je lirai demain dans vos journauxCe que je lirai demainDaniel Richard - Fallait-il que les insurgés du Ghetto de Varsovie assurent en 43 la sécurité des Allemands?1943HISTOIRE :Pierre Beaudet - Qui veut détruire le Front Populaire de Libération de la Palestine?Déjà avec le FPLPVIDEO :Extraits vidéo du débat "Palestine, comprendre pour mieux agir" (Tariq Ramadan, Michel Collon, Cheikh Tojgani, Nabil Chabib...) à Bruxelles, le 3 janvier. (posté le 05/01)Vidéo débatDEBAT :Michel Collon participera au débat sur Gaza à Lille avec Tariq Ramadan. Mercredi 7 janvier, 20h, 59 rue de Marquilles (mosquée de Lille). Infos : rahni ali<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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Bonjour Rachid,Tu as bien choisi !Bien sûr que je le connais !Il est l'homme de la situation !LUI SEUL, à mon avis, peut rassembler la nation.Dangereux, pour les ennemis de la paix !Bien à toi Eva
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(Pour info, le reste est sur notre blog...au plaisir de te lire)Ce que doit signifier la libération de Marouane Barghouti<br />  <br /> 10 avril 2008 - 17:53<br /> Par Jacques Cheminade<br /> La situation internationale actuelle devient de plus en plus grave. Le Proche-Orient est l’un des lieux où le risque d’un affrontement qui pourrait embraser le monde est le plus grand et le plus immédiat.<br /> C’est pourquoi les autorités israéliennes doivent immédiatement libérer sans conditions Marouane Barghouti, le seul dirigeant palestinien incontesté, et entamer en même temps des négociations avec le gouvernement syrien afin de mobiliser la région et, en particulier, créer les conditions pour que toute nouvelle aventure soit évitée au Liban. Le ministre israélien des Infrastructures, Benjamin Ben Eliezer, et l’ancien président du Parti travailliste, Amir Peretz, l’ont compris et ont demandé la libération de Barghouti.<br /> Le signe serait ainsi donné par le gouvernement israélien qu’il recherche réellement la paix. Les conditions de celle-ci sont reconnues par tous les responsables de bonne foi :<br /> <br /> dialogue entre toutes les parties concernées. Le gouvernement israélien et le Hamas, en particulier, doivent négocier. On ne choisit pas qui l’on veut pour faire la paix, mais l’on définit en commun ce qui peut être acceptable pour tous, sans arrière-pensées ni calculs mesquins ;<br /> <br /> <br /> reconnaissance d’un Etat palestinien viable par Israël et de conditions de sécurité incontestables et garanties en faveur de l’Etat d’Israël ;<br /> <br /> <br /> évacuation par l’Etat d’Israël des « colonies » implantées en Cisjordanie, à l’exception d’un nombre extrêmement limité impliquant des contreparties territoriales, au sein des frontières de 1967 (ligne verte) ;<br /> <br /> <br /> renoncement par Israël à toute mesure d’Etat policier et renoncement par les dirigeants palestiniens à tout acte terroriste ;<br /> <br /> <br /> renoncement au principe systématique du retour des Palestiniens en Israël avec en contrepartie une aide massive des Israéliens à leur installation dans les territoires aujourd’hui occupés. En même temps, garantie pour la libre circulation des travailleurs palestiniens en Israël, sans blocages aux frontières ni discrimination sociale.<br /> <br /> <br /> Retour du Golan à la Syrie contre la reconnaissance par cette dernière du droit à l’existence et à la sécurité de l’Etat d’Israël ;<br /> <br /> <br /> reconnaissance par Israël de Jérusalem-est comme capitale de la Palestine et reconnaissance par les autorités palestiniennes de Jérusalem-ouest comme capitale d’Israël, la gestion des lieux saints se trouvant confiée aux autorités religieuses.<br /> <br /> Ce sont là des conditions de fond, proches (ou compatibles avec elles) de celles définies par le « groupe de Genève » (Belin-Rabbo) en novembre 2003, par la déclaration du groupe des prisonniers palestiniens, y compris ceux du Hamas, et par les entretiens Ayalon-Nussebeih.<br /> Cependant, ces conditions de fond ne sont pas suffisantes. Trois éléments supplémentaires sont nécessaires :<br /> <br /> Un plan de développement économique mutuel pour tout le Proche-Orient et, au-delà, pour toute l’Asie du Sud-Ouest doit être discuté, mis en place et garanti par les grandes puissances. La substance de cette paix sera de permettre aux deux parties de supporter les sacrifices consentis par l’assurance d’un futur meilleur. Avec le développement eurasiatique et panaméricain, cette mise en valeur de l’Asie du Sud-Ouest doit devenir la référence d’un nouvel ordre économique et monétaire international, d’un Nouveau Bretton Woods. <br /> Un dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions, non pas sur les dogmes, mais sur la mise en commun du meilleur de chacun, à travers la formation et l’éducation de citoyens participant à l’aventure du développement mutuel. C’est ainsi que la paix de Westphalie, fondée sur l’avantage d’autrui, aurait dû être maintenue et élargie par des projets d’intérêt mutuel dont l’Académie des sciences de Colbert devait être le centre moteur. C’est la guerre entre religions, aboutissant à la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV, qui détruisit les fondements de ce projet. <br /> Une politique résolument opposée à tout compromis avec les politiques de l’Empire britannique, ou de ses épigones, qui reposent sur le pillage financier, en divisant pour régner (juifs contre arabes, chiites contre sunnites, ashkénazes contre séfarades...). Le combat contre ce que représente cet empire dépasse de loin l’espace de l’Asie du Sud-Ouest et implique principalement la nature du pouvoir aux États-Unis. C’est pourquoi un retour de ce pays aux politiques de Franklin Delano Roosevelt, en rupture avec celles de l’empire britannique, sera le signe fondamental que l’abandon d’une logique de guerre perpétuelle devient possible. Le plan de Lyndon LaRouche pour la paix par le développement mutuel en Asie du Sud-Ouest porte cette espérance. <br /> <br /> Marouane Barghouti, qui soutient une politique de justice et de concorde, anime lui aussi cette espérance du fait de sa culture à la fois arabo-musulmane, hébraïque et européenne. C’est pourquoi sa libération ouvrira la porte à ce qui paraîtrait autrement impossible, un développement mutuel se substituant à un état de conflit, mais qu’attendent depuis trop longtemps tous les peuples de la région et du monde.<br /> <br />
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Bonjour Eva,Je n'attend rien des américains et de la ligue arabe.As -tu entendu parler de Marouane Barghouti ?Je suis étonné (?) que dans l'hémisphère nord on ne parle pas de lui. Tout comme pour Le Commandant MASSOUD, c'est la même technique.<br /> « Je ne suis pas un terroriste, mais pas non plus un pacifiste. Je suis simplement un gars normal de la rue palestinienne défendant la cause que tout autre oppressé défend : le droit de m'aider en l'absence de toute aide venant d'ailleurs ». (BARGHOUTI)<br /> (Tribune dans le Washington Post en 2002[2])<br /> Bonne continuation

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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
  • : Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
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