sur le plan géo-stratégique, et
qui va être âprement disputée.
Et si la guerre mondiale partait de là ?
C'est juste une opinion personnelle.
Quoiqu'il en soit, l'enjeu est de taille.
Débouché maritime pour la Russie
et espace très convoité.
Comment va réagir la Russie ?
Et l'Ukraine ? Et les USA ?
Et aussi l' Europe
(normalement inféodée à l'Empire).
Comme moi, découvrez ce futur point chaud...
Eva
Peuplée majoritairement de Russes, La Crimée rattachée depuis 1954 à l’Ukraine pourrait être le prochain théâtre d’une crise grave. Le port de Sébastopol, loué à la Russie constitue un dangereux point de friction entre Moscou et Kiev, qui a soutenu la Géorgie.
L’enjeu ? Une flotte russe de 20 000 militaires et d'une quarantaine de bâtiments basés à Sébastopol, moyennant un loyer annuel de 93 millions de dollars versé à l’Ukraine. Sur le papier les forces russes doivent plier bagage en 2017. Mais Moscou pourrait en décider autrement. Et réaliser un vieux rêve : Annexer la Crimée.
Récemment le maire de Moscou a appelé la Crimée à la sécession. Les russes y ont déjà distribué 20 000 passeports (le même procédé avait été utiliser en Ossétie du sud et en Abkhazie) Du coup, la peur s’installe face à la monté des tensions entre Kiev et Moscou.
http://www.geostrategique.net/viewtopic.php?t=6479&sid=bdfc5ca4a7dfe3360cd9fdec584f8a1d
Sur Wikipedia, extraits :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crim%C3%A9e
La région devînt russe en 1774, après la guerre russo-ottomane (1768-1774). Le traité de Iassy qui fut signé fit sortir le khanat de Crimée du giron ottoman pour le transférer dans l'Empire russe. Dès lors les Tatars Nogays de Crimée devinrent minoritaires dans ce qui était devenu leur pays depuis 5 siècles.
La Russie colonisa les territoires qu'elle venait d'enlever à l'Empire Ottoman de Slaves (Grands-Russiens et Petits-Russiens, c'est-à-dire Russes et Ukrainiens). Les Cosaques furent chargés de pacifier les Tatars. La Crimée fut intégrée dans le Gouvernement de Tauride; des villes aux noms grecs antiques furent élevées et peuplées, des voies ferrées construites, des marais assainis. Cependant, la Guerre de Crimée, qui eut lieu entre 1854 et 1856, ruina l'économie et les structures sociales de la Crimée.
En 1921 fut créée la République socialiste soviétique autonome de Crimée, partie de la République socialiste fédérative soviétique de Russie.
La Crimée fut la scène des batailles parmi les plus sanglantes de la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands subirent de nombreuses pertes lors de leur progression vers la Crimée, notamment lors du passage liant l'Ukraine à la Crimée par l'étroite bande de l'isthme de Perekop durant l'été 1941. Une fois passés, les Allemands occupèrent en grande partie la Crimée, à l'exception de la ville de Sebastopol, à qui fut décerné le titre de Ville Héros par la suite. Sebastopol résista au siège d'octobre 1941 jusqu'au 4 juillet 1942. En mai 1944, les troupes soviétiques libérèrent la ville.
Le 18 mai 1944, Staline lança la déportation des Tatars de Crimée comme forme de punition collective. Trois jours plus tard, le nettoyage ethnique était fini. Il est estimé que 46 % des déportés moururent de faim ou de maladie. En 1967, les Tatars de Crimée furent réhabilités mais leur exil ne prit pas fin pour autant avant les premiers retours massifs à partir des années 1980.
La République socialiste soviétique autonome de Crimée fut abolie en 1945 et transformée en province de Crimée, toujours partie de la République socialiste fédérative soviétique de Russie. En 1954, Nikita Khrouchtchev lui-même ayant longtemps vécu en Ukraine, offrit la province à la République socialiste soviétique d'Ukraine pour marquer le 300e anniversaire de la réunification de la Russie et de l'Ukraine.
Avec l'effondrement de l'Union soviétique, il devient difficile à accepter pour une grande partie de sa population, d'origine russe ou russophone, que la Crimée soit dorénavant une partie intégrante de l'Ukraine indépendante. Cette situation provoqua de nombreuses tensions entre la Russie et l'Ukraine, exacerbées par la présence de l'ex-flotte soviétique (devenue russe) de la mer Noire sur la péninsule, laissant planer le risque d'un conflit armé.
Avec les défaites des partis nationalistes ukrainiens les plus radicaux, les tensions se sont momentanément apaisées. La Crimée proclama ses propres lois le 5 mai 1992, mais décida plus tard de rester dans l'Ukraine en tant que république autonome. La ville de Sebastopol possède aussi un statut spécial en Ukraine. Les langues officielles de la Crimée sont le russe et l'ukrainien. Le tatar de Crimée n'a pas de statut officiel. On y parle aussi le grec, l'arménien et le roumain.
Le débarquement de matériel militaire américain dans le port de Théodosie le 27 mai 2006 en prévision de l'exercice Sea Breeze 2006 a ravivé les passions. Le rattachement de la Crimée à l'Ukraine n'avait été reconnu qu'en 1997 par la Russie, pour dix ans seulement et uniquement compte tenu du statut autonome de la république de Crimée. Il en est résulté un clivage à l'intérieur-même de l'Ukraine entre les pro-russes et les pro-occidentaux.
La Russie exerce une influence certaine dans les affaires intérieures de l'Ukraine, en particulier, à travers la distribution des passeports russes à la population russophone de la Crimée. Cette situation perdure depuis 1996-1997 et évolue selon le même modèle qu'en Géorgie (la "passeportisation" des Ossètes du Sud et des Abkhazes).[réf. nécessaire] Les tensions autour du statut de la ville de Sebastopol et les questions relatives au retrait de la flotte russe de la mer Noire y stationnant ravivent de nombreuses inquiétudes quant aux relations entre la Russie et l'Ukraine.
Crimée: Iouchtchenko redoute
le "scénario abkhaze" (Gazeta.ru)
MOSCOU, 11 décembre - RIA Novosti. Viktor Iouchtchenko a menacé de déchoir de leur nationalité les Ukrainiens ayant obtenu des passeports russes; les experts estiment que le président ukrainien redoute la répétition du "scénario abkhaze" en Crimée, tout en ne voyant pas comment cette idée pourrait être mise en pratique, indique jeudi le quotidien Gazeta.ru.
Des discussions houleuses autour de la double nationalité ont fait rage en Ukraine suite à la guerre qui a opposé en août la Russie et la Géorgie. Kiev et Bruxelles redoutaient que les autorités russes ne cherchent à détacher de l'Ukraine la presqu'île de Crimée, à l'instar de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
La quasi-totalité des habitants de ces territoires, dont l'indépendance a été reconnue par Moscou, s'étaient vu délivrer des passeports russes au cours des années 2000. Avant le conflit d'août, on ne faisait que "dire et parfois écrire" que les normes constitutionnelles concernant l'interdiction de la double nationalité n'étaient pas respectées, raconte Vladimir Fessenko, directeur du centre d'études politiques appliquées Penta de Kiev. Mais après la guerre russo-géorgienne, le pays a plongé dans une "hystérie objective et subjective".
Selon M. Fessenko, la réaction du président ukrainien est "plutôt empreinte d'émotion". "L'envergure de ce problème a bien sûr été exagérée. On ne peut pas parler de centaines de milliers, mais seulement de milliers de personnes ayant la double nationalité, et ce moins en Crimée que dans la région de Tchernovtsy, où les Ukrainiens obtiennent des passeports roumains, et en Transcarpatie, où la population cherche activement des moyens de partir en Europe à l'aide de papiers hongrois", raconte l'expert.
Alexeï Vlassov, directeur du centre d'étude de l'espace postsoviétique de l'Université d'Etat Lomonossov de Moscou, coïncide avec le point de vue de son collègue ukrainien: "Il s'agit d'une déclaration politique du président, car il n'existe guère d'instruments réels de vérifier si ses concitoyens détiennent vraiment des passeports étrangers".
D'après M. Vlassov, l'initiative de Iouchtchenko fait écho à une autre nouveauté, débattue depuis un certain temps dans les couloirs du parlement russe. La Douma d'Etat et le Conseil de la Fédération (chambres basse et haute du parlement russe) évoquent depuis l'été dernier la possibilité d'introduire une "carte de Russe" qui donnerait aux Russes résidant à l'étranger le droit de jouir d'avantages sur le territoire de la Russie. Moscou ne cache pas que cette carte serait principalement destinée aux Russes ethniques habitant en Ukraine.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
http://fr.rian.ru/world/20081211/118805605.
déclare la "guérilla" à l’OTAN
SIMFEROPOL, 23 mars - Les participants à un meeting vendredi à Simféropol (Crimée) ont exigé de l’OTAN qu’elle renonce à ses manoeuvres conjointes avec l’Ukraine, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
"Si l’OTAN refait son apparition sur notre sol, nous ne perdrons pas notre temps en palabres. Nous frapperons. Si les otaniens viennent en avions, nous les abattrons. S’ils arrivent sur des navires, nous les coulerons. S’ils essaient de déployer sur le territoire de l’Ukraine des systèmes de défense antimissile (DAM/ABM), nous les détruirons. Il y a parmi nous suffisamment d’hommes expérimentés et possédant les aptitudes appropriées, reçues au sein de l’Armée soviétique. Ainsi, les otaniens n’auront alors qu’à s’en prendre à eux-mêmes", a notamment déclaré le président de l’Union des officiers soviétiques de la Crimée, Sergueï Nikouline.
Selon la police, plus de 150 personnes participent aujourd’hui au rassemblement anti-OTAN en face de la Représentation permanente du président de l’Ukraine en Crimée.
Les manifestants brandissent des drapeaux rouges et des banderoles où on lit : "Le fascisme ne passera pas" et "L’OTAN - une guerre contre les Slaves".
Ils ont déjà brûlé des dizaines d’emblèmes de l’OTAN
en papier.
"Le corps des officiers de Crimée, toutes les forces patriotiques de gauche de l’autonomie (de la Crimée) se déclarent en état de guerre avec l’OTAN", lit-on en substance dans la résolution du meeting.
Selon les organisateurs de cette action de protestation, "ce meeting est une réaction à la volonté proclamée de l’Alliance de l’Atlantique Nord de déployer un bouclier antimissile dans les pays d’Europe Centrale et au projet de Loi sur le renforcement de la liberté, adopté récemment par le congrès des Etats-Unis.
Des exercices conjoints des forces armées de l’Ukraine et des troupes de l’OTAN sous le nom de code "See Breez-2007" sont prévus pour le mois de juillet prochain dans la région d’Odessa.
Comme l’a fait savoir le 22 mars dernier le ministre de la Défense de l’Ukraine, Anatoli Gritsenko, la semaine prochaine, la Rada Suprême (parlement ukrainien) examinera la question de l’accès des troupes étrangères sur le territoire du pays pour participer aux manoeuvres évoquées.
Selon le "référendum populaire" qui s’était déroulé en Crimée le 19 décembre 2006, ainsi que d’après le sondage-scrutin, organisé à Simféropol le 18 mars dernier, plus de 98% des habitants de ces régions ne soutiennent pas la politique extérieure de l’Ukraine tendant à l’adhésion du pays à l’Alliance de l’Atlantique Nord.
(Source :RIA Novosti)
http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=1619
La Crimée hostile à l'adhésion de l'Ukraine
à l'OTAN (auditions parlementaires)
La demande ukrainienne de participation au Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN a été déposée malgré le désaccord de plus de la moitié de la population du pays. Même si elle n'a pas été acceptée au sommet de l'Alliance en avril, son examen a été reporté à décembre prochain.
Quatorze personnes sont intervenues pendant les auditions, dont deux seulement ont appuyé le pouvoir ukrainien dans sa volonté de faire de l'Ukraine un membre de l'Alliance atlantique. Pour les autres, cette politique nuit au pays.
"L'Ukraine fait déjà partie d'un système de sécurité collective: l'Accord de Budapest a fait des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Russie et de la Chine les garants de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de notre pays. Alors pourquoi aurions-nous encore besoin des garanties de l'OTAN?", s'est interrogé le député du Parti socialiste Valeri Ivanov.
Efim Fiks, du bloc de partis d'opposition "Ne Tak!", a estimé qu'une fois membre de l'OTAN, l'Ukraine porterait atteinte au Traité d'amitié et de coopération avec la Russie et "radierait automatiquement la Russie de la liste des pays garantissant sa sécurité et l'intangibilité de ses frontières".
Selon M. Fiks, l'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance "mettra un terme à l'amitié des peuples ukrainien et russe, brisera leurs liens culturels et de parenté qui se sont formés en trois cents ans".
"La Russie cessera de coopérer avec l'Ukraine dans les industries de défense. Selon les experts, les pertes de l'Ukraine pourraient s'élever au cours de la première année qui suivra cette rupture à 7 à 10 milliards de dollars, et des centaines de milliers d'ouvriers se retrouveront sans emploi", a indiqué l'élu ukrainien.
Au cours des auditions, un piquet composé de près de 150 militants de partis politiques de Crimée a exigé que soit condamnée la politique tendant à entraîner l'Ukraine dans l'Alliance.
Aux termes de "référendums populaires" (leurs résultats ne sont pas pris en compte par Kiev), menés notamment en Crimée, dans la région de Nikolaïev (sud) et à Kiev, 84% à 99% de la population a dit désapprouver la politique d'adhésion à l'OTAN. Entre janvier et septembre 2008, une dizaine de meetings anti-OTAN ont eu lieu en Crimée. En revanche, l'adhésion à l'Alliance est appuyée par une grande partie de la population des régions occidentales du pays. Selon Oleg Slioussarenko qui représente le Parti des Régions au parlement criméen, "la politique entraînant l'Ukraine dans l'OTAN accélère la dislocation du pays".
http://fr.rian.ru/world/20080924/117074974.html
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Merci à Frédéric Delorca qui m'a aidée
à constitiuer cette parution sur la Crimée,
suite à ma demande.
Voici ses derniers posts,
son livre est en présentation de mon blog.
Je vous conseille la lecture de http://www.tlaxcala.es/pp.asp?lg=fr&reference=6586, à propos de la proposition de loi 1080 « visant à interdire le port de signes ou de vêtements manifestant ostensiblement une appartenance religieuse, politique ou philosophique à toute personne investie de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public ou y participant concurremment » du groupe de 65 députés (dont 63 UMP ). Un sujet compliqué sur lequel j'ai déjà dit un mot dans mon bouquin. Le regain d'intérêt de l'UMP pour la Turquie à cette occasion est intéressant à noter.
http://delorca.over-blog.com/article-25857926.html
Ainsi parlait Robespierre :
Une citation de Robespierre
qui garde toute son actualité :
" La déclaration des droits n'est point la lumière du soleil qui
éclaire au même instant tous les hommes ; ce n'est point la foudre qui frappe en
même temps tous les trônes.
La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d'un
politique, est de croire qu'il suffise à un peuple d'entrer à main armée chez un
peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne
n'aime les missionnaires armés ; et le premier conseil que donnent la nature
et la prudence, c'est de les repousser comme des ennemis "
http://zebrastationpolaire.over-blog.com
Quelques liens :
A lire :
Le dernier article de notre ami
Salim Lamrani
Venezuela : de la victoire électorale
à l’amendement constitutionnel
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11390
Victoire des ouvriers de Republic Windows & Doors aux Etats-Unis : « Cela montre que l’on peut se battre et que l’on doit se battre. »
Réflexions du companero Fidel: l’injustifiable destruction de l’environnement
Affaire Madoff : la malhonnêteté ordinaire, par Paul Jorion
André Gérin soutient le mouvement lycéen, exige le retrait définitif du projet Darcos et condamne les casseurs “qui en ont rien à foutre de l’Ecole de la République”…
RAOUL CASTRO à Caracas par Lazaro Barredo MEDINA, envoyé spécial de Granma international
Sur Changement de Société
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Le suicide au boulot :
(..) A sa manière, Ph. a contribué à la résolution du "problème" de la retraite : à quand l'euthanasie organisée, méthodique, systématique… des vieux et vieilles travailleurs-euses ?
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-25851177.html
"Un des blocages à la paix est clairement le problème des colonies", a estimé Brown,
ajoutant que "J'espère qu'au cours des né gociations dans les prochaines semaines ou les prochains mois, ce sera reconnu comme une barrière à franchir".