3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 06:03




















Re-bonjour

J'ajoute ceci à ma précédente publication, car je n'ai plus de place sur mon dernier post, or je voudrais partager avec vous cette analyse qui me semble utile pour la compréhension du monde où Sarkozy l' Américain nous entraîne, pour notre perte et la perte de l'identité française. 

Vous avez bien lu : La perte de notre identité française. Ce n'est pas rien, c'est terrible !

Donc, il faut se souvenir que Sarkozy était dans sa jeunesse membre, ou au moins sympathisant, je ne me souviens plus,  d'un groupe d'extrême-droite appelé : " Occident ".

Comme son nom l'indique, il prônait la supériorité - raciste, en quelque sorte - de l'Occident sur tout le reste.

L' Afghanistan : Les Russes qui en réalité sont les vrais vainqueurs de la guerre de 39-44, contrairement à un autre mythe voulant nous faire croire que les Américains étaient les "sauveurs", sont réputés pour leur opiniâtreté. Or, ils se sont embourbés en Afghanistan. En réalité, les Américains ne feront pas mieux, même avec l'aide du bataillon français symbolique ... d'un petit millier d'hommes. Cette guerre, outre qu'elle est coloniale, impérialiste, ne sera pas gagnée.

Et pourtant Sarkozy le cow-boy fanatiquement épris du modèle de vie américain, matérialiste, axé sur la réussite, l'opulence, la force, le clinquant - toutes valeurs d'ailleurs incompatibles avec la foi chrétienne dont se réclament nos voisins d' Outre-Atlantique -, tient absolument à impliquer nos troupes.

Il est clair que pour lui, ce pas a une grande valeur, symbolique : En l'accomplissant, Sarkozy se place délibérement dans une optique de défense des valeurs de l'Occident, aux côtés de l'homme le plus discrédité et le plus haï dans le monde : Georges Bush.

En faisant cela, le Président français prépare notre pays non seulement à intégrer l' OTAN dont les Français ne veulent pas, mais à promouvoir la fameuse guerre de civilisation chère à la bande d'illuminés néo-cons américains, maquillée en guerre contre le terrorisme. En d'autres termes, Sarkozy va impliquer les Français dans une intégration à une organisation militaire sous commandement américain dont ils ne veulent pas, mais pire encore, dans une guerre idéologique contre un ennemi fabriqué de toutes pièces (ne serait-ce que pour détourner l'attention des vrais problèmes) : islamique. En amalgamant, au passage, Islamisme et Islam, alors que presque tous les Musulmans sont parfaitement intégrés et opposés à des guerres de prestige, de colonisation, préventives, etc.

L'Iran ne veut pas la guerre, entouré de pays hostiles il cherche, au pire,  à se doter de  l'arme nucléaire comme simple instrument de dissuasion. On le comprend, c'est son Droit le plus absolu, et une nécessité vitale, face à ses voisins belliqueux et prêts à n'importe quoi pour s'emparer de  ses ressources ( c'est du vol ), et pour contrôler cette zone stratégique. De surcroît, l'OTAN souhaitera tôt ou tard, et probablement plutôt tôt que tard, s'en prendre à la Syrie, coupable de non-alignement. De quoi attiser la haine contre l' Occident, le terrorisme qu'on veut combattre... et même l'Islam que cette croisade judéo-chrétienne qui ne dit pas son nom (j'aimerais d'ailleurs connaître le rôle exact de ce Pape) souhaiterait pourtant, au fond, éradiquer.  

Autant dire que la Syrie, comme l'Irak laïcs, sombrerait dans le chaos, les guerres intestines entre confessions différentes, tribus différentes, etc - ce que recherchent certainement les décideurs du monde, heureux de dresser les habitants, les régions, les peuples, les uns contre les autres, pour mieux les affaiblir, les contrôler, les dominer.

L'heure est très grave : En envoyant des troupes en Afghanistan, en rapprochant la France contre son gré de l'OTAN, en réalité Sarkozy prépare notre entrée en guerre, au nom de la défense d'une certaine civilisation - occidentale. Notez d'ailleurs qu'il nous a en quelque sorte préparés, non avant les élections, hypocritement et avec la complicité de médias très coupables, mais en parlant de "civilisation", un mot important pour lui, et pour nous générateur de souffrances, de racisme, de colonialisme, de barbarie - oui, de barbarie, justement, le mon antynomique de civilisation.

Ainsi, on nous aura trompés sur toute la ligne : avant les élections, maintenant en nous cachant les motifs véritables et en nous entraînant contre notre gré dans des aventures lourdes de risques, et demain en nous faisant rentrer probablement dans une guerre nucléaire sinon mondiale - aux premières loges, derrière des capitaines infâmes, lourdement protégés dans leurs bunkers dorés.

Cet homme-là est très dangereux. Il trahit la France, sa spécificité, le général de Gaulle dont il ose se réclamer, il agit en parvenu qui se croit tout, absolument tout, permis, comme si notre pays était sa propriété - même de nous entraîner dans les plus effroyables aventures, contraires à notre volonté d'indépendance et à nos traditions. La France a une Histoire, des valeurs, une vocation, totalement contraires à l'aventurisme du nouveau Président : Il n'a rien compris à notre mentalité, à notre génie propre. Et il piétine nos aspirations.

Il faut empêcher cet homme de nuire à nos intérêts en prétendant les incarner, alors qu'il n'est qu'un homme de mains des néocons au pouvoir, américains, anglo-saxons, israéliens, français. Nous ne voulons pas être un simple rouage de la machine de guerre américaine, nous ne voulons pas mener la guerre de l' Occident judéo-chrétien contre les Musulmans.

Il est urgent d' exiger la destitution de Sarkozy avant que le point de non-retour ne soit atteint, avant que nous ayons mis le pied dans un engrenage qui nous emportera tous.

J'ai improvisé  ce papier en quelques minutes,  à la suite de l'autre publication,  sans lien, sans rien. Seulement parce que j'éprouvais le besoin  de partager avec mes lecteurs, de plus en plus nombreux, ce que je ressentais - comme d'habitude prophétiquement, pardonnez-moi cette expression, elle convient en effet. Mon tort aura été souvent d'avoir raison trop tôt. Comme lorsque je mettais en garde tout le monde AVANT les élections sur la personnalité de Sarkozy, et son atlantisme outrancier.

Bonne journée,

Eva

A noter, trois néocons français à l' OTAN : Sarkozy, Kouchner, Lévy.  Pas au service de la France !

MEDIAS, la honte, suite (voir mon blog désinformation...)
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/

Au journal de 2O h sur FR2, hier, seulement un court mot anodin de Pujadas sur le sommet de l'OTAN, glissé, pardon, perdu, au milieu d'annonces sans importance. Et tenez-vous bien, Calvi, dans son C dans l'Air, nous a entretenus du terreau du terrorisme, l'islamisme - au lieu de nous parler des changements vitaux qui se préparent en matière de politique étrangère ! Sans doute perfidement, machiavéliquement, pour nous amener à la croisade de l'Occident contre les nouveaux ennemis qu'Il s'invente après les communistes.... et qu'Israël ne cesse d'appeler de ses voeux, pour protéger son territoire en faisant le vide autour de lui. Effrayant retournement de l'Histoire pour ceux qui ont tant souffert et qui s'apprêtent, aujourd'hui, à exterminer ceux qui les gênent, comme les Nazis avant eux. Alors que leurs propres citoyens aspirent pour beaucoup à la paix, et plongent dans la misère.

Ainsi, là comme ailleurs, les dirigeants ne représentent jamais les aspirations de leurs peuples. Les équipées guerrières coûtent fort cher, et rapportent beaucoup aux industriels de l'Armement ! Qu'on remerciera d'ailleurs en leur offrant sur un plateau d'argent les Médias, des mandats électifs, des  fortunes immorales, et même des rues à leur nom. Au lieu de les traduire devant un Tribunal pour crimes contre l' humanité !

Eva

http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/04/02/la-lettre-de-sarkozy-aux-leaders-de-l-otan.html


reçu d'une mère :


Ma fille vient de m'appeler, elle se trouve dans un immense centre commercial du coté de Croissy sur Marne
L'armée y a installé un stand pour recruter des volontaires pour l'Afganistan
J'invite à écrire au procureur !
Bisou à toi
 Arthénice


TV  -  Ce soir ou jamais, 3.4.8. Sujet Afghanistan, pas un mot sur le renversement de la politique étrangère française. Tous les invités sont du même bord, à part une comédienne qui a vécu sur place.  Désinformation, toujours ! La honte..


L'idéologie extrême-droitière de l'Union européenne !

Très pertinente interview d?Emmanuel Todd pour qui « le renforcement des troupes françaises en Afghanistan est une erreur diplomatique et stratégique, et...

suite cliquez ici
________________________________________________________________________________________

Sarkozy est surtout proche d'anciens d'Occident comme Devedjian ou le relativement discret de nos jours Alain Madelin. Il n'a pas lui même été membre de ce groupuscule fascisant, adepte du matraquage de gauchistes et d'actions musclées dans la vieille tradition d'Assas. On retrouve cette fascination dans son rejet de tout ce qu'il assimile à Mai 68 ainsi que l'adoration vers une Amérique mythifiée rempart contre le péril bolchévique. Cette fascination qui le pousse à rejoindre la campagne de contre l"'Axe du Mal, agrégat de gens poursuivant chacun leur but mais qui est toujours de favoriser Israel. Lieu de retour du Messie pour les nouveaux cons, euh, néo cons. Quand aux anciens d'Occident c'est leur vieux rêve d'une Europe blanche et chrétienne qui se manifeste refusant ce qu'ils voient comme une "islamisation" de l'Europe, sans parler de leur refus naturel de laicité.
Je vais mettre ce blog en lien sur le mien.

En commentaire sur mon blog. Merci à Rébus ( http://sarkobasta.over-blog.com/ )


_________________________________________________________________________________________


Affaire slovène, l'Europe dirigée par les USA 

 (voir précédente parution)
Réponse d'un traducteur des balkans :

 

Bonjour à tous, (M.Collon, et moi-même)
 
Malheureursement je ne maitrise pas la langue slovène pour pouvoir la traduire car elle est assez éloignée du serbo-croate.
Par contre j'ai eu aussi des échos de ce scandale des directives américaines sur l'Europe par le biais de la présidence slovène, ce qui prouve à quel point l'Europe est inféodé aux USA.
 
Amitiés.

JE  CHERCHE UN TRADUCTEUR SLOVENE pour ce document prouvant que l'Europe est inféodée aux USA (Eva)
 
----- Original Message -----
From: Michel Collon
To: eva..
Sent: April 02, 2008
Subject: Re: A mon avis, affaire à creuser : Un joli scandale dont on n'a pas parlé... EU et Europe- SCOOP SLOVENE (message que j'ai envoyé à M. Collon)

En effet, il serait bien de pouvoir trouver quelqu’un qui traduirait l’article slovène !

Je transmets ceci à un ami spécialiste des balkans.

Merci, Eva!

Michel (COLLON)





_________________________________________________________________________________________

yahoo.com
LE SOMMET DE L'OTAN À BUCAREST FERA DATE ...



Roland Dumas : La fin de la voix de la France, du Gaulisme, bientôt le terrorisme ici aussi !

http://lesogres.info/article.php3?id_article=3895


Roland Dumas : "J’alerte les Français !"

Propos recueillis par Thomas de Rochechouart,

3.4.8

Alors que s’ouvre le sommet de l’Otan, Roland Dumas dénonce « l’alignement » de la France sur Washington : « La responsabilité du gouvernement sera immense devant l’histoire », redoute-t-il.

FRANCE-SOIR. Que pensez-vous du rapprochement France - Etats-Unis à l’occasion du sommet de Bucarest ?

Roland Dumas. L’annonce à grand fracas de ce sommet laisse penser que nous sommes sur la voie d’un alignement avec les Etats-Unis. C’est un changement cardinal de la politique étrangère française depuis le général de Gaulle. Tous les présidents successifs avaient veillé jusqu’à présent à ne pas modifier notre politique. Ainsi, durant la guerre du Golfe, j’ai assisté à des entretiens entre François Mitterrand et George Bush père, où le président avait insisté sur la nécessité pour la France de garder son autonomie. C’est lui-même qui a donné l’ordre aux soldats français d’attaquer au Koweït. Cela ne sera plus possible. C’est la mort du gaullisme.

Pourquoi ?

Si, comme on l’annonce, la France va rejoindre le commandement intégré de l’Otan, elle va perdre son autonomie d’action, à l’image de la Grande-Bretagne. Elle sera un partenaire de l’Alliance, assigné à telle ou telle mission, et elle devra s’y plier. Sa voix n’existera plus. Ce que la France a fait en 2003, lors du déclenchement de la guerre en Irak, ne sera plus possible. En vertu des accords, elle n’aura plus la faculté d’adopter une autre position que celle de l’alignement.

Quelles sont les contreparties pour la France ?

Celle de bénéficier de ce qui se prépare actuellement : une réorganisation de l’ordre mondial autour des Etats-Unis. Un processus dangereux qui se fera au détriment de l’Europe. A partir du moment où l’on s’inscrit dans un contexte atlantiste, à quoi bon une défense européenne ? A ce titre, il faut noter les propos ce matin (hier, NDLR) du président Bush qui a vanté chaudement la position défendue par Nicolas Sarkozy, la semaine dernière à Londres, de se rapprocher de la Grande-Bretagne. Si l’on se réfère au proverbe « dis-moi qui t’encense, je te dirai qui tu es », c’est signé.

Pourtant, une majorité de Français semble hostile à cette politique...

Les Français sont des gens prudents et sensés. Ils se demandent quel est notre intérêt à aller se battre en Afghanistan. Le général de Gaulle avait fondé sa politique sur un principe : « La France ne doit pas se laisser entraîner dans un conflit qui ne la concerne pas. » D’autant que durant le débat à l’Assemblée, aucune réponse n’a été donnée aux questions essentielles : combien de renforts ? Quelle mission : organiser la circulation des routes ou participer aux combats dans les montagnes ? Et surtout : quels objectifs ?

Craignez-vous que la France ne soit désormais la cible du terrorisme ?

C’est la question que l’on doit se poser. Nous avons réussi jusqu’à présent à ne pas être mêlés au terrorisme qui a touché la Grande-Bretagne ou l’Espagne. En allant jouer les gendarmes dans cette région tourmentée, difficile, le risque est très grand de devenir la cible des attentats.

La décision du gouvernement sera lourde de conséquences ?

C’est une décision totalement irresponsable. Et la responsabilité du gouvernement sera immense devant l’histoire. C’est pourquoi je veux alerter aujourd’hui les Français. Qu’ils sollicitent leurs parlementaires, qu’ils fassent pression sur eux et leur demandent pourquoi nous envoyons des renforts. Il faut que le débat public s’ouvre sur ce sujet grave.

Edition France Soir du jeudi 3 avril 2008 n°19762 page 4

Le président français vient lui-même d’annoncer que son pays enverra plutôt 700 soldats



________________________________________________________________________________________


A l'instant, je trouve ceci, sur un excellent "media" http://marcfievet.com
( l'Aviseur International ),
qui éclairera notre lanterne.


Afghanistan : Pour Fillon, une " guerre juste ", au service des Etats-Unis !

Les renforts français en Afghanistan devraient être de "quelques centaines de soldats supplémentaires", a annoncé, mardi 1er avril, le premier ministre, François Fillon, devant l'Assemblée nationale. "Les modalités de cet effort ne sont pas encore arrêtées. (...)

Le retrait des forces françaises d'Afghanistan "serait le signe que nous n'assumons plus nos responsabilités vis-à-vis de l'ONU et que nous rompons la solidarité qui nous unit à nos plus fidèles alliés", a expliqué M. Fillon. "Cette paix pour l'Afghanistan conditionne largement une part de notre sécurité, et donc de notre liberté. C'est un combat difficile, mais c'est un combat qui est juste", a souligné le chef du gouvernement.

Il faut retenir de ce triste discours:

-que M.Fillon, Premier ministre, ne connaît pas le nombre de soldats français qui seront envoyés en renfort. Bref, à la veille du sommet de l'OTAN à Bucarest, il n'est pas vraiment au courant, ou il a honte.

-que la France ne peut prendre le risque "de rompre avec ses plus fidèles alliés" américains. Il faut comprendre "avec ses maîtres les plus attentifs" à ce qu'une Europe indépendante ne voit jamais le jour.

-"cette paix pour l'Afghanistan", il faut comprendre "cette guerre contre le peuple afghan".

-"c'est un combat qui est juste": pour qui? pour quoi? Aucune explication, et pour cause !


inv Afghanistan: pour Fillon,

Fillon est l'exemple parfait du politicien servile, prêt à tout et surtout au pire. Après avoir servi de giton à son défunt maître Joël Le Theule dans la Sarthe, cet homme sans convictions et sans idées, mais avec une ambition, après avoir beaucoup rampé et s'être beaucoup renié pour avancer, est devenu le valet zélé de la politique nauséeuse du nabot élyséen. Belle carrière! Félicitations François! Un Premier ministre à la mesure dela France...
http://toutsaufsarkozy

_______________________________________________________________________________________

D'après un sondage BVA publié aujourd'hui dans Sud-Ouest, plus de deux Français sur trois (68 %) sont opposés à l'envoi de renforts français en Afghanistan.
________________________________________________________________________________________



FILLON, MENTEUR DE PROFESSION:


"La France n'a rien payé" au Tchad, assure François Fillon le 1er avril.


"Il est hors de question que le contribuable français paie six millions d'euros pour des erreurs que la France n'a pas commises", déclare le Premier ministre, au lendemain de la libération d'Eric Breteau et de cinq autres membres de l'association, condamnés en décembre dernier à N'Djamena à huit ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement de 103 enfants.

Le 2 avril:
Selon un courrier du gouvernement tchadien en date du 28 décembre 2007, que Le Figaro s'est procuré, Paris se serait engagé à garantir le paiement des 6,3 millions d'euros aux parties civiles tchadiennes.

//www.lefigaro.fr/assets/photo/scan_zoe.jpg

Notre article:

http://www.toutsaufsarkozy.com/cgi-bin/cogit_content/coranto.cgi?session=ctadcudaitSaBjqYVk&x=78&action=modify-edit&nid=EkpyAZZFFkVmVmpLBj

 
Notes :

Quand Sarkozy voulait se retirer d'Afghanistan, le 26 avril 2007, ce n'est pas vieux !


http://www.lepost.fr/video/2008/04/01/1175560_afghanistan-quand-sarkozy-jugeait-la-presence-militaire-francaise-

pas-decisive.html



Afghanistan : «Notre pays devient le petit soldat de l'Amérique»


Interview de Nicolas Dupont-Aignan,

député indépendant,
à l’occasion du débat parlementaire, le mardi 1er avril, sur l’engagement militaire de la France en Afghanistan.


Nicolas Sarkozy souhaite renforcer la présence militaire française en Afghanistan. Y êtes-vous favorable?


Non, l'Afghanistan est un bourbier militaire. Tous les chefs d'Etat-major étrangers s'accordent à dire que la manière dont les Etats-Unis mènent la guerre conduit à l'échec. Et fait le jeu des talibans. Nicolas Sarkozy ne peut pas ne pas le savoir. Il s'agit donc d'une décision politique dont le seul objectif est de donner des gages aux Etats-Unis avant le sommet de l'Otan de Bucarest. Il s'agit d'un contre-sens historique majeur qui rompt avec 50 ans de politique étrangère indépendante de la France. Notre pays devient le petit soldat de l'Amérique. L'Allemagne, plus sage, refuse, elle, cette aventure militaire qui nous mène au casse-pipe. Nous avons besoin au contraire d'une politique de défense européenne indépendante dans un monde qui devient multipolaire. Il nous faut nous détacher de l'Otan, renforcer nos relations avec la Russie et éviter le choc des civilisations.


Il existe une réelle présence de réseaux terroristes en Afghanistan. Que préconisez-vous donc pour les combattre ?


Il faut un mini-plan Marshall pour l'Afghanistan et non pas une armée d'occupation. Des crédits sont nécesssaires pour assurer le développement. Sur le plan militaire, il faut une armée beaucoup plus en liaison avec la population et qui cesse de soutenir les seigneurs de la guerre. De surcroît, la situation aujourd'hui se joue davantage au Pakistan qu'en Afghanistan. Les Etats-Unis, trop occupés en Irak, ont échoué à aller jusqu'au bout de la mission que leur a confiée l'ONU: remettre sur pied l'Afghanistan.


Cela signifie-t-il que vous êtes favorable à un désengagement définitif de l'armée française?


Non, il faut trouver un juste milieu et organiser une conférence internationale. Mais, en tous les cas, ne prenons pas d'initiative avant de savoir qui sera le prochain président américain. Nicolas Sarkozy doit cesser de s'aligner sur les positions de monsieur Bush.



'Le Président n'est que l'incarnation de la dissolution' de l'Etat"


Invité de l’émission Sous les pavés, La télé libre le 3 mars 2008 , Jacques Attali a confirmé ce que les souverainistes ne cessent de déplorer en particulier depuis Maastricht : le Pouvoir n'a plus le pouvoir : "Sur la fonction [de Président de la République]qui s’abîme, c’est évident. Elle s’abîme institutionnellement. Si vous regardez le président actuel, il a perdu au moins six des pouvoirs deFrançois Mitterrand : Il n’y a plus la monnaie, donc la dévaluation ça n’existe plus. Il n’y a plus les nationalisations, il n’y a plus la politique industrielle. La globalisation fait que tout le monde est maître de ce qui se passe en France. La décentralisation a fait perdre l’essentiel des pouvoirs de la France. L’UnionSoviétique ayant disparu, le grand pouvoir de thaumaturge du Présidentde la République qui était le droit de vie ou de mort [via la bombeatomique] a disparu, et enfin la construction européenne." Et l'ancien conseiller de François Mitterrand, auteur des "316 propositions" commandées par le Président Sarkozy, de conclure : "Progressivement,l’État s’est dissous dans la réalité de la globalisation.

Le Président n’est que l’incarnation de cette dissolution, quel qu’il soit." Jean-Yves Crevel (Decapactu) s'interroge : Pourquoidans ces conditions, réunir une commission de 43 "experts", si c’estpour conseiller quelqu’un qui n’a plus aucun pouvoir ? Pourquoi intimer à ce même Président - réduit à l’impuissance - de mettre enœuvre l’ensemble de ces "propositions" dont la ligne directriceconsiste à faire disparaître les spécificités françaises pour en faireune société anglo-saxonne de plus ? Commentprétendre que ces propositions pourraient avoir le moindre impact surla croissance si celui qui devrait les mettre en œuvre ne serait qu’unectoplasme " incarnation de cette dissolution", démuni de tout réel pouvoir ? Et d'esquisser la réponse suivante :

Pour duper les Français par la mise en scène du pouvoir factice et, parallèlement, contribuer - modestement ou non - à accélérer la dissolution précitée
.




_________________________________________________________________________________________




Sarkozy :  " ce serait une tragédie humaine, si je ne pouvais ramener, au moins, le corps de la milliardaire  Ingrid betancourt " !



Le  nabot continue à amuser la galerie avec l'affaire de la pauvre milliardaire colombo-française Ingrid Bétancourt. Un sujet inusable pour détourner l'attention des Français. "Une véritable tragédie humaine" on vous dit! A voir et à entendre le gouverneur s'agiter sur ses talonnettes, Uribe, les Farc et la CIA sont pliés en deux de rire. Ils vont bien finir par nous restituer les restes! Bon appétit les media (et en particulier Paris-Match)!


Voir la dernière intervention désopilante de Sarko:

http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3222,54-1029896,0.html



Notre article du 29 février 2008:
Il faut bien que quelqu'un le dise...alors: Ingrid Betancourt nous fait chier, et Sarkozy encore plus!


De plus en plus de Français pensent que l'on devrait balancer Sarkozy au dessus de la forêt colombienne sans parachute et nous lâcher un peu la grappe avec la milliardaire colombienne Bétancourt dont on ne voit pas très bien le rapport avec l'état de la France et les préoccupations réelles de ses habitants. Depuis des mois maintenant, une véritable entreprise de sidération et d'abêtissement compassionnel des populations se poursuit au travers des grands media, en particulier télévisuels. Dans quel but? En quoi cette triste affaire concerne-t-elle l'Etat français? N'est-ce-pas curieux à l'heure où des centaines de femmes, d'hommes et d'enfants meurent sous les bombes et les balles d'Israël et des Etats-Unis?


Il s'agit simplement d'une nouvelle manifestation, mais qui dépasse cette fois toute mesure, de cette "démocratie compassionnelle" développée sans relâche pour faire oublier à nos concitoyens les problèmes qui les préoccupent réellement, d'une manière quasi scientifique de détourner le plus longtemps possible leur attention sur un sujet en réalité parfaitement anecdotique. Comme "Survivre avec les loups", il s'agit d'une véritable escroquerie aux "bons sentiments" par "lacrymalisation", ou "vaporisation" comme le dirait, avec compassion Rama Yade-Ben Zimet (à propos des SDF)...


Nous souhaitons donc que le nabot parte effectivement en Colombie à la recherche de cette milliardaire colombienne sub-claquante, et qu'il y reste définitivement par les bons soins du camarade Manuel Marulanda Velez, qui, comme chacun le sait, est aussi un peu canibale!


"Alors que quatre nouveaux otages des Farc ont été libérés mercredi , la France intensifie ses efforts pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt. Le Président français, en visite officielle en Afrique du Sud, a réagi aux nouveaux témoignages alarmants sur l'état de santé d'Ingrid Betancourt , otage des Farc depuis plus de 6 ans dans la jungle colombienne.


"J'appelle les Farc à libérer sans délai Ingrid Betancourt, c'est une question de vie ou de mort. C'est une question d'urgence humanitaire. Je suis prêt à aller moi-même chercher Ingrid Betancourt à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, si ça devait être une condition. La France reste mobilisée jusqu'à la sortie du dernier otage, je m'y engage. Il faut qu'on arrive à la faire libérer", a insisté le chef de l'État.
___________________
A lire absolument:
"L'homme compassionnel" de Myriam Revault d'Allonnes aux éditions du Seuil, 10€ seulement.

*******************************************************************

Notes : Voir aussi notre article du 6 mars 2008:
Comment la Dgse, avec ou sans l'aval du nabot, a sacrifié Betancourt pour monter une provocation contre le président Hugo Chavez.


Vous trouverez ci-dessous un article fort intéressant de Danielle Beltraich qui apporte un éclairage assez juste sur cette affaire (puisqu'elle est en rapport avec des proches du président Chavez).
En réalité, selon nos propres sources, ce sont bien les services américains qui ont localisé précisément Reyes, mais sur la base d'une information donnée par un membre de la Dgse délégué auprès de l'équipe spéciale mise en place par le président Chavez. Celui-ci connaît parfaitement les accointances américaines de Sarkozy mais a crû, avec hélas une certaine naïveté, que la volonté du nabot de réussir un coup purement politicien à usage interne, en ramenant, "triomphalement", la milliardaire colombienne, lui ferait oublier qu'il a été commandité pour servir avant tout les intérêts de l'empire. Les gens de Sarkozy sur place sont là prioritairement pour faire tomber Chavez dans le piège d'une réaction militaire provoquée contre la Colombie. Or, attaquer la Colombie, c'est attaquer les Etats-Unis, avec les conséquences que l'on imagine pour le régime d'Hugo Chavez. A l'heure qu'il est, Bétancourt est très probablement morte.
VL
_______________________

Il est clair que la Colombie et les Etats Unis ont beaucoup de mal à expliquer qu’il y aurait connivence entre Chavez , Correa et les FARC pour pratiquer le terrorisme international. D’abord parce que d’autres pays étaient impliqués non seulement la France mais, les Espagnols et les Suisses. Nous allons voir jusqu’à quel point. Et d’autre part la thèse de la lutte contre le terrorisme international, qui justifierait tout de la part des Etats-Unis, a du mal à passer dans le continent d'Amérique latine. Ce sous continent ne cesse de subir le terrorisme d’Etat des Etats-Unis, qui soit directement, soit par le biais d’hommes de main qu’ils protègent comme Poasada Carriles, assassinent des hommes d’Etat, destabilisent des gouvernements élus et installent des assassins formés à leur école.


Il faut bien mesurer que ce qui s’est passé en Equateur a soulevé l’indignation générale .En France, les média aux ordres ont bien tenté de faire porter le chapeau de la crise andine à Chavez, aux FARC ou à tout autre victime (1) mais de toute la planète est venue la réprobation. Les Etats-Unis paraissent bien isolés avec leurs alliés criminels et voyous .


Notre presse servile tente encore de nous cacher ce qui paraît de plus en plus évident: il y avait des négociateurs français à proximité de Reyes, ils préparaient la venue de Sarkozy....
la suite
:


Sarkozy: "Ce serait une tragédie humaine si je ne pouvais ramener, au moins, le corps de la milliardaire Bétancourt!"


http://www.marcfievet.com/article-18401760.html


________________________________________________________________________________________


Non à la sanction politique qui frappe Bruno Guigue !

Le gouvernement a limogé brutalement un sous-préfet, M. Bruno Guigue, coupable à ses yeux d’avoir écrit quelques vérités sur l’occupation des territoires palestiniens par Israël. Ce faisant, il n’aurait pas respecté le "devoir de réserve", a indiqué à la presse Madame Alliot-Marie.

L’intéressé ne s’est pourtant pas exprimé en sa qualité de sous-préfet, il n’a livré aucun secret professionnel, il n’a pas mis en cause la sécurité de l’Etat. Il a écrit, en tant qu’analyste et écrivain, un papier sur le site « oumma.com » en réaction à un article paru dans « Le Monde » dans lequel les auteurs condamnaient violemment l’ONU accusée par eux de mettre en cause, ni plus ni moins, les droits de l’homme. Dans sa démonstration, M. Guigue a « osé » parler d’un aspect du vrai visage de l’occupation israélienne. Les réalités dénoncées par Bruno Guigue sont des faits établis, connus de tous. (NB Eva, confirmé par un témoin de ces atrocités, qui m'a écrit, voir commentaires ajoutés récemment)

« L’obligation de réserve » invoquée pour le limoger sur le champ est en outre un concept à géométrie particulièrement variable. Régulièrement en effet des hauts fonctionnaires expriment des opinions politiques sur Israël sans pour autant être l’objet de sanctions. Mais toute la différence tient en ce que leurs propos viennent en soutien à des actions de cet Etat pourtant tenues hors la légalité internationale.

Monsieur Bruno Guigue est donc l’objet d’une décision clairement politique.

Et au travers le cas du sous-préfet de Saintes,

le gouvernement souhaite aussi faire un exemple destiné à intimider l’ensemble de la fonction publique.

Aujourd’hui, c’est la situation de Bruno Guigue qui est en jeu mais c’est aussi l’avenir de tous qui se joue. Ne pas réagir, nous ferait assumer la responsabilité de jours encore plus sombres demain.

C’est pourquoi nous exprimons notre solidarité à Bruno Guigue, nous saluons son courage, et nous nous élevons contre la sanction prise à son encontre car elle est de nature politique tandis que ses propos sont salutaires. C’est pour nous une façon d’exiger qu’en la matière, comme en d’autres, il ne saurait y avoir en aucun cas de politique dite du "deux poids, deux mesures".


Pour signer la pétition :
Pétition de soutien à Bruno Guigue
http://www.verites.org/article-18374478.html

Eva : c'est moi qui ai souligné en bleu.

________________________________________________________________________________________

A lire aussi :
Discrédit sur la fonction présidentielle :
http://www.verites.org/article-18373185.html


08:12 From: simonnns

Un bêtisier sur les chats


F U N  !


__________________________________________________________________________________________ 

 

C O M M E N T A I R E S    :    I C I
 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

E
et voici l'article, si à propos !Ordre juste ou... ordre nouveau - sur agoravox<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dans cette campagne 2007, ce qui ressortira dans quelques années, c’est la découverte d’une personne, d’un candidat, qui jusqu’ici paraissait relativement censée, et qui révèle, au fur et à mesure, une étrange personnalité. Personne, -jusqu’à une époque récente - n’aurait pu s’attendre à retrouver chez monsieur Sarkozy le double rajeuni de Pétain ou le clone aseptisé de Jean-Marie Le Pen. Et pourtant, toute sa rhétorique véhicule les mêmes idées et utilise les mêmes mots, mais personne n’y avait prêté véritablement attention, le tout étant noyé dans une hyperactivité médiatique entretenue par le personnage depuis des mois pour faire écran à ces idées nauséabondes.Personne n’a vu non plus que son entourage proche était la clé de sa pensée politique. Or, parmi sa garde rapprochée, on trouve des personnes qui sont loin d’être jeunes, et qui ont un passé plus que sulfureux au sein de l’extrême droite la plus violente. Et pas des théoriciens, des gens ayant déjà porté le casque et manié jadis le bâton. En résumé, les idées extrémistes que vient de tenir et de répéter Nicolas Sarkozy ne sont pas une génération spontanée, c’est plutôt la résurgence d’un vieux fond de commerce entretenu en haut lieu au sein même de son staff. Dans ce sens, il n’y a aucune rupture chez le personnage, contrairement à ce qu’il raconte.<br /> Jusqu’à aujourd’hui ceci était resté dans l’ombre, les "conseillers" étant plutôt discrets. Or c’est net, ses propres électeurs potentiels ne le savent pas nécessairement, cette filiation encombrante avec la droite extrémiste, tous subjugués par une personne qui remue uniquement pour avaliser son apparence de jeunisme, en regard d’un chef de clan d’extrême droite vieilli, qui ne se déplace même plus pour faire campagne, ou si peu. La perception des jeunes qu’a Nicolas Sarkozy est caricaturale, on le sait. Et sa façon de gigoter dans le paysage politique l’est tout autant, et n’a pour seul but que de capter leur attention. Encore un peu, avec ce candidat prêt à tout, les affiches de Nicolas auraient été peintes de couleurs vives unies, avec l’ombre de "Nico, c’est plus fun" dessinée en noir dessus, les écouteurs blanc à l’oreille. Sarko en iPod, et c’était gagné à coup sûr auprès des plus jeunes, pouvait-il se dire il n’y a pas si longtemps : manque de chance, celle qui déclare en utiliser un, d’iPod, c’est sa principale rivale. Et l’agence de communication qui a fait l’affiche oublié que c’était le slogan d’une banque marocaine. Quand a prendre une posture et un paysage mitterrandiens, la moitié à peine seulement du slogan de 2002 de Jacques Chirac ("La France en grand, la France ensemble"), c’est une autre histoire. Revenons-y, à l’Histoire, justement.<br /> l’ignorance du passé<br /> Un sondage, encore un, réalisé par l’officine dirigée par une dame qui travaille régulièrement au MEDEF avec le frère de M. Sarkozy (Guillaume) nous dit, ce jour, que chez les nouveaux électeurs de moins de 30 ans, c’est "Nicolas" qui arrive en tête. Des trentenaires qui lisent peu, et dont la principale source d’information est la télévision (ou internet), dont on connaît les raids effectué par l’UMP pour obtenir son contrôle, sans parler de la radio où sévissent des personnes accusées il y a bien longtemps déjà de servir la soupe uniquement à la droite (le "taisez-vous, Elkabbach" de Georges Marchais). Parlons-en, justement, de cette époque, à nos jeunes nouveaux inscrits, celle des Giscard et Mitterrand, des Marchais et des Le Pen. Ça pourrait sonner comme la chanson de Charles Aznavour, "je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître" ("la Bohême"). Les trentenaires ne connaissant du personnage que le dernier clip "La Terre meurt", tableau apocalyptique ou apparaît à la fin un étonnant Nicolas Hulot (eh oui, il peut aussi se faire récupérer). Il y a plus de vingt ans maintenant, disons quarante même, donc, Nicolas Sarkozy existait déjà. Un fait indéniable, Pasteur ayant démontré que la génération spontanée n’existe pas, sauf peut-être pour les gens qui ignorent les lois les plus élémentaires de la transmission de l’inné et de l’acquis. François Sarkozy, le petit frère, chercheur en biologie le sait bien, mais personne n’est allé lui poser la question ces derniers jours, ce qui peut paraître bien surprenant : c’est le seul de la famille à être compétent sur le sujet.<br /> Les jeunes loups.<br /> Disons comme date clé.... 1972, année de la fondation du Frontnational par Jean-Marie Le Pen. Nicolas a alors 17 ans, habite déjà Neuilly, et ses meilleurs amis aussi. Tous inscrits à Occident, mouvement créé en 1964 par un fils de milicien pétainiste fusillé en 1946, Pierre Sidos, qui prône l’usage de la force dans la rue pour établir une prise de pouvoir fasciste. Sidos qui a déjà été emprisonné pour avoir soutenu l’OAS, sera évincé par les "jeunots" de son propre mouvement, et fondera en 1968, L’Œuvre française, mouvement nationaliste, catholique, monarchiste, antidémocrate, antisémite et... négationniste ! A Occident, On trouve Patrick Devedjian, futur maire d’Antony, Alain Madelin, créateur de Démocratie Libérale, Gérard Longuet, ministre de l’Industrie sous le gouvernement Juppé, et Claude Goasgen, porte-parole actuel de la pensée sarkozienne. Trois sur quatre estampillés en 2007 "conseillers politiques de campagne" de Nicolas Sarkozy. Mais aussi le propre fils de Charles Pasqua, Jacques Bompard, le maire d’Orange (FN puis DeVillieriste), Dominique Cahaboche, le secrétaire du FN, François Duprat (assassiné en 1978, partisan de réhabiliter un nazi responsable d’avoir tué des soldats américains désarmés, geste considéré comme crime de guerre), Gérard Penciolelli, le directeur du magazine Minute et Hervé Novelli, personnage à la base de la création de... L’UMP avec ses fameux "réformateurs". L’UMP transformé en plate-forme de lancement d’un candidat à partir d’un hold-up de 80 députés. Occident, rendu responsable d’un bon nombre d’émeutes et de heurts violents dans le pays, devient le "GUD" (Groupe Union Défense), lui même devenant "Ordre Nouveau" en 1968. En 1969, lors d’un congrès, le mouvement Ordre Nouveau adopte une stratégie de conquête du pouvoir différente qui donne naissance... Au Front national. Ils souhaitent alors y associer les phalangistes espagnols de Franco, le NPD allemand, néonazi, et le Mouvement social italien, post-mussolinien. Rien de moins. La famille fasciste européenne au grand complet, le gratin de l’extrême droite.<br /> Les proches amis du jeune Nicolas, on le constate, ne sont pas des enfants de choeur. Mieux : on ne doit pas être surpris, en 2007, en entendant dans la bouche de leur leader des propos dignes d’un extrémiste de droite "pur jus". Ces propos, ils les ont toujours tenus, et ce, dès le départ, dès 1972. Gérard Longuet, Patricl Devedjian, Claude Goasgen, trois "conseillers politiques" du premier cercle actuel de François Sarkozy, tous trois arrêtés par la police le 12 janvier 1967 pour l’attaque en règle du campus de la fac de Rouen. Pour mémoire, les jours qui suivirent, Patrick Devidjian eut à subir un passage à tabac de la part de ses "amis", qui le soupçonnaient d’avoir lui-même prévenu les policiers... Tous ses amis actuels semblent avoir oublié l’épisode. Pour beaucoup d’historiens, ce sont les violences répétées d’Occident dans les campus français qui sont aussi à l’origine de Mai 68, en créant un terrain pré-insurectionnel. Aujourd’hui, ce qui est amusant à entendre, c’est l’explication sarkozienne du "laxisme" vis-à-vis des jeunes, qui aurait pour origine cette fameuse pensée de mai 68... Mettre le feu aux poudres, attendre l’explosion, puis clamer partout que cette explosion n’a pas pour origine de la violence, mais un trop grand relâchement face à la montée de cette violence. Ce retournement d’idées est une constante de la pensée fascisante. Mettre le feu pour mieux crier à l’absence de pompier. Générer le chaos pour se plaindre de l’apparition du chaos. Lâcher les loups pour mieux crier au loup. Pour les banlieues, à vous de trouver la phrase.<br /> Une idéologie extrémiste<br /> Cinq plus tard encore, et Nicolas Sarkozy entre au RPR à la tête (déjà ?) des jeunes du mouvement. Ce n’est pas difficile : le mouvement a énormément vieilli, et les jeunes trop peu nombreux. Très vite, des vieux amis le rejoignent : en réalité une bonne partie d’Ordre Nouveau abandonne le casque de combat et la barre de fer pour s’acheter des habits neufs et une conduite plus respectable. N’empêche : même en Armani, quarante ans plus tard, les idées restent les mêmes qu’avec les blousons. Et leur idéologie pour le moins surprenante. Ainsi, Ordre Nouveau était contre... la démocratie ( ?), en dénonçant je cite " le mythe de l’élection". Ce qui aujourd’hui fait sourire, leur candidat actuel prétendant faire partie intégrante de la démocratie en espérant bien en être au final le champion du fond des urnes ! Le mouvement est raciste, ouvertement raciste : "De toute évidence, les hommes sont inégaux" affirment-ils sans sourciller, citant comme référence Robert Brasillach, fusillé en 45 pour collaboration. C’est déjà plus qu’inquiétant. Mais dans l’horreur, il y a mieux (ou pire) encore : leur position sur la jeunesse est tout simplement ahurissante : "Dans toutes les démocraties, la jeunesse s’ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des "blousons noirs". Alors que dans les pays qualifiés de "fascistes", il n’y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l’expression d’un nationalisme, qui seul peut cristaliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c’est la jeunesse au pouvoir". La définition du fascisme, rien d’autre : mettons tous les blousons noirs au pouvoir, on ne les verra plus dans la rue. Mettons les jeunes à chemises brunes à la tête du pays la belle idée, et surtout donnons-leur les pleins pouvoirs : à leur façon les membres d’Ordre Nouveau justifient le système apocalyptique des Gardes rouges de Mao ! Il faut bien, en réalité, justifier leurs propres exactions, Ordre Nouveau étant à l’origine de graves émeutes comme celles de 1973, où ils s’opposent à la barre de fer toujours, en combats de rue de Paris et de province, à la Ligue communiste révolutionnaire (les méchants ancêtres de l’angélique Besancenot !). Et gagnent par la même leur deuxième dissolution, par décret du conseil des ministres du 28 juin 1973, signé Georges Pompidou, sur proposition de Raymond Marcellin.<br /> Dans le petit monde de l’extrême droite de l’époque, une personne détonne. C’est une femme, blonde platine, chose plutôt rare chez les manieurs de barres de fer. Elle a le même âge que Nicolas Sarkozy mais a surtout été la présidente du groupe GUD-Assas, à savoir le plus violent mouvement des années 70 à 80. Passée entre-temps par le PFN ou on trouve François Brigneau, milicien et grand admirateur de Brasillach, et antisémite notoire (il a perdu un procès en diffamation contre Anne Sinclair). Elle a échangé le casque contre une caméra et la matraque contre un appareil photo. Elle dirige aujourd’hui Image7, créé en 1988, une agence dont l’intitulé est "Le premier cabinet français indépendant de conseil en communication". Pas indépendant du pouvoir, en tout cas. Dans son équipe, on trouve Constance Giscard d’Estaing. Logique, le PFN avait fourni le service d’ordre de Giscard en 1974. Mais aussi l’ancienne chargée de communication de Madelin, et... depuis peu, la directrice adjointe du groupe Canal Plus. On y trouve aussi la femme de Michel Boyon, nommé nouveau président du CSA. Chargé de l’indépendance de la télévision, ce qu’on a un peu de mal à croire à partir de là. Image 7, récemment, se chargeait de la communication de Jack Kachkar, cet homme d’affaires canadien qui a failli racheter l’OM et dont ignore depuis ce qu’il est advenu depuis. Anne Meaux, c’est aussi un surnom, la "papesse incontournable de la com des patrons du CAC 40". Exemple : François Pinault,-, qu’on ne présente pas. Un autre client, dans un registre différent : Ben Ali, le "président" Tunisien, plus proche de la dictature qu’autre chose. Inversement, La chef du service de presse de Raffarin venait d’Image 7, car Meaux était supportrice de J-P Raffarin, et non de N.Sarkozy. Une dame puissante en France, donc. Un dernier exemple : quand Yvon Jacob, ex député RPR et président de la puissante fédération des industries mécanique se cherche un président du MEDEF, Anne Meaux lui annonce : "Ecoutes, tu te présentes, c’est bien , lui explique la patronne d’Image 7, mais je soutiendrai Laurence Parisot. C’est une femme, elle renouvellera le style, je suis d’accord avec ce qu’elle veut". Qui fut élu à votre avis ? Et ce, contre également le couple Francis Mer/Guillaume Sarkozy, frère de l’autre, patron textile. Maintenant, il se peut donc bien que les sondages présentés par la patronne du MEDEF, dirigeante d’Ipsos, soient donc un peu trop à l’honneur de Sarkozy. C’est une hypothèse à suivre, tant le monde de l’extrême droite est familier des coups bas ! Au total, la réputation d’ Anne Meaux est simple à cerner : "Il arrive souvent à la patronne d’Image 7 d’appeler un directeur de rédaction pour décrédibiliser un journaliste qui s’apprête à sortir des informations désagréables sur ses clients" cite-t-on dans Libération (24 sept 2004). Ne cherchez pas plus loin où Nicolas Sarkozy a appris la même technique, dont il est devenu familier. A l’extrême droite, on a toujours les mêmes habitudes, même si on est pas exactement sur la même longueur d’onde.<br /> Bis repetitae<br /> Il est en effet désolant de constater que ceux qui ont manié la barre de fer à outrance sont aussi les premiers à se draper dans les habits de l’ honneur effarouché pour des faits similaires, quarante années après. Le premier à sauter sur le prétexte de la Gare du Nord, vous l’avez remarqué, c’est bel et bien Patrick Dedvedjian, ex membre du GUD, ancien habitué du maniement de la barre de fer, pourvu que ce soit pour amener au pouvoir un gouvernement... fascisant. De là à dire que cette histoire de gare sent le souffre il n’y a qu’un pas. Des jeunes "de banlieue" (mais habitant bien Paris intramuros !) plus curieux que d’autres ont mis en ligne sur Internet des vidéos très compromettantes, qui montrent dans le détail les exactions d’un mini-groupe de casseurs extrêmement organisés, encadrés et entraînés agissant de manière extrêmement suspecte, sous le regard parfois même de la police, comme le montre clairement la une du Figaro du 1er avril dernier. Le GUD n’est pas loin, il ne manque que le casque à la croix cerclée. Occident semble bien à nouveau avoir fait un détour rapide par la Gare du Nord, histoire de se remémorer au bon souvenir de ce qui ont toujours tablé sur la peur pour mettre en place des régimes à poigne. Les jeunes, avec leur téléphone portable, viennent peut être tout simplement de sauver notre démocratie mise ce jour-là en péril par des actes qui ressemblent trop à une nouvelle Journée de Cristal dont les régimes fascistes ont l’habitude. Ce serait le juste retour des choses que leur version des faits soit reconnue, à la place de la version officielle et ses énormes zones d’ombre.<br /> Signes avant-coureurs<br /> Personne ne se serait donc rendu compte de cette proximité de pensée entre les dires de Nicolas Sarkozy et l’extrême droite ? Pourtant, des signes avant coureurs existaient : elles sont aujourd’hui à rappeler. Lorsqu’en janvier dernier le livre de Nicolas Sarkozy, un de plus, sort en Italie, fort peu remarquent sa préface : elle est pourtant signée Gianfranco Fini, le leader de Alliance Nationale, qui n’est autre que ce qui reste... du MSI déjà cité. Il suffit de se rendre au siège du parti pour s’en rendre compte. On n’y cache pas les bustes du Duce. Bien au contraire, c’est la base même de la décoration du lieu. Ce sont bien des néo-fascistes, terme élégant pour dire qu’ils sont les héritiers direct de ce système frère de l’hitlérisme. Pour mémoire, la flamme tricolore chère à Jean-Marie n’est que la copie de celle du MSI. pour mémoire encore, on a déjà oublié que le véritable mentor de Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet, qui s’est fait le plus discret possible durant cette campagne avait déjà organisé celle de... Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965. Pendant que Longuet bastonnait les colleurs d’affiche concurrents... le directeur de campagne de Tixier-Vignancourt peaufinait les discours, en les relisant... d’un seul œil. C’était... Jean-Marie LePen. Tous se connaissent donc, et bien. Résumé du personnage donné par Charles de Gaulle lui-même : "Tixier-Vignancour, c’est Vichy, la Collaboration, fière d’elle-même, la milice, l’OAS ". Là, tout est dit. Les liens sont évidents. De Gaulle, se retrouve représenté via Nicolas Sarkozy, héritier du mouvement, par des gens qui ont tous trempé dans ce qu’il a le plus combattu. Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Mais on comprend mieux l’ire de ceux qui se disent les véritables héritiers du gaullisme. Et pourquoi la visite à Colombey de Nicolas Sarkozy est pour eux une énorme supercherie.<br /> En Belgique aussi, Sarkozy est apprécié. Par des anciens de Force nationale, une dissidence nationaliste d’ultradroite du Front national de Daniel Féret. Féret, on le voit en photo à Lille dans les années 80, faire le salut nazi, dans un bistrot, après quelques bières. Au point d’être condamné en 2004 à 10 ans d’inéligibilité et à 250 heures de travaux d’intérêt général dans le secteur de l’intégration des personnes d’origine étrangère pour provocation à la haine raciale. Ceci pour avoir ainsi décrit ses concitoyens de couleur : des ’’infra-belges et d’infra-européens", les néonazis ayant toujours les mêmes habitudes racistes. Mais aujourd’hui encore, ce mouvement n’est qu’un groupuscule. Après des déboires avec le logo (J.-M. LePen leur ayant fait un procès début 2007 pour usage abusif, ce qui devient amusant, connaissant l’origine de celui du FN français !), Féret est en effet tenté de créer un UMP bis en Belgique, de se donner une assise un peu plus respectable. Ce sera l’UMP-Belgique, créé en réalité par une faction dissidente du groupe de Féret, celle de Pierre d’Ans, l’ancien leader liégeois de Force nationale qui apparaît pourtant en premier, au début de cette année. L’affaire embarrasse en réalité l’UMP française véritable, qui envisage une procédure judiciaire à l’encontre de la "fausse" UMP belge... sauf qu’il ne serait pas bon, en ces temps pré-électoraux troublés, de remettre au goût du jour les liens avec l’extrême droite...qui ici, en prime, ne parait pas fort sérieuse. Dans la presse nationale française, pas un mot sur ces remue-ménage chez un proche voisin. A noter qu’il est président à vie de son mouvement, le sieur Féret, voilà qui pourrait donner des idées à plein d’autres pour ne plus avoir à s’embarrasser d’élections.<br /> En Belgique encore, un mouvement le MR (Mouvement Réformateur), du même nom ou presque que celui à l’origine de l’UMP français, donc, se rapproche de l’UMP d’origine en y envoyant par exemple ces jeunes militants au meeting de Nicolas Sarkozy à Lille, qui en reviennent ravis et le disent en long et en large en ligne. Chez ces "libéraux", le discours est pour le moins étonnant : "Le collectivisme fait s’écrouler les pays qu’il domine" un discours digne des années 50, plus personne ne parlant aujourd’hui de "collectivisme". Le vieux fond de panier anti-soviétique primaire fait encore recette chez nos voisins belges. C’était le même propos... à Occident, mouvement d’essence anti communiste avant tout. Plus surprenant encore, cette phrase :"L’écologisme politique, au nom d’a priori doctrinaux, prive l’individu et la société d’avancées économiques et de progrès technologiques utiles à son bien-être", qu’aurait apprécié Nicolas Hulot, pour sûr, de ce côté de la frontière. Chez le MR, on retrouve aussi un vieille idée chère à la droite fascisante, celle de la revendication de l’homme neuf à défaut d’homme providentiel : "Il faut en finir avec les nostalgies et le repli résigné de tous ceux qui n’ont pas encore pris la mesure des modifications profondes de la société. Il faut en finir avec des attitudes partisanes fondées sur des intérêts de classe, avec la tension entretenue d’un groupe social contre un autre, avec la suffisance d’une culture contre une autre". On est ici à deux doigts de la fameuse "pensée unique" de notre candidat français, et de sa proposition personnelle d’endosser les habits de cet homme nouveau, lui qui est pourtant le résultat d’une longue carrière politique au sein de systèmes encore aujourd’hui en place. Encore un peu, et il eût été blond aux yeux bleus.<br /> Patriotisme forcené et atlantisme admiratif<br /> L’allégence remarquée de Nicolas Sarkozy à George Bush, dont on a montré ici les racines familiales d’extrême droite raciste, s’explique tout autant dans cette recherche constante d’amitiés de vues sur le monde. La politique de George Bush peut être considérée aujourd’hui comme totalitaire, ou tout comme, le Homeland Security et le Patriot Act restreignant énormément les libertés fondamentales américaines. Or ce modèle sied à notre candidat, partisan lui aussi de la surveillance individuelle, comme tout bon régime à poigne. D’aucuns démontrent depuis plusieurs années que derrière une façade qui se fissure de démocratie, le régime de Georges Bush a déjà franchi la ligne : nominations d’hommes-liges, évictions de juristes compromettants et surtout incompétence à tous les étages, y compris militaires. Derrière l’idée qui le guide il y a cette notion de New World Order, qui ne semble pas une vue de l’esprit avec la manière dont a été engagée la guerre irakienne. Falsificateur de l’histoire, tous les dictateurs l’ont été en expliquant après coup leurs actions les plus ignominieuses, ou en déguisant les faits. Colin Powell et sa fiole dénuée d’ anthrax à l’ONU restera dans toutes les mémoires comme l’exemple même à ne pas faire, si on souhaite le bonheur des peuples et à minima le sien propre. D’aucuns envisagent même la possibilité de l’horreur complète en affirmant que la destruction des deux tours du WTC eût peut avoir une origine... interne, c’est la théorie de l’Inside Job, qui continue chaque jour à faire son chemin. Elle le fera d’autant plus qu’on en restera à une enquête similaire à celle du rapport Warren sur la mort de Kennedy : à savoir un dossier énonçant des contre vérités flagrantes à chaque page, et une disparition de traces de l’attentat à une vitesse rarement vue à ce stade. On peut y a ajouter l’inquiétante mortalité actuelle chez les sauveteurs et les déblayeurs de la catastrophe. Si c’est le cas, c’est le pire crime de l’Histoire, en dehors des crimes de guerre déjà reconnus comme tels. Néron paraît chaque jour plus petit, au XXIeme siècle. Et il y en a encore pour l’admirer.<br /> De tout cela il ressort que les idées du candidat de l’UMP à la présidentielle ne sont pas anodines, et ont bel et bien un lien direct avec des mouvances d’extrême droite d’horizons divers. A la tête du mouvement se trouvent toujours trois personnes aux origines de la droite la plus violente dans les années 70. Si bien que la question, en cette fin de parcours électoral, est nettement plus claire et finalement plus facile à poser.<br /> Demain, en France, il s’agira tout simplement de choisir entre l’ordre juste ou... un ordre nouveau<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  
E
merci Jo, je cite cet article, bienvenu, bravo, dans mon dernier post Amicalement Eva
J
REBUS dit :Sarkozy est surtout proche d'anciens d'Occident comme Devedjian ou le relativement discret de nos jours Alain Madelin. Il n'a pas lui même été membre de ce groupuscule fascisant, adepte du matraquage de gauchistes et d'actions musclées dans la vieille tradition d'Assas. On retrouve cette fascination dans son rejet de tout ce qu'il assimile à Mai 68 ainsi que l'adoration vers une Amérique mythifiée rempart contre le péril bolchévique. cette fascination qui le pousse à rejoindre la campagne de contre l"'Axe du Mal, agrégat de gens poursuivant chacun leur but mais qui est toujours de favoriser Israel. Lieu de retour du Messie pour les nouveaux cons, euh, néo cons. Quand aux anciens d'Occident c'est leur vieux rêve d'une Europe blanche et chrétienne qui se manifeste refusant ce qu'ils voient comme une "islamisation" de l'Europe, sans parler de leur refus naturel de laicité.Je vais mettre ce blog en lien sur le mien.Lire article AGORAVOX avec détails :http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=22693
E
Merci, un grand merci pour ces précisions si nécessaires, que j'attendais ! Je n'étais pas du tout sûre, en effet ! Merci ! Tu es un érudit ! Bravo ! Je vais faire savoir ça...Amicalement,Eva
R
Sarkozy est surtout proche d'anciens d'Occident comme Devedjian ou le relativement discret de nos jours Alain Madelin. Il n'a pas lui même été membre de ce groupuscule fascisant, adepte du matraquage de gauchistes et d'actions musclées dans la vieille tradition d'Assas. On retrouve cette fascination dans son rejet de tout ce qu'il assimile à Mai 68 ainsi que l'adoration vers une Amérique mythifiée rempart contre le péril bolchévique. cette fascination qui le pousse à rejoindre la campagne de contre l"'Axe du Mal, agrégat de gens poursuivant chacun leur but mais qui est toujours de favoriser Israel. Lieu de retour du Messie pour les nouveaux cons, euh, néo cons. Quand aux anciens d'Occident c'est leur vieux rêve d'une Europe blanche et chrétienne qui se manifeste refusant ce qu'ils voient comme une "islamisation" de l'Europe, sans parler de leur refus naturel de laicité.Je vais mettre ce blog en lien sur le mien.

R-Sistons

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
  • : Eva à 60 ans.Blog d'une journaliste-écrivain.Analyse des faits marquants de l'Actualité,non-alignée,originale,prophétique,irrévérencieuse. Buts: Alerter sur les menaces,interpeller,dénoncer l'intolérable,inciter à résister. Alternance articles Eva et liens infos non officielles. Ici,pensée et parole libres. Blog dénaturé par over-blog le 1.2.15,il sera transféré sur Eklablog
  • Contact

Recherche

Archives

Pages