30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 00:56

Pétition "Annulation de l'élection de Nicolas Sarkozy",  de Kris24


Pétition pour demander l'annulation de l'élection de Nicolas Sarkozy pour irrégularités. Vous pouvez soit l'imprimer soit faire un copier-coller dans Word (par exemple). Et vous nous l’envoyez complétée et signée à l’adresse de notre association que vous trouverez en bas de page:

Monsieur Jean-Louis Debré
Président du Conseil Constitutionnel
2, rue Montpensier - 75001 Paris

L'élection de Nicolas Sarkozy était illégale

Monsieur le Président,

Le Conseil constitutionnel a été institué par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958. Institution récente, il ne peut se rattacher à aucun précédent institutionnel... Le Conseil constitutionnel statue sur la régularité de l'élection du Président de la République et des opérations de référendum dont il proclame les résultats. Il est également juge de la régularité de l'élection, des régimes de l'éligibilité et de l'incompatibilité des parlementaires.
 
Je me permets de vous signaler des violations de la Loi concernant l'élection de Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007. Certes Monsieur le Président, je ne vous apprendrai rien sur ces violations très graves portant atteinte à la plus haute autorité de l'État. L'article 16 du préambule de la Constitution précise: "Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution".

Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa a commencé sa campagne bien avant la date légale avec un clip diffusé sur les chaînes publiques, un clip de propagande réalisé de telle sorte qu'il touche le subconscient des électeurs.
 
Le clip et sa diffusion ont été financés par les contribuables.

En effet, le nombre des adhérents de l'UMP à l'époque n'était pas suffisant. Les "caravanes de l'été" (2005 et 2006) étaient des outils de propagande, le ministre de l'Intérieur ayant usé de sa fonction pour financer ces "caravanes", leur infrastructure, et même la location d'avions pour afficher des banderoles. Or, nous ne sommes pas aux États-Unis où les campagnes sont financées par des fonds privés mais en France où le financement est public. En 2005 et en 2006, la campagne officielle n'avait pas encore commencé.
 
Nicolas Sarkozy s'est fait élire sous un faux nom. Sur tous les documents officiels (état-civil, registre de la Légion d'Honneur ou Livre d'Or en Hongrie), il ne s'agit pas de Nicolas Sarkozy mais de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Ceci est prévu par le Code pénal (articles 433-19 et 433-22) et également par le Code électoral (articles L. 11, L. 12 et L. 14). Ces articles précisent que seul le nom patronymique inscrit sur l'état civil doit être consigné.

Selon toute vraisemblance, Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa se doutait qu'une procédure en annulation serait inévitablement entamée. Deux semaines et demi après son installation à l'Élysée, le couple Cécilia et Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa n'habitait toujours pas le palais l'Élysée. "Je n'y dors pas encore... Tout ça prend beaucoup de temps, nous sommes une famille nombreuse !" (Le Figaro, le 2 juin 2007).

Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa s'étant fait élire sous le pseudonyme de Nicolas Sarkozy, vous devez, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel, déclarer l'élection de Nicolas Sarkozy nulle puisqu'il n'existe pas de Nicolas Sarkozy sur les registres officiels ni sur le registre d'état-civil.
 
Le mariage du président de la République le 2 février 2008 avec l'ex-Top Model et chanteuse Carla Gilberta Bruni-Tedeschi est nul car les bans n'ont pas été publiés.  Carla Gilberta Bruni-Tedeschi a déclaré elle-même ne pas vouloir de la nationalité française. La France peut-elle être représentée par une chanteuse posant nue dans tous les magazines à l'étranger ? Est-ce là l'image de notre pays souhaitée par les plus hautes institutions ? Nous, citoyens, aimerions savoir ce qu'en dit le Conseil Constitutionnel. L'anarchie a-t-elle été proclamée en France ? Car si plus aucune loi ni aucune déontologie n'est respectée, il s'agit bien d'une anarchie

Faut-il accepter que notre pays soit gouverné pendant quatre ans encore par un homme qui, tout le laisse à penser, ne jouit pas de l’ensemble des facultés intellectuelles nécessaires à cette tâche ?

9 mois après son accession au pouvoir Nicolas Sarkozy a-t-il fait le vœu de dissimuler son incompétence en mettant les français à genoux et en précipitant la France dans le gouffre ?

C’est pourquoi, nous, considérons qu'il est de notre devoir d'alerter l'opinion sur une avalanche d'événements qui nous font penser que notre démocratie est en danger.

Plus vous serez nombreux à signer cette pétition et plus, avec le secours de l'Assemblée Nationale, du Sénat, du Conseil Constitutionnel et de tous les corps constitués réunis, nous pourrons, nous le peuple, ensemble, mettre un terme au gâchis, éviter un naufrage et peut-être réussir à dissoudre le Pignouf !

Pourquoi ?...

1. Parce que Nicolas Sarkozy tente de mettre en coupe réglée l’ensemble des pouvoirs et des contre-pouvoirs.

2. Parce qu'il remet en cause la laïcité.

3. Parce qu'il a décidé de vendre du nucléaire à la Terre entière, démocraties comme dictatures.
 
4. Parce qu'il veut aligner la France sur les positions politiques, militaires et économiques des États-Unis d’Amérique.

5. Parce qu'il est en train de défaire les liens patiemment tissés pendant soixante ans entre l'Allemagne et la France.

6. Parce qu'il a bafoué la souveraineté du peuple en effaçant le référendum de 2005.

7. Parce qu'il veut broyer l’école publique en hissant le rôle éducatif des curés au-dessus de celui des instituteurs.

8. Parce qu'il remet ouvertement en cause l’autorité du Conseil constitutionnel.

9. Parce qu'il se présente comme étant l’ami personnel du dictateur Poutine et qu'il l'a félicité pour sa victoire grâce à des élections truquées.

10. Parce qu'il veut réécrire les lois en les rendant rétroactives.

11. Parce qu'il a décidé seul d'installer une nouvelle base militaire dans le golfe persique pour préparer aux côtés des USA une prochaine guerre contre l'Iran.

12. Parce qu'il insulte un citoyen en public, lui lance «Casse-toi, pauv'con» alors qu’en figure modèle, il est à la tête de la Nation pour travailler à notre bien, pas pour nous insulter.

13. Parce que pendant sa campagne il avait promis aux salariés français d'augmenter leurs salaires de 25% et qu'à la place il n’a augmenté que le sien et de 206%.
 
14. Parce qu'il se montre hypernerveux, colérique, atrabilaire, susceptible, grossier et imprévisible, ce qui glace le sang quand on sait qu'il est le maître du feu nucléaire.

15. Parce que sa culture «bling-bling» est incompatible avec la mission que le peuple lui a confiée.

16. Parce qu'il ravive tous les communautarismes.

17. Parce qu'il est indigne d'un Président de la République de profiter de la signature de contrats dans un pays voisin pour chouraver le stylo qu'on lui a prêté.

18. Parce que la presse du monde entier se moque de lui et que la France n’avait pas besoin de ça.

19. Parce qu'avec le bouquet fiscal, il a choisi le camp des ultras riches contre le reste de la nation.

20. Parce qu'au travers de la loi Dati il veut bafouer la devise de la République Française : "Liberté, égalité, fraternité".
 
21. Parce qu'il s’est entouré d’une cour et de laquais bien que le peuple ait dit non à la royauté il y a 219 ans déjà.

22. Non assistance a personnes en danger en créant « les franchises médicales » qui pénalisent les plus malades « plus tu es malades, plus tu payes » c’est son principe de Solidarité.

Alors, pour toutes ces raisons nous sommes résolus à donner nos voix pour que soient entamées toutes procédures légales afin que soit destitué Nicolas Sarkozy de ses fonctions de Président de la République, tel que prévu par l'article 68 de la constitution du 4 octobre 1958.


Association Sidaventure, le Réveil des Marmottes, les gars de la Royal .
Le Puyrajou, 24400 St Michel de double
www.sidaventure.asso.fr Tel 05.53.80.58.64 ou 06.08.87.00.53

March 29, 2008



Carla Bruni a offert à Nicolas Sarkozy une montre Patek Philippe : plus de 12 000 €. http://sarkozynews.canalblog.com


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Envoyé le 1.08 par Danièle Duguelay la militante (lisez ses interventions dans mon blog, lettre d'une laïque, figures de résistants etc)

On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.

> > > On se souvient de l'
augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !

> > >
La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné, relayée par Politique.net. Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là ! ! ! Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2.008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d'avocat dans un cabinet d'affaires...

> > > Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa
propre augmentation,
 
touche depuis le 6 mai 2007 non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information !
 

"Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, Sarkozy ne mentait pas. 

Et ça s'ajoute à la corruption :
Pour mémoire, Bolloré a d'énorme contrats avec les ministères (en particulier l'Intérieur) et Sarko ne pouvait l'ignorer en mai 2.007, quand il naviguait sur le yacht Bolloré et voyageait dans le Falcon Bolloré ! ! ! Il s'agissait donc bien de corruption ! ! !

> > > Dans d'autres pays voisins, Sarko, rien que pour 1 seul de ces 2 délits serait obligé de démissionner ! ! !

Partagez les infos, autours de vous ! Phrase de Pascal : L'idée est d'associer le plus grand nombre de citoyen(ne)s à la circulation d'informations souvent peu ou mal diffusées par les médias de masse. Et ainsi de constituer un réseau informel capable de fédérer nos ressources en tout genre afin d'améliorer sur un mode unitaire notre capacité d'action et de réaction. Aussi, n'hésitez pas à faire suivre ces messages


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Devinette de Michel Collon

Le président A propose une nouvelle Constitution. Il la soumet au vote de son peuple.

Le président B propose aussi une Constitution. Dès qu’une partie du peuple a dit non, on cesse de voter. Un peu plus tard, la même Constitution est imposée. Sans vote.

Qui est le démocrate ?

Vous avez tout faux.

Le premier président s’appelle Chavez, c’est donc un populiste et un dictateur.

Le second s’appelle Sarkozy et l’Union Européenne, ce sont donc des démocrates.

Vive la démocratie !

http://www.alterinfo.net/
UN-TIMBRE-a-L-EFFIGIE-DE-SARKOZY-EN-ISRAEL
http://basacode.blogspot.com



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Envoyé par un correspondant de presse en Asie, Tonkin :

Les propos de l’histoire du Tibet et du Bouddhisme au Tibet sont soit détournées, soit inexistantes. Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine :

par E. Martens


Les raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre qui va à
l’encontre des idées toutes faites à propos du Tibet, de son histoire
et de sa religion : de plus en plus d’amis proches écoutaient
religieusement les discours du Dalaï Lama, se disaient sympathisants du Bouddhisme tibétain, et du même coup, adhéraient aux thèses du
mouvement pour l’indépendance du Tibet. Au point où moi-même - plus
sensibilisée à la question tibétaine parce que j’ai habité en
Chine trois ans et parce que je donne des cours sur la pensée chinoise
-, j’ai été amenée à me positionner. Dès lors, je me suis documentée et j’ai constaté que les informations disponibles, ici en Occident, à propos de l’histoire du Tibet et du Bouddhisme au Tibet sont soit détournées, soit inexistantes. De là, ma recherche.

« Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants »,
édition L’Harmattan, collection « Recherches asiatiques », 2007
ISBN : 978-2-296-04033-5, prix : 25,50 €

Texte de présentation du livre

Mon livre, résultat de cette recherche, raconte l’histoire du
Bouddhisme tibétain (lire : BT dans la suite du texte), depuis sa
formation jusqu’à son actualité brûlante ; il est divisé en trois
parties distinctes : entrée, plat consistant et dessert… comme un bon
repas de famille après lequel on n’a plus qu’à aller faire la
sieste ! Pas de panique : il est écrit dans un style allègre et avec un
brin d’ironie, ce qui allège la digestion. Toutefois il peut se lire
comme trois petits livres, chacun relatant une époque du BT. L’entrée
de notre petit repas familial concerne la période de gestation du BT,
depuis l’enseignement du Bouddha (6ème AC), jusqu’à la formation de
l’école bouddhiste qui, au 9ème PC, s’implante sur le Haut Plateau
Tibétain : le Vajrayana ou Véhicule tantrique ou Tantrisme. Après
avoir esquissé le Dharma (ou « enseignement du Bouddha »), je
rappelle la scission que connut le Bouddhisme au 1er PC et les
cheminements différents du Hinayana et du Mahayana (Petit et Grand Véhicules). Je survole ensuite l’évolution du Mahayana en Inde avec ses senteurs hindouistes et la naissance du Vajrayana au 6ème PC.

(..) La Chine, après un millénaire d’influence
bouddhiste, a opté pour la dialectique et le Relativisme.
Comme vous pouvez le constater, j’ai profité de cette première partie
pour me poser des questions philosophiques et existentielles :
qu’est-ce qu’une religion ? comment la distinguer d’une philosophie ?
l’enseignement du Bouddha n’est-il pas aussi une religion, malgré ce
qu’en disent actuellement ses adeptes ? quel est le rôle des religions
dans la vie psychique des êtres humains ? quel est leur rôle dans
l’évolution d’une société ? les religions sont-elles encore
nécessaires ? ne peut-on se passer de la religion tout en développant
notre côté spirituel ? etc. Autant de questions auxquelles je
m’attarde, sans doute pour mettre mes propres idées au clair, tout en
sachant que ces questions touchent la plupart d’entre nous. Donc, cette première partie de mon livre est écrite comme un essai.

La seconde partie du livre est le « plat consistant », le gros oeuvre
après le hors-d’œuvre. Il s’agit de l’histoire du Bouddhisme au
Tibet, depuis son arrivée au Tibet (vers le 6ème PC) jusqu’à sa
pratique actuelle, au Tibet. Pour engager cette partie de l’histoire,
j’ai voulu planter le décor : qu’appelle-t-on le « Tibet » avant
l’arrivée du Bouddhisme ? La géographie du Haut Plateau explique
comment des êtres humains ont atterri si haut et si loin de tout, dans
des régions qui sont devenues inhospitalières, alors qu’elles ne
l’étaient pas lorsque les premiers venus s’y sont installés. Qui
sont ces gens, d’où venaient-ils ?

On s’aperçoit que ce que nous appelons le « peuple tibétain »,
sont des populations composites : les unes venant de l’Ouest (Asie
centrale), les autres du Sud-Ouest (vallée de l’Indus), ou du Sud-Est
(fonds des forêts birmanes), de l’Est (vallée du Yangzi), et du Nord
(vallée du Fleuve Jaune). Cette diversité ethnique est encore visible
aujourd’hui : d’une vallée à l’autre, l’architecture des
maisons, les vêtements et même la langue, sont parfois différents. De
ce fait, avant l’arrivée du Bouddhisme qui, au Tibet, a servi de ciment
culturel et politique, le Haut Plateau tibétain était sillonné de
populations de croyances et de cultures nettement plus variées. Leurs
cultes étaient animistes et elles étaient influencées par une
religion venue, semble-t-il, de l’Ouest (Asie centrale) : le Bön.
Depuis le 4ème AC, il existait bien un petit royaume tibétain dans la
vallée centrale du Yarlong (ou Brahmapoutre) avec la dynastie des Tubo, mais ce n’est qu’au 7ème PC que le roi SongTsen Gampo voulut agrandir son territoire. A la manière du célèbre Gengis Khan, le roi réunit les diverses populations du Haut Plateau en vue d’attaquer son puissant voisin, la Chine des Tang. Et c’est là que tout commença : la Chine repoussa les Tibétains, puis l’empereur des Tang offrit au roi
tibétain sa fille en mariage.

Cette première alliance entre la Chine et le Tibet permit au Bouddhisme (école chinoise du JingTu) d’entrer à la cour royale du Tibet, où il resta coincé pendant quelques siècles.

Au 9ème, la dynastie Tubo
s’effrite et plonge les Tibétains dans l’instabilité politique, et
ce jusqu’à l’arrivée des Mongols (13ème). Pendant ce temps-là,
au 11ème, le Nord de l’Inde est assailli par des marées musulmanes.
Or c’était justement dans le Nord de l’Inde que se trouvaient les
plus importantes écoles du Tantrisme (ou Vajrayana formé en Inde vers le 6ème PC). Sous l’assaut des Musulmans, les maîtres tantriques
fuient l’Inde et se réfugient de l’autre côté des montagnes de
l’Himalaya : dans un Tibet sans foi ni loi. Le Bouddhisme, version
tantrique, connaît alors une véritable explosion au Tibet : les
maîtres importent les textes sacrés et les font traduire en tibétain
(dont l’écriture est proche du sanskrit), les communautés tantriques
se multiplient à vive allure, les écoles se subdivisent en de
nombreuses sous-entités, dont les derniers nés (au 14ème) sont les
plus connus : les Bonnets Jaunes. Les populations tibétaines, soumises jusque-là au bon vouloir des seigneurs et aux rivalités entre grandes familles de la noblesse tibétaine, se convertissent en masse au Bouddhisme et se mettent au service des communautés tantriques: la structure ecclésiastique du Tantrisme leur apporte sécurité et
stabilité.

De cette manière, le Bouddhisme a permis d’instaurer au Tibet une
société féodale. Le pouvoir est partagé entre la noblesse
tibétaine et les communautés bouddhistes, plus de 90 % de la population est placée en servitude. C’est un système bien huilé qui va
perdurer jusqu’à la moitié du 20ème siècle, pour le bonheur et le
plaisir de quelques uns (noblesse et autorités tantriques) et au
détriment de l’écrasante majorité (serfs et esclaves).

L’arrivée des Mongols au 13ème ne va que conforter la structure
féodale du Tibet ; les Mongols feront du Tibet une annexe de leur
Empire chinois. Les Mandchous qui contrôlent l’Empire chinois du 17ème au19ème divisent la Chine en 18 provinces ; depuis, le Tibet est une des18 provinces chinoises.

Or, à la fin du 19ème, la Chine se vend par concessions successives et
de plus en plus ridicules aux puissances occidentales. Le Tibet qui,
grâce à la puissance de son pouvoir ecclésiastique, a amassé de
grandes richesses, est convoité par les Anglais : le lieu de
villégiature privilégié des lords britanniques pendant la saison des
moussons - Darjeeling, Kalimpong, le Sikkim, etc.- sont autant de
régions où aboutissent les caravanes de laine et de sel en provenance du Tibet.

Constatant l’intérêt gourmand des Tsars russes pour le Haut Plateau,
les Anglais ne font ni une ni deux : ils envahissent le Tibet,
s’installent et ouvrent des comptoirs de commerce. Se retroussant les
moustaches, ils jouent au bridge et au tennis devant le palais d’été
du 13ème Dalaï Lama, principale autorité tibétaine à cette
époque, sans omettre de l’inviter à une partie de badminton. Le grand
Lama se trouble : Mandchous, Russes, Anglais, et même Japonais se
pressent sur le pas de sa porte et louvoient dans les couloirs du
Potala.

« L’accord de Simla », qui devait être signé en 1913, signe en
réalité le désaccord entre la Chine, le Tibet et l’Angleterre : la
Chine ne cèdera pas le Tibet à l’Angleterre, le Tibet restera chinois
; plus tard, les Nations Unies approuveront.

Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais sont remplacés par les
Américains sur le Toit du Monde, et les parties de bridge par des
boîtes de biscuits à l’huile d’arachide offertes par le président
Roosevelt. Cette fois, le jeune 14ème Dalaï Lama est tiraillé entre,
d’une part, la Chine communiste qui lui fait miroiter le développement
économique du Tibet et une relative autonomie dans les prises de
décisions concernant la politique intérieure du Tibet, et d’autre
part, les Etats-Unis qui lui promettent une sécurité financière et
logistique et une complète indépendance dans un futur à déterminer.
Somme toute, il préfère les biscuits, même à l’huile de
cacahuète. En 1959, il prend ses cliques et ses claques et s’en va avec ses tambours et ses trompettes, plus quelques carpettes, on ne sait jamais si elles commençaient à léviter.

Ce que le Bouddhisme est devenu au Tibet suite au départ du Dalaï Lama, quelle a été son évolution, ses périodes difficiles, sa reconstruction, le regain d’intérêt de la Chine pour le BT, tout cela est relaté dans la fin de la seconde partie du livre. Vous l’aurez compris, ce second chapitre est une étude historique, fruit d’un long travail de documentation (voir biblio).

J’ai voulu écrire cette partie, plus ardue pour le lecteur, dans un
style naturel et laissant apparaître une progression dans le récit.

Le dessert, comme tous les grands desserts, plonge d’abord
l’assemblée dans un profond silence, un recueillement presque
méditatif, mêlé d’une certaine gêne, pour exploser ensuite en un
fou rire général et se terminer en une bonne humeur communicative.
Bref, je me suis beaucoup amusé dans le dernier chapitre et pour cause :

Dérision et autodérision étaient les fils conducteurs de ce pamphlet.
Il retrace l’étrange parcours que le BT connut en Occident. Au 19ème,
il fut recueilli avec ferveur par Helena Blavatsky, fille d’un colonel
tsariste, et mise en contact avec des maîtres tantriques dès son jeune
âge. Grâce à ses soins attentifs, les rites du BT vont servir, parmi
d’autres pratiques ésotériques, à calmer les frayeurs de la
bourgeoisie face à la montée du Socialisme.

Les successeurs de l’école de Théosophie fondée par Blavatsky ne
sont autres que les nombreuses nébuleuses du New Age qui, dès le
début du 20ème, défendront les thèses les plus « réactionnaires
» : nostalgie des époques révolues, retour vers la terre-mère,
culte de la race pure et des racines aryennes cachées dans les replis
de l’Himalaya… un langage que l’idéologie nazie n’aura pas beaucoup
de mal à récupérer avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale
.

Pour le Dalaï Lama qui débarque en Europe fin des années 70, il
valait mieux mettre ce passé récent au portemanteau des oubliettes.
Avec l’aide de son généreux sponsor étasunien, il s’y est pris
avec intelligence et patience : depuis 50 ans (un demi siècle !), la
même histoire du pauvre roi-dieu déchu de son trône par l’horrible
diable rouge à queue fourchue nous est servie au Mac Donald des mythes modernes, réveillant en nous l' archétype du bon père de
famille qui acquit sa liberté et celle de son clan grâce à l’exil
et à la souffrance, les mêmes clichés quant à la tolérance, la
compassion, le détachement qui seraient les qualités innées du BT, le
même déni systématique de l’histoire du Tibet, bref, le même
manque de discernement dès qu’il s’agit de la question tibétaine.

Pourtant, dès qu’on se demande les raisons qui ont poussé les
Etats-Unis à faire un tel cas de leur « citoyen modèle » (le
Dalaï Lama vient de recevoir, des mains de G.W.Bush, la médaille d’or
du meilleur citoyen américain, juste pendant que se tenait le congrès
quinquennal du PCC !),
la réponse est limpide : au lendemain de la «
Grande Guerre », il était une effigie idéale pour soutenir la lutte
contre le communisme chinois
. Puis, dans la foulée de la guerre du
Vietnam et du mouvement hippie, le Dalaï Lama a mis ses efforts dans un « retour aux sources du Bouddhisme », en nettoyant le BT de son aspect ésotérique et en le « philosophisant » (c’est depuis qu’on dit,
chez nous, que
le Bouddhisme n’est pas une religion mais une
philosophie). Cela permit aux semi bourgeois intellectuels et post-68,
que nous sommes, de ne plus « bêtement » croire en Dieu, mais
d’adhérer au nouvel « athéisme qui embrasse l’absolu ». Qui
plus est, le Bouddhisme, dans sa version dalaïste, ne demandait pas
d’engagement, ce qui convenait parfaitement à notre egotisme
.

Ce fut une étape délicate dans l’opération de séduction
qu’entreprit le BT sur l’Occident intellectuel, mais ce fut une
réussite, couronnée par un prix Nobel discerné au grand Dalaï en
’89, peu après les événements de la Place TianAnMen et la chute du
Mur de Berlin ! Réussite totale pour le Dalaï Lama, à tel point
qu’actuellement, une large majorité de la gauche intellectuelle, même
celle qui se dit « progressiste » ou, encore plus, celle qui se dit «
écologiste », et même en accord avec la droite (dont on ne peut pas
vraiment dire qu’elle soit intellectuelle) adhère sans réserve à
ses discours.

Mais si le Dalaï Lama met « l’Occident pensant » dans
sa manche en utilisant sa propre religion, n’est-ce pas pour mieux
servir les desseins des Etats-Unis : fragiliser la Chine, la déstabiliser de
l’intérieur par nos assauts incessants du « politiquement correct
», pendant que les troupes américaines installent leurs bases
militaires tout autour des frontières chinoises
.


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  ROBERT  REICH : 
LA  SITUATION  AUX  ETATS-UNIS EST  TRES  GRAVE  !

Robert Reich, professeur d’économie en Californie, est l’un des experts économiques de Barack Obama. Ancien conseiller au travail du président Bill Clinton, il est l’une des "têtes" de la bourgeoisie US. Le plus intéressant ici est ce qu’il dit de l’état d’esprit des américains actuellement. (n.d.l.r)

  Le Monde, 18 janvier 2008.

 
Croyez-vous que les Etats-Unis connaîtront cette année une récession ?

Robert Reich : Oui. La probabilité d’en avoir une est très élevée, car la confiance des consommateurs décline rapidement, les ménages ne peuvent plus emprunter, ils ne peuvent plus se financer en mettant en gage leur logement, ils sont très inquiets au sujet de leurs emplois. Nous avons tous les signes d’une récession.

  Sera-t-elle sévère ?

Il est trop tôt pour le dire. On ne sait toujours bas quelle est l’ampleur exacte de la crise de crédit. On ne cesse, depuis des mois, d’avoir de mauvaises surprises et de voir les banques réévaluer l’ampleur de leurs créances douteuses. On est loin d’être arrivé au bout de la phase de nettoyage. Et la récession va mécaniquement augmenter le nombre de crédits compromis. C’est potentiellement une situation vraiment grave.

  Que doivent faire la Réserve fédérale (Fed), l’administration et le Congrès pour soutenir l’économie ?

La Fed a signalé son intention de continuer à abaisser les taux d’intérêt, et le président George W. Bush ainsi que les parlementaires démocrates ont évoqué des aides fiscales, mais il faudra que cela soit très rapide. La stratégie à adopter par le gouvernement est assez simple. Premièrement, effectuer des dépenses sociales supplémentaires serait moins rapidement efficace que de diminuer immédiatement la pression fiscale (prélèvement à la source). Ensuite, plutôt que les riches, il faut surtout aider les gens ayant des revenus modestes et qui dépensent la plus grande part des aides reçues.

 
http://basacode.blogspot.com

Comment expliquez-vous que personne ne mesurait il y a encore six mois l’ampleur de la crise du crédit immobilier américain (subprimes) ?

Personne ne pouvait imaginer que les banques, qui investissaient autant d’argent, étaient aussi mal informées des risques qu’elles prenaient. Les agences de notation n’ont pas fait leur travail et ont mal mesuré les risques. Sans parler de leurs conflits d’intérêts. La façon dont les rémunérations sont déterminées dans les établissements financiers est aussi en cause. Elle encourage les prises de risque et pénalise peu les stratégies hasardeuses.

  Vous mettez en garde, dans votre dernier livre, contre l’opposition grandissante à la mondialisation dans la population américaine. Est-ce un phénomène lié à la conjoncture ou plus profond ?

C’est bien plus profond. C’est un rejet d’un système certes très favorable, depuis de nombreuses années, au consommateur et à l’investisseur, mais qui, en contrepartie, dépouille le citoyen du contrôle d’une partie de sa vie et affaiblit la démocratie. Les Américains sont aujourd’hui inquiets pour leur emploi, pour leur assurance-santé, pour leur retraite, pour la valeur de leur maison.

Ce que nous voyons aujourd’hui dans la campagne électorale présidentielle est un retour de bâton contre la mondialisation, le commerce international et l’immigration. C’est la première fois depuis la seconde guerre mondiale qu’aucun des deux partis n’a un candidat se disant favorable à une plus grande liberté du commerce. Nous voyons les prémices d’un retour de l’isolationnisme aux Etats-Unis.

 
 
http://basacode.blogspot.com


N’est-ce pas lié aussi aux erreurs commises par l’administration Bush ?

Bien sûr, mais c’est le rejet d’un phénomène qui existe depuis trois décennies et qui se traduit notamment par le creusement des inégalités. Le salaire moyen aux Etats-Unis ajusté à l’inflation est à peine supérieur à ce qu’il était en 1970. La mondialisation a seulement bénéficié aux nantis. Le un pour cent d’Américains les plus riches accapare aujourd’hui 20 % du revenu national, quand la moitié de la population ayant les revenus les plus faibles n’en reçoit que 12,6 %. Pour employer un terme français, cela est en train de miner notre "contrat social" et aussi notre démocratie.

Propos recueillis par Eric Leser.

 Source : Le Monde www.lemonde.fr

  Agences immobilières : la profession prédit de nombreuses fermetures en 2008, AFP, 18 janvier 2008.

     Immobilier Notaires : Au niveau des logements, la détérioration des prix semble s’accentuer.

    Crise mondiale : les banques, le brut et... l’emploi, par Fabio lo Verso.

    Fatal freinage aux Etats-Unis, par Joseph E. Stiglitz.

    La crise des subprime ou le nouveau nuage de Tchernobyl, par Philippe Cohen.

    Immobilier, subprime : les racines de la crise, par Michel Husson.

   (...) Plus généralement, durant ces semaines écoulées depuis mi août et qui se terminent peut-être en cette fin octobre 2007, tous les indicateurs passent au rouge -monnaies, prix des matières premières, etc. mais les bourses "tiennent" et c’est là, officiellement, l’essentiel.


http://voltairenet.org

Donc la musique sur les "fondamentaux qui sont sains" tente encore de s’imposer et les analyses convenues limitent la crise financière à l’ "affaire des subprimes", la qualifiant pour mieux se rassurer de "crise estivale".

Belle inversion idéologique, car la réalité est grosso modo tout le contraire : quand la surface et l’apparence semblent aller bien, les fondations sont rongées. La crise ne provient pas de la "finance" en tant que superstructure, elle concerne les fondations du capitalisme. Dans ces conditions, la "santé de la Bourse" n’a plus la signification qu’elle pouvait avoir autrefois. Elle signifie en fait redoublement de parasitisme envers le mode de production capitaliste lui-même ; la santé, à ce stade, c’est déjà la maladie. Mais il est vrai que pour les actionnaires, il ne s’agit pas seulement d’idéologie puisque tant qu’ils encaissent, tout va bien même si la maison brûle. (...)]

Subprimes, immobilier, faillites bancaires : retour sur la crise "financière", par Vincent Présumey.

  A LIRE : Note sur l’éclatement de la bulle immobilière américaine, par Isaac Johsua.

 

Dans une prochaine publication, je traiterai des finances mondiales. Petit aperçu :

Des fonds vautours s’attaquent aux pays les plus vulnérables

Les fonds vautours sont des fonds d’investissement privés qui rachètent à très bas prix, sur le marché secondaire de la dette, des créances sur des pays pauvres pour ensuite les poursuivre en justice afin d’obtenir le remboursement de l’intégralité des créances nominales majorées des intérêts de retard. Ces fonds vautours ont déjà mis la main sur près d’un milliard de dollars à l’issue de décisions de justice. La dernière en date a été rendue en avril dernier par la Haute Cour de Londres qui a condamné la Zambie à payer au fonds Donegal 17 millions de dollars pour une créance rachetée en 1999 à seulement 3 millions de dollars. Actuellement, pas moins de quarante procédures ont été déclenchées contre vingt pays, essentiellement en Afrique mais aussi en Amérique latine. La République démocratique du Congo totalise à elle seule huit actions en justice dont cinq ont déjà débouché sur une condamnation de l’État congolais. Autre exemple, le fonds américain Kensington réclame devant les tribunaux états-uniens 400 millions de dollars au Congo-Brazzaville pour une créance rachetée à 10 millions de dollars. En l’état actuel du droit et de la jurisprudence, il y a de fortes chances que les juges états-uniens rendent encore une décision favorable à ces fonds vautours.
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AUTRES  BLOGS  d' Eva,  R-sistons :

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C O M M E N T A I R E S    :   I C I

(avec articles sur la crise financière aux E.U.)


 

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commentaires

E
BonjourMerci de ta visite, tu as un nom qui fleure bon l'Espagne.... ou tout au moins le Sud !Tu mets le lien que tu veux - je ne l'ai pas vu pour le moment sur ton blog !Il y a de belles photos du Vietnam, beaucoup de poésie. Je suis une artiste avant tout, alors je suis sensible. Et slave.Bien à toi, Eva
C
Bravo pour cet blog de resistance à Napoléon le Nabot.Je ajoute à mes liens, si vous voulez bien.Chris-Tian Vidal.
E
<br /> <br /> <br /> press x to close<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Charte <br /> <br /> <br /> Contact <br /> <br /> <br /> <br /> Recherche<br /> <br /> <br /> <br /> Menu principal<br /> <br /> <br /> Fondements | <br /> Comment agir ? | <br /> Alternatives | <br /> Visions & réflexions | <br /> Pierre Rabhi | <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Fondements<br /> Fondements<br /> <br /> <br />  <br /> Qui sommes-nous? <br />  <br /> Charte pour la terre et l'humanisme <br />  <br /> Extraits du manifeste <br />  <br /> Constats <br />  <br /> Propositions <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Fondements<br /> <br /> De la logique du profit à la logique du vivant<br /> Le modèle sur lequel est organisé le monde d’aujourd’hui, reposant sur l’idéologie du « toujours plus » et de la croissance indéfinie, révèle de plus en plus son caractère destructeur.<br /> Au Nord comme au Sud, inégalités, famines, malnutrition, maladies, exclusion, violence, mal-être, insécurité…etc. ne cessent de s’aggraver et s’accompagnent de dommages considérables infligés à la nature : pollution des sols, des eaux, de l’air, épuisement des ressources vitales, réchauffement climatique, désertification…etc.<br /> Impossible à généraliser sans dépôt de bilan planétaire, ce modèle n’est pas aménageable et un changement de paradigme est indispensable. Il est urgent de passer de la logique du profit à la logique du vivant en plaçant l’Humain et la Nature au cœur de nos préoccupations et tous nos moyens et compétences à leur service.<br /> Agroécologie, sobriété heureuse, relocalisation de l’économie, éducation des enfants…etc. des alternatives concrètes et réalistes existent. Il nous incombe d’en prendre conscience, de mesurer notre responsabilité et d’entamer librement notre propre transformation.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'argent ne se mange pas...<br /> <br /> <br /> Quand le dernier arbre aura été coupé,Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,Quand le dernier poisson aura été attrapé,Seulement alors, l'Homme se rendra compte que l'argent ne se mange pas...Prophétie indienne.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Contact_________________________________________________________ <br /> <br /> On vient de m'envoyer ça, cela illustre ! Eva<br />
E
Ah, amis, vous citez les Amerindiens, mes préférés, quelle sagesse ! Quelle poésie ! Inspirons-nous en ! Faisons notre part, modestement,pour ré-humaniser le monde, le ré-enchanter.Je vous embrasse Eva
F
Reçu, de JP, ce très joli message :<br /> Le colibri fait sa part...<br /> L’humanité est-elle encore en mesure d’orienter son destin vers<br /> l’indispensable humanisation, à savoir construire le monde avec ce<br /> qu’elle a de meilleur pour éviter le désastre du pire ? Cette question<br /> se pose à la conscience de chacun d’entre nous. En dehors des grandes<br /> décisions politiques que les états doivent prendre et pour lesquelles<br /> nous devons militer, il nous appartient à titre individuel de faire<br /> tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous<br /> l’enseigne la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l’ «<br /> oiseau mouche », ami des fleurs…<br /> « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous<br /> les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre.<br /> Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau<br /> dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou,<br /> agacé par ses agissements dérisoires, lui dit « Colibri ! Tu n’es pas<br /> fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le<br /> feu ?! » Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma<br /> part ».<br /> Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le voulons bien.<br /> <br /> « Nous devons être le changement que nous voulons pour le monde ». GandhiBises

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