La photo que vous voyez représente le quartier général des Ching-A-Ling, le motor-cycle gang rival des Hell's Angels, à New York. C'est la bâtisse la plus haute, partiellement repeinte en blanc. Je cherchais des photos pour illustrer, l'autre jour, mon article sur les gangs de rues et sur les jeunes des banlieues, elles sont arrivées seulement maintenant. C'est mon ex-mari qui les avait prises, lorsque nous avons séjourné ensemble dans le Bronx, au milieu des gangs de rues.
Même les sauvages américains ont compris qu'il vaut mieux se rapprocher des habitants que l'on surveille... faire de la prévention plutôt que de la répression seulement.
Voilà pour les photos. De mon gentil correspondant Igor, à l'autre bout du monde, j'ai reçu quelques informations piquantes, je vous les soumets, ainsi qu'un article illustrant à nouveau l'enfer que vivent les Palestiniens : et par exemple, les familles sont séparées, et les paysans privés de leur lieu de travail. Il faut le voir, et le lire, pour le croire.
L'imagination des hommes ne connaît pas de limites pour faire souffrir leur prochain.
Bonne lecture, et à très bientôt. Ici, à quelques kilomètres de l'Espagne, il a neigé ; Je nourris les animaux errants avec encore plus d'énergie. Bonsoir ou Bonjour, votre Eva. N'oubliez pas de vous abonner à ma prose (newsletters à droite, gratuit), de recommander ce blog original, parfois inattendu, toujours offensif - contre les puissants qui nous gouvernent afin de satisfaire leurs seuls intérêts démesurément égoïstes -, enfin de visiter le Forum pour la Paix, en lien sur mon blog.
Attention ! Mon prochain article, ou le suivant, (vous le reconnaîtrez, car il commencera par ces mots : Exclusif ! Danger...), apportera une contribution décisive à la réflexion sur les dangers qui menacent notre société.
Tags : Gangs, Brigade anti-gang, New-York, Bronx, police, Sarkozy, Ching-A-Ling...
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Et voici, avant tout, des conseils pour les blogueurs. Vous en êtes ? Alors, lisez...
NOX , sur http://come4news.com
FORUMS ET BLOGS FACE A LA LOI !
Blogs, forums, commentaires d'articles, le Web permet à tout un chacun de publier ce qu'il veut sur le Web et certaines personnes profitent de ce média pour dépasser les bornes. Que dit la loi ?
Ces dernières années, le web s'est démocratisé et la plupart des citoyens sont en mesure de publier leurs opinions, leurs pensées ou leurs croyances, avec une extrême facilité. Les forums et autres plate-formes participatives poussent comme des champignons, la plupart des journaux permettent aux lecteurs de commenter et les réponses sur les blogs, sont autant lues que les billets eux-même.
Oui, mais... Cette démocratisation et le pseudo-anonymat dont bénéficient les internautes, amènent certains individus à dépasser les bornes. Insultes, menaces, diffamation, il ne faut pas oublier qu'Internet n'est pas une zone de non-droit et que ces délits sont punissables...
Il ne faut pas non plus oublier que la fameuse "liberté d'expression" à laquelle beaucoup se raccrochent pour se dédouaner, dit bien que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi" (déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 10 Août 1789)
La loi LEN du 21 juin 2004 soumet désormais toute publication internet aux mêmes lois que les publications papiers, c'est à dire à la loi sur la Presse de 29 juillet 1881.
En clair : Vous êtes civilement et pénalement responsables des propos que vous diffusez sur internet.
Les délits les plus souvent rencontrés sont :
- - La diffamation : définit comme « toute allégation ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps constitué auquel le fait est imputé »
- - L'injure : définit comme : « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne referme l’imputation d’aucun fait »
Ces actes sont passibles de 1 an de prison et/ou 45 000 euros d'amende pour la diffamation, et de 12 000 euros d'amende pour l'injure publique.
Sachez qu'en plus de votre responsabilité, la responsabilité du responsable du site, blog, ou forum, est également engagée. Si un lecteur utilise les commentaires pour insulter un journaliste ou un autre lecteur ayant commenté cet article, non seulement sa responsabilité est engagée, mais en plus, le propriétaire du site peut également être considéré comme responsable du contenu diffusé.
La période de prescription est de 3 mois. Avant ces 3 mois, il est tout a fait possible de porter plainte contre un internaute.
En conclusion : réfléchissez bien avant d'écrire !
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de poly-tics : votre pouvoir d'achat dégringole !
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D'igor : LA CIA transporte de la cocaïne !!!
Un jet Gulfstream II appartenant à la CIA s’est écrasé au Mexique
avec plus de 4 tonnes de cocaïne à bord. Heureusement, la cocaïne a
été retrouvée intact.
Le crash aurait eu lieu fin Septembre et n’a pas été éventé par
les autorités américaines qui préféraient rester discrètes sur le
sujet.
Un jet de la CIA transportant à bord une saisie de 4 tonnes de cocaïne
réalisée en Colombie s’est écrasée à l’atterrissage dans
l’état du Yucatan au Mexique. Tout le monde en est sorti vivant, quand
à la cocaïne, il a fallu retrouver les paquets dans cet endroit
verdoyant.
NARCOTRAFIC d’ETAT
Pourquoi fallait-il transporter cette "marchandise" pour la détruire aux USA ???
Ces messieurs de la CIA ont-ils demandé l’autorisation à ceux du DEA ?
Ou les trafics sous couvert auraient-ils repris ?
D’ailleurs, ont-ils un jour cessé ?
Le plus ironique, dans cette histoire, c’est que ce jet Gulfstream II
avait été utilisé à plusieurs reprises pour transporter des
prisonniers emmenés à Guantanamo.
http://www.surftheinfo.com/spip.php?page=article&article=606&lang=fr#f
orum1573
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Envoyé par igor : Sarkozy, communication d'abord !
Photo à l’appui, la presse française a largement relayé la baignade
médiatique du super ministre français de l’écologie dans un lagon
exotique de Bali pour y planter un corail.
Bali-Borloo dans son bateau…
Force est de constater qu’une fois de plus le gouvernement privilégie
la communication à l’action, au moment où le sommet de Bali sonne
comme un échec retentissant du fait des amis américains de N. Sarkozy.
Ne soyons pas dupes ! Sur le fond, ce petit coup médiatique ne vise
qu’à masquer l’inutilité de ce ridicule ministricule en caleçon
bleu. Une seule consolation, toutefois.
Après avoir eu le privilège insigne d’admirer la blancheur
celluliteuse de la sirène gouvernementale, les Français auront pu
constater que, contrairement à ce qu’affirment certains esprits
médisants, M. Borloo aime aussi l’eau.
Avec une photo, Borloo fait son cinéma
Pour autant, personne ne peut se satisfaire de ces démonstrations de communications permanentes,
inutiles et obscènes qu’un certain Bernard
Kouchner nous avait déjà servies un sac de riz sur le dos.
Les Français ne sont pas des enfants auxquels il suffit de raconter une
belle histoire pour les endormir.
Olivier carer
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Et là, c'est le Figaro International qu' Igor a sélectionné pour mes lecteurs :
http://www.lefigaro.fr/international/2007/12/15/01003-20071215ARTFIG00131-
Israel-confronte-a-une-montee-du-racisme-.php
Montée du racisme en Israël !
ISRAËL pensait que son passé l’avait placé à l’abri de tels
phénomènes, mais découvre soudainement que le racisme et la
discrimination sont de plus en plus répandus en son sein. Précédée
d’une série d’actes d’antisémitisme et de discriminations à
l’encontre de la minorité juive éthiopienne, la publication d’un
rapport sur la montée du racisme en Israël a provoqué un débat
particulièrement vif cette semaine.
Selon un sondage effectué par l’Association israélienne pour les
droits civiques (ACRI), 75 % de la population juive d’Israël refuserait
d’habiter le même immeuble qu’un Arabe, 50 % estiment que les Arabes
ne méritent pas d’avoir les mêmes droits que les autres citoyens.
Deux tiers des jeunes sont persuadés que les Arabes sont moins
intelligents, pas instruits, sales et violents. Jusqu’à présent, ces
préjugés contre la minorité arabe d’origine palestinienne ayant
choisi de rester en Israël après la création de l’État juif en
1948 étaient considérés comme un mal inévitable. Et ils n’avaient
jamais soulevé l’indignation des plus hautes autorités de l’État.
« La population arabe d’Israël ne peut plus vivre ainsi et la
population juive d’Israël ne peut pas continuer de vivre avec de telles
statistiques », a réagi le ministre israélien arabe des Sports et de
la Culture, Ghaleb Majadle. Le ministre de la Construction et du
Logement,
Ze’ev Boim, a critiqué le rapport. « Comme ils sont minoritaires,
alors tout est la faute de la majorité juive , juge-t-il. Les droits
civiques doivent être les mêmes pour tous. Nous devons nous demander :
que se passe-t-il de leur côté, quel est le comportement de la
minorité vis-à-vis de la majorité ? Est-ce que les Juifs peuvent
entrer et vivre dans des immeubles ou même des quartiers habités par
les Arabes ? »
Les Juifs d’Éthiopie discriminés
Les préjugés ne se limitent plus à la minorité arabe, qui compte
aujourd’hui 1,2 million de personnes. Ils touchent aussi les Falachas,
les Juifs d’Éthiopie dont Israël a sponsorisé l’immigration
depuis trente ans. Ces dernières semaines, les médias israéliens ont
fait état de plusieurs cas de « ségrégation » dans le système
scolaire. Ainsi, une école religieuse de Petah Tikva, une banlieue
déshéritée de Tel Aviv, a dispensé des cours séparément à
quatre élèves d’origine éthiopienne nés en Israël. Leurs
récréations n’avaient pas lieu à la même heure que les autres
élèves. Motif : ils n’étaient pas jugés suffisamment religieux.
Le premier ministre, Ehoud Olmert, s’est dit choqué. « Le sentiment
d’injustice qu’ont les Juifs éthiopiens n’est pas détaché de la
réalité, a-t-il dit. Nous devons changer cette réalité. » Tzippi
Livni, la ministre des Affaires étrangères, a dénoncé les
discriminations contre les Falachas sur le marché du travail et pour
les locations d’appartement.
La multiplication des agressions antisémites contre les Juifs
ultraorthodoxes, perpétrées par la forte minorité d’origine russe
au cours de l’année passée, avait fait surgir le débat sur la
nécessité d’élaborer une loi punissant les crimes antisémites et
les actes racistes. S’estimant vacciné contre de telles dérives en
raison de son passé, l’État hébreu n’avait pas jugé
nécessaire de voter de telles lois jusqu’à présent .....
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L'ARCHE DE ZOE : REVELATIONS SULFUREUSES !
Parmi les références données par Igor, il y a cet article,
sur http://borislelay.canalblog.com
François Nagy Bocsai Sarközy
Par nos contacts, nous avons appris quelques faits troublants par rapport à l'affaire dite "de l'arche de Zoé". Parmi les accusés, figure une certaine Stéphanie Lefebvre, directrice adjointe d'une entreprise pharmaceutique du nom de "Parisbiotech". Le site de l'association "Arche de Zoé" proposait jusqu'à peu une adresse mail qui aboutissait directement auprès de cette entreprise(lefebvre.s@parisbiotech.org). Il se trouve que dans le conseil d'évaluation de cette entreprise se trouve un certain François Sarközy, cadet du président actuel, qui y siège pour AEC Partners (entreprise pharmaceutique). On rappelle qu'officiellement l'état français "n'était au courant de rien", bien que des éléments aient prouvé par le canard enchaïné que ce dernier connaissait la démarche voire l'assistait. François Sarközy est pédiatre de formation et évolue dans le domaine du médicament depuis 2001, notamment autour de la lutte contre la résistance des virus aux antibiotiques.
Présentée du nom de "Children Rescue" au Tchad, l'association-vitrine opérait depuis la Suède pour le compte de l'association "Arche de Zoé". Stéphanie Lefebvre était par ailleurs spécialiste des montages financiers pour son entreprise. On supposera que son expérience fût assez précieuse pour affrêter un avion et son équipage à destination de l'Europe ainsi que de s'assurer l'appui de l'armée française.
On a su depuis que les enfants avaient des familles et qu'ils ont été soustrait de force pour les emmener en Europe moyennant finances par des familles d'accueil. En plus du trafic d'enfants, y avait-il une opération liée aux multinationales du médicament avec l'aide de l'état français ?
Les autorités tchadiennes mises au courant, ont écrit une lettre au président de la république française pour en savoir plus ces faits nouveaux.
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www.info-palestine.net
Occupés
" Être palestinien, c’est se heurter à des limites à chaque moment de sa vie. On nous barre le chemin dans tous les domaines : nous perdons notre emploi, nous ne pouvons pas voyager librement, nous sommes séparés de notre famille. Être palestinien, c’est être privé de nombreuses choses qui, pour les autres, sont tout à fait normales."
(Mohammed, de Jérusalem)
Dans l’ensemble des territoires palestiniens occupés, aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie, les Palestiniens luttent quotidiennement, simplement pour vivre : ils sont empêchés de faire ce qui constitue la trame quotidienne de l’existence de la plupart des gens. Sur le plan humain, les territoires palestiniens sont plongés dans une grave crise, car des millions de personnes se voient privées de leur dignité. Pas de temps en temps, mais chaque jour.
Pour les Palestiniens, rien n’est prévisible. Les règles peuvent changer d’un jour à l’autre, sans préavis ni explication. Ils vivent dans un environnement arbitraire, s’adaptant constamment à des circonstances sur lesquelles ils n’ont aucune influence et qui réduisent de plus en plus le champ de leurs possibilités.
Piégés dans la bande de Gaza
"Même après leur retrait de Gaza, ils ne nous ont pas laissés tranquilles, ils reviennent de temps en temps raser nos terres, arracher nos arbres et détruire nos maisons. En plus, ce n’est que lorsqu’ils vous tirent dessus que vous savez que vous êtes dans la zone tampon."
(Saleh, un agriculteur de Gaza)
Alors que la bande de Gaza reste bouclée, le conflit entre les militants palestiniens et Israël se poursuit inexorablement. Les premiers lancent des roquettes presque chaque jour sur Israël, et l’armée israélienne fait de profondes incursions dans la bande et mène des frappes aériennes et des attaques depuis la mer. La population civile est prise au piège, sans moyen de s’échapper et elle subit aussi les effets de heurts constants entre Palestiniens.
Depuis les violents affrontements qui ont opposé le Hamas aux forces affiliées au Fatah et la prise de pouvoir du Hamas en juin de cette année, les points de passage restent fermés pour la plupart des habitants de Gaza. Il est devenu pratiquement impossible d’aller étudier ou de se faire soigner en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, en Israël ou à l’étranger, sauf pour les patients qui ont besoin d’un traitement vital. Mais même eux ne sont parfois pas autorisés à partir.
Depuis son retrait unilatéral en 2005, Israël a progressivement établi une zone tampon le long de la clôture qui entoure Gaza, zone qui empiète sur le territoire déjà exigu et surpeuplé de la bande, avec de lourdes conséquences pour la population. L’extension mal définie de cette zone tampon fait perdre de plus en plus de terres agricoles et met en danger ceux qui s’en approchent de trop près. Effectivement, il arrive souvent que des habitants de Gaza soient tués, blessés ou arrêtés lorsqu’ils se trouvent à proximité de la clôture.
Assez pour survivre, pas assez pour vivre
"Il est difficile de trouver certains types de médicaments, par exemple les antibiotiques. Nous n’avons plus du tout de céréales et, ces jours-ci, il est très dur de se procurer du lait en poudre pour bébés. Quand on en trouve, il est trop cher pour la plupart des gens, parce que son prix a énormément augmenté."
(Dr Salah, pharmacien à Gaza)
L’inquiétude des habitants de Gaza croît au fur et à mesure que les rayons des épiceries se vident en raison du bouclage. Les prix sont montés en flèche, et les rares produits qui entrent dans Gaza sont pratiquement inabordables. Les prix de nombreuses denrées alimentaires, comme le poulet, ont au moins doublé ces quatre derniers mois, car les stocks diminuent et ne sont pas réapprovisionnés.
Selon le Programme alimentaire mondial, quelque 80 000 habitants de Gaza ont perdu leur emploi depuis juin 2007, faisant encore grimper un taux de chômage déjà élevé : environ 44% de la population active est actuellement sans travail. De nombreuses industries locales ont dû fermer leurs portes et licencier leur personnel, car 95% de la production locale dépend des importations de matières premières provenant d’Israël. Israël a limité les importations à ce qu’il estime être des "biens essentiels" - principalement des produits alimentaires de base - , alors que d’autres articles indispensables au fonctionnement de l’industrie ou à la réparation des infrastructures ne peuvent pas pénétrer dans la bande de Gaza.
Diminution de la production agricole
"D’abord, ils ont pris du terrain pour la route, puis ils en ont repris pour la zone de sécurité le long de la route, ensuite ils ont détruit ma maison parce qu’elle était trop proche de la zone de sécurité. Maintenant, ils ont à nouveau tout rasé. Il ne me reste rien."
(Abdul, Gaza)
Les agriculteurs de Gaza se souviennent que dans un passé récent, leurs terres étaient vertes et fertiles. Les abondantes récoltes d’agrumes et d’olives étaient exportées en Cisjordanie et en Israël. Aujourd’hui, une grande partie de leurs terres ont été rasées et les arbres déracinés lors des fréquentes incursions militaires.
Quelque 5 000 producteurs agricoles qui font vivre leur famille grâce aux exportations de tomates, de fraises et d’œillets vont voir leurs ventes s’écrouler - une perte de 100%. La récolte de ces cultures importantes a commencé en juin, mais à cause de l’embargo sur les exportations, les produits pourrissent dans des conteneurs aux points de passage.
Détérioration des infrastructures
"Nous ne savons pas comment cela va finir. Les hôpitaux se battent pour avoir des réserves suffisantes de combustible ; s’ils viennent à en manquer, ce sont les blanchisseries des hôpitaux qui seront rationnées les premières. Ensuite, ce sera l’équipement médical. Et ce ne serait que le début d’une fin terrible."
(Abu Hassan, Gaza)
Les infrastructures de la bande de Gaza sont dans un état précaire. Il y a environ huit mois, les digues d’un bassin contenant des centaines de milliers de litres d’eaux d’égout non traitées se sont rompues, dans le nord de Gaza. Les eaux usées ont inondé un village bédouin, tuant cinq personnes, en blessant 16 autres et détruisant les maisons de milliers d’habitants. Aucune réparation importante n’a encore pu être faite en raison du manque de fonds et des restrictions permanentes imposées par Israël sur les importations de pièces détachées.
Le fonctionnement de services de base tels les hôpitaux et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux usées dépend de leur raccordement au réseau électrique. Si le réseau ne parvient pas à fournir l’énergie nécessaire, tous les services essentiels seront touchés.
Depuis que la centrale électrique de Gaza a été largement détruite par des frappes aériennes de l’armée israélienne en juin 2006, elle ne fonctionne plus qu’à environ la moitié de sa capacité normale. L’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza est précaire, non fiable et dépend de sources extérieures. Dans son état actuel, il est insuffisant pour satisfaire les besoins de la population.
En conséquence, des infrastructures essentielles telles que les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau ou d’assainissement sont obligées d’utiliser des générateurs de secours. Le fait de devoir compter sur des générateurs est risqué et engendre à son tour de nouvelles dépendances par rapport au carburant et aux pièces détachées, outre une augmentation des frais d’exploitation. Les restrictions actuelles à l’importation empêchent la livraison du carburant et des pièces détachées indispensables, et des services vitaux risquent de s’effondrer complètement.
Une vie de restrictions en Cisjordanie
"Avant, je travaillais sur le marché de Naplouse. Mais depuis 2002, à cause du bouclage de la ville, j’ai dû aller installer ma boutique sur le marché de Beita, à 12 km de chez moi. Avec le point de contrôle, il me fallait deux heures pour aller travailler. Alors j’ai dû aller habiter à Beita et je ne rends visite à ma famille que le mercredi, quand le marché est fermé. Mes enfants me manquent."
(Murad, district de Naplouse)
— Accès aux terres
En Cisjordanie aussi, la situation se détériore chaque jour sur le plan humanitaire. Les Palestiniens assistent impuissants à la confiscation de leurs terres. Au cours des années, les colonies et les routes israéliennes se sont étendues, envahissant de plus en plus des terres qui étaient cultivées par les mêmes familles depuis des générations.
Depuis la construction de la barrière de Cisjordanie, qui pénètre profondément en territoire palestinien, de grandes étendues de terres agricoles sont devenues inaccessibles aux paysans, la barrière séparant de nombreux villages de leurs terres. L’été dernier, des agriculteurs ont regardé, impuissants, brûler leurs oliviers dont ils étaient séparés par la barrière. Ils ne pouvaient pas accéder à cette zone, parce qu’il n’était pas prévu d’ouvrir le portail à ce moment-là ou parce qu’ils n’avaient pas le permis approprié. Certains arbres avaient mis plus de cinquante ans à atteindre la taille qu’ils avaient alors - deux générations de travail et de soins perdus en une seule nuit.
Pour obtenir les permis lui permettant d’avoir accès à ses propres terres, un paysan doit trouver son chemin dans un labyrinthe bureaucratique où on lui demandera de présenter toute une série documents attestant sa résidence et le fait qu’il est propriétaire des terres. La plupart des agriculteurs passent des heures dans les bureaux de l’administration civile israélienne pour essayer d’obtenir ces permis. De nombreuses demandes sont finalement rejetées pour raisons de sécurité, par exemple parce qu’à une certaine époque un membre de la famille a séjourné dans une prison israélienne.
— Accès aux routes
"Nous avons été réveillés par la lumière des flammes. Nous sommes sortis en courant et avons vu que nos oliviers brûlaient. Les pompiers n’arrivaient pas à atteindre les champs parce que le portail de la barrière était fermé. Nos champs sont derrière la barrière de Cisjordanie et nous ne pouvons pas y aller tous les jours, alors nous n’avons pas pu les nettoyer comme il aurait fallu. Cette nuit-là, nous n’avons rien pu faire d’autre que les regarder brûler, parce que le portail était fermé."
(Agriculteurs de Beitunia, district de Ramallah)
En Cisjordanie, de nombreuses routes qui reliaient des villages palestiniens à des villes voisines sont maintenant barrées par des blocs de béton, des fossés, des remblais ou des grilles métalliques. Ces obstacles coupent les Palestiniens de leurs terres, de leurs sources d’eau et même de leurs décharges. Ils érigent une séparation entre les villages et les villes, entre les communautés et entre les districts.
Les habitants de Cisjordanie regardent depuis leurs maisons les Israéliens utiliser des routes fraîchement goudronnées, construites sur des terres palestiniennes, reliant les colonies israéliennes entre elles et assurant une liaison confortable avec Jérusalem et Tel Aviv. Les Palestiniens, eux, doivent utiliser des pistes en terre battue et faire de longs détours pour atteindre leur école, leur lieu de travail, les hôpitaux et les lieux de culte, ou simplement pour rendre visite à leurs proches et leur amis.
Les 177 000 habitants de la ville autrefois prospère de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, n’ont que deux routes pour sortir de la ville. Ils n’ont pas le droit de conduire leur voiture en direction du sud et doivent pour cela prendre des taxis, ce qui grève encore leurs ressources économiques déjà limitées.
Harcèlement par les colons
"J’ai dû construire une haute clôture autour de ma maison pour protéger mes enfants, parce que des colons leur jetaient des pierres lorsqu’il jouaient dehors. Ils nous lancent des pierres tout simplement parce que nous continuons à vivre sur notre terre et que nous ne voulons pas partir."
(Anwar, de Hébron)
Les Palestiniens qui vivent à proximité des colonies israéliennes ont non seulement été dépossédés de leurs terres, mais sont souvent harcelés par les colons. En Cisjordanie, le nombre d’agressions dont sont victimes des civils n’a cessé de croître. Les informations que le CICR a réunies sur le terrain indiquent que le nombre de délits a plus que triplé au cours des cinq dernières années ; par contre, la police mène rarement une enquête jusqu’au bout et dans la plupart des cas, elle conclut que « les coupables n’ont pas pu être identifiés ».
Un appel pour une vie digne
Jour après jour, la dignité des Palestiniens est foulée aux pieds, en Cisjordanie comme à Gaza.
Les mesures de sécurité très dures prises par Israël ont un coût énorme en termes humanitaires, laissant à ceux qui vivent sous l’occupation juste de quoi survivre, mais pas assez pour vivre une vie normale et digne.
Israël a le droit de protéger sa propre population civile. Cependant, il devrait toujours y avoir un juste équilibre entre les légitimes préoccupations sécuritaires d’Israël et la protection des droits et libertés des Palestiniens vivant sous occupation. Jusqu’à présent, cet équilibre n’a pas été trouvé.
Les 1,4 million de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza continuent à payer de leur santé et de leurs moyens d’existence le prix du conflit et des restrictions économiques. Couper l’approvisionnement en électricité et en combustible ne fait qu’aggraver encore leur souffrance, et c’est contraire aux principes humanitaires fondamentaux.
En Cisjordanie, la présence des colonies israéliennes influe sur tous les aspects de la vie des Palestiniens et entraîne la perte de vastes étendues de terres et d’importants revenus, sans parler de la violence récurrente des colons. D’épuisantes restrictions de circulation entravent l’accès au travail et ont causé des taux de chômage et de pauvreté sans précédent.
Seule une action politique rapide, innovatrice et courageuse pourra changer la dure réalité de cette longue occupation, assurer au peuple palestinien le retour à une vie économique et sociale normale et lui permettre de vivre dans la dignité.
le 12 décembre 2007
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KADHAFI... et la journée mondiale des droits de l'homme
(qu'on a oublié de célébrer, évidemment, on a préféré s'en prendre à Kadhafi, c'était de bon ton...)
Lisez l'article !
http://stanechy.over-blog.com
Encore un exemple de désinformation. Basta !
tiré de http://sego-dom.over-blog.com
Quand Reuters, repris par Le Monde, le Nouvel Obs... désinforment dans des dépêches sur les propos tenus par Ségolène Royal dans l'émission politique de Canal+ le dimanche 9 décembre 2007.
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Eutrophisation par les médias :
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Jacques Peskine (Union syndicale de la Production audiovisuelle) s'inquiète des projets gouvernementaux qui devraient modifier les relations entre les chaînes de télévision et les producteurs.
Il ne pense pas que l'Elysée le soutiendra : «Sarkozy se fout de la culture. Et il se contrefout que cela se sache. On n'a jamais vu cela chez aucun des présidents de la République.»