9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 22:54


302.jpgBonjour,

Jamais une telle menace n'a pesé sur les hommes. Et pourtant, d'ici quelques semaines, il sera trop tard. Des fous, tant évangéliques que sionistes, comme Bush, Dick Chesney, Sarkozy ou Kouchner, s'apprêtent à allumer la mèche qui va embraser la planète entière. Lisez ces articles, et vous comprendrez quelles menaces pèsent sur le monde. 

Bush, interviewé par Patrick Poivre-d'Arvor, ose dire que l' Iran représente une menace pour la paix dans le monde. Pourtant, qui va faire la guerre ? Sincèrement, je vous pose la question : Est-ce que cet homme a toute sa raison ? De hauts responsables du Renseignement et de l'Armée lui déconseillent de se lancer dans une nouvelle aventure. Et il s'entête, avec la cohorte d'illuminés autour de lui, grossie du renfort du tandem Sarkozy-Kouchner.
 
Est-ce que nous pouvons faire confiance à ces Rambos pour diriger les affaires du monde ? Sarkozy et Bush ne pensent qu'à montrer leurs muscles; la diplomatie, pour eux, n'existe pas. Il y a un problème ? On sort son colt. On dégaine le premier. Tant pis pour les dégâts, ils s'en foutent éperdûment. Savez-vous ce que je viens de lire ? " En cas de sanctions internationales, l' Iran ne pourra pas tenir longtemps. C'est pourquoi, beaucoup d'observateurs pensent que les dirigeants de la République Islamique cherchent un affrontement qui leur donnerait une nouvelle popularité et qui justifierait les sacrifices dans la population. Ils préfèrent un affrontement ouvert plutôt que des sanctions qui les affaiblissent " .(http://abonnes.lemonde.fr) Eux aussi s'en foutent; Le bonheur des peuples dont ils assument la charge, c'est bien le moindre de leurs soucis ! Tout le monde n'est pas Chavez et Kichner. Honte à tous ces dirigeants !

Et à Guantanamo, on continue à détenir des prisonniers sans inculpation ni procès, même des journalistes ! Les Américains sont des hors-la-loi, comme d'ailleurs leurs amis Israéliens;  Ce sont les bourreaux des peuples ! Quand
seront-ils poursuivis pour leurs innombrables crimes ? Plus de tapis rouge pour eux, l'opprobe ! Et l'opprobe aussi pour les médias complices !

Mes amis, il est encore temps d'arrêter la main des illuminés et des irresponsables qui ont droit de vie et de mort sur les peuples ! Si nous nous taisons, si nous ne faisons rien, nous serons complices de l'apocalypse prévue (toutes les analyses vont dans le même sens) fin décembre ou début janvier.

Alerte ! Nous sommes au bord de l'abîme !

J' exhorte tous les Internautes à lancer un appel pour que les citoyens du monde entier, le même jour, défilent en exigeant la destitution de ces fous, et leur jugement devant un tribunal. Ils ont assez sévi ! Maintenant, ils parlent sans état d'âme de guerre mondiale ; eh bien, déclarons-leur la guerre !

Il faut que la révolte des citoyens éclate comme un coup de tonnerre, il faut que l'on voie leur détermination à empêcher la boucherie qui se prépare. Les peuples ont leur mot à dire ! Ils ne peuvent se laisser égorger impunément ! Sortons tous en même temps avec des pancartes " Jugeons les criminels de guerre " ! Refusons de fabriquer et de transporter les armes qui vont déclencher la solution finale ! Nous avons pour nous le nombre ! Levons-nous, et crions notre fureur ! N'attendons pas que le monde soit un immense champ de ruines !!!

Alerte ! Le compte à rebours a commencé ! 

Eva
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TAGS: Guerre, Bush, Sarkozy, République  islamique, Chavez, Kirchner, Dick Chesney, Guantanamo, Amérique., Patrick Poivre-d'Arvor..

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Daniel Ellsberg : aux USA un coup d’état a eu lieu - http://abonnes.lemonde.fr

17 octobre 2007

Daniel Ellsberg est l’homme qui a révélé à l’Amérique les Dossiers Secrets du Pentagone, durant la guerre du Vietnam. 35 ans plus tard, il s’inquiète des dérives autoritaires de l’exécutif, et appelle ses concitoyens à faire barrage à la coterie qui s’est saisi des leviers de l’état et s’apprête à nouveau à entrainer le pays dans une guerre catastrophique contre l’Iran.

Daniel Ellsberg, 20 septembre 2007

Discours prononcé à l’American University.

Je pense qu’il n’y a pas de priorité plus urgente que de prévenir une attaque contre l’Iran qui s’accompagnerait, je le crois, d’un nouveau changement dans l’exercice du pouvoir aux USA ayant pour effet de nous conduire vers ce que j’appellerai un état policier.

S’il se produit un nouveau 11 septembre sous ce gouvernement, cela signifiera qu’ils utiliseront à plein l’appareil policier qui a été patiemment construit, largement en secret tout d’abord, mais finalement révélé, connu et accepté par les élus Démocrates du Congrès et par les Républicain (..).

Restera t-il un domaine où la surveillance de la NSA sur les citoyens pourrait encore s’accroître ? Ils peuvent ou pas avoir atteint les limites de leurs capacités technologiques aujourd’hui. Mais si ce n’est pas le cas, cela le deviendra après un nouveau 11 septembre (..)

.

Il m’est assez difficile de dissocier ces deux circonstances. Elles pourraient advenir ensemble : soit un autre 11 septembre ou une attaque contre l’Iran dont les réactions contre Israël, nos navires, nos troupes en Irak, et peut-être dans ce pays, justifieraient l’entière panoplie de mesures qui ont été préparées, légitimées, et jusqu’à un certain point promulguées sous la forme de lois.

Nous avons à faire au gouvernement à une équipe malfaisante très particulière, même du point de vue des Républicains.

Le Prochain coup d’état

Permettez moi d’être direct et de ne pas faire de phrases. Un coup d’état à eu lieu. Je me suis réveillé l’autre matin en me rendant compte qu’un coup d’état avait eu lieu (...)

Durant les cinq dernières années, nous avons assisté à un assaut soutenu sur tous les fondements de notre constitution, que le reste du monde regardait comme une expérience modèle depuis 200 ans, grâce à ses procédures de contrôle, au rôle limité du gouvernement, à son Acte des Droits fondamentaux, à la protection des droits de l’individu par le Congrès, sa justice indépendante, la possibilité de révoquer un président.

Par le passé, ces principes ont été violés par de nombreux présidents.(...)

Mais je crois qu’aucun de ces présidents n’était du genre de ce qui décrit selon moi ce gouvernement : un ennemi intérieur de la constitution (..)

Je pense qu’aucun de ces présidents, malgré toutes ces violations de la loi qui auraient provoqué leur empêchement si elles avaient été connues - mais elles n’ont été révélées qu’après leurs mandats - ne représentait un défi comparable à celui d’aujourd’hui.

C’était le cas en ce qui concerne le premier mandat de Nixon, et certainement de Johnson, de Kennedy et d’autres. Ils méritaient d’être destitués, même s’ils n’ont pas été découverts à temps, mais je pense qu’il n’était pas dans leurs intentions, lors des crises qui ont motivé leurs actes, de transformer la nature de notre gouvernement.

Il devient de plus en plus clair, après chaque nouvel ouvrage publié, chaque indiscrétion, que Richard Cheney et son actuel chef de cabinet David Addington ont eu précisément ce projet à l’esprit dès le début des années 1970, et non pas depuis 1992, non pas depuis 2001. Il ont cru à la prééminence du pouvoir exécutif, sous un président - élu ou pas - bénéficiant de pouvoirs sans contrainte. Ils ne croient pas à la contrainte (...)

Ce qu’ils imaginent comme le meilleur est directement en contradiction avec la pensée des Pères Fondateurs et de la constitution.


Les Fondateurs avaient raison 

Il ne s’agit pas seulement de « notre façon d’agir » qui serait en cause. Les fondateurs de la république avaient une compréhension aiguë de la force corruptrice du pouvoir pour quiconque, y compris les américains. Ils voulaient des procédures et des institutions qui puissent instaurer un contrôle du pouvoir, car en leur absence, l’alternative c’est ce que nous avons vécu ; des guerres comme le Vietnam, des guerres comme l’Irak, des guerres comme celle qui vient.

Ceci m’amène à mon second argument. Ce pouvoir exécutif, dirigé par Bush et Cheney, malgré l’opposition de la plupart des membres du gouvernement, même ceux des ministères, veut clairement une guerre contre l’Iran, qui se justifie selon les critères habituels de l’impérialisme. Critères acceptés non seulement par quasiment l’ensemble des membres de l’exécutif, mais aussi par la plupart des dirigeants du Congrès. Critères qui sont les intérêts de l’empire, la nécessité de préserver l’hégémonie américaine, notre droit et notre besoin de contrôler les ressources pétrolières du Moyen Orient et ailleurs. Il y a là un consensus dans les cercles dirigeants (...).

Mais même selon ces critères, une attaque de l’Iran est une folie. Je dis cela tranquillement. Il ne s’agit pas de rhétorique. Bien sûr, c’est non seulement une agression, une violation des lois internationales, un crime majeur, mais c’est aussi, en terme de pouvoir impérial, une folie à cause de ses conséquences (...).

Cela rend-t-il cette attaque impossible ? Non, évidemment. Plus encore, cela ne la rend même pas invraisemblable.

Deux raisons concourent à cela en dehors d’une acceptation pour diverses raisons par le Congrès - Démocrates et Républicains confondus - par l’opinion, par les médias.

Tout d’abord nous avons libéré la Maison Blanche - Président et Vice Président - de potentiellement toute limitation posée par le Congrès, la justice, les médias et autres.

Ensuite, les hommes à la tête du gouvernement qui jouissent de ces pouvoirs sans limites sont des fous. Pas complètement certes, mais ils n’en reste pas moins qu’ils ont des croyances folles.

La question devient alors, que pouvons nous faire ? (..)

Ce dont je parle, cette dérive vers un état policier, vers une attaque contre l’Iran, n’est pas acquis. Mais je pense que c’est probable, plus vraisemblable qu’invraisemblable, que dans les 15 ou 16 mois qui restent à ce gouvernement, nous assisterons à une attaque de l’Iran Et quoi que nous fassions (...)

Et nous ne parviendrons sans doute pas à influencer le Congrès. Et le Congrès n’empêchera sans doute pas le président de le faire. Voilà vers quoi nous nous dirigeons, et c’est une perspective très dangereuse (...).

 

Restaurer la République

Réinstaurer un gouvernement constitutionnel et l’améliorer prendra du temps. Je pense que si nous n’entreprenons pas ce travail aujourd’hui, il ne débutera pas sous le prochain gouvernement(...)

Sortir d’Irak prendra beaucoup de temps. Mais prévenir une action contre l’Iran, prévenir un nouveau coup d’état après un 11 septembre, une autre attaque, ce sont les tâches pour aujourd’hui, qui ne peuvent être différées. Cela nécessitera un courage moral et politique que nous n’avons que peu vu se manifester jusqu’à présent (...).

 

 Quel genre de pressions, quel genre d’influences devront être mises en œuvre pour amener le Congrès à faire son travail ? Il ne s’agit pas d’ailleurs seulement de les faire travailler. Il s’agit de les faire respecter le serment qu’ils ont prêté en prenant leur fonction (...)

Ce serment engage à protéger et défendre la constitution des Etats-Unis.

Ce serment je l’ai violé chaque jour durant des années au Département de la Défense, sans m’en rendre compte, lorsque je me taisais, lorsque je savais que l’on mentait à l’opinion publique au sujet de la guerre, comme on lui a menti pour l’Irak, et comme on lui ment pour la guerre contre l’Iran (...)

Je savais que j’avais les preuves de ces mensonges, et je ne les ai pas produites. Je ne respectais pas alors mon serment - ce que j’ai fait plus tard (...)

J’ai souvent dit que le Lieutenant Ehren Watada, qui est aujourd’hui poursuivi pour avoir refusé les ordres de déploiement en Irak qu’il jugeait à raison inconstitutionnel et relevant d’une guerre d’agression, est le seul officier de l’armée des Etats-Unis qui a pris au sérieux son serment(...)

Le président viole clairement ce serment. Tous ceux qui sont sous ses ordres et qui comprennent de quoi il s’agit - ils sont très nombreux - violent leurs serments. Voilà les exigences que nous devrions poser (...)

Courage parlementaire

Sur le plan politique, en ce qui concerne les Démocrates, je crois que nous devrions demander aux dirigeants à la Chambre et au Sénat - et également aux Républicains - que leur unique priorité ne soit plus d’être réélus ou de conserver une majorité Démocrate pour que Pélosi soit maintenue en fonction au Parlement et Reid au Sénat.

 

 

Je suis choqué de lire aujourd’hui que les Républicains menacent de faire de l’obstruction si nous restaurons l’Habeas Corpus. La remise en cause de l’Habeas Corpus avec l’aide des Démocrates ne nous a pas ramené à l’époque de la domination anglaise sur la colonie américaine. C’est une contre-révolution qui nous a ramené 700 ans en arrière (...)

Je crois que nous devons trouver le moyen de leur faire respecter leur serment de préserver la constitution, qui mérite d’être défendue, car c’est à travers le pouvoir que cette constitution donne au Congrès que nous pouvons protéger le monde des fous qui sont au pouvoir à la Maison Blanche et qui ont l’intention d’attaquer l’Iran (..)

Les généraux qui ont compris que ce serait une catastrophe ne se sont pas non plus pas manifestés. Il peut s’agir de gens qui ont par le passé risqué leur vie au Vietnam ou ailleurs comme Collin Powell, et ne risqueraient pas leurs carrières ou leur accointances avec la présidence (..)
.

Tout ceci doit changer. Et c’est l’exemple de gens comme ceux qui sont rassemblés ici, qui d’une certaine façon rappellent à nos élus qu’ils ont, en tant qu’humains et en tant que citoyens, le pouvoir d’agir et de trouver en eux-mêmes le courage de protéger ce pays et le monde.

 


Publication originale Consortium News, traduction Contre Info

Sur le web : l’affaire des Dossiers Secrets du Pentagone

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Mis à Jour le : 6 novembre 2007  12:35

Préparatifs américains contre l’Iran -Extraits

http://contreinfo.info  


6 novembre 2007

Peter Symonds fait le point sur les derniers développements dans la confrontation entre l’administration américaine et l’Iran. Il résume également un article remarquable du magazine Esquire, qui s’est entretenu avec deux hauts fonctionnaires de la diplomatie américaine. Flynt Leverett et Hillary Mann, qui furent experts auprès du Conseil National de Sécurité, ont participé à des négociations secrètes avec l’Iran de 2001 à 2003. Ils ont raconté à Esquire comment l’aile dure néoconservatrice avait à l’époque choisi d’ignorer délibérément les ouvertures diplomatiques de Téhéran.

Par Peter Symonds, WSWS, 5 novembre 2007

La décision sans précédent de l’administration Bush d’accuser le CGRI iranien (Corps des gardes révolutionnaires islamiques) d’être un agent de prolifération d’armes et sa force al-Quds d’être un « soutien du terrorisme » a exacerbé les tensions avec Téhéran et sapé les efforts des pays européens en vue de négociations, créant les conditions d’une attaque américaine contre l’Iran.

Bien que la Maison-Blanche prétende toujours chercher une solution diplomatique à l’actuelle confrontation, une suite d’articles de presse, constatant la nature de plus en plus belliqueuse du ton employé par Washington, ont averti de ce que les Etats-Unis semblaient s’être décidés à une action militaire contre l’Iran.

 

Le chroniqueur du Financial Times, Philip Stevens notait : « Si M. Bush a l’intention d’agir, il faut qu’il se dépêche. Le moment propice d’une attaque, comme le veut la sagesse conventionnelle, sera passé l’année prochaine. Même ce président-là ne pourra pas entraîner la nation dans une autre guerre de son choix une fois la campagne électorale de 2008 commencée. Ce compte à rebours coïncide avec l’affermissement, à Washington et dans une ou deux capitales européennes, de la conception que la diplomatie de la coercition n’a rien fait pour ébranler la résolution de l’Iran à se donner les moyens de produire une bombe. »

Les affirmations répétées de Washington selon lesquelles l’Iran aurait un programme de production de l’arme nucléaire furent contredites par le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei dans un commentaire fait dimanche à CNN. On lui avait demandé s’il avait une preuve quelconque que l’Iran cherchait à produire une bombe atomique. ElBaradei déclara : « Je n’ai reçu aucune information sur un programme d’arme nucléaire concret réalisé à ce moment précis. »

Craignant de toute évidence que l’administration Bush n’entende fabriquer un prétexte pour une guerre, ElBaradei ajouta : « J’ai de grandes inquiétudes pour ce qui est d’une confrontation, du fait qu’on organise une confrontation, parce que cela conduirait absolument à un désastre. Je ne vois pas de solution militaire. La seule solution durable est à travers des négociations et des inspections... Ma crainte est que si nous continuons l’escalade des deux côtés, nous finirons dans un précipice, nous irons finalement dans l’abîme. »

Parlant à la station de radio australienne ABC ce matin, il a dit aussi : « J’espère que nous allons arrêter de gonfler et de déformer la question iranienne » parce que cela pourrait conduire à un « embrasement de proportions majeures... non seulement au niveau régional, mais encore au niveau de la planète ».

Un net signe que l’administration Bush n’a aucun intérêt à une résolution pacifique de l’affrontement avec l’Iran fut son hostilité à un accord passé au mois d’août entre l’AIEA et Téhéran pour répondre systématiquement aux questions non résolues sur le programme nucléaire iranien. D’un côté, la Maison-Blanche insiste pour que l’Iran ferme ses usines d’enrichissement d’uranium comme préalable à toute négociation, se réclamant de questions non résolues quant à ses activités nucléaires passées. De l’autre, lorsqu’un processus a été établi pour répondre à ces questions, les Etats-Unis réprimandent ElBaradei, lui reprochant d’outrepasser ses pouvoirs.

Un article paru dans le Sunday Times britannique et intitulé « Bush va-t-il vraiment bombarder l’Iran ? » remarquait que l’aviation américaine avait fait une demande de financement au Congrès pour un « besoin opérationnel urgent de la part du commandement militaire sur le terrain » de 88 millions de dollars afin d’équiper des bombardiers « B2 Stealth » d’une bombe de plus de 6 tonnes connue sous le nom de MOP (Massive ordinance penetrator). Cette bombe est un « casseur de bunker » sophistiqué, destiné à détruire des cibles se trouvant à une grande profondeur sous la terre. Il n’y a pas de sites en Irak ou en Afghanistan qui justifierait la commande « urgente » d’une telle bombe. La cible évidente sont les sites nucléaires iraniens, en particulier l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, située dans une énorme caverne souterraine.

Le Sunday Times répéta les commentaires de Bush il y a une semaine mettant en garde contre les dangers d’une troisième guerre mondiale si l’Iran arrivait « à savoir comment fabriquer une arme nucléaire ». Comme l’observait l’article : « Ceux qui observent l’Iran ont relevé avec intérêt l’utilisation du mot "savoir". Il semble que Bush ait résolu d’agir bien avant que les mullahs n’arrivent même à envisager la production d’une véritable bombe... Une source de haut rang du Pentagone qui se souvient des roulements de tambours d’avant l’invasion de l’Irak, pense que Bush prépare une action militaire avant de quitter ses fonctions en janvier 2009. "C’est pour de bon maintenant. Je pense qu’il signale qu’il va le faire", dit cette source. »(...)

Bush peut décider de lancer une attaque comme un des actes finaux de sa présidence ».

Des préparatifs de guerre bien avancés

Une des indications les plus effrayantes que l’administration Bush prépare de longue date une guerre contre l’Iran est venue de deux ex-initiés de l’administration, Flynt Leverett et Hillary Mann, qui travaillèrent en tant que spécialistes du Moyen-Orient au Conseil national de sécurité. Dans une longue interview publiée la semaine dernière dans le magazine Esquire, Leverett et Mann ont non seulement souligné le danger d’une attaque immédiate, mais ont fait encore remarquer que l’administration Bush n’avait jamais voulu sérieusement négocier avec Téhéran. 

Esquire explique : « Ils ont quitté la Maison-Blanche, car ils étaient devenus de plus en plus inquiets, l’administration Bush non seulement se dirigeait tout droit vers une guerre avec l’Iran, mais elle poursuivait ce cours depuis des années. C’est ce que les gens ne réalisaient pas. C’était exactement comme pour l’Irak ; la Maison-Blanche avait alors montré un tel zèle pour la guerre qu’elle ne pouvait cacher son impatience à voir les inspecteurs de l’ONU quitter le pays. Il y eut beaucoup de pas franchis de façon persistante et ils conduisaient tous dans la même direction. Et à présent la situation est pire. On se rapproche de plus en plus de la guerre. »

 

Selon Leverett et Mann un échec à obtenir de nouvelles sanctions par l’ONU plus une poursuite de l’enrichissement d’uranium et une « ingérence » iranienne en Irak, déclencheraient une réaction militaire de la part de la Maison-Blanche. « Si tous ces éléments sont réunis, disons dans la première moitié de 2008, que va faire le président ? Je pense que le risque qu’il décide d’ordonner une attaque des équipements nucléaires iraniens et probablement une attaque de plus grande envergure, est très réel » dit Leverett.

« Si l’Irak est un désastre, une attaque de l’Iran pourrait, elle, précipiter l’Amérique dans une guerre avec l’ensemble du monde musulman » ajouta Man (..).

 

Loin d’offrir en retour un relâchement des tensions, l’administration Bush bloqua toute négociation avec l’Iran et son allié syrien (..)

La réponse de Bush à l’aide fournie par l’Iran fut de dénoncer celui-ci, avec l’Irak et la Corée du Nord, comme une partie de « l’Axe du mal » dans son discours sur l’état de l’Union en 2002. Comme l’explique Mann, le discours avait profondément choqué Téhéran qui avait néanmoins poursuivi, pendant un an encore, les discussions mensuelles. Bien que cela ne soit pas rapporté dans l’article d’Esquire, le régime iranien a fourni de l’aide à l’armée américaine au cours de son invasion criminelle de l’Irak en 2003.

Un an après le début de l’invasion de l’Irak, Téhéran avait offert aux Etats-Unis, via l’ambassadeur de Suisse, des négociations pour une résolution définitive de tous les problèmes existant entre les deux pays. Un mémoire fut envoyé par fax comprenant des propositions sur toutes les questions régulièrement évoquées par la Maison-Blanche comme raisons pour traiter l’Etat iranien en paria : ce mémoire contenait des offres d’« action décisive » contre tous les terroristes en Iran, de mettre fin au soutien des organisations palestiniennes Hamas et Djihad islamique, de cessation des programmes nucléaires et d’accord en vue d’une reconnaissance d’Israël (..)

L’administration Bush écarta cependant d’emblée l’offre iranienne. Un mémoire rédigé par Mann et conseillant l’envoi d’une réponse rapide et positive par les Etats-Unis fut bloqué. (...) On a réagi par la censure et la menace aux tentatives de Leverett et Mann de rendre l’offre iranienne publique après avoir quitté leurs emplois  (..)

Le refus catégorique de l’administration Bush d’approuver des négociations avec l’Iran donne certes du poids aux avertissements de Leverett et Mann sur les dangers d’une nouvelle guerre américaine avec l’Iran. Mais bien qu’ils considèrent une telle attaque comme de la folie, ces deux anciens responsables du gouvernement Bush ne peuvent pas expliquer pourquoi la Maison-Blanche est résolue à poursuivre une telle ligne d’action. Comme pour les occupations de l’Irak et de l’Afghanistan, les Etats-Unis cherchent à imposer leur domination absolue sur les régions riches en énergie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale. L’Iran qui, avec ses énormes réserves de pétrole et de gaz, se trouve dans une position stratégique, est une cible évidente pour ces plans irresponsables.

Lire aussi Esquire


Publication originale WSWS

 

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UNE BONNE  NOUVELLE ! (qui en a parlé, dans les médias ?) http://www.re-so.net 

 Victoire de la gauche au Guatémala

Alvaro Colom, en devenant le premier président de gauche (Union nationale pour l'espoir) depuis 50 ans au Guatemala, place son pays dans la continuité d'autres démocraties d'Amérique latine comme le Brésil, l'Argentine ou le Chili.

Lire le portrait d'Alvaro Colom

 A lire aussi : Les derniers portraits des grandes figures de la Gauche 

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Dernières infos sociales : (http://fr.f267.mail.yahooo.com

"lucien jallamion" lucien.jallamion@libertysurf.fr         site  Résistance sociale
:  
   

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commentaires

E
Bonjour<br /> Tu as raison, cette proximité Sarkozy (et Kouchner)-sionistes est très inquiétante, et nous met en première ligne par rapport au terrorisme, elle sape toute la politique de de Gaulle, indépendante, pro-Arabe...<br /> Veux-tu lire mlon dernier article ? Ou plutôt celui de l'Israélien joint. Il apporte beaucoup. J'aimerais avoir ton avis sur celui-ci.<br /> La guerre aura lieu. Une minorité la veut, mais la veut trop fort, et Sarkozy jette de l'huile sur le feu. Que de souffrances et d'horreurs à cause de ces fous ! Fraternellement, Eva
C
Depuis 62 ans que la planète vit en paix - précaire - l'appel au loup risque fort de passer pour une provocation. Et vous savez que tout ce qui excessif est vain.<br /> <br /> je retiendrai plutôt que les faucons américains sont en voie de marginalisation mais que le danger des va-t-en guerre sioniste est de plus en plus prégnant.<br /> <br /> Sans doute la posture chiraquienne qui avait consisté à prendre les israéliens pour de potentiels fous furieux est renversée par Sarkozy qui nous renvoie dans le camp des pro sionistes ce qui renforce leur jusqu'au boutisme.<br /> <br /> Ca c'est inquiétant !
E
Cher Chahid, Alfred Capus-Camus disait aussi "l'homme révolté est un homme moral" (la femme aussi d'ailleurs). Je retiens ta définition - ou celle d'Alfred Capus - je ne suis pas la seule à faire des fautes de frappe, moi d'ailleurs c'est un festival - quand on aime la JUSTICE on est révolté.<br /> Bon dimanche Eva
C
La révolte du peuple, des peuples, est inéluctable chère Eva ! La dignité est révolte, la souveraineté est révolte, la paix est révolte, l’existence est révolte. Les palestiniens ont commencé avec leur Intifada, un monde sans Intifadas est une prison, une réserve d’animaux! <br /> <br /> « Quand on aime la justice, on est toujours un révolté... » Alfred Capus

R-Sistons

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